Composants Optoeln ECM
Composants Optoeln ECM
Composants Optoeln ECM
Composants opto-électroniques
FIBRES OPTIQUES – Pierre Lecoy
PRINCIPES D’OPTO-ELECTRONIQUE
• Emission dans un semi-conducteur :
électron émission spontanée
énergie
ou électroluminescence
Bande de conduction
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PRINCIPES D’OPTO-ELECTRONIQUE
• Semi-conducteurs directs et indirects :
Très faible
E E probabilité
Bande de conduction d’émission
Bande de valence
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MATERIAUX ELECTROLUMINESCENTS
• Semi- Constante de maille du réseau cristallin (nm)
conducteurs
III-V : GaSb
0,62 InAs
4 3 2 1,5 1 0,7 µm
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PRINCIPES D’OPTO-ELECTRONIQUE
• Détection dans un semi-conducteur :
énergie
électron Effets :
Bande de conduction • Photoconductivité
• Photovoltaïque
(photodiodes)
Photon hn Eg Bande interdite
Applications :
Bande de valence transmissions
trou capteurs d’images
Photodétection si hn Eg mesure
soit l 1 µm environ dans cellules solaires
le silicium lecture optique …
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PHOTODETECTION
• Coefficient d’absorption a (en m-1) :
• a.dx = probabilité pour le photon d’être absorbé sur une épaisseur dx
d’où : F(x) = F(0).e-ax flux de photons à la profondeur x
F (x) a
(cm-1)
Ge GaInAs
F0 104 GaAs
103
x Si
1/a 102 l
0,5 1 1,5 µm
Profondeur
d’absorption
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HETEROJONCTIONS
• Principe : jonction entre s.c. de gaps différents
• fonctionnement d’une double hétérojonction :
Couche : confinement active confinement
Bande de conduction
Diagramme des n p p+
Niveau de Fermi
bandes d’énergie Eg2 Eg1
(jonction polarisée Eg1 Bande de valence
en direct)
Confinement
Régions transparentes aux photons électrique
Indice
Effet de guide
d’ondes
Intensité lumineuse
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PUITS QUANTIQUES
QW, quantum wells
• Principe : confinement électrique dans une couche très fine
distincte du confinement optique dans une couche plus épaisse
Eg Profondeur de la zone active
Confinement
optique
0,4 à 0,5 µm
0,01 µm
n
Puits quantiques multiples (MQW)
Confinement électrique
Avantages : - réduction du courant de seuil
- quantification des niveaux d’énergie
- possibilité de « couches contraintes »
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COUCHES CONTRAINTES
• Principe : possibilité de désaccord de maille dans une
couche très fine … Matériau A
Matériau B,
contraint
Matériau A
• intérêt : utilisation de
nouvelles compositions
(ex. diodes de pompe à 980 nm Matériau B, en désaccord
en InAlAs / InP, diodes bleues en
InGaN / GaN , émetteurs InAs /
Si … )
• maîtrise de la longueur d’onde
(puits quantique)
• fortes puissances possibles
Matériau A Matériau A
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D.E.L. : DIODE
ELECTROLUMINESCENTE
Principe de
• LED, Light Emitting Diode l’hétérojonction
Photons émis
Photons émis
Ga0,7Al0,3As
+ Couches de -
confinement
Ga0,9 Al0,1As p n
GaInAsP
n Couche active
p
GaAs substrat InP
+
-
Emission dans la Emission dans la deuxième
ou troisième fenêtre
première fenêtre (850 nm)
(suivant composition de la couche active)
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DIODES
ELECTROLUMINESCENTES
• Caractéristiques : • Diagramme de
La DEL doit
être alimentée rayonnement :
P (puissance lumineuse émise) en courant avec
V (tension aux bornes) lentille
spontané
se prête bien aux
transmissions analogiques
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DIODES
ELECTROLUMINESCENTES
• Spectre :
assez large
Exemple :
émission à 850 nm
Largeur spectrale :
environ 50 nm
• Rapidité :
limitée
(centaine de Mbit/s)
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DIODES
ELECTROLUMINESCENTES
Pour la
Pour la communication
visualisation, infrarouge, sur
l’éclairage … fibre optique ou
Doc. Agilent
en espace libre
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MODULE EMETTEUR
+V +V
Logique
inversée
entrée i i
analogique
Conversion entrée
tension P
TTL
P
courant
a : analogique b : logique
0
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PRINCIPES D’OPTO-ELECTRONIQUE
• Amplification : (dans les semi-conducteurs, les gaz rares,
état excité les terres rares)
énergie
Bandes d’énergie
Nécessité d’un
pompage
Transition (électrique,
Photon hn
2 photons hn radiative optique … )
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DIODES LASER
• Structure Fabry Pérot Courant supérieur
L à un seuil
Contact
conducteur Emission face
arrière
Substrat
Couche active courant
GaAlAs
Amplification
si J > Jth
Isolant Couches de
confinement + résonance
Ruban Contact pour lp = 2Ln/p
conducteur
Emission face avant Spectre multimode (large)
diverge du fait de la diffraction
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DIODES LASER
Equations de base
• Coefficient de gain g (défini par : P(z) = P0.egz )
g = b (hi.J/d - J0) b coefficient caractéristique du matériau
hi rendement quantique de l'émission spontanée ;
d épaisseur de la zone active doit être très faible
J0 densité (volumique) de courant seuil
20
DIODE LASER FABRY-PEROT
• Spectres :
modulé
CW e
21
DIODES LASER
L /2
• Structure DFB L
22
DIODE LASER D.F.B.
