Collection de Notes Internes de La Direction Des Etudes Et Recherches

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Collection de notes internes

de la Direction
des Etudes et Recherches

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RETOUR D’EXPERIENCE SUR LA PIVOTERIE DES GROUPES


HYDRAULIQUES

EXPERIENCE FEEDBACK ON THE HYDRAULIC UNIT


SWIVELLING PROVISIONS
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DIRECTION DES ETUDES ET
RECHERCHES

SERVICE ENSEMBLES DE PRODUCTION Electricity


D6PARTEMENT MACHINES de France

Janvier 1997

VIALETTES J.M.
CLAVEIROLLEP.
FRANCOIS E.

RETOUR D’EXPERIENCE SUR LA PIVOTERIE


DES GROUPES HYDRAULIQUES

EXPERIENCE FEEDBACK ON THE HYDRAULIC


UNIT SWIVELLING PROVISIONS

Pages: 28 97NB00126

Diffusion: J.-M. Lecceuvre


EDF-DER
Service IPN. Departement PROVAL ©EDF1997
1, avenue du General-de-Gaulle
92141 Clamart Cedex ISSN 1161-0611
SYNTHESE

Le pare des machines hydrauliques d’EDF (1300) presente une tres grande
diversite (de 100 kW a 300 MW). Leur periode de construction s’etale sur presque un
siecle. Cette diversite se retrouve au niveau des pivoteries. Elle se traduit par
I’existence de nombreuses technologies differentes, la survivance de conceptions
anciennes. Seules les conceptions les plus frequemment rencontrees sont decrites dans
cette note. Nous insistons sur leurs points faibles respectifs.

J.M. VIALETTES
P. CLAVEIROLLE : EDF/DEPT/Departement Ouvrages et Materiels
E. FRANQOIS : EDF/DEPT/DTG

97NB00126

fHP-44/96.045'1
EXECUTIVE SUMMARY:

EDF’s 1300 hydraulic machiens are highly diverse, ranging from 100 kW to
300 MW and having been built over a period of almost one hundred years. This
diversity can also be found in the swivelling provisions. There are numerous different
technologies and many old designs still survive. However, in this note, we have
restricted ourselves to the more frequently encountered types. We have paid
particularly attention to their respective weaknesses.

97NB00126

(HP-44/96.045)
TABLE DES MATIERES

1 - CONCEPTION DES PIVOTS 3


1.1 - Pression specifique 3
1.2- Conceptions les plus frequemment rencontrees 4
1.2.1 - Pivot a colonnettes sur rotule (constructeur: CHARMILLES) 4
1.2.2 - Pivot a colonnettes sur caoutchouc (constructeur: NEYRPIC) 6
1.2.3 - Pivot auto-compense a membranes (constructeur: NEYRPIC) 8
1.2.4 - Pivot a ressorts (constructeur: VEVEY) 9
1.2.5 - Pivot a patins independants Etamic (constructeur:
CHARMILLES) 11
1.2.6 - Pivot hydrostatique circulate (constructeur: NEYRPIC) 12
1.2.7 - Pivot a patins independants a empreintes (constructeurs:
NEYRPIC, ESCHER WYSS) 13
1.3- Protections 15
1.3.1 - Niveaux dans les cuves 15
1.3.2 - Circulation d'huile et d'eau 15
1.3.3 - Temperatures 15
1.3.4 - Vibrations 16
1.4 - Dispositions prises pendant les phases de demarrage et d'arret 16
1.4.1 - Soulevement 16
1.4.2 - Injection 17
1.4.3 - Freinage 17

2 - RETOUR D'EXPERIENCE ET INCIDENTS S1GNIFICATIFS 17


2.1 - Causes de grippage les plus courantes 17
2.2 - Quelques examples de grippages au cours des quinze dernieres
annees 18

3 - METHODES DE CONTROLS UTILISEES 20


3.1 - Controle des circuits hydrauliques 20
3.2 - Examen de la surface portante (apres usinage, avant grattage
eventual) 20
3.3 - Examen de ['adherence sur les bords de la piece : ressuage 20
3.4 - Controle de I'adherence du regule: controle par ultrasons 20
3.5 - Compte-rendu des essais 21

4 - REGULAGE DES PATINS DANS LES ATELIERS EDF - CR1TERES DE


CONTROLE 21

ANNEXE 1 : CONTROLS DE L'EQUIREPARTITION DES CHARGES SUR UN


PIVOT A COLONNETTES 24

ANNEXE 2 : PRINCIPE DU REGLAGE ETAMIC 26


1 - CONCEPTION DES PIVOTS

Une des caracteristiques essentielle du pare des machines hydrauliques exploitees par
EOF est sa tres grande diversity:

- Le pare hydraulique comporte un nombre important de machines (1300). Leur


taille est tres variable : d'une centaine de kW a presque 300 MW. Tous les types
de machines sont represents (Pelton, Francis, Kaplan, bulbes, turbines-pompes,
pompes). Les vitesses de rotation variant de 75 tr/min a 1500 tr/min. Les
machines peuvent etre a axe vertical, ou a axe horizontal.

