Benazzouz, Amina
Benazzouz, Amina
Benazzouz, Amina
DEPARTEMENT DE CHIMIE
MEMOIRE
Présenté pour obtenir le Grade de
MASTER
Filière : Chimie
Spécialité : Chimie pharmaceutique
Par
lle
M Benazzouz Amina. Mlle Hamdane Akila.
Thème
Jury :
Mme N. KICHOU Maître de conférence B à l'UMMTO Présidente
Mme K.IGHIL AHRIZ Maître assistante B à l'UMMTO Examinatrice
Mme G.IRANTENI Maître assistante A à l'UMMTO Examinatrice
Mme N. HAMZAOUI Maître de Conférence à l’USTHB Promotrice
Juillet 2012
Remerciements
On tient à remercier, Dieu le tout puissant pour nous avoir donnée de la force et de la
patience.
Nous tenons à exprimer nos infinis remerciements à notre promotrice pour son
encadrement, pour son aide précieuse et surtout pour tous ses conseils et ses remarques qui
nous ont permis de réaliser ce modeste travail
Nos remerciements vont également à tous nos Enseignants de graduation qui ont participé à
notre formation, Qu’ils veuillent bien trouver ici l’expression de notre gratitude, et a tous
ceux qui ont contribué de prés ou de loin à accomplir ce travail.
Dédicaces
Akila
Dédicaces
Amina
Résumé
Cette étude a pour objectif l’étude et l’analyse des huiles essentielles de la menthe verte, la menthe
pouliot et la menthe à feuilles rondes ainsi que les extrait secs de la M.rotundifolia, récoltés dans la
région de la Kabylie en Algérie. L’extraction a été réalisée avec l’hydrodistillation pour les huiles
essentielles et par solvants organiques pour les extraits.
L’analyse par chromatographie gazeuse (GC) et par chromatographie gazeuse couplée par un
spectromètre de masse (GC/MS) nous a permis de déterminer la composition chimique des
huiles essentielles étudiées. L’analyse par chromatographie liquide à haute performance
(HPLC) de l’extrait acétate a révélé la présence de polyphénols.
L’étude du pouvoir antioxydant a été réalise par la méthode de réduction du radical DPPH a
montré l’existence d’une activité antioxydante de nos essences. Cette étude a révélé une
activité moyennement faible des huiles essentielles alors que l’extrait d’acétate de la
M.rotundifolia présente un pouvoir antioxydant très important.
Mots clés : Extraction, huile essentielle, extrait, polyphénol, Mentha spicata L, Mentha
pulegium, Mentha rotundifolia, chromatographie en phase gazeuse couplée par spectrométrie
de masse (GC/MS), chromatographie en phase gazeuse (GC), activité antioxydante, activité
antimicrobienne.
Abstract
This study has for objective the study and the analysis of essential oil of the spearmint, the
mint pouliot and the mint with round leaves as well as extracts them dry of M. rotundifolia,
collected in the region of Kabylia in Algeria. The extraction was realized with the
hydrodistillation for essential oil and by organic solvents for extracts.
The study of the antioxidant power was realize by the method of reduction of the radical
DPPH · showed the existence of an antioxidizing activity of our essences. This study revealed
an activity averagely low of the essential oil then activity that extracts him from acetate of
M.rotundifolia.
The estimation of the antimicrobial effect of oil was determined, by the technique of direct
confrontation in box of Molded, The obtained results vary from an origin to the other one. So
the most marked inhibitive effect was obtained with Candida albican and Staphylococcus
aureus
I. MATERIEL VEGETALE………………………………………………………… 30
II. DETERMINATION DE LA TENEUR EN EAU…………………………………............. 30
III. DETERMINATION DE LA VITESSE DE SECHAGE………………………………..... 31
IV. EXTRACTION DES HUILES ESSENTIELLES PAR HYDRODISTILLATION………31
a. Mode opératoire…………………………………......................................................... 31
b. Conditions opératoires…............................................................................................... 32
c. Détermination du rendement…………………………………………………………..33
V. EXTRACTION DES FLAVONOÏDES DE LA MENTHA ROTUNDIFOLIA…………... 33
Sommaire
a. Mode opératoire………………………………………………………………………..33
b. Calcul du rendement…………………………………… ……………………………...34
VI. EVALUTION DE L’ACTIVITE ANTIOXYDANTE DES ESSENCES ………….…..... 35
a. Principe ………………………………………………………………………………..36
b. Mode opératoire ……………………………………………………………………….36
VII. ANALYSE DES EXTRAITS……………………………………………………………….. 36
VII.1. Analyse des huiles essentielles………………………………………………………….36
a. Chromatographie en phase gazeuse……………………………………………………37
b. Chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse……………..37
VII.2. ANALYSE DES FLAVONOÏDES PAR HPLC……………………………………….38
VIII. ETUDE DE L'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE D’HUILES ESSENTIELLES DES
TROIS PLANTES ET DE L'EXTRAIT DE Mentha rotundifolia…………………….39
a. Choix et origine des souches tests……………………………………………………..39
b. Les milieux de culture………………………………………………………………… 40
c. Préparation de pré-culture…………………………………………………………….. 40
d. Préparation de la suspension bactérienne……………………………………………...41
e. Procédure expérimentale……………………………………………………………… 41
f. Dépôt de disques……………………………………………………………………… 41
I. CENETIQUE DE SECHAGE…………………………………………………………….... 42
II. CARACTERISTIQUES ORGANOLEPTIQUES………………………………………… 44
III. DETERMINATION DU RENDEMENT DES HUILES ESSENTIELLES……………... 45
III.1. Des huiles essentielles……………………………………………………………………45
III.2. Des extraits……………………………………………………………………………… 46
IV. ETUDE DE L’ACTIVITE ANTIOXYDANTE DES HUILES ESSENTIELLES………. 46
IV.1.Huiles essentielles……………………………………………………………………….. 47
a. Détermination du pourcentage de capture du radical DPPH…………………………...47
b. Détermination de la CE 50 ………………………….…………………………………… 47
IV.2. Extraits de la M. Rotundifolia………………………….………………………………..49
a. Détermination du pourcentage de capture du radical DPPH…………………………...49
b. Détermination de la CE 50 ………………………….………………………………….. 49
V. ANALYSE DES HUILES ESSENTIELLES PAR GC ET GC/MS……………………….50
VI. ANALYSE DE L’EXTRAIT DE LA MENTHA ROTUNDIFOLIA PAR HPLC………... 60
VII. ACTIVITE ANTIMICROBIENNE DES HUILES ESSNTIELLES ET
L’EXTRAITAIT ACETATE DE LA MENTHA ROTUNDIFOLIA……………………… 63
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………….............65
Références Bibliographiques
Glossaire
Annexes
Liste des abréviations
ABREVIATIONS
Ab: Absorbance
AFNOR : Association Française de Normalisation
BHIB : Brain Heart Infusion Broth (en français "Bouillon d’infusion de cœur et de cerveau")
BHT : butylhydroxytoluène
AcOEt : Acétate d’éthyle
CPG (GC) : Chromatographie en phase gazeuse
D : Diamètres d'inhibition de la croissance microbienne
DL50 : Dose létale 50
DPPH : 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl
EtOH : Ethanol
E. coli: Escherichia coli
GC/MS (CG/SM): Chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse
HE : Huile essentielle
HPLC (CLHP): Chromatographie liquide haute performance
IC 50 : Concentration inhibitrice minimale.
IR : Indice de rétention
MeOH : Méthanol
M.pulegium: Mentha pulegium.
M.rotundifolia: Mentha rotundifolia
M.spicata L: Mentha spicata L
R2 : Coefficient de régression
SM : Spectrométrie de masse
S.aureus : Staphylocoque aureus
Strep. pyogenes : Streptococcus pyogenes
tr: Trace
Tr : Temps de rétention
USA : United States of America (en français "Etats –Unis d’Amérique")
UV : Spectroscopie ultraviolet
% : Pourcentage.
Liste des figures
Dans toutes les régions du monde, l’ histoire des peuples montre que les plantes ont
toujours occupé une place importante en médecine, dans la composition des parfums et dans
les préparations culinaires.
L’utilisation des huiles essentielles remonte aux plus anciennes civilisations : tout
d’abord dans l’Orient et le Moyen Orient et par la suite au nord de l’Afrique et en Europe.
