Chaoui Mustapha
Chaoui Mustapha
Chaoui Mustapha
L’école est le terrain principal de toute communication et interactions verbales entre les acteurs
d’apprentissage, car cette démentions car cette dimension est le paramètre essentiel dans la vie,
personnelle, sociale, civique et professionnelle.
L’enseignement des langues étrangers dans nos écoles, notamment le français vise
essentiellement à développer chez l’apprenant la maitrise de cet idiome pour des fins
communicatives, selon les finalités institutionnelles , l’école doit « ( permettre à l’apprenant la
maitrise d’au moins deux langues étrangères en tant qu’ouverture sur le monde et moyen d’accès
à la documentations et aux échanges avec les cultures et les civilisations étrangères ), car
Le besoin d’entreprendre une recherche sur les interactions verbales d’une façon générale, entre
l’enseignant et l’enseigné d’une façon spécifique provient du désir d’en savoir plus sur
l’interactivité de la communication au sein de la classe.
Depuis l’apposition de l’approche communicative, l’intérêt des chercheurs se porte sur la classe
de langue, comme un lieu privilégie d’interactions complexes, où l’enseignant et l’enseigné,
créent une réalité sociale qu’est la leur, par la construction d’un discours étranger.
Elle n’est plus seulement considérée comme la salle de répétition d’une action , mais avec sa
variété de « discours » , son réseau complexe ; d’interactions entre l’enseignant et le groupe et
entre chacun des membres du groupe, ses rapports de force ,et ses sphères d’influence, ses
impératifs didactiques et ses compromis personnels, est un microcosme où la langue étrangère
s’apprend et s’utilise d’abord comme instrument de socialisation et de communication .
Même elle offre une typologie d’activités et de pratiques pédagogique pour un nouvel
enseignement des langues en milieu scolaire où l’élève apprend à élargir son horizon linguistique
et tester sa capacité.
Mais, pourquoi dans nos classes de français langue étrangère, l’activité de l’interaction verbale et
la dynamique de ce rapport est moins active et non satisfaisante au lycée ?
Question de recherche:
Pour réaliser notre travail, nous nous sommes posé certaines questions :
1/- Est-ce que l’enseignant ne donne pas l’occasion aux élèves de parler ?
2/- Est-ce que les élèves ne voient clairement aucun sens dans l’activité du Français ?
Hypothèse de recherche :
La problématique définie, les questions posées, nous nous fixons une hypothèse que l’analyse
vérifiera : les apprenants ne prennent pas souvent l’initiative de s’exprimer à cause du manque
de coordination, de la psychologie et de la motivation qui aboutit à des difficultés de l’expression
et la compréhension orale .
Pour illustrer et vérifier cette hypothèse, nous avons réparti notre travail en trois chapitres :
Le premier chapitre :
1
Introduction
Il nous donne une présentation générale sur le triangle didactique et ses composantes en milieu
scolaire, on décrira aussi les inter- relations entre ces trois pôles.
- Les interactions entre l’enseignant et l’enseigné,
- Les interactions entre l’enseignant et le savoir
- Les interactions entre l’apprenant et le savoir
Le deuxième chapitre
Nous tenterons de cerner la situation de la communication en classe de langue entre l’enseignant
et l’enseigné et l’échange langagiers .entre eux.
Le troisième chapitre
Comportera la méthodologie et les analyses. Ce chapitre est divisé en deux sous chapitres.
Le premier va être consacré à l’analyse de l’interaction verbale entre l’enseignant et
l’enseigné au niveau secondaire, à l’aide de questionnaire adressé aux enseignants et aux
apprenants pour mesurer leurs connaissances.
Le deuxième : consistera en certaines propositions et suggestions pour pouvoir
développer les interactions verbales entre l’enseignant et ses élèves et pour avoir une
situation de communication active en classe de langue.
2
Introduction
3
Chapitre I : Le triangle didactique
1
Defays, jean – Marc (2003). Le français langue étrangère et seconde, enseignement et apprentissage,, p.25
2
Cuq, jean pierre (2002). Dictionnaire de didactique du F.H.E sous la direction de Cuq . Clé international, p018
5
Chapitre I : Le triangle didactique
1
Robert, jean pierre (2003) . Dictionnaire pratique de didactique du FL.E PARIS.P .18
2
SAGOT, Henri (1987). Méthode audiovisuelle de français pour adolescents et adultes , niveau 1, Herblam,
P.15
3
Defays, jean Marc, op.cit , p.30
4
Cuq , jean+ pierre ( 2002) ,op.cit,p.87
5
Claude Germain, juillet, (1995) Le français dans le monde ; recherches et applications. La didactique au
quotidien, p.20.