- II n'y a pas d'effet de serie. Les caracteristiques de chaque machine sont


imposees par le site (hauteur de chute et debit). On rencontre tres rarement 2
machines identiques sur des sites differents.

- La periode de construction s’etale sur presque un siecle : les machines les plus
anciennes datent du debut du siecle, les plus recentes ont ete mises en service a
la fin des annees quatre-vingt. Du fait de cet etalement dans le temps, de
nombreux constructeurs differents ont participe a la construction de ce pare. La
plupart ont aujourd'hui disparu.

La diversity observee sur I'ensemble du pare se retrouve au niveau des pivoteries et se


traduit'par:

- L'existence de nombreuses technologies differentes possedant chacune leurs


points faibles et necessitant une maintenance et des controles adaptes;

- La survivance de conceptions anciennes dont le comportement en exploitation


n'est pas toujours optimal.

Nous ne decrirons ici que les conceptions les plus frequemment rencontrees, en attirant
I'attention sur leurs points faibles respectifs.

1.1 - Pression spdcifique

La pression specifique moyenne (charge totale divisee par la superficie totale des patins)
est une donnee constructive. On considere generalement qu'une pression de 25 bar est
moyenne, et qu'une pression de 40 bar est elevee. Des pressions plus elevees
pourraient etre atteintes, mais necessiteraient des patins refroidis a I'eau. Une telle.
solution n'a pas ete retenue.

3
1.2 - Conceptions les plus frSquemment rencontrees

1.2.1 - Pivot a colonnettes sur rotule (constructeur: CHARMILLES)

II s'agit d'une conception ancienne, mais encore assez repandue. Ce type de pivot est
constitue:

- d'un grain mobile fixe sur un manchon ou tourteau, lui-meme clavete sur I'arbre.

- d'une couronne a patins sur colonnettes. La couronne repose sur un appui


spherique ou "rotule" dont I’entraTnement en rotation autour de I'axe est empeche
par un ergot.

L'axe des colonnettes est excentre par rapport aux patins, de fagon a ce que la force
portante issue du film de I'huile donne naissance a un moment de flexion capable
d'adapter I’orientation du patin aux conditions de fonctionnement.

Ces pivots necessitent un reglage precis de la charge supportee par chaque patin. La
mesure se fait a I'aide de jauges de contraintes collees sur les colonnettes, et le reglage
est effectue par calage sous la rotule. L'objectif est d'obtenir une equirepartition des
charges a + ou - 10 %. Les releves de I'annexe 2 presentent les valeurs obtenues lors
des controles realises sur une pivoterie avant, et apres calage.

Le principe de ces patins non independants n'est plus admis, en raison des nombreux
deboires rencontres. Seuls sont admis pour les charges faibles a moyennes, une
couronne en appui sur une rondel le de caoutchouc (voir § suivant).

En effet, I'articulation appelee "rotule" est essentiellement prevue pour faciliter le


montage. Sur les grands pivots, elle peut s'ouvrir sous la charge, en creant des efforts qui
favorisent le basculement lateral des patins.

De plus, pour des diametres importants, il est difficile de gratter de telles surfaces avec
['assurance que la portee restera correcte dans le temps.

En cas de soulevement du groupe par verins (pour le demarrage), la demi rotule


superieure a de fortes chances d'etre entrainee avec le mobile et de ne pas retrouver, au
repos, sa position d'origine. Pour palier ce risque, la couronne a patins est munie de
butees anti-soulevement.

Certaines couronnes a patins ont ete realisees en fonte, sans regulage. Des fissurations
dans les zones de concentration de contrainte ont pu etre observees. Le remplacement
de la fonte par I'acier a done ete realise dans certains cas, a I'occasion d'intervention
importante.

Du fait de la presence de la rotule, ce type de pivot a I'avantage de ne pas necessiter au


moment du montage une perpendicularity parfaite entre le plan de pose (face inferieure
de la rotule femelle) et la ligne d'arbre.
Quelques exemples - Caracteristiques:

Amenagements Annee P spec.(bar) N (tr/mn) V lin. (m/s) Charge (T)

CHASTANG G2 1951 42 150 16,2 875


CANTALES G1 - G2 1941 40 214 13 300
ENCHANET 1951 44 214 11,6 300
ST GENIEZ G1 - G2 1945 46 375 14,4 • 130
MARCILLAC G1 - G2 1948 50 600 18,1 90
LARDIT G1 - G2 1946 49 750 29 87
SARRANS G1 6 G3 1933 40 214 16,8 350
BROMMATI sauf G1 et G5 1931 25 500 30,1 200
COUESQUE G1 - G2 1949 48 214 14,7 345
KEMBS G1 - G6 1932 37 94 10,2 700

Couronne a colonnettes:

5
1.2.2- Pivot a colonnettes sur caoutchouc (constructeur: NEYRPIC)

Le pivot comporte une couronne monobloc avec patins a colonnettes (voir cas
precedent). Cette couronne est appuyee sur une rondelle de caoutchouc, encastree dans
un support, qui assure I'equirepartition.

