Les Definitions
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fr/dumas-00656963/document
https://theses.hal.science/tel-03374867/document
https://theses.hal.science/tel-02403745/file/ASSABRania_2018.pdf
https://rarmu.org/articles/IUN_E-Coli_monosensible_fosfomycine.pdf
https://theses.hal.science/tel-02363062/document
https://dspace.univ-guelma.dz/xmlui/bitstream/handle/123456789/11984/
BENAMROUCHE_MAYA%20YASMINE_F4_Microbiologie%20appliqu%C3%A9e.pdf?
sequence=1&isAllowed=y
https://fac.umc.edu.dz/snv/bibliotheque/biblio/mmf/2017/Isolement%20et%20caract
%C3%A9risation%20de%20quelques%20bact%C3%A9ries%20responsables%20d
%E2%80%99infections%20nosocomiales%20%C3%A0%20l%E2%80%99hopital
%20militaire%20de%20Constantine.etude%20r%C3%A9trospective%20de
%2016%20mois..pdf
La chambre https://www.srlf.org/wp-content/uploads/2015/11/0206-Reanimation-Vol11-N4-
p288_301.pdf
Réanimation 1 https://theses.hal.science/tel-01158421
Les infections nosocomiales sont courantes dans les services de réanimation et représentent le
principal événement indésirable. L'incidence de ces infections est estimée entre 15 et 25 %, mais
peut parfois atteindre 30 %. En 2007, l'étude EPIC II menée dans 1 265 services de réanimation
répartis dans 75 pays a mis en évidence une prévalence élevée, avec 51,4% des patients ayant un
statut nosocomial, principalement d'origine médicale. La plupart des cas sont des infections
pulmonaires, soit 64 %, suivies des infections abdominales à 19 %.
Les personnes infectées présentent fréquemment des scores SAPS II et SOFA plus élevés à leur
admission, ainsi qu'une plus grande prévalence de comorbidités par rapport aux personnes non
infectées.
Réanimation 2 https://theses.hal.science/tel-00684259/document
Les infections nosocomiales en réanimation sont principalement causées par des bactéries,
représentant 87% des pathogènes isolés, ainsi que des virus, des parasites et des champignons.
Les patients en réanimation semblent être plus exposés à ces infections, ce qui peut s'expliquer
par divers facteurs liés au patient et à l'environnement de réanimation. La plupart des infections
nosocomiales en réanimation sont d'origine endogène, et les agents pathogènes impliqués sont
souvent résistants aux antibiotiques en raison de la fréquence de leur prescription dans ce
contexte .
LES AGENTS LES PLUS FREQUENTS DANS LES INFECTIONS NOSOCOMIALES
EN REANIMATION
a- Staphylococcus aureus (S. aureus):
https://toubkal.imist.ma/bitstream/handle/123456789/22398/61-11.pdf?sequence=1
L'homme est un hôte naturel de S. aureus, souvent présent comme commensal à la surface du
corps, notamment dans les narines. Des recherches menées au Royaume-Uni et aux États-Unis
indiquent que 30 à 50 % des adultes en bonne santé sont infectés par le S. aureus, avec 10 à 20 %
de porteurs chroniques. Certains groupes, comme les consommateurs de drogues intraveineuses,
les diabétiques, les porteurs chroniques de cathéter, les patients atteints de syndrome
d'immunodéficience acquise (SIDA) et les patients atteints de maladies inflammatoires cutanées
chroniques, présentent des taux de portage nasal asymptomatique de S. aureus plus élevés. Le S.
aureus est impliqué dans plusieurs infections nosocomiales en réanimation, telles que les
pneumonies, les bactériémies et les infections cutanées profondes et superficielles, notamment
dans les cas de pneumonies causées par la ventilation mécanique et les bactériémies causées par
les cathéters.
b- Acinetobacter spp :
L'Acinetobacter, un coccobacille à Gram négatif, reste immobile et préfère habiter dans des
environnements aérés. Dans les milieux hospitaliers, il peut être détecté dans les systèmes de
ventilation, les lits, les draps, les tables, le sol et les alentours des patients infectés.
