Innovation en Méditerranée
Innovation en Méditerranée
Innovation en Méditerranée
ANIMA
Rfrences
ANIMA est un projet europen qui consiste aider 10 pays du Sud de la Mditerrane et du Proche-Orient partenaires de lUE (Pays MEDA : Algrie, Autorit Palestinienne, Egypte, Isral, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie, Turquie), plus Chypre et Malte ( prsent membres de lUE), se doter de stratgies et d'outils d'attraction des investissements trangers. LAgence Franaise pour les Investissements Internationaux (AFII), assiste par lICE (Italie) et la Direction des Investissements (Maroc), conduit le projet, financ par lUnion Europenne, Programme MEDA. Le n didentification du contrat avec la Commission des Communauts Europennes est : ME8/B7-4100/IB/99/0304
Auteurs
Cette tude a t mene conjointement par ANIMA et Marseille Innovation, et plus prcisment par lquipe suivante :
Narimen Attia et Julie Catala (stagiaires Marseille Innovation) et Nathalie Rahm (ANIMA) pour la ralisation des enqutes, linventaire des ples technologiques et la prparation du Forum Medinnov ;
bases de donnes dveloppes par ANIMA (MIPO, serveur de news) ; les donnes collectes par lexercice Med Best et par TrendChart, projets dvelopps par la Commission Europenne (DG Entreprise). La Ville de Marseille, la Rgion Provence-Alpes-Cte dAzur et lAgence Franaise pour les Investissements Internationaux ont galement contribu ldition de cette tude. AFII-ANIMA 2005. Reproduction interdite sans autorisation de lAFII. Tous droits rservs ISBN: 2-915719-17-9 EAN : 9782915719178
Acronymes
ANIMA : Rseau Euro-Mediterranen Promotion de lInvestissement BIC: Business and Innovation Centre CCI : Chambre de Commerce et dIndustrie EBN : European Business Network IASP: International Association of Science and Technological Parks IDE : Investissement Direct Etranger ISP : Internet Service Provider JV : Joint-Venture (co-entreprise) MEDA : Ensemble de 12 pays partenaires de lUnion Europenne : Algrie, Chypre, Egypte, Isral, Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Autorit Palestinienne, Syrie, Tunisie, Turquie (Malte et Chypre sont pris en compte dans ltude, mais ont rejoint lUnion en 2004) MIPO : Mediterranean Investment Project Observatory PCRD : Programme-Cadre de Recherche-Dveloppement de l'UE PECO : Pays dEurope Centrale et Orientale PIB : Production Intrieure Brute PME : petite et moyenne entreprise PNB : Produit National Brut R&D : Recherche et Dveloppement SSII : Socit de Service en Ingnierie et en Infomatique TPE : Trs Petite Entreprise TIC : Technologies de lInformation et des Communications UE : Union Europenne dAgences de
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Maroc.....................................................................53 Autorit Palestinienne............................................56 Syrie.......................................................................58 Tunisie...................................................................59 Turquie ..................................................................62
612
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane EFG-Hermes (Egypte).............................................82 Eurosud Capital......................................................82 FINALEP (Algrie)...................................................82 Maghreb Private Equity Fund.................................83 Moroccan Sindibad Fund (Maroc)...........................83 Lebanon Industry Fund (Liban)...............................83 Moussahama (Maroc).............................................84 SPPI (Tunisie).........................................................84 The Jordan Fund (Jordanie).....................................84 Tuninvest (Tunisie, Maghreb).................................85 Turkish Private Equity Fund I (Turquie)..................85 Upline technologies (Maroc)...................................85
7. Annexes.............................................................101
Annexe 1. Inventaire des structures technologiques..................................................101
Algrie..................................................................101 Chypre/Cyprus.....................................................101 Egypte/Egypt........................................................103 Espagne/Spain.....................................................105 France (Sud).........................................................115 Grce/Greece.......................................................127 Israel....................................................................131 Italie/Italy.............................................................137 Jordan/Jordanie ....................................................149 Liban/Lebanon......................................................149 Malte/Malta..........................................................150 Maroc/Morocco.....................................................152 Palestine..............................................................155 Portugal...............................................................155 Tunisie.................................................................157 Turquie/ Turkey....................................................160
Annexe 3. Observatoire des IDE technologiques vers MEDA (janvier 2003 mars 2005)..............169
A. Les centres privs de R&D ..............................169 B. Les oprations financires dans le secteur technologique......................................................172
. .177
812
Annexe 4. Terminologie....................................178
Les Les Les Les ples technologiques.....................................178 instruments financiers...................................179 acteurs financiers..........................................180 outils..............................................................180
1.
Synthse
Linnovation, un must
Les pays riverains de la Mditerrane attendent beaucoup de linnovation. Au nord, il sagit de rester dans la course technologique engage avec les Etats-Unis et lAsie. Au sud, il sagit de moderniser une industrie et des socits souvent en retard, en esprant parfois sauter certaines tapes. Dans les deux cas, linnovation est perue comme essentiellement technologique1. Un peu la manire dont on regroupait dans les annes 60 les entreprises physiques dans des zones industrielles, les autorits, soucieuses dattirer emplois, comptences et investissements, ont mis en place dans les dernires dcennies des lieux pour linnovation technoparcs, incubateurs, valles, clusters et autres espaces polariss vers la science la plus avance. Il sagissait au dpart, par des actes symboliques, de donner des chances des territoires souvent marqus par des pertes de substance - dlocalisations ou dpart de certains quartiers gnraux au nord, fuite des cerveaux au sud -. Limpact rel, comme les rsultats, sont trs ingaux. ANIMA et Marseille Innovation estiment essentiel de mieux connatre les structures dinnovation existantes sur le pourtour de la Mditerrane, pour deux sortes de raisons : Pour les techniciens, il y a intrt apprcier le potentiel dinnovation et de recherche prsent dans le bassin mditerranen, afin didentifier les ressources technologiques disponibles, et de penser une mise en rseau permettant des synergies entre de nombreuses quipes, souvent isoles, car parpilles sur une vingtaine de pays ; Pour les conomistes, il est urgent de mettre en valeur les atouts constitus par la prsence de certains ples
A tort, car linnovation peut aussi concerner des aspects humains, organisationnels, politiques, sociaux, culturels. La technologie nest quun outil (souvent excellent), au service des personnes et des socits. Elle prsente lavantage dintroduire un changement lisse , invitable , et sans remise en cause trop radicale.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane dexcellence technologique. Ceci dabord pour changer limage de la Mditerrane, trop souvent associe au tourisme ou des activits traditionnelles (textile, trading, agriculture, nergie etc.). Ensuite et surtout, pour faire de la ressource Innovation/R&D un argument fort de lattractivit des pays mditerranens. Comme la montr avec succs Sophia Antipolis, prs de Nice, les nouveaux laboratoires de recherche et centres nerveux du systme productif post-industriel peuvent aisment se localiser sur les rivieras plaisantes o coexistent soleil, nature et intelligence. Et ils contribuent fixer auprs deux des activits plus classiques, lectronique par exemple. Evidemment stratgiques, les activits dinnovation sont au cur de lconomie de la connaissance, promue, entre autres, par la Banque Mondiale. Un des espoirs sous-jacents est de voir, grce internet, lducation et aux rseaux, David rattraper Goliath. Il est dailleurs rvlateur que plusieurs petits pays de la rgion MEDA par exemple, la Jordanie et la Tunisie- comptent beaucoup sur le savoir, le-gouvernement et les investissements technologiques pour se hisser au niveau des grands.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Mditerrane) ne peut tre mene la seule chelle nationale ; Les grands programmes de recherche et dinnovation mobilisent souvent les ressources de plusieurs pays. Les moyens mis en place par les pays MEDA (sauf Isral) sont trop faibles pour jouer un rle rellement significatif, car les investissements comptent souvent davantage en valeur absolue (ncessit de dpasser un seuil donn de dpenses quen valeur relative (par exemple, part de la PIB consacre la recherche).
Tous ces exemples montrent quune capitalisation rgionale est souhaitable et quil faut favoriser la polymrisation des ples et rseaux dinnovation de la Mditerrane, plusieurs niveaux : entre disciplines scientifiques ; entre recherche et industrie ; entre pays MEDA ( intra-MEDA ) ; entre rgion MEDA et Europe, voire reste du monde. Les ples technologiques sont par nature des lieux dinterface. Il faut multiplier leurs relations entre eux et avec leurs partenaires et clients - entreprises, universits, investisseurs etc-. Et pour commencer, il faut dresser une cartographie de lexistant, des forces, des faiblesses des ples mditerranens dinnovation.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Figure 1. Dfinitions des structures dinnovation
Par structures dinnovation, on entend :
les ples ou tablissements technologiques que sont les parcs scientifiques, technoples, incubateurs, ppinires dentreprises ou centres de R&D, condition que ces lieux soient tourns vers linnovation et la recherche (ce qui exclut les parcs dentreprises traditionnelles , ou les tablissements vous lducation universits classiques , par exemple) ;
les autres outils institutionnels ou financiers mis en place par les autorits ou le secteur priv pour favoriser le dveloppement de linnovation - agences spcialises, mcanismes et fonds de soutien technologique, fonds damorage, capital-risque etc. (tout ceci tant parfois sous-tendu par une politique nationale dinnovation ).
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Linventaire ainsi ralis (cf. effectifs par pays en Figure 3 et annuaire des ples en annexe 1) nest pas exhaustif. Figure 3. Ples technologiques du pourtour de la Mditerrane
(hors centres deR&D privs, non enquts) Ples technologiques enquts Autres ples identifis Technoples, Ppinires & Technoples, Ppinires parcs incubateurs parcs & Total scientifiques scientifiques incubateurs 0 0 5 0 5 0 1 2 0 3 0 5 3 0 8 4 2 13 14 33 2 6 6 31 45 0 3 4 7 14 0 4 2 22 28 1 3 16 48 68 0 0 1 1 2 0 0 2 0 2 0 1 2 0 3 1 1 0 7 9 0 0 1 1 2 0 0 0 2 10 3 0 0 2 1 29 15 5 0 1 13 76 32 5 0 6 1 143 38 10 0 9 17 258 88
Pays Algrie Chypre Egypte Espagne France (sud) Grce Isral Italie Jordanie Liban Malte Maroc A. Palestinienne Portugal Syrie Tunisie Turquie Total EuroMed Total MEDA12
Il est souhaitable que les tablissements non rpertoris se fassent connatre et que tous ceux dont le profil nest pas dtaill (soit plus de 80%) 3 puissent adresser ANIMA une fiche descriptive complte (cf. formulaire vierge en annexe 2). Par ailleurs, cet inventaire, qui na aucune prtention dvaluation scientifique, mle des organismes de taille, vocation, maturit, etc. extrmement diffrentes. Dans la suite de ce document, une distinction est faite entre dune part les technoples et parcs scientifiques (souvent appels technoparcs, pour simplifier), qui sont en gnral des structures vocation
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane mixte -enseignement, recherche, innovation-) et dautre part, les incubateurs et ppinires, vocation plus entrepreneuriale (il sagit de faire natre des entreprises innovantes dans les incubateurs et dhberger des PME ou TPE dans les ppinires).
Demandes de brevets
WIPO 1997-2001
1 563 305 sauf Jordanie (1 948) entre 400 (Algrie) et 29 (Syrie) Pays de rfrence Pologne 1 473
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Cette ralit est bien connue des responsables politiques et dcideurs. Elle a des racines profondes, culturelles et conomiques. A vrai dire, la rgion (au sud et mme au nord de la Mditerrane) contribue largement leffort de R&D mondial, mais travers ses chercheurs et scientifiques expatris souvent de faon irrversible, du fait dun brain drain assez gnralis 4... Une vision plus encourageante est apporte par loffre technologique (Figure 5), pour laquelle les pays MEDA font des efforts importants, ce qui peut constituer un facteur favorable pour une mise niveau dune partie de moins en moins marginale des entreprises et de la socit en gnral. Figure 5. Quelques indicateurs doffre technologique sur EuroMed
Tlphone s fixes per capita Source ITU Anne 2002 Algrie 61 Chypre 688 Egypte 110 Isral 467 Jordanie 127 Liban 199 Malte 523 Maroc 38 A. Palestine 87 Syrie 123 Tunisie 117 Turquie 281 Pays de rfrence Rep. 362 Tchque Hongrie 361 Pologne 295
4
Tlphon es mobiles per capita ITU 2002 13 584 67 955 229 227 699 209 93 23 52 347 849 676 363
Ordinateur personnel per capita ITU 2002 8 270 17 243 38 81 255 24 36 19 31 45 177 108 106
Usagers Digital internet access per capita index* ITU 2002 16 294 28 301 58 117 209 24 30 13 52 73 256 158 230 ITU 2002 37 68 40 70 45 48 67 33 N.A 28 41 48 66 63 59
Seul Isral ayant russi, dans des conditions particulires (migration russe et programme ambitieux dincubateurs et de capital-risque) inverser significativement le mouvement.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane dans le Maghreb) . Par contre, le capital tranger est davantage prsent dans MEDA en valeur relative, ce qui sexplique par une moindre autonomie des acteurs locaux autant que par les initiatives prises par des oprateurs trangers. La grande majorit des ples technologiques enquts insistent sur limportance de la mise en rseau avec des homologues nationaux ou internationaux, ce besoin tant ressenti de faon encore plus nette au sud. Le projet de rseau Medinnov recueille a priori une forte adhsion, en particulier au sud, o les besoins de coopration sont trs forts. Le rseau Medinnov est jug essentiel pour lchange dexpriences, le montage de partenariats et la prparation de projets transnationaux. Enfin, lenqute montre que limpact essentiel des technoparcs est li leffet dagglomration (linkage ou cluster) : le ple draine dautres investissements et encourage les entreprises de secteurs complmentaires venir simplanter proximit. Cet effet prime les autres effets (meilleure image du pays, internationalisation etc.). Les ncessaires relations entre ples technologiques et agences de dveloppement (ou de promotion de linvestissement) sont mises en valeur par lenqute, confirmant lintuition dANIMA et de Marseille Innovation quil faut faire travailler ensemble les deux mondes des technologues et des conomistes.
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane comptences dans le conseil en management ou lvaluation scientifique. Ces partenaires nexistent pas toujours au sud, pour diffrentes raisons : Le march local des capitaux est rarement trs dvelopp. Du fait de leur aversion au risque, les banques commerciales ne prtent qu des clients dots de solides scurits (immobilier etc.) ce qui exclut les jeunes pousses ; Les pratiques comptables locales ne donnent pas suffisamment de garanties sur la vracit des chiffres ; une partie des oprations chappe souvent lenregistrement comptable (transactions informelles en cash) ; les sousdclarations fiscales rendent difficile la connaissance du chiffre daffaires rel ; Les fonds spcialiss dans le capital-risque sont encore peu nombreux, lexception dIsral (150 fonds !), et, dans une moindre mesure, du Maroc, de la Tunisie et de lEgypte (ils sont estims une centaine dans le reste de MEDA). Les investisseurs providentiels ( business angels ) sont rares ; Les oprateurs extrieurs la famille du fondateur ou trangers sont rticents investir compte tenu de la nonfluidit des actifs investis ; les sorties par vente un repreneur et par introduction en bourse sont rares (peu de pays ont une bourse des valeurs rellement active, surtout pour les PME) ; finalement, les investisseurs extrieurs nont souvent dautre choix que de revendre leurs parts au fondateur local de la socit, sans grande marge de ngociation.
Lobservatoire MIPO (ANIMA) permet de donner une valuation 5 des flux dinvestissement technologique vers MEDA, soit sur une priode dun peu plus de deux ans (janvier 2003-mars 2005) : 4 570 milliards deuros dans le secteur des tlcoms (o lacquisition des licences et de dveloppement des rseaux expliquent ces chiffres importants), soit environ 2 milliards par an (mais non rcurrents) ;
Assez fragile, car elle porte que sur une partie des projets, pour laquelle le montant investi est connu ; mais il est vrai que les montants sont surtout publis pour les projets les plus importants.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane et 2 492 milliards deuros dans les autres secteurs (en majorit TIC et biotech), soit un plus dun milliard deuros par an.
La part nationale de linvestissement dans les entreprises technologiques ou linnovation nest pas connue pour MEDA. Elle est probablement faible. Leffort domestique porte davantage sur les dpenses publiques lies aux infrastructures technologiques. En Europe par comparaison, le capital investissement, dont limage avait t entame par lclatement de la bulle internet, sest nettement redress en 2004 : Les fonds investis dans les socits non cotes europennes sont passs de 24, 3 milliards deuros en 2001 (creux de la vague) 30, 6 milliards en 2004 6; Les fonds investis en capital risque ou capital dveloppement ont, eux, atteint en Europe prs de 9 milliards deuros en 2004, contre 8, 3 milliards en 20037 ; ce chiffre est comparer avec les 13 milliards deuros (16 milliards de US$) investis en venture capital en 2004 aux Etats-Unis 8.
Cette volution europenne positive doit toutefois tre nuance par trois remarques : une grande partie des dossiers concernent des entreprises non technologiques, moins risques, ou des filiales technologiques de grands groupes (au dtriment des PME); la part europenne attribue aux vraies start-ups (seed capital ou essaimage) reste trs faible (219 millions deuros en 2004) ; et les deux-tiers des fonds investis dans les socits non cotes europennes concernent des acquisitions avec effet de levier (LBO), frquemment opres par des cadres dentreprises matures sortant du primtre de grands groupes industriels. Une part seulement des 40 milliards deuros investis peut-tre 15 milliards- sert effectivement au financement dentreprises innovantes. Cest cependant beaucoup plus que sur la rive sud de la Mditerrane.
6 7 8
Source : Thomson Ventures Economics et PWC Source : European Venture Capital Association (EVCA) Source : National Venture Capital Association (NVCA)
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Comptabiliss depuis la mise en place de MIPO par ANIMA (du 1 er janvier 2003 au 1er mars 2005), les IDE contenu technologique reprsentent 14% des projets dIDE vers MEDA (deux fois plus en 21
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane proportion que vers les nouveaux pays membres de lUE), soit 137 projets sur 957.
Ce constat invite une mobilisation de lensemble des forces intresses dvelopper une Mditerrane plus intelligente 22
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Outre les actions ncessaires lchelle nationale (soutien linnovation, signature daccords dintgration la recherche europenne, infrastructures technologiques de type incubateurs, technoparcs, laboratoires publics, quipements de tlcommunication, etc.), il faut agir lchelle multilatrale. ANIMA suggre donc que toutes les parties intresses ples technologiques, centres de R&D privs, ministres en charge de la recherche et de linnovation, agences de dveloppement, agences de promotion des investissements, organismes financiers (de la BEI aux socits de capital-risque, ou aux business angels) puissent travailler dans un cadre concert et scurisant sur lespace euro-mditerranen. Tous ces partenaires pourraient rejoindre et dvelopper le rseau Med-Innov qui travaillerait terme selon les lignes directrices suivantes : Lancement dune nouvelle offre aux entreprises : un groupe euro-mditerranen de ples technologiques et agences de dveloppement travaillant ensemble, capables de contribuer en rseau aussi bien de grands projets quau soutien aux PME innovantes ; Meilleure connaissance rciproque des travaux de recherche, dveloppement, innovation engags sur le pourtour mditerranen, travers des annuaires, tudes, changes et forums ; Effort particulier sur lidentification, le suivi, la qualification (sinon lvaluation) des projets, y compris dans leur dimension conomique et financire (ceci est indispensable pour informer et rassurer les investisseurs potentiels) ; Encouragement au retour de scientifiques mditerranens vers leur pays ou rgion dorigine, en apportant tout leur acquis exprience internationale, absence de prjugs, capacit entreprendre et grer ; Facilitation des projets conjoints de recherche et innovation entre plusieurs quipes de lespace euro-mditerranen, et cration de synergies dans les activits o une taille critique et des cooprations internationales sont souvent requises ( big is beautiful ) ;
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Changement de limage du sud de la Mditerrane, dont la capacit technologique serait valorise.
