TP Chemin de Fer
TP Chemin de Fer
TP Chemin de Fer
Les différentes lignes des chemins de fer et leurs origines sont les suivantes :
- Longueur 366 km
- Écartement Voie étroite (1 067 mm)
- Électrification Non électrifiée
- Nombre de voies Voie unique
La ligne est non électrifiée et elle est exploitée par l’Office National des Transports.
Vers la fin du 19è siècle, lors de la création de l’Etat Indépendant du Congo par le Roi
Léopold II, il entama la prospection du plateau KATANGAISE et mena d’interminables
palabres avec Roitelet local M’sri, le scandale géologique du KATANGA devint une
évidence : nulle part ailleurs il n’y avait autant de minerais exploitable
immédiatement à des conditions presque idéales.
Comme cette région était enclavée au centre de l’Afrique d’une part et peu habitée d’
autre part, pour que le minerais soient exploités rapidement et en toute sécurité,
ceux-ci demeuraient un casse-tête, trois possibilités furent suggérées :
- Exploiter via l’Afrique du sud et le réseau ferroviaire qui se terminait en
Rhodésie du Nord ;
- Exploiter via l’Océan Indien et le Lac Tanganyika ;
- Ou soit, via l’Océan Atlantique et le Port de LOBITO en Angola.
C’est ainsi qu’à propos de ces suggestions, un ensemble de sociétés constituées en
partenariat avec l’E.I.C (Etat indépendant du Congo) et auxquelles étaient confiées l’
exploitation des terres et de leur sous-sol mais également de la logistique en
découlait : il fallait à tout prix désenclaver le Katanga, organiser le transport des
marchandises nécessaires à la construction des infrastructures et rendre possible l’
exploitation de la production locale vers les pays industrialisés.
A cause des raisons évoquées ci-haut, le chemin de fer du KATANGA fut créé le 11
mars 1902.
Arrivée du
train à Elisab
ethville en
1910
Les différ
entes lignes que comporte le chemin de fer du Katanga sont les suivantes :
A l’origine, elle fut créée en 1910 pour assurer les relais entre la gare de Lubumbashi
et Sakania à la frontière avec la Zambie, sa longueur est de 255km et exploitée par la
société nationale des chemins de fer (SNCC en sigle).
D’abord en 1918, la voie entre Sakania et Bukama fut ouverte pour permettre d’une
part l’accès du Katanga à l’Océan Indien et d’autre part, à l’Océan Atlantique par le
brief navigable du fleuve congo. C’est en 1928 que le second tronçon fut inauguré
entre Bukama et Ilebo sur la rivière Kasaï, celle qui complète le relais Lubumbashi Île
bon.
Caractéristiques techniques
Longueur 1 578 km
Écartement Voie étroite (1 067 mm)
Électrification 25 kV – 50 Hz
La ligne Ilebo-Kinshasa
A l’origine, cette ligne partait d’Ilebo vers Kinshasa dans le but, non seulement de
relier Ilebo à la ligne Matadi-Kinshasa mais également de relier la Ligne
Matadi-Kinshasa au chemin de fer du Katanga. Dans ce même ordre d’idée fut créée
la compagnie de chemin de fer du Bas-Congo au Katanga en 1906 par la volonté du
roi de l’E.I.C., afin de pouvoir exploiter les gisements miniers du Katanga en les
reliant au Sud aux ports Sud-africains et à l’Ouest vers Matadi dans le Bas-Congo
puis à Lobito en Angola.
Caractéristiques techniques
Longueur 888 km
Écartement Voie étroite (1 067 mm)
Électrification Non électrifiée
A l’origine, il avait été construit et exploité par la société des chemins de fer vicinaux
du Mayumbe le 30 juillet 1898, pour construire et exploiter un réseau de chemin de
fer à voie de 610 mm soit 2ft dans la province du Bas-Congo. Il reliait Boma à Tshela
avec une extension prévue vers la République du Congo.
Caractéristiques techniques
Longueur 140 km
Écartement Voie étroite (610 mm)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Voie unique
Elle fut construire en 1906 par la compagnie des chemins de fer du congo supérieur
aux grands lacs africains pour desservir la province Orientale. C’est une ligne à voie
unique entre la gare de Kisangani et Ubuntu, elle est exploitée par la société
nationale des chemins de fer du congo.
Caractéristiques techniques
Longueur 125 km
Écartement Voie étroite (1 000 mm)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Voie unique
Cette ligne a été construite entre 1909 et 1918 de Sakania à Bukama et de 1952 à
1956 entre Kamina et Kabalo par la Compagnie du Chemin de Fer du Bas Congo à
Katanga (BCK).
La ligne du Kasaï
Ilebo ( Port Franqui à l'époque) - Kamina. Cette ligne a été construite entre 1923 et
1928 (dès Bukama) par le Chemin de Fer Léopoldville-Katanga-Dilolo (LKD).
Chemin de fer de Benguela : Kamina - Dilolo -
Angola ( Chemin de fer de Benguela ). Cette ligne a été construite entre 1928 et 1931
(de Tenke jusqu'à la frontière) par le BCK.
Une ligne entre les lacs Kivu et Tanganyika fut ouverte en 1931 par le Céfaki
(Chemins de fer du Kivu ) entre Kalundu et Kamaniola . La seconde partie jusqu'à
Bukavu ne fut jamais construite et la ligne fermée en 1958. Elle était à l'écartement
de 1067mm ( cap-gauge 3½ pieds), pour être intégrée dans la ligne anglaise "Cap -
Caire".
Lignes industrielles
D'autres lignes à 60 cm, avant tout industrielles, ont existé, dont Charlesville (
Djokupunda )–Makumbi, exploité par la Forminière ,
Muyumba– Manono pour accéder au port fluvial et Alberta ( Ebonda
)–Yamisiko–Yamaluka–Yangunda , exploité par les Huileries du Congo belge (HCB).
CONCLUSION
En effet, Le Chemin de fer du Katanga (CFK), fondé en 1902, est exploité par le
Chemin de Fer du Bas-Congo au Katanga (BCK) depuis sa création en 1906. En 1952
le CFK et le Chemin de Fer Léopoldville-Katanga-Dilolo (LKD), créé en 1927
fusionnent en créant le Chemin de Fer du Katanga-Dilolo-Léopoldville (KDL). Lors de
l'indépendance, les chemins de fer ont été nationalisés. La société congolaise KDL
(devenue Chemin de Fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi ) reprend le BCK congolais. En
1974 le Congo réunit ses sociétés de chemins de fer KDL, CFL, (devenu Office
Congolais des Chemins de Fer des Grands Lacs ), CVZ ( Chemins de Fer Vicinaux du
Zaïre), CFMK. ( chemin de fer Matadi-Kinshasa ) et CFM ( chemin de fer du Mayombe
) en Société Nationale des Chemins de Fer Zaïrois (SNCZ). En novembre 1995 la
SNCZ est dissoute et le Congo signe un accord-cadre cédant l'exploitation des
chemins de fer à une société privée dénommée SIZARAIL du groupe sud-africain
Comazar/Transnet laquelle a été dissoute en 1997 en rompant le contrat par le
gouvernement. La SNCZ, devenue Société nationale des chemins de fer du Congo
(SNCC) reprend toutes les activités.
Sans Chemin de fer, le Congo ne vaut pas un penny