Dans l’histoire moderne, les vertus thérapeutiques des huiles essentielles occupent une place
de plus en plus importante. Aujourd’hui, elles sont très recherchées, car elles sont
généralement dotées de propriétés biologiques intéressantes. L’évolution des propriétés
phytothérapeutiques comme antioxydante et antimicrobienne demeure une tache très
intéressante et utile surtout en présence de beaucoup infection microbienne et la résistance
des bactéries qui s'observe de plus en plus.
L’Algérie possède un patrimoine végétal très riche avec 3000 espèces appartenant à
plusieurs familles botaniques, reste peu étudié et très peu explorée sur le plan
pharmacologique.
La valorisation des plantes médicinales de la flore nationale sera d’un grand apport pour
l’industrie pharmaceutique Algérienne et aura un impact économique certain.
Pour notre part, nous avons choisi d’étudier trois espèces de genre Mentha (Mentha
pulegium, Mentha spicata L et Mentha rotundifolia), en fixant comme principaux objectifs,
l’étude de la cinétique de séchage des feuilles des trois plantes, l’extraction, l’analyse des
huiles essentielles et les extraits secs de cette dernière (Mentha rotundifolia) ainsi que l’
évaluation de leur activité antioxydante et antimicrobienne.
1
Introduction générale
Notre étude est articulée autour de trois parties. La première est consacrée à la revue
bibliographique. La deuxième présente les installations expérimentales et méthodes de calcul
des différents paramètres. La discussion des résultats expérimentaux fera l’objet de la
troisième partie.
2
Partie I
Revue Bibliographique
Partie I Revue bibliographique
3
Partie I Revue bibliographique
les plantes sèches : elles constituent la base des teintures officinales, des nébulisats,
des extraits, mais aussi des poudres.
Les plantes médicinales doivent leur action à un ou plusieurs principes actifs que l’on
peut analyser chimiquement et qu’il est indispensable de connaître pour comprendre comment
elles agissent sur l’organisme. Parmi les différentes formes existantes, le principe actif peut se
présenter sous différents aspects. Il est initialement sous forme de poudre, d’huile essentielle,
d’extrait ou de teinture et constitue ce que l’on appelle une forme galénique (Chabrier ;
2010).
Autant les Menthes sont faciles à reconnaître à leur odeur tout à fait caractéristique,
autant elles sont difficiles à distinguer les unes des autres, en raison des formes intermédiaires
d’origine hybride, qui les relie (Benayad; 2008). Elles sont représentées par 18 espèces et
environ 11 hybrides, qui se subdivisent en sous-espèces, formes, variétés, sous variétés,
cultivars et sélections (Sutour; 2010).
Les menthes se plaisent sur un sol léger et humide, aiment avoir leurs racines à l'ombre
et leurs tiges au soleil. Ce sont généralement des herbes vivaces , sont toutes caractérisées par
une tige carrée , des feuilles persistantes opposées et dentées, et des racines longs stolons qui
se développent sous terre et donnent naissance à de nouveaux pieds un peu partout aux
alentours, Leur étalement est sans fin. Très odoriférantes en raison de l’huile essentielle
qu’elles contiennent. Elle atteint une hauteur variant de quelques centimètres à près d'un mètre,
4
Partie I Revue bibliographique
selon les espèces. En été, les fleurs regroupées en épis ronds ou allongés, de couleur lilas,
blanche ou rose, attirent les abeilles (Anton; 2005).
Les feuilles et somites fleuries des menthes étaient utilisés dans des buts thérapeutiques au
16ème et 17ème siècle, Elle aurait des vertus digestives, carminatives, antiseptiques, toniques et
stimulantes. Elle participerait à l’équilibre digestif et améliorerait le tonus général, actuellement
elles sont employées dans plusieurs domaines.
Dans le domaine alimentaire : pour les préparations des crèmes, les chocolats, les bonbons, les
pâtes à mâcher, les desserts, etc.
En parfumerie et cosmétique, les produits à base de menthe ont connu un développement
spectaculaire avec les pâtes dentifrices, bain de bouche, crèmes, rouges à lèvres, mousses à
raser (El Fadl; 2010).
Au sein du Genre Mentha ; on cite la menthe verte, la menthe pouliot et menthe à feuilles
rondes ; trois espèces très répandues en Algérie et qui font l’objet de notre présente étude, leur
dénomination est représenté dans le tableau 1.
5
Partie I Revue bibliographique
b. Description botanique
La menthe pouliot est une plante vivace aromatique, fertile. La tige est dressé, ramifiée,
quadrangulaire et rougeâtre. Elle peut atteindre jusqu’à 30-40cm de hauteur. Les organes
d’élaboration de l’huile essentielle de cette plante sont les cellules épidermiques des feuilles et
des fleurs qui évoluent en glande sécrétrice où s’accumule l’huile.
6
Partie I Revue bibliographique
c. Propriétés et emplois
Cette espèce est une plante à propriétés antispasmodiques et toniques. Elle stimule le
système nerveux à faible dose et à forte dose elle devient convulsivante.
La menthe pouliot figure parmi les plantes les plus communément utilisées en médecine
traditionnelle. Elle stimule les sécrétions gastriques, réduit les flatulences et les coliques, et
combat les fermentations. C’est l’une des meilleures boissons digestives, bénéfiques en
particulier à ceux qui souffrent d’insuffisance hépatique, et élimine les vers intestinaux. Elle
fait baisser la fièvre, favorise la sécrétion des muqueuses et constitue un bon remède contre
maux de tête et les infections respiratoires bénignes. En infusion, la menthe pouliot apaise les
démangeaisons et la sensation de picotement, les inflammations cutanées, tel l’eczéma, et le
rhumatisme et la goutte. En plus elle est utilisée contre les maladies des yeux (éclaircir la vue) ;
et contre les taches de rousseur. (Talahagcha et Kassa ; 2008).
Cette plante a un pouvoir insecticide, elle lutte contre les poux, les moustiques et les
puces. Elle protège, rafraichit et nettoie la peau (lorsqu’elle est ajoutée à l’eau du bain) (Guy;
2005).
7
Partie I Revue bibliographique
e. Toxicologie
L’emploi des parties aériennes de la menthe pouliot en qualité de condiment et aux
doses usuelles, ne présente aucun risque de toxicité ni aigue, ni chronique. L'HE est
hépatotoxique à cause de sa teneur en pulégone. Des intoxications ont en effet été observées
après ingestion de 5 g d'essence et des cas mortel sont signalés après absorption de 30 ml.
L’emploi de la menthe pouliot pour la préparation de tisane d'agrément n'est pas recommandé
(Anton, 2005)
b. Description botanique
Cette espèce est une plante herbacée vivace de 25 à 75 cm de long, à tige rameuses
quadrangulaires droites, munies de feuilles lancéolées de 3 à 5 cm de long et de 1 à 2 cm de
large presque sessiles, vert sombre.
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Partie I Revue bibliographique
Les fleurs en verticilles sont rosées ou lilas ; groupées en étroits ; allongés aigus. Ses
stolons sont souterrains (Ait-Ouahioune ; 2005).
c. Propriétés et emplois
Les effets bénéfiques de la menthe verte sont très nombreux ; elle agit comme
stomachique, tonique, stimulant digestif, analgésique, diurétique, carminative,
antispasmodique … Les feuilles fraîches s'utilisent en cuisine: sauce, salades, thé, infusion.
L’huile essentielle est utilisée à grande échelle dans l'industrie alimentaire pour la préparation
de sucreries, boissons: sirops. Elle sert également pour parfumer les produits d'hygiène
buccale, les dentifrices (Anton; 2005).
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Partie I Revue bibliographique
Cétones Alcools
Cis-dihydrocarvone 1,9 à 3,5% Trans-carvéol 0,5 à 2,3%
Carvone 39,1 à 69,9% Ethers
Esters 1,8-cinéole 1 à 3,4%
Acétate de dihydrocareveyl 1,4 à 3,5% Composé soufré /
Acétate de cis-carveyle 2%
e. Toxicologie
Aux doses usuelles, la consommation de la menthe douce à des fins culinaires ou
comme boisson aromatique ne présente aucun risque de toxicité aigue ni chronique. Son
potentiel de sensibilisation est très faible (Anton, 2005).
b. Description botanique
Cette espèce est une plante vivace vigoureuse de 25 à 80 cm de hauteur. Elle ne pose
pas de problème de détermination en raison de la forme de ses feuilles rondes, épaisses et
ridées. L’ensemble de la plante est couvert de poils denses et blanchâtres qui la rendent douce
au toucher ; comme toutes les menthes, elle dégage une forte odeur caractéristique qui chez
cette plante rappelle la pomme.
