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Travaux pratiques

géotechnique I
Manipulation n°1 :

Classification visuelle des sols


I. Définitions et objectif
Un sol est un assemblage de particules minérales et/ou organiques sous forme de dépôt,
généralement minérales mais parfois d’origine organique, pouvant être séparés par une légère
action mécanique, et qui comporte des quantités variables d’eau et d’air (et parfois d’autres
gaz).
Le but de cette manipulation est d’identifier et classifier, d’une manière qualitative, un certain
nombre d’échantillons de sols et ce en se basant, d’une part, sur l’inspection visuelle et, d’autre
part, sur des tests simples.
La dénomination et la description générales des sols sont basées sur un système souple pour
utilisation immédiate (sur le site) par des personnes expérimentées, qui porte à la fois sur les
caractéristiques du terrain et de ses composants et repose sur des techniques visuelles et
manuelles.
II. Granularité des sols
La granularité constitue la base fondamentale de dénomination des sols minéraux en utilisant
des fractions granulaires afin de distinguer le comportement mécanique des sols.
Les sols de base sont des sols qui présentent une granularité uniforme (c'est-à-dire composés
de particules dont les dimensions correspondent à une seule plage)

Par ailleurs, la majorité des sols sont composites et sont constitués d'une fraction granulaire
principale et de fractions granulaires secondaires. Ils sont désignés par un nom correspondant à
la fraction granulaire principale, et par un ou plusieurs qualificatifs se rapportant aux fractions
granulaires secondaires (par exemple grave sableuse , argile graveleuse ).
Pour déterminer la granularité, l'échantillon de sol doit être étalé sur une surface plane ou sur
la paume de la main.
Les dimensions des particules de l'échantillon doivent être comparées à celles d'une échelle
normalisée incluant des intervalles qui contiennent des matériaux de différentes dimensions de
particules.

III. Détermination de la forme des particules


Dans le cas de fractions granulaires de sols grossiers, la forme des particules est décrite en
faisant référence à l'angularité des particules (qui indique le degré d'arrondissement des arêtes
et des coins), à leur forme générale et à leurs caractéristiques de surface. Généralement cet
aspect n’est décrit qu'aux dimensions d'une grave ou aux éléments plus gros. Dans la pratique,
il est courant d'estimer l'angularité moyenne ou l'arrondi moyen en utilisant un ensemble de
modèles graphiques normalisés.

IV. Détermination de la couleur des sols


La couleur d'un sol, bien qu'elle dépende des conditions locales, caractérise souvent la
composition du matériau et de la répartition de ses composants. La couleur facilite la distinction
entre les sols minéraux et organiques. La référence à la couleur des sols organiques et de la
tourbe est donnée en 4.6.

1
De faibles quantités de matières organiques dispersées dans un sol peuvent produire une odeur
caractéristique ainsi que diverses couleurs. L'intensité de l'odeur et de la couleur indique la proportion
de matières organiques et il convient de la décrire.
Il est important d'observer en pleine lumière la couleur d'une surface fraîchement découpée car
certains sols changent très rapidement de couleur à l'air libre. Par exemple, un sol fin contenant
des composés d'oxyde de fer, à l'état saturé en eau douce, a souvent une couleur vert olive, mais
s'oxyde rapidement et devient rouge après exposition à l’air. Il convient de toujours enregistrer
les changements de couleur tels que ceux dus à l'oxydation ou à la dessiccation.
V. Détermination de la résistance du sol sec
Les résultats obtenus lors de l'essai de résistance du sol sec fournissent des informations sur la
plasticité d'un sol, et par conséquent sur son comportement et sa dénomination en tant que limon
ou argile.
Pour établir la résistance du sol sec, l'échantillon de sol doit être séché. Sa résistance à
l'émiettement ou à la pulvérisation entre les doigts permet de mesurer la résistance du sol sec,
qui dépend de la nature et du pourcentage de fines. On distingue les résistances suivantes :
a) résistance faible du sol sec : le sol séché se désintègre sous l'effet d'une pression des doigts
légère à modérée ;
b) résistance moyenne du sol sec : le sol séché ne se désintègre que sous l'effet d'une importante
pression des doigts et reste en morceaux qui présentent encore une cohésion ;
c) résistance élevée du sol sec : le sol séché ne peut plus être désintégré sous l'effet de la pression
des doigts, il ne peut être que cassé en morceaux.
NOTE Une résistance faible du sol sec caractérise un limon. Une résistance élevée du sol sec
qui ne serait pas due à une cimentation caractérise une argile. Un mélange d'argile et de limon
a généralement une résistance du sol sec moyenne.

