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OFFRE DE PREPARATION SVT BAC A DISTANCE

PAR : Pr ERRAJI IKRAM

Définitions SVT pour SC PC – Version BAC 2024

rs
Définitions ATP :

Métabolisme : l'ensemble des réactions chimiques complexes qui se produisent à l'intérieur d'un

ou
organisme vivant. On distingue 2 types de réactions : L'anabolisme est le processus de synthèse
de molécules, nécessitant une consommation de l'énergie (ATP). Le catabolisme désigne les
réactions métaboliques qui dégradent les molécules, libérant de l'énergie.

Métabolite : molécule impliquée dans une réaction métabolique

ATP : Adénosine triphosphate, molécule riche en énergie chimique, utilisée pour stocker l’énergie
selon la réaction suivante : ADP + Pi + Energie => ATP ( récation de phosphorylation d’ADP).
L’hydrolyse de l’ATP s’accompagne de libération d’énergie selon la réaction suivante : ATP =>
C
ADP + Pi + Energie

Respiration cellulaire : dégradation ou oxydation totale du glucose en matière minérale

dépourvue d’énergie (CO2 et H2O) en présence de dioxygène, et libération de toute son énergie
potentielle
ed

Fermentation : dégradation partielle du glucose en absence de dioxygène en un nouveau

composé organique pourvu d’énergie avec libération de 2ATP. On distingue : Fermentation
lactique : convertie le glucose en acide lactique (CH3CHOHCOOH) sans libération de CO2 et
Fermentation alcoolique : convertie le glucose en éthanol (C2H5OH) avec libération de CO2

Glycolyse : étape commune à la respiration et à la fermentation, consiste en un clivage au niveau

d’hyaloplasme d’une molécule de glucose (C6) en 2 molécules d’acides pyruviques (2C3) via une
série de réactions chimiques chacune catalysée par une enzyme spécifique
M

Mitochondrie : organite clos délimité par deux membranes : externe et interne séparées par un
espace intermembranaire. La membrane interne émet des replis appelés crêtes qui cloisonnent la
matrice. Elle est le siège des réactions d’oxydations respiratoires.

ATP synthétase : enzyme présente dans les sphères pédonculées et qui catalyse la réaction de
phosphorylation de l’ADP en ATP

Cycle de Krebs : série de réactions chimiques qui se déroulent dans la matrice mitochondriale et
qui aboutissent à la dégradation totale du groupe acétyle et à la production d’un ATP. On en

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distingue 2 types de réactions : décarboxylations (libération de 2CO2) et déshydrogénations
(réduction de 3NAD+ et 1FAD en 3NADH,H+ et 1FADH2)

Chaine respiratoire : complexe de protéines contenues dans la membrane interne de la

mitochondrie qui servent à réoxyder les accepteurs d’électrons et de protons H+ (NADH,H+ et
FADH2) et de transporter les électrons qui en résultent par une série de réactions
d’oxydoréduction jusqu’à l’accepteur final O2 qui se réduit en eau.

Phosphorylation oxydative : synthèse d’ATP par phosphorylation de l’ADP au niveau des

sphères pédonculées grâce à un couplage avec l’oxydation des composés réduits (NADH,H+ et
FADH2) au niveau de la chaine respiratoire.

rs
Sphère pédonculée : Complexe enzymatique de type ATP synthétase porté par les crêtes
mitochondriales qui catalyse la réaction de phosphorylation de l’ADP en ATP.

Rendement énergétique : le pourcentage d’énergie extraite sous forme d’ATP par rapport à
l’énergie globale latente du glucose.

ou
Définitions MUSCLE :
C
ed
M

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 Définitions GENETIQUE :