Ce type de pivot ne necessite pas de reglage de la charge supportee par chaque patin.

NEYRPIC propose ce type de pivot pour des charges inferieures a 200 T.

Quelques adaptations ont du etre realisees en fonction des problemes rencontres a


AUZAT (au niveau des alveoles de la membrane, montee en pression de I'huile detruisant
I'equirepartition). La plaque d'assise est percee au droit de ces alveoles pour eviter leur
mise en pression (drainage de la membrane).

Le retour d’experience sur le vieillissement du caoutchouc (fluage, durcissement) est


encore insuffisant. Ce point reste a surveiller. Un remplacement systematique devra sans
doute etre envisage.

6
Quelques exemples - Caracteristiques:

Amenagements Annee P spec.(bar) N (tr/mn) V Iin. (m/s) Charge (T)

ST GUILLERME 1984 36,5 500 37 218


LES BOIS 1971 21 375 20,8 73
SOULCEM 1983 20 1000
AUZAT 1980 30,8 1000 45 77
BRASSAC 1982 25 428 24 .
LAPARAN 1984 750 36 120

Detail modification
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1
j
LuJfil

Membrane Drainage membrane

7
1.2.3 - Pivot auto-compens6 a membranes (constructeur: NEYRPIC)

Ce type de pivoterie comporte des patins montes sur une couronne par I'intermediaire de
membranes metalliques souples . Un circuit d'huile interne a la couronne relie I'interieur
des membranes. Ce circuit d'huile est scelie. II ne doit pas renfermer d'air.

L'equirepartition des charges entre patins est assuree par I'equipression dans les
membranes.

II existe une limite de faisabilite technologique pour les petits pivots (usinabilite des
membranes, cout tres eleve), qui empeche d'utiliser cette conception pour des faibles
charges. Ce type de pivoterie est propose par NEYRPIC pour les fortes charges, au-dela
de 200 T pour les machines "haut de gamme", et surtout au-dela de 800 T.

Une butee spherique situee sous le patin, a I'interieur de la membrane, limite a 1 ou 2 mm


I'affaissement de la pivoterie en cas de rupture du circuit scelie. Le pivot peut, en general,
continuer a fonctionner.

Afin d'avoir connaissance d'un eventual affaissement des membranes, il est conseille
d'installer une detection (contact electrique). Quelques rares incidents de ce type se sont
deja produits. Ils avaient pour origine un defaut d'usinage d'une membrane (irregularite
d'epaisseur des parois de la membrane, etat de surface mediocre)

En cas de trap forte temperature autour des membranes, un phenomena de dilatation de


I'huile interne peut entratner une deformation permanente nuisible surtout dans le cas
d'utiiisation pour une butee (incident observe sur des bulbes des centrales de
SAUVETERRE et de LA RANGE).

Quelques exemples - Caracteristiques:

Amenagements Date P. spec, N (tr/mn) V. lin. Charge (t) Nb. patins


(bar) (m/s)
POUGET G4 1982 31 333 46,7 775 9
AIGLE G6 1982 36 143 20,5 875 12
SORT G1 - G2 1986 38 188 25,1 900 10
ST. P. MAREGES 1985 36 143 20,6 800 12
BROMMAT G7 1975 36 250 36 880 12
CHEYLAS 1979 300 44,2 750 12
SARRANS G4 1982 37 230 23,6 380 10
SALIGNAC 1976 38 150 19,6 800 10
GD. MAISON T.P 1986 29 600 69,1 570 10
OZ 1985 40 333 25,6 200 8
ST. E. CANTALES G3 1981 25 200 20,5 270 10
POUGET G5 T.P (*) 1982 29 750 47,1 200 7
COUESQUE G3 1984 38 167 18,4 450 12
VILLEREST 1984 230 23,5 490 8
REVIN T.P 1975 28 300 41,3 560 12
MONTEZIC T.P 1982 30 428 60 750 9
BORT RHUE 1987 40 273 18,7 245 8
STE. CROIX T.P 1977 166 16,8 360 12
ST BISSORTE T.P 1987 600 630 10
CHASTANG G3 1987 37 150 20 875 10
BROMMAT G1 1963 43 500 30,1 185 6

CARBORA-BASSA 1975 107 22,9 2250 14


TUCURUI 81,8 18 2410 16

(*) Depose en juillet 1987, remplace par pivot hydraulique.

8
1.2.4- Pivot a ressorts (constructeur: VEVEY)

Les patins sent independants.

Ils reposent par I'intermediaire d'un grain radial sur un empilage de ressorts plans.

Les empilages de ressorts s'appuient sur des taquets solidaires du socle du pivot.

Grace a sa simplicity, ce principe assure une fiabilite equivalente, voire superieure a celle
obtenue avec les circuits d'huile scelles.