La tige typique des labiées, dresse couverte d’un duvet épais ; rhizome ramifié est à section
carrée. Les feuilles sessiles, ovales à presque rondes, au plus 4.5 cm de long et 3 cm
d’épaisseur de couleur vert vif et légèrement duveteuses. Les fleurs blanches ou mauves claire
de 5mm de long sont rassemblées en épis terminant les rameaux (Bézanger-Beauquesne ;
1986).
10
Partie I Revue bibliographique
c. Propriétés et emplois
La Mentha rotundifolia possède des effets sédatifs, myorelaxants, anticonvulsivants et
non toxique aux doses thérapeutiques, c’est ce qui ressort des travaux réalisées sur une batterie
de tests utilisés en psychopharmacologie par des scientifiques (Hadouche; 2010)
En Algérie les feuilles et tiges sont consommées généralement en décoction par voie
orale contre les troubles et les coliques digestives, contre le vertige et le refroidissement et les
feuilles séchées sot employées comme laxatif
Elle est également utilisée en culinaire dans les boissons (alcools, liqueur, sirop, vinaigre), les
condimentaires (grillades, salade, accompagnement des viandes, des légumes), les desserts
(accompagnement des fruits, glaces, aromatise les confitures), les sauces et les pains. Son
feuillage frais ou sec est également utilisé pour aromatiser le thé (Hadouche; 2010).
11
Partie I Revue bibliographique
d. Composition chimique
Tableau 5. Composition chimique de l’HE de la Mentha Rotundifolia (Benayad; 2008)
e. Toxicologie
Aux doses usuelles, la consommation de ses parties aériennes à des fins culinaires ou
pour préparer des boissons d’agrément, ne présente aucun risque de toxicité. (Anton; 2005)
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Partie I Revue bibliographique
b. Dans l'industrie
Parfumerie et cosmétologie: de nombreux parfums sont toujours d'origine naturelle et
certaines huiles essentielles constituent des" bases" de parfums irremplaçables
exemple: Rose, Jasmin,...
Alimentation: les HE sont très utilisées comme aromatisants des aliments (jus de
fruits, pâtisserie) (Brueton; 1999)
13
Partie I Revue bibliographique
Peu soluble dans l’eau, elles lui communiquent cependant leur odeur ; elles sont
solubles dans les alcools de titre élevés, solubles dans les huiles fixes et dans la plus
part des solvants organiques.
Elles sont très altérables, sensible à l’oxydation (mais ne rancissent pas).
Elles ont tendance à se polymériser en donnant lieu à la formation de produits
résineux, elles sont de conservation limitée. (Paris, Hurabielle ; 1986)
a. Composés terpéniques
Les terpènes sont des hydrocarbures naturels, de structure cyclique ou de chaine
ouverte. (Hernandez-ochoa; 2005). La formule brute générale est (C 5 H 8 ) n , ils sont formés
d'unités isopréniques (C 5 H 8 ; avec n = 1 )
Isoprène
Ils comprennent
• Les monoterpènes (C 10 H 16 )
• Les sesquiterpènes (C 15 H 24 )
• Les diterpènes (C 20 H 32 )
• Les sesterpènes (C 25 H 40)
• Les triterpènes (C 30 H 48 )
Différents types de terpènes peuvent être rencontrés dans les huiles essentielles, on
trouve surtout des monoterpènes, quelques sesquiterpènes, rarement des diterpènes. Ces
terpènes peuvent être acycliques, monocycliques ou bicycliques (Paris, Hurabielle ; 1986).
14
Partie I Revue bibliographique
Figure 4. Structures chimiques des composées rencontrées dans les huiles essentielles.
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Partie I Revue bibliographique
mauvaises herbes. Ainsi, l'action des huiles est le résultat de l'effet combiné de composés
actifs et inactifs, les composés inactif pourrait influencer la disponibilité biologique des
composés actifs et plusieurs composants actifs pourraient avoir un effet synergique
(Mohammedi; 2006). Ajouter à la complexité des huiles volatiles, la différence des
constituants d'une huile essentielle au sein d'une même espèce de plante.
La composition de l'huile essentielle des divers individus peut présenter des profils
chimiques ou chémotypes différents qui présenteront non seulement des activités différentes
mais aussi des toxicités très variables (Piochon; 2008).
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Partie I Revue bibliographique
Les flavonoïdes sont donc des polyphénols complexes dont la structure est constituée de deux
noyaux aromatiques (noyaux A et B) et d’un hétérocycle oxygéné (cycle C). (Elicoh-
Middleton et al ; 2000).
Les flavonoïdes sont largement rencontrés dans le règne végétal, mais rares chez les
végétaux inférieurs. En effet, les flavonoïdes sont omniprésents dans les organes aériens
jeunes où ils sont localisés dans les tissus superficiels .Au niveau cellulaire, les flavonoïdes
sont sous forme d’hétérosides, sont dissous dans le suc vacuolaire ou localisés dans les
chloroplastes et les membranes des végétaux. Ils sont largement abondants dans les légumes
feuilles (salade, choux, épinards, etc.), ainsi que dans les téguments externes des fruits. On les
trouve principalement dans les agrumes : citrons, orange, pamplemousses et dans une moindre
mesure : abricots, cerises, mûres, raisins, papayes, tomates et sarrasin. On en trouve
également en quantité importante dans de nombreuses plantes médicinales.
17
Partie I Revue bibliographique
Tableau 6. Les différentes activités biologiques des constituants des HE (Mebareki; 2010)
Famille activité biologique
Hydrocarbures Fongistatique, bactériostatique, insecticide, herbicide, stimulation
aliphatique générale.
Monoterpènes
18
Partie I Revue bibliographique
La formation de radicaux libres dans l'organisme est constante et indissociable de la vie dans
une atmosphère oxydante, mais les excès dépendent de facteurs extérieurs.
Ils sont produits par divers mécanismes physiologiques afin de détruire des bactéries
au sein des cellules phagocytaires ou pour réguler des fonctions cellulaires létales
telles que la mort cellulaire programmée.
le contact entre l’oxygène et certaines protéines du système respiratoire, induit une
production d’anions superoxydes nécessaire pour le fonctionnement de la chaine
respiratoire mitochondriale.
L’inflammation est une source importante de radicaux oxygénés produits
directement par des cellules phagocytaires activées.
Des sources importantes de radicaux libres sont les mécanismes de cycles redox que
produit l’oxydation des molécules comme les quinones dans l’organisme.
L’ingestion d’alcool est suivie de la formation de radicaux libres selon divers
mécanismes, c’est également le cas des antibiotiques et des anticancéreux.
19
Partie I Revue bibliographique
IV.1.4. Antioxydant
Ce sont des composés qui réagissent avec les radicaux libres et les rendent ainsi
inoffensifs (enzymes, protéines, oligo éléments), ils sont produits par l'organisme, mais aussi
apportées par notre alimentation. Parmi de bons capteurs de radicaux libres on trouve les HE
soufrés, contenant des aldéhydes mono et di terpéniques, des dérives des aldéhydes
benzéniques et cinnamiques, des mono phénols (eugénol) qui peuvent former des
hémiquinones relativement stable. Ce sont surtout les phénols et les polyphénols qui sont
responsables de ce pouvoir. (Haddouche, 2008)
20
Partie I Revue bibliographique
Le test DPPH
Le DPPH est un radical libre stable, avec une absorption maximale de 515 à 518 nm.
La structure de DPPH est indiquée dans la figure ci-dessous:
21
Partie I Revue bibliographique
22
Partie I Revue bibliographique
V.1.1. L’hydrodistillation
L’hydrodistillation consiste à immerger directement la matière végétale à traiter dans
un alambic rempli d’eau qui est ensuite porté à ébullition. Les vapeurs hétérogènes sont
condensées sur une surface froide, l’huile essentielle se sépare par différence de densité et
ensuite récupérée après décantation (Bruneton; 2008)
La phase aqueuse contenant les composés hydrosolubles est appelée hydrolat (ou
petite eau) et elle peut servir à la fabrication des eaux florales (Sutour; 2010).
