Droit P Affaires
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Axe 1 :
1- Le statut du CAC (Commissaire aux Comptes) / Le cadre juridique : Au Maroc,
le statut du Commissaire aux Comptes est défini par la loi. Il est chargé de la
vérification et de la certification des comptes des entreprises. Le cadre juridique
régissant le CAC est principalement établi par la loi n° 15-95 relative aux sociétés
anonymes (SA) et aux sociétés en commandite par actions (SCA), ainsi que par le
Code de Commerce marocain. Ces textes définissent les conditions d'exercice, les
obligations, les pouvoirs et les responsabilités du CAC.
2- L'intérêt du contrôle exercé par le CAC : Le contrôle exercé par le CAC revêt une
grande importance dans la mesure où il contribue à assurer la transparence et la
fiabilité des informations financières et comptables des entreprises. Cela renforce la
confiance des investisseurs, des actionnaires et des partenaires commerciaux dans la
santé financière de l'entreprise. De plus, cela permet de détecter et de prévenir les
fraudes, les irrégularités et les erreurs comptables.
3- Les principes directeurs qui gouvernent le CAC : Les principes directeurs qui
gouvernent l'activité du CAC incluent l'indépendance, la compétence, l'intégrité, la
confidentialité et la diligence professionnelle. Ces principes garantissent que le CAC
exerce ses fonctions de manière objective et impartiale, en conformité avec les
normes professionnelles et éthiques.
4- Le rôle du CAC : Le rôle principal du CAC est de certifier la régularité et la sincérité
des comptes annuels de l'entreprise. Pour cela, il effectue un examen approfondi des
états financiers, des transactions et des opérations comptables de l'entreprise. Il émet
ensuite un avis sur la conformité de ces comptes avec les normes comptables et les
principes comptables généralement admis.
5- La responsabilité du CAC : Le CAC est tenu d'exercer ses fonctions avec
professionnalisme et diligence. Il engage sa responsabilité civile, pénale et
disciplinaire en cas de faute, de négligence ou de manquement dans l'exécution de ses
missions. Sa responsabilité peut être engagée envers l'entreprise, les actionnaires, les
tiers ou les autorités de régulation en cas de préjudice causé par une erreur, une
omission ou une faute dans son travail de vérification et de certification des comptes.