9
L'equirepartition est assures par construction:

- Les taquets supports des lames de ressorts sont usines avec le socle du pivot.

- Les lames de ressorts sont appariees de fagon a realiser des empilages


d'epaisseur constants.

- L'epaisseur des patins (entre face active et grain d'appui) est constante.

- La flexibility des ressorts compense les irregularites geometriques.

Les lames de ressorts peuvent etre equipees de jauges de contrainte qui permettent de
controler l'equirepartition au montage (assures a + ou - 10%) et de surveiller
periodiquement la charge sur le pivot en exploitation.

Un grenaillage des lames de ressorts ameliore leur tenue vis-a-vis de la fissuration par
fatigue.

Quelques exemples - Caracteristiques:

Amenagements Annee P spec.(bar) N (tr/mn) V lin. (m/s) Charge (T)

LA COCKE 1976 32 600 59 465


VALLORCINE 1973 15 600 39,9 60
MOTZ 1988 35 250 14,5 165
l_A JOURDANIE 1987 150
SAUT DE SABO 1990 167
LES SAUCES 1963 33 428 14,8 127
HAUTEFAGE 1958 24 375 22 140

10
z

1.2.5- Pivot a patins independants Etamic (constructeur: CHARMILLES)

Ce pivot est compose de patins independants articules sur rotule, et reglables en hauteur
par cales biaises. Le pivot est equipe du precede de controle pneumatique ETAMIC, qui
permet de mesurer au micron pres la fleche d'une piece sollicitee en flexion par les efforts
appliques aux patins.

A chaque patin est associe un alesage cylindrique dans un anneau en fonte, qui permet
la mise en position du patin et le guidage du systeme de reglage.

Ce type de pivot necessite un reglage precis de la repartition des charges de chaque


patin. On cherche a obtenir une equirepartition au moins egale a + ou - 8 % .

Quelques exemples - Caracteristiques:

Amenagements Annee P spec.(bar) N (tr/mn) V lin. (m/s) Charge (T)


RHINAU 1963 55 75 11
GENISSIAT 1948 39 150 18
MONTVAUTHIER 1965 35 1000 35
SERREPONCON 1959 40 214 25 640
MANOSQUE 1968 80 150 20 900
ESCOULOUBRE 1971 40 750 36

Le principe du reglage ETAMIC est donne en annexe 2.

11
1. Anneau toumant
2. Patin
3. Tuyere
4. Plaque d'appui
5. Rotule
6. Piston
7. Coin
8. Anneau a cylindres

1.2.6 - Pivot hydrostatique circulaire (constructeur: NEYRPiC)

Ce pivot, actuellement experiments sur ie G5 du POUGET, est du type "crapaudine".

La glace tournante est montee a I'extremite inferieure de I'arbre.

La butee, fixe en rotation, est montee flottante sur une enceinte etanche remplie d'huile.
Cette enceinte est delimitee par la butee elle-meme et une membrane souple en acier
inoxydable.

Cote eau, la butee est pourvue de 4 poches (en forme de trefle) alimentees par deux
circuits differents piques sur la conduits forces par I'intermediaire d'une filtration
automatisee (filtre 100 microns, suivi d'un microseparateur 40 microns).

La butee est done soumise a la pression de I'eau sur sa face superieure, et a la pression
de I’huile sur sa face inferieure. La grande souplesse de la membrane autorise des
deplacements angulaires de la butee qui peut alors suivre avec un dephasage minime les
mouvements de la glace.

Les surfaces actives du pivot sent revetues de ceramique (oxyde de chrome) afin d'eviter
le grippage dans I'eventualite de la perte du film d'eau.

Cette butee, montee en bout d'arbre, ne peut done equiper que des machines telles que
pompes, ou turbines-pompes multi-etages. La butee hydrostatique annulaire n'a pas fait
I'objet d'application en France. Ce type de pivot serait utilisable pour des machines de
haute chute (> 400 m).

12
Quelques exemples - Caracteristiques:

Amenagements Annee P spec.(bar) N (tr/mn) V lin. (m/s) Charge (T)


LE POUGET G5 1987 27 750 49 159

X//////7//77/T7T/7ZM
>///;//s//;s/777,

GLACETOURNANTE

MEMBRANE METALLIQUE '

SUPPORT

1.2.7- Pivot a patins independants a empreintes (constructeurs : NEYRPIC,


ESCHER WYSS;

Ce type de pivot comporte des patins independents appuyes sur une couronne en acier
doux dans laquelle un appui spherique fait une empreinte sous I'effet de la charge
transmise au patin par la glace. Le debasement des patins est limits dans tous les sens
pour eviter qu'ils n'echappent a I'empreinte.

13
Lors d'un demontage, une rotation relative patins/plaque d'appui permet de realiser de
nouvelles empreintes, et d'assurer un nouvel equilibre mecanique du pivot.