VI. Détermination de la dilatance


Le comportement des sols cohérents lorsqu'ils sont agités donne une indication de la teneur en
limon et en argile.
Faire passer d’une main dans l’autre un échantillon humidifié de 10 mm à 20 mm de diamètre.
L'échantillon devient brillant avec l'apparition d'eau à sa surface. Lorsque l'échantillon est
pressé entre les doigts, l'eau disparaît.
La teneur en limon et en argile peut être appréciée en fonction du temps que met l'eau à
apparaître et à disparaître lors de la manipulation et sous l'effet d'une pression.
Remarque : Dans le cas du limon, l'eau apparaît et disparaît rapidement à la surface de
l’échantillon. La manipulation et la pression n'ont pas d'effet sur l'argile contenue dans
l'échantillon. Plus l'apparition de l'eau à la surface de l'échantillon est lente, plus la teneur en
limon est faible et plus la teneur en argile est élevée.

VII. Détermination de la plasticité


Pour estimer la plasticité, rouler un échantillon de sol humidifié sur une surface lisse afin de
produire des rouleaux d'environ 3 mm de diamètre façonnés ensemble, puis continuer de les
rouler jusqu'à ce que cela ne soit plus possible en raison de la perte d'eau et qu'il ne soit possible
que de les pétrir. La limite de plasticité est alors atteinte.
a) plasticité faible : échantillon cohérent mais qui ne peut pas être roulé en rouleaux d'environ
3 mm de diamètre ;
b) plasticité élevée : échantillon qui peut être roulé en rouleaux minces.

2
Remarque : Une plasticité faible caractérise une teneur élevée en limon, tandis qu'une plasticité
élevée correspond à une teneur élevée en argile.

VIII. Détermination de la teneur en sable, en limon et en argile des sols


Pour contrôler la présence de sable, de limon et d'argile dans un sol, frotter un petit échantillon
de sol entre les doigts, si nécessaire sous l'eau. La proportion de la fraction de sable peut être
déterminée à partir du degré auquel le matériau semble sablonneux. Le limon grossier peut
également paraître sablonneux, mais les particules individuelles ne sont pas visibles à l'oeil nu.
Remarque : Un sol argileux semble savonneux, il colle aux doigts et ne peut pas être retiré sans
lavage, même à l'état sec.
Un sol limoneux paraît doux au toucher, les particules sèches qui collent aux doigts peuvent
être facilement retirées par frottement ou claquement des mains.
Pour contrôler la présence d'argile ou de limon dans un sol, prélever un échantillon dans son
état humide naturel au moyen d'un couteau. Une surface de coupe brillante indique la présence
d'argile, tandis qu'une surface mate est caractéristique d'un limon ou d'un limon sablo - argileux
de plasticité faible. Pour une évaluation rapide, la surface de l'échantillon peut être lissée ou
grattée avec l'ongle.

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Feuille de donnée

Insérer une photo de


l’échantillon

Numéro du sol :
Classifié par :
Date :
1. Couleur :
2. Odeur :
3. Texture :
4. Constituant majeur du sol :
5. Constituant mineur du sol :
Type pourcentage approximatif des différents éléments :

6. Pour les sols grossiers :


Gradation :
Forme des particules :

7. Pour les sols fins :


Résistance sèche :
Dilatance
Plasticité
Finesse :

8. Condition d’humidité :

Classification :

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Manipulation n°2 :
Teneur en eau w

I. Définitions et principes
La teneur en eau (w) est le rapport du poids de l’eau (WW ) contenue dans un échantillon au
poids sec (WS ) de celui-ci après dessiccation dans une étuve portée à 105 °C. Dans le cas de sol
contenant des matières organiques ou du gypse, l’étuvage se fait à 50 °C et même parfois
seulement à 40 °C pour les matériaux plus sensibles à la chaleur.
La valeur de la teneur en eau est exprimée en pourcentage du poids sec :
Poids de l ' eau W  WS WW
w    100 %
Poids sec WS WS

Le sol est dit saturé, si l’eau occupe entièrement les vides intergranulaires. C’est le cas des sols
situés dans les nappes phréatiques.

II. Appareillage
L’appareillage est composé :
 de coupelles en aluminium ;
 d’une spatule ;
 d’un bol ;
 d’une étuve ;
 d’une balance de précision.

III. Processus opératoires


III.1. Processus opératoires en laboratoire par étuvage
Prendre une coupelle, la peser à vide et noter sa masse T ( T  masse de la tare )
Remplier la coupelle aux deux tiers avec un échantillon de sol humide à analyser, peser aussitôt
et noter le poids total humide, soit m1  Masse humide  Tare
Introduire la coupelle numérotée (numéro de l’échantillon) dans l’étuve à 105 °C, et joindre
une fiche de papier à la coupelle. Cette fiche contient le n° de l’échantillon, les noms des
opérateurs, la date ainsi que les valeurs de T et m1 .
Retirer de l’étuve 24 heures plus tard, et peser à nouveau la coupelle et son contenue sec, soit
m2  Masse sèche Tare
Masse de l ' eau mW  m1  m2 et Masse du matériau sec mS  m2  T
mW
Teneur en eau w   100
mS
Remarque :
L’intervalle de temps d’étuvage selon la norme NF P 94-050 est au minimum :
- de 4 h dans le cas d’un étuvage à 105°C ;
- de 8 h dans le cas d’un étuvage à 50 °C.