Tout ce vaste programme (dtaill au Chap. 6), qui implique des moyens organisationnels et financiers qui restent trouver, peut se dcliner court terme dans les priorits proposes pour le rseau Med-Innov (Figure 6). Figure 6. Priorits du rseau Med-Innov
# 1 Axe de travail Inventorier, faire connatre, mettre en relation toutes les forces vives de linnovation dans lespace Euro-Med Crer un rseau de rseau, ouvert, ractif, dcentralis, fdrant tous les rseaux existants dans le domaine de la recherche, de linnovation et du dveloppement des territoires Proposer des outils et des mthodes permettant de capitaliser et partager en accs libre les connaissances Documenter les contenants Documenter les contenus Exemple daction concrte Inventaire actualis des technoparcs, incubateurs, centres de R&D, fonds, agences etc. Charte commune. Confrence annuelle. Forums Med-Innov est un mta-rseau, intgrant les rseaux existants, par exemple le rseau des ples de contenu, ANIMA (rseau des API), le RMEI (coles dingnieur), Thtis (universits), Rseau des Ecoles de Management, etc. Outils de recherche. Infrastructure de type ADSL rapide. Procdures de publication. Partage des donnes dtenues par les divers membres et publies au bnfice de tous Production dun annuaire sur les ples technologiques, leurs URL, newsletters, & les vnements scientifiques Euro-Med Centre de ressources multiforme : bibliothque virtuelle sur les sujets stratgiques mditerranens, intelligence conomique, mdiathque, e-learning, etc. Tlconfrences. Visioconfrences. Extranet avec espace collaboratif. Instant messaging Observatoire MIPO (ANIMA), complt progressivement par une qualification plus fine des projets (sorte de rating ) Rponses euro-mditerranennes aux PCRD UE. Programmes de type Prometheus (par ex avec les pays du groupe dAgadir). Suivi des grands appels doffre ou des projets des donneurs dordre.
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6 7 8
Faciliter un fonctionnement oprationnel en rseau Suivre les projets existants Permettre le montage de projets trans-nationaux et lancer toute initiative pertinente
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2. Panorama de la situation
La recherche et linnovation dans le bassin mditerranen
Ce chapitre dcrit la situation en matire de R&D et dinnovation des pays du pourtour mditerranen, en se focalisant sur les pays MEDA. Un benchmarking est toutefois possible avec 4 pays de rfrence : Malte et Chypre, nouveaux membres de lUnion ; Isral, qui reprsente un cas particulier au sein de MEDA ; et un pays de la rive nord (France), pris titre dexemple europen.
Lapparition assez fulgurante du secteur des TIC est en train de bouleverser ce paysage avec la cration dentreprises innovantes dun nouveau type (logiciels, centres dappel, SSII) et lintroduction de nouveaux modes de travail dans les entreprises non technologiques. Dans la plupart des pays, un secteur moderne, dont les rflexes et modes de fonctionnement ne sont pas trs diffrents de ceux de lEurope, coexiste dailleurs avec des activits informelles ou traditionnelles plus ou moins 26
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane importantes (agriculture, artisanat, petite industrie, services de proximit), marginalises et peu ouvertes linnovation.
Arab UNDP UNES- Arab Arab UNDP Trend League League HDR CO LeagueLeague 2004 Chart 2003
Algrie
0, 3% 0, 5% 0, 3% 0, 3%
0, 48% -
0, 63% -
0, 2% 0, 2% 0, 5%
0, 19% 0, 45%
0, 4% 0, 9% -
0, 4% 0, 53%
0, 2%
0, 63%
0, 2% 0, 5%
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane En moyenne, 90% des budgets de R&D viennent du secteur public (contre un tiers en Europe), et une part trs importante est consacre aux cots de personnel. Il faut signaler trois lments qui agissent en faveur du changement : Les actions entreprises au titre du programme MEDA pour prparer lappareil industriel des pays la zone de libre change Euro-Med prvue en 2010 (mise niveau dun grand nombre dentreprises) ; Le dveloppement des IDE technologiques, qui conduit des investissements souvent assez importants de la part dentreprises trangres (cf. annexe 3) ; Les accord de coopration S&T (Science and Technology) signs par plusieurs pays avec lUnion Europenne pour les intgrer aux Programmes-cadre de R&D. Ces accords concernent prsent la Tunisie, le Maroc, Isral et la Turquie (outre Malte et Chypre), soit 6 pays associs lespace euromditerranen de la recherche.
On trouvera en annexe 5 une description du contenu de ces accords S&T avec lUE, fonds sur des principes de rciprocit, partage de la proprit intellectuelle, partenariat et coopration scientifique et concertation sur les politiques scientifiques respectives.
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Selon cet indicateur, Isral et le Maroc font mieux que certains nouveaux membres de lUnion (Lettonie, Lithuanie, Pologne, Slovaquie), mais aussi que certains anciens membres (Portugal, Grce, Italie, Espagne). En outre la croissance rcente des exports high tech est forte dans plusieurs pays MEDA. La part des exportations dans llectronique et les composants devient significative dans certains pays (Figure 9). Si lon ajoute que ces derniers reoivent en moyenne deux fois plus dIDE technologiques que les PECO (cf. chapitre 4), on comprend quune sorte de MEDA High Tech Valley commence merger au sud et lest de la Mditerrane. Figure 9. Structure des exportations MEDA par secteur en 2000
Source: The Arab World Competitiveness Report 2002-2003 / Trend Chart Catgorie Minerais, ptrole, gaz Chimie Vtements Textiles Produits frais Agro-alimentaire Industries de base Industries diverses Machines nonlectr. Electronique Composants lectron. Cuir Equipt. de Tunisie 14% 11% 38% 3% 3% 6% 3% 2% 1% 1% 11% 6% 1% Jordani e 14% 26% 11% 3% 11% 5% 7% 6% 4% 3% 2% Liba n 24% 9% 3% 1% 14% 7% 10% 24% 3% 2% 1% 0% Maro c 11% 12% 32% 2% 17% 6% 3% 2% 10% 3% Egypt e 37% 5% 10% 14% 17% 2% 11% 3% 0% Syri e 81% 4% 3% 9% 0% 1% Algri e 98% 1% 1%
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Les dfis
Les forces, faiblesses, menaces et opportunits auxquels font face les pays MEDA sont synthtises dans lanalyse SWOT prsente en Figure 10 (analyse provenant du projet europen Trend Chart, et qui rejoint largement les analyses effectues par ANIMA). Ces pays jeunes, enthousiastes, proches de lEurope ont videmment des atouts faire valoir pour devenir le centre de service et de R&D de lUnion : population impressionnante de 30
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane chercheurs et ingnieurs bon march, capacits mathmatiques et logiques, capacits linguistiques, bonne computer literacy , cadre de vie favorable pour travailler distance. Il faut, pour que cette stratgie russisse, que les gouvernements sengagent pour la fourniture dune infrastructure de qualit (formation, tlcoms, quipements, fiscalit, cration dentreprises) et interviennent le moins possible dans loprationnel, sinon pour dlguer leur confiance des oprateurs privs chargs de programmes et projets finaliss (quil sagisse dincubateurs, de fonds, dinitiatives R&D, de partenariats public-priv) et assurer un suivi plus conomique quadministratif. Figure 10. Analyse SWOT de l innovation dans MEDA (Source Trend Chart)
Forces Un engagement fort au partenariat euro-mditerranen, bas de faon non exclusive sur le libre change. Le dmarrage dun processus structur de programmes de dveloppement nationaux lis aux accords d'association. L'existence de programmes de rforme administrative, de programmes consacrs aux PME, de soutien linnovation (incubateurs et fonds de capital-risque) Les progrs dans l'volution industrielle des principaux secteurs conomiques Ressources naturelles abondantes en ptrole, gaz et produits chimiques Rivages, paysages, patrimoine historique et culturel, bon climat et tradition pour l'hospitalit. Perspectives positives de croissance et potentiel lev de secteurs tels que le tourisme. Amlioration des conditions daccueil des IDE en termes de disponibilit des zones de service, de salaires relativement bas pour les ingnieurs, d'existence dincitations, du soutien de l'investissement par la BEI et les mcanismes associs Fuseau horaire identique ou proche de celui de l'Europe Faiblesses Dpendance leve l'exportation de produits primaires ou d'autres activits faible valeur ajoute (agriculture, ptrole, gaz et produits chimiques) Secteur public trs dvelopp Niveaux levs de bureaucratie Accs difficile aux financements
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Chypre
La stratgie nationale de recherche et innovation
Le gouvernement de Chypre a pris plusieurs mesures au cours des annes rcentes pour augmenter la comptitivit de l'le. Dans le cadre de la nouvelle politique industrielle, le dveloppement des industries de pointe, des services et de la recherche sont les priorits du gouvernement. Chypre na gure de ressources industrielles et ne souhaite pas compter que sur lagriculture et le tourisme. La stratgie du gouvernement est donc de positionner lle sur divers crneaux comme la logistique, les services maritimes, lintermdiation financire, mais aussi la recherche-dveloppement et les industries de pointe. Une des ides fortes est de crer Chypre un vaste technoparc travaillant au soleil- au bnfice de partenaires europens ou mondiaux. Une assistance a dailleurs t demande la technopole de Sophia Antipolis pour envisager un plan directeur en ce sens. 34
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane La Research Promotion Foundation (RPF) a t tablie en 1996 afin de favoriser le dveloppement de la recherche scientifique et technologique, avec la mise en place d'un programme national de recherche. Ce programme a reu un budget public de 11, 65 millions de livres chypriotes, soit 18 millions deuros (cot total atteignant 34 million deuros sur la priode 2003-2005). Ceci aura permis de financer 250 projets de recherche et 150 activits de support. La participation de Chypre au 5me Programme Cadre de Recherche-Dveloppement de l'UE (PCRD), et son accession rcente l'Union, fournissent des PME chypriotes des occasions de participer aux programmes communautaires.
Incubateurs
Diverses autres initiatives incluent un programme pour la mise en place d'incubateurs et le dveloppement d'une nouvel institut ducatif et de recherche. Dans le but d'attirer des scientifiques de l'tranger, l'universit galement a galement lanc une coopration avec l'universit de Harvard aux Etats-Unis. Les deux incubateurs de Chypre sont bass Nicosie et Lefkosie depuis 2001. Ils sont tous les deux spcialiss dans les TIC, biotechnologies et autres technologies de pointe. Le secteur porteur Chypre est le secteur informatique (logiciels et prestations informatiques, oprateurs tlcoms et internet).
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Egypte
La politique nationale de R&D
Selon le rapport Med Best, une politique nationale d'innovation est en cours de dfinition en Egypte, avec des objectifs assez pratiques : maintenir ou augmenter la part de march gyptienne linternational ; ouvrir les marchs, augmenter les exportations, remplacer les produits obsoltes ; abaisser les cots de production, amliorer la flexibilit de production et la qualit des produits aux normes internationales ; dvelopper des produits respectant l'environnement. Le programme national de recherche gyptien est pilot par l'Acadmie de la Recherche et de la Technologie Scientifiques, dpendant du Ministre de la Recherche Scientifique. Dans le mme temps, d'importantes activits de recherche sont effectues par le Ministre de l'Agriculture et les tablissements nationaux de recherches filiales du ministre de la recherche scientifique (48, 6% des chercheurs travaillent sur lagriculture, 17% sur la sant, et 8% seulement sur lindustrie). Ces organismes jouent un rle majeur dans les activits de recherches en Egypte, compars aux universits. La contribution du secteur industriel reste trs limite. Les dpenses publiques de R&D slvent 227, 5 millions de dollars US et la population de chercheurs atteint 10 744 personnes (en quivalent plein temps), paules par 26 329 personnels de soutien (source : ESCWA).
Clusters
Les initiatives suivantes ont t prises en Egypte pour favoriser les liens entre les industries, les tablissements de recherche et les universits : 5 clusters ont t mis en place par le Ministre de la Recherche Scientifique (Technical and Technological Consulting Studies and Research Fund) dans des domaines varis (produits chimiques de base pour des industries pharmaceutiques, industries du bronze et du cuir, industrie de la peinture, industrie du verre, minerais). Ces clusters regroupent 167 compagnies et 12 universits et centres de recherche.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Dautres projets visent encourager les clusters rgionaux, comme le cluster de fabrication de meubles Damiette, ou les ateliers de fabrication de feuille de mtal Meet-Ghamr. En outre, des efforts sont faits pour crer des clusters dans les nouvelles villes industrielles comme Sadate City, 10th of Ramadan City, ou Sixth of October City.
Incubateurs
Un rseau de 12 incubateurs a t dvelopp depuis 1995 par le Fond Social pour le Dveloppement en Egypte (Social Fund for Development ou SFD), avec 15 projets supplmentaires d'incubateurs actuellement l'tude (le plan global parfois voqu parle de 40 incubateurs). Lobjectif est de dvelopper un rseau significatif qui puisse faciliter la comptitivit et la productivit des PME. Les incubateurs, de 3 types diffrents (scientifiques et technologiques ; business ; industriels), sont hbergs par les tablissements ducatifs et de recherche pour l'appui technique et scientifique, et soutenus financirement par le Ministre des Technologies de Communication et d'Information (MCIT). Dans la ralit, leurs activits sont encore trs peu dveloppes. LUniversit de Technologie du Nil (NileTech) se concentre sur la R&D applique, ainsi que sur la formation des futurs entrepreneurs et cadres pour lEgypte. Le MCIT soutient la cration de cet tablissement ducatif sans but lucratif, situ sur une quarantaine dhectares Sixth of October City. Enfin, Ideadevelopers est, dans la rgion, le premier incubateur priv intgr de financement, de dveloppement d'entreprises et de technologie. Implante au sein de Smart Village, la socit offre la fois aux entrepreneurs des financements de capital risque pour les start-ups et l'expertise entrepreneuriale et oprationnelle requise pour acclrer leur croissance.
Technoparc
Smart Village est une autre initiative du MCIT, visant fournir un environnement de technologies de pointe pour attirer des socits de service en Egypte. Situ sur un parc de 130 hectares dans la banlieue du Caire sur la route dAlexandrie, Smart Village propose une infrastructure high tech (internet rapide, services technologiques et administratifs), une exonration d'impt de dix 37
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane ans, et d'autres avantages de la loi 8-1997sur l'investissement. Le projet est soutenu par la Fondation Bill Gates (Microsoft).
France
Le dbat franais
Ltat de linnovation et de la R&D en France est paradoxal : Dun ct, la France est le quatrime pays au monde pour le niveau de dpenses en recherche. La France a une longue tradition dexcellence dans des secteurs comme la sant, laronautique, le spatial, le nuclaire ou les transports. De lautre, la France se sent en permanence menace par les technologies importes. Elle semble regretter le temps des Pasteur ou Marie Curie. Les politiques estiment que la recherche ne dbouche pas assez sur des rsultats concrets. Les scientifiques se mfient encore parfois de la valorisation de leurs travaux et se plaignent de budgets insuffisants. Les industriels voudraient davantage de liens industrierecherche, le dveloppement dune culture de projet , et une valuation systmatique.
La ralit est probablement intermdiaire. Le pays consacre environ 0,95% de son PIB la recherche publique et 1,25% la recherche en entreprise, ce qui nest pas si mal, mais encore loin de lobjectif de Lisbonne pour la part prive (qui devrait atteindre 2%).
Organisation institutionnelle
Lappareil de recherche et innovation est trs complexe, trs riche, avec : Plusieurs Ministres concerns par le sujet, en premier lieu le Ministre dlgu la Recherche et aux Nouvelles Technologies (coordination et pilotage global du secteur www.recherche.gouv.fr), le Ministre de lEconomie, des
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Finances et de lIndustrie (financement de la recherche publique, tutelle de lindustrie) et divers Ministres techniques (Education, Transports, Dfense, etc.). Un grand nombre dtablissements de recherche ou de technologie : CNRS (recherche gnrale), INRA (agrobusiness), INSERM (sant), IRD (dveloppement), INRIA (informatique), CEMAGREF (gnie rural et fort), INED (dmographie), INRETS (transport et scurit), LCPC et CETE (infrastructures), IFREMER (mer), BRGM (gologie), ADEME (environnement et conomies dnergie), CIRAD (agronomie pour le dveloppement, CEA (nuclaire), CNES (espace), CNET et IDATE (tlcommunications), etc. Plusieurs agences : OSO (ANVAR, BDPME www.oseo.fr www.anvar.fr), pour soutenir les PME et leurs efforts d'innovation technologique ; l'Agence nationale de la recherche (ANR) pour les projets en partenariat avec la recherche publique et la recherche technologique non finalise ; l'Agence de l'innovation industrielle (AII, en gestation) pour les grands projets fdrateurs en partenariat avec les groupes industriels. De trs nombreux ples technologiques : 27 BIC (Business Innovation Center, appels CEEI en France) parmi les 160 que compte le rseau europen ; 30 incubateurs oprationnels conventionns par le Ministre dlgu la Recherche et aux Nouvelles Technologies (et regroups au sein de France Incubation) ; 47 technopoles, dont certaines intgrent un BIC et la plupart une fonction incubation ; plus de 9 500 entreprises innovantes recenses fin 2003.
Il nest effectivement pas si facile de faire travailler ensemble tout ce beau monde, dautant que la dimension europenne et internationale absolument ncessaire toute activit innovante- vient souvent bousculer les mandarinats tablis. Il est galement difficile de faire des choix dans un contexte aussi riche. Les priorits budgtaires rcentes (2004) concernent : La recherche pour la sant (cancer, vieillissement et le handicap, nouvelles pidmies) ; Le dveloppement durable et la lutte contre leffet de serre (vhicule propre, nouvelles nergies, stockage de lnergie et lutilisation de lhydrogne, fusion nuclaire - projet ITER) ; 39
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane La gestion des ressources (agro-alimentaire, eau) ; La diffusion du savoir (muses de culture scientifique etc.).
Les autres domaines dexcellence de la recherche franaise sont notamment les technologies de linformation et de la communication, linternet haut dbit, les micro et nanotechnologies, les transports, lespace etc.
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Les technopoles
Le label de technopole est dcern en France par le rseau FTEI (France Technopoles Entreprises Innovation www.reseauftei.com), relais national de l'IASP (International Association of Science Parks). 47 technopoles sont actuellement labelliss. Les missions des technopoles relvent de laccueil et de la cration d'entreprises innovantes (infrastructures et facilits high tech dans un environnement de qualit), de la mise en rseau 41
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane (synergies et interactions entre industrie et recherche, meilleure diffusion et circulation de l'information entre acteurs acadmiques, conomiques et financiers), du marketing territorial (valorisation d'un territoire et de ses ples de comptence pour optimiser son attractivit), de lingnierie de l'innovation et de lincubation (dtection, valuation et accompagnement des projets innovants).
Les incubateurs
Les incubateurs sont relativement rcents, puisque ns en France de la loi sur l'innovation de 1999. Sur la trentaine qui existe, 6 dentre eux, situs sur la faade mditerranenne, sont prsents en dtail en annexe 1. Leur mission est de favoriser l'mergence et la concrtisation de projets d'entreprises innovantes valorisant les comptences et les rsultats des laboratoires des tablissements d'enseignement suprieur et des organismes de recherche publics.
