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KHACHATUR ABOVYAN
Faculté des langues étrangères
Département des Langues Romanes Germaniques et de
leur enseignement
Travail de recherche
Thème --------Méthodes alternatives d'enseignement
des langues étrangères: caractéristiques, avantages et
inconvénients
Nom Prenom-------Avaguyan Arminé
Groupe ---------
Professeur -------A. Yeghiazaryan
Erevan 2002
Table des matières
Introduction
1.Définitions et particularités
2.Objectifs et méthodologie
3.Les interactions dans la classe
4.Les activités de classe
5.TIC et technologies éducatives
Introduction
La classe de langue constitue souvent comme un monde à part de l’école, un
microcosme en décalage avec le reste de l’institution en raison non seulement
des objets langue et culture, mais de la didactique qu’on y pratique. D’autre
part, cette même classe est en rapport direct – mentalement, culturellement
ou techniquement – avec le village planétaire où se multiplient les échanges
multilingues et interculturels. Elle est donc animée par un double mouvement
: centripète au sein de l’école où elle doit préserver ses spécificités, centrifuge
au- 21 delà de l’école, là où elle doit trouver sa justification ultime. La
décoration exotique du local, la disposition libre des bancs et ses équipements
d’information et de communication sont les marques extérieures de cette
situation particulière. La conjugaison des facteurs que l’on vient rapidement
d’examiner donne finalement aux élèves le sentiment que le cours de langue
est un cours pas comme les autres, et ils adaptent leur attitude et leur
comportement en conséquence, que ce soit à bon ou à mauvais escient.
Certains élèves ressentent comme un inconfort au cours de langue faute des
points de repères habituels ; d’autres y voient un prétexte au laxisme ou à
l’indiscipline comme si ce qui s’y passait ne comptait guère dans le reste de
l’école ; d’autres au contraire profitent de cet affranchissement et de cette
ouverture pour s’épanouir.
Objectifs
Notre parcours exploratoire montre que les frontières entre les deux
didactiquessont marquées essentiellement par la modélisation de l’acquisition
d’une part, del’enseignementմ /apprentissage d’autre part, ainsi que par des
conceptualisationsdifférentes de l’objet enseigné.
Objectifs et méthodologie
L՝attitude de l՝enseignant par rapport à ses apprenants est aussi une condition
pour la réussite de l՝interaction en classe. L՝enseignant devrait maitriser l՝art
et lamanière d՝apprivoiser l՝enfant, dans le sens de le faire sortir de sa
timidité, et lui fairesentir la satisfaction de la participation au milieu d՝un
groupe ,il est important aussi quel`enseignant provoque la parole de ceux qui
semblent absents au moment deséchanges oraux ,en utilisant une marge de
liberté et une dose d`affection ,sans oublierde préparer la classe (disposition
des tables) en tant que élément qui aide l`enseignantdans sa tâche de
communication pour crée un espace d`échange oraux et construireune
relation de respect et de confiance ,qui prépare le terrain au bon déroulement
de laséance orale et une meilleure acquisition de la langue chez les
apprenants.
Souvent l`idée d`une conversation entre élèves nous fait penser au mot
bavardage mais l`interaction entre élèves peut leur apporter un bénéfice
cognitif, lorsque les conditionsorganisationnelles, affectives, ...etc. sont
réunies.
Des fois quelques minutes d`interaction entre enfants (par paires ou petits
groupes) quiont bien acquis une notion permettent à ceux qui ne l`ont pas
acquise de franchir le pasbeaucoup plus efficacement qu`une interaction avec
l`enseignant, la chose prouvée àtravers le travail de psychologue russe
Levygotski qui a parlé de « la zone proximale dedéveloppement » 8 , le terme
est déterminé par « la disparité entre âge mental » 9 , cettethéorie suggère
que les enfants sont aptes à mieux apprendre les problèmes et s`améliorer
autour d`un enfant plus expérimenté que d`un parent ou enseignant .
Pour cette raison si au sein d`une classe de l`oral on trouve des élèves
quicommuniquent, argumentent, justifient ...etc. en utilisant la parole entre
eux, il faut avoirla certitude que c`est une interaction qui les aide à prendre
conscience de ce qu`ilsviennent d`apprendre.