23
Partie I Revue bibliographique
24
Partie I Revue bibliographique
ces solutés vont être inégalement retenus, ce phénomène appelé rétention. Les constituants du
mélange sortent l’un après l’autre du fait de leur différence de déplacement dans la colonne.
Le temps de séjour du soluté dans la colonne est appelé temps de rétention.
A la sortie de la colonne, se trouve un détecteur qui émit un signal chaque fois qu’un soluté
sort. Le signal produit est proportionnel à la quantité de chaque substance. Ce signal est
amplifié, reproduit sur l’enregistreur et évalué à l’aide d’un intégrateur ou d’un ordinateur.
L’identification des constituants peut être réalisé par la comparaison des indices de
rétention de kovats calculés des essences à ceux des étalons purs injectés ou trouvés dans la
littérature. (Tranchant; 1995)
VI.1.2. Appareillage
Un appareil de CPG réunit dans un bâti unique, outre les trois modules classiques,
injecteur, colonne et détecteur, un four thermostaté qui permet de porter, si nécessaire, la
colonne à une température élevée. La phase mobile qui entraine l’échantillon dans la colonne
est un gaz, appelé gaz vecteur (Rouessac et Rouessac; 2009).
a. Gaz vecteurs
Le gaz vecteur (phase mobile) peut être de l’hélium, le diazote, le dihydrogène ou de
l’argon; son choix dépend des facteurs tels que la disponibilité, la pureté, la consommation et
le type de détecteur utilisé. (Mendham; 2008)
25
Partie I Revue bibliographique
b. Injecteur
L’injecteur est la porte d’entrée de l’échantillon dans le chromatographe. Il a deux
fonctions : vaporiser et entrainer en tête de colonne l’échantillon mélangé au gaz vecteur. Les
caractéristiques des injecteurs, ainsi que les modes d’injection différent suivant les types des
colonnes auxquels ils sont réunis.de la manière dont est pratiquée l’injection, de sa rapidité,
dépend la qualité de l’analyse (Rouessac et Rouessac; 2009).
c. Colonne
La séparation des constituants de l’échantillon se fait dans la colonne; la nature du
support solide, le type et la qualité de phase liquide, la méthode de remplissage, sa longueur et
sa température sont des facteurs importants pour obtenir la résolution voulue. La colonne est
placée dans un four fermé à thermostat (enceinte thermostatée) pour maintenir la température
constante et pour que les conditions soient reproductibles. La température peut être choisie
dans une gamme allant de la température ambiante jusqu’à plus de 400°C et, pour une
opération isotherme, être maintenue constante au cours du processus de séparation.
(Mendham; 2008).
d. Détecteur
Le détecteur est placé à la sortie de la colonne de séparation, sa fonction est de
détecter et de mesurer, après séparation, la présence de petites quantités des constituants dans
l’éluant de la colonne.
On distingue deux types de détecteurs :
• Les détecteurs universels : qui sont sensible pratiquement à tous les composés (par
exemples les détecteurs à conductivité thermique, les détecteurs à ionisation de flamme).
• Les détecteurs spécifiques: qui ne sont sensible qu’à certains composés (par exemples
les détecteurs à photométrie de flamme, les détecteurs thermoionique). (Rouessac et
Rouessac; 2009)
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Partie I Revue bibliographique
t r = d r / V papier
t r : temps de rétention.
d r : distance entre le point de l’injection et le sommet de pic.
V papier : Vitesse de déroulement de papier de l’enregistreur.
b. Indice de rétention :
Il a été introduit par Kovats en 1958 dans des conditions isothermes, puis par Van Den
Dool et Kratz pour la programmation de température ; il est basé sur le fait que la température
de rétention et le temps de rétention varient linéairement avec le nombre de carbone dans une
série homologue. (Hamzaoui; 2010). Il est donné par la relation:
27
Partie I Revue bibliographique
Ce couplage est la technique la plus utilisée dans le domaine des huiles essentielles, il permet,
dans la grande majorité des cas, de connaitre la masse moléculaire d’un composé et d’obtenir
des informations structurelles relatives à une molécule à partir de sa fragmentation. (Carvalli;
2002)
VI.2.1. Principe
Cette technique consiste à ioniser les molécules par bombardement électronique,
conduisant ainsi à la formation des ions en phase gazeuse. Les ions sont ensuite dirigés vers la
partie analytique de l’appareil. Le faisceau d’ions ayant traversé l’analyseur de masse en suite
détecté et transformé en un signal. Pour ce faire, il existe différents types de détecteurs
capables de transformer un courant ionique faible à un signal mesurable.
Finalement l’ordinateur enregistre les données provenant du spectromètre de masse et les
convertit en valeurs de masses et d’intensités des pics. (Carvalli; 2002)
IV.3.1. Principe
La méthode de séparation qu’elle utilise fait appel aux mêmes éléments de base que
ceux employés pour la chromatographie classique sur colonne, soit un ou plusieurs solvants et
une colonne remplie avec une phase stationnaire, mais avec un appareillage plus sophistiqué.
La grande différence par rapport à la chromatographie classique réside dans la durée
d’élution. Cette vitesse est obtenue par l’application d’une pression élevée grâce à une pompe
qui maintient constant le débit de l’éluant, elle se distingue également de la chromatographie
classique par l’utilisation d’un détecteur dont le message est enregistré puis exploité par un
détecteur relié au système. (Rouessac et Rouessac; 2009)
VI.3.2. Appareillage
La figure ci-dessous représente schématiquement les composantes principales d’un
appareil de chromatographie à haute performance.
28
Partie I Revue bibliographique
Solvant
Dégazeur
Pompe
Détecteur
29
Partie II
Partie expérimentale
Partie II Partie expérimentale
I. MATERIEL VEGETALE
Les trois plantes (Mentha pulegium, mentha spicata L et mentha rotundifolia) ont été
récolté dans la région d’OUAGNOUN (Tizi-Ouzou) durant le mois de Mai. La cueillette s'est
effectuée le matin.
Les plantes ont été débarrassées des débris, lavées avec de l'eau de robinet, ensuite
séchées au laboratoire à l'air libre et à l’abri de la lumière.
30
Partie II Partie expérimentale
Pour les trois échantillons de chaque plante nous avons déterminé la moyenne du taux
d’humidité par la relation suivante :
𝒏
𝐖𝒊
𝐖𝐦𝐨𝐲 = �
𝒏 (2)
𝒊=𝟏
a. Mode opératoire
L’échantillon de chaque plante est placé dans un ballon de 4 l rempli d’eau (2/3 du
volume du ballon) qui est relié à un Clevenger modifié (Hamzaoui ; 2004) et soumis à
l’ébullition, les vapeurs formées montent le long de la colonne en entrainant avec elle les
huiles essentielles. Ces vapeurs sont condensés dans un réfrigérant, le condensat (eau + huile
essentielle) est récupéré dans une ampoule à décanter. L’huile essentielle est obtenue par une
simple décantation, et conservée à 4 °C dans des flacons en verre brun pour la préserver de
31
Partie II Partie expérimentale
Sortie d’eau
Réfrigérant
Entrée d’eau
Support
Robinet de récupération
a trois voies
Ballon
Chauffe ballon
b. Conditions opératoires
32
Partie II Partie expérimentale
c. Détermination du rendement
Le rendement est défini comme étant le rapport ente la masse de l’extrait obtenu et la
masse sèche de la matière végétale utilisée, il est donné selon la formule :
(4)
RHE% = (mHE / ms) * 100
L’extraction des flavonoïdes est basée sur leur degré de solubilité dans les solvants
organique. Cette méthode comprend deux grandes étapes : la première phase d’extraction se
fait avec l’éthanol pour solubiliser les flavonoïdes et la deuxième est réalisée avec l’acétate
d’éthyle (extraction des monoglycosides).
a. Mode opératoire
Les feuilles sèches de la Mentha rotundifolia sont finement broyées puis sont soumis
à une extraction par macération dans l’éthanol absolu pendant 72 heures avec filtration et
renouvellement de solvant chaque 24 heures. Les filtrats sont évaporés à sec à 40°C à l’aide
d’un rotavapeur (heizbad HB digit). Le résidu sec est repris dans 100 ml d’eau distillée
bouillante afin d’assurer la récupération des composés restés accolés à la paroi du ballon
d’évaporation. Et après une décantation, la phase aqueuse subi trois extractions avec l’acétate
d’éthyle.