Isral
Isral est souvent compare la 2me Silicon Valley. Isral a le mme PIB per capita que lEspagne et un niveau de dveloppement europen. Le pays accueille prs de 4 000 startups.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Un rseau dincubateurs dentreprises charg daccueillir les start-ups ; technologiques,
Des fonds de capital-risque (venture capital) lancs au dpart par une initiative publique, mais grs de faon prive (ils ont dailleurs t privatiss).
Depuis sa fondation en 1948, lEtat dIsral a toujours cherch garder ou attirer les cerveaux . Mais la stratgie dinnovation a t redfinie et a pris toute son ampleur au dbut des annes 90, au moment de larrive dune immigration de masse depuis la Russie. Parmi ces immigrants, beaucoup (35 000) taient des scientifiques de bon niveau, cependant peu forms au business . Dun risque (concurrence sur les emplois scientifiques), il fallait faire une opportunit : comment exploiter ce gisement de connaissances ? Comment dvelopper des rflexes dentrepreneurs? Comment dvelopper la valeur ajoute et les exportations ? Sur ce dernier point, la comparaison entre oranges et logiciels dans la contribution aux exportations est clairante. Les exportations de logiciels sont passes de 250 millions de dollars US en 1992 4 milliards de dollars US en 2003. Les oranges sont restes 250 millions de dollars US Le budget national de recherche dIsral slevait 4, 3 milliards deuros en 2001. Il reprsentait 4, 2% du PIB en 2002.
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane entreprises, 20% pour les start-ups et 17% pour les incubateurs technologiques. Aucune priorit sectorielle nest dfinie a priori. Cest le march qui choisit. Les tlcoms se taillent la part du lion (40% des projets), suivis de llectronique (20%), du logiciel (15%), de la sant (13%). De mme la position de lOCS est neutre vis--vis des technologies. En 2004, un seul projet tait men avec un autre pays MEDA, en loccurrence la Jordanie.
Les incubateurs
Les incubateurs israliens constituent un rseau, rparti dans tout le pays, de structures daccueil disposes aider ( cajoler ) les start-ups pendant 2 annes seulement. Aprs quoi, loiseau est pri de sortir du nid et de voler de ses propres ailes 24 incubateurs ont ainsi t crs depuis 1991 (le chiffre est mme mont 28 sous la pression des collectivits locales, mais ce nombre est apparu ensuite excessif). Chacun offre des services communs (administration, assistance au marketing, formation au business, financement) et permet des synergies inter-projets. Il comprend aussi des quipements appropris pour des activits de R&D, un directeur expriment et de haut niveau, un conseil d'administration associant lindustrie, les affaires et la recherche. (cf. pour davantage de dtails www.incubators.org.il) L'entrepreneur doit tre un individu (et non une compagnie existante) comptent, dynamique, consacr son projet. Son projet (ou son concept), doit tre orient-produit , enracin dans la R&D, innovant et unique, dot dun potentiel significatif de march, et ralisable avec les ressources disponibles. Selon lexprience isralienne, l'entrepreneur gnralement un ingnieur- pense au dpart qu'il est le meilleur pour grer son entreprise, privilgie la technique par rapport au business, ne veut gure sembarrasser de conseils, et communique souvent mal. Le travail de lincubateur vise le convaincre de jouer un jeu plus collectif et lui montrer quil a quelque chose apprendre des autres. Lapprentissage humain est aussi important que celui du management ou de la recherche de 44
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane financement. Pendant les deux annes dincubation, une relation de confiance doit stablir entre l'entrepreneur et l'incubateur. Pendant cette priode, lentrepreneur doit construire son projet, cest dire : organiser et piloter son programme ; recruter une quipe ; enregistrer sa socit ; crer de la valeur pour lentreprise (faisabilit commerciale et technologique, proprit intellectuelle ; procdures d'autorisation) ; prparer un business plan ; rechercher des alliances avec des partenaires stratgiques ; trouver des financements. En gnral, les nouveaux entrepreneurs ne sont pas trs bons pour respecter les calendriers et les budgets. Le conseil dadministration les oblige tenir compte des contraintes du monde rel. De mme, les entrepreneurs ont tout de suite une vision internationale. Lincubateur se situe dans un process global adapt au contexte mondial. Chaque projet cre ainsi une quipe de 3 5 personnes, enregistre une socit indpendante, et bnficie dun appui denviron 85% du budget (ce qui reprsente un ratio lev), soit entre 300 000 et 500 000 dollars US (ceci peut mme monter 1, 3 millions de dollars pour les biotechs). Cet appui est limit 2 ans. Environ 200 projets sont ainsi soutenus chaque anne, soit 8 en moyenne par incubateur. Aprs acceptation du projet en incubation, il y aurait 52% de russite. Ces projets remboursent alors laide reue de faon trs chelonne (3% sur les recettes de la nouvelle entreprise). Le gouvernement isralien cherche privatiser les incubateurs eux-mmes. Certains le sont aujourdhui (cf. annexe 1). Des rgles prcises ont t dictes pour conserver lesprit pionnier du dpart. Ainsi, les incubateurs ne peuvent pas charger plus de 20% des salaires pays par le projet comme paiement de leurs services (quipements, conseil, etc.) Selon les autorits israliennes, la diffrence avec les Etats-Unis relve surtout de lattitude de lincubateur, plus immobilire aux USA (les propritaires vivent sur les loyers, ils ne font pas bon accueil aux nouveaux projets problmatiques etc.). Il est aussi important de souligner la prsence de trois grands parcs technologiques mis en place par Iscar (Tefen, Omer et Temed).
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Contrairement par exemple la France, o la R&D est souvent fondamentale et dsintresse , Isral privilgie une recherche trs applique, axe marketing, avec une logique trs oprationnelle de concrtisation immdiate. Les pays arabes, o labstrait prime souvent sur le concret, gagneraient aussi sinspirer de cette exprience atypique. Le contexte d'Isral est cependant particulier et cela compte dans sa russite : importance des activits de dfense (comme client et financeur), haut niveau denseignement et de technicit, absence dhritage industriel (qui a laiss les coudes franches aux innovateurs), sens fort de lentrepreneuriat. Isral se distingue des autres pays MEDA par un haut niveau dinvestissements injects et de R&D applicative. Les Etats-Unis, partenaires historiques des Israliens, font leur march en Isral en achetant des start-ups qui les intressent. Isral est aussi le seul Etat de la rgion qui ait des accords de recherche avec les USA comme avec lUE9.
Jordanie
Politique nationale de R&D
La situation de la Jordanie en matire de R&D et dinnovation est paradoxale :
Dune part les autorits font de gros efforts dans le domaine de lducation, avec de bons rsultats en termes dinstruction et un taux assez remarquable daccs luniversit dans certaines disciplines (science, mathmatiques et technologie). Le pays possde 8 universits publiques et 14 universits prives constituant un lment essentiel dans l'infrastructure de R&D par leurs quipements disponibles et les 5 696 enseignants ou chercheurs; Dautre part, le nombre de Jordaniens impliqus dans des activits pures de R&D est trs faible, compar par exemple lEgypte ou la Turquie. Les dpenses de R&D sont
Le pays participe ainsi aux PCRD (6me accord-cadre avec lUE) et bnficie en outre daccords bilatraux (par exemple en France avec lANVAR).
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane galement faibles (0, 36% du PIB) et relvent essentiellement du gouvernement (le secteur priv contribue 4% seulement des dpenses de R&D). Les recherches menes par le secteur priv sont principalement concentres sur de grandes compagnies (potasse, phosphate, industrie pharmaceutique). Deux entits jouent actuellement un rle dterminant dans la mise en place dune politique nationale de R&D :
Le Haut Conseil la Science et la Technologie (HCST) est lorgane du gouvernement pour dfinir et suivre la recherche scientifique; il pilote la mise en uvre des programmes de R&D publique; il assiste les chercheurs et les entreprises en sappuyant sur certains centres affilis (par ex. NAFES), sur les agences publiques et sur les universits; Le Ministre des Technologies de l'Information et des Communications (MoICT), tabli en avril 2002, a pour mission le dveloppement et l'appui des initiatives TIC et la stimulation des IDE vers la Jordanie dans ce secteur d'activit. La technologie est vue comme un catalyseur du dveloppement socio-conomique du pays.
Le budget de R&D allou au HCST est de lordre de 380 millions de JD par an (priode 1993-2001) pour les 3 principaux secteurs (Mines et industrie, infrastructure, agriculture, eau, environnement) et de 1 670 millions de JD par an (priode 19962001) pour les universits et centres de recherches. Environ 260 PME ont t soutenues jusqu'ici. Quatre mgaprojets industriels sont galement soutenus : nergie gothermique, exploitation des schistes ptrolifres, polymres, et plantes mdicinales. Chaque projet dispose de sa propre quipe de chercheurs et de personnel de soutien, fonctionnant sous un comit de pilotage commun, incluant le HCST. Le programme REACH a t lanc en 1999 pour soutenir le secteur des TIC et maximiser ses capacits concurrentielles. Les secteurs public et priv taient co-actionnaires de ce plan de 5 ans qui avait pour objectif de gnrer 30 000 nouveaux emplois, 150 millions de dollars US d'IDE et millions de dollars US dexportations. En mme temps, a t tablie Int@j, une organisation prive sans but lucratif, dont la mission est de reprsenter efficacement, de favoriser et de faire progresser le secteur du logiciel et des TIC jordaniens sur le march global. 48
Vision 2020
En avril 1999, 16 organismes du secteur priv jordanien ont lanc Vision 2020, un plan stratgique pour booster la croissance conomique du pays. C'est la premire fois o le secteur priv sest impliqu dans la planification macroconomique, avec la conviction que cest ce secteur, et non le gouvernement, qui est le vritable poumon de la croissance conomique. Vision 2020 considre que linnovation, la croissance des exportations et lattraction dIDE peuvent seules permettre un dveloppement durable du pays. Ce plan, approuv par les plus hautes autorits (SM le Roi Abdullah II) converge avec les choix gouvernementaux en faveur du dveloppement des TIC et de le-gouvernement. Le secteur priv est galement encourag par une loi datant de 1997 consacrer une parte de ses ressources la R&D (prlvement de 1% des bnfices pour soutenir la recherche scientifique et la formation professionnelle).
Incubateurs
Il y a actuellement seulement deux incubateurs oprationnels en Jordanie ; l'incubateur du Jordan Forum for Business and Professional Women et l'incubateur TIC de la Socit Royale de la Science (RSS), dpendant du HCST. Il y a galement deux autres incubateurs l'universit d'Al- Yarmouk qui ne sont toujours pas oprationnels. En outre, le projet euro- jordanien EJADA, qui assiste les PME locales cherchant exporter vers lUE, travaille actuellement tablir d'autres incubateurs.
Liban
Politique nationale de R&D
De par son emplacement gostratgique et ses ressources humaines, le Liban pourrait devenir un pays cl dans le domaine des technologies de linformation et du financement des entreprises innovantes. La main duvre est trs qualifie avec une bonne matrise des langues et de bonnes qualifications pour les TIC. Le gouvernement a mis en place une e-stratgie. La stratgie libanaise dinnovation sappuie sur trois lments essentiels : Cr en 1962, le Conseil national pour la recherche scientifique (CNRS) est le principal instrument de recherche de base du pays. Depuis la guerre du Liban, ses moyens sont toutefois trs limits. Le budget du CNRS est officiellement de 1% du budget de l'Etat. Dans la ralit, le CNRS a reu un budget de seulement 4 millions deuros par an en 2002. En 2004, le CNRS a lanc 51 projets de recherche la suite de deux appels doffres. Le CNRS dispose galement de centres nationaux en gophysique, sciences marines, tldtection et nergie nuclaire L'institut de recherche industrielle (IRI, www.iri.org.lb) est un tablissement parapublic dpendant du Ministre de l'Industrie. La recherche lIRI est centre sur les applications et sur des missions court et moyen terme, axes sur les demandes des industriels. Certaines recherches visent la dfinition de normes techniques agres par LIBNOR. LIRI gre galement une bourse de soustraitance et dchange de partenariat (SPX- Subcontracting
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane and Partnership Exchange) entre entreprises libanaises et PME internationales. Certains programmes finaliss ont t mis en place, en particulier le programme LIRE, visant tablir des passerelles entre lindustrie et les 40 universits libanaises, qui offrent des spcialisations dans le domaine de linformatique, des sciences de lingnieur et du management des systmes dinformation.
Le CNRS a lanc en 2000 une initiative pour dvelopper une politique de technologie et d'innovation de la Science (STIP) pour le Liban, dfinie par des experts internationaux (UNESCO, ALECSO et ESCWA) et 30 experts nationaux dans trois domaines: industrie, sciences de base et technologie ; environnement, agriculture et sciences biologiques ; sant et sciences mdicales.
Le programme LIRA
LIRA (Lebanese Industrial Research Achievements) est une initiative regroupant le Ministre de l'Industrie, le CNRS, l'Association des Industriels et les Universits. Les objectifs de LIRA sont dencourager la collaboration industrie-universit, de proposer un patronage industriel pour les projets des Universits, et d'offrir une plate-forme nationale pour de nouveaux produits et services potentiels (confrence annuelle sur les rsultats de recherches, contact rgulier avec des industriels et universits, tudes). Il sagit aussi daugmenter limplication du secteur priv dans la R&D. 20% du cot du projet est fourni par le Ministre de l'Industrie travers l'Association des Industriels Libanais, et les 80% restants par les industriels impliqus. Les entreprises libanaises ont adopt quelques 70 des 300 produits ou modles conus au titre du programme LIRA.
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Le dveloppement de logiciels au Liban a connu un dveloppement important ces dernires annes, notamment dans les domaines de la banque, de lassurance, du tourisme, de le-commerce et des services mdicaux. Pour le hardware, des distributeurs tels quIBM, Cisco, Compaq, Sun, Microsystems sont prsents et lon assiste lmergence de petites entreprises libanaises pour lassemblage de produits informatiques, notamment les PC. Par contre, le dpart de France Tlcom, qui tait le plus gros investisseur tranger au Liban (oprateur mobile Cellis repris par des saoudiens) a t un message ngatif adress aux investisseurs.
Clusters
Il n'y a pas de politique nationale pour encourager la formation de clusters. Cependant, plusieurs organisations favorisent ces projets, en particulier la Fdration des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture du Liban. Une approche rgionale de networking est galement soutenue par un programme des Nations-Unies (ESCWA/ONUDI).
Technoparcs
Inaugur le 9 novembre 2002, le parc technologique Berytech a t conu autour de lUniversit Saint Joseph de Sciences et Technologies, avec 6 laboratoires privs spcialiss dans les TIC et la biotechnologie, 10 start-ups et une vingtaine de projets en incubation. Cest la principale vitrine technologique du nouveau Liban. Le budget de Berytech est assur par des fonds privs et des emprunts 10. Avec l'aide de ses sponsors, Berytech a subventionn diverses start-ups dans les domaines suivants : TIC et multimdia, tourisme et consulting, sciences de la sant, eau et environnement, agroalimentaire, banques et finance, nergie. Cest dans limage, le multimdia et la communication que Berytech semble avoir perc, rassemblant un noyau doprateurs majeurs dans le film libanais et lindustrie du multimdia.
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Contribution de 1 million de dollars US en fonds propres de l'Universit Saint-Joseph, crdit de 2,5 millions de dollars US de la banque Audi, subventionn par le gouvernement libanais dans le cadre de la politique de soutien aux technologies de l'information, et prt de 1,5 million deuros consenti par l'Agence Franaise de Dveloppement.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Lagence de dveloppement des investissements (IDAL) lance actuellement la zone de haute technologie BETZ (Beirut Emerging Technology Zone), prvue pour tre oprationnelle en 2007. BETZ offrira des facilits pour les grandes entreprises high tech comme pour les start-ups, avec un village central, le tout dans un environnement de qualit. La loi 360 sur le dveloppement de l'investissement, mise en uvre par lIDAL, accorde par ailleurs aux projets d'investissement des incitations fiscales et des exonrations modules selon un zonage favorisant les rgions excentres. Toutefois, les projets TIC obtiennent les conditions des zones les plus favorises quelle que soit leur localisation.
Incubateurs
Un service d'incubateur est disponible auprs de lIRI. La cration dincubateurs dans les universits reste au niveau du discours.
Malte
Incubateurs
Il y a deux incubateurs Malte depuis 2001. Ils sont tous les deux spcialiss dans les TIC, et autres technologies de pointe. Lincubateur de Kordin est gr par Malta Enterprise, lagence nationale de dveloppement (cf. fiche en annexe 1).
Maroc
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane de Rabat, Marrakech, El Jadida, Tanger, Agadir, Oujda et Beni Mellal. Ces incubateurs sont de petite taille et accueillent en gnral un nombre rduit de start-ups (une dizaine). Le processus dincubation bnficie galement de lappui du RMIE, mettant en synergie les moyens des partenaires associs ce rseau dont la coopration franaise.
Technoparcs
Le Casablanca-Technopark est une structure de trs grande taille (29 000 m, 35 personnes employes, 128 entreprises prsentes en ppinire et 189 projets en ppinire depuis leur cration), spcialis dans les TIC (beaucoup de centres dappel, de SSII) et les entreprises gnralistes (cf. fiche descriptive en annexe 1).
Autres initiatives
Le projet Pro-TIC propose de mettre 50 000 entreprises marocaines sur le Net en 2008 L'tude ralise par le Ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Mise Niveau en 2002 fait en effet tat de 42% d'entreprises marocaines connectes internet, soit prs de 29 000 entreprises sur la base des 69 000 entreprises enregistres la CNSS. L'objectif de 50 000 entreprises connectes en 2008 est un challenge important car il s'agit des plus petites des entreprises marocaines, les plus nombreuses, les moins bien connectes, et les plus rticentes investir dans les TIC. Et pourtant l'enjeu se trouve bien leur niveau, de par leur participation l'emploi et la valeur ajoute nationale, mais galement parce que ce sont celles qui rsisteront le moins bien la pression concurrentielle venue d'autres pays et s'appuyant sur les TIC. Le PROTIC se fixe sur la priode 2005-2007 l'atteinte des objectifs suivants: Laccompagnement des PME dans leur mise niveau technologique pour amliorer leurs systmes de gestion et de production. Laugmentation du taux de pntration des TIC dans le secteur industriel et commercial. Le dveloppement des services en ligne et la gnralisation de leur utilisation par les PME, en particulier dans le domaine de ladministration lectronique (fiscalit, procdures etc.) 55
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane La diffusion de la culture du commerce lectronique, et laccs aux marchs travers lInternet.
Des projets pilotes en ligne sont dfinis, par exemple une plateforme de rservation touristique, une place de march textile, la dmatrialisation de la commande publique, une centrale dapprovisionnement pour les PME, ou un systme de traabilit alimentaire. Le Rseau de Gnie Industriel (RGI), lui, est form de chercheurs, universitaires et dingnieurs en gnie industriel. Les missions du RGI visent laccompagnement des entreprises dans toute dmarche interne damlioration de leur productivit, la formation des entrepreneurs, des cadres dentreprises et des tudiants aux techniques de gnie industriel.
Autorit Palestinienne
Politique nationale dinnovation
Un plan pour la Science et la Technologie (Science and Technology Planning Unit or STPU) a t tabli par le Ministre du Plan pour agir comme levier pour le dveloppement des sciences et technologies au sein du secteur public. Les objectifs du STPU sont de : Contribuer la formulation de stratgies macro et microconomiques dans les domaines des sciences et de l technologie ; Catalyser le transfert de technologie en Palestine grce aux programmes daide trangers ; Promouvoir la co-opration entre les acteurs locaux dans le secteur des sciences et des technologies avec leurs homologues internationaux ;
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Faciliter lintgration des scientifiques palestiniens ltranger dans divers programmes scientifiques et technologiques.