6
Chapitre I : Le triangle didactique
1
Robert , jean – pierre (2003), op. cit , p.15
2
Cuq , jean –pierre (2002) , op. cit , p.20
3
SAGOT , Henri ( 1987), op. cit , p. 17
4
Claude Germain (1995) Didactique au quotidien, composante de la didactique des langues op . cit , p.21
7
Chapitre I : Le triangle didactique
1
Ibid , p.11
2
Bonnet, Marie Françoise, Le français dans le monde (2001) recherches et applications. Théories linguistique et
enseignement du français aux non francophones, clé international, FIPE ; p.10
3
I bid .p.13
8
Chapitre I : Le triangle didactique
La relation d’apprentissage est le rapport que l’élève va construire avec le savoir dans sa
démarche scolaire pour apprendre ou bien comment l’élève s’approprie t-il le savoir ?
Comment le maitriser ?
Dans l’appropriation des savoirs en classe, il ya certains facteurs socio- cognitifs mis en jeu ;
des aspects socio- affectifs de l’apprenant, mais également des facteurs socio- culturel, du rôle
de l’âge et de sexe.
Le savoir en classe est donc scandé par un temps didactique officiel qui ne peut que très
partiellement coïncider avec le temps d’apprentissage de chaque élève, après avoir été réglé
par des objets de savoir il est censé réguler l’apprentissage par élève1.
1
SAGOT , Henri , op , cit. p .20
2
Idem . p 17
3
Gilbert Dalgalian,(1981) . pour un nouvel enseignement des langues et une nouvelle formation des enseignants,
clé international, paris , p.24
9
Chapitre I : Le triangle didactique
Observation :
le professeur occupe un fonction d’observation, qui était directement subordonnée à sa
fonction de contrôle et d’évaluation concernant le niveau et la capacité de ses élèves. Cette
fonction d’observation doit se diversifier en deux catégories du rôle qu’elles peuvent jouer :
1/ Méthodologie et psychologie de l’apprentissage :
En méthodologie audio – visuelle et audio – orale, l’enseignant reste réceptif à certaines
variables en classe, qui sont liées à l’activité des élèves. Mais dans la nouvelle pédagogie, les
choses différemment structurés, ces variables gardent leur place considérable en classe, mais
ne sont plus les seules ; il y a également la communication et l’apprentissage.
2/ Relation au sein du groupe classe :
La nouvelle stratégie pédagogique va mettre l’accent sur l’importance des facteurs
relationnels ; c’est parce que la diversification d’éléments affectifs intervient chez l’apprenant
dans sa triple relation par rapport à la langue, à l’enseignant et aux autres élèves de classe1 .
Alors l’enseignant doit faire le contrôle des facteurs d’une meilleure intégration de l’individu
au sein de groupe.
3/ Organisation :
Dans l’apprentissage des langues étrangères, l’activité d’organisation de l’enseignant prend
une place ou devait être la sienne.(phrase imcomprise).
Les activités d’organisation doivent permettre à l’élève la participation verbale en classe de
langue, ou bien elles guident l’apprenant à la fois dans son discours et dans la tâche extra –
linguistique qui sert de contexte situationnel à la communication2.
L’enseignant conserve et diversifie sa fonction d’organisation puisqu’il doit répondre aux
besoins des apprenants, aux demandes individuelles et aux nécessités de l’apprentissage. Des
alors, cet organisateur aux fonctions qui sont vraiment accrues, devient un animateur dans la
communication en classe.
4/ contrôle des acquisitions :
Dans une perspective coopérative et d’autonomisation de l’apprenant, le contrôle des
acquisitions cède le pas à une véritable évaluation qui devient multiforme, puis qu’elle est
basée pas seulement sur la langue et sur les interactions verbales en classe : participation à
l’apprentissage des autres, l’aide individualisée qui s’adresse à chaque élève en classe ; degré
d’avancement de la tâche – linguistique.
1
I bid . p. 26
2
I dem . p .28
10
Chapitre I : Le triangle didactique
11
Interaction verbale entre l’enseignant
et l’enseigne
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
Pendaux ; Michele .( 1998 ) les activités d’apprentissage . Hachette . paris . p .22
2
Moirand, sophie.( 1982) Enseigner à communiquer en langue étrangère .recherches / applications . Hachette .
