Perte Des Eaux

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LES PERTES D’EAU

Master spécialisé en HydroInformatique et gestion des hydrosystèmes

Réalisé par: Encadré par:


Ali boutkhil BOUABID EL MANSOURI
KAMAR ROUAS
Plan

Introduction :.........................................................................................................................................2
1. ÉVAPORATION...............................................................................................................................2
1.2. Méthodes d'estimation de l'évaporation lacustre..................................................................3
1.2.1. Equation de stockage.....................................................................................................3
1.3. PANS D'ÉVAPORATION...........................................................................................................3
1.3.1. Coefficient de pan..........................................................................................................4
1.4. ÉVAPORATION DU SOL...........................................................................................................4
2. TRANSPIRATION............................................................................................................................4
3. EVAPOTRANSPIRATION.................................................................................................................5
3.1. Estimation de l’Evapotranspiration.............................................................................................6
4. INFILTRATION................................................................................................................................7
4.1.Méthodes de détermination de l'infiltration (sous forme de tableau de 5 colones en ppt )........7
4.2. Indice d infiltration.................................................................................................................8
Conclusion :....................................................................................................................................9
Introduction :

Les pertes d'eau représentent un aspect crucial de la gestion des ressources hydriques, influençant
directement la disponibilité en eau dans les écosystèmes terrestres.

Ce chapitre se concentre sur divers processus impliqués dans ces pertes, tels que l'évaporation, la
transpiration, l'évapotranspiration, l'infiltration et les indices d'infiltration.

En comprenant ces phénomènes, nous pouvons mieux appréhender la façon dont l'eau est
redistribuée dans l'environnement et développer des stratégies de gestion efficaces pour garantir
une utilisation durable de cette ressource vitale.

1. ÉVAPORATION

L'évaporation est le processus par lequel un liquide se transforme en gaz, généralement sous
l'effet de la chaleur. Cela se produit lorsque les molécules à la surface du liquide acquièrent
suffisamment d'énergie cinétique pour surmonter les forces d'attraction intermoléculaires et
s'échapper dans l'atmosphère environnante sous forme de vapeur.

Le taux d'évaporation est une fonction des différences de pression de vapeur à la surface de
l'eau et dans l'atmosphère, et la loi de Dalton de l'évaporation est donnée par :

Figure 1: perte d'interception (Horton)


E = évaporation quotidienne

ew = pression de vapeur saturée à la température de l'eau

ea = pression de vapeur de l'air (environ 2 m au-dessus)

K = une constante

La loi de Dalton stipule que l'évaporation est proportionnelle à la différence de pressions de vapeur
ew et ea.

V = vitesse du vent.

1.2. Méthodes d'estimation de l'évaporation lacustre

L'évaporation depuis les surfaces d'eau peut être déterminée à partir des méthodes suivantes :

o Equation de stockage

P + I ± Og = E + O ± S

P = Précipitations

I = surface d entre

Og = Apports ou débits souterrains

E = Évaporation

O = Débits de surface

S = Variation du stockage en eau de surface

Récipients auxiliaires

o Formules d'évaporation comme celle de la loi de Dalton


o Gradients d'humidité et de vitesse du vent
o Le bilan énergétique
o Le bilan hydrique
o Combinaison des équations d'équilibre aérodynamique et énergétique - équation de
Penman

1.3. PANS D'ÉVAPORATION

Sont des installations utilisées pour mesurer l'évaporation de l'eau dans un environnement donné.
Ce sont généralement des réservoirs peu profonds, souvent construits en métal ou en plastique,
remplis d'eau et placés dans des conditions environnementales spécifiques.
Il existe différents types de pans d'évaporation, chacun adapté à des besoins spécifiques de mesure
ou de recherche :

o Pans flottants
o Plateaux terrestres
o Pan enfoncé du Colorado

1.3.1. Coefficient de pan


Les données des pannes d'évaporation ne peuvent pas être directement appliquées aux surfaces
d'eau libre mais doivent être ajustées en fonction des différences de facteurs physiques et
climatologiques. Ainsi, les données d'évaporation des pannes doivent être corrigées pour obtenir
l'évaporation réelle des surfaces d'eau des lacs et des réservoirs, c'est-à-dire en multipliant par un
coefficient appelé coefficient de pan, défini comme suit :