II n'y a pas a proprement parler d'equirepartition des charges. Mais le systeme fonctionne
si le montage est bien tolerance et si l'ensemble est assez rigide. Ce systeme ne tolere
pas de defauts de perpendicularity glace/arbre.

NEYRPIC propose ce type de pivot pour des charges comprises entre 200 et 800 T.

Quelques exemples - Caracteristiques:

A notre connaissance, EOF ne possede pas de pivot de ce type fabrique par NEYRPIC.
Des pivots ESCHER WYSS fonctionnent sur un principe identique:

Amenagements Annee P spec.(bar) N (tr/mn) V lin. (m/s) Charge (T)

LUZECH G1 a G3 1949 45 167 9,6 315


CASTELNAU G2 - G3 1950 30 250 13,2 170

Dessin ESCHER WYSS :

14
1.3 - Protections

Les paliers et pivots sont equipes de capteurs permettant de controler en fonctionnement


les grandeurs caracteristiques tel les que : temperatures, niveaux, debits, pressions et
vibrations.

Un certain nombre d'incidents ont montre les consequences importantes que pouvaient
avoir la mauvaise mise en place, voire le non fonctionnement, d'un capteur.

1.3.1 - Niveaux dans les cuves

Les cuves a huile des paliers et pivots sont equipees d'une protection de niveau bas,
ainsi que d'une protection de niveau haut, s'il y a risque d'entree intempestive d'eau ou
d'huile de caracteristiques differentes en provenance d'un autre organe.

De plus, pour faciliter I'examen periodique, un niveau visuel avec regie graduee doit
permettre une estimation aisee du niveau d'huile dans la cuve. Pour ('interpretation de
cette mesure, on tient compte des variations de niveau dues aux variations de
temperature de I'huile.

1.3.2- Circulation d'huile et d'eau

Suivant que les refrigerants sont internes ou externes, on controle la circulation d'eau ou
d'huile dans la partie aval du circuit.

La detection de manque de circulation provoque le declenchement du groupe (protection


en general temporisee).

1.3.3 - Temperatures

Les sondes utilisees sont du type 100 Q - 0°C.

Controle de temperature du metal

Une sonde est placee au plus pres de la surface frottante (a environ 5mm), son extremite
restant en contact avec le metal de base ou eventuellement le regule si I'epaisseur de ce
dernier est superieure a 5 mm.

La sonde est placee a une distance comprise entre L/5 et L/6 du bord de fuite du patin (L
etant la longueur de fare moyen du patin). L'extremite de la sonde est situee
sensiblement sur la circonference moyenne du patin. Dans le cas des pivots importants,
on equipe en general trois patins a 120°C. Dans le cas des pivots a colonnettes, on
instrumente les 2 patins les plus charges (a I'occasion d'un demontage, une bonne
pratique consiste a percer tous les patins).

Le reglage du seuil de declenchement du thermostat metal est effectue a + 15°C au-


dessus de la temperature normale de fonctionnement, en ne depassant pas 90°C.

15
II est possible aussi de determiner par essai dans les conditions les plus defavorables la
temperature maximum maximorum de fonctionnement (Tmax). A partir de cette valeur, on
peut fixer deux seuils :

- seuil d'alarme a Tmax + 5°C


- seuil de protection a Tmax +10°C

Les sondes metal indiquent normalement une temperature superieure a celle de I'huile
(de I'ordre de 20 a 30°C). Get ecart est bien sur plus faible pour les patins dont les
refrigerants sont noyes dans le regule.

Une augmentation progressive de la temperature metal peut traduire une augmentation


de la charge, done de la pression specifique, due a des phenomenes d'usure (par
example, usure des labyrinthes de roue conduisant a une augmentation de la poussee
axiale).

Controle de temperature de I'huile

Le controle de la temperature du lubrifiant est assure a la sortie du patin.

Les seuils de declenchement des thermostats huile sont regies a + 10°C au-dessus de la
temperature normale de fonctionnement sans jamais depasser 80 °C.

Nota:

Dans le cas des groupes reversibles, on peut etre amene a doubler les sondes du fait de
I'inversion du sens de circulation d'huile.

1.3.4- Vibrations

Le signal vibratoire d'une machine releve sur les paliers et le pivot peut donner des
indications precieuses sur le comportement mecanique de la ligne d'arbre et des organes
associes. L'installation d'un accelerometre place axialement est recommandee sur les
pivoteries des machines importantes.

1.4 - Dispositions prises pendant les phases de demarrage et d'arret

Les regimes de fonctionnement qui presentent le plus de risques pour un pivot se situent
au cours des phases de demarrage et d'arret de la machine. Certains artifices sont
utilises pour assurer I'etablissement du film d'huile.

1.4.1 - Soulevement

Ce precede consiste a soulever le mobile a I'aide de verins, avant chaque demarrage, de


fagon a interposer une pellicule lubrifiante entre les faces actives de la pivoterie. Le
soulevement est pratique sur les groupes qui ne sont pas equipes d'injection.