France, , p.71
3
Weiss, françois.( 2002) Jouer, communiquer, apprendre. Pratiques de classe. Hachette, paris, p.7
13
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
Weiss, françois Ibid . p. 10
2
Puren, Christain.(. 1998,) en collec Se former en didactique des langues Ellipses ; Paris , p.14
3
Puren ; Christain .ibid . p. 15
14
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
Germain, Claude (.1993) Evolution de l’enseignement des langues : 5000 ans d’histoire- clé international,
paris, , p.229
2
Orecchioni – Kerbrat ; catherine (1988). les interactios verbales, approche interactionnelle et structime des
conversation . paris, , p.31
3
Moirand ; Sophie. Ibid .p.90
4
Vasseur, marie Thérèse ( 2005), question (s) d’interaction, langues et apprentissage des langues Dedier ; p 30
15
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
vion robert ( 1992) la communication verbale, analyse des interactions, Hchette, Paris , p 18
2
orecchioni – kerbrat , catherine ( 1998 ), op, cit, p 31
3
Kerbat , Ibid . p. 33 -35-36
4
Kerbat , Ibid . p. 33 -35-36
5
Kerbat , Ibid . p. 33 -35-36
6
Kramsch ; Claire (1983 ) Interaction et Discours dans la chasse de langue , CREDIF , HATIER ,; P 35
7
Kramsch , claire ( 1983) , Ibid ,p.36
16
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
Germain, Claude ( 1993) . Ibid . P 223
2
Germain, Claude ( 1993). Idem. P 224
17
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
Kramsch, Claire ( 1983) . Ibid .p. 46
2
Kramsh, Claire (1983). Idem .p.47
3
La même référence .p
18
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
spécifique le processus des prises de parole en classe entre un détenteur du savoir a pour
fonction d’organiser la communication et un récepteur de savoir.
Vers le milieu des années 75, les chercheurs ont considère, la classe comme un lieu de
communication et aussi bien d’observations des interactions.
Les échanges langagiers occupent une place primordiale en classe de langue et le moteur qui
déclenche la dynamique de rapport entre l’enseignant et ses élèves.
beaucoup de didacticiens et de théoriciens après leur études et résultats, affirment, la
nécessité d’échanges en classe. Parmi lesquels : BAUTIER- CASTAING et JEAN
HEBRAD, ont affirmé que : « une didactique sans interaction dont le but est moins
l’autonomie linguistique et langagiers de l’élève que son aptitude à produire des énoncés non
fautifs1» .
L’objectif de Y . MCH . SINCLAIR et R.M COULTHARD était de décrire la structuration
des échanges en classe de langue d’abord à l’aide des grilles d’analyse « ils ont montré que
les questions du professeur n’est pas une demande d’information mais pour faire parler les
élèves et créer un mouvement et un échange au sein de classe2 » .
D’après VAN LIER qui introduit la notion de discours public et discours privé, affirme que :
« les tours parole en classe varient suivant le degré de participation et l’initiative des
élèves 3» .
2.5.5 /- le parler de l’enseignant :
« Le parler de l’enseignant peut donc considère dans l’enchainement des interactions pour
décrire des procédures didactiques telles que l’explication, la définition, les échanges
correctifs ……………… ».
Les didacticiens D’ANGLO-SAXON ont tenté d’étudier le degré de la rhétorique de
l’enseignant dans son rapport avec l’élève en classe, c’est- a dire comment il explique,
corrige, évalué et exprime ses appréciations, à l’oral comme à l’écrit.
Ces études sur le parlers des enseignants de langue visent à améliorer la communication
didactique.
2.5.6 /- le parler des apprenants :
A l’arrivée de la notion de compétence communicative, donne l’occasion aux didacticiens
d’analyser les énoncés produits par des apprenants en classe de langue ; par des nouvelles
catégories.
1
Pendaux, Michele ( 1998 ).op.cit. p.25
2
Peytard, jean . Moirand, sophie (.1983) discours et enseignant du français. Hachette . F.L.E , Paris, p. 78
3
Kramsch, ( 1983) claire .op .cit . p .59
19
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
Les résultats obtenus ont montré que l’apprenant est rarement où il prend l’initiative de
s’exprimer et considère comme « sujet de l’énonciation ».
Alors, ils ont proposé « d’essayer de calquer le temps de parole individuel d’un élève au
cours d’une années scolaire 1» avec des activités orales afin d’encourager nos élèves de
prendre la parole en classe .
2.6.-organisation des tours de parole :
Chaque interaction doit être liée par le degré de participation et d’initiative des élèves, le type
d’activité, son organisation, son contenu les aptitudes développées et l’utilisation de matériel.
Pour que la communication soit réussie, il faut que le discours montre à la fois cohésion et
cohérence.
2.6.1 Types d’activité :
En classe de langue l’enseignant utilise différents types d’activités pour créer un climat
d’échange entre les élèves.