1.4. ÉVAPORATION DU SOL

L'évaporation du sol fait référence au processus par lequel l'eau stockée dans le sol s'évapore dans
l'atmosphère environnante. D’une autre façon on peut dire que

L'évaporation à partir d'une surface de sol humide immédiatement après la pluie ou l'évasion de
molécules d'eau avec une résistance accrue lorsque la nappe phréatique se situe à moins d'un mètre
du sol est appelée évaporation du sol.

Celle-ci, exprimée en pourcentage de l'évaporation à partir de la surface d'eau libre, est appelée
opportunité d'évaporation.

2. TRANSPIRATION
La transpiration est le processus par lequel la vapeur d'eau s'échappe des feuilles vivantes des
plantes et pénètre dans l'atmosphère. Diverses méthodes sont élaborées par les botanistes pour la
mesure de la transpiration et l'une des méthodes les plus largement utilisées est par phytomère.
Il se compose d'un réservoir hermétique à l'eau avec suffisamment de sol pour la croissance des
plantes, avec seulement la plante exposée ; l'eau est appliquée artificiellement jusqu'à ce que la
croissance de la plante soit complète.

Le rapport de transpiration est le rapport du poids de l'eau absorbée (par le système racinaire),
transportée et transpirée par une plante pendant la saison de croissance au poids de la matière
sèche produite exclusivement sans les racines.

3. EVAPOTRANSPIRATION

L'évapotranspiration est un processus biophysique qui représente la somme de


l'évaporation directe de l'eau de la surface du sol et de la transpiration des plantes.
Il existe deux sortes d’évapotranspiration :

 L'évapotranspiration réelle ETR désigne le processus par lequel l'eau liquide terrestre est
renvoyée dans l'atmosphère environnant sous forme gazeuse
 Évapotranspiration potentielle (ETP) : représente la quantité d'eau qui s'évaporerait ou
transpirerait d'une surface végétale ou d'un sol s'il y avait suffisamment d'eau disponible.

Figure 2: processue d'evapotranspiration


3.1. Estimation de l’Evapotranspiration
L'estimation de l'évapotranspiration peut être réalisée de différentes manières, en fonction
des ressources disponibles, de la précision requise et du contexte spécifique.
Les méthodes couramment utilisées pour estimer l'évapotranspiration sont:

 Réservoirs et expériences lysimétriques.


 Parcelles expérimentales de terrain.
 Installation de réservoirs immergés (colarado).
 Équations d'évapotranspiration développées par Lowry-Johnson, Penman,
Thornthwaite, Blaney-Criddle, etc

La méthode Blaney-Criddle est utilisée dans le monde entier pour la détermination de la


consommation d'eau et est donnée par :

U = consommation saisonnière
t = température moyenne mensuelle
p = pourcentage mensuel d'heures d'ensoleillement (de l'année)
k = coefficient de consommation mensuel déterminé à partir de données expérimentales
f = facteur de consommation mensuel

4. INFILTRATION
L'infiltration désigne le processus par lequel l'eau pénètre dans
le sol depuis sa surface. Elle comble le déficit d'humidité du
sol et l'excédent se déplace vers le
bas par la force de gravité, ce que
l'on appelle l'infiltration en
profondeur ou la percolation, et fait
monter le niveau de la nappe
phréatique. La vitesse maximale à
laquelle le sol, dans des conditions
données, est capable d'absorber
l'eau est appelée capaciter
d'infiltration (f p). L'infiltration (f)
commence souvent à un taux élevé
(20 à 25 cm/h) et diminue jusqu'à
un taux relativement stable (fc ) au
fur et à mesure que la pluie
continue, appelé fp ultime (= 1,25 à
Figure 3: processue d'infiltration