L’information génétique : ensemble d’informations contenues dans les gènes sous

forme de séquence de nucléotides et qui déterminent les caractères héréditaires
spécifiques de chaque être vivant
La mitose : processus de division cellulaire qui permet à partit d’une cellule mère
deux cellules filles identiques génétiquement et elle se déroule en quatre phases :
prophase métaphase anaphase et télophase
ADN : acide désoxyribonucléique, macromolécule constituée de deux brins enroulés en
double hélice. Chaque brin est un polymère de nucléotides. ADN est le support de
l’information génétique

rs
Nucléotide : constituant de base des acides nucléiques = ADN et ARN, il est constitué
par une molécule d’acide phosphorique H3PO4 lié à un sucre le désoxyribose C5H10O4
dans l’ADN ou le ribose C5H10O5 dans l’ARN ; lui-même lié à une base azotée (A ou T
ou C ou G) dans l’ADN ou (A ou U ou C ou G) dans l’ARN

ou
Nucléoside : un sucre le désoxyribose C5H10O4 dans l’ADN ou le ribose C5H10O5
dans l’ARN ; lié à une base azotée (A ou T ou C ou G) dans l’ADN ou (A ou U ou C ou G)
dans l’ARN
Nucléosome : structure formée par l’assemblage d’histones sur laquelle s’enroule une
molécule d’ADN. Les nucléosomes enroulés par une molécule d’ADN forment un
nucléofilament
Cycle cellulaire : succession de l’interphase et mitose au cours de la vie de la cellule
C
Caryotype : carte chromosomique qui représente les chromosomes d’une cellule
classés en fonction de leur taille du plus grand au plus petit, de la position de leur
centromère ou de leur forme
Le caractère ‫صفة‬: caractéristique spécifique quantitative ou qualitative qui permet de distinguer un
ed

individu des individus de son espèce, il est qualifié d’héréditaire s’il se transmet d’une génération à
une autre
Le gène ‫مورثة‬: fragment d’ADN (ou du chromosome) formée par une séquence de nucléotides qui
gouverne la synthèse d’une protéine spécifique (séquence d’acides aminés) déterminant un
caractère héréditaire
Le locus ‫موضع المورثة على الصبغي‬: emplacement occupé par un gène sur le chromosome

L’allèle ‫ الحليل‬: séquence d’ADN correspondant à l’une des versions d’un même gène, c’est l’une des
M

des différentes formes sous lesquelles se trouve un gène. Les allèles du même gène occupent le
même emplacement sur les deux chromosomes homologues

Mutation ‫طفرة‬: modification aléatoire et brusque de la séquence de la molécule d’ADN soit par
substitution (‫ )استبدال‬, délétion (‫)فقدان‬ou insertion (‫ )إضافة‬d’un ou de plusieurs nucléotides

LA TRANSCRIPTION : C’est la copie d’un gène en une molécule d’ARNm et elle se déroule dans
le noyau

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L’ARNm : un message transcrit à partir de l’ADN d’un gène, qui peut être traduit pour
fabriquer la protéine correspondante.

La traduction : désigne l'ensemble des mécanismes qui transforment l'information portée par la
séquence d'un ARNm en une séquence polypeptidique (protéine) selon un code "universel" : Le
code génétique

Le code génétique : code universel qui permet d'attribuer une signification (acide aminé ou arrêt
de traduction) à chaque triplet de bases nucléiques de l'ARNm (codon)

Codon : succession de trois nucléotides sur la molécule d’ARNm

Les ribosomes : organites cellulaires impliquées dans la traduction, composés de 2 sous

rs
unités synthétisées dans le nucléole du noyau : grande sous unité et petite sous unité.
Chaque unité est formée d’un mélange de 60% d’ARN ribosomal (ARNr) et de 40%
protéines.
Les ARNt (ARN de transfert) : petites molécules d’ARN comportant deux sites de fixation : l’un fixe
un acide aminé spécifique se trouve à l’extrémité 3’, l’autre appelé anticodon formé de trois

ou
nucléotides pouvant se fixer sur un codon spécifique de l’ARNm. Leur rôle est de transporter les
acides aminés du cytoplasme au ribosome où ils sont assemblés en protéine.
La méiose : un processus biologique qui conduit à la formation de 4 cellules haploïdes à partir d’une
cellule mère diploïde, elle est constituée de 2 divisions successives : La première division est dite
réductionnelle et la seconde division est dite équationnelle

La division réductionnelle : caractérisée par la séparation des chromosomes homologues ou bivalent

ce qui conduit à la réduction du nombre de chromosomes de moitié (passage de 2n chromosomes à n
C
chromosomes) et donne deux cellules filles à n chromosomes formés de deux chromatides, elle comporte
4 phases successives : la prophase I, la métaphase I, l’anaphase I et la télophase I