Ces activités sont – à- la fois pédagogiques (explicites ou implicites) telles que Ex : Exercice
Structural : imitation, substitution, traduction, description, récit, démonstration, jeu de rôle,
rapports, conversation dirigée, récitation
(Poèmes, dialogues).
Ou bien sont aussi non- pédagogiques (arrangement du mobilier, présentation au début du
cours).
Le thème est ce sur quoi porte le discours, fait partie de l’activité en classe. Souvent les deux
sont inséparables, un nouveau thème est introduit ou achevé en même temps qu’une nouvelle
activité.
Selon le degré de règlementation imposée par le maitre au thème ou à l’activité, on peut,
classer les différents types d’interaction en classe de langue suivant le schéma suivant :
1
Weiss, François ( 2002) op . cit . p.11
20
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
+ Thème
2 3
- + Activité
1 4
1/- le premier cas : thème libre (-), activité libre (-), c’est-a- dire « parlez de tout ce que vous
voulez de la manière que vous voulez » .
Ex : petite conversation ; discussion de groupe sur thème choisi par les élèves .
2/- le deuxième cas : thème dirigé (+) activité libre (-) c’est-a-dire « certaines informations
doivent être échangées ».
Ex : annonces, directives, explications, exposés,……..
3/- le troisième cas : activité dirigé (+), thème dirigé (+), c’est-a-dire certaines informations
doivent être échangées de telle et telle manière selon des règles précises.
Ex : exercice structural, interview, rapport, résumé, débat.
4/- le quatrième cas : thème libre (-), activité dirigé (+), c’est-à-dire telle et telle chose doit
être dite selon telle et telle règle. Suivez les règles et tout ira bien.
Ex : exercice oral de répétition ou de substitution, travail dirigé, jeux de rôles dirigés
…………
VAN LIER affirme que : « le contrôle des tours de parole coïncide avec le contrôle des
thèmes et le choix des activités1 » pour avoir une participation active possible de la plupart des
apprenants en classe où l’apprenant à la liberté de s’exprimer, de négocier et naviguer, c’est -
à-dire contourner des obstacles.
1
Kramsch, claire ( 1983), op. cit . p.48
21
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
Kramsch, claire ( 1983) Iden , p.49
22
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
Cicurel, francine (.1985,) parole sur parole, le métalangage dans la classe de langue. Clé international, paris, p
.113
2
Pendaux, Michel ( 1998 ). op. cit. p. 27
3
La même référence .p. 29
23
Chapitre II: Interaction verbale entre l’enseignant et l’enseigne
1
Gauthier – Cordier, Corine ( 1985). Idem .p.14
25
Chapitre III: Cadre Pratique
Introduction :
Au cours de ce chapitre intitulé « réalisation de l’expérimentation », nous nous concentrons
sur la vérification des hypothèses émises. Dans lequel, nous prendrons comme stratégie le
théâtre, sachant que d’autre moyen peuvent stimuler l’interaction verbale, mais notre choix
s’est fixé sur le théâtre, vu ces atouts. Nous verrons ses avantages et son utilité dans une
classe de FLE, en motivant l’apprenant à intervenir et engager dans un échange verbale avec
enthousiasme et sans aucune crainte.
1- Identification de corpus :
Notre corpus a été constitué des enregistrements de l’interaction de l’enseignant avec ses
élèves entre eux mêmes, notre travail a été réalisé avec un groupe des apprenants de
secondaire , composait de trente cinq élèves ; vingt deux filles et quatorze garçons, de
lycée Dar Elabid à Sidi Ali Mostaganem
2- Le terrain :
Notre travail de recherche a été réalisé dans l’université de lycée Dar Elabid à Sidi Ali
Mostaganem.
3- Le public
: Notre travail de recherche a été réalisé avec des apprenants de secondaires , composait de
composait de trente cinq élèves ; vingt deux filles et quatorze garçons,
4- La méthode de travail :
Nous avons choisi des apprenants de secondaires de Sidi Ali pour faire
l’expérimentation. Nous avons choisi le contexte secondaire parce que les étudiants
dans ce stade peuvent normalement intervenir dans un échange verbal en FLE.
27
Chapitre III: Cadre Pratique
3.1 Questionnaire
3.2 QUESTIONS ADRESSEES AUX ELEVES
1- Vous êtes en … année est ce que vous êtes satisfait de l’enseignement du français ?
Oui Non
6- A votre avis, quelle serait la solution, pour mieux s’exprimer en français en classe
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………… ….
28
Chapitre III: Cadre Pratique
Actif passif
3/- ya t-il un échange pendant la présentation du cours avec l’élève ?