16
1.4.2- Injection

On injecte pendant les phases de demarrage et d'arret de la machine de I'huile au centre


du patin a I'aide d'une pompe haute pression (200 bars).

1.4.3- Freinage

Le freinage permet d'ecourter la periode de fonctionnement critique du pivot (faible


vitesse). [.'experience montre que les risques de contact metal sur metal sont tres faibles
au dessus d'une vitesse lineaire de 1 m/s. La vitesse de la machine correspondent a ce
seuil constitue done une limite raisonnable pour la mise en service du freinage.

2 - RETOUR D'EXPERIENCE ET INCIDENTS SIGN1FICATIFS

Les pivoteries sont encore a I'origine de nombreux incidents : on estime generalement


qu'elles sont la cause de pres de 20 % des indisponibilites sur avarie d'origine
mecanique. Celles-ci sont en general longues en raison des demontages importants
auxquels donne lieu ce type d'incidents.

2.1 Causes de grippage les plus courantes

Les causes de grippage les plus courantes peuvent etre classees par grandes families :

* Mauvaise repartition des charges entre patins:


- mauvais montage des pieces du pivot;
- mauvais montage de la ligne d'arbre;
- deformation dissymetrique des pieces supports (equirepartition par calage
necessaire);
- orientations differentes des patins sous la charge (pivoteries a colonnettes);
- corrosion de friction.

Problemes issus de la conception:


- pression specifique elevee;
- mauvaise geometrie des patins (patins trap etroits...);
- conception de I'injection (forme des poches ou rainures d'injection...).

* Mauvaise geometrie des surfaces de frottement:


- bombement de patins ;
- concavite de la glace ;
- deformation symetrique des pieces sous I'effet de la charge (tourteau, glace);
- corrosion de friction entre glace et tourteau.

* Echauffement de I'huile a des temperatures plus elevees que prevues - Viscosite plus
faible que prevue:
- mauvaise refrigeration (encrassement des refrigerants, sous-dimensionnement);
- presence d'eau dans I'huile (perforation d'un tube d'echangeur...);
- vieillissement de I'huile (perte des additifs);
- melange d'huiles.

17
Fonctionnements prolonges a des regimes dangereux:
- freinage defectueux entramant un fonctionnement prolongs de la machine a tres
basse vitesse;
- marche a I'emballement prolongee du fait de la defectuosite des organes
d'admission ou de reglage;
- diaphragmes deregies.

Etat defectueux des surfaces de frottement:


- regulage des patins (problemes d’accrochage);
- etat de surface de la glace.

Les causes de grippage sont nombreuses. On observe en realite que le grippage d’un
pivot survient souvent lorsque plusieurs causes apparaissent simultanement.

2.2 - Quelques examples de grippages au cours des quinze dernieres annees

Comme on peut le constater dans le tableau ci-dessous, la majorite des avaries


concernent des pivots comportant une couronne de patins non-independants.

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Centrals Date Type de pivot Causes presumees Constructeur

CHASTANG 1983 Colonnettes . d6faut r6gulage CHARMILLES


(metallisation r6gule . pb equirepartition des charges

Colonnettes . D6faut d’injection CHARMILLES


BORTLES ORGUES 1984
. D6marrages/arrets successes

LARDIT 1985 Colonnettes . Pression sp6cifique 6lev6e (49 bars) CHARMILLES


. Arr§t prolonge sans soul§vement

BOLLENE 1987 Kingsbury . faible viscosite huile CHARMILLES


. vieillissement r6gule

SERRE PONCON 1988 Patins ind6pendants . Pb accrochage r6gule CHARMILLES


r6glage Etamic . Corrosion friction
. Glace en 2 parties (dAfaut A la coupe)

AUZAT 1988 Colonnettes sur caoutchouc . Augmentation raideur membrane par NEYRPIC
entree d'huile

KEMBS 1989 Colonnettes . Mauvaise requirepartition des charges CHARMILLES

ST GEORGES DE 1989 Patins independants sur lames . Pb accrochage regule VEVEY


COMMIERS . Corrosion friction
. Glace en 2 parties

VILARODIN 1989 Patins independants . Inefficacite injection JEUMONT


r6glage Etamic . Conception pivot (patins etroits)

ST GENIEZO MERLE 1989 Colonnettes . Pression specifique 6lev6e CHARMILLES


. Inefficacite rScleurs

VILLARODIN 1991 Patins ind6pendants . Inefficacite injection (permcement d’un JEUMONT


R6glage Etamic flexible d'injeciton)
. Conception pivot (patins etroits)

CHATELUS 1991 Colonnettes . Pression specifique 6Iev6e (41 bars) CHARMILLES


. DSmarrage A chaud
. Patins non r6gul6s

MARCILLAC 1993 Colonnettes . Lors d'un souIAvement, la couronne de CHARMILLES


patins et I'anneau de base restent
colies et se lAvent ensemble. Les cales
sent chassees par les mouvements
d'huile

1995 Patins independants . Incidents A repetition dus JEUMONT


VILLARODIN
reglage Etamic probablement A un problems de
conception (etude en cours)

ROUZE 1994 Colonnettes P. specifique trAs AlevAe (52 bars) ?

