OUAZENE Wissam
OUAZENE Wissam
OUAZENE Wissam
Mes dédicaces vont aussi à ma grand-mère, à mes oncles Laid et Ahmed et leurs
épouses, à ma tante Mlaaz et son époux, à mon cousin adoré Katib, à toutes mes
chères cousines en particulier mes cousines Hana, Mouna, Malia, Dounia, Hanane,
Karima et ma douce Amel, et à toute ma grande famille.
Je le dédie aussi à mon binôme Amel et à toute sa famille, à mon amie d’enfance
Kenza et à mes amis Namira, Titem, Raveh, Nassim, Sofiane, Amar et Messi.
Wissam
Remerciement
Tout d’abord nous remercions les membres du jury qui ont bien voulu juger ce
travail.
Nous remercions les enseignants du département Génie Minier, pour nous avoir
conduits jusqu'à l’ingéniorat.
Enfin, nous ne saurions exprimer assez notre reconnaissance, et les mots ne seront
exprimer assez notre admiration et gratitude à Dounia .Laggoun qui nous a
soutenu et encouragé tout au long de notre stage au sein de l’entreprise.
:ملخص
بدأنب بتحديد نىع السىائل المتساكمت في الجهت.في هرا الؼمل زكصنب ػلى اآلببز التي لديهب سمبكت ضؼيفت و ضغظ ضؼيف
. المتمىقؼت في الجنىة الغسبي لبن كحلت ببستؼمبل ػينبث من الضغىطبتبلمأخىذة في اآلببزOKS28الؼلىيت للبئس
.و بؼدهب اقتسحنب طسق للمحبفظت ػلى الضغظ المستؼمل في البئس غيس الهبئج
زفغ ببلغبش،المقبومت، الضغظ، بن كحلت،وادميب:كلمات مفتاحية
Résumé
Dans ce travail nous nous somme intéressé au puits à faible épaisseur utile et à faible pression.
Nous avons commencé par déterminer le type de fluide accumulé dans la partie sommitale du
puits OKS28 situé au SW de Benkahla en utilisant les pressions prélevées tout au long du
puits.
Par la suite nous avons proposé des méthodes de maintien de pression qu’on peut utiliser dans
les puits non éruptifs.
Mots clés : Oued Mya, Benkahla, pression, résistivité, gas-lift.
Abstract
In this work we took as subject wells with low useful thickness and low pressure.
We started by determining the type of fluid accumulated in the summit part of well OKS28
located at the SW of Benkahla by using the pressures taken throughout the well
Thereafter we proposed methods of maintenance of pressure which one can use in the
noneruptive wells.
Keywords:Oued Mya, Benkahla, pressure, resistivity, gas-lift.
Sommaire
I. Introduction .................................................................................................... 1
Partie A .................................................................................................................. 2
I. Introduction .................................................................................................... 2
II. Principe de l’outil MDT ................................................................................. 2
III. Application de la méthode ........................................................................... 3
Partie B .................................................................................................................. 6
I. Méthodes de maintien de pression de puits .................................................... 6
I.1 Première méthode ......................................................................................... 6
I.1.1. Injection d’eau (procédé hydraulique) .................................................. 6
I.1.2. L'injection de produits miscibles .......................................................... 8
I.1.3. La combustion in situ (procédé thermique)….……………………………….8
I.1.4. Injection de vapeur (procédé thermique) .............................................. 8
I.2. Deuxième méthode (Gas-lift) .................................................................. 9
I.2.1. Principe du gas-lift ................................................................................ 9
I.2.2. Types de gas-lift .................................................................................... 9
I.2.3.Les applications du gas-lift .................................................................. 11
I.2.4. Les principaux paramètres du gas-lift ................................................. 11
I.2.5. Caractéristiques, avantages et limites du gas-lift ................................ 12
I.3. Troisième méthode (WAG) ....................................................................... 15
II. Conclusion .................................................................................................... 16
Bibliographie..………………………………………………………………… 17
Liste des figures et tableaux
Notre étude concerne l’un des gisements du bassin d’Oued Mya qui est le gisement de
Benkahla.
Des mesures de pression ont été faites par la société de service Schlumberger sur plusieurs
puits du champ de Benkahla, parmi ces puits le puits OKS28 situé au SW du champ.
L’épaisseur totale du puits OKS28 est de 31,5 m, ces paramètres pétrophysiques qui ont été
déjà calculés à l’aide du logiciel Techlog sont comme suit :
Un volume d’argile moyen égale à 9,90%, une porosité moyenne égale à 12,70%, une
saturation en eau égale à 28,70% et une épaisseur utile égale à 9,90 m.