Oui Non
4/- Fournissez-vous une aide de compréhension orale à l’élève ?
Oui Non
5/- 4/- Fournissez-vous une aide pour que l’élève s’exprime en français ?
Oui Non
6/- proposez – vous des démarches et des méthodes pour que l’échange soit actif ?
Oui Non
7/- Est que vous organisez des séances visant à développer les techniques de l’expression
orale ?
Oui Non
8/- si l’élève n’arrive pas à s’exprimer correctement où se situe le problème ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
9/- Dans le cas où l’élève ne comprend pas, quelle est votre réaction et comment traiter ce
problème ?
29
Chapitre III: Cadre Pratique
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………….
10/- le rapport entre l’enseignant et l’enseigné est l’essence de notre recherche qu’est ce que
vous pensez de ce rapport actuellement ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
30
Chapitre III: Cadre Pratique
31
Chapitre III: Cadre Pratique
8- La télévision.
3.5 Résultats du questionnaire adressé aux enseignants ( 10)
A la première question : le niveau enseigné :
1 A S, 2 AS, 3AS, 1LL, 3MT, 1L
A la deuxième question :
70% des enseignants ont dit que le niveau de l’activité avec l’élève est passif, alors que 30 %
des enseignants ont dit que le niveau de l’activité avec l’élève est actif.
A la troisième question :
80% des enseignants ont dit qu’il n’y a pas un échange pendant la présentation du cours avec
l’élève, alors que 20% des enseignants ont dit qu’il y’a un échange pendant la présentation du
cours.
A la quatrième question :
90% des enseignants ne fournissent pas une aide de compréhension orale aux élèves, alors
que 10% en fournissent par :
1- Faciliter la manière de parler aux élèves.
2- L’utilisation des gestes, des photos, caricatures et des mimiques.
A la cinquième question :
20% des enseignants français une aide pour que l’élève s’exprime en français en classe :
1- Nous donnons a l’élève la liberté pour parler et apprendre à parler .
2- Guider l’expression.
A la sixième question :
30% des enseignants proposent des démarches pour que l’échange soit actif par :
1- Commencement les cours par une vérification des connaissances et des
habiletés antérieurs avant de commencer une nouvelle leçon.
A la septième question :
10% des enseignants organisent des séances visant à développer les techniques de
l’expression orale, cela à partir de :
1-Travail sur les dialogues et les Sketches élaborés et interprétés en groupe.
2- Traitement langagier pour éviter les blocages linguistiques.
3- Exposés oraux pour déclencher la parole des élèves.
A la huitième question :
Les enseignants disent que l’élève qui n’arrive pas à s’exprimer correctement a un problème
de base c'est-à-dire :
32
Chapitre III: Cadre Pratique
A la neuvième question :
Les enseignants proposent des traitements et des remédiations pour que l’élève comprenne :
1- Reformulation des questions d’une manière plus simple selon le niveau des élèves
2- Faciliter encore la méthode de travail.
A la dixième question :
- les enseignants ont montré que la dynamique de ce rapport est faible malgré les progrès et
les efforts appliqués dans ce domaine.
- En vue du niveau actuel de ce rapport, il faudra attendre trois ou quatre ans pour voir une
nette amélioration.
3.5.1 Tableau de synthèse : qu’ adressé aux enseignants :
- - - - - -
% Qu 2 Qu3 Qu4
les réponses
33
Chapitre III: Cadre Pratique
34
Chapitre III: Cadre Pratique
A la lumière des résultats obtenus, nous pouvons dire que la participation des élèves pendant
la présentation du cours est totalement passive, même la dynamique de l’échange en classe de
langue est moins active.
Cela est du à plusieurs facteurs qui rendent la communication en classe de langue assez
difficile pour les élèves :
Nous pouvons citer quelques problèmes parmi lesquels :
L’environnement de la classe qui ne donne aucune envie de travailler pour l’élève :
Les moyens didactique qui malheureusement sont quasiment absents dans les établissements
que nous avons visités : laboratoires équipés de matériel didactique ou audio visuel comme
l’ordinateur, cassette, Cd Rom, des images concernant le cours.
En suite il ya un grand décalage entre le niveau des enseignants travaillant le plus souvent
uniquement avec les excellents et les élèves les plus audacieux.
La majorité des enseignants que nous avons vu ne fournissent pas d’aide pour que l’élève
s’exprime en français ou bien des séances orale ex : des didactiques ?, des sketches élaborés et
interprétés accompagnés par un traitement langagier avec une communication verbale comme
les gestes, les mimiques, les images, malheureusement ceux-ci sont totalement absents dans
toutes les méthodologies.
de travail. Pour cela l’interactivité en classe et des interactions verbales entre l’enseignant et
l’enseigné ne sont pas toujours développées.