• Spectre :
Une seule
raie, même en
modulation
23
DIODES LASER
• Guidage latéral (dans les structures à émission par la tranche)
guidage par l'indice
Contact ruban (passif)
+ +
Oxyde Zones obtenues
Couches de p par reprise
p confinement n d'épitaxie
n p
n n
Couche active n Ruban enterré
(Couche active)
Substrat
guidage par le Contacts métalliques -
gain (actif) -
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DIODES LASER
• Structure DBR (distributed Bragg Reflector)
accordable en longueur d’onde
25
DIODES LASER
• Structure VCSEL (vertical cavity surface emitting laser)
Emission de lumière
Contacts Miroir de Bragg
électriques supérieur
Couche active
Miroir de Bragg
inférieur Test possible
sur wafer
Substrat
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MODULE EMETTEUR
• Modulation d’une diode laser :
Température :
P
T1 +
P1 T2 > T1
Tête optique Fibre amorce
Seuil
t
Pm V = R.S.Pm
I
P0 I Entrée
R -
0 Vréf + signal
Ith1 Ith2
Régulation et
commande du
Caractéristique courant
Circuit de contrôle
Nécessite un asservissement
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MODULATION
• Réponse en fréquence d’une diode laser :
H(f)
Zone de
résonance
10
28
BRUIT DES DIODES LASER
• Bruit relatif d’intensité de la source :
DP 2
• la puissance P émise par le laser fluctue de <DP> avec 2
= RIN.DF
• ceci entraîne à la réception un courant de bruit : P
2
i L = RIN.DF.<i(t)2>
RIN = Relative Intensity Noise,
i = photocourant de l’ordre de 10-14 Hz-1
= S.Preçue
29
MODULE EMETTEUR
• Intérieur de la tête optique à diode laser :
Régulation
thermique
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MODULE EMETTEUR
• Couplage diode laser fibre optique
Microlentille
« Taper » +
rapportée
microlentille
par fusion
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EMETTEURS
• Différents boîtiers : • Module à diode laser
à fibre amorce
en embase de connecteur
Doc. NORTEL
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EMETTEURS POUR FIBRES OPTIQUES
Type DEL Laser VCSEL Laser FP Laser DFB
Puissance couplée 10 à 100 µW qq. mW qq. mW qq. mW
par la surface, par la surface, par la tranche, par la tranche,
Emission divergente peu divergente assez divergente assez divergente
R p+
i trous Zone
E électrons d'absorption l
V
n 1 mm
Substrat
h : rendement quantique
iS = S.P photocourant
i = iS + i D
S sensibilité de la photodiode (en A/W) = hq/hn
responsivity iD courant d'obscurité Bruit quantique :
dark current <iq2> = 2q.i.DF
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PHOTODIODES
• Modes de fonctionnement :
+V
i
P
i<0
obscurité
RP éclairement P
croissant
VB iD 0 V
P
iS
Régime R
avalanche
photovoltaïque i
V
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PHOTODETECTEURS
• Mode photovoltaïque :
• convertit l’énergie lumineuse en courant électrique
• temps de réponse important (trop élevé pour télécom)
• très sensible (pas de courant d’obscurité)
Applications :
Cellules solaires
Mesure de
puissance
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PHOTODIODE A AVALANCHE
Photons
Zone de
multiplication électrons E (champ électrique interne)
n+ secondaires
(jonction abrupte)
p électron Bruit quantique :
Zone p primaire <iq2> = 2q.i.DF. M2+x
d'absorption
p
M (échelle log)
Substrat 100 T = 0°C
50 PDA Si
Applications : 20 PDA Ge p ppn
T = 60°C
• mesure faibles niveaux de lumière
10
5
• instrumentation (fluorescence, 2
1 V
réflectométrie .. )
• récepteur télécom optiques 0 50 100 150 200 V
39
RECEPTEURS