Lintrt palestinien pour la R&D se manifeste par lexistence de centres d'excellence dans les principales universits de Palestine, tels que le centre de TIC et dincubation de l'universit d'Al-Quds d'Abu Des.
Ppinire
LAutorit Palestinienne accorde une grande importance aux technologies de l'information. Sous le patronage du Ministre palestinien des Tlcommunications et des Technologies de l'Information, le sige de la Palestinian Information & Communication Technology Incubator (www.picti.org) a t officiellement inaugur le 27 mai 2004, dans des locaux modernes Ramallah, amnags pour abriter plus d'une vingtaine d'entrepreneurs. Cette ppinire a comme cofondateurs les organismes suivants:
PITA: Palestinian Information Technology Association of Companies (www.pita-palestine.org), qui reprsente 85% des entreprises TIC palestiniennes, PB: Palestinian Banking Corporation (www.palbanking.com), une banque d'investissement pour le dveloppement du secteur priv palestinien PALTRADE: Palestine Trade Centre (www.paltrade.org) l'organisme national palestinien pour la promotion du commerce, USAID: la Mission pour les Territoires Palestiniens de l'agence d'aide internationale amricaine au travers de son bureau pour le secteur priv (Private Enterprise Office).
L'objectif de PICTI est de fournir aux entrepreneurs palestiniens un espace de soutien pour transformer les ides en produits commercialisables, dvelopper les capacits de marketing pour les produits innovants, et pntrer sur les marchs rgionaux et internationaux. Un autre parc dentreprise est en cours de construction Irtah, prs de Tulkarem (Cisjordanie), avec deux zones ct isralien et ct palestinien, et un espace de transit entre les deux. Loprateur de tlcoms Paltel y investit pour offrir des facilits technologiques. Les cots de production y seront de 70% plus 57
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane bas quen Isral du fait des bas salaires et des loyers bon march. Ce type de zone dactivits ddoubles risque de se multiplier du fait du choix isralien dun dveloppement spar (et contrairement la zone industrielle mixte dErez Gaza o entreprises israliennes et palestiniennes travaillent ensemble).
Cluster
L'association palestinienne de technologie de l'information (PITA) a t fonde dbut 1999 Ramallah pour regrouper les entreprises actives dans le domaine des TIC. L'association reprsente approximativement 70 compagnies comprenant des distributeurs de matriel, des socits de dveloppement de logiciel, des fournisseurs de la bureautique, des tlcommunications, des consultants et formateurs.
Syrie
Politique nationale dinnovation
Le gouvernement syrien montre un intrt croissant pour les sciences et technologies depuis quelques annes, bien quaucun document officiel sur le sujet naient t encore publi. Les dcisions concernant les institutions scientifiques et technologiques ont commenc se dcentraliser : par exemple, les dcisions concernant les universits ont t transfres de la Prsidence au Ministre de lEnseignement Suprieur. Pour la premire fois en Syrie, le gouvernement a cr en mars 2000 un Ministre dEtat pour le Transfert de la Technologie et du Dveloppement. Le gouvernement a galement insist sur le fait que le dveloppement scientifique et technologique, particulirement avec la diffusion de linformation lectronique,
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane tait un enjeu essentiel de la rforme administrative et du progrs de lconomie syrienne. Selon le rapport Med Best, une politique nationale d'innovation a t dfinie en Syrie. Ses priorits principales sont les technologies de l'information, lindustrie et lagriculture. Les outils sont les centres scientifiques de recherches. Tous les ministres sont impliqus dans ce processus, et il n'y a aucune structure de coordination. Le budget de R&D reste cependant trs limit et aucune statistique approprie ne permet destimer les dpenses d'innovation. Bien que le gouvernement n'ait pris aucune mesure pour favoriser l'innovation ou pour stimuler l'utilisation de nouvelles technologies, certaines actions sont mens par les entreprises de TIC et par le programme SEBC (Syrian-European Business Center). Le gouvernement n'a pris aucune mesure pour encourager les clusters rgionaux innovants. Plusieurs initiatives ont par contre vis encourager des joint-ventures et des partenariats technologiques avec les pays de la rgion ( linitiative de la Turquie et de lArab Trade and Finance Programme).
Incubateurs
Certains parcs industriels (non spcialiss dans les TIC) sont dirigs par le Ministre de l'Administration Locale. Le premier incubateur syrien est actuellement dans la phase dtude de faisabilit.
Tunisie
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Technopoles
Neuf technopoles couvrant des secteurs stratgiques sont ainsi oprationnelles ou programmes :
Technopole des communications dEl Ghazala lAriana ; Technopole Energie renouvelable, eau et environnement et biotechnologie vgtale Borj Cdria ; Technopole Biotechnologie, industrie pharmaceutique Sidi Thebet ; Technopole Mcanique, lectronique et informatique Sousse ; Technopole Informatique et multimdia Sfax ; Technopole Textile et Habillement Monastir ; Technopole Industrie agro-alimentaire Bizerte ; Technopole Industrie cinmatographique Gammarth (Tunis) ; Technopole Technologies marines avec le rseau de lInstitut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM).
Les objectifs de ces technopoles visent notamment tablir un lien entre la formation, la recherche et la production, favoriser lincubation et la cration dentreprises innovantes par la valorisation des rsultats de la recherche, stimuler la cration de lemploi notamment pour les diplms de lenseignent suprieur, amliorer la capacit comptitive de lindustrie nationale et favoriser linvestissement tranger en Tunisie.
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane entreprises des secteurs industriels concerns et fournissent une information essentiellement technique. Leur rle est important en matire de diffusion de linnovation, mais limit pour la cration dentreprise. Les centres techniques effectuent galement des missions dexpertise pour les administrations (suivi du dblocage des fonds FOPRODI ou FODEC). Ils ralisent galement des diagnostics de mise niveau des PME et organisent des sessions de formation pour les cadres des entreprises.
Incubateurs
Le projet national des incubateurs a t initi en 1999 par lAgence pour la Promotion de lIndustrie (API), dans le cadre dune convention avec le Ministre de lIndustrie et le Ministre de lEnseignement Suprieur sur la cration et la promotion des incubateurs. Il sagissait de favoriser la collaboration pratique entre universits et industrie, de tester la faisabilit du concept dincubateur dentreprises en Tunisie, et de diffuser lexprience acquise dautres sites. La convention stipule que les universits doivent mettre en place des locaux adquats pour hberger des incubateurs grs conjointement par lAPI et les universits, et financs par lAPI. Au dpart, trois sites pilotes ont t choisis : Sfax, Tunis et Gafsa. Par exemple, lAPI et la Facult des Sciences de lIngnieur de Sfax (ENIS) ont sign un accord spcifique en t 2000 pour la mise en place de lincubateur Sfax Innovation dans les btiments de lENIS. Le management est actuellement assur par du personnel de lAPI form en Europe. Sfax Innovation devrait voluer graduellement vers une structure autonome. Un deuxime incubateur a t ensuite mis en place la Facult des Sciences de lIngnieur de Tunis (ENIT). Avec les autres incubateurs crs Gafsa et Gabs, les universits, les grandes coles, les centres de recherche et les centres techniques, un rseau virtuel a t tabli pour suivre certains projets et valuer la phase pilote.
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane points de blocage reste le contrle exerc sur les connexions internet sensibles.
Turquie
Politique nationale dinnovation
Les dpenses de R&D en Turquie ont augment entre 1996 et 2000, passant de 0, 45% 0, 64% du PNB, mais restent un niveau faible (en 2000, ces dpenses reprsentaient 1, 90% au sein de lUE-15). La part du secteur priv dans la R&D est galement faible (33, 4%, contre 64, 5 pour lUE-15 en 2000). De nombreux acteurs sont associs la dfinition de la politique dinnovation turque, principalement :
Le Conseil Suprme de la Science et de la Technologie (BTYK), qui coordonne le secteur de la R&D et de linnovation ; Le Conseil de la Recherche Scientifique et Technique (TUBITAK) (www.tubitak.gov.tr), qui dfinit la politique scientifique et technologique du pays, sous la responsabilit du 1er Ministre ; Le Ministre de lIndustrie et du Commerce (MoIT) (www.sanayi.gov.tr), qui est responsable de la dfinition des objectifs de la politique industrielle turque, de lattribution des technoparcs (ou technology development zones ) et autres zones industrielles ; Le Ministre de lEducation Nationale (MoNE) (www.meb.gov.tr) et le Haut Conseil lEducation (YOK) (www.yok.gov.tr), qui dfinissent les politiques dducation et de formation, en lien avec le Conseil Interuniversits (www.yok.gov.tr/uak), lequel value et suit les activits de recherche acadmique. Le Commissariat au Plan (State Planning Organisation ou DPT) (www.dpt.gov.tr), qui dfinit les plans de dveloppement quinquennaux qui prvoient les enveloppes financires de la politique dinnovation ; Le Ministre des Finances (MoF) (www.maliye.gov.tr), responsable de la fiscalit sur la R&D ; qui est
Le Sous-Secrtariat au Trsor (www.treasury.gov.tr), qui suit les IDE ; Le Sous-Secrtariat au Commerce Extrieur (www.dtm.gov.tr), qui finance les activits de R&D publiques ; En dehors des Ministres, lOrganisation des PME (KOSGEB) (www.kosgeb.gov.tr), lInstitut Turc des Brevets (TPE) (www.turkpatent.gov.tr), lInstitut Turc des Standards (TSE) (www.tse.org.tr), qui sont galement impliqus.
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Technoparcs
Les technoparcs et incubateurs servent rapprocher le monde de la recherche et celui de lentreprise. 11 technoparcs turcs ont t mis en place par les universits et centres de recherche. Ces structures sont co-finances par des fonds privs et par la Banque Mondiale. Deux parcs technologiques turcs trs diffrents sont dcrits en annexe 1 (ESBAS et Ankara Cyberpark) : ESBAS est un parc technologique bas Izmir qui a t cr en 1990. Ce technople est un des plus grand du bassin mditerranen car il stend sur plus de 2 900 hectares. Il sagit en fait dun vaste centre logistique et industriel, avec un lien trs oprationnel avec linnovation (accord avec 4 universits dIzmir et prsence de plusieurs laboratoires privs). Son importante quipe managriale (350 personnes) met la disposition des entreprises du parc technologique de nombreux services (restauration, locaux, consultance technologique, services financiers, entrepts etc.) ; Ankara Cyberpark, lui, a t cr en novembre 2002 par une universit prive et occupe plus de 500 chercheurs dans une cinquantaine dentreprises. La petite quipe danimation (8 personnes) gre galement un incubateur. Laccompagnement financier des start-ups va tre ralis trs prochainement par le Turkish Technology Development Foundation (TTGF), une institution turque spcialise dans les fonds damorage.
Incubateurs et ppinires
Plusieurs universits turques (ODTU, Ankara, Bogazii, Yildiz, Institut Technologique de Gebze etc.) et le KOSGEB (l'agence gouvernementale charge de la promotion des PME) ont mis en place 12 incubateurs (appelles Technology Development Centres ou TEKMER), accueillant 160 entreprises, localises dans les universits techniques. Celui d'ODTU (ou METU) est le plus important. Une ppinire semi-publique dpend de la Chambre Commerce et dIndustrie de Samsun. Cette structure offre fonds aux start-ups ainsi que des stages concernant procdures dimport-export et sur la lgislation europenne. de des les Elle 63
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane a un programme danimation qui couvre la diffusion dinformation, une lettre lectronique mensuelle et organise aussi des voyages daffaires ltranger ainsi que des foires et salons. Elle ne possde cependant pas de capital tranger et na pas de relations avec les autres incubateurs de la rgion mditerranenne. Enfin, certaines socits prives disposent en outre de petits incubateurs : c'est notamment le cas de Siemens, dEricsson et du groupe Ko Holding.
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En termes de taille, 75% des technoples et parcs scientifiques de la rive nord accueillent plus de 500 chercheurs, contre 50% 65
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane au sud. De mme, dans les ppinires et incubateurs du nord, leffectif moyen de l'quipe d'animation est plus important au nord quau sud (Figure 13). Figure 13. Effectif de l'quipe d'animation dans les ples technologiques
Taille moyenne de lquipe Technoples et parcs scientifiques Ppinires et incubateurs MEDA 6, 0 6, 8 UE 12, 2 9, 8 Euro-Med 9, 6 8, 2
Enfin, pour les ppinires et incubateurs, dont lobjectif est entre autres- dapprendre le management, le statut est deux fois plus souvent public au sud quau nord. Les statuts privs ou mixtes sont toutefois dominants. La question na pas t pose pour les technoparcs, pour lesquels lintervention publique est quasiment toujours prsente. Figure 14. Statut des ppinires et incubateurs
Statut lgal Public Priv Autre (mixte, association) Total MEDA 4 6 5 15 MEDA % 27% 40% 33% 100% UE 2 5 6 13 UE % 15% 38% 46% 100% Euro-Med 6 11 11 28
En termes de contenu (Figure 15), les ples technologiques du nord sont plus fournis. Les technoparcs comptent davantage de laboratoires et structures diverses. Figure 15. Contenu moyen des technoples et parcs scientifiques
Contenu Laboratoires privs (nombre moyen) Laboratoires publics (nombre moyen) Universits/Ecoles (nombre moyen) Start-ups (nombre moyen) Autres (associations, GIE, fondation etc.) MEDA 3 0 1 29, 5 11, 5 UE 3, 1 7, 6 2, 1 24, 4 40, 6 Euro-Med 3, 1 5, 9 1, 9 25, 6 34, 1
Les domaines scientifiques auxquels se consacrent les incubateurs et ppinires mettent en vidence la primaut des technologies de linformation dans la rgion MEDA, suivies des activits hi tech et biotech, ou simplement innovantes (Figure 16). Une plus grande varit de domaines semble exister ct europen. 66
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Figure 16. Thmes des ppinires et incubateurs
Domaines TIC Biotech Hi tech Activits "innovantes" Tous domaines Electronique Energie Scurit Environnement Agritech MEDA 47% 20% 20% 13% 13% 7% 7% 13% 0% 7% UE 31% 23% 15% 15% 31% 15% 15% 0% 15% 0% Euro-Med 39% 21% 18% 14% 21% 11% 11% 7% 7% 4%
Les ppinires et incubateurs y accueillent 2, 5 fois plus dentreprises et ont un stock de projets videmment plus fourni (mais ce dernier rsultat est d en partie la plus grande anciennet de ces structures).
MEDA 10 8 9 UE 48 20 12 5 Euro-Med 38 13 82
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aux
start-ups
dans
les
ppinires
UE 62% 31% 85% 46% 46% 15% 23%
et
Les autres types de support concernent laccs internet, linfrastructure de transmission de donnes, les espaces quips et salles de runion, le conseil stratgique, le conseil technologique, lassistance sur les questions de proprit industrielle, la prparation pour le 2me round (de recherche de financement), lassistance au montage de programmes europens et les relations politiques (lobbying). Un des incubateurs (italien) indique froidement que toutes ces prestations doivent tre payes . Figure 21. incubateurs Activits danimation dans les ppinires
UE 69% 54% 23% 54% 38% 23% 23% 15%
et
Prsence d'activits telles que: Diffusion dinformations Activits de formation Autres Participation des foires et salons Petits-djeuners et djeuners de travail Voyages daffaires ltranger Clubs technologiques Lettre lectronique mensuelle
Les autres activits concernent des formations lentrepreneuriat, des forums de mobilisation des financeurs (venture capital forum), des concours de business plan , lassistance au fundraising, et lorganisation de runions avec tous les partenaires intresss.
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Les structures de capital-risque (fonds damorage, business angel, socits de financement de linnovation etc.) sont prsentes dans une minorit de ples technologiques, de mme que la prise directe dintrts dans le capital des entreprises accueillies (Figures 24 et 25). Figure 24. Prsence dorganismes technoples et parcs scientifiques
Organismes de capital-risque au sein du technople Organismes locaux ou nationaux Banque Business angel Entreprise En cours de mise en place Aucune
financiers
MEDA 50% 0% 0% 50% 0% 50% UE 29% 14% 14% 14% 29% 29%
dans
les
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Figure 25. Capital-risque dans les ppinires et incubateurs
Prsence d'un fonds damorage pour startups Participation au capital des entreprises accueillies MEDA 47% 47% UE 31% 23% Euro-Med 39% 36%
Le capital tranger est davantage prsent dans MEDA (Figure 26), ce qui sexplique par une moindre autonomie des acteurs locaux autant que par les initiatives prises par des oprateurs trangers. Figure 26. Investissement tranger et coopration internationale dans les ppinires et incubateurs
Type de participation trangre Capitaux trangers Capitaux trangers envisags Coopration technologique (licences) MEDA 13% 53% 53% UE 0% 8% 8% Euro-Med 7% 32% 32%
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Figure 28. Mise en rseau dans les ppinires et incubateurs
Networking Relations avec d'autres incubateurs ou ppinires Membre d'un rseau inter-incubateur Intrt pour le rseau Medinnov MEDA 87% 93% 87% UE 54% 100% 69% Euro-Med 71% 96% 79%
Beaucoup de rseaux nationaux ou internationaux sont cits : IASP (International Association of Science Parks), EBN (European Business Network), PIP (Patent information point network), R&D Partnersearch network, BIO TG (Biotechnology working group of IRC network), RAITEC, APTE, FTEI, APSTI, Tecnorete, Bioregions network etc. En dehors des liens technologiques ou acadmiques, les technoparcs entretiennent des liens insitutionnels avec les partenaires que sont les agences de dveloppement ou API (Figure 30). Figure 30. Liens institutionnels dans les technoples et parcs scientifiques
Travaillez-vous rgulirement avec les agences suivantes? Ppinires/incubateurs Universits Agence de dveloppement (API) Rseaux de diffusion technologique CCI MEDA 100% 100% 50% 50% 50% UE 86% 100% 86% 86% 43% Euro-Med 89% 100% 78% 78% 44%
Enfin, lintrt essentiel du rseau Medinnov est diffrent au sud et au nord (Figure 31): Pour les pays MEDA, un tel rseau permet lchange dexpriences et le montage de partenariats ; Pour les europens, lintrt est un peu moindre et concerne surtout la prparation de projets transnationaux.
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Enjeux
Limpact essentiel des technoparcs est li leffet dagglomration (linkage ou cluster) : lquipement draine dautres investissements et encourage les entreprises de secteurs complmentaires venir simplanter en proximit. Deux autres effets ont un moindre impact (Figure 32) : Effet dimage : lquipement reflte un dynamisme national qui dveloppe lattractivit de votre pays Effet dinternationalisation (plus important pour MEDA) : cration dun flux de relations et daffaires vers ltranger avec des coopration, des accords de licences, de distribution, de brevets.
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Cration : capital-risque utilis pour crer une start-up, embaucher du personnel, des quipements, des stocks. Post-cration (ou second stage ) et dveloppement : capital dveloppement, utilis pour des tapes ultrieures de la croissance de lentreprise (augmentation des capacits de production, nouveaux locaux ou quipements etc.). Sortie ( exit ) : par exemple par introduction en bourse, avec un appel au capital public (cas spectaculaire mais assez rare), transmission, ou vente de position minoritaire. Plus de 70% des sorties se font l'occasion d'une vente industrielle.
Une terminologie plus prcise des acteurs et des types de produits financiers est propose en annexe 4.