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III.2. Processus opératoires in situ (sur terrain)
La méthode de calcul est la même, mais le processus de séchage est différent. Au lieu de l’étuve
on dessèche le matériau par brûlages successifs (généralement 2) à l’alcool. Mais il convient de
noter que par souci d’économie, on emploie fréquemment de l’essence à la place de l’alcool.
Cependant, on y perd quant à la précision de la mesure (surtout en cas de sol fin).
Le processus consiste à :
Peser rapidement les prélèvements dans des coupelles tarées ;
Ajouter de l’alcool à brûler (20 à 50 ° du poids du sol suivant les cas) ou de l’essence à défaut
et faire brûler complètement (au moins 2 fois) ;
Peser les prélèvements desséchés et faire le calcul.

On peut aussi mesurer la teneur en eau et la température du sol à l’aide de l’humidimètre, il


affiche les résultats directement sur l’écran d’affichage.

Etuve Humidimètre

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Manipulation n°3
Détermination des limites d’Atterberg

I. Définitions et principe
Les limites d’Atterberg ont pour objectif de définir les états d'humidité correspondant aux
limites entre les états liquide, plastique et solide en déterminant leurs indices de plasticité I P et
de consistance I C .
Deux essais caractérisent les limites d’Atterberg d’un sol fin :
-- La limite de liquidité WL : teneur en eau à partir de laquelle le sol se comporte comme un
liquide.
-- La limite de plasticité WP : teneur en eau à partir de laquelle le sol se comporte comme un
matériau plastique.

II. Essai de limite de liquidité (NE P 94-051)


II.1. Appareillage
 Appareil de Casagrande ou Cône de pénétration;
 Spatules et une coupelle pour le malaxage du mortier ;
 Une pissette ;
 Verres de montre tarés ou flacons tarés à couvercle étanche ;
 Une balance de précision (± 1 g), de préférence électronique ;
 Une étuve avec thermostat permettant de la régler à 105 °C ;
 Un tamis de 0,4 mm.

II.2. Mode opératoire


II.2.1. Préparation de l’échantillon
L’essai des limites d’Atterberg se fait sur la fraction du matériau appelé mortier, qui passe au
tamis de 0,4 mm. L’échantillonnage se fait sur matériau non séché à l’étuve et une quantité
suffisante de matériau devant être tamisée pour obtenir 150 à 200 g de mortier.
Avant tamisage, le matériau doit être imbibé pendant au moins 12 heures ;
Le tamisage s’effectue par voie humide :
 Soit manuellement, en remuant à l’aide d’un pinceau souple le matériau sur la
toile tamisante. Le refus devra être parfaitement propre. Cette méthode nécessite peu
d’eau de lavage ;
 Soit un vibro-tamis placé au dessus d’un bac recueillant l’eau de lavage, le
tamisage est terminé lorsque l’eau s’écoulant du tamis est claire, cette méthode nécessite
des quantités d’eau plus importantes et, dans certains cas (matériau très plastiques), on
peut être amené à terminer le tamisage manuellement.
Après décantation de l’eau de lavage, on siphonnera avec précaution pour ne pas entraîner les
éléments inférieurs à 0,4 mm, puis on évaporera l’eau excédentaire à une température ne
dépassant pas 60 °C.
On recueille ensuite ces éléments inférieurs à 0,4 mm de préférence à l’état pâteux sur lesquels
l’essai des limites d’Atterberg sera effectué.
Les éléments supérieurs à 0,4 mm doivent être séchés et retamisés à sec dans le bac contenant
le mortier. Cette opération est très importante, surtout pour un matériau à granulométrie serrée

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vers 0,4 mm. Les grains voisins de cette dimension pouvant être tenus par des films d’eau dans
le tamis et fausser ainsi des quantités de sable que doit contenir le mortier.

II.2.2. Essai à la coupelle de Casagrande


La procédure pour la détermination de la limite de liquidité est la suivante :
1. Régler la hauteur de chute de la coupelle de Casagrande à 10 mm et essayer de la vérifier à
l’aide de la cale construite à cet effet et bloquer les écrous de fixation de la plaque.
2. Prendre environ 200 grammes du mortier préalablement tamisé (0,4 mm) et séché.
3. Mouiller progressivement avec de l’eau distillée tout en malaxant la totalité de la prise de
telle sorte à obtenir une pâte homogène et presque fluide.
Il est essentiel que le mouillage de la pâte soit bien uniforme, et pour les terrains argileux, il est
nécessaire de laisser reposer plusieurs heures la pâte mouillée pour que l’eau enrobe bien tous
les grains (4 heures pour les limons et 8 heures pour les argiles).
Les échantillons mouillés à l’avance seront conservés dans un récipient fermé.
4. Prendre une partie de la pâte et l’étaler dans la coupelle de l’appareil de Casagrande à l’aide
de la spatule, de façon à former un gâteau à peu près symétrique par rapport au plan de
symétrie de la coupelle. La surface est nivelée à une épaisseur maximale de 1 cm environ.
5. Pratiquer une rainure dans cette pâte de telle sorte à la diviser en deux. L’outil à rainurer
devra être tenu perpendiculairement à la coupelle en présentant sa partie biseautée face à la
direction du mouvement.