33
Partie II Partie expérimentale
b. Calcul du rendement
Les pourcentages en extrait sec éthanolique et en acétate d’éthyle ont été calculé par
la formule suivante :
Vanne de fermeture
Vide
Réfrigérant
Entrée d’eau
Sortie d’eau
Ballon de
récupération
34
Partie II Partie expérimentale
2g du matériel végétal
Sédiment
Filtrat
Macération dans l’éthanol (100ml)/24heurs.
Filtration (papier filtre).
Filtrat Sédiment
Macération dans l’éthanol
(100ml)/24heurs.
Filtration (papier filtre).
Filtrat Sédiment
Filtrat combiné
Evaporation à sec, à 40°C et à basse pression.
Lavage avec 100ml de l’eau distillée bouillante.
Filtration
Extrait d’acétate
d’éthyle
Figure 12. Protocole d'extraction des flavonoïdes des feuilles de la Mentha rotundifolia
35
Partie II Partie expérimentale
b. Mode opératoire
La solution de DPPH a été préparée en solubilisant 2.9 mg de DPPH dans 100 ml de
méthanol et diluée avec de MeOH jusqu’à ajuster la valeur de l’absorbance à 0.800 ± 0.003
(515 nm). La concentration exacte de la solution est calculée par interpolation de la valeur de
l'absorbance dans la courbe d'étalonnage du radical DPPH (y = 0,1121x + 0,0055 ; R2 =
0,999).
Le blanc a été préparé à partir de 2,4 ml de la solution méthanolique du radical DPPH et 1,2
ml de MeOH.
Une solution méthanolique (2,4 ml) du radical DPPH (7,09 × 10-5 M) est mélangée
directement dans une cuve UV en plastique avec une solution méthanolique (1,2 ml) de
l’échantillon à évaluer, agitée et maintenue à température ambiante et dans l'obscurité avant la
mesure de l’ absorbance par spectrophotométrie (Spectrophotometer MD-2000UV) à 515nm.
Les mesures sont prises après 15 minutes.
36
Partie II Partie expérimentale
Le pourcentage de chaque constituant dans l’essence est calculé par intégration des aires du
chromatogramme. Une série d’alcanes linéaires (C5-C30) est injecté dans les mêmes
conditions pour calculer les indices de rétention selon Van Den Dool des constituants des
huiles essentielles.
37
Partie II Partie expérimentale
échantillons complexes tels que les HE. Les conditions d’analyse sont regroupées dans le
tableau ci-dessous.
Tableau 8. Conditions opératoires GC/MS
GC/SM
- Chromatographie gazeuse - Spectrométrie de masse
Appareil : Hewlett- Packard 6890 Appareil : Agilent MSD 5973
Colonne : HP5 MS (30 m x 0.32 mm x 0.25 μm) Mode d’ionisation : impact électronique
Gaz vecteur : Hélium Tension d’ionisation : 70 eV, basse
Débit : 0.5 mL /mn résolution
Température de l’injecteur : 250°C Balayage automatique : m/z 25 à 350
Température du détecteur : 250°C Température de la source : 280°C
Quantité injectée : 0.2 μL Interface : Couplage direct
Température de colonne : 45°C/8 min jusqu'à Pression : 2.10-6 Torr
250°C/10 min à raison de 2°C/min.
Afin de calculer les indices de rétention des différents constituants, un mélange d’alcanes a
été injecté dans les mêmes conditions.
38
Partie II Partie expérimentale
Les deux solvants d’analyse sont une solution A d’acide acétique (AcOH) à 0,2% dans le
MeOH (99,8:0,2 :v / v) d’une part et une solution B d’AcOH dans H 2 O ( 99,8:0,2 : v / v)
d’une autre part à une température de 30°C. Le gradient utilisé dans la HPLC analytique est
détaillé dans le tableau ci-dessous.
Le choix des bactéries et levures a été porté sur quatre souches fréquente en pathologie
humaine. Nous avons sélectionné une levure (Candida albicans) et deux types de bactéries:
Bactéries à Gram positive: Staphylocoque aureus et Streptococcus pyogenes.
Bactéries à Gram negative: Escherichia coli.
• Escherichia coli: est un bacille Gram négatif, elle est communément trouvée dans les
intestins de Mammifères, humains compris. Il en existe différentes formes dont
certaines sont pathogènes, provoquant des infections intestinales, infections urinaires ou
génitales.
• Staphylocoque aureus: sont des Cocci à Gram positif disposés en amas. L’espèce S.
aureus plus communément appelé staphylocoque doré. C’est un germe très important
aussi bien dans les infections communautaires que nosocomiales. Le réservoir naturel
des staphylocoques est l’homme et les animaux à sang chaud. Le S.aureus est
responsable d’infections suppuratives superficielles et profondes, responsable
39
Partie II Partie expérimentale
• Candida albicans : c’est un champignon de type levure, dont Cette levure vit
normalement en saprophyte dans l'intestin humain ou animal en se nourrissant de
matières organiques en décomposition. Elle est généralement sans danger, tant que
l'équilibre bactérien qui contrôle sa multiplication n'est pas altéré. Dans certaines
conditions pourtant, elle peut se multiplier de manière excessive et envahir tout
l'appareil digestif (bouche, intestin, anus). Après dissémination par voie sanguine, elle
peut même se propager dans tout l'organisme (bronches, peau, vagin, etc...) sous forme
de muguet ou de mycoses.
Les souches bactériennes sélectionnées sont des souches hospitalières. Elles nous ont
été fournies par les responsables de laboratoire d’analyse médicale.
c. Préparation de pré-culture
La réactivation des souches a été effectuée par ensemencement de l'espèce bactérienne
dans un milieu BHIB après incubation pendant 24h à 37°C. Un deuxième repiquage est
réalise dans des boites de pétri contenant de la gélose nutritive (GN) puis incubées à 37°C
pendant 18h. La levure a été cultivée dans le milieu Sabouraud pendant 48h.
40
Partie II Partie expérimentale
e. Procédure expérimentale
Couler aseptiquement le milieu de culture Muller Hinton et Sabouraud en surfusion
dans des boites de pétri 15ml par boite .On laisse refroidir et solidifier sur la paillasse.1ml de
chaque suspension de culture bactérienne et levure est ensuite étalé à la surface du milieu
gélosé Muller Hinton et milieu Sabouraud respectivement à l'aide d'un râteau.
f. Dépôt de disques
A l'aide d'une pince stérile, nous avons prélevé un disque de papier filtre stérile et nous
l’avons imbibé avec l’échantillon à tester en mettant seulement en contact le bout du disque.
L’HE est absorbé progressivement jusqu'à l'imprégnation totale du disque (5µl) puis déposer
sur la gélose. Les boites de pétri sont ensuite fermée et laissées diffuser à T° ambiante pendant
30mn et mise à l'étuve à la T° de 37°C pendant 24H pour les bactéries et 48H pour la levure.
Dans les boites de contrôle, les disques sont trempés dans l'eau distillée stérile.
41
Partie III
Résultats et discussions
Partie III Résultats et Discussions
I. CENETIQUE DE SECHAGE
8 8
6 6
4 4
2 A1 2 A2
0 0
0 5 10 15 20 0 5 10 15 20
e
Figure 13. Evolution de la teneur en eau Figure 14. Evolution de la teneur en eau
de la Mentha pulegium en fonction du temps. de la Mentha spicata L en fonction du temps.
2 A3
0
0 5 10 15 20
Les trois figures montrent que le taux d’humidité du matériel végétal diminue en
fonction du temps, traçant une branche hyperbolique avec deux zones distinctes.
La 1ère zone montre une diminution rapide de la teneur en eau du matériel végétal jusqu’au
point critique « A1 » pour la menthe pouliot, « A2 » pour la menthe verte et « A3 » pour la
menthe a feuilles rondes, correspondant à l’évaporation de l’eau de la couche superficielle.
42
Partie III Résultats et Discussions
La 2ème zone montre une stabilité du taux d’humidité, ce qui pourrait être expliqué par un
équilibre établi entre le taux d’humidité du milieu environnant et le matériel végétal, dans ce
cas, on peut dire que le séchage est achevé.