où f0 = taux initial de la capacité


d'infiltration

fc= taux constant final d'infiltration à


saturation

k = constante dépendant
principalement du sol et de la
végétation

e = base du logarithme napierien

Fc= zone ombrée de la figure 3.6

t = temps écoulé depuis le début de


l'orage

4.1.Méthodes de détermination de l'infiltration

1. Double-ring infiltromètre : L’infiltromètre à double anneau est un instrument simple utilisé pour
déterminer l'infiltration de l'eau du sol.

2. Observation dans des fosses et des étangs :Cette méthode implique l'observation
directe de l'eau qui s'accumule dans des fosses ou des étangs creusés dans le sol. En
mesurant la quantité d'eau qui s'accumule dans ces structures au fil du temps.
3. Placement d'un bassin de captage sous un échantillon de laboratoire : Un bassin de
captage est placé sous l'échantillon de sol, et de l'eau est ajoutée à la surface de
l'échantillon. La quantité d'eau qui s'infiltre dans le sol et qui est collectée dans le bassin
de captage est ensuite mesurée.
4. Simulateurs de pluie artificielle : Les simulateurs de pluie artificielle sont des dispositifs
utilisés pour simuler des précipitations contrôlées sur une surface de sol donnée.
5. Analyse des hydrogrammes : Les hydrogrammes sont des graphiques qui représentent
la variation de la hauteur d'eau dans un cours d'eau ou un bassin versant au fil du
temps .
4.2. Indice d infiltration
L'indice d'infiltration est une mesure quantitative de la capacité d'un sol à absorber l'eau qui lui est
appliquée. Cet indice est utilisé pour évaluer la perméabilité et la capacité d'infiltration d'un sol
donné
Les estimations du volume de ruissellement sur de grandes
surfaces sont parfois réalisées à l'aide d'indices d'infiltration,
-Il existe trois types d'indices qui supposent un taux d'infiltration moyen constant au cours
d'infiltration : d'un orage, bien que dans la pratique, l'infiltration varie
1. Indice φ est défini avec le temps.
comme le taux de
précipitations au-dessus duquel le volume de précipitations est égal au volume de
ruissellement.
basin rec h arge
Indixe φ=
duration of rainfall
2. Indice W - L'indice W est le taux d'infiltration moyen pendant la période où l'intensité
des précipitations dépasse le taux de capacité d'infiltration,
Fp P−Q−S P = précipitations totales
W-index = =
tr tR
Q = ruissellement de surface

S = rétention effective en surface

tR = durée de l'orage pendant laquelle i > f

Fp = infiltration totale

3. f ave-index—dans cette méthode, une perte d'infiltration moyenne est supposée tout
au long de la tempête, pour la période i > f

Conclusion :

En conclusion, les processus d'évaporation, de transpiration et d'infiltration jouent un rôle crucial


dans la gestion des ressources hydriques et dans l'équilibre des écosystèmes terrestres. En
comprenant ces mécanismes et en mesurant leur impact, nous pouvons mieux appréhender la
manière dont l'eau est redistribuée dans l'environnement. En développant des stratégies de gestion
adaptées, basées sur une connaissance approfondie de ces processus, nous pouvons garantir une
utilisation durable de cette ressource vitale.
Il est impératif de poursuivre la recherche et la surveillance de ces phénomènes pour anticiper les
changements liés au climat et à l'activité humaine. En intégrant ces connaissances dans nos
politiques et pratiques de gestion de l'eau, nous pouvons contribuer à préserver la qualité et la
disponibilité de l'eau pour les générations futures. La collaboration entre les scientifiques, les
décideurs politiques et les acteurs de terrain est essentielle pour relever les défis liés à la gestion des
ressources hydriques et pour assurer un avenir durable pour notre planète.

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