Contact entre les deux lèvres Prise de matériau pour la


La rainure
de la rainure mesure de la teneur en eau
Lorsqu’on trace cette rainure, on doit prendre un soin particulier pour empêcher le gâteau de
sol de se déplacer dans le fond de la coupelle. Pour les terrains très sableux qui ont tendance
à glisser sur les coupelles normales, on utilise la coupelle rugueuse spéciale.

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6. Soumettre la coupelle et le matériau qu’elle contient à des chocs répétés avec une cadence
de 2 coups par seconde.
7. Arrêter les chocs quand les deux lèvres se rejoignent sur environ 1 cm, noter le nombre de
coups correspondant (N).
8. A l’aide de la spatule, prélever des deux côtés des lèvres à l’endroit où elles se sont refermées
un échantillon d’environ 10 grammes de sol afin d’en déterminer la teneur en eau. Il est pesé
immédiatement pour éviter les erreurs dues à l’évaporation.
9. Re-homogénéiser le sol et le sécher un peu puis reprendre les opérations de 4 à 8. Il faut au
moins trois essais avec un nombre de coups croissant et de préférence bien étalé entre 15 et
35.
Les petits échantillons prélevés qui ont été pesés humides, sont ensuite séchés à l’étuve à 105
°C jusqu’à poids constant. La durée de séchage est de l’ordre de 4 à 5 heures. Ils sont ensuite
pesés secs et on en déduit leur teneur en eau.
La limite de liquidité wL: est la teneur en eau du matériau qui correspond conventionnellement
à une fermenteur sur l cm des lèvres de la rainure après 25 chocs.
Le premier essai doit être effectué avec une pâte légèrement au dessus de sa limité de liquidité,
c'est-à-dire que le nombre de chocs de fermeture de cet essai, doit être à l’ordre de 15 à 22. Si
ce nombre est supérieur à 22, il faut humidifier la pâte et la malaxer à nouveau. S’il est inférieur
à 15, il faut la sécher un peu en laissant reposer ou simplement en la malaxant un peu plus. On
effectue ainsi 5 essais de suite au fur et à mesure que la pâte sèche de façon que les nombres de
coups de fermeture des 5 essais s’étalent à peu près régulièrement entre 15 et 35.
10. Dresser la courbe représentative de w en fonction de N en coordonnées semi-
logarithmiques, (échelle arithmétique pour les teneurs en eau, logarithmique pour le nombre
de coups).
La droite la plus représentative est ensuite tracée à partir des points expérimentaux.

Graphique de détermination de la liquidité.

Les 5 points obtenus doivent se trouver sur une même droite, on admet que l’essai est valable
si l’on peut tracer une droite telle que 4 points au moins sur les 5 trouvés soient sur cette droite
ou situés de part et d’autre de cette droite, de telle façon que l’écart maximum des ordonnées
soit inférieur à 0,2% de teneur en eau.

II.2.3. Calcul de wL
Pour le même intervalle des valeurs de N, la formule approchée représente également assez
bien les résultats expérimentaux. On peut donc employer avec prudence cette relation qui
permet de déterminer la limite de liquidité à l’aide d’une ou deux mesures seulement.

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0,121
N
Pour le calcul de la limite de liquidité, on a aussi la relation : wL  wN  
 25 
wN est la teneur en eau correspondant au nombre de coups N. On fera la moyenne des différents
essais.

III. Détermination de la limite de plasticité WP (NE P 94-051)


La mesure de limite de plasticité se fait après celle de liquidité, on a souvent un mortier très
humide qu’on dessèche en le malaxant et en l’étalant sur le marbre. On peut accélérer le séchage
au moyen d’un ventilateur en malaxant constamment le mortier afin d’éviter la formation d’une
pellicule sèche.

III.1. Appareillage
 Plaque en verre de 300x300 mm ou de marbre ;
 Tige inox étalon de 3 mm de diamètre ;
 Boîtes en aluminium (Ø 75 x h 30 mm) ou flacons tarés à couvercles étanches ;
 Spatule et une coupelle pour le malaxage du mortier ;
 Une pissette ;
 Une balance de précision (±0,01 g), de préférence électronique ;
 Une étuve avec thermostat permettant de la régler à 105 °C ;