Pour mieux comprendre le phénomène de séchage de chaque plante, nous avons suivi
l’évolution de la vitesse de séchage au cours de temps en appliquant la relation (3) en calculant
les tangentes des points expérimentaux de la courbe représentative de l’évolution de la teneur
en eau (W moy = f (t)). Les résultats sont représentés en Annexe 2.
Les courbes décrivant de l’évolution de la vitesse de séchage en fonction du temps sont
représentées par les figures 16, 17 et 18.
2,0 2,0
(-dW moy/dt)
1,5 1,5
1,0 1,0
0,5 0,5
0,0 0,0
0 5 10 15 0 5 10 15
Figure 16. Evolution de la vitesse de séchage Figure 17. Evolution de la vitesse de séchage
de la Mentha pulegium en fonction de temps de la Mentha spicata L en fonction de temps
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
0 2 4 6 8
43
Partie III Résultats et Discussions
Les différentes courbes obtenues montrent que le séchage de trois plantes s’effectue en
trois parties. Une courte période à vitesse élevé et constante qui peut s’expliquer par le fait
qu’au début du séchage la perte de l’eau de la surface s’effectue aisément grâce à la richesse de
cette partie en eau. La deuxième période à vitesse décroissante représente la diffusion de l’eau
de la partie intérieure des feuilles vers la surface qui nécessite beaucoup de temps et la dernière
montre la disparition complète de l’eau superficielle et en cours de cette période la vitesse de
séchage tend vers zéro.
V: (poids d’eau/jour)
44
Partie III Résultats et Discussions
0
M.pulegium M.sicata L M.rotundifolia
45
Partie III Résultats et Discussions
D’après ces résultats, les rendements des huiles essentielles sont significativement
différents entre les trois plantes, la M. pulegium a représenté le rendement le plus élevé (2,93
%), suivi par la M. spicata L (1,97 %), et en dernier la M. rotundifolia (0,93 %).
D'après les résultats cités dans la littérature scientifique, il est bien évident que les menthes
renferment peu d'HE. Les résultats obtenus dans ce travail sont presque similaires aux autres
résultats cités. En effet d'après (Derwich et al ; 2010) la menthe pouliot a un rendement de
1,66 %, la Mentha rotundifolia renferme 1,54 %; alors que pour la Rotundifolia du Maroc son
rendement est de 4,33 %. D'après (Boukenna et Bouzidi ; 2007) la Menthe verte a un
rendement de 1,04%. Cette différence pourrait être expliquée par le choix de la période de
récolte car elle est primordiale en termes de rendement et qualité de l'HE. Le climat, la zone
géographique, la génétique de la plante, l'organe de la plante utilisé, le degré de fraicheur, la
période de séchage, la méthode d'extraction employée, etc. Ce sont des facteurs entre autre qui
peuvent avoir un impact direct sur le rendement en HE.
46
Partie III Résultats et Discussions
présent en solution une coloration violette, cette couleur disparaît lorsque le DPPH est piégé
par des substances antioxydantes, la forme réduite confère à la solution une coloration jaune
pâle, cette coloration dépend de la puissance de la substance antiradicalaire.
Tableau 15. Activité antioxydante (%) évaluée par le radical DPPH des huiles essentielles
Echantillon Activité de piégeage du DPPH (% CR)
M.pulegium 33,15
M .spicata L 27,74
M.rotundifolia 35,42
BHT 75.10
Au vu de ces résultats, les huiles essentielles des feuilles des trois menthes ont manifesté
une faible activité antioxydante pour une concentration de 1mg/ml comparé à celle du BHT.
Généralement, le pouvoir antioxydant est tributaire de la mobilité de l’atome d’hydrogène des
composés phénoliques de l’huile essentielle. En présence d’un radical libre DPPH·, l’atome H
est transféré sur ce dernier et il va se transformer en une molécule stable DPPH-H, ceci
provoque une diminution de la concentration du radical libre.
b. Détermination de la CE50
La concentration efficace (CE 50 ) est inversement liée à la capacité antioxydante d'un
composé, car elle exprime la quantité d'antioxydant requise pour diminuer la concentration du
radical libre de 50%. Plus la valeur de CE 50 est basse, plus l'activité antioxydante d'un composé
est grande (Sharififar ; 2007).
47
Partie III Résultats et Discussions
Tableau 16. Activité antioxydante (méthode DPPH) des extraits exprimés en pourcentage de
capture du radical (%CR)
HE Equations R2 CE50 ± DS (mg/ml) % CR 50 ± DS (%)
M.pulegium y= 0,0287x + 5,3301 0,991 1,556 ± 0,003 6,765 ± 0,147
Comme figurant sur le tableau ci-dessus, les trois huiles sont dotées d’un pouvoir
antioxydant mais reste d’une efficacité très distante comparer à ceux enregistré dans d’autres
espèces de même genre, qui ont manifesté une activité puissante de l’ordre de quelques
microgrammes : Mentha piperita et Mentha longifolia. (Souri ; 2008).
La concentration inhibitrice minimale (IC 50 ) est estimée par extrapolation à % CR = 50% en
traçant la courbe % CR en fonction de la concentration (Figures 20, 21 et 22).
40 30
y = 0,0287x + 5,3301
y = 0,0333x - 5,0201
R² = 0,991
R² = 0,996
30
20
CR %
20
CR %
10
10
0 0
0 500 1000 0 500 1000
concentration de l'HEen µg/ml concentration de l'HE en µg/ml
Figure 20. Pourcentage de capture du radical Figure 21. Pourcentage de capture du radical
DPPH de la M. pulegium DPPH de la M. spicata L
48
Partie III Résultats et Discussions
40 y = 0,0316x + 5,5327
R² = 0,993
30
20
10
0
0 500 1000
b. Détermination de la CE50
Pour mieux caractériser le pouvoir antioxydant, nous avons calculé la concentration
inhibitrice minimale IC 50 appelé aussi concentration efficace CE 50 de l’extrait pour réduire le
DPPH de 50%, et les résultats des deux extraits ont été estimées en utilisant la courbe de
régression linéaire : y= ax + b (figure 23)
Où y = 50% (pourcentage de réduction de DPPH)
100 100
y = 0,164x + 15,927
y = 0,164x + 24,35
80 R² = 0,991 80
R² = 0,990
CR %
60 60
CR %
40 40
20 20
0 0
0 100 200 300 400 0 100 200 300 400
concentration en extrait d' EtOH concentration en extrait d'AcOEt
(µg/ml) (µg /ml)
Figure 23. Pourcentage de capture de radical libre DPPH en fonction des concentrations de
l’extrait éthanolique et acétatique de la Mentha rotundifolia
49
Partie III Résultats et Discussions
Ces résultats montrent (tableau 17) que nos extraits possèdent une puissante activité à céder le
proton pour neutraliser le radical DPPH.
L’extrait d’acétate d’éthyle parait le plus actif par rapport à l’extrait d’éthanol et son activité
est plus importante sur la réduction du DPPH.
Parmi les deux extraits de la Mentha rotundifolia, l’acétate d’éthyle représente l’extrait le plus
actif, sa CE 50 est de 0,156 mg/ml.