Nous allons dans la première partie de ce travail, déterminer la nature du fluide qui se trouve
au niveau de la partie sommitale du puits OKS28.
Dans La deuxième partie, Nous allons nous intéresser aux puits OKO50, OKS47 et OKS57
situés au centre du champ de Benkahla
Ce choix de puits s’est basé sur le fait que ces derniers sont devenus au cours de ces deux
dernières années non éruptifs (une pression faible) et qu’ils ont enregistré une faible
production.
Nous allons dans ce qui va suivre proposer des méthodes de maintien de pression qui ont été
déjà testées dans les pays producteurs d’hydrocarbure et qui ont donnés des résultats
satisfaisants.
Les 4 puits mentionnés auparavant sont représentés sur la figure ci-dessus
1
Figure I : Positionnement des puits du champ de Benkahla
.Partie A
I. Introduction
La pression de formation est un paramètre très important pour l’exploitation pétrolière.
Dans le but d’avoir une description objective du réservoir, d’un point de vue statique et
dynamique, un outil de mesure de pression (MDT) a été élaboré par Schlumberger.
Le MDT est une sonde utilisée essentiellement dans un trou ouvert, il permet la mesure de la
pression du réservoir le long d’un puits à plusieurs profondeurs. Ces mesures seront ensuite
plotées en fonction de la profondeur absolue pour obtenir les gradients de pression des fluides
sur le profil de pression et calculer par la suite leur densité.
A partir, de ces densités en peut déterminer le type des fluides qui se trouvent dans les puits.
2
III. Application de la méthode
En utilisant Les pressions hydrostatiques obtenues au niveau des différentes profondeursà
l’aide de l’outil MDT, On trace un diagramme de pression.
Où
𝜌: densité du fluide
g :accélération de gravite
3
Application de la méthode sur le puits OKS28
On observe sur le log habillé que toute la partie comprise entre 3441,25 m et 3425m ne
contient pas d’hydrocarbure. Et on observe aussi une faible résistivité, cela peut s’expliquer
par la présence de l’eau ou bien la nature des argiles, avec cette méthode de calcul on va
déterminer la nature du fluide continu dans cette partie du puits.
4
Les données de pression dans différents niveaux dans le puits OKS28 sont présentées
ci-dessous :
Tableau 1 : Les pressions en PSI prise au niveau du puits OKS28
TEST MDT
4728
4724
4722
PRESSIONS EN PSI
4720
4718
4716
4714
4712
4710
3427 3428 3429 3430 3431 3432 3433 3434 3435 3436 3437 3438
PROFONDEURS EN M
Figure III : Diagramme des pressions en PSI en fonction des profondeurs en mètres
5
Calcul du gradient et de la densité du fluide
Gradient= 1,5602 𝑃𝑆𝐼/𝑚
La densité du fluide est supérieure à 1 ce qui implique que la nature du fluide dans la partie
sommitale du puits OKS28 est de l’eau salée.
Partie B
I.1Première méthode
6
d'injection d'eau à basse pression, on ajoute un agent tensioactif à l'eau pour faciliter le
passage de l'eau à travers le gisement en réduisant son adhérence à la roche.
Ce processus qui est mis en œuvre depuis 60 ans, reste le plus employé. Il permet de
maintenir la pression du gisement si l’expansion de l’aquifèrene fournit pas suffisamment
d’énergie. Il ne s’agit pas de récupération secondaire proprement parlé mais de maintien de
pression. Il permet aussi d’éliminer éventuellement l’eau salée contenue dans la production si
sa décharge en surface pose des problèmes particuliers.
Quant aux sources en eau, il s’agit le plus souvent de couches aquifères, situées à faible
profondeur, et de l’eau de mer en offshore, ou en surface de la terre (lacs, rivières). Par
ailleurs, il faut que l’eau soit injectable : perméabilité suffisante et compatibilité avec l’eau du
gisement : en effet, le mélange d’eau injecté avec l’eau en place peut provoquer des précipités
insolubles (SO4Ba) qui bouchent les puits.
Aspect économique
Les investissements sont en générale plus élevés pour l’injection d’eau que pour l’injection de
gaz : en effet, le nombre de puits injecteurs d’eau est plus grand que pour le gaz.
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I.1.2. L'injection de produits miscibles
L'injection de liquide miscible et l'injection de polymères miscibles sont utilisées pour
améliorer l'injection d'eau en réduisant la tension superficielle de l’hydrocarbure brut. Un
liquide miscible (c'est-a-dire qui peut se dissoudre dans le brut) est injecté dans le gisement.