III.2. Mode opératoire


La procédure pour la détermination de la limite de plasticité est la suivante :
1. Prendre un peu de matériau (le même pou wL) et former une petite boule (boulette) à la main.
2. Rouler à la main sur la plaque lisse de marbre cette boule, de telle sorte à obtenir un bâtonnet
ou un rouleau qui est aminci progressivement jusqu'à ce qu'il atteigne 3 mm de diamètre.
Cette opération doit être menée avec les précautions suivantes :
 Une cadence du mouvement de la main de 60 à 80 aller et retour par minute est
recommandée ;
 L’amincissement du rouleau doit se faire en une seule fois, en particulier celui-ci ne
doit jamais être aminci en le coupant à l’aide de la spatule, dans le sens de la
longueur ;
 Le rouleau arrivé à 3 mm de diamètre doit avoir de 10 à 15 cm de longueur et ne
doit pas être creux ;
 La limite de plasticité est atteinte lorsque le rouleau se fissure en atteignant 3 mm
de diamètre, et à ce stade on prélève 1 à 2 cm en son milieu;
 Si le matériau contient trop d’eau, on reforme une boulette qu’on malaxe pour la
sécher et on recommence l’opération jusqu'à ce que la limite de plasticité soit
atteinte ;
 On prend alors le rouleau qu’on place dans 2 verres de montre tarées (ou 2 boites à
tare) et on le pèse immédiatement ;
 On effectue ensuite un deuxième essai d’une autre boulette du même mortier.
 Il faut réaliser au moins deux essais pour la limite de plasticité.
Les échantillons prélevés et pesés humides, sont mis à l’étuve à 105 °C jusqu'à poids constants
(environ 4 heures d’étuvage).

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Donc, par définition, la limite de plasticité d’un mortier est la teneur en eau exprimée en % du
poids du matériau sec du rouleau qui se brise au moment où son diamètre atteint 3 mm.

La boulle Confection du bâtonnet Bâtonnet à la limite de plasticité


En pratique, trois cas peuvent se présenter :
-- Le bâtonnet confectionné commence à se fissurer quand il atteint une longueur de 10 cm et
un diamètre de 3 mm. Dans ce cas, le sol est à la limite de plasticité et il faut la mesurer.
-- Le sol est encore fluide et vous n’arrivez pas à confectionner le bâtonnet. Il faut sécher un
peu le matériau.
-- Le bâtonnet commence à se fissurer trop tôt, le matériau est sec. Il faut l’humidifier un peu.

IV. Calcul des indices


La limite de plasticité wP est la moyenne des teneurs en eau des quatre échantillons prélevés
(2 par essai). Les résultats des deux essais ne doivent pas présenter des écarts supérieurs ou
égaux à 2 % de teneurs en eau. Si cette condition n’est pas remplie, on fait un troisième essai.
Ces caractéristiques sont complétées par l’indice de plasticité Ip qui s’exprime en pourcentage :
I p  wL  wP
Les valeurs de WL , WP et I P sont fonctions de la proportion et de l’activité des particules
argileuses contenues dans le sol.

Indice de plasticité (%) Qualificatif


IP < 12 Sol non plastique
12 < IP < 25 Sol peu plastique
25 < IP < 40 Sol plastique
IP > 40 Sol très plastique

wL  w
L’indice de consistance est également définie par : I C 
IP
Si I C  1 , le sol est à l’état solide ;
Si 0  I C  1 , le sol est à l’état plastique ;
Si I C  0 , le sol est à l’état liquide.

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w  wP
L’indice de liquidité est moins utilisé, il est donné par : I L  ( w est la teneur en eau
IP
naturelle)

Indice de liquidité Consistance du sol


IL < 0 Sol très dure
0 < IL < 1 Sol dure à très plastique
IL > 1 Sol fluide

V. Compte rendu
Il vous est demandé de
1. Réaliser les essais de limites d’Atterberg ( wL et wP ).
2. Dresser les tableaux des résultats.
3. Classer le sol selon l’abaque de Casagrande pour les sols fins.
4. Commenter vos résultats.

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Manipulation n°4:
Essai Proctor normal et Essai Proctor modifié

I. Principe et objectifs de l’essai


Ces deux essais sont identiques dans leur principe, seuls diffèrent les valeurs des paramètres
qui définissent l’énergie de compactage appliquée.
Chaque essai permet de déterminer pour un compactage normalisé d’intensité donnée, la teneur
en eau optimale et la densité sèche maximale afin de pouvoir choisir un matériau apte à la
réalisation d’un remblai.
L’énergie ou l’intensité de compactage dépend de la destination de l’ouvrage. On distingue :
L’essai Proctor normal : Energie de compactage modérée pour remblais en terre (barrages en
terre, digues,…)
L’essai Proctor modifié : Energie de compactage intense pour fondation de chaussées, (pistes
d’aérodromes, autoroutes, voie ferrée,…). Il correspond au compactage maximum que l’on peut
obtenir sur les chantiers avec des engins de compactages puissants.
Le principe de ces essais consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en eau croissantes
et à le compacter pour chacune de ces teneurs en eau, selon un procédé et une énergie
conventionnels. Pour chacune des valeurs des teneurs en eau considérées, on détermine la masse
volumique sèche (  d ou  d ) du matériau et on trace la courbe des variations de cette masse
volumique en fonction de la teneur en eau.
Cette courbe, présente un maximum dont l’abscisse est la teneur en eau optimale Proctor (wop)
et l’ordonnée est la densité sèche maximale Proctor (dop).