L'Acinetobacter baumannii est l'espèce principale impliquée dans les infections nosocomiales
associées à l'Acinetobacter, provoquant diverses complications telles que les bactériémies, les
pneumonies liées à la ventilation assistée, les infections urinaires, cutanées et méningitiques. Le
Pseudomonas, réputé pour sa résistance accrue par rapport à l'Acinetobacter, peut défier de
nombreux antibiotiques et antiseptiques. De plus, il est à noter qu'une proportion dépassant les
25% des individus en bonne santé portent l'Acinetobacter sur leur peau sans manifester de
symptômes, faisant de cette bactérie le Gram négatif le plus couramment retrouvé chez le
personnel hospitalier. La contamination par l'Acinetobacter survient principalement dans les
établissements de santé par voie externe, en provenance des équipements, des surfaces
environnantes, ainsi que par contact avec le personnel médical.
c- Pseudomonas aeruginosa :
Pseudomonas aeruginosa est une bactérie Gram négatif aérobie, membre de la famille des
Pseudomonadaceae, reconnue pour sa robustesse et sa capacité à survivre dans des
environnements variés, allant de l'eau aux surfaces hospitalières, en passant par les produits
désinfectants. Bien que rarement associée à des maladies chez les individus en bonne santé, elle
devient une menace importante en milieu hospitalier, où elle est l'une des principales causes
d'infections nosocomiales, en raison de sa résistance aux antibiotiques et de sa capacité à
coloniser rapidement les patients admis. Elle est notamment fréquemment impliquée dans les
pneumonies secondaires à la ventilation pulmonaire et peut entraîner diverses infections, telles
que des bactériémies, des infections urinaires, des infections post-opératoires, ainsi que des
infections cutanées et oculaires. En dehors de l'hôpital, sa prévalence chez les individus sains
reste relativement faible, mais elle peut coloniser jusqu'à un quart des fèces des personnes non
hospitalisées.
Morbidité et mortalité :
En règle générale, les infections nosocomiales peuvent entraîner :
• une prolongation du séjour en réanimation, liée au traitement de l'infection et de ses
complications éventuelles, avec les conséquences économiques qui en découlent ;
• une augmentation du risque de décès.
Malgré les nombreux travaux que les réanimateurs ont consacrés à cette question, les effets des
infections nosocomiales sur la durée de séjour des patients ayant contracté une infection en
réanimation ne sont pas très discutés par rapport à leur impact sur la mortalité.
En effet, lorsqu'un décès est dû à une infection, il est très difficile de déterminer ce qui revient à
l'affection principale qui a conduit le malade en réanimation, aux pathologies possibles associées,
à l'infection nosocomiale elle-même ou à d'autres événements intercurrents. En outre, l'ensemble
des recherches montre que les patients infectés sont en moyenne plus graves à l'admission (avec
souvent des dysfonctionnements organiques multiples) que ceux qui ne sont pas infectés
Le traitement des infections nosocomiales est essentiel pour atténuer leur impact sur les patients,
mais il est entravé par des défis tels que le diagnostic incertain et la diversité des germes
impliqués. La distinction entre la simple colonisation et l'infection réelle est souvent difficile, ce
qui peut entraîner un traitement inapproprié et des complications. Une surveillance quotidienne
des symptômes et l'utilisation de techniques d'analyse microbiologique sont cruciales pour
identifier efficacement les infections. De plus, la résistance aux antibiotiques constitue un
obstacle majeur, car il est parfois difficile de prédire avec précision le profil de résistance,
exposant ainsi les patients à un traitement initial inadapté et à de nouvelles résistances. Dans le
futur, l'identification rapide des résistances par biologie moléculaire pourrait améliorer la prise en
charge thérapeutique initiale.
L'impact de l'architecture sur les infections nosocomiales en réanimation a été étudié et a montré
une diminution de leur taux avec l'amélioration des conditions architecturales, notamment par la
création de chambres individuelles. Ces changements sont souvent accompagnés d'autres
améliorations telles que des pratiques ergonomiques comme le lavage des mains et l'entretien du
matériel, ainsi que des conditions générales d'hygiène comprenant la ventilation des locaux et la
réduction de la promiscuité. Il devient alors complexe de déterminer quelle mesure architecturale
spécifique est responsable de cette amélioration. Des exemples de telles situations sont
documentés dans la littérature, comme la réduction significative des pneumopathies à
Acinetobacter baumannii chez les patients ventilés suite à la généralisation des chambres
individuelles, passant de 28 % à 5 %.