On envoie ensuite un autre liquide qui chasse le mélange brut-liquide miscible vers le puits de
production. L'injection de polymères miscible consiste à employer un détergent pour extraire
le brut des couches. Un gel ou une eau boueuse sont injectés juste après le détergent afin de
déplacer le brut vers le puits de production.
8
flux de pétrole plus important à la surface tout en utilisant moins de vapeur.
Le gaz lift est une technique de production par injection de grande quantité de gaz au niveau
des puits producteurs d’huile à faible pression.
L’objectif d’une activation par le gaz lift est d’alléger le fluide du réservoir.
Le principe est d’injecter du gaz aussi profondément que possible pour alléger la colonne du
fluide contenu dans le tubing, ceci est similaire à un ajout de puissance au fond de trou pour
aider le réservoir à produire l’effluent qu’il contient, et ce jusqu’au séparateur.La quantité de
gaz à injecter ne doit pas dépasser une limite au-delà de laquelle son efficacité diminue.
Gas-lift continu
Le gas-lift est réalisé par une injection de gaz d’une manière continue, à pression et débit bien
déterminés, à la base de la colonne de production, ce gaz allège le poids volumique du fluide
dans celui-ci et permet au mélange ainsi constitué de remonter en surface, et le puits
redeviendraéruptif.
Gas-lift intermittent
Il se fait par une injection intermittente et à fort débit d’un volume déterminé de gaz sous
pression dans la partie basse de la colonne de production, de façon a chasser vers le haut le
fluide qu’elle contient.
La pression sur la couche diminue, celle-ci se met à redébiter et le liquide qui s’accumule au-
dessus du point d’injection sera chassé de la même façon et ainsi de suite.
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I.2.2.2. Classification en fonction de la complétion
Gas-lift direct
Dans ce cas l’injection du gaz se fait par l’annulaire (tubing-casing), et la production par le
tubing, c’est le mode le plus répandu puisque il permet de faire une meilleure optimisation et
manipulation de l’équipement.
Gas-lift indirect
Gas-lift parallèle
Ce mode de production est pour les complétions doubles, il possède les même inconvénients
que le précèdent au niveau de la mise en place de la complétion, le gaz est injecté dans le
tubing alors que second produit, il est utilisé dans le cas où :
- Le gaz d’injection corrode le casing.
- Arrêt de production de l’un des niveaux où la conversion de leur tubing.
- comme injecteur de gaz lift.
Gas-lift double
Il est utilisé pour les complétions multiples, où on veut exploiter deux niveaux d’une manière
séparée, le problème de ce type de gas-lift réside dans l’encombrement surtout au niveau des
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vannes.
Les puits injecteurs ont besoin périodiquement d’être mis en production pour éliminer des
particules qui encombrent les perforations ou la formation. Cette opération est souvent assurée
par un passage du puits en gas-lift. Elle est couplée avec un nettoyage à l’acide si nécessaire.
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la conception, l’exploitation et la maintenance du puits .Quand la pression disponible est
faible, il est très utile de pouvoir l’augmenter pendant quelques heures de 10 à 15 bars pour
démarrer le puits (to kick off thewell).
De même, il est très important de savoir si la pression actuelle du gaz ne chutera pas dans le
temps, rendant impossible le redémarrage d’un puits. Ce sera le cas si le gaz provient d’un
champ à gaz sur le déclin ou s’il sort de compresseur de moins en moins performants.
Profondeur de l’injection du gaz
Plus le point d’injection est profond, et plus le gaz injecté est efficace. Un point d’injection
profond apporte une amélioration très nette de la production du puits surtout pour les puits à
indice de production IP fort.
De même, une part importante de la production possible d'un puits peut être perdue si le gaz
est injecté à partir d’une vanne de décharge fuyarde au lieu de la vanne opératrice(operating
valve). Certaines complétions sont équipées d'un packer avec by-pass pour permettre au gaz
de descendre le plus près possible du réservoir.
IP important et effet de peau (high PI and Skin effect)
La production d’un puits dépend directement du ‘draw-down’ appliqué à la couche et donc de
la pression de fond en écoulement. L’activation par gas-lift réduit cette pression comme le
font toutes les méthodes d’activation. L’effet est flagrant dans les puits à grands IP où le gas-
lift permet des débits spectaculaires que les autres modes d’activation ne peuvent amener.