Nous pouvons dire que les représentations de l’enseignant sur l’enseignement du F.L.E c'est-
à-dire la méthodologie d’enseignement appliquée, la formation des enseignants et les activités
proposées par l’enseignant où il encourage les interactions verbales entre lui et ses apprenants
sont présentées d’une manière traditionnelle (l’enseignant c’est le seul qui parle, explique
……..)
Il faut que l’enseignant sache comment léguer et transmettre le message à des élèves, c'est-à-
dire le savoir- faire en effet, il faut être toujours en contact avec les nouvelles informations qui
concerne l’enseignement de langue française.
Le but de notre recherche sera d’en tirer des propositions de démarches à suivre pour pouvoir
développer en qualité et en quantité les interactions verbales entre l’enseignant et l’enseigné et
par conséquent développer la compétence communicative de nos apprenant.
3.5.5 l’expression orale :
35
Chapitre III: Cadre Pratique
« Si l’écrit a retrouvé ces derniers années la place qui devait être la sienne dans
l’apprentissage des langues, cela ne signifie pas autant que l’oral n’ ya plus la sienne 1».
L’oral c’est la maitrise du français dans sa forme orale, désigné à la fois une situation
d’échange, deux interlocuteurs en face à face dans l’élaboration d’un discours.
L’échange verbal en classe s’opère d’abord à l’oral, la parole y circule sous des formes plus
variés, permettant d’assurer une bonne maîtrise des outils de la langue en développant des
activités langagières.
3.5.5.1 Objectif et activité
Un des grands objectifs de l’école est de produire les élèves d’une pratique immédiate à une
maîtrise consciente des conduites langagières, en développant leurs capacités orales 2»
Lorsqu’en classe de langue étrangère l’apprenant participe à des activités où il est amène par
exemple, à exprimer son opinion ou à donner des informations.
« On doit par ailleurs conduire l’apprenant à réaliser des opérations langagières qui vont
l’amener à traiter le langage3 »
Pour cela nous proposons à nos élèves une série d’activités et démarches où ils seront amenés,
à découvrir les différents paramètres d’une situation de communication orale en classe ex :
dialogues, préparation d’une excursion, un film, joue le rôle d’un journaliste, la description
d’une image, débats, discussion, conversation, négociation, exercices de prononciation où en
corrigeant ses erreurs.
3.5.5.2Créer les conditions favorables à la prise de parole :
Si nous voulons encourager nos élèves à prendre la parole en classe, nous devons essayer de
créer les conditions matérielles et psychologiques qui faciliteront la prise de parole de la
participation aux activités dans un climat de confiance, de tolérance et de respect mutuel.
Les facteurs
« Pour les élèves aient envie de parler, qu’ils aient envie de le dire et qu’ils aient le moyen
linguistique et psychologique dé le faire4 »
Alors il faut l’existence de certains procédés qui favorisent la libération de l’expression orale.
1- L’empathie, le jeu, l’humour, la variété et l’expressivité des voix introduites en classe.
2- Les activités de réflexion sur la communication et de sensibilisation du langage.
1
Vigner, gérard. (1999) . didactique des langues E : Enseigner le français comme une langue seconde. Clé
international , p 35- 36
2
déplanques, piére .(200) . grands repéres culturels pour une langue : le français Hachette ; p.247
3
Pendaux, Michel. Op- cit p. 68
4
Weiss, françois ( 2002). op. cit, p.49
36
Chapitre III: Cadre Pratique
3/- l’esprit ouvert de l’enseignant, son amour de la langue orale, tout cela favorisent à créer
les meilleures conditions pour la prise de la parole en classe.
Motiver la parole de l’apprenant :
L’enseignant de la langue à des fins communicatives, il est nécessaire de créer une motivation
à la parole qui soit la plus possible :
le travail de groupe
La plupart des didacticiens mettent l’accent sur l’importance de travail de groupe. Dans les
différentes activités proposées, pour créer un climat de confiance et faciliter la communication
en classe.
Le travail de groupe est un facteur qui : « contribue directement à l’apprentissage de la
langue et assure la participation des élèves dans différents rôles, différentes activités relatives
à différents thèmes 1»
En effet ce travail à la fonction de remplacer le discours de l’élève dans une
« Interaction sociale en vue d’une tâche à réaliser ou d’un but à atteindre »
De plus, le travail de groupe à des avantages psychologiques tels que l’incitation mutuelle, la
dynamique, l’échange, la concurrence entre les groupes ….etc.
Tandis que le travail individuel reste moins armé, moins motivé et moins actif.