Tableau 17. Activité antioxydante (méthode DPPH) des extraits exprimés en pourcentage de
capture du radical (%CR)
Extraits Equations R2 CE50 ± DS (mg/ml) %CR 50 ± DS (%)
L’analyse des essences par GC et par GC/MS, a montré des différences importantes dans
leur composition du point de vu qualitatif et semi-quantitatif. Les chromatogrammes des huiles
essentielles obtenus sont représentés sur les figures (24-26)
50
Partie III Résultats et Discussions
51
Partie III Résultats et Discussions
N° Composé % TR IR
32 β-bourbonène 0,05 48,434 1380
33 β-cubébène tr 48,790 1386
34 β-élemène 0,09 48,952 1388
35 trans-caryophyllène 1,78 50,706 1417
36 α-humulène 3,18 52,896 1453
37 D-germacrène 1,80 54,543 1480
38 δ-cadinène 0,07 56,991 1521
39 oxyde de caryophyllène tr 60,386 1581
40 α-epi-cadinol tr 63,735 1639
41 α-cadinol 0,08 64,471 1652
% d’identification 79,18
Monoterpéne hydrocarboné 3,88
Sesquiterpéne hydrocarboné 10,85
Cétones 51.39
Alcools 13.87
Ether oxydes tr
Esters 0.5
Divers -
52
Partie III Résultats et Discussions
53
Partie III Résultats et Discussions
N° Composé % TR IR
33 bornyl acétate 0,28 42,268 1285
34 dihydrocarvyl acétate 1,05 45,070 1327
35 trans carvyl acétate 0,05 45,570 1335
36 β-bourbonene 0,34 48,483 1381
37 β-elemene 0,07 48,977 1388
38 cis-jasmone 0,07 49,424 1395
39 trans-caryophyllène 1,18 50,696 1416
40 α-humulène 0,18 52,720 1450
41 trans- β-farnesène tr 43,100 1296
42 bicyclo sesquiphellandrène 0,22 53,332 1460
43 allo-aromadendrene Tr 53,500 1463
44 D-germacrène 0,89 54,492 1479
45 trans-β-ionone tr 54,790 1484
46 Bicyclogermacrène 0,10 55,357 1493
47 γ-cadinène 0,13 56,434 1511
48 cis-calaménène 0,14 56,916 1520
49 α-cadinène tr 57,780 1536
50 oxyde de caryophyllène tr 60,360 1581
51 α-epi-cadinol 0,57 63,772 1640
52 α-cadinol 0,10 64,478 1652
% d’identification 58,85
Monoterpéne hydrocarboné 23.88
Sesquiterpéne hydrocarboné 3,25
Cétones 21,95
Alcools 5,17
Ether oxydes 0,03
Esters 4.47
Divers 0,1
tr : trace <0.01 ; TR : temps de rétention
IR: indices de rétention déterminée sur une colonne capillaire HP5-MS (apolaire) en programmation de
température selon Van Den Dool et Kratz
54
Partie III Résultats et Discussions
55
Partie III Résultats et Discussions
N° Composé % TR IR
32 Carvacrol tr 43,879 1307
33 dihydrocarvyl acetate 0,26 44,991 1326
34 piperitenone oxide 10,04 47,963 1373
35 β-bourbonene tr 48,500 1381
36 β-elemene 0,15 49,034 1389
37 α-copaène tr 49,200 1392
38 cis-jasmone 0,73 49,569 1397
39 α-gurjunène tr 50,010 1405
40 trans-caryophyllène 2,53 50,811 1418
41 α-humulène 0,22 52,800 1452
42 trans- β-farnesène 0,15 53,189 1458
43 allo-aromadendrene 1,23 53,454 1462
44 D-germacrène 3,95 54,666 1482
45 trans-β-ionone tr 54,770 1484
46 0bicyclogermacrène 0,10 55,390 1493
47 β-bisabolène tr 56,200 1507
48 γ-cadinène 0,14 56,461 1512
49 cis-calaménène 0,43 56,973 1521
50 δ-cadinène tr 57,420 1529
51 α-cadinène 0,13 57,838 1537
52 cis-muurol-5-en-4-α-ol tr 58,360 1546
53 4-ol-germacrene D 0,09 60,004 1574
54 oxyde de caryophyllène 0,14 60,386 1581
55 Viridiflorol 0,17 60,922 1590
56 1,10-di-epi-cubenol 0,72 62,344 1615
57 α-epi-cadinol 0,32 63,735 1639
58 α-cadinol 0,49 64,535 1653
% d’identification 51,39
56
Partie III Résultats et Discussions
Cétones tr
Alcools 6,15
Ethers Oxydes 59 ,36
Esters tr
Abundance
TIC: HMZWI2.D
1.15e+07
1.1e+07
1.05e+07
1e+07
9500000
9000000
8500000
8000000
7500000
7000000
6500000
6000000
5500000
5000000
4500000
4000000
3500000
3000000
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
Abundance
TIC: HMZWI3.D
1.05e+07
1e+07
9500000
9000000
8500000
8000000
7500000
7000000
6500000
6000000
5500000
5000000
4500000
4000000
3500000
3000000
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
57
Partie III Résultats et Discussions
Abundance
TIC: HMZWI8.D
9500000
9000000
8500000
8000000
7500000
7000000
6500000
6000000
5500000
5000000
4500000
4000000
3500000
3000000
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
Time-->
20.00 40.00 60.00 80.00 100.00 Temps (min)
120.00
Nous remarquons que les nombres de pics obtenus sur les chromatogrammes sont
inférieurs aux nombres de spectres indexés car un pic peut représenter deux à trois constituants
mal séparés. Le détecteur utilisé en GC/MS, de par sa grande sensibilité peut permettre une
détection des constituants à l’état de traces. Pour certains nombres de spectres, nous n’avons
pas pu déterminer avec précision le composé correspondant par manque de spectre de
référence.
58
Partie III Résultats et Discussions
60
50
40
30
20
10
L’huile essentielle de la Mentha Spicata (tableau 19) présente un taux en pourcentage plus
quasiment identique en monoterpène et en cétone suivie par les alcools 5,17% et les esters
4,47% et enfin les sesquitérpènes 3,25%. Les éthers oxyde sont par contre à l’état de trace
(figure 28)
59
Partie III Résultats et Discussions
25
20
15
10
60
50
40
30
20
10
0
Chaque échantillon est injecté en HPLC suivant un gradient d’élution (tableau.10). Afin
d’identifier le maximum de composés, nous avons injecté douze étalons flavonoïdes et huit
acides phénols dont quatre isolé à partir de l’Artemisia herba-alba de M’sila (Hamzaoui N;
2011) à savoir l’acide chlorogénique et ces dérivés dans les mêmes conditions que nos
échantillons.
61
Partie III Résultats et Discussions
Les quatres polyphénols identifiés par rapport l’extrait d’acétate d’éthyle sont décrits
dans le tableau 22
5 Lutéoline 25,033
6 Myrecitine 26,534
10 Quercetine 30,958
Aucune zone d’inhibition autour des disques n’a été observée pour E. coli et
strepetocoque, ces bactéries possèdent un potentiel de résistance très élevée contre l’action
antibactérienne des HEs.
Candida albicans a montré une très grande sensibilité variable aux HEs, la menthe verte a
montré l’activité antimicrobienne la plus élevé avec un diamètre d’inhibition de 7cm, suivie
par l’HE de la M.pulegium avec un diamètre de 6,5 cm, et l’HE de M.rotundifolia développe
une zone d’inhibition faible vis-à-vis de cette levure avec un diamètre de 3 cm.
63
Partie III Résultats et Discussions
S.aureus a présenté une résistance vis-à-vis des trois HEs avec une zone d’inhibition de
2,5cm pour la M.spicata L, 2cm pour la M.pulegium, et 1cm pour la M.rotundifolia.
E.coli / / / /
S.aureus 2 2,5 1 /
/ : Pas d’inhibition
Les composés chimiques : phénols, aldéhydes, alcools et cétones terpéniques sont des
substances antibactériennes importantes. La menthe verte et la menthe pouliot renferme des
composés terpéniques, cétones et esters contrairement à la mentha rotundifolia ce qui explique
la plus faible activité antibactérienne de cette dernière.
64
Conclusion
générale
Conclusion générale
Les substances naturelles occupent de plus en plus une place de choix en thérapeutique.
En effet, les plantes constituent de véritables usines chimiques dont il faut tirer le maximum
de profit pour le bien être des populations surtout des plus démunies.
L’étude de l’activité antioxydante des huiles essentielles des trois menthes vis-à-vis du
radical DPPH est moyennement faible comparée à celle du BHT. Cette même étude a révélé
que l’extrait d’acétate de la M. rotundifolia présente un pouvoir antioxydant très important. La
concentration efficace de l’extrait acétatique pour réduire 50% du DPPH est de 0,156 mg/ml
alors que celle de l’extrait éthanolique est de 0,208 mg/ml. Les flavonoïdes possèdent des
propriétés puissantes à piéger les radicaux libres puisque ils agissent à une faible dose.
L’analyse des essences par CPG et GC /SM à montré une différence importantes dans
leurs compositions du point de vu qualitatif et quantitatif. Cette analyse a montré l’existence
du pulegone (39,47%), comme produit majoritaire de l’huile essentielle de la M. pulegium et
de la carvone (18,00%) pour la M. spicata L ainsi que le cis-piperitone oxide (49,00%) pour
la M. rotundifolia.