L’allure de la courbe  d  f (w) est liée à la nature du matériau. Ainsi, si on fait varier l’énergie
de compactage, on obtient une série des courbes Proctor qui s’emboîtent les unes dans les
autres. Ces courbes admettent comme enveloppe une hyperbole équilatère asymptotique à l’axe
des abscisses appelé courbe de saturation dont l’équation est :
1 1
wsat  W (  )
d S
L’allure en cloche des courbes  d  f (w) s’explique aisément si l’on tient compte du rôle de
lubrifiant joué par l’eau vis-à-vis les grains du sol. Lorsque l’eau est en quantité insuffisante

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(coté sec de l’optimum), ceux-ci glissent mal les uns sur les autres, laissent entre eux des vides
importants et donc ne sont pas susceptibles d’un bon réarrangement.

Lorsque le pourcentage d’eau augmente, il entraîne un accroissement de la mobilité des


particules solides et qui tendent à occuper un volume minimum. Au-delà d’une certaine valeur
de la teneur en eau, on observe une diminution de la compacité due au fait que la phase liquide
abondante, reprend la plus grande partie de l’énergie de compactage qu’elle restitue aussitôt en
écartant les grains (côté humide de l’optimum).

II. Appareillage
 Le moule Proctor est constitué d’un tube cylindrique métallique inoxydable de 101,6 ±
0,2 mm de diamètre intérieur et 117 ± 0,2 mm de hauteur, pourvu d’une embase et d’une
hausse métalliques amovibles ;
 Le moule CBR constitué par un tube cylindrique métallique de 152 ± 0,2 mm de diamètre
intérieur et de 152 ± 0,2 mm de hauteur, pourvu d’une embase et d’une hausse métallique
amovible. Ce moule est muni en plus d’un disque d’espacement de même diamètre que le
tube et de 154 ± 0,2 mm de hauteur ;
 Deux dames normalisées, l’une pour l’essai Proctor normal, l’autre pour l’essai Proctor
modifié. Chacune d’elles est constituée par un mouton cylindrique de 51 mm de diamètre
guidé par une tige à l’intérieur d’un fourreau sur une longueur déterminée.
** La dame Proctor normal est constituée par un mouton de 2490 g dont la hauteur de
chute est de 305 mm ;
** La dame Proctor modifié est constituée par un mouton de 4535 g dont la hauteur de
chute est de 457 mm. Ces deux moutons peuvent être actionnés par un appareil de
compactage automatique ;
 Une règle à araser constituée par une lame métallique d’environ 40 cm biseautée sur l’un
de ses côtés et d’épaisseur de 5 mm ;
 Quelques bacs de contenance 35 Kg environ ;
 Deux tamis de mailles carrées de dimensions 5 et 20 mm ;

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Moule Proctor Les 2 moules et les 2 dames Disque d’espacement

 Pelle à main, truelle, main écope, spatules, balayettes, pinceaux ;


 Quelques bacs de contenance 10 et 5 Kg environ pour la préparation du matériau à
compacter ;
 Eprouvettes graduées de 250 et 500 ml pour la mesure de la quantité d’eau
d’humidification ;
 Un pulvérisateur à eau ;
 Des cristallisoirs (10 à 12) de contenance 500 cm3 environ pour les prises des teneurs en
eau ;
 Une balance de portée maximale au moins égale à 30 Kg précise à 0,5 g ;
 Une balance de précision d’une portée maximale de 1 kg au moins, précise au 0,01g.
 Une étuve réglable à 105°C et 60 °C ;
 Une burette à huile pour le graissage des parois du moule.
 Des disques de papier filtre correspondant aux cotes des deux moules ;

II.1. Préparation du matériau soumis à l’essai


III.1.1. Préparation du sol
La totalité du matériau prélevé est, si nécessaire, séché à l’air libre ou dans une étuve jusqu’à
un état hydrique jugé suffisamment sec pour commencer l’essai. Ensuite, le matériau est
pulvérisé, on doit veiller à désagréger seulement les mottes terreuses sans briser les graviers
renfermés dans le sol.
Après séchage, le matériau est tamisé à 20 mm et seule le tamisat est conservé pour l’exécution
de l’essai.
Le matériau est homogénéisé par brassage ensuite divisé par quartage ou au moyen d’un
échantillonneur en 5 parts égales ou plus de 2,5 kg (moule Proctor) ou de 5,5 kg (moule CBR).
Les parts ainsi préparé sont humidifier est malaxé soigneusement pour homogénéisation. Ce
malaxage est effectué à la main dans un bac, ou dans un malaxeur automatique.
Deux cas peuvent alors se présenter :
1. La granularité du matériau est inférieure à 5 mm, l’essai est effectué soit dans le moule
Proctor, soit dans le moule CBR. Chaque fois que cela est possible, il est recommandé
d’utiliser le moule CBR. On échantillonne alors 15 Kg de matériau environ (ce qui
correspond au remplissage de 6 moules).
2. La granularité du sol est supérieure à 5 mm, l’essai est effectué dans le moule CBR. Si ce
matériau contient des éléments supérieurs à 20 mm, on le tamise au tamis de 20 mm et on
effectue l’essai sur le tamisat après avoir pesé le refus. On échantillonne 33 kg de
matériaux environ (ce qui correspond au remplissage de 6 moules).