La division équationnelle : caractérisée par la séparation des deux chromatides de chaque

chromosome et elle donne 4 cellules filles à n chromosomes monochromatidiens, elle comporte 4 phases
successives : la prophase II, la métaphase II, l’anaphase II et la télophase II
ed

Brassage intrachromosomique : Lors de prophase I, des échanges de portions de segments se

produisent entre les chromatides non sœurs des deux chromosomes homologues d’une même
paire (dont l’un est d’origine paternel et l’autre d’origine maternel), au moment où ils sont en
contact étroit. Ce phénomène est connu sous le nom de crossing over ou enjambement
Brassage interchromosomique : En anaphase I, les deux chromosomes homologues de chaque
paire se séparent d’une façon aléatoire et migre vers l’un ou l’autre pôle de la cellule.
M

La fécondation : la fusion de deux gamètes haploïdes mâle et femelle conduisant à la formation

d’un œuf ou zygote 2n. La fécondation rétablie donc la diploïdie (permet le passage de n à 2n).

Phénotype : l’ensemble des caractères apparents d’un individu, qui résultent de l’expression de ses gènes
Génotype : l’ensemble des allèles des gènes étudiés chez un individu
Race pure ou lignée pure : c’est l’ensemble des individus qui ont les mêmes caractères héréditaires (
même phénotype ) et génétiquement identiques ( même génotype ). Pour un caractère donné, les
individus de pure sont homozygotes, lorsqu’ils se reproduisent entre eux, ils donnent des descendants
identiques à eux-mêmes ence qui concerne le caractère considéré
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Hybride : les individus hétérozygotes pour un gène déterminant un caractère héréditaire ( c’est-à-dire
possèdedeux allèles différents de gène )
Test cross ou croisement test : croisement d’un individu à phénotype dominant et dont le génotype est
inconnu avec un individu testeur homozygote et récessif. Les proportions obtenues permettent de
conclure le génotypede l’individu testé
Gènes indépendants : sont des gènes portés par des paires différentes de chromosomes homologues

Gènes liés : sont des gènes dont les locus de trouvent sur une même paire de chromosomes homologues
Crossing over : recombinaison réciproque entre 2 chromosomes homologues au cours de la prophase I
de la méiose. Il permet l’échange d’allèles entre deux chromatides non-sœurs d’une même paire de

rs
chromosomes homologues, et contribue par conséquent à un brassage intrachromosomique qui permet
d’obtenir des gamètes génétiquement diversifiés
Carte factorielle ou carte génétique : représentation des positions relatives des locus occupés par les gènes surun
chromosome

DEFINITIONS POLLUTION :

ou
Les déchets ménagers : tous les déchets et résidus produits dans la vie quotidienne des
ménages, destinés à l’abandon. On distingue 2 catégories : déchets organiques et inorganiques.
Les déchets organiques : comprennent des matières biodégradables, divisés en deux
catégories : les fermentescibles, tels que les restes alimentaires, et les non fermentescibles,
comme le plastique, qui ne peuvent pas être décomposés par des micro-organismes
Les déchets fermentescibles : Ce sont des déchets organiques qui peuvent être dégradés par
C
des micro-organismes et disparaissent en moins d’un an, par exemple les résidus alimentaires
Les déchets non fermentescibles : Ce sont des déchets qui ne peuvent pas être dégradés par
des micro-organismes et peuvent résister plus que 1000 ans, par exemple le verre et le plastique
ed

Les déchets inorganiques : sont des déchets minéraux non combustibles et non fermentescibles
comme les métaux lourds et le verre
Le tri : opération visant à séparer les ordures ménagères en différents catégories en vue de
faciliter leur traitement par des processus spécifiques à chaque catégorie et leur recyclage
Le compostage : processus biologique qui implique la décomposition de la matière organique par
des microorganismes dans des conditions aérobies pour produire du compost, un engrais
organique.
M

Le compost (Fertilisant organique ou engrais organique) c’est le produit final du compostage

obtenu par décomposition de matière organiques des déchets en aérobie sous l’action de
microorganismes, et utilisé en agriculture pour améliorer les sols.
La méthanisation : processus naturel de dégradation de la matière organique en l'absence
d'oxygène. Dans des méthaniseurs, les déchets organiques sont digérés par des micro-
organismes pour produire du biogaz, principalement du méthane, utilisable comme source
d'énergie.

