Séances 2021 DA
Séances 2021 DA
Séances 2021 DA
I-Jurisprudence :
-TC, 20 novembre 1961, Centre régional de lutte contre le cancer « Eugène Marquis »
II-Doctrine :
-Laetitia Janicot, « L’identification du service public géré par une personne privée »,
RFDA, 2008, p. 67
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Université de Lomé Année 2020-2021
Semestre IV
SEANCE : 2
I-Jurisprudence :
II-Doctrine
-Kokoroko (D.), Les grands thèmes du droit administratif, PUL, 2014, pp. 129-140
Commentaire de texte :
« (…) La compétence suit le fond. Par cette formule lapidaire, des générations
d’enseignants ont trouvé ou cru trouver le moyen mnémotechnique d’initier des
générations d’étudiants au fondement et à l’étendue de la compétence de la
juridiction administrative. Cependant, le moment est peut-être venu, tout en rendant
hommage aux services rendus, de congédier notre formule à bien des égards fausse
et dangereuse tant l’application du droit privé par le juge administratif banal tout
autant que la compétence du juge judiciaire à l’égard des matières intéressant le droit
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public. En définitive, la formule a perdu de sa vigueur par des coups de boutoir
successifs résultant de la crise du service public (…) ».
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Université de Lomé Année :2020-2021
FDD Semestre IV
SEANCE : 3
I-Jurisprudence :
-CE, 11 février 1998, V. Paris c/ Association pour la défense des droits des artistes
peintres sur la Place du Tertre
II-Doctrine :
-Bernard (P.) La notion d’ordre public en droit administratif français, LGDJ, 1962.
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préventivement, en période d'afflux touristique, la sécurité, la commodité et la
tranquillité nécessaires aux usagers des voies publiques et que les restrictions
imposées, compte tenu de leur limitation dans le temps et dans l'espace, ne
soumettent pas les personnes concernées à des contraintes excessives autres que
celles qu'impose le respect des objectifs poursuivis , la cour a suffisamment motivé
son arrêt ;
Considérant qu'en jugeant que l'arrêté du maire de Prades n'interdit les actes de
mendicité que durant la période estivale, du mardi au dimanche, de 9 heures à 20
heures, et dans une zone limitée au centre-ville et aux abords de deux grandes
surfaces, la cour n'a pas dénaturé les termes de cet arrêté ; qu'elle a pu en déduire,
par une exacte qualification juridique des faits et sans erreur de droit, que le maire
avait pris une mesure d'interdiction légalement justifiée par les nécessités de l'ordre
public ;
Considérant que les requérants ne sont pas fondés à soutenir que la cour aurait
méconnu les stipulations des articles 3 et 14 de la convention européenne de
sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales en annulant le
jugement du tribunal administratif de Montpellier et en rejetant leur demande
tendant à l'annulation de l'arrêté du 30 mai 1996 ;
Considérant qu'il résulte de ce qui précède que M. X et L'ASSOCIATION AC
CONFLENT ne sont pas fondés à demander l'annulation de l'arrêt attaqué ;