CHAP4EVAPORATION
CHAP4EVAPORATION
CHAP4EVAPORATION
Cours d’hydrologie
Sommaire
I. INTRODUCTION ................................................................................................................... 3
II. LE PROCESSUS D’EVAPORATION .................................................................................... 3
III. FACTEURS AFFECTANT L’EVAPORATION .................................................................... 4
III.1. L’humidité atmosphérique ............................................................................................. 4
III.2. température de l’air ....................................................................................................... 5
III.3. Rayonnement solaire (insolation) .................................................................................. 5
III.4. La vitesse et la turbulence du vent ................................................................................. 5
III.5. La pression atmosthèrique ............................................................................................. 5
III.6. Nature de la surface évaporante .................................................................................... 6
III.7. La Salinité de l’eau ........................................................................................................ 6
IV. MESURES DE L’EVAPORATION ....................................................................................... 6
IV- 1 Mesure de l’évaporation à partir d’une surface libre. .................................................. 6
IV.1.a : Bac A (du weather Bureau USA).......................................................................... 7
IV.1.b. Bac colorado et Bac ORSTOM ............................................................................ 7
IV.1.c Bac CGI 300 ........................................................................................................ 8
IV.1.d. Utilisation des Bacs et des résultats de mesures ..................................................... 8
IV.2. Mesure de l’évaporation à partir de formules théorique ............................................... 9
IV.3. Mesure de l’évaporation à partir de surface poreuses : atmomètre de piche ............. 10
IV.4. Mesure de l’évaporation à partir de surface poreuses : atmomètre à sphère poreuse
type LIVINGSTONE .............................................................................................................. 11
V. La TRANSPIRATION .................................................................................................... 11
V.1. Processus physique : ..................................................................................................... 11
V.1.a. Transpiration stomatale : ................................................................................... 11
V.1.b Transpiration cuticulaire : ....................................................................................... 12
V.1.c. transpiration par gouttes : ...................................................................................... 12
V.2 Mesure de la transpiration ............................................................................................. 12
Mesures et estimation de l’évapotranspiration ........................................................................ 14
VI.1 Notion d’évapotranspiration réelle et potentielle ..................................................... 14
VI.2 Mesures directes ............................................................................................................ 14
VI3. Estimation de l’évapotranspiration............................................................................... 16
VI.3.1. Formule de THORNTHWAITE .......................................................................... 17
VI.3.2. Formule de TURC .............................................................................................. 17
VI.3.3. Formule de PENMAN ........................................................................................ 18
VI.3.4. Formule de BLANEY et CRIDDLE .................................................................... 18
VI.4. Evaluation de l’évapotranspiration réelle : .............................................................. 19
VI.4.1. Formule de Turc ................................................................................................. 19
VI.4.2. méthode du bilan selon Thornthwaite ................................................................ 19
VI.5. Calcul de l’ETP d’une culture à partir d’une culture de référence « ET0 » ............. 20
Chapitre 4
EVAPORATION-EVAPOTRANSPIRTATION
I. INTRODUCTION
Le retour de l’eau à l’atmosphère peut se faire de différentes manière, soit directement par
évaporation à partir d’une surface d’eau libre (mer, lac, cours d’eau….) soit le plus souvent à
partir d’un sol ou par l’intermédiaire de végétaux. On parle dans ce deuxième cas
d’évapotranspiration.
Il y a une différence explicite entre l’évaporation et l’évapotranspiration.
L’évaporation : C’est le transfert de l’eau dans l’état vapeur au-dessus d’une nappe d’eau, du
sol humide, de la végétation mouillée par la pluie et de toutes autres surfaces où l’eau liquide
est exposée à l’air ambiant.
L’évapotranspiration : C’est le transfert de l’eau dans l’état vapeur par la voie du processus
de transpiration à partir des stomates des feuilles dans une couverture végétale.
Pour l’évaporation, la quantité d’eau qui repart dans l’atmosphère dépend uniquement des
paramètres physiques tels que la température de l’air, de l’eau, de la vitesse du vent etc.
l’évapotranspiration elle, dépend en plus, du couvert végétal et de son stade de
développement ; sa mesure en est rendue d’autant plus difficile.