D’autre part, lorsqu’on présente des travaux dans une autre langue que
celledes interactions étudiées, par exemple, lorsqu’une analyse
d’interactionfrançaise doit être présentée en anglais, et que les extraits de
corpusanalysés doivent être traduits.
Bien que ces deux occasions soient distinctes, je les assimilerai dans
laprésentation qui suit. L’objet de ma réflexion concerne, par-delà la
difficultéde la traduction, ses implications. Pour les envisager, je commencerai
parsituer la transcription et la traduction dans la démarche d’analyse.
Jechercherai ensuite à préciser quelques caractéristiques de la
traductiond’interactions et j’illustrerai quelques-uns des problèmes
rencontrés. Lesquestions ainsi soulevées me semblent permettre, par une
sorte d’effet enretour, d’apporter aussi un éclairage sur ce qu’est la
transcription.Les exemples choisis concernent essentiellement la traduction
vers lefrançais (interactions en arabe traduites en français), plus rarement
latraduction du français (interactions en français traduite en anglais).
Copie ou Copie les phrases Complète (des syllabes qui manquent pour
faire des mots) Complète avec la forme exacte du verbe aller Complète
avec la bonne forme du verbe être / avoir : suis/es/est ; ai/as/a
Lis les questions et complète les réponses avec la forme exacte du verbe
être / avoir
Complète avec “Il est” ou “Il a “
Réponds aux questions
Lis la question et note/complète une réponse.
Complète avec la forme exacte de l’adjectif. Complète avec la bonne
forme du verbe.
Fais des phrases négatives.
Réponds négativement.
Ecris les mots au pluriel/au singulier
Complète avec Ils ou Elles
Complète avec le, la ou l’
Ecris au pluriel ce qui est souligné.
Cahier d’exercices Mangenot insiste sur le fait qu’il faut éviter « les activités
purement gratuites de travail sur la langue » ce qui, à son tour, permettrait
d’éviter « le décalage qui existe entre les connaissances déclaratives (les
élèves sont généralement capables de réciter un certain nombre de règles ou
de conjugaisons) et les connaissances procédurales (aucune règle n’est
respectée dans leurs textes) ». De plus, les activités proposées doivent simuler
diverses situations de communication dans lesquelles les statuts et les rôles
de même que les relations des interlocuteurs peuvent changer. On pourrait
ainsi donner aux enfants l’expérience d’une grande variété de langue (variété
des niveaux et des registres de langue). Dans ce large éventail d’activités […]
l’enfant peut à la fois s’impliquer davantage dans les interactions langagières,
personnaliser son discours et apprendre peu à peu à modaliser son
expression. Ce faisant, il accède à la maîtrise - si difficile et si rare dans les
apprentissages de langue tardifs - des registres de langues. (Dalgalian, 1991 :
92) .Ceci dit, comme on a affaire à des enfants, il faut tout autant utiliser des
activités qui font appel à l’imaginaire, ou qui se caractérisent par leur aspect
ludique. L’expression langagière peut, dans ce cas, tolérer des extravagances
qui doivent toutefois obéir à certains critères (rythme et musicalité de la
langue, jeux de mots, cohérence des idées/actes, …) et ne pas constituer des
monstruosités/altérations gratuites. Essayons de voir certains types
d’activités de classe pour l’enseignement du flé à l’école primaire.