• Matériaux utilisés : économique, assez
performant mais
– Silicium jusqu’à 1 mm « mauvaise » fenêtre
– GaInAs au delà de 1 mm plus coûteux, permet les
– SiGe ? systèmes de hautes
performances
• types de photodétecteurs :
• photodiodes PIN amplification « électrique » du
photocourant sous forte tension
• photodiodes à avalanche interne
• phototransistors bipolaires
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RECEPTEURS
• Comparaison des matériaux :
Fenêtre Première Deuxième et troisième
Matériau Si Ge GaInAs
llim (µm) 1,0 1,6 1,7
Smax (A/W) 0,6 0,7 0,8
iD (nA) 1à5 500 1à5
En avalanche: 100 à 200 25 100 à 160
VB (V)
gain max. 100 10 20
exposant x 0,5 1 0,7
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PHOTOTRANSISTOR
• Principe :
• transistor bipolaire dont la jonction collecteur-base est éclairée
joue le rôle de photodiode
• amplification du photocourant sous basse tension
• performances limitées (peu rapide)
Ic
Photons IC 2P
Emetteur Base
P
n
p P
n VCE
Structure 0 VCE
n+
Schéma
équivalent Caractéristique en fonction
Collecteur de la puissance optique
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PHOTODETECTEURS
Photodiodes
4 quadrants
Photodiodes (pour pointage)
Cellules
photovoltaïques
Capteurs
d’images
linéaires et
matriciels
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MODULES OPTO-ELECTRONIQUES
• Module récepteur • Transceiver
(émetteur-récepteur)
Doc. NORTEL
45
RECEPTEURS
• Structures de préamplificateurs :
+V Haute impédance Transimpédance
+V
P
Coupe évt. le continu P RC
iS
iS -
RP RP
v = G.RP .iS v = -RC .iS
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RECEPTEURS
Résistance de contre réaction
Rc
• Modélisation : (et son bruit)
pour les structures
Résistance de polarisation transimpédance
(et son bruit)
2
2 <en >
iS iD <iq >
CPD
2
<in > RA//CA
Rp
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BRUIT DU RECEPTEUR
• Modèle (simplifié) :
Bruit de fond électronique
P <iF2> indépendant de P
iS=S.P
PEB. DF
équivalente Bruit quantique (ou bruit de grenaille)
<iq2> = 2qSP.DF
(SP)2
Rapport signal / bruit : RSB = 2
<iq > + <iF2>
i2F/DF
Puissance équivalente de bruit : PEB = pW/Hz
S
P2
optique d’où RSB =
PEB2DF
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BRUIT DU RECEPTEUR
(MSP)2
• Rapport signal / bruit : RSB = iq2i2Fi2L
RSB (dB) RSB (dB)
Formule générale
Bruit de la source dominant : <iL 2> = RIN.iS2.DF
en P
Bruit quantique dominant
<iq2> = 2qSP.DF. M2+x
en M-x
Bruit de fond
en P2 dominant Mopt
en M2
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DETECTION HETERODYNE
• Principe : mélange du signal reçu avec un oscillateur local
comme en radio
Utilise la détection quadratique
Photodiode (mélangeur)
Contrôle polarisation
Coupleur Sortie en fréquence intermédiaire
w s - wL
signal optique entrant à ws
La source peut être
Contrôle de wL modulée en phase
Oscillateur local (laser) à wL (DPSK, QPSK …
)
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AMPLIFICATION OPTIQUE
• Principe dans une fibre dopée Erbium :
(EDFA, erbium doped fiber amplifier)
Amplifie autour
niveaux d'énergie
de 1,5 mm
Autres
Absorption : transitions non radiatives
matériaux :
Neodyme (Nd)
à 1,06 mm
à 0,8 µm transition radiative
à 1,536 µm E
à 0,98 µm à 1,48 µm
54
AMPLIFICATEUR OPTIQUE
A FIBRE DOPEE ERBIUM
• Schéma :
fibres
adaptatrices
isolateur Multiplexeur isolateur filtre sortie
entrée
= soudure
55
AMPLIFICATEUR OPTIQUE
A FIBRE DOPEE ERBIUM
• Amplificateur bidirectionnel,
pompage dans les deux sens