Pour les hydrologues, l’évaporation désigne l’ensemble des phénomènes qui transforment
l’eau en vapeur par un processus spécifiquement physique. Les phénomènes d’évaporation
interviennent dans le cycle hydrologique dès le moment où les précipitations atteignent la
surface du sol parfois même en tombant car même en période de pluie l’atmosphère est
rarement saturé en vapeur d’eau. Pour qu’il y ait évaporation, deux conditions doivent se
réunir :
Une source d’énergie doit être disponible (généralement l’énergie solaire) pour fournir
la chaleur latente d’évaporation nécessaire, soit environ 540 calories par gramme d’eau
évaporée à 100 °C ou 596 calories par gramme d’eau à 0° C ;
Il doit exister un mécanisme quelconque permettant le transport de la vapeur d’eau de
la surface évaporante vers l’atmosphère. En d’autres termes il faut qu’il existe un gradient
vertical de pression de vapeur au-dessus de la surface. Le taux d’évaporation par unité surface
est le flux de l’échange net d’eau par unité de temps. Il est généralement exprimé en mm/jour,
ou année. Il varie en fonction des conditions météorologiques de l’atmosphère avoisinante
(vent, humidité, température et de la nature de la surface évaporante.
E=K
(es − e )
P
Avec :
E : taux d’évaporation ;
K : constante ;
P : Pression total (gaz + Vapeur d’eau) au-dessus de la surface évaporante ;
es : tension de vapeur saturante correspondant à la température Te de l’eau en surface ;
e : tension de vapeur existant effectivement dans l’air ambiant.
(es − e) est appelé déficit hygrométrique.
C’est la source d’énergie pour l’évaporation. Il fournit aux molécules d’eau l’énergie
nécessaire pour activer leur mouvement les faisant ainsi passer de la phase liquide à la phase
vapeur. L’évaporation est alors un processus qui absorbe de la chaleur.
L’évaporation est aussi dépendante de la nature et de l’état de la surface évaporante aussi que
de sa résistance à alimenter l’évaporation.
• Sol : Aussi longtemps que le sol reste saturé en eau, le taux d’évaporation ne varie
pas beaucoup de celui du plan d’eau libre à la même température ambiante. Par contre dans le
cas où le sol est non saturé en eau, le taux d’évaporation est limité.
• Végétation : Une partie des précipitations totales est retenue par les surfaces
exposées des végétaux. L’eau ainsi retenue fait partie de l’interception et retourne à
l’atmosphère par le processus de l’évaporation.
Le taux d’évaporation est moindre pour l’eau salée que pour l’eau douce et décroît à mesure
que la salinité de l’eau augmente. On admet souvent que l’évaporation diminue à raison de
1% pour chaque augmentation de 1% de la concertation en sel dans l’eau.
Toutes choses étant égales d’ailleurs, l’eau de mer aurait un taux d’évaporation inférieur de 2
à 3% à celui de l’eau douce.
Les mesures de l’évaporation peuvent se faire de différentes façon selon les but poursuivis :
estimation de l’évaporation à partir d’un réservoir, estimation de l’évaporation potentielle.
Différents type d’appareils ont été conçus mais avec leurs défauts et leurs généralités, on les
appelle les bacs d’évaporation. Les plus utilités sont :
Ce bac universellement répandu ne satisfait que très partiellement l’hydrologue car du fait de
sa disposition par rapport au sol, il est sensible aux variations de température de l’air et aux
effets de l’insolation, son inertie thermique étant faible.
Le bac Colorado et le bac ORSTOM qui en dérive sont des bacs de section Carré de 92,5 cm
sur 92,5 Cm (1m x 1m pour le bac ORSTOM) d’une hauteur de 60 cm et enterré de 50 cm.
L’eau est maintenue à 10 cm environ du rebord soit sensiblement au niveau du sol. Cet
appareil étant enterré et avec une plus grande épaisseur d’eau, il possède une plus grande
inertie thermique et se rapproche plus des conditions naturelles
De conception analogue au bac Colorado, ce bac d’origine soviétique est celui recommandé
par L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). C’est un cylindre de 61,8 cm de
diamètre (3000 cm2) à fond conique. De 60 cm de profondeur, il est enterré de façon à ce que
sa collerette dépasse de 7,5 cm le sol ; le niveau d’eau étant maintenu au niveau du sol.
Ces bacs doivent être installés dans un site représentatif du milieu hydrologique ambiant. Par
ailleurs les bacs devront êtres entourés d’un grillage pour éviter que des animaux viennent y
boire. Pour mesurer l’évaporation apparente, on peut utiliser une pointe immergée fixe ; on
mesure alors le volume d’eau à ajouter ou retrancher pour rétablir le niveau du bac. Cette
méthode étant plus pénible et sujette à beaucoup d’imprécision, il est préférable d’utiliser une
pointe recourbée montée sur une tige filetée, une molette graduée permet de déplacer la
pointe.