ROUZE 1995 Patins independants P. specifique trAs 6lev6e (52 bars) ?

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3 - METHODES DE CONTROLS UTILISEES

3.1 - Controls des circuits hydrauliques

- verification des trous de sonde et d'injection,


- epreuve hydraulique des circuits a 1,5 fois la pression maximale d'exploitation,
- controle des debits et de I'etancheite.

3.2 - Examen de la surface portante (aprfcs usinage, avant grattage eventuel)

Tous les defauts de type fissures, criques, incrustations, impuretes, detectes par controls
visuel et ressuage sont inacceptables.

3.3 - Examen de ('adherence sur les bords de la piece : ressuage

Trois niveaux de qualite sont definis en fonction des caracteristiques de la machine


(essentiellement la puissance). Le non respect des tolerances entrains le refus de la
piece et un nouveau regulage. Aucun manque d'accrochage n'est tolere au droit d'une
poche d'injection.

3.4 - Controls de ('adherence du regule : controls par ultrasons

Comme pour le ressuage, trois niveaux de qualite sont definis. Le non-respect des
tolerances entrains le refus de la piece et un nouveau regulage. Aucun manque
d'accrochage n'est tolere au droit d'une poche d'injection.

Certaines conditions de mise en oeuvre doivent etre respectees:

- I'epaisseur du regule doit etre d'au moins 3 mm,


- les eventuel les rainures d'accrochage doivent etre de largeur superieure ou egale
a 5 mm,
- la rugosite du metal antifriction, avant usinage final, ne doit pas exceder 6,3 pm
(RUGOTEST LCA) lorsque I'examen est effectue au stade d'ebauche,
- I'appareillage utilise est conforms a la norms NF E 22-560 partie 1, paragraphs 3,
- le faisceau d'ondes est constitue d'ondes longitudinales, de frequence 2 a 4 Mhz,
dirigees perpendiculairement a la surface du regule.

Dans le cas ou le controle par immersion n'est pas envisageable (cas le plus frequent), on
precede a des controles ponctuels en des points prealablement definis au moyen d'un
maillage regulier. La zone declares bonne ou mauvaise correspond a la surface d'une
maille centres sur le point controls.

Trois methodes peuvent etre utilisees. Les deux premieres ne seront employees que dans
la mesure ou le couplage palpeur/regule peut etre maintenu constant (immersion,
pression constants). Dans les autres cas, on adoptera la methods 3.
Methode 1: Amplitude de I'echo d'interface / echo de fond

L'accrochage est verifie par comparaison entre I'echo de fond et I'echo du a ['interface
regule/support. La dimension des defauts est definie, soit par rapport a I'echo de fond ,
soit par rapport a la diminution de I'echo de fond.

La surface des defauts doit etre conforms aux limites prevues par le niveau de qualite
exige.

Methode 2: Amplitude de I'echo d'interface / echo etalon

L'adherence est evaluee a partir d'un echo d'interface de reference obtenu sur une cale
de materiau antifriction de meme type et de meme epaisseur que ceux de la piece a
controler. Les echos d'interface d'amplitude superieure ou egale a cells du 1er echo de
reference indiquent un mauvais accrochage. La determination des surfaces affectees est
faite selon le meme principe que dans la premiere Methode. La surface des defauts doit
etre conforms aux limites prevues par le niveau de qualite exige.

Methode 3 : Inversion de phase de I’echo d'interface

Le phenomena d'inversion de phase est exploits ici selon que l'adherence est bonne ou
mauvaise. La surface des defauts doit etre conforms aux limites prevues par le niveau de
qualite exige.

3.5 - Compte-rendu des essais

Les resultats sont consignee dans une fiche de "Controle-Qualite". Dans le cas ou le
travail est sous-traite a I'exterieur de I'etablissement, les procedures exposees
s'appliquent. Une fiche "Controle-Qualite" doit etre redigee par le controleur EDF ou, a
defaut, par le fournisseur et remise a EDF.

4- REGULAGE DES PATINS DANS LES ATELIERS EDF - CRITERES DE


CONTROLS

EDF assure dans ses ateliers d'entretien le regulage des patins et des paliers des
groupes hydrauliques. L'experience acquise dans ce domains a ete mise a profit pour la
redaction d'un document de doctrine interne (XMA-01-06) dont sont extraites les
informations ci-dessous.

Une fiche de "Controle-Qualite" est etablie afin d'apprecier la qualite de fabrication et de


suivre I'historique du materiel.