sens aller Multiplexeur isolateur filtre
isolateur Multiplexeur
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AMPLIFICATEUR OPTIQUE
A FIBRE DOPEE ERBIUM
• Avantages :
• réduction de la complexité et du coût
• amélioration de la fiabilité
• transparence vis à vis du signal transmis
• faible dépendance vis à vis de la polarisation du signal
• amplification simultanée d’un grand nombre
de longueurs d'onde multiplexées
• Inconvénients :
• pas de régénération ne compense pas la dispersion
accumulation du bruit
et des effets non linéaires
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AMPLIFICATION OPTIQUE
• Analyse du bruit en réception :
Signal optique : P(e) filtre PS(r) filtre électrique
sortie ampli optique Dn DF
Puissance signal
entrée ampli
C1 G C2 Réc électrique :
is2 = S2. PS(r) 2
fibre, att. A
PS(r) = GC1C2A P(e)
Bruit global : <iB2> somme de
- bruit quantique signal : <iq(s)2> = 2q.S. PS(r).DF Termes en A.G
bruits prépondérants si
- bruit quantique émission spontanée : <iq(ase)2> = 2q.S. Nase(r).Dn.DF ampli distant (AG 1)
- battement signal / émission spontanée : <ib(ase)2> = 2S2. PS(r).Nase(r).DF
- battement entre les différentes composantes de l'émission spontanée :
Intérêt du
plus fort G
<ib(ase/ase)2> = 2S2. Nase(r)2. Dn.DF possible
Termes en A2.G2
bruits prépondérants si Valeur max de G « asymptotique »
préampli proche (AG >> 1) Intéressant tant que bruit de fond prépondérant
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AMPLIFICATEUR OPTIQUE
A SEMI-CONDUCTEURS
• Caractéristiques : Courant de pompe Lumière incidente
• bande de gain Diode laser de type à
relativement large émission par la tranche
avec faces traitées anti-
• puissance de saturation reflets
limitée
• bruit (ASE) relativement élevé
• légère sensibilité à la polarisation Lumière amplifiée
de la lumière
• pertes de raccordement avec la • Applications :
fibre optique non négligeables • amplification en optique intégrée
• faible durée de vie des porteurs, • portes optiques
d’où réponse de type • commutation de longueur d’onde
passe-haut
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AMPLIFICATEUR OPTIQUE
• à semi-conducteur
(SCOA, semi-conductor optical amplifier)
Doc. NORTEL
60
AMPLIFICATEUR OPTIQUE
A SEMI-CONDUCTEURS
• Applications : Compense les pertes de
composants passifs
• amplification en optique intégrée
• commutation de longueur d’onde Utilise la saturation du
gain par le signal à l1
Signal entrant Courant de pompe
modulé à l1 Filtre
Ampli optique à
semi-conducteur Signal sortant (inversé)
Onde continue à l2
modulé à l2
• Portes optiques
Le dispositif absorbe la
commutation spatiale lumière si ipompe < seuil
régénération optique (expérimentale)
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AMPLIFICATEUR OPTIQUE
A SEMI-CONDUCTEURS
• Commutateur 32 x 32 : Utilise une matrice
d’amplificateurs
optiques à semi-
conducteurs
Université de
Cambridge et INTEL,
ECOC 2007
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AMPLIFICATEURS OPTIQUES
• Principales caractéristiques : Resté
expérimental
Fibre dopée Er silice silice verres Semi-
fluorés conducteurs
pompage à 980 nm 1480 nm 1480 nm
gain 30 à 40 dB 20 à 30 dB 40 dB 20 à 30 dB
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SYSTEMES DE TRANSMISSION A
AMPLIFICATION RAMAN
• Introduction de l’amplification Raman distribuée :
Niveau du signal (dBm)
Fibre à dispersion négative
(compensation de dispersion) au stade expérimental
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