I.2.5.1. Caractéristiques
Le gas-lift est un moyen efficace d’activer un puits et peut être mis en œuvre dans toutes
sortes de puits y compris ceux à très faibles ou très grands débits, ceux qui produisent des
solides, offshore ou onshore.La conception d’une installation gas- lift n’est pas difficile et les
ordinateurs disponibles de nos jours facilitent grandement ce travail.
Cependant, les données doivent être collectées avec soin sans quoi, des résultats erronés
seront produits .De même, les puits en gas-lift sont faciles à réparer, à l’exception des puits
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dont les vannes ne sont pas récupérables au câble (tubing mounted valves) et qui nécessitent
une reprise(work over).
Néanmoins, le diagnostic des pannes est difficile. Le principal problème du gas-lift est la
disponibilité en gaz car de grandes quantités de gaz comprimé sont nécessaires. A la sortie des
séparateurs, une partie du gaz recueilli est recomprimé pour son utilisation dans le circuit gas-
lift et le reste est exporté ou injecté dans le réservoir.
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submersibles sont à prévoir pour permettre de produire du pétrole et son précieux gaz
associé.
Le gas-lift est très sensible à la pression en tête de puits et peut devenir très peu
performant quand cette contre pression est élevée.
Si le gaz est corrosif, il faut soit le traiter, soit mettre en place des complétions en
aciers spéciaux.
Le gas-lift s’accompagne de problèmes de sécurité et de précautions à prendre dus à la
manipulation de gaz à haute pression. Ces problèmes sont décuplés en présence de
H2S dans le gaz.
L’exploitation des puits activés par le gaz-lift rencontre plusieurs problèmes qui rendent la
réalisation de l’opération difficile et les principaux problèmes sont:
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contre les parois du milieu de l’écoulement, quand la vitesse du gaz est élevée ces actions sont
très actives, les forces de frottement et les chocs entre l’équipement subit des variations
métalogique, ainsi que l’agrandissement du diamètre intérieur des duses utilisées pour les
réglages du débit, les molécules du gaz frottent la duse à ses parois intérieurs, le débit de gaz
injecté augmente avec l’agrandissement du diamètre de passage.
Ces variations influent négativement sur le débit d’huile produit, le volume de gaz est
important par rapport à celui de l’huile, il se produit alors des pertes de charges par glissement
et la formation de la mousse qui représente un problème dans la séparation.
L’émulsion
L’émulsion est favorisée par le ratio gas-lift injecté / huile. Le risque est plus fort avec un brut
paraffinique, la production de sable, une injection d’inhibiteur de corrosion, une production de
condensats.
L’émulsion peut induire plusieurs problèmes :
1) Une mauvaise performance du puits
2) Problème de séparation eau/huile et gaz
WAG est l’une des techniques les plus importantes utilisées dans les réservoirs à faible
pendage. Ce processus implique d’injecter des cycles de gaz et d'eau en alternance.
Une situation idéale peut être crée où le mélange eau-gaz se déplaçant avec une mobilité
intermédiaire entre la mobilité du gaz (élevée) et celle de l’eau (basse), ce qui fonctionne
mieux que l'injection d’eau. En pratique, la ségrégation de gravité et l'hétérogénéité de
réservoir ont tendance à limiter le développement de tels déplacements uniformes. La
technique de WAG peut entraîner une bonne récupération de pétrole dans les réservoirs à
faible pendage. L’un des avantages de la technique WAG est qu'elle permet de maximiser le
volume contacté pour un volume donné de gaz disponible, Cela pourrait être important dans
les situations où nous avons une insuffisance de gaz à injecter.
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II. Conclusion
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer le type du fluide accumulé dans les
réservoirs. Quand les lectures diagraphiques ne sont pas suffisantes, la détermination de la
densité des fluides est l’un des moyens les plus fiables.
Pour ce qui est des puits à faible pression, la méthode d’injection d’eau est la plus
recommandée, car bien qu’elle est la plus couteuse, elle est la moins risquée, et pour
résoudre le problème du coût de la méthode, l’utilisation de l’eau accumulée dans certains
niveaux des puits qui sont en exploitation dans le champ de Benkahla à titre d’exemple le
puits OKS28 est une solution à envisager.
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Références
Berakna M. et Hacini M., 2012, Mise aux points sur les forages infructueux dans le gisement de Hassi-
Chenini H. et Hadj K., 2013, Contrôle d’efficasité d’injection de gaz comme un mode de récupération
Talbi M. et Ouassa M., 2014, Estimation de réserve de Trias argilo-gréseux (Série inférieur) de
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