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Le financement de linnovation est, bien sr, trs diffrent selon les pays : Isral est un cas singulier, pionnier en matire de financement de lamorage, grce au travail accompli par Yozma Group et ses partenaires trangers ; Le march des capitaux risque commence se dvelopper dans quelques autres pays : Maroc, Turquie, Tunisie, et, un degr moindre Egypte, Liban, Jordanie ; Il est quasi embryonnaire en Algrie, Syrie et Palestine.
En excluant Isral, qui sapparente davantage en la matire aux pays europens, ainsi que Chypre et Malte, les caractristiques du march ne sont gure favorables aux start-ups : Dans tous ces pays, aux risques inhrents aux entreprises naissantes (risque technologique, risque de march etc.), sajoute la composante du risque pays cela rend plus que frileuses les banques commerciales trangres et mme domestiques (ces dernires souvent peu expertes sur les secteurs high tech); Le faible dveloppement du march des capitaux nest pas li aux manque de ressources financires en Algrie, les banques commerciales sont trs liquides, par exemple-, mais labsence de systmes de garanties pour des PME et TPE, en particulier technologiques ; Les grands oprateurs financiers (IFC, Proparco, CDC, fonds internationaux comme Atlas, Apax, Partech, GE Capital, Advent etc.) crment les meilleurs deals sur des secteurs haute rentabilit et quils connaissent bien (tlcoms, software, pharmacie-biotech) ; il sagit en gnral dentreprises dj oprationnelles, avec des cash-flows relativement assurs ; Les vraies start-ups trouvent beaucoup plus difficilement des ressources. Les finances personnelles ou familiales sont mises contribution 11. Les entrepreneurs rduisent aussi leur apptit financier. Selon Marseille-Innovation, les montants demands en amorage lors de cries des start-ups
A vrai dire, le phnomne est gnral. Selon le Global Entrepreneurship Monitors 2004, le pourcentage de financement informel (famille, amis, collgues) serait de 65,8% du capital pour les start-ups.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane organises Casablanca ou Tunis sont 10 fois moins importants que lors dappels de fonds semblables en Europe (15 30 000 demands, contre 150 300 000) ; Les difficults de sortie dissuadent videmment les entrants. Les actifs acquis sont trs peu liquides. Les sorties par introduction en bourse sont exceptionnelles. Dans la pratique, une solution frquente pour linvestisseur qui veut rcuprer sa mise est de ngocier une rtrocession de ses parts temprament aux fondateurs de lentreprise au meilleur prix pour ces derniers-.
Malgr ces contraintes, linvestigation conduite dans le cadre de cette tude montre que le march volue trs rapidement. Les banques trangres sinstallent dans les pays MEDA, certaines ciblant spcifiquement les entreprises (par exemple Natexis Banques Populaires ou Socit Gnrale en Algrie). Il est probable que plus de 100 fonds de capital risque oprent dans la rgion MEDA, plus 150 autres fonds et 150 entreprises dinvestissement en Isral.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Si on dnombre trs peu de Business Angels en Algrie, la cration de rseaux dinvestisseurs privs soutenant les nouvelles entreprises est stimule par un grand nombre dorganisations, comme les chambres de commerce et dindustrie, les associations professionnelles, les agences relevant de lEtat, comme lANDI.
Isral
La success story isralienne sur le capital-risque doit beaucoup lefficacit du Yozma Group (http://www.yozma.com), qui a su, en une dcennie, dvelopper et crdibiliser le march due lamorage et du capital-risque. Lide tait de favoriser ce march naissant en apportant une certaine garantie de lEtat, de bnficier de lexprience de capitaux-risqueurs trangers (learning curve), et de ne pas mettre tous ses oeufs dans le mme panier (prfrence pour 10 petits fonds plutt quun seul grand). 10 fonds initiaux ont ainsi t crs (Gemini -Advent, Eurofund -Daimler, Inventech -Van Leer NL, JPV, Medica, Nitzamin etc.), avec des montants moyens de lordre de 20 millions de dollars US (dont en moyenne 8 millions de dollars US venant de lEtat). Sauf Medica (sant), tous taient gnralistes. Le gouvernement avait fix des rgles assez strictes son intervention : il participerait au comit d'investissement des nouveaux fonds, mais sans les contrler (financement moyen hauteur de 40%) ; il fixerait ses conditions de sortie (exit strategies) ; les nouveaux fonds investiraient exclusivement dans des start-ups israliennes. Pour faire venir des investisseurs, le gouvernement isralien a dcid de ne pas leur offrir de garanties (capital assur en cas de perte), mais au contraire une prime la russite (option de rachat de la part publique si le fonds marche bien). Les gestionnaires de fonds reoivent 3% comme honoraires de gestion (ou 600 000 dollars US par an) et doivent constituer une quipe dau moins trois spcialistes. Les rsultats ont t gnralement excellents. Parti de 20 millions de dollars US, le fonds JPV en valait 580 en 2003. Medica est pass dans la mme priode de 20 70 millions de dollars US, alors quInventech (Van Leer NL) est pass de 20 40 millions de dollars US. Les associs privs de Yozma ont dcid 77
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane d'exercer leurs option de rachat des parts publiques dans 8 cas sur 10. Figure 33. Entreprises du groupe Yozma avec sortie russie
Entreprise Domaine AG Israel Microelectronic Systems BioSense Cardiac Systems Commtouch Web-based e-mail Eship Web Network of Auto Delivery Machines E-Sim Internet Simulation Influence Urological Technologies Inspechtech Automatic Inspection Equipment Instent Cardiovascular Stents Ligature OCR Software Etape Introduction / IPO Fusion-acquisition / M&A Introduction / IPO Acquisition Introduction / IPO Fusion-acquisition / M&A Acquisition Introduction / IPO Cotation en bourse (NASDAQ: AGAI) (Johnson & Johnson, NYSE: JNJ) (NASDAQ: CTCH) (Siemens, XETRA: SIE) (NASDAQ: ESIM) (AMS, NASDAQ: AMMD) (Camtek, NASDAQ: CAMT) (NASDAQ: ININ) (Wizcom) (MRO: MROI) (Applied Materials, NASDAQ: AMAT) (Computer Associates, NYSE: CA) (Terayon, NASDAQ: TERN) (America Online, NYSE: AOL) (Guidant, NYSE: GDT)
Fusion-acquisition / M&A MainControl Computer resource Fusion-acquisition / management M&A software Oramir Dry wafer cleaning Acquisition Security-7 Telegate Ubique
XTechnologies
Dautres raisons du succs mritent dtre mentionnes: Les droits des investisseurs en Isral respectent les meilleurs standards internationaux; Isral a sign des accords bilatraux de protection de linvestissement avec plus de 30 pays;
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Les rgles comptables en Isral sont strictes, bases la fois sur les normes europennes et amricaines.
Liban
Selon le rapport Med Best, la culture du private equity est faible au Liban. La plupart des capitaux proviennent de sources familiales. Quelques fonds dinvestissement sont entrs sur le march, mais avec un succs mitig. Ils oprent un niveau strictement priv, sur des secteurs cibls : immobilier, industrie du tourisme (htels, restaurants). La liquidit de la bourse de Beyrouth est trs limite. Les grandes socits peuvent lever des fonds ltranger Les principaux dfauts du march formel sont les suivants : Les transactions sont rares; Les droits des investisseurs ne sont pas suffisamment protgs; Il existe des carences dans la lgislation sur la protection des intrts des minorits, les obligations daudit, de transparence et information obligations, and modalits pour les convocations des assembles gnrales.
Maroc
Un texte de loi est en cours de finalisation dans le Royaume pour promouvoir le dveloppement du capital-risque. Le faible recours au capital investissement au Maroc sexpliquerait par la rticence des PME lentre de nouveaux actionnaires dans leur capital, surtout quelles sont gnralement de type familial. Mais le vritable dcollage du secteur qui nest pas ridicule avec une dizaine de fonds en opration- viendra peut-tre de laccord de coopration sur le capital-investissement sign en mars 2005 entre lAssociation marocaine des investisseurs en capital (AMIC) et la National Venture Capital Association (NVCA), base aux USA. Lobjectif est de faire profiter les capital-risqueurs des meilleures pratiques amricaines, mais aussi, de promouvoir les opportunits daffaires qui existent au Maroc, ce qui devrait se traduire par des crations dentreprises et demplois ainsi que de
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane valeur ajoute. La NVCA compte dlivrer, aprs formation Atlanta, des certifications aux capital-risqueurs marocains.
Syrie
Le capital investissement nexiste pas encore en Syrie, mais un projet europo-syrien trs rcent vise mettre en place un premier fond de 40 millions deuros, financ par la BEI et grs par des spcialistes de la private equity, pour des joint-ventures entre PME syriennes et europennes. Le gouvernement offrira pour la premire fois une garantie ce SME Fund.
Tunisie
Selon le rapport Med Best, un triple systme existe en Tunisie pour financer les socits nouvelles : Les banques commerciales, qui financent les projets de cration dentreprises et conseillent parfois les promoteurs quant au financement les plus adapt (dont 7 banques de dveloppement, spcialises notamment dans le financement des moyens et grands projets) Les SICARS, Socits dInvestissement Capital Risques ont t cres dans le but de donner les impulsions requises pour les investissements des nouveaux entrepreneurs. Ces socits doivent normalement investir 30% de leurs fonds dans des zones de dveloppement et dans des entreprises technologiques. Les banques daffaires -exprience nouvelle en Tunisie- qui relient les dtenteurs de fonds et les porteurs de projets. galement pour la cration dun fonds
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane (financement en mezzanine de loprateur mobile DjezzyOrascom) et en Egypte, avec par exemple lacquisition pour 8,9 millions de dollars US et la restructuration de Rashidi El Mizan (REM), 1er producteur de ssame en Egypte. Actis est spcialis dans les PME, travers Aureos, et dans le secteur de lnergie, travers Globeleq. Actis intervient au nom de 72 investisseurs, et grait 2,8 milliards de dollars US au dbut 2005. Site web : http://www.act.is
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane certains pays proches de la France dont l'conomie est en mergence (notamment Maghreb et Machrek). Les investissements internationaux de CDC PME concernent au premier chef le secteur du capital risque technologique, mais galement le capital dveloppement dans certains pays mergents. Fourchette d'intervention 250K 10 millions deuros. Encours de 6 millions d'euros. Site web: http://www.cdcpme.fr
DZ-Invest (Algrie)
Ce fond a t lanc rcemment par EDPme et Sofinance pour des investissements en capital dans des PME algriennes. Siparex Services, y apporte son assistance technique depuis 2003 et participera jusqu 22,5% au capital de la socit de gestion.
EFG-Hermes (Egypte)
EFG-Hermes Private Equity gre actuellement 4 fonds dinvestissement e, Egypte, plus ses propres investissements, pour un total de 300 millions dUS$. Les secteurs viss sont les TIC, le tourisme et lagro-alimentaire. http://www.efghermes.com
Eurosud Capital
Eurosud Capital est un groupement europen d'intrt conomique (G.E.I.E) constitu en janvier 1991. Favoriser et assister les PME/PMI rgionales dans leurs projets de dveloppement et dans leurs projets de participation aux programmes communautaires d'aide l'internationalisation et de partenariat. Site web:. http://www.eurosud.com
FINALEP (Algrie)
Cre en avril 1991, cest la premire socit de capital investissement en Algrie (la BEI et les banques de dveloppement franaises ont une part minoritaire de son capital). Sa mission principale est la promotion de l'investissement en Algrie par le biais du partenariat algroeuropen. A la diffrence des banques qui octroient des prts, la FINALEP intervient en fonds propres en prenant des participations directement dans le capital social des entreprises. 82
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Elle peut galement, sassocier aux repreneurs et participer au rachat et au dveloppement dune entreprise publique privatise. Sa participation est toujours minoritaire, elle peut reprsenter 10 20 % du capital social, selon la taille et les besoins de l'entreprise. Critres : production de biens et de services (sauf trading et agriculture) ; entreprises regroupant des partenaires algriens et europens ou orients partiellement ou totalement vers lexportation; secteurs dactivits enregistrant un dficit en matire doffre ; activits mettant en valeur les ressources locales ; projets faible risque technologique. Site web: http://www.finalep.com.dz
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane 2003 et participe jusqu 15% au capital de la socit de gestion. Site web: http://www.mecg.com.lb
Moussahama (Maroc)
Ce fonds de capital investissement a t cr par la Caisse de Dpts et de Gestion du Maroc, qui gre galement deux fonds de capital-dveloppement (Upline Technologies et Accs Capital Atlantique) et est co-fondatrice du premier fonds damorage marocain (Sindibad). Ticket moyen : 6,50 millions de dirhams. Start-ups, dveloppement, LBO. Encours : 2 M d'Euros en 2002. Site web : www.cdg.org.ma
SPPI (Tunisie)
La SPPI est la premire SICAR cre en Tunisie. Depuis sa cration en 1990, elle ne cesse dtre pionnire pour la mise en place et lexercice du mtier de capital risque. Son actionnariat est constitu dune quinzaine de banques et institution financire, form autour dun noyau dur compos par la Banque de Tunisie et la Proparco, du groupe Agence Franaise de Dveloppement (AFD). La SPPI mobilise galement dautres ressources en capitaux risque de la Banque Europenne dInvestissement (BEI) de mme que des fonds grs pour le compte de tiers. Lactivit de la SPPI consiste au financement en capital des entreprises et particulirement des PME/PMI fort potentiel de croissance divers stades de leur dveloppement savoir la cration, le dveloppement et la transmissionprivatisation. Son rle est daccompagner les entreprises durant une dure donne de leur volution. Cette priode daccompagnement dure de 5 7 ans. Tous les secteurs sont ligibles sauf limmobilier, le commerce, lindustrie du tabac et lindustrie de larmement. Ticket moyen : 625 000 euros en 2001. Encours : 7,6 MD. Site web:. http://www.sppi.fin.tn
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Dans le cadre du partenariat euro-mditerranen et de son instrumente financier la FEMIP, la BEI finance des lignes de crdit destines au secteur priv auprs des banques commerciales et des oprations de capital investissement. Site web: http://www.eib.org
Proparco (AFD)
La Socit de promotion et de participation pour la coopration conomique (Proparco) est la filiale de lAgence franaise de Dveloppement (AFD) consacre au financement des entreprises prives. Elle intervient sur une bonne partie des pays MEDA. Site web: http://www.proparco.fr
Siparex
Groupe leader en France dans le financement priv de projet de capital risque depuis plus de 25 ans et activits mditerranennes travers Tuninvest, Capital Invest etc. Site web: http://www.siparex.com
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Ce chapitre apporte certaines rponses. Les observatoires AFII (Europe et MEDA) montrent que les blue chips mondiales sont plus souvent attires dans MEDA que dans les PECO par les secteurs innovants (lectronique, logiciels, biotechs etc.). Les socits US font bien, comme on le dit, leur march en achetant des start-ups israliennes, mais les entreprises franaises ou europennes en font autant au Maroc ou en Tunisie. Larrive du secteur bancaire, des services aux entreprises, des institutions de rating envoie un message trs clair : la technologie (encore souvent modeste) de MEDA est vendre
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Comptabiliss depuis la mise en place de MIPO par ANIMA (du 1 er janvier 2003 au 1er mars 2005), les IDE contenu technologique reprsentent 14% des projets dIDE vers MEDA (deux fois plus en proportion que vers les nouveaux pays membres de lUE), soit 137 projets sur 957 (Figure 34). Figure 34. Investissement tranger contenu technologique vers la rgion MEDA entre le 1er janvier 2003 et mars 2005 (source MIPO-ANIMA)
Type d'investissement Opration financire (capital-risque, rachat) Centre de R&D priv Centre d'appel, centre de service hi tech Filiale de groupe technologique Partenariat, joint-venture technologique Total Projets 59 33 18 15 12 137 % 43% 24% 13% 11% 9% 100 %
Figure 35. Les secteurs des IDE technologiques vers MEDA (source MIPO)
Secteurs Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Logiciels et prestations informatiques Activits de services, commerciales ou financires Composants lectroniques Mdicaments Biotechnologies Equipements lectriques, lectroniques, mdicaux Conseil, ingnierie et services oprationnels aux entreprises Matriels aronautiques, navals et ferroviaires Constructeurs automobiles et quipementiers Mtaux, travail des mtaux et recyclage Machines et quipements mcaniques Total Nb. projets 52 28 15 11 7 7 5 4 4 2 1 1 137 % 38 % 20 % 11 % 8% 5% 5% 4% 3% 3% 1% 1% 1% 100 %
Les oprations financires (acquisition de start-ups, achat des licences dexploitation de rseaux tlcom, cration de fonds de capital-risque) viennent nettement en tte (plus de 40% des projets), suivies de la cration de centres de R&D privs (24% du total, ce qui est une bonne surprise). Viennent ensuite trois types 88
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane de projets reprsentant chacun environ 10% du total : les centres dappel et centres de services partags (des projets dans lesquels linfrastructure est high tech, mais les comptences requises relvent davantage de lexcution que de la conception), les ouvertures de filiales dentreprises high tech, enfin les JV ou partenariats technologiques. En termes de secteurs (Figure 35), les TIC dominent nettement (prs des deuxtiers des projets), devant les services commerciaux ou financiers (11%) et la pharmacie-biotech (10%). La gographie des IDE technologiques vers MEDA (Figures 36 et 37) montre que les Etats-Unis et la France sont les grands pays metteurs et quIsral, le Maghreb et la Turquie sont les destinations les plus frquentes. Figure 36. Principaux pays dorigine des IDE technologiques vers MEDA (MIPO)
Pays d'origine tats-Unis France gypte Royaume-Uni Allemagne Italie Pays-Bas Kowet Espagne Canada Liban Emirats Projets 42 36 8 7 5 5 5 5 3 3 2 2 Pays d'origine Suisse Finlande Grce Chine Sude Taiwan Bahren Danemark Jordanie Autre pays Total MEDA-12 Projets 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 137
Figure 37. Pays daccueil des IDE technologiques vers MEDA (Source MIPO)
Pays de destination Isral Maroc Algrie Turquie Tunisie Liban gypte Jordanie Chypre Projets 45 29 18 11 10 9 4 4 4 % 33% 21% 13% 8% 7% 7% 3% 3% 3%
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La faible part du Machrek est proccupante. Par contre, lEgypte, en particulier grce son oprateur de tlcom Orascom, investit dans la technologie sur MEDA.