La lecture des déplacements de la pointe sur vernier permet aisément une précision des 1/10è
de mm. Les mesures sont faites généralement 2 fois par jour à 6h et à 18 h. Lorsqu’on veut
passer de l’évaporation mesurée sur un bac à celle d’un réservoir de grande dimension, il
convient de tenir compte de la différence d’échelle. En général, on admet que l’évaporation
sur le réservoir sera celle mesurée sur un bac placé dans les mêmes conditions climatiques
multipliée par un coefficient dit « coefficient de bac ».
V. La TRANSPIRATION
C’est le phénomène physique par lequel les plantes absorbent une quantité d’eau du sol qui est
restituée partiellement sous forme de vapeur par la surface des feuilles.
Il existe trois types de transpiration : stomatale, cuticulaire et par goutte.
L’eau s’échappe des plantes par les pores ou stomates des feuilles. Le taux de transpiration
dépend du type de plante et du nombre de stomates par unité sur la surface des feuilles. Ce
nombre varie entre 800 et 1200 par cm2.
Dans certaines conditions, les plantes exsudent l’eau sous forme de gouttes, celles-ci
s’accumulent ainsi sur la surface des feuilles.
Les pertes d’eau par transpiration sont très difficiles à mesurer sous des conditions naturelles,
ceci explique le fait qu’on se restreint souvent à étudier des échantillons au laboratoire.
Pour la mesure directe de la transpiration on utilise souvent un phytomètre.
C’est un récipient dans lequel on introduit de la terre et des plantes. Il est fermé de manière, à
s’assurer que la seule perte d’humidité se fait par transpiration laquelle peut être évaluée par
le changement de masse de tout l’appareil.
Bouchon de liège
Plantes
6,6 m
gravier
terre
4,1 m
Lorsque le contenant est rempli uniquement d’eau, l’appareil s’appelle alors potomètre.
D’après Horton, le hauteur d’eau exhalée par transpiration peut être estimée par la formule
suivante :
H .D.N .E
Tr =
8600
Tr : Transpiration par ha (mm) ;
D : diamètre du tronc moyen de L’arbre à 127 cm de hauteur par rapport au sol (m) ;
N : Nombre d’arbre par hectare ;
H : hauteur de l’arbre (en m) ;
E : hauteur moyenne d’évaporation (en mm).
La quantité d’eau exsudée par transpiration de la couverture végétale d’une région dépend du
coefficient de transpiration des plantes défini comme la quantité d’eau requise pour la
production d’une unité massique de matière solide (sèche) de la plante.
On appelle évapotranspiration réelle (notée dans la suite du texte ETR) la quantité d’eau
généralement exprimée en mm, évaporée ou transpirée par les végétaux et les surfaces libres
d’un bassin versant.
L’évapotranspiration potentielle (ETP) est la quantité d’eau qui serait évaporée ou transpirée à
partir d’un bassin versant si l’eau disponible pour l’évapotranspiration n’était pars un facteur
limitant.
Les mesures directes d’ETP ou d’ETR se font surtout en agronomie où on étudie chaque type
particulier de culture.
La mesure d’ETR peut être faite Sur une case lysimétrique. Une case lysimétrique est un bac
exposé en plein air qui contient un sol couvert d'un certain type de végétation, ou laissé à nu,
dont on évalue la quantité d'eau infiltrée et drainée par rapport à celle apportée par les
précipitations. Certains lysimètres peuvent être pesés régulièrement pour connaître le volume
d'eau contenu dans le sol.
On isole ainsi un bloc du sol de quelques m2 de surface sur environ 2 m d’épaisseur. Cet
échantillon de terrain est drainé à sa base et on enregistre les débits « D » sortant des drains.
En surface, un collecteur fait le tour de la parcelle et récupère les eaux de ruissellement dont
le débit « Q » est également enregistré. Les apports d’eau par la pluie sont mesurés avec un
pluviomètre.
drainage des
eaux « D » Système de mesure de la
réserve en eau « R »
Enfin on évalue le stock d’eau « R » contenu dans la case soit par une mesure à la sonde à
neutrons des teneurs en eau dans le sol, soit en montant la case sur un système de bascule.
Un bilan très simple permet d’évaluer l’ETR sur un intervalle de temps « ∆t » puisque l’on
doit avoir la relation suivante :
P = Q + D + ETR + ∆R
Entrée = sorties + variation de la réserve.
Le même système que la case lysimétrique permet de mesurer l’EPT, on parle alors
d’évapotranspiromètre.
Il suffit alors de maintenir un niveau d’eau dans les drains pour que l’eau disponible ne soit
plus en facteur limitant de l’évapotranspiration. On mesure l’EPT en écrivant le même bilan
que précédemment mais le terme « D » pouvant être positif ou négatif.