Le sous-effectif du personnel peut être un facteur de risque d'infections associées aux soins. À
l'échelle individuelle, la variété des facteurs de risque dépend du type d'infection. Par exemple,
pour la pneumonie, les facteurs de risque les plus courants incluent :
les comorbidités (antécédents neurologiques, cardiaques ou pulmonaires), les raisons de
l'admission en réanimation (brûlures, SDRA, traumatisme thoracique), et les gestes invasifs
pendant le séjour en réanimation (administration de curares, réintubation...). Les traitements
antibiotiques sont rapportés comme étant un facteur protecteur réduisant le risque d'infection de
60 %.
Le risque d'infection liée au cathéter veineux central est associé à la durée de pose du cathéter, à
un échec de la pose lors de la première tentative, à la présence d'une défaillance ou d'une
infection d'un autre site concomitant à l'ablation du cathéter. L'utilisation du cathéter veineux
central pour l'administration d'antibiotiques est également rapportée comme étant un facteur
protecteur réduisant le risque infectieux de plus de 50 %. Cependant, il pourrait s'agir plutôt d'un
facteur de confusion induit par l'antibiothérapie mise en place car, indépendamment du produit
perfusé, le cathéter veineux central est un implant inerte sans interaction avec le soluté.
En ce qui concerne les bactéries multirésistantes aux antibiotiques (BMR) telles que le
Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), les entérobactéries productrices de
bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE), les Pseudomonas aeruginosa multirésistants,
Acinetobacter baumannii et Stenotrophomonas maltophilia, les facteurs de risque d'acquisition
incluent l'utilisation de dispositifs invasifs (ventilation mécanique, cathéter central, cathéter
artériel, sonde urinaire), la pression de sélection antibiotique, et la durée de séjour en
réanimation. De plus, une hospitalisation antérieure est un facteur de risque d'acquisition de
SARM et de BLSE. Une surcharge de travail du personnel infirmier augmente également le
risque d'acquérir un SARM ou un A. baumannii. Les scores de gravité n'ont pas une capacité
prédictive claire du risque d'infection nosocomiale, bien que certaines études suggèrent le
contraire. Par exemple, une étude a montré une association significative entre le risque
d'infection nosocomiale et le score APACHE II à l'admission.
1.1.1. MASQUES
Il y a deux types principales de masques : les masques chirurgicaux et les dispositifs de
protection respiratoire. Les masques chirurgicaux sont destinés à empêcher la sortie de sécrétions
des voies respiratoires ou de la salive, qui peuvent contenir des agents infectieux, lors de
l'expiration. Les soignants les portent pour protéger les patients et leur environnement contre la
contamination. Les patients contagieux les portent, ce qui empêche la propagation des agents
pathogènes dans leur entourage. Certains masques chirurgicaux comportent une couche
imperméable pour résister aux éclaboussures.
E.coli
https://scholar.google.com/scholar?hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=e+coli+en+r
%C3%A9animarion&btnG=
Escherichia coli est couramment impliqué dans les infections nosocomiales, étant l'un des
germes les plus fréquemment rencontrés en milieu hospitalier. 2 C’est une entérobactérie mobile
et commensale du tube digestif, est présente sur les surfaces cutanéomuqueuses et à proximité
des orifices naturels, notamment dans l'intestin. Elle constitue l'espèce prédominante de la flore
intestinale aérobie chez l'homme et les animaux, jouant ainsi un rôle essentiel dans la barrière
intestinale. Sous forme de bacilles à bout arrondi et Gram négatif, Escherichia coli ne possède ni
capsule ni spores. 3 La plupart de ses souches sont uropathogènes, dotées d'adhésines
protéiques favorisant leur multiplication sur les cellules épithéliales des voies urinaires. Certaines
souches sont également toxinogènes, pouvant entraîner des gastroentérites infectieuses, tandis
que d'autres sont responsables de pneumonies nosocomiales, notamment en milieu de
réanimation.
https://scholar.google.com/scholar?hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=+Haouzi%2C+
%282013%29.+Etude+biologique+des+effets+des+microondes+sur+Escherichia+coli.
+Universit%C3%A9+des++sciences+et+de+la+technologie+d
%E2%80%99Oron+Mohamed+Boudiaf.+60+P.&btnG=
https://scholar.google.com/scholar?hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=Oubihi%2C+B+
%282015%29.+%C2%AB+Epid
%C3%A9miologie+des+infections+nosocomiales+en+milieu+de+r%C3%A9animation+
%C2%BB.+Th%C3%A8se+de+doctorat+en+m%C3%A9decine.+Universit
%C3%A9+Cadi+Ayyad%2C+p48.&btnG=