01/07/2003, Algrie. Le jordanien Hikma implante une usine et un centre R&D pharmaceutique 29/12/2004, Isral. Lamricain Serono dlocalise son centre de R&D en ingnierie gntique Ness Ziona 15/11/2004, Isral. Le chinois Huawei Technologies met en place un centre de R&D pour 2 millions d'euros 15/04/2004, Isral. Lamricain Parametric Technology construit une unit de logiciels pour 20 millions d'US$ et recrute 60 employs 14/02/2005, Isral. Lallemand SAP rachte 2 start-ups, Virtual Locality et A2i, pour 16 millions d'Euros portant 7 le nombre de ses acquisitions 18/12/2004, Isral. Lamricain Telynx ouvre un centre de R&D dans le nord 15/11/2004, Isral. Lamricain FineTech Laboratories cre une usine dans l'incubateur de Nesher pour un cot de 4, 5 millions de US$ 01/07/2003, Isral. IBM cre un nouveau centre de design qui emploiera 40 ingnieurs 01/07/2003. Isral. Motorola choisit Isral pour dvelopper son nouveau systme de barrire de protection 02/06/2003, Liban. Le canadien Metaforms transfre des activits de design et marketing Beyrouth
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08/04/2004, Liban. Le groupe franais Unilog cre un centre de dveloppement off-shore dans le ple technologique Berytech 07/10/2003, Malte. Lamricain AC Motors cre un centre R&D automobile 09/04/2004, Maroc. La branche Automobile Engineering de Matra prvoit la ralisation d'un centre de R&D et d'une piste d'essais automobiles 26/09/2003, Maroc. Le franais SQLI installe une plate-forme de dveloppement 04/10/2004, Maroc. Lespagnol Simn installe un centre de R&D Casablanca 01/02/2003, Maroc. STMicroelectronics cre un centre de design et de dveloppement logiciel Rabat 25/11/2003, Autorit Palestinienne. Inauguration de amricaine PITA ddie aux technologies de l'information 21/02/2005, Tunisie. Avionav d'hlicoptres civils tunisiens lance la premire la ppinire production
12/11/2003, Tunisie. STMicroelectronics cre un centre tunisien de composants micro-lectroniques 16/09/2004, Tunisie. Le franais Linedata Services renforce son ple de dveloppement offshore en Tunisie 27/07/2004, Turquie. Litalien Galileo Avionica Firm, entreprise d'aviation militaire et de satellites civils et militaires, va ouvrir un laboratoire Istanbul 27/10/2004. Turquie. L'entreprise anglaise de logiciels, Cabot Communications, a ouvert un centre de recherche et de dveloppement Izmir
21/02/2005, Algrie. Lamricain NorthropGrumman vient de lancer une filiale, l'Algerian Industries Development Group 05/07/2004, Algrie. Monaco Telecom cre la socit Divona Algrie pour la transmission de donnes par satellite 13/10/2003, Chypre.GFI, dveloppeur franco-britannique de logiciels de scurit, tend ses activits Chypre 01/12/2003, Algrie. Le franais Diagram ouvre une filiale d'e-banking pour dvelopper une activit de banque distance
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31/12/2003, Algrie. Attribution la compagnie koweitienne El Watania de la 3me licence de tlphonie mobile 29/02/2004. Algrie. Deuxime licence pour l'exploitation de rseaux publics de tlcommunications pour lgyptien Orascom 18/01/2005, Algrie. L'oprateur tlphonique mirati Thuraya remporte la deuxime licence de tlphonie par satellite 13/10/2003, Chypre. Premire licence de tlphonie mobile pour le groupe Scancom bas au Liban 28/11/2003, Isral. Lamricain BioDelivery Sciences International Inc. cre Biorazyme Ltd pour le dveloppement de formules dans la "maladie du gaucher"
15/07/2003, Isral. Le spcialiste franais des semences de tomate Vilmorin Clause prend le contrle d'Hazera Genetics 01/05/2003, Isral. Shamrock Capital, l'agence d'investissement de Walt Disney, achte 20% de CMT Medical Technologies 28/02/2005, Isral. Les fonds de capital risque Giza Venture Capital et Accel Partners entrent dans le capital de Transtech Control hauteur de 22 millions d' 28/01/2005, Isral. BritishTelecom va dpenser 200 millions de dollars dans l'achat de technologies israliennes dans les 3 ans : BitBand, Emblaze, Maxbill et Mind CTI 02/08/2004, Isral. Cisco Systems achte la start-up Actona, implante Hafa 24/01/2005, Isral. La branche capital risque d'Intel vient d'investir une partie des 200 M$ de son fonds "Digital Home" dans 3 entreprises israliennes 01/06/2003, Isral. Lamricain Marvell Technology Group complte l'acquisition de Radlan Communications Group 01/02/2005, Isral. Kodak acquiert Orex Computed Radiography pour 62.5 mio $ 13/02/2005, Isral. Lamricain AgereSystems rachte la start up Modem-Art pour 120 millions d'Euros 01/02/2005, Isral. Motorola acquiert 3 start ups et un tiers des parts de MIRS, le 4me oprateur mobile isralien pour 100 millions de dollars 21/02/2005, Isral. Le nerlandais VNU investi 2, 5 million Euros dans la start up Internet Trendum
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13/09/2004, Jordanie. Cisco Systems investit dans Estarta Solutions, une socit de conseil, pour crer un centre de support technique 21/04/2004, Liban. Le kowetien Mobile Telecom Company reprend l'exploitation de Libancell, second oprateur mobile libanais 15/11/2004, Maroc. Vivendi Universal porte sa participation de 35% 51% dans Maroc Tlcom
15/10/2003, Tunisie. Le canadien ProMetic prend une participation minoritaire et apporte des technologies dans une entreprise pharmaceutique en Tunisie 26/12/2004, Algrie. Lamricain Novell, diteur industriel de Linux, lance un partenariat avec Net-Skills, une SSII algrienne 23/08/2004, Maroc. Le franais Unilog cre une joint venture avec une filiale de France Telecom 03/07/2003, Turquie. Partenariat Gemplus/Tecknoloji Holding Group pour la cration de solutions logicielles de personnalisation de cartes EMV
Centres dappel
18/12/2004, Maroc. Lespagnol Atento ouvre un 3me centre d'appel avec 500 emplois 25/02/2004, Maroc. Le franais Webhelp, spcialiste du call center, rachte WebCad et augmente les emplois de 300 450 16/10/2004, Tunisie. Lamricain Stream inaugure un centre d'appel de 600 personnes Rabat 31/01/2003, Turquie. Lufthansa implante un centre d'appel Istanbul
Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Figure 39. Mesures incitatives pour les IDE innovants au Maroc Pour attirer les IDE dans les secteurs de haute technologie, la loicadre n 18-95 formant charte de linvestissement dans son article 17 accorde aux investisseurs trangers porteurs dun programme d'investissement mme de permettre un transfert de technologie, la possibilit de conclure avec lEtat marocain des contrats particuliers leur accordant, outre les avantages prvus dans la prsente loi-cadre et dans les textes pris pour son application, les exonrations ci-aprs : Une participation de lEtat marocain aux dpenses relatives lacquisition du terrain ncessaire la ralisation du programme dinvestissement dans la limite de 20% du cot de ce terrain ; Une participation de lEtat marocain aux dpenses dinfrastructures externes ncessaires la ralisation du programme dinvestissement dans la limite de 5% du montant global du programme dinvestissement ; Une participation de lEtat marocain aux frais de formation professionnelle prvue par le programme dinvestissement dans la limite de 20% du cot de cette formation.
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane partenariats, diffuser les expriences, valuer les rsultats. Retour au niveau 1
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Actions de promotion (plaquette, argumentaire sur lattractivit des pays apporte par la R&D pour linvestissement international)
Lide est de crer un rseau de rseau, ouvert, ractif, dcentralis, fdrant tous les rseaux existants dans le domaine de la recherche, de linnovation et du dveloppement des territoires : Med-Innov est un mta-rseau, intgrant les rseaux existants, par exemple le rseau des ples de contenu, ANIMA (rseau des API), le RMEI (coles dingnieur), Thtis (universits), le Rseau des Ecoles de Management, etc.
Etape 3. MedIntelligence
Ce troisime niveau va beaucoup plus loin, puisquil sagit de mettre disposition de tous les partenaires intresss autour de la Mditerrane des outils et donnes partags, pour commencer crer une communaut effective (mais en partie virtuelle) des scientifiques, chercheurs, entrepreneurs (do le vocable de MedIntelligence). Les actions suivantes pourraient tre envisages : Dveloppement doutils et des mthodes permettant de capitaliser et partager en accs libre les connaissances (outils de recherche, infrastructure de type ADSL rapide, procdures de publication, partage des donnes dtenues par les divers membres et publies au bnfice de tous). Documentation des contenants (production dun annuaire sur les ples technologiques, les projets euromditerranens de R&D en cours ou passs, leurs URL, newsletters, & les vnements scientifiques EuroMed). Documentation des contenus (centre de ressources multiforme : bibliothque virtuelle sur les sujets stratgiques mditerranens, intelligence conomique, mdiathque, elearning, etc.) Fonctionnement oprationnel en rseau (tlconfrences, visioconfrences, extranet avec espace collaboratif, instant messaging).
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Suivi des projets existants (observatoire MIPO- ANIMA, complt progressivement par une qualification plus fine des projets -sorte de rating ).
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7.
Annexes
Web site: www.cdta.dz Centre dEtudes et de Recherche sur lInformation Scientifique et Technique (C.E.R.I.S.T.)
(021) 91.21.36 (021) 91-21-26 Rue des 3 frres Assou Ben Aknoun BP 143 Alger 16030 khelladi@wissal.dz
Chypre/Cyprus
Athena High Technology Incubator Ltd.
Statut lgal /Legal status: Private (Subsidiary of Athena Cyprus Investment Fund listed at Cyprus Stock Exchange)
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Zeuxis Innovations
Egypte/Egypt
Egyptian Incubators Association
Includes :
incubator; Incubator
El Tabbin technology incubator; El Mansoura Business Assuit technology incubator ; Greater Cairo Virtual
Statut lgal /Legal status: NGO association Date de cration /Date of creation: 1995 according to Law 84 for year 2002 Domaines /Business fields: Establishment and incubators; Entrepreneurship Development training management of
Personnel /Staff: 45 including Incubators staff + list of roster consultant Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: inside incubators, 30 enterprises Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 30 projects are now working in our incubators Processus de slection/ Selection process: Each incubator have its board of Directors who nominate and select Services offerts /offered: Administrative support; Marketing support; Technical support Budget/Financing: operating budget of 24 002 240 LE for launching and managing incubators and the entrepreneurship development program nad to feasibility studies Financement des start-ups /Funding of start-ups: No. EIA is non profit organization
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Ideavelopers
Statut lgal /Legal status: Private Date de cration /Date of creation: Jan 2004 Domaines /Business fields: Information & Communication Technology Surface occupe /Area used: 2000 m2 Personnel /Staff: 3 Recruitment under way, team of 6 within 2 months Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 0 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 0 Processus de slection/ Selection process: Our team and affiliated fund managers make the decision based on internal screening, evaluation and investment processes. Our incubations services are tied to financial investment in the companies through a dedicated investment fund. Only companies that have received investment have access to our incubation facilities/services. Services offerts /offered: Financial support. Marketing support. Accounting support. Strategic venture development services, e.g. management consulting, business planning & modelling, marketing consulting, golden rolodex, etc
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Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Essential for : Transfer of experience. Partnership with or between enterprises. Necessary for: Joint project launch. Postincubation follow-up. Undertaking of international projects Contact : Karim Moustafa Tel: +2025392124 /6 /8 Fax: +2025392136 Email: karim@ideavelopers.com Address: B5, Incubation Centre Pyramids Smart Village, Abu Rawash, Giza, Egypt (and Walid Bakr Chief business development officer Cairo, Egypt Tel : 02 760 6770/1 Fax : 02 772 3871 walid@ideavelopers.com) Web site: www.ideavelopers.com
Espagne/Spain
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Statut lgal /Legal status: Beaz is an joint-stock company. The Regional County Council of Bizkaia has a major participation with a 66.25% in its share capital. The rest of the shareholders are prestigious companies and organizations from Bizkaia; all with evident leadership features Date de cration /Date of creation: 25/05/1987 Domaines /Business fields: To contribute to employment and wealth generation in Bizkaia. Promoting an entrepreneurial culture. Stimulating new innovative entrepreneurial initiatives. Supporting a solvent incorporation of the companies to the market. Collaborating in the consolidation and expansion of the new innovative companies. Surface occupe /Area used : N/A Personnel /Staff: The staff is composed by 37 persons; 28 of them are Technical Consultants, with an extensive experience in the diagnosis of entrepreneurial business ideas; in the development of Business Projects [business plan]; as well as in the set up and monitoring up of new enterprises and innovation management Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 45 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 711 Processus de slection/ Selection process: The local government, Diputacin Foral de Bizkaia, according to our advice. Services offerts /offered: Internationalisation of market. Human resources support Budget et rpartition /Budget & breakdown: 3 306 814 euros (total) Financement des start-ups /Funding of start-ups: Yes, but no participation in the stockholders equity of the projects/companies Organisation de formations /training: Yes, training on business management for entrepreneurs Activits /Activities: Technology Clubs. Business trips abroad. Trade fairs Type de/of support: Methodologies in able to diagnose Preliminary Business Projects ; to develop Business Plans; to help companies in their implantation stage and to the monitoring of companies. Within BEAZ Business Park a business centre with a remarkable tractor character is being shaped, which BEAZ uses in its new business promoting activity. BEAZ has an Enterprise Incubator called BEAZ MINTEGIA, with a double function: Provide infrastructure and equipments to the new born projects or those in a development stage. Provide tutelage to the located companies. In conclusion, it is a
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Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: No foreign capital in Beaz Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: No Appartenance un rseau technologique /Membership in a technological network: Yes. EBN (European BICs Network). ANCES (Spanish BICs Association) Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Yes. Essential for: Experience exchang. Undertaking of international projects. Necessary for: Joint project launch. Post-incubation follow-up Contact : Peio Valle Ipia Tel: 94 4 23 92 28 Fax: 94 4 23 10 13 Address: Alameda de Recalde, 18, 6 (48009-Bilbao.Bizkaia) Email: peio.valle@beaz.net // eukene.bengoa@beaz.net Web site : www.beaz.net
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Enjeux du technople pour le territoire /Stakes of technopark for territory: Principal centre de recherche et dveloppement en Andalousie. Centre de dveloppement rgional. Image dynamique et innovante Contact : Sonia Palomo Das Neves Tl. : +34 951 23 13 00 Fax. : +34 952 61 91 17 E-mail : spalomo@pta.es Adresse : C/ Mara Curie, 35 Campanillas 29590 Malaga - Espagne
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Effet majeur du technople /Technopark major impact: Effect of image: it represents a national dynamism that creates attractiveness for your country. Effect of linkage : it increases investments and encourages companies of complementary fields to set up. Internationalisation effect: improving of business exchanges abroad with licences, patents. Appartenance un rseau technologique /Membership in a technological network: RAITEC (Andalusian Innovation and Techonology Network) APTE (Spanish Association of Technological Parks) and IASP (International Association Scientific Parks) Partenaires frquents /Usual work partners: Development agencies. Universities Enjeux du technople pour le territoire /Stakes of technopark for territory: Cartuja 93 represents the 9% of the gross product of the Province of Seville. Contact: ngeles Gil Garca General Manager Tel.: 00 34 955 03 96 00 Fax: 00 34 955 03 96 15 Email: agil@cartuja93.es Address: Centro de Empresas Pabelln de Italia. Avda. Isaac Newton, s/n Isla de la Cartuja 41020 Seville (Spain)
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Effet majeur du technople /Technopark major impact: Effect of image: it represents a national dynamism that creates attractiveness for your country. Effect of linkage : it increases investments and encourages companies of complementary fields to set up. Internationalisation effect: improving of business exchanges abroad with licences, patents. Appartenance un rseau technologique /Membership in a technological network: APTE (Asociacin de Parques Tecnolgicos de Espaa) and IASP (International Association of Science Parks). Partenaires frquents /Usual work partners: Development agencies. Incubators. Universities. Technological diffusion network Enjeux du technople pour le territoire /Stakes of technopark for territory: To create high quality employment and to develop an economy structure and activity. Contact : Carlos Alvarez Herraiz Tel.: +34 974 29 92 00 Fax: +34 974 29 92 14 Address: CTRA. Zaragoza N-330A, KM 566. 22197 Cuarte (HUESCA) Spain Email: info@ptwalqa.com Web site: www.ptwalqa.com
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Effet majeur du technople /Technopark major impact: Effect of image: it represents a national dynamism that creates attractiveness for your country. Effect of linkage : it increases investments and encourages companies of complementary fields to set up. Internationalisation effect: improving of business exchanges abroad with licences, patents. Appartenance un rseau technologique /Membership in a technological network: Yes. International Association of Science Parks Partenaires frquents /Usual work partners: Incubators. Universities. Technological diffusion network Enjeux du technople pour le territoire /Stakes of technopark for territory: unspecified. Contact: Fernando Rodrguez Tel.: +34 988 368100 Fax: +34 988368101 Address: San Cibrao das Vias 32900-Ourense Email: fernando@ptg.es
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Web site: www.jcyl.es/ptb San Sebastian Technology park Pases Mikeletegi, 53-San Sebastian 20009 miramon@miramon.es Web site: www.miramon.es SARTI
RAMBLA DE LEXPOSICI info@cdsarti.org S/N 08800 VILANOVA I LA GELTR
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Contact: Montserrat VENDRELL (Director) mvendrell@pcb.ub.es Centro Europeo de Empresas e Innovacion del Principato de Asturias
Parque Tecnolgico de Asturias Llanera Spain http://www.ceei.es Contact: Mr. Gustavo LOSA CARBALLIDO Tl: +34-985-980098 Fax: +34-985-265041 ceeiasturias@ceei.es Mr. Fernando FERNNDEZ CUELLO Tl: +34-976-733500Fax: +34-976733719 C/ Mara de Luna, 11. Pol. ACTUR Zaragoza E-50015 Spain ceei@ceeiaragon.es
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France (Sud)
Cicom Organisation
Statut lgal /Legal status: Priv Date de cration /Date of creation: juin 1995 Domaines /Business fields: IST/Energie Surface occupe /Area used : 5000 m + 7000 m en construction
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Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Oui. Indispensable pour : Montage commun de projets. Ralisation de projets transnationaux. Dveloppement de partenariat conomique avec/ou entre entreprises. Rponse commune des appels d'offres. Ncessaire pour : Echanges d'expriences Contact: Alain Andr Tel : + 33 4 93 00 6000 Fax : + 33 4 93 00 6001 E-Mail: cicom@cicom.fr Adresse: Cicom Organisation 300 rte des Crtes 06902 Sophia Antipolis Cedex Web site : www.cicom.fr
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Creativa
Statut lgal /Legal status: Priv - Association loi 1901 Date de cration /Date of creation: Juillet 1990 Domaines /Business fields: Gnraliste stratgiques ; agro-alimentaire ; TIC Surface occupe /Area used : 3200 m tertiaire avec 2 ples
Financement des start-ups /Funding of start-ups: Oui. Nous les orientons vers les plate-formes et fonds disponibles sur le Vaucluse et en PACA Organisation de formations /training: Non Activits /Activities: Petits-djeuners et djeuners de travail. Diffusion dinformations. Voyages daffaires ltranger. Foires et salons. Examen des comptes de gestion de lentreprise. Entretiens priodiques avec les chefs dentreprises Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: Non Dveloppement de votre structure et les liens avec les rseaux locaux et nationaux Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: Oui Appartenance un rseau technologique /Membership in a technological network: Rseau franais Elan des Dirigeants dentreprises (projet dadhsion courant 2004). Rseau Local dAccueil (Vaucluse) Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Indispensable pour Dveloppement de partenariat conomique avec/ou entre entreprises. Ncessaire pour Echanges dexpriences. Ralisation de projets transnationaux. Rponse commune des appels d'offres Contact: Jacques APACK Tel : 33 (0) 4 90 23 67 67 Fax :33 (0) 4 90 23 67 02 E-Mail: jacques.apack@agroparc.com Adresse : CREATIVA, Ppinire d'entreprises d'Agroparc 200, rue Michel de Montaigne Bt A BP 1221 84911 AVIGNON Cdex 9
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Incubateur Midi-Pyrnes
