Séances 2021 DA

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Université de Lomé (FDD) Année : 2020-2021

DROIT ADMINISTRATIF-TRAVAUX DIRIGES

SEANCE : 1 : Thème : Le juge administratif et le service public

I-Jurisprudence :

-TC, 29 février 1908, Feutry

-CE, 23 décembre 1921, Société générale d’armement

-TC, 22 janvier 1921, SCOA

-CE, 20 décembre 1935, Etablissements Vézia

-CE, 13 mai 1938, Caisse primaire « aide et protection »

-TC, 20 novembre 1961, Centre régional de lutte contre le cancer « Eugène Marquis »

-CE, 22 novembre 1974, FIFAS

-CE, 13 janvier 1961, Magnier

-CE, 28 juin 1963, Narcy

-CE, 22 février 2007, APREI

-CE, 13 octobre 1978, ADASEA du Rhône

-CE, 17 février 1992, Société Textron

-CE, 23 mai 2011, Commune de Six-Fours-Les-Plages

II-Doctrine :

-Marcel Waline, RDP 1956. 1061

-Didier Truchet, AJDA 1982. 427

-Léon Duguit, RDP 1907.417

-René Chapus, Droit administratif général, tome 1, n° 753 à 759

-Laetitia Janicot, « L’identification du service public géré par une personne privée »,
RFDA, 2008, p. 67

Exercice : Dissertation : « Le service public devant le juge administratif »

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Université de Lomé Année 2020-2021

Semestre IV

DROIT ADMINISTRATIF-TRAVAUX DIRIGES

SEANCE : 2

THEME : L’évolution de la notion du SP

I-Jurisprudence :

-TC, 8 février 1873, Blanco

-CE, 6 février 1903, Terrier

-TC, 29 février 1908, Feutry

-TC, 22 janvier 1921, SCOA

-CE, 4 mars 1910, Thérond

-CE, 20 avril 1956, Epoux Bertin

-TC, 28 mars 1955, Effimieff

-CE, 20 avril 1956, Ministre de l’Agriculture c/ Consorts Grimouard

II-Doctrine

-Seiller (B.), « L’érosion de la distinction SPA-SPIC », AJDA 2005, p. 417

-Kokoroko (D.), Les grands thèmes du droit administratif, PUL, 2014, pp. 129-140

-Marcel Waline, RDP 1956. 1061

-Didier Truchet, AJDA 1982. 427

-Léon Duguit, RDP 1907.417

-René Chapus, Droit administratif général, tome 1, n° 753 à 759

Commentaire de texte :

« (…) La compétence suit le fond. Par cette formule lapidaire, des générations
d’enseignants ont trouvé ou cru trouver le moyen mnémotechnique d’initier des
générations d’étudiants au fondement et à l’étendue de la compétence de la
juridiction administrative. Cependant, le moment est peut-être venu, tout en rendant
hommage aux services rendus, de congédier notre formule à bien des égards fausse
et dangereuse tant l’application du droit privé par le juge administratif banal tout
autant que la compétence du juge judiciaire à l’égard des matières intéressant le droit

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public. En définitive, la formule a perdu de sa vigueur par des coups de boutoir
successifs résultant de la crise du service public (…) ».

Jean-François Lachaume, « La compétence suit le fond », AJDA, 2002, p. 77 et sv.

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Université de Lomé Année :2020-2021

FDD Semestre IV

Cours du Professeur Kokoroko

DROIT ADMINISTRATIF-TRAVAUX DIRIGES

SEANCE : 3

THEME : Les pouvoirs de police du maire

I-Jurisprudence :

-CE, 8 août 1919, Labonne

-CE, 11 décembre 2008, Fédération de la montagne et de l’escalade

-CE, 19 mai 1933, Benjamin

-CE, 11 février 1998, V. Paris c/ Association pour la défense des droits des artistes
peintres sur la Place du Tertre

-CE, 30 juillet 2003, Association Gurekin

-CE, 18 décembre 1959, Sté les Films Lutetia

-CE, 26 juillet 1985, Ville d’Aix-en-Provence

II-Doctrine :

-Adda (J.), Les pouvoirs de police du maire, Berger-Levrault, 2000.

-Bernard (P.) La notion d’ordre public en droit administratif français, LGDJ, 1962.

-Richer (D.), Le maire et la police municipale, Litec, 1984.

-Michallet (I.), « Le contentieux administratif des arrêtés municipaux d’interdiction


de la mendicité », AJDA 2001, p. 320

-Deschamps (E.), « Le contentieux des arrêtés anti-mendicité », RD san. Soc., 2000, p.


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Commentaire d’arrêt : CE, 9 juillet 2003, M. Laurent Lecomte et L’Association AC


Conflent
(…) Considérant qu'en jugeant que l'arrêté du maire de Prades en date du 30 mai
1996 réglementant notamment la mendicité comportait des dispositions limitées à la
période estivale et applicables seulement à certaines voies du centre de
l'agglomération et aux abords de certaines grandes surfaces , que ces mesures
n'excédaient pas celles que le maire pouvait légalement édicter pour assurer

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préventivement, en période d'afflux touristique, la sécurité, la commodité et la
tranquillité nécessaires aux usagers des voies publiques et que les restrictions
imposées, compte tenu de leur limitation dans le temps et dans l'espace, ne
soumettent pas les personnes concernées à des contraintes excessives autres que
celles qu'impose le respect des objectifs poursuivis , la cour a suffisamment motivé
son arrêt ;
Considérant qu'en jugeant que l'arrêté du maire de Prades n'interdit les actes de
mendicité que durant la période estivale, du mardi au dimanche, de 9 heures à 20
heures, et dans une zone limitée au centre-ville et aux abords de deux grandes
surfaces, la cour n'a pas dénaturé les termes de cet arrêté ; qu'elle a pu en déduire,
par une exacte qualification juridique des faits et sans erreur de droit, que le maire
avait pris une mesure d'interdiction légalement justifiée par les nécessités de l'ordre
public ;
Considérant que les requérants ne sont pas fondés à soutenir que la cour aurait
méconnu les stipulations des articles 3 et 14 de la convention européenne de
sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales en annulant le
jugement du tribunal administratif de Montpellier et en rejetant leur demande
tendant à l'annulation de l'arrêté du 30 mai 1996 ;
Considérant qu'il résulte de ce qui précède que M. X et L'ASSOCIATION AC
CONFLENT ne sont pas fondés à demander l'annulation de l'arrêt attaqué ;

Sur les conclusions de M. X et de l'ASSOCIATION AC CONFLENT tendant à


l'application des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative :
Considérant que les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative
font obstacle à ce que la commune de Prades, qui n'est pas, dans la présente instance,
la partie perdante, soit condamnée à payer à M. X et à L'ASSOCIATION AC
CONFLENT les sommes qu'ils demandent au titre des frais exposés par eux et non
compris dans les dépens ;
D E C I D E :
--------------
Article 1er : Les requêtes de M. X et de l'ASSOCIATION AC CONFLENT sont
rejetées.
Article 2 : La présente décision sera notifiée à M. X, à l'ASSOCIATION AC
CONFLENT, à la commune de Prades et au ministre de l'intérieur, de la sécurité
intérieure et des libertés locales.

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