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Les pesticides : sont des substances chimiques utilisées dans le domaine agricole pour lutter
contre les insectes (les insecticides) ou bien pour lutter contre les plantes sauvages (les
herbicides)
Recyclage : Utilisation des déchets (papier, plastique, verre) comme matière première pour
fabriquer d’autres matériaux
Lixiviat : Liquide résiduel engendré par la percolation de l’eau et des liquides à travers une zone
de stockage de déchets, il se caractérise par son enrichissement par les microbes et les métaux
lourds
Incinération : est une combustion aérobie (en présence d’O2) des ordures ménagères dans un

rs
four, sous une haute température (800°C à 1000°C), ce qui permet de produire une énergie
thermique.
Enfouissement : le stockage des déchets (non dangereux) dans des décharges contrôlées. Il
concerne les déchets ultimes, c'est-à-dire impossible à recycler ou valoriser.
Pollution : la présence de substances nocives ou d'éléments indésirables dans l'environnement,

ou
pouvant causer des dommages à la santé humaine, aux écosystèmes ou à la qualité de l'air, de
l'eau et du sol.
Effet de serre : L'effet de serre est un phénomène naturel où certains gaz présents dans
l'atmosphère retiennent une partie de la chaleur émise par la surface terrestre, contribuant ainsi
au réchauffement de la planète.
Trou d'ozone : Le trou d'ozone est une diminution significative de l'épaisseur de la couche
C
d'ozone dans la stratosphère, généralement causée par des substances chimiques telles que les
chlorofluorocarbures (CFC), ce qui entraîne une augmentation des rayons ultraviolets nocifs
atteignant la surface terrestre.
Eutrophisation : croissance excessive des algues due à un apport excessif de nutriments
ed

minéraux, tels que les nitrates et les phosphates, conduisant à un appauvrissement en oxygène et
à des déséquilibres dans les écosystèmes aquatiques.
Énergie fossile : sont des sources d'énergie non renouvelables issues de la combustion de
matières organiques fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel.
Énergie renouvelable : sont des sources d'énergie provenant de ressources naturelles
inépuisables ou se régénérant rapidement, telles que l'énergie solaire, éolienne, hydraulique et
géothermique.
M

Énergie biochimique : L'énergie biochimique est l'énergie produite par des processus
biologiques tels que la fermentation ou la photosynthèse, utilisée pour alimenter diverses activités
cellulaires.
Capacité d'autoépuration : désigne la capacité naturelle d'un écosystème à décomposer et à
éliminer les polluants présents dans son environnement, contribuant ainsi à maintenir son
équilibre écologique.
Bioaccumulation : augmentation de concentration d’un polluant dans un organisme vivant

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L’énergie solaire : permet de fabriquer de l'électricité et de la chaleur, grâce à la lumière du soleil
captée par des panneaux solaires, dont on distingue deux types : Les panneaux solaires
thermiques et les panneaux solaires photovoltaïques
L’énergie éolienne : Le principe de fonctionnement consiste à exploiter la force des vents pour
faire tourner les palettes de l’éolienne créant une énergie mécanique convertie, au moyen d’un
générateur, en électricité directement utilisable.
L’énergie hydraulique : C’est l’énergie potentielle emmagasinée par une masse d’eau. Le
principe de conversion consiste à exploiter la force motrice des masses d’eau dans les barrages,
comme énergie cinétique, convertie par les rotations des turbines en énergie mécanique, qui par
un alternateur est transformée en énergie électrique.

rs
Les biocarburants : sont extraits à partir de la matière organique végétale fraiche, telle le
biométhane ou le bio-éthanol qui sont peu polluants (faible production de G.E.S)
L’énergie géothermique : C’est une énergie due à la chaleur des couches géologiques de la
croûte terrestre (utilise la chaleur interne de la terre). L’installation de canalisations permet la
circulation d’eau vers la profondeur, l’eau en s’échauffant s’évapore. La vapeur d’eau, récupérée

ou
en surface, fait tourner des turbines produisant de l’électricité.
C
ed
M

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