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Les sols contenant des éléments supérieurs à 20 mm sont écrêtés (élimination du refus à 20
mm) pour l’exécution de l’essai. Eventuellement une correction des résultats est effectuée pour
tenir compte de cet écrêtement.
Le tableau ci-dessous résume les cas qui peuvent se présenter :
Diamètre maximal Quantité de matériau à
Moule à utiliser Observations
des éléments échantillonner
CBR de préférence 6 x 5,5 = 33 kg
< 5 mm --
ou Proctor 6 x 2,5 = 15 kg
< 20 mm CBR 6 x 5,5 = 33 kg --
Matériau écrêté à
> 20 mm CBR 6 x 5,5 = 33 kg
20 mm

NB : Les compactages successifs d’un même échantillon modifient très souvent la granularité
du matériau, il est recommandé de prendre pour chaque compactage, un matériau intact.

III.1.2. Quantité d’eau à ajouter au sol à chaque compactage


Les mesures doivent correspondre à des teneurs en eau croissantes de 2 en 2%. Toutefois, si
l’opérateur ne sait pas à priori, au seul examen au sol, en apprécier à 4 ou 5% près l’optimum
de teneur en eau, il peut être conduit à effectuer plus de 5 mesures. Dans tous les cas, on arrête
l’expérimentation lorsque le poids sec du dernier échantillon compacté est inférieur à celui du
précédent ou ne le dépasse que d’une quantité bien inférieure à celle de l’eau ajoutée au dernier
compactage.

III.1.3. Mode opératoire


1er cas : Essai dans le moule Proctor
1. Peser le moule Proctor muni de son embase ;
2. Fixer solidement la hausse sur le moule;
3. Peser 3,5 kg de sol que l’on met dans un bac, puis ajouter une quantité d’eau de 2% et.
malaxer l’ensemble pendant 5 mn environ de façon à obtenir un mélange parfaitement
homogène.
4. Lubrifier les parois du moule et y introduire la première couche de matériau, soit 650 g
environ pour l’essai Proctor normal (3 couches), soit 400 g environ pour l’essai Proctor
modifié (5 couches) ;
5. Compacter la première couche à l’aide de la dame Proctor normal ou modifié ou à l’aide
du compacteur automatique, en appliquant 25 coups par couche, uniformément répartis
sur la totalité de la section du moule, c'est-à-dire en répétant 6 fois le cycle suivant : 24
coups répartis sur toute la surface afin d’avoir un tassement uniforme et le 25ème coup
au centre ;
6. Scarifier légèrement la surface compactée à l’aide d’un couteau ;
7. Introduire successivement 2 autres couches de 650 g (Proctor normal) ou 4 couches de
400 g (Proctor modifié) et recommencer les mêmes opérations de compactage et de
scarification jusqu’à la fin du compactage.
8. Enlever la hausse du moule et araser la face supérieure de la dernière couche avec la
règle ;
9. Nettoyer soigneusement l’extérieur du moule et peser à nouveau le moule contenant du
matériau ;

16
10. Prélever à la spatule 2 échantillons, le premier dans la partie supérieure de l’éprouvette
compactée, le second dans la partie inférieure après avoir retourné le moule et enlevé
l’embase.
11. Mettre ces prélèvements dans des cristallisoirs puis les peser immédiatement;
12. Disposer l’ensemble dans une étuve à 105 °C jusqu’à dessiccation totale ;
13. Démouler l’échantillon en l’attaquant au burin, couteau et marteau ;
14. Déterminer le pois sec du matériau et recommencer l’essai à une teneur en eau supérieur.

2ème cas : Essai dans le moule CBR


1. Peser le moule CBR muni de son embase ;
2. Introduire le disque d’espacement et fixer solidement la hausse sur le moule ;
3. Mettre en place un papier filtre ou un film plastique au fond du moule ou sur le disque
d’espacement pour faciliter le démoulage;
4. Peser 5,5 kg de sol que l’on met dans un bac, puis ajouter une quantité d’eau de 2% et.
malaxer l’ensemble pendant 5 mn environ de façon à obtenir un mélange homogène.
5. Lubrifier les parois du moule, et y introduire la première couche de matériau, soit 1700
g environ pour l’essai Proctor normal (3 couches), soit 1050 g environ pour l’essai
Proctor modifié (5 couches) ;
6. Compacter la première couche à l’aide de la dame Proctor normal ou modifié, en
appliquant 55 coups par couche uniformément répartis sur la totalité de la section du
moule, c'est-à-dire en répétant 8 fois le cycle suivant : 6 coups adjacents entre eux et à
la paroi du moule et le 7ème coups au centre, et le dernier cycle ne comportera pas de
coup au centre ;