Statut lgal /Legal status: Priv Date de cration /Date of creation: 29 Septembre 2000 Domaines /Business fields: Tous domaines Surface occupe /Area used: 200 m2 Personnel /Staff: 4 personnes salaries: 1 Directeur, 2 chargs d'affaires, 1 assistante, + 1 Prsident bnvole Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 18 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 49 Processus de slection/ Selection process: Comit de slection, qui se runit 3 fois par an Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Support juridique. Support financier. Support marketing. Support ressources humaines. Support technologique. Proprit Industrielle Budget et rpartition /Budget & breakdown: Environ 1 M / an. Financement 30% Ministre de la Recherche, 20% Fonds Europen, 25% Conseil Rgional, 25% autres collectivits territoriales. Pas d'autofinancement pour l'instant, qui devrait monter 40, 50% partir des annes 2007, en phase de remboursement de la part des entreprises Financement des start-ups /Funding of start-ups: Non Organisation de formations /training: Non. Formation achete dans les multiples offres du march, adapte nos besoins spcifiques Activits /Activities: Petits-djeuners et djeuners de travail. Diffusion dinformations. Lettre lectronique mensuelle. Foires et salons. Des budgets de financement pour acheter les expertises dont a besoin l'entreprise: expertises marketing, Proprit Industrielle, Technologique, Industrielle, Commerciale, Ingnierie Financire, Juridique, etc. Un coaching/accompagnement du ou des porteurs de projets. Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: Non Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: Non Appartenance un rseau technologique /Membership technological network: Oui. France Incubation. FTEI in a
Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Indispensable pour: Echanges d'expriences. Dveloppement de partenariat conomique avec/ou entre entreprises. Ncessaire
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Contact: Thierry Merquiol Tel : 05 34 31 67 47 Fax. : 05 34 31 68 16 EMail: merquiol@incubateurmipy.com Adresse : 29 rue Jeanne MARVIG; 31400; TOULOUSE Site web www.incubateurmipy.com
Incubateur PACA-EST
Statut lgal /Legal status: Priv Date de cration /Date of creation: 24 juillet 2000 Domaines /Business fields: multi-thmatique Surface occupe /Area used : 20m environ Personnel /Staff: 3, 5 Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 0 (nous sommes un incubateur sans murs, hbergement dans les labos) Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 30 Processus de slection/ Selection process: le Bureau, sur avis du Comit de Slection Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Support juridique. Support financier. Support marketing. Support ressources humaines Budget et rpartition /Budget & breakdown: 580K Financement des start-ups /Funding of start-ups: Non Organisation de formations /training: Oui Activits /Activities: Petits-djeuners et djeuners de travail. Diffusion dinformationsClubs technologiques. Lettre lectronique mensuelleVoyages daffaires ltranger. Foires et salons. MINIKONFS Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: Non Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: Non Appartenance un rseau technologique /Membership in a technological network: Oui. France Incubation, FTEI, Mditerrane Technologies Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Oui. Indispensable pour: Echanges d'expriences. Ncessaire pour: Montage commun de projets. Suivi conjoint de crateurs. Ralisation de projets transnationaux. Dveloppement de partenariat conomique avec/ou entre entreprises. Rponse commune des appels d'offres
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Languedoc-Roussillon Incubation
Statut lgal /Legal status: Public : Association Date de cration /Date of creation: octobre 2000 Domaines /Business fields: tous domaines Surface occupe /Area used : 60 m Personnel /Staff: 4 Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: N/A : Incubateur Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 63 Processus de slection/ Selection process: Un Comit de Slection : met un avis sur lintgration du projet dans lincubateur. Le Conseil dAdministration : valide ou non la dcision du Comit de Slection Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Conseils stratgie Budget et rpartition /Budget & breakdown: 800 K / an Financement des start-ups /Funding of start-ups: non prcis Organisation de formations /training: non prcis Activits /Activities: Sminaires dinformations / formation. Runions entre porteurs Accompagnement via les CEEI de la Rgion Languedoc Roussillon, partenaires LRI. Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: Non Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: Appartenance un rseau technologique /Membership in a technological network: France INCUBATION et France TECHNOPOLE ENTREPRISES INNOVATION et Rseau SYNERSUD Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:non prcis Contact: Sciences de la Vie : Graldine Karbouch Tel : 04 67 14 49 85 Fax : 04 67 02 05 51 Geraldine.karbouch@lr-incubation.com Adresse : Universit Montpellier II place Eugne Bataillon 34095 Montpellier cedex 05 Autres domaines : Fabien Granier Tel : 04 67 14 42 08
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Enjeux du technople pour le territoire /Stakes of technopark for territory: Crer pour la mtropole marseillaise un grand ple
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Contact : Carine Schlewitz Tl. : 04 91 10 01 25 Fax : 04 91 11 79 69 Email : technopole@marseille-innov.org Adresse : Technople Marseille Provence Chteau-Gombert Maison du Dveloppement Industriel Rue Frdric Joliot Curie 13452 Marseille Cedex 13
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Web site: www.sicoval.fr Sophia Antipolis Sophia antipolis infosophia@investincotedazur.com Web site: http://www.sophia-antipolis.net/ Technople de l'Arbois
Claude Reynoird Aix en Provence creynoird@europole-med-arbois.org Web site: www.europole-med-arbois.org
CEEI de Nimes
Jean Franois Aurifeille Tl : 0466384089 Fax : 0466047324 12 rue de la Rpublique 30032 Nimes cedex 1 ceei@nimes.cci.fr
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ENSA-M
Incubateur : St IMPULSE
MIDEL
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Ppinire de Limoux
Ppinire GEPARC
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Ppinire Maison dentreprises DES HAUTS PAYS DU BUCH
Marc Thvenin Tl : 04 92 58 30 80 Fax : 04 92 58 30 89 rue Lon Cornand 05400 Veynes ME.Buech@wanadoo.fr M. Morel Tl : 04 92 53 21 00 Fax : 04 92 53 21 01Btiment Aurora Belle Aureille 05000 Gap infos@micropolis.tm.fr 68, rue du Refuge 84200 Carpentras Tl : 04 90 67 14 73 Fax : 04 90 67 07 78
Ppinire MICROPOLIS
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Grce/Greece
Science and Technology Park of Epirus (incubator)
Statut lgal /Legal status: Private Date de cration /Date of creation: 29/09/2003 Domaines Technology /Business fields: Information Technology-Medical
Surface occupe /Area used : 2700m2 Personnel /Staff: 2 employees Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 4 companies Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 3 companies Processus de slection/ Selection process: The Management Board Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Juridical support. Administrative support. Marketing support. Website, emails, certification ISO, HACPP, contact with lobaratories of the university of Ioannina Budget et rpartition /Budget & breakdown: 146.500, 00 Financement des start-ups /Funding of start-ups: Yes Organisation de formations /training: Yes Activits /Activities: Distribution of information. Trade fairs. Business consulting on judicial and financing affairs Financement des start-ups /Funding of start-ups: Yes Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: No Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: No Appartenance un rseau technologique technological network: Yes. IASP /Membership in a
Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Essential for Transfer of experience. Joint project launch. Necessary for Undertaking of international projects. Joint responses to tenders
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane BIC Epirus 8th Fl. Technology Park
stepepir@cc.uoi.gr University Campus of Ioannina 45332 Ioannina Tel : 30-26510/44.467 Fax : 30-26510/44.457
Israel
Incubator Maayan Ventures
Statut lgal /Legal status: Privatised Date de cration /Date of creation: 1991 Domaines /Business fields: Life Sciences, ICET, Homeland Security Surface occupe /Area used : N/A Personnel /Staff: 6 Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 6 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: About 20
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Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Essential for Post-incubation follow-up. Partnership with or between enterprises. Joint responses to tenders. Necessary for Joint project launch. Undertaking of international projects Contact: Eugene Tel: 972 8 6231212 Fax:972 8 6231246 Email: Eugene@maayanventures.com
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Budget et rpartition /Budget & breakdown: US$600, 000 financing Organisation de formations /training: No Activits /Activities: Working breakfasts and lunches. Distribution of information. Technology Clubs. Business trips abroad. Trade fairs. Business planning. Business development assistance. Market research. Financement des start-ups /Funding of start-ups: Yes Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: Existing foreign capital. Technological cooperation (agreements, licences) Development of your structure and relationships with the local and national networks Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: No Appartenance un rseau technological network: N/A technologique /Membership in a
Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Necessary for exchange of experience. Post-incubation followup. Undertaking of international projects. Partnership with or between enterprises Contact: Judith Lyner Tel: +972-4-6962561 Fax: +972-4-6962564 Address: POB 12, Katzrin, 12900, Israel Email: info@meytag.org
Technion Incubator
Statut lgal /Legal status: Private Date de cration /Date of creation: 1991. Domaines /Business fields: zero-stage technology based, start-up companies. Surface occupe /Area used : N/A Personnel /Staff: 7 in the incubator and about 50-80 in the incubates (each one of them for maximum 2 years). Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 9 companies. Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 65 companies. Processus de slection/ Selection process: Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Juridical support - Financial support - Administrative support - Marketing support -Human resources support -Accounting support - Management support, networking, fund raising.
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Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Yes Essential for: Joint project launch Post-incubation follow-up Development of economical partnership with or between Contact: Zohar Gendler Tel: 972-4-8546655 Fax: 972-4-8546644 Address: Matam Advanced Technology Center, Building No. 30, P.O.Box 15054, Haifa 31905, Israel Email: teic@netvison.net.il
Xenia Ventures LP
Statut lgal /Legal status: Private Date de cration /Date of creation: April 2003 Domaines /Business fields: Semiconductors, IT, Enterprise Software, Medical Devices Surface occupe /Area used: 700 Sq/m Personnel /Staff: 6 Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 5 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 3 Processus de slection/ Selection process: Xenias Investment Committee. Criteria : Innovation, Market Size and potential, Entreprenuers experiance. In addition approval of the Incubator Program committee (under the OCS) Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Business Development Budget et rpartition /Budget & breakdown: 490, 000$US per Annum, 100% self-financing
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Web site: http://www.amshav.co.il Ashkelon Technological Industries (ATI)
Mr. David WAZANA tel: +972-8-6711852 fax: +972-8-6711855 -78172 ISRAEL ati@ati.co.il
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Italie/Italy
Bioindustry Park del Canavese SpA
Date de cration /Date of creation: 1993 (Operational from 1998) Surface occupe /Area used : 20.000 sqm
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Contact: Fabrizio Conicella Tel.: + 39 0125 548346 Fax: +39 0125 538350 Address: Via Ribes, 5, 10010 Colleretto Giacosa (TO) Email: conicella@bioindustrypark.it
Consorzio Incubatore
Statut lgal /Legal status: CONSORZIO -33% UNIVERSITY OF PISA, 33% PROVINCE OF PISA, 33% TECHNOLOGICAL POLE OF NAVACCHIO (A SHARE OLDERS COMPANY OWENED BY LOCAL PUBLIC AUTHORITIES) Date de cration /Date of creation: JULY 2003 Domaines /Business fields: ICT, MICROELECTRONIC, BIOMEDICINE, ENERGY AND ANVIRONMENT, SERVICES Surface occupe /Area used: 600 SM Personnel /Staff: 1 DIRECTOR AND 1 ASSISTANT Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 6 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 7 Processus de slection/ Selection process: A perincubation staff that makes the subjects partecipate a preincubation course aimed to the definition of a business plan Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Structure services: cabled and furnished spaces, equipped meeting rooms, consultancies: legal, economics, monitoring on financing opportunities, marks, credit, secretariat. Juridical support. Financial support Administrative support. Marketing support. Accounting support. Equipped spaces and meeting rooms, external communication, Budget et rpartition /Budget & breakdown: 8% (?) Financement des start-ups /Funding of start-ups: Yes Organisation de formations /training: Yes, consultancy includes training courses for companies Activits /Activities: Distribution of information. Trade fairs Financement des start-ups /Funding of start-ups No: Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: No Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: not specified Appartenance un rseau technologique /Membership technological network: Incubation forum GATE 2 GROWTH in a
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Alma Cube
Statut lgal /Legal status: AlmaCube is the Incubator of the University of Bologna, founded jointly with Fondazione Cassa di Risparmio in Bologna and Fondazione Alma Mater. Date de cration /Date of creation: May 2001 Domaines /Business fields: no profit association Surface occupe /Area used: AlmaCube can host up to sixteen new technology based start-ups, in twelveoffices of 20 sqmt. and four of 40 sqmt Personnel /Staff: 18 Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 15 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: December 2001: 4 companies. December 2002: 12 companies. December 2003: 13 companies Processus de slection/ Selection process: A steering committee. Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Marketing support. Human resources support. l AlmaCube offers spaces and logistic services (i.e. internet connections, data communication infrastructures, general services etc.) as well as relational capital through direct links to local economic and political institutions and individual actors to young start-ups. Budget et rpartition /Budget & breakdown: 70% Financement des start-ups /Funding of start-ups: No Organisation de formations /training: Yes Activits /Activities: Distribution of information. Trade fairs. Support to event organization, realize a data-base for the contacts. Financement des start-ups /Funding of start-ups: No Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: No Projet de cration dautre structure /Intention to create other structure: No
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Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:not specified Contact: Fabrizio Bugamelli Tel: 051/4200311 Fax: 051/4200317 Address: via Fanin 48, 40129 Bologna Email: fabrizio.bugamelli@almacube.com Web site www.almacube.com
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Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Yes Contact: Mrs. Stefania Grotti Mr Gianluca Pappalardo tel: +39-0223997120 +39 02.23992994 fax: +39-022-3997113 Campus Bovisa Edificio G, Via Durando 10 Milano 20158 ITALY acceleratore@ai.polimi.it pappalardo@ai.polimi.it Web site: http://www.ai.polimi.it
Web site: http://www.bioindustrypark.it Centuria Science & Technology Park 3 907 092 432 204 Piscinamanna 09010 Pula polaris@c21.it Web site: www.polaris.c21.it Creazione d'impresa - Tecnopolis CSP
39-080/467.03.21 39-080/455.18.68 St. Prov. per Casamassima Km.3 tecnopolis@tno.it
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Web site: www.envipark.com Parco Scientifico e Tecnologico della Sardegna
39 070 679 711 Piazza del Carmine 22, 09124 Cagliari info@pstsardegna.it
Web site: www.pstsicilia.org Servitec srl Web site: www.servitec.it Tecnoparco del Lago Maggiore
390 323 586 898 Via dellIndustria, 25, 28924 Verbania Fondotoce tecnoparco@tecnoparco.it
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Agenzia Lumetel
Dott. Giuseppe RAFFAELI Via Mazzini, 92 25065 LUMEZZANE (BS) TEL : 39-030/82.51.010 FAX : 39-030/89.21.420 consolati@lumetel.it
BIC Gorizia
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Web site: www.pstl.it Centro Innovazione
Marco FRANCHIN tel: +39-049-8061111 fax: +39-049-8061112 Corso Spagna 12 Padova ITALY
Web site: www.eurobic.it EUROBIC - Agenzia per lo Sviluppo del Territorio scrl
Dott Maurizio CLEMENTE TEL : 39-0823/35.16.10 FAX : 390823/35.46.46 Viale LincolnZona Industriale 81100 Caserta info@eurobicnet.it
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Jordan/Jordanie
Autres structures /Other structures (technopoles /science parks)
European Information Correspondence Centre (EICC) Sawsan dalaq 96265657940 Info@eicc.jo Web site: www.eicc.jo int@j
Ra'ed Bilbessi +962 (6) 515 2322 +962 (6) 515 2344 P.O. Box 2383, Amman 11953 raed.bilbessi@intaj.net Web site: www.intaj.net
Liban/Lebanon
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Partenaires frquents /Usual work partners: Incubators. Universities. CCI. Technological diffusion network Contact: Nicolas ROUHANA Tel.: +961-4-533-040 Fax: +961-4-533-070 Address: Mar Roukos, Mkalles. POBox: 11-7503, Beirut, Lebanon Email: nrouhana@berytech.org
Malte/Malta
Kordin Business Incubation Centre
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Statut lgal /Legal status: Public
Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Yes. Necessary for Transfer of experience. Joint project launch. Postincubation follow-up. Undertaking of international projects Contact: Malta Brian Grima Tel. : 23980119 Fax: 21676649 Address: KBIC, Industrial Estate, Kordin PLA08, MALTA brian.grima@maltaenterprise.com Web site: www.maltaenterprise.com
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Maroc/Morocco
Casablanca-Technopark
Statut lgal /Legal status: Priv Date de cration /Date of creation: Octobre 2001 Domaines /Business fields: TIC Surface occupe /Area used: 29 000 m2 Personnel /Staff: 35 personnes Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: : 128 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 189 Processus de slection/ Selection process: Un comit dagrment Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Support juridique. Support financier. Support administratif. Support marketing. Support comptable Budget et rpartition /Budget & breakdown: 13 000 000 MAD (total), 100% dautofinancement Financement des start-ups /Funding of start-ups: Oui pour lincubateur Organisation de formations /training: Oui Activits /Activities: Petits-djeuners et djeuners de travail. Diffusion dinformations. Voyages daffaires ltranger. Foires et salons. Portail, Forums sur lIntranet. Procdures de suivi, bilans dtape, revue de BP, Prsence de capitaux ou partenariats trangers /Presence of foreign equity or partnership: Non
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Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Indispensable pour: Echanges d'expriences. Ncessaire pour: Montage commun de projets. Ralisation de projets transnationaux. Rponse commune des appels d'offres Contact: Mohammed ELYASSENASNI Tel : 212 23343003 /212 23342325 Fax : 212 23342187Adresse : Facult des Sciences B.P 20 El Jadida E-Mail: cudi@ucd.ac.ma
Incubateur INPT-ENSIAS
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Palestine
Palestinian Information Technology Association of Companies (PITA)
Prsident: M. Ibrahim BARHAM Directeur Excutif: Dr. Mashhour ABUDAKA Tl: 00 972 2 240 84 78 Fax. : 00 972 2 240 84 79 Naji al Ali Street P.O.Box 2460 RAMALLAH CISJORDANIE TERRITOIRES PALESTNIENS abudaka@pita-palestine.org Web site: www.pita-palestine.org
&
Communications
Directeur Excutif: M. David BAILEY Directeur adjoint: M. Laith QASSIS (remplacera M. BAILEY ultrieurement) Tlphone: 00 972 2 298 71 87Tlcopie : 00 972 2 295 92 20 david_bailey@dai.com Web site: www.picti-palestine.com
Portugal
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BIC do Porto
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Tunisie
Ppinire El Gazala des projets des communications
Statut lgal /Legal status: Public Date de cration /Date of creation: Septembre 1999 Domaines /Business fields: TIC Surface occupe /Area used : 350 m Personnel /Staff: la ppinire de projets comprend actuellement trois personnes Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: Nous sommes plutt un incubateur de projets, dons il ny a pas dentreprises cres la ppinire par contre le nombre de projets incubs est de huit (8), la liste dattente comprend quatre (4). Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: Depuis sa cration la ppinire a vu la naissance de 3 entreprises. Processus de slection/ Selection process: Une commission de slection des dossiers se runit, cette commission comprend un (ou des) reprsentant de chaque structure prsente sur la cit technologique. Ces structures sont : Le Ple El Gazala des technologies de la communication. La ppinire des projets des communications. Le Centre dtude et de recherche en tlcommunication. Le Centre de formation et dinformation en communication. LEcole suprieure des communications. LInstitut suprieur des tudes technologiques. Un expert dans le secteur dactivit du projet Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Support administratif. Support marketing. Accompagnement. Formation. Logistique.