1. Cuve du Lysimètre
2. Cannes Tentiométriques
3. Bougies poreuses
4. Sondes de Température
5. Tube d'accès gamma-
neutronique
6. Pluviomètre à auget basculeur
8. Système de Drainage
9. Auget basculeur(sortie drain)
10. Capteur électronique
11. Balance
12. Contrepoids
13. Infrastructure béton
Thornthwaite a proposé une formule basée essentiellement sur les températures de l’air.
L’évapotranspiration potentielle (ETP) mensuelle ou décadaire est donnée par :
10θ
a
ETP = 16 .F (λ )
I
ETP : en millimètres
θ : Température moyenne mesurée sous abri de la période considérée, °C
a : = 6.7510 −7 I 3 − 7.7110 −5 I 2 + 1.7910 −2 I + 0.49239
I : indice thermique annuel, somme de douze indices thermiques mensuels i
θ
1.514
i : =
5
F (λ ) : Coefficient de correction fonction de la latitude et du mois, donné par des tables.
θ
ETPmm / 10 jours = 0,13 (Rg + 50)
θ + 15
Si U m < 50% (cas habituel des régions du sahel)
θ 50 - U m
ETPmm / 10 jours = 0,13 (Rg + 50) 1 +
θ + 15 70
θ : température moyenne mesurée sous abri de la période considérée, °C
h
Rg : radiation solaire globale Rg ≈ Ig a 0.18 + 0.62
H
h : durée réelle d’insolation
H : durée maximale d’insolation possible (durée astronomique du jour)
Ig a : radiation solaire directe en l’absence d’atmosphère
h
( ) h
Rn = Ig a (1 − a ) 0.18 + 0.62 − σθ 4 0.56 − 0.08 e 0.10 + 0.9
H H
Ea : Pouvoir évaporant de l’air = (ew − e )0.26(1 + 0.4V )
Cette formule est d’un emploi aisé mais elle ne donne malheureusement que l’ordre de
grandeur de l’ETR.
Cette méthode est basée sur la notion de réserve en eau facilement utilisable (RFU). On admet
que le sol est capable de stocker une certaine quantité d’eau (la RFU). Cette eau peut être
reprise par évaporation par l’intermédiaire des plantes. La quantité d’eau stockée est bornée
par 0 mm (RFU vide) et RFUmax (capacité maximale de la RFU qui est de l’ordre de 0 à 200
mm suivant les terrains avec une moyenne de 100 mm). On n’admet que la satisfaction de
l’ETP à priorité sur l’écoulement.
Par ailleurs, le remplissage de la RFU est également prioritaire sur l’écoulement. On établit
ainsi un bilan à l’échelle mensuelle à partir de la pluie P, l’ETR et la RFU.
Si P>ETP
ETP=ETR
Il reste une quantité P-ETP qui est affectée en premier à la RFU et lorsque la RFU est
pleine à l’écoulement.
Si P<ETP
On évapore toute la pluie ;
On prend à la RFU (jusqu’à la vider) l’eau nécessaire pour satisfaire l’ETR ;
VI.5. Calcul de l’ETP d’une culture à partir d’une culture de référence « ET0 »
ETP(culture) = K c .ET0
ET0 représente la quantité d’eau évaporée potentielle d’un couvert végétal de référence bien
définie pour caractériser l’influence des facteurs climatiques. Par convention on utilise l’ETP
gazon (FAO) qui représente l’ETP sur une surface couverte de gazon d’épaisseur de 8 à 15
cm poussant activement, ombrageant complètement le sol et ne manquant pas d’eau.
En pratique on peut également estimer l’évapotranspiration de la culture de référence ET0 à
partir de l’évaporation bac.