Ex : il est possible de préparer plusieurs activités orales courtes choisies en fonction d’un
thème d’actualité ex : l’ordinateur, la musique, le portable… etc
L’enseignant constitue des groupes : certains de ces groupes ont des questions et d’autres
groupes ont les réponses
Les groupes doivent alors circuler et se rencontrer afin de communiquer pour apporter des
réponses aux questions posées.
Cette démarche de travail permet de développer une communication authentique ainsi qu’une
meilleure répartition de la parole au sein de la classe, dans la mesure, où la parole appartient
uniquement aux apprenants.
3.5.5.3 Observer les capacités et les difficultés de chaque élève en classe :
o la lecture à haute voix :
Le travail commence par une lecture silencieuse, puis une lecture individuelle, l’enseignant
prend une feuille : il s’agit de découvrir les défauts majeurs et les difficultés de chaque élève
accompagné par une remédiation et correction.
Ex : difficultés de prononciation des voyelles ex : U.O.I
1
Weiss, françois ( 2002) . Ibid –p. 52.53
37
Chapitre III: Cadre Pratique
o documents visuels
Vous demandez à chaque élève d’écrire une situation d’après un document visuel (Une série
de dessins)
3.5.5.2 Mettre l’apprenant dans une situation active :
L’aspect sociolinguistique et socioculturel occupent une place primordiale dans les approches
communicatives, leurs connaissances permet à nos élève d’agir et de réagir de façon
spontanée dans différentes situations de communication.
o dialogues
En proposant à vos élèves une série d’activités où ils seront amenés à découvrir les différents
paramètres d’une situation de communication orale à partir de dialogues à compléter et de
Sketches à faire .
Vous préparer avec vos élèves un dialogue qui raconte une situation réelle ou imaginaire.
Ex : si vous leur proposez une situation d’achat par exemple, donnez- leur à compléter le rôle
du client plutôt que celui du vendeur, du boucher, du pharmacien. En même temps essayer
de dresser, avec les élèves la liste des magasins où il ya encore une interaction entre le
vendeur ou la vendeuse et le client.
o Pièce théâtrale
Après avoir pratiqué quelques exercices oraux vous allez demander à vos élèves en petits
groupes d’imaginer un scénario autour d’une situation, d’un incident, d’une rencontre, d’en
rédiger un dialogue pour en faire un Sketch, qu’ils vont ensuite présenter à la classe.
Vous pouvez aussi organiser un concours de Sketches et demander à tous les groupes de
travailler sur la même situation.
L’objectif de ce type de travail c’est la rédaction d’un dialogue en fonction d’une situation de
communication afin de familiariser l’élève avec les sons et les phonèmes français ainsi «
qu’avec le rythme et l’intonation propre à la langue française1 ».
o des activité extérieures1
1
Dolz joaquim ( 1998) .didactique du français : pour un enseignement de l’oral, ESF, P53
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Chapitre III: Cadre Pratique
Pour satisfaire les besoins de nos apprenants, pour l’apprentissage d’une langue étrangère,
nous nous engageons à chercher des solutions comme :
1/- l’implication dans des tâches associés à l’utilisation de la langue.
2/- l’établissement de liens personnels avec des documents de la langue étrangère permettant
l’utilisation de la langue en situation d’échanges favorisant la communication.
3/- la confortation avec des documents authentiques et la fréquentation des médias ex : la
TV, la radio.
4/- l’utilisation de langue étrangère dans les domaines des « relations familiales » cela
améliorera le niveau langagier des apprenants.
3.5.5.4Evaluation de l’interaction verbale en classe de langue :
Deux projets actuellement en cours au Canada tentent d’appliquer leurs résultats en milieu
scolaire dans différents pays. L’un mené par le : « International Association for the
Evaluation of Educationnel Achivement » « I.E.A » et l’autre projet, projet « COLT » «
Communicative Orientation of language teaching», ils ont pour but d’évaluer chaque activité
en salle de classe, leur résultats affirment que chaque activité est analysé selon sept critères
communicatifs. Ces critères sont les suivants :
1. Usage de la langue étrangère :
La langue étrangère en classe de langue est considérée avant tout comme un instrument de
communication, d’interaction sociale et l’objet d’apprentissage. Alors les études évaluent
l’usage de la langue étrangère par l’enseignant et les apprenants en classe
2. Initiative dans les prises de parole :
C’est la participation des élèves en classe pendant la présentation du cours, l’évaluation se
pose sur la quantité et la qualité des participations, la fréquence de prise de parole et la fluidité
de la parole, l’observation aussi pose sur le nombre de question et de commentaires initiés
spontanément par les apprenants .