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Ppinire Sfax-Innovation
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Statut lgal /Legal status: Public Date de cration /Date of creation: 17/12/1999 Domaines /Business fields: activitees innovantes Surface occupe /Area used: 600m2 Personnel /Staff: 3 Nombre dentreprises prsentes /Number of companies represented: 8 Projets ou entreprises crs ou aids /Projects or companies created or helped: 33 Processus de slection/ Selection process: Comite de slection Services offerts aux entreprises /Services offered to start-ups: Support juridique. Support administratif. Support marketing. Support ressources humaines. Budget et rpartition /Budget & breakdown: rattach API Financement des start-ups /Funding of start-ups: Non
Ppinire INNOTECH
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Turquie/ Turkey
Ankara Cyberpark
Date de cration /Date of creation: November, 2002 Surface occupe /Area used : Total area: 55.8 ha. Phase-1 Technopark Area 37.2 ha Personnel /Staff: More than 500 R&D personnel and in total approximately 1000 personnel are employed Composition du technople /Technopark components: Bilkent University - Best Private University in Turkey; 3 Bilkent Holding Companies. Effectif de lquipe danimation /Management staff: 8 (eight) people Cyberpark objectives: Higher technological and scientific advancement. More R&D studies and increased R&D return rates. More start-ups. More support for SMEs. More high technology based companies. More foreign investment. More export potential. More jobs. Less brain migration. More commercially oriented courses.More synergy. Less costly production. Better workplaces and living standards. Better use of benchmarks to upgrade performance Projets ou entreprises cres en 2 ans /Projects or companies created in two years: 5 new companies have been created. Currently, 49 technology-based companies are located throughout the buildings in Cyberpark. Prsence dune structure relais inter-entreprises /Existence of a crosscompanies structure: Ankara Cyberpark is the administrative company of the science and technology park. Our Synergy Platform service improves and facilitates the communication and cooperation between tenant companies as well as the communication between Bilkent University academicians / students with tenant companies. Prsence dune structure daide la cration de projets /Existence of aid structure for new projects: Yes : 1. Ankara Cyberpark Incubation Center supports innovative projects ; 2. Ankara Cyberparks annual Innovative Project Competition among University students is one of
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Capital risqueurs prsents /Venture capital represented: Turkish Technology Development Foundation (TTGV) will be taking space in Ankara Cyberparks new buildings, Cyberplaza. TTGV is one of the important institutions in Turkey that provides financial resources and grants to technology developing companies. Several companies in Cyberpark also provide consultancy in accessing financial resources and grants provided by Turkish Government as well as European Union framework programmes. Budget et rpartition /Budget & breakdown: N/A Origine des ressources financires /Main funding sources: Government. Other public funds: (World Bank). Private funds Effet majeur du technople /Technopark major impact: Effect of linkage : it increases investments and encourages companies of complementary fields to set up. Cyberpark Stakeholders: Bilkent University. Other Universities in the Area. Academicians. Students and Graduates. Tenants: Technology based firms, NGOs, Government institutes, support organizations. Governmental and Nongovernmental organizations having R&D requirements. Internationalisation effect: improving of business exchanges abroad with licences, patents. Appartenance un rseau technologique technological network: Yes. IASP /Membership in a
Partenaires frquents /Usual work partners: Development agencies. Incubators. Universities Enjeux du technople pour le territoire /Stakes of technopark for territory: 1. Creating new resources and improving the utilization of existing resources of its stakeholders by providing its tenants with an atmosphere that creates synergy, the best quality and most costeffective technopark services. 2. Providing a new model for two-way interaction between the universities and businesses on the Technopark, through the greater involvement of academics, students and research staff. 3. Creating a cluster of technologically advanced national and international companies, research and academic institutions by bringing them together into an ecosystem that promotes and creates new types of synergies between the scientific and the entrepreneurial communities. 4. Encouraging the birth and growth of new companies and institutions that contribute to increases in technology development and export potential of Ankara and Turkey. Contact: Ozgur Sar Tel.: +90 312 2663137 Fax: +90 312 2979069 Address: Beytepe Ky Yolu No:3 Bilkent Merkez Kampus 06800 Bilkent/Ankara TURKEY Email: ozgur.sar@cyberpark.com.tr
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Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network:Essential for : Transfer of experience. Joint project launch. Partnership with or between enterprises. Necessary for: Undertaking of international projects Contact: Okan GM Tel:+ 90 362 4323626 Fax:+90 362 432 90 55 Address:Hanerli mah.Abbasaa Sok. No:8 Email: eic@samsuntso.org.tr
ANKARA CYBERPARK
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Web site: www.cyberpark.com.tr ARI Teknokent
Alexis Sanal 90 212 285 30 80 90 212 285 66 10 I.T. Ayaza Ga Kamps, Teknopark Bi Nasi, Bykdere Caddesi, Maslak, Sariyer, 34469 Istanbul teknokent@itu.edu.tr
Gaziantep EIC
Konya EICK
Web site: www.kso.org.tr KOSGEB Small & Medium Industry Dev. Organisation
Mahmut Esat Yalcin 90 312 21 28 190 90 312 21 22 508 MKEK Binasi, Kat. 9 Tandogan, 06572 Ankara kos@kosgeb.gov.tr
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Ples technologiques et flux dinvestissements en Mditerrane Web site: www.kosgeb.gov.tr/eic ODTU TECHNOPARK
(311) 210 64 00 (311) 210 64 03 METU-TWINS, METU-Technopolis 06531 Ankara metutech@metutech.metu.edu.tr
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Partenaires frquents /Usual work partners: Enjeux du technople pour le territoire /Stakes of technopark for territory:
16 7
Intrt pour Rseau MedInnov /Interest for MedInnov Network (voir exemples/see examples, annex(e) 1): Contact (Name/ Tel/ Fax /Address /Email) : Web site :
16 8
Annexe 3. Observatoire des IDE technologiques vers MEDA (janvier 2003 mars 2005)
A. Les centres privs de R&D
Destination Algrie Isral Origin e Entreprise Secteur
Mdicaments Mdicaments
Projet
Implantation d'une usine et d'un centre R&D pharmaceutique L'entreprise annonc la cration d'un centre de recherche Kiryat Ha'Mada Ve Ha'Technologia FineTech Laboratories a cr une usine dans l'incubateur de Nesher pour un cot de 4, 5 millions de US$ General Electric augmente sa participation dans GE Medical Systems Isral pour accrotre sa capacit de R & D Huawei met en place un centre de R&D pour 2 millions d'euro Cration d'un nouveau centre de design qui emploiera 40 ingnieurs Agrandissement et modernisation d'une usine de processeurs Cration d'une nouvelle division dans le secteur optique Motorola a choisi Isral pour dvelopper son nouveau systme de barrire de protection Mul-T-Lock va investir 50 millions de NIS pour agrandir ses usines et son dpartement R&D
Em plois -
IDE ( m) -
Isral
Mdicaments
3, 5
Isral
tatsUnis
Machines et quipements mcaniques Logiciels et prestations informatiques Equipements lectriques, informatiques, mdicaux Composants lectroniques Composants lectroniques Equipements lectriques, informatiques, mdicaux Mtaux, travail des mtaux et recyclage
Isral Isral
40
2, 0 -
30 -
50 0, 0 3, 1 -
Isral
Mul-TLock
10, 0
16 9
Parametri Logiciels et c Techno- prestations logy informatiques SAP Logiciels et prestations informatiques Biotechnologies Mdicaments Logiciels et prestations informatiques Mdicaments
Em plois 60
IDE ( m) 15, 6
Isral
Allemagn e
16, 0
25 25 -
Jordanie tatsUnis
Hikma
15, 0
Liban Liban
Canad a Franc e
Metaform Logiciels et s prestations informatiques Unilog Logiciels et prestations informatiques AC Motors Eolane Constructeurs automobiles et quipementiers Composants lectroniques
60
Malte Maroc
tatsUnis Franc e
40
1, 2
Maroc
Franc e
17 0
Secteur
Constructeurs automobiles et quipementiers Biotechnologies
Projet
La branche Automobile Engineering prvoit la ralisation d'un centre de R&D et d'une piste d'essais automobiles Construction en mars 2005 de Protenia, unit de production de protines Recherche et dveloppement en lectronique Rabat Simn installera un centre de R&D Casablanca et construira une usine Tanger SQLI installe une plateforme de dveloppement au Maroc Inauguration d'un centre de design et de dveloppement logiciel Rabat La premire production d'hlicoptres civils tunisiens dmarrera en octobre prochain Linedata Services renforce son ple de dveloppement offshore en Tunisie et rorganise ses quipes Cration d'un centre tunisien de composants micro-lectroniques Ouverture d'un bureau d'ingnieurs Istanbul pour soutenir la forte activit de rparation navale sur la Mer Noire L'entreprise anglaise de logiciels, Cabot Communications, a ouvert un centre de recherche et de dveloppement Izmir L'entreprise d'aviation militaire et de satellites civils et militaires va ouvrir un laboratoire Istanbul
Em IDE p( lois m) 60 3, 1
MilleGen
15 25 0 -
10 0, 0
Tunisie
Franc e Italie
Royau me-Uni
Tunisie Turquie
PSI Composants Electronic lectroniques s Simon Equipements lectriques, lectroniques, informatiques, mdicaux SQLI Logiciels et prestations informatiques STMicro- Composants electronic lectroniques s Avionav Matriels aronautiques, navals et ferroviaires Linedata Autres activits Services de services, commerciales ou financires STMicro- Composants electronic lectroniques s ABS Matriels aronautiques, navals et ferroviaires Cabot Commu-nications Galileo Avionica Firm Logiciels et prestations informatiques Matriels aronautiques, navals et ferroviaires
50 50 0 -
10 0, 0 1, 5
50 0 -
Turquie
Royau me-Uni
Turquie
Italie
17 1
Secteur
Autres activits de services, commerciales ou financires Matriels aronautique s, navals et ferroviaires Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet
Projet
Nouvelle filiale d'e-banking pour dvelopper une activit de banque distance La firme allemande Siemens a acquis la majorit dans la Socit algrienne de signalisation ferroviaire Attribution une compagnie koweitienne de la 3me licence de tlphonie mobile Signature d'un accord pour acqurir 2, 83% supplmentaire du capital de l'oprateur mobile OTA pour 20 millions d'US $ Orascom a investi un montant de 1, 1 milliard de dollars dans le secteur des tlcommunications en Algrie Le consortium gyptien dcroche une licence de tlphonie fixe algrienne Deuxime licence pour l'exploitation de rseaux publics de tlcommunications L'oprateur tlphonique Thuraya a remport la deuxime licence de tlphonie par satellite pour le prix de 180 000 dollars Wataniya Tlcoms compte investir entre 270 et 320 millions d'Euros cette anne et autant en 2006
Algrie
Siemen Allemagne s
Algrie
Kowet
El Watani a
32 8, 9
Algrie
gypte Orasco
m
15, 6
Algrie
gypte Orasco
m
85 9, 4
Algrie
gypte Orasco
m
50, 8
Algrie
gypte Orasco
m
2, 1
Algrie
0, 2
Algrie
27 0, 0
17 2
Secteur
Logiciels et prestations informatiques Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Logiciels et prestations informatiques
Projet
Inauguration d'une ppinire ddie aux technologies de l'information Premire licence de tlphonie mobile pour le groupe Scancom bas au Liban Les fonds de capital risque Giza Venture Capital et AP sont entrs dans le capital de Transtech Control hauteur de 22 millions d'Euros Agere rachte la start up Modem-Art pour 120 millions d'Euros Alcatel ngocie pour acheter Native Networks pour 45 millions d'Euros Bear Stearns acquiert la moiti du capital de Migdal Capital Markets (Pr-projet) Cration de Biorazyme Ltd pour le dveloppement de formules dans la "maladie du gaucher"
Scanco m
Isral
tatsUnis
Accel Partner s
11, 0
Composants lectroniques Composants lectroniques Autres activits de services, commerciales ou financires Biotechnologi es
11 7, 2 45, 0 9, 0
Isral
tatsUnis
Isral
Royau me-Uni
Isral Isral
tatsUnis tatsUnis
BT va dpenser 200 millions de dollars dans l'achat de technologies israliennes dans les 3 ans : BitBand, Emblaze, Maxbill et Mind CTI Cisco achte la start-up Actona, implante Hafa La branche capital risque d'Intel vient d'investir une partie des 200 M$ de son fonds "Digital Home" dans 3 entreprises israliennes
15 6, 3
62, 5 78, 1
17 3
Secteur
Logiciels et prestations informatiques Equipements lectriques, lectroniques, informatiques , mdicaux Logiciels et prestations informatiques Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Composants lectroniques Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Logiciels et prestations informatiques
Projet
Intel a achet Oplus, un spcialiste des solutions logicielles pour tlvisions numriques et crans plats, pour 80 millions d'Euros Kodak va acqurir Orex Computed Radiography Ltd. pour 62.5 millions de dollars Marvell Technology Group complte l'acquisition de Radlan Communications Group Motorola acquiert 3 start ups et un tiers des parts de MIRS, le 4me oprateur mobile isralien pour 100 millions de dollars Investissement dans la socit isralienne Ezchip Partech International participe un tour de table de 8 millions de dollars pour le compte d'Allot Communications MTI Computers and Software Services va donner 20% de ses actions au fond d'investissement de Walt Disney pour 4 millions d'Euros La branche capital-risque du groupe ouvre un nouveau bureau de reprsentation Le fond de dveloppement taiwanais a conclu une alliance avec l'isralien Giza Venture Capital Le fond amricain d'investissement va investir en Isral
Isral
tatsUnis
Kodak
48, 8
Isral
tatsUnis tatsUnis
Isral
44, 0 78, 1
Isral Isral
Finlan de tatsUnis
3, 6 6, 6
Isral
tatsUnis
4, 0
Isral
Siemen Allemagne s
Isral
Tawan Taiwan
Develo p-ment Fund
Isral
tatsUnis
Tallwoo d
Autres activits de services, commerciales ou financires Autres activits de services, commerciales ou financires Autres activits de services, commerciales ou financires
7, 8
17 4
Secteur
Autres activits de services, commerciales ou financires Logiciels et prestations informatiques Logiciels et prestations informatiques Biotechnologi es Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Biotechnologi es Autres activits de services, commerciales ou financires Equipements lectriques, lectroniques, informatiques , mdicaux Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Autres activits de services, commerciales ou financires Logiciels et prestations informatiques
Projet
Isral
ViryaNet a reu 1 million d'Euros de capital risque de la part de Telvent Investments Veritas Software rachte Precise Software pour 535 millions d'Euros Le spcialiste des semences de tomate prend le contrle d'Hazera Genetics VNU investi 2, 5 million Euros dans la start up Internet Trendum Shamrock Capital, l'agence d'investissement de Walt Disney, achte 20% de CMT Medical Technologies L'entreprise met en place un nouveau fond offshore en collaboration avec le Forum Consulting and Business Development Cisco a investi dans Estarta Solutions, une socit de conseil, pour crer un centre de support technique France Tlcom veut se renforcer dans Jordan Telecom en acqurant les 40% de l'Etat jordanien Un nouveau holding a pour objectif de promouvoir les investissements trangers en Jordanie Ouverture d'une agence de dveloppement de logiciels Beyrouth
1, 0
53 5, 0 22, 2 2, 5
Isral
tatsUnis tatsUnis
Isral
Walt Disney Holding Cies Wellington Manage ment Cisco System s France Teleco m Jordan Kuwaiti Holding Comput er Associa tes M.East
Jordanie tatsUnis
Jordanie France
Jordanie Kowet
78, 1
Liban
tatsUnis
10
17 5
Projet
Detecom, filiale de Deutsche Telekom reprend l'oprateur mobile Cellis (Pr-projet) Privatisation de l'oprateur Tlcom prvue en 2004 Mobile Telecom Company reprend l'exploitation de Libancell, second oprateur mobile libanais NET2S prend le contrle 100% de Syntone et se renforce au Maroc La socit vient dinjecter 3 millions d'Euros dans le capital de Philips Systmes mdicaux Le groupe annonce avoir inject 0, 2 millions d'Euros dans la socit Lnet Multimdia base en France et au Maroc Le sous-traitant de SFR transfre 200 emplois au Maroc Vivendi prend le contrle de Maroc Telecom
Deteco Allemagne m
Liban
France
France Cellis
Liban
Kowet
Maroc Maroc
3, 0
Maroc
SQLI
Logiciels et prestations informatiques Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Autres activits de services, commerciales ou financires
0, 2
Maroc
France
Timing
Maroc
France
Maroc
France
VU porte sa participation de 35% 51% dans Maroc Tlcom Byblos a obtenu l'autorisation d'ouvrir une banque en collaboration avec le Fonds dinvestissement de lOPEP
1 10 0, 0 -
Syrie
Liban
17 6
Secteur
Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Biotechnologi es Autres activits de services, commerciales ou financires Logiciels et prestations informatiques Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet
gypte Orasco
Emp- IDE lois ( m) Signature d'un accord pour 15, acqurir 2% supplmentaire 6
du capital de l'oprateur mobile OTT pour 20 millions d'US $ Participation minoritaire et apport de technologies dans une cration d'entreprise en Tunisie BNP prend une participation financire de 50% dans TEB Mali, la 10me banque prive turque Une nouvelle compagnie pour les jeux en rseau (tlphonie mobile, internet) L'entreprise a investi 577, 8 millions d'Euros dans le secteur "Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet" en 2004 L'entreprise a investi 908, 2 millions d'Euros dans le secteur "Oprateurs tlcoms et fournisseurs d'accs internet" en 2004, recrutant 1013 salaris L'entreprise investi 5 millions d'Euros dans Toptel Telekomnikasyon thalat Ihracat Ticaret Ltd. L'entreprise l'intention d'augmenter les capacits de son rseau en payant 160 millions d'euros aux autorits turques
Projet
Tunisie
Canad a France
38, 6 16 9, 5
Turquie
Turquie
Grce
Intralot
Turquie
Finlan de
Sonera Holding
57 7, 8
Turquie
PaysBas
1 01 3
90 8, 2
Turquie
PaysBas
5, 0
Turquie
Royau me-Uni
Vodafo ne
15 7, 0
17 7
Annexe 4. Terminologie
Les ples technologiques
Les technoples et parcs scientifiques
Les technoples sont des sites principalement ddis aux hautes technologies et aux activits de R&D, sur un territoire assez vaste (plusieurs dizaines dhectares). Y sont implants des entreprises ou des tablissements de recherche et d'enseignement, dans des domaines spcifiques (sciences de la vie, agro-alimentaire, technologies de l'information, environnement, nergie...). Ils favorisent la cration d'activits innovantes sur un territoire, encouragent l'animation et la mise en rseau des comptences du territoire - incluant ventuellement le pilotage d'une ppinire ou d'un incubateur.
Les incubateurs
Les incubateurs sont des lieux d'accueil et d'accompagnement (mise en relation, formation, conseils...) de porteurs de projets de cration d'entreprises innovantes, au premier stade de leur dveloppement (de lide la preuve que lentreprise peut tre viable). Ils leur proposent un environnement de services et de conseils cots modrs. Ils hbergent les start-ups pour un temps limit, jusqu' ce quelles trouvent leur place dans une ppinire dentreprises ou des locaux industriels.
Les rseaux
Par nature, le monde de la technologie et de la cration dentreprise a besoin de relations, de connexions. De multiples rseaux existent. Par exemple, certains rseaux dtectent, assistent, conseille les crateurs les premires annes de leur vie. Dautres lient entre eux les technoparcs
17 8
17 9
Fond (fund)
Quota de capital mis disposition par des investisseurs (particuliers, institutions) pour le faire fructifier, et gr par un gestionnaire de fond selon des rgles pr-tablies (montants investis, secteurs, rgles prudentielles).
Les outils
Business model (modle conomique)
Le Business Model est la manire de concevoir et commercialiser un produit et d'en tirer des bnfices. Le Business Model est un lment-cl d'apprciation pour les investisseurs, au mme titre que l'innovation technologique et la qualit de l'quipe.
Business plan
Document synthtique prsentant l'activit d'une socit et la stratgie en cration ou en croissance et reprenant les lments essentiels permettant son valuation (march, dirigeants, tude financire). Le Business Plan sert prsenter le projet des investisseurs (en particulier par la srie des cash flows, estims par diffrence entre les charges et les produits). Il sert aussi de guide et de point de repre dans le dveloppement du projet.
18 0
Exemple de la Tunisie
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