ET0 = K b Ebac
Kb : coefficient bac
Lat. N. J F M A M J J A S O N D
0 1.04 .94 1.04 1.01 1.04 1.01 1.04 1.04 1.01 1.04 1.01 1.04
5 1.02 .93 1.03 1.02 1.06 1.03 1.06 1.05 1.01 1.03 .99 1.02
10 1.00 .91 1.03 1.03 1.08 1.06 1.08 1.07 1.02 1.02 .98 .99
15 .97 .91 1.03 1.04 1.11 1.08 1.12 1.08 1.02 1.01 .95 .97
20 .95. .90 1.03 1.05 1.13 1.11 1.14 1.11 1.02 1.00 .93 .94
25 .93 .89 1.03 1.06 1.15 1.14 1.17 1.12 1.02 .99 .91 .91
26 .92 .88 1.03 1.06 1.15 1.15 1.17 1.12 1.02 .99 .91 .91
27 .92 .88 1.03 1.07 1.16 1.15 1.18 1.13 1.02 .99 .90 .90
28 .91 .88 1.03 1.07 1.16 1.16 1.18 1.13 1.02 .98 .90 .90
29 .91 .87 1.03 1.07 1.17 1.16 1.19 1.13 1.03 .98 .90 .89
30 .90 .87 1.03 1.08 1.18 1.17 1.20 1.14 1.03 .98 .89 .88
31 .90 .87 1.03 1.08 1.18 1.18 1.20 1.14 1.03 .98 .89 .88
32 .89 .86 1.03 1.08 1.19 1.19 1.21 1.15 1.03 .98 .88 .87
33 .88 .86 1.03 1.09 1.19 1.20 1.22 1.15 1.03 .97 .88 .86
34 .88 .85 1.03 1.09 1.20 1.20 1.22 1.16 1.03 .97 .87 .86
35 .87 .85 1.03 1.09 1.21 1.21 1.23 1.16 1.03 .97 .86 .85
36 .87 .85 1.03 1.10 1.21 1.22 1.24 1.16 1.03 .97 .86 .84
37 .86 .84 1.03 1.10 1.22 1.23 1.25 1.17 1.03 .97 .85 .83
38 .85 .84 1.03 1.10 1.23 1.24 1.25 1.17 1.04 .96 .84 .83
39 .85 .84 1.03 1.11 1.23 1.24 1.26 1.18 1.04 .96 .84 .82
40 .84 .83 1.03 1.11 1.14 1.25 1.27 1.18 1.04 .96 .83 .81
41 .83 .83 1.03 1.11 1.25 1.26 1.27 1.19 1.04 .96 .82 .80
42 .82 .83 1.03 1.12 1.26 1.27 1.28 1.19 1.04 .95 .82 .79
43 .81 .82 1.02 1.12 1.26 1.28 1.29 1.20 1.04 .95 .81 .77
44 .81 .82 1.02 1.13 1.27 1.29 1.30 1.20 1.04 .95 .80 .76
45 .80 .81 1.02 1.13 1.28 1.29 1.31 1.21 1.04 .94 .79 .75
46 .79 .81 1.02 1.13 1.29 1.31 1.32 1.22 1.04 .94 .79 .74
47 .77 .80 1.02 1.14 1.30 1.32 1.33 1.22 1.04 .93 .78 .73
48 .76 .80 1.02 1.14 1.31 1.33 1.34 1.23 1.05 .93 .77 .72
49 .75 .79 1.02 1.14 1.32 1.34 1.35 1.24 1.05 .93 .76 .71
50 .74 .78 1.02 1.15 1.33 1.36 1.37 1.25 1.06 .92 .76 .70
Lat. S.
5 1.06 .95 1.04 1.00 1.02 .99 1.02 1.03 1.00 1.05 1.03 1.06
10 1.08 .97 1.05 .99 1.01 .96 1.00 1.01 1.00 1.06 1.05 1.10
15 1.12 .98 1.05 .98 .98 .94 .97 1.00 1.00 1.07 1.07 1.12
20 1.14 1.00 1.05 .97 .96 .91 .95 .99 1.00 1.08 1.09 1.15
25 1.17 1.01 1.05 .96 .94 .88 .93 .98 1.00 1.10 1.11 1.18
30 1.20 1.03 1.06 .95 .92 .85 .90 .96 1.00 1.12 1.14 1.21
35 1.23 1.04 1.06 .94 .89 .82 .87 .94 1.00 1.13 1.17 1.25
40 1.27 1.06 1.07 .93 .86 .78 .84 .92 1.00 1.15 1.20 1.29
42 1.28 1.07 1.07 .92 .85 .76 .82 .92 1.00 1.16 1.22 1.31
44 1.30 1.08 1.07 .92 .83 .74 .81 .91 .99 1.17 1.23 1.33
46 1.32 1.10 1.07 .91 .82 .72 .79 .90 .99 1.17 1.25 1.35
48 1.34 1.11 1.08 .90 .80 .70 .76 .89 .99 1.18 1.27 1.37
50 1.37 1.12 1.08 .89 .77 .67 .74 .88 .99 1.19 1.29 1.41
Valeurs mensuelles de Iga en petites calories par cm2 de surface horizontale et par jour.
(D’après Bochet et Gerbier, 1968)
Latitude Nord 30° 40° 50° 60°
Janvier 508 364 222 87.5
Février 624 495 360 215
Mars 764 673 562 432