La présence des polyphénols dans l’extrait acétate possédant une activité importante est
mise en évidence par HPLC. Cette dernière a permis l’identification quatre composés deux
flavonol (la quercétine et la myricétine), une flavone (la luteoline) et un acide phénol (acide
vanillique)
65
Conclusion générale
En ce qui concerne le pouvoir antibactérien des huiles essentielles des trois plantes st
de l’extrait acétate de la M. rotundifolia, montrent que les huiles essentielles de la M.
pulegium et de la M spicata L ont exercé une importante activité antibactérienne a l’égard de
candida albicans par rapport a celle de la M. rotundifolia. On peut constater que l’extrait
d’acétate d’éthyle de M .rotundifolia est faiblement actif sur les souches bactériennes testées.
Perspectives
66
Références
Bibliographiques
Bibliographie
REFENENCES BIBLIGRAPHIQUES
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composition chimique des huiles essentielles de Mentha rotundifolia du Nord de
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extraction of phénolic compounds from wheat bran. Food chemistry; Vol-106; pp 804-810.
Glossaire
Glossaire
GLOSSAIRE
.
Annexes
Annexes
ANNEXE 1
Mentha Pulegium
Temps (jours) M1 (g) M2 (g) M3 (g) W1 W2 W3 W moy
1 22,560 20,030 14,040 6,050 6,028 6,020 6,024
3 6,700 5,550 2,960 1,094 0,947 0,480 0,714
5 4,660 4,070 2,240 0,456 0,428 0,120 0,274
7 3,380 3,140 2,120 0,056 0,102 0,060 0,081
8 3,340 3,070 2,110 0,044 0,077 0,055 0,066
11 3,300 2,920 2,120 0,031 0,025 0,060 0,042
13 3,250 2,860 2,090 0,016 0,004 0,045 0,024
14 3,240 2,860 2,050 0,013 0,004 0,025 0,014
16 3,240 2,860 2,050 0,013 0,004 0,025 0,014
Masse séche (g) 3,200 2,850 2,000
Mentha Rotundifolia
Temps (jours) M1 (g) M2 (g) M3 (g) W1 W2 W3 W moy
1 20,780 18,250 16,750 4,870 5,207 4,940 5,006
3 9,450 7,240 6,980 1,669 1,463 1,475 1,536
5 5,520 3,940 4,100 0,559 0,340 0,454 0,451
8 3,880 3,120 3,140 0,096 0,061 0,113 0,090
10 3,670 3,110 3,120 0,037 0,058 0,106 0,067
12 3,650 3,100 3,120 0,031 0,054 0,106 0,064
15 3,630 3,080 3,080 0,025 0,048 0,092 0,055
17 3,590 3,040 3,050 0,014 0,034 0,082 0,043
19 3,550 3,010 2,910 0,003 0,024 0,032 0,020
22 3,550 3,010 2,910 0,003 0,024 0,032 0,020
Masse séche (g) 3,540 2,940 2,820
Mentha Spicata L
Temps (jours) M1 (g) M2 (g) M3 (g) W1 W2 W3 W moy
1 17,190 16,980 15,570 5,274 5,931 6,077 5,761
2 11,230 10,050 8,670 3,099 3,102 2,941 3,047
5 3,590 3,000 2,430 0,310 0,224 0,105 0,213
8 2,790 2,490 2,280 0,018 0,016 0,036 0,024
10 2,770 2,470 2,240 0,011 0,008 0,018 0,012
12 2,770 2,470 2,230 0,011 0,008 0,014 0,011
15 2,760 2,460 2,220 0,007 0,004 0,009 0,007
17 2,760 2,460 2,220 0,007 0,004 0,009 0,007
Masse séche (g) 2,740 2,450 2,200
Annexes
ANNEXE 2
Mentha Pulegium
Temps (jours) M1 (g) M2 (g) M3 (g) Y1 Y2 Y3 Ymoy
1 22,560 20,030 14,040 0,858 0,858 0,858 0,858
3 6,700 5,550 2,960 0,522 0,486 0,324 0,444
5 4,660 4,070 2,240 0,313 0,300 0,107 0,240
7 3,380 3,140 2,120 0,053 0,092 0,057 0,067
8 3,340 3,070 2,110 0,042 0,072 0,052 0,055
11 3,300 2,920 2,120 0,030 0,024 0,057 0,037
13 3,250 2,860 2,090 0,015 0,003 0,043 0,021
14 3,240 2,860 2,050 0,012 0,003 0,024 0,013
16 3,240 2,860 2,050 0,012 0,012 0,012 0,012
Masse sèche (g) 3,200 2,850 2,000
Mentha rotundifolia
Temps (jours) M1 (g) M2 (g) M3 (g) Y1 Y2 Y3 Ymoy
1 20,780 18,250 16,750 0,830 0,839 0,832 0,833
3 9,450 7,240 6,980 0,625 0,594 0,596 0,605
5 5,520 3,940 4,100 0,359 0,254 0,312 0,308
8 3,880 3,120 3,140 0,088 0,058 0,102 0,082
10 3,670 3,110 3,120 0,035 0,055 0,096 0,062
12 3,650 3,100 3,120 0,030 0,052 0,096 0,059
15 3,630 3,080 3,080 0,025 0,045 0,084 0,052
17 3,590 3,040 3,050 0,014 0,033 0,075 0,041
19 3,550 3,010 2,910 0,003 0,023 0,031 0,019
22 3,550 3,010 2,910 0,003 0,023 0,031 0,019
Masse sèche (g) 3,540 2,940 2,820
Mentha Spicata L
Temps (jours) M1 (g) M2 (g) M3 (g) Y1 Y2 Y3 Ymoy
1 17,190 16,980 15,570 0,841 0,856 0,859 0,852
2 11,230 10,050 8,670 0,756 0,756 0,746 0,753
5 3,590 3,000 2,430 0,237 0,183 0,095 0,172
7 2,790 2,490 2,280 0,018 0,016 0,035 0,023
9 2,770 2,470 2,240 0,011 0,008 0,018 0,012
12 2,770 2,470 2,230 0,011 0,008 0,013 0,011
14 2,760 2,460 2,220 0,007 0,004 0,009 0,007
16 2,760 2,460 2,220 0,007 0,004 0,009 0,007
Masse sèche (g) 2,740 2,450 2,200
Annexes
0,9
1,200
0,900 0,6
0,600
0,3
0,300
0,0
0,000
0 5 10 15 20 25
0 4 8 12 16 20
0,900
0,600
0,300
0,000
0 5 10 15 20
ANNEXE 3
Evolution de la vitesse de séchage de fonction de temps
Mentha Pulegium
Temps (jours) 1 3 5 6 8 9 11
(-dW moy/dt) 1,748 1,748 0,144 0,068 0,027 0,017 0,007
Mentha spicata L
Temps (jours) 1 2 3 5 6 8 10 12
(-dW moy/dt) 1,441 1,441 1,212 0,605 0,080 0,024 0,020 0,005
Mentha Rotundifolia
Temps (jours) 1 3 5 8 10 12
(-dW moy/dt) 1,852 1,852 0,279 0,077 0,012 0,005
Annexes
ANNEXE 4
Mentha Puleguim
C (μg/ml) 1000 700 500 400 300
Abs 0,383 0,399 0,436 0,45 0,476
CR (%) 33,15 26,78 20,00 17,43 12,66
Mentha spicata L
C (μg/ml) 1000 700 500 400 300
Abs 0,414 0,44 0,482 0,501 0,519
CR (%) 27,74 19,26 11,56 8,07 4,77
Mentha rotundifolia
C (μg/ml) 1000 700 500 400 300
Abs 0,37 0,383 0,42 0,444 0,476
CR (%) 35,42 29,72 22,93 18,53 12,66
Annexes
ANNEXE 5
Extrait éthanolique
C (μg/ml) 50 100 200 400
Ab 0,4168 0,3449 0,2646 0,1026
% CR 21,254 34,822 50,008 80,616
ANNEXE 6
d’où
Le calcul d’incertitude relative sur le rendement en huile essentielle sera donc :
∆𝑅 = 0, 020%
∆𝑅=0, 005%
Annexes
∆𝑅=0,015%
2- Calcul des incertitudes sur les rendements des extraits secs de Mentha rotundifolia:
R extrait % = (m e / m i ) * 100
∆𝑅 0,01 0,01
= + = 0,031
𝑅 0,36 2,00
∆𝑅 = 0,56%
∆𝑅 0,01 0,01
= + =0,070
𝑅 0,15 2,00
∆R = 0,52%