Rappelons que les nouvelles technologies ne sont pas des solutions miracles à
l’apprentissage d’une langue. Elles ne sont qu’un outil, et à ce titre ne
sauraient être efficaces en elles-mêmes : c’est l’utilisation qui en est faite qui
peut être efficace. Comme le dit Clark (1994a), « There are no learning
benefits to be gained from employing any specific medium to deliver
instruction [...] The best current evidence is that media are mere vehicles that
deliver instruction but do not influence student achievements any more than
the truck that delivers our groceries causes changes in our nutrition. »
15Même si un nombre important d’études montrent que l’intégration des TIC
favorise plus l’apprentissage que les cours « réguliers » n’intégrant pas les TIC
(Haughey & Anderson 1999), d’autres soulignent qu’il n’existe pas de
différence significative au niveau de l’apprentissage (Clarke 1999 ; Wisher &
Priest 1998 ; McAlpin 1998 ; Goldberg 1997 ; Clark 1994a). C’est ce que nous
avons constaté nous-mêmes au terme d’une expérimentation portant sur
l’utilisation d’un didacticiel pour l’enseignement de la prononciation en classe
de français langue seconde de niveau intermédiaire (Knoerr & Weinberg
2001 ; Weinberg & Knoerr 2003). Russell (1999) conclut qu’il n’existe aucune
différence entre un enseignement en ligne intégrant les TIC et un
enseignement en salle de classe.
16On équipe trop souvent les classes sans avoir mesuré l’impact des
technologies sur la pédagogie (Stuve 1997) et sans porter attention à la
formation des enseignants (Nicol et al 1996 ; Ungerleider 1997). De plus, bien
que 88 % des écoles élémentaires et 97 % des écoles secondaires aient accès à
Internet pour des usages éducatifs (Rapport du Conseil canadien des
statistiques sur l’éducation, 2000), 70 % des enseignants des écoles
ontariennes indiquent que leurs étudiants n’ont pas ou peu accès à un
ordinateur à l’école. Cette distorsion s’explique par plusieurs facteurs :
18D’autre part, cet « échec » est limité aux cas où la technologie a été utilisée
comme une pièce rapportée dans le cadre d’une pédagogie traditionnelle à
orientation verticale (le savoir descend du maître vers l’élève) et unilatérale
(la relation est entre le maître et l’élève, pas entre l’élève et le maître ou les
élèves entre eux), et non dans une perspective intégrée dans le cadre d’une
pédagogie active. En effet, si les résultats des recherches semblent indiquer
que les outils technologiques utilisés dans le cadre d’un enseignement
traditionnel n’ont pas apporté les bénéfices escomptés au niveau de la qualité
des apprentissages, ils mettent par contre clairement en évidence le fait que
ces bénéfices sont visibles et quantifiables dans le cadre des nouvelles
pédagogies de type constructiviste, parmi lesquelles on citera :
Conclusion
Les métodes interactifs sont très répendus et productifs: Les moyens utilisés
sont nombreux et doivent toujours être adaptés au processus de formation.
Parmi les plus importants, on peut citer : les exercices multiples et les études
de cas, les jeux de simulation et les jeux de rôles, les supports informatiques et
audio-visuels (tutoriels, didacticiels interactifs, CD, CD-ROM, DVD-ROM,
simulateurs, cas vidéo... ou dans un autre domaine, les méthodes interactives
qui nécessitent une participation active de l'apprenant (méthode socratique
ou maïeutique par exemple).
Ces moyens doivent être adaptés aux différents types de publics : classes
maternelles et enfants, adolescents, formations pour adultes. S'il existe des
règles communes (portant surtout sur le contenu de l'enseignement), la mise
en œuvre d'une action de formation dépend du public (âge moyen, niveau de
formation, motivation...) et des objectifs à atteindre (formation générale,
savoir-faire, préparation à un examen...) Ce sont ces deux paramètres - les
objectifs et les contenus - qui conditionnent les méthodes d'enseignement.
Pour résoudre le problème de l’enseignement des langues vivantes il ne suffit
pas d’étudier isolément les buts, le contenu de l’enseignement les
particularités psychologiques de l’âge des enfants. Le but et le contenu de
l’enseignement peuvent changer et se compliquer d’une étape à l’autre et
avant de passer à l’étude des principes et des méthodes de l l’enseignement il
faut constater la liaison étroite entre la théorie et la pratique.
Dans une perspective plus vaste et plus globale, il n’est pas possible de parler
d’intégration pédagogique des technologies sans véritablement changer le
reste de l’école ou la pédagogie qui s’y pratique. Les spécialistes en éducation
s’accordent pour dire que c’est là que réside le véritable défi de l’intégration
des TIC à l’école.
Bibliographie