3. Ecart d’information :
L’information requise ou échangée au sein de la classe est- elle rituelle c’est- à dire prévisible
ou bien elle est nouvelle pour les participants ?
Ainsi que les questions posées par l’enseignant et l’apprenant sont des pseudo-question, c'est-
à-dire le locuteur connait déjà la réponse ou bien sont de véritables requêtes d’information
comprenant expression, négociation et interprétation de sens par le locuteur.
1
Langues étrangères : apprentissage linguistique et communication, méthodologie pour un enseignement
fonctionnel. Clé international, p.35
39
Chapitre III: Cadre Pratique
4. Discours continu : les apprenants utilisent des énonces brefs ou bien des énonces
continus.
5. Choix de structures : les apprenants doivent répondre avec un code restreint ou libre.
- Code restreint : a une structure particulière : répétition, lecture à haute voix.
- Code relativement restreint : description d’une image, récit d’une histoire lue.
- Code non restreint : récit libre, conversation libre.
6- Correction/ réparations : l’accent est mis sur la correction de la forme ou sur le sens de la
communication faite par l’enseignant dans l’interaction avec l’élève en classe c’est-à- dire
ya t-il des corrections et des réparations ?
7- Longueur des échanges :
C’est –à-dire l’interaction en classe est limitée à des échanges de longueur minime ou y a
t-il des échanges prolongés qui ne sont pas limités aux interlocuteurs initiaux.
Echanges minimes : la réaction, consiste en un « FEED BAK » minimal :
« bien » « c’est-ça » ou en répétition de l’énoncé précédent.
Echanges à prolongements minimes : la réaction consiste en des commentaires,
élaborations, explications …etc. n’invitant pas à la continuation du discours.
Echanges prolongés : approfondissent le sujet par des questions invitant à la
continuation du discours.
Les sept critères permettent de jauger la qualité de l’interaction verbale dans les
diverses activités en classe de langue.
Ces projets représentent cependant un pas important dans la direction d’une évaluation
interactionnelle de l’apprenant des langues en milieu scolaire.
3.5.5.5 Observer qui participe et comment :
« La participation en classe est déterminée par des facteurs individuels et interactionnels, cette
combinaison constitue un endroit privilégié pour la confusion à travers les cultures et une
cause d’échec en communication » 1.
L’enseignant observe qui participe et comment en classe, même le mouvement du corps qui
est sensé accompagner le discours et ajouter un certain rythme :
Le mouvement des yeux, les gestes, les mimiques, cela facilite la correction de fautes, si elle
se fait dans un climat positif, et peut être une amélioration. Schmidt (1997) est d’accord pour
dire « plus on remarque de choses, plus ou apprend ».
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Chapitre III: Cadre Pratique
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Conclusion générale
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Conclusion générale
Résumé
Aujourd’hui savoir communiquer, est une condition primordiale pour prendre une place dans
l’école et dans la société du fait que la priorité est donnée à l’oral en tant que premier code à
utiliser avant de s’inscrire dans un apprentissage guidé .
L’acte d’enseigner n’est pas une transmission successive des connaissances et achèvement des
programmes scolaires , c’est loin au delà d’établir un acte de communication et d’interaction
verbale entre les acteurs d’apprentissage pour dispenser un savoir , et un savoir faire dans le
but du réussir cet acte communicationnelle, la réussite de cette mission dépend de la capacité
du pédagogue qui doit motiver ses apprenants et les faires accéder à l’autonomie et à la
participation pédagogique. Ainsi cette opération nécessite un professeur de langue compétant
sur les plans relationnels, affectifs et interactionnel …..
Il s’agit ici d’effectuer une recherche didactique dont l’objectif a été de détecter les entraves
qui dérèglent le processus de communication entre l’enseignant /apprenant, et de mener une
réflexion pour trouver des stratégies qui pourrait amélioré la qualité de l’enseignement de
l’apprentissage et afin d’augmenter le taux de la participation en classe .
Notre méthode de recherche est basée sur l’observation directe en classe de 1 ere A.L ou nous
avons enregistré une séquence d’échange verbal entre professeur –apprenant et sur
l’affectation d’un questionnaire ;un pour les enseignants et l’autre pour les apprenants .
Pour récapituler nous pouvons dire que la communication est la pierre angulaire du processus
enseignement /apprentissage , elle contribue efficacement à l’acquisition d’une langue
étrangère ,pour ce faire il faut savoir animer les échanges en appliquant une pédagogie
d’interaction qui consiste à motiver les apprenants introduisant des thèmes motivants , des
supports dynamisant et des démarches bien structurés .
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Conclusion générale
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