Materiaux utilises (fournisseur: BERTRANDIAS 92 Nanterre)

- Regule STAR TM ("Suraffine avec plomb") 73%Sn-7%Sb-4%Cu-16%Pb


(alliage Code 107 - norms NFE A 56-101 Avril 1985)

- Regule DIESEL L ("Suraffine sans plomb") 83%Sn-moins de 0,05% de Pb


(alliage Code 113 - norms NFE A 56-101 Avril 1985)

21
Charge sp6cifique
Vitesse
lineaire 8 a 15 bars >15 bars
< 8 bars
Faible
STAR TM STAR TM DIESEL L
<10 m/s
Moyenne de STAR TM DIESEL L
STAR TM
10 a 25 m/s
Forte
DIESEL L DIESEL L DIESEL L
> 25 m/s

Dereguiage

II est effectue en general au four a 450°C et exceptionnellement par usinage ou chauffage


au chalumeau selon la geometrie. Le regule n'est jamais reutilise car il contient des
impuretes qui empecheraient son bon accrochage.

Accrochage mecanique

Afin d'augmenter I'accrochage du regule, un rainurage peut etre realise sur le support.
L'orientation des rainures est oblique par rapport a la direction de circulation du mobile.
Lors du decapage, I'accrochage mecanique est ameliore par projection d'abrasifs, de
maniere a ce que la rugosite Ra soit superieure ou egale a 12,5 pm. Tout accrochage
par queue d'aronde est proscrit.

Degraissage et decapage par projection d'abrasifs

Pour obtenir une surface d'accrochage parfaitement propre, un degraissage est obtenu
par brulage en maintenant la piece aux environs de 500°C pendant 24 heures. Ce
degazage est complete par projection d'abrasifs consistent en une projection soutenue de
Corindon.

Pour les supports en acier il n'est pas utile de decaper la surface avec des agents acides.

Pour les supports en fonte, une degraphitisation a I'aide du produit ETAMALLOY des
Etablissements BERTRAM DIAS est largement utilisee. Elle s'effectue en une seule
operation de degraphitisation, fluxage et etamage.

Etamage

Cette operation consiste a creer un film de liaison entre le support et le regule. Pour de
I'antifriction avec plomb, une metallisation de cuivre plus etain convient, alors que dans le
cas sans plomb il est imperatif d'utiliser de retain pur en projection ou au trempe dans un
bain a 320°C environ.

22
Realisation du montage

Pour les paliers, le montage est effectue sur un support de coulee en vue de recevoir le
metal antifriction fondu. De la laine de roche, de la fibre ceramique ou du ciment
refractaire sont utilises pour I'etancheite entre les divers elements. Les serpentins noyes
dans le regule sont fixes sur le support. Les divers trous (graissage, sondes, circuits de
refroidissement, etc...) sont bouches au ciment et le noyau est rempli de sable afin de
conserver suffisamment de chaleur au centre du montage.

Pour les patins de pivoterie, un montage est effectue pour realiser une coulee
horizontale. Le patin est fixe sur une tole, ses bords sont maintenus par un coffrage en
tole avec entre ces elements de la fibre ceramique ou de la fibre de roche.

Coulee

Le montage est prechauffe a 280°C, le regule en fusion (environ 460°C) est coule
rapidement en une seule fois. Diverses precautions sont a prendre (temperature du
regule rigoureusement determinee, vitesse de coulee bien adaptee, maintien en
temperature de la surface libre).

Refroidissement

II repose sur trois principes:

maTtrise de la vitesse de refroidissement:


- un refroidissement trap lent favorise la segregation entre les elements du metal
antifriction;
- un refroidissement trap rapide engendre des tensions internes.

la liaison regule / metal support doit etre refroidie avant la surface libre (les criques et
les retassures se forment dans les zones qui se refroidissent en dernier);

I'uniformite du refroidissement assure I'homogeneite du regule.

La solidification est controlee a I'aide de ringards, que Ton plonge de temps en temps
dans le regule en fusion, ayant pour effet de brasser le volume liquide et d'aider a
('evacuation des gaz et impuretes.

Demontage de /'ensemble

Une fois le regule totalement solidifie, on effectue le demoulage. Les differents trous de
graissage, sondes,... sont verifies ainsi que les eventuels circuits de refroidissement.

23
ANNEXE 1

CONTROLS DE L'EQUIREPARTITION DES CHARGES


SUR UN PIVOT A COLONNETTES
E.D.F.
DIVISION TECHNIQUE GENERALE PIVOTERIE G2

ETAT INITIAL (sans calage)

Schema de repartition des deformations

AVAL
—i—

Deformation ext6rieure Deformation moyenne

Equir6partion ideale Deformation int6rieure

AMONT

24
E.D.F.
DIVISION TECHNIQUE GENERALS PIVOTERIE G2

ESSAI n* 10
(Apfes calgge final)

Schema de repartition des deformations

Deformation ext6rieure Deformation moyenne


AVAL

Deformation interieure
Equir6partition id6ale

AMONT

25
ANNEXE 2

PRINCIPE DU REGLAGE ETAMIC

Comporateur

pointeou

membrane

3-5kg/cm:

6quitibre automatique
des presdons

ossiette

rotate

cone de rootage

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