7. Scarifier légèrement la surface compactée à l’aide d’un couteau ;


8. Introduire successivement 2 autres couches de 1700 g (Proctor normal) ou 4 couches de
1050 g (Proctor modifié) et recommencer les mêmes opérations de compactage et de
scarification.
9. Après compactage de la dernière couche de matériau, enlever la hausse : on doit
constater que le niveau du sol est à 1 cm environ au dessus du niveau supérieur du
moule. Si cette condition n’est pas remplie, l’essai n’est pas valable et doit être
recommencé.
10. L’excédent de sol est arasé soigneusement au niveau du moule, en opérant à partir du
centre vers l’extérieur du moule ;
11. A l’aide d’un pinceau, nettoyer les parois du moule auxquelles peuvent adhérer des
particules de sol ;
12. Peser l’ensemble (moule et matériau);

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13. Prélever à la spatule 2 échantillons, le premier dans la partie supérieure de l’éprouvette
compactée, le second dans la partie inférieure après avoir retourné le moule et enlevé
l’embase.
14. Disposer ces prélèvements dans des cristallisoirs puis les peser immédiatement;
15. Mettre ces prélèvements dans une étuve à 105 °C jusqu’à dessiccation totale après 12
à 15 heures, et peser les avec précision.
16. Démouler l’échantillon en l’attaquant au burin, couteau et marteau ;
17. Le premier point de la courbe étant ainsi obtenu on recommence avec une seconde fois
les mêmes opérations que précédemment après avoir ajouté 50 g d’eau pour le moule
Proctor et 110 g d’eau pour le moule CBR, qui correspondent à une augmentation
approximative de la teneur en eau de 2% .On obtient ainsi le 2ème point de la courbe.
18. Les 3ème, 4ème et 5ème points seront obtenus en répétant les mêmes opérations après avoir
ajouter respectivement 100, 150 et 200 g d’eau pour le moule Proctor et 220, 300 et 440
g d’eau pour le moule CBR.
On doit constater que lors de la détermination du 5ème point du poids de sol humide est bien
inférieur à la différence des quantités d’eau ajoutées pour les deux derniers compactages. Si
cette condition n’est pas remplie, on risque de dépasser la teneur en eau optimale. Dans ce cas
on refait un ou plusieurs compactages supplémentaires en faisant croître les teneurs en eau de
2 en 2% et on arrête l’essai dès que le poids humide de dernier échantillon compacté satisfait à
la condition précédemment indiquée.

IV. Expression des résultats


Pour chaque compactage, on porte les résultats sur la feuille d’essai, au fur et à mesure des
opérations effectuées.
 Le poids total du moule rempli et arasé : WT
 Le poids du moule vide (sans hausse), mais avec son disque d’espacement s’il y a lieu :
WM
 Le volume du moule : V ;

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 Les poids des échantillons prélevés sur les deux faces de l’échantillon compacté humide
W h (pesées effectuées immédiatement après le prélèvement), puis les poids secs W S
(pesées après séchage à l’étuve) et les poids des cristallisoirs utilisés WC .

IV.1. Calcul de la teneur en eau


Les teneurs en eau w1 , w2 , w3 ,...wn , des divers compactages sont déterminées à partir des
échantillons prélevés dans le moule :
WW W  WS
w  100% C’est-à-dire que w  h  100%
WS WS
Le poids humide de l’échantillon compacté est donné par Wh  WT  WC .
Le poids sec correspondant au poids du matériau humide contenu dans le moule et la teneur en
Wh
eau est donné par la relation : Ws 
1 w
On prend comme teneur en eau de l’échantillon compacté, la moyenne des teneurs en eau des
2 échantillons prélevés à la base et au sommet du moule.

IV.2. Calcul du poids volumique sec  d et de la densité sèche G d


Ce matériau occupant le volume V dans le moule, ses paramètres  d et G d sont donnés par :

WS d
d  et Gd 
V W
IV.3. Construction de la courbe représentative de la variation du  S en fonction de w
 Sur un papier millimétré, tracer la courbe  d  f (w) , en portant en abscisse la teneur en
eau et en ordonnées les poids volumiques secs correspondants, ce qui donne le diagramme
Proctor du matériau étudié.
 Par la suite, tracer au mieux la courbe la plus probable qui passe par les points
expérimentaux.
 La teneur en eau optimum et le poids volumique sec maximum sont respectivement
l’abscisse et l’ordonnée du point à tangente horizontale.

V. Compte rendu
1. Réaliser les essais Proctor normal et modifié
2. Tracer le diagramme de Proctor  d  f (w) ;
3. Tracer, après calcul, un tronçon de la courbe de saturation (  S  27 KN / m3 ) sur le
même graphe à partir des résultats obtenus ;
4. Analyser et interpréter vos résultats.

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