SUD - 06-Rapport APS - Partie I - Étude Socio-Économique
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MEMGBWA (SUD_06)
Région SUD
Département DJA ET LOBO
Commune ZOETELE
Superficie 0,97 km²
Localisation 11° 48' 20''E
03° 11' 00''N
DEVELOPPÉ PAR :
GROUPEMENT :
SGI STUDIO GALLI INGEGNERIA SRL INTEGC Sarl GENERAL ENGINEERING (G.E)
Via della Provvidenza 15, 35030 Sarmeola di 11088 Yaoundé, 11006 Yaoundé/CMR
Rubano, Padova, Italie +237 699 92 48 95 / 222 22 02 16, 690 527 354/243 572 655
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N° Version Date Rédigé Vérifié Approuvé
0 Provisoire Juin 2024 GM OB AG
REPUBLIQUE DU CAMEROUN –Ministère de l’Eau et de l’énergie (MINEE)
Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
INTRODUCTION .................................................................................................................... 3
1 Généralités ......................................................................................................................... 4
1.1 Contexte et justification du projet ............................................................................................... 4
3.2.1 Relief......................................................................................................................................................... 20
3.2.2 Climat....................................................................................................................................................... 20
3.2.3 Hydrographie ......................................................................................................................................... 20
3.2.4 Formations géologiques et sols ......................................................................................................... 20
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INTRODUCTION
Le présent document constitue la partie I du rapport d’Avant-Projet Sommaire (APS) du contrat de
service de consultant pour la réalisation des « Etudes techniques APS de 350 et APD de 300 mini
réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun ». Cette partie concerne
précisément le volet d’étude socioéconomique de la localité de Memgbwa, Commune de Zoétélé,
Département du Dja et Lobo, région du Sud.
Le Gouvernement du Cameroun a obtenu un prêt de la Banque Africaine de Développement pour le
financement du Projet d’Etudes et de Préparation d’un Programme d’Approvisionnement en Eau
potable et d’Assainissement en Milieu Rural, dont l’objectif est d’améliorer l’efficacité des
investissements consentis dans le sous-secteur eau potable et assainissement à travers les activités
d'études, de renforcement des capacités, et de collecte et stockage des informations capitales pour la
gestion de l'hydraulique au Cameroun. Ce projet permettra aussi de rechercher les fonds nécessaires
au financement des travaux de construction des mini-réseaux pour lesquels les études sont réalisées.
A terme, le programme permettra de contribuer à l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable dans
les localités retenues et la pérennité, la gestion, la régularité du service de l’eau et le suivi-évaluation
des ouvrages d’approvisionnement en eau existants et à construire en milieu rural. Le projet couvre
l'ensemble du territoire camerounais. Le projet est donc une réponse du Gouvernement et de la
Banque Africaine de Développement aux difficultés qui entravent le développement du sous-
composante hydraulique rurale. Il a pour finalité la préparation d’un vaste programme
d’investissement dans le sous-secteur et le souci d’améliorer la qualité à l’entrée.
Après l’introduction, la première section du rapport, à travers les généralités rappelle la justification,
le contexte, les objectifs, les résultats attendues de la mission et récapitule brièvement l’approche
méthodologique déployée par le Consultant pour les prestations liées à ce rapport.
La deuxième section situe les contextes socioéconomique et socio-démographique et, rappelle la
gouvernance de l’eau au Cameroun.
La troisième section est une présentation des caractéristiques de la localité de Memgbwa, zone de la
présente étude. Elle donne la localisation, les aperçus géographique et géologique, les aspects
démographiques, les activités économiques et infrastructures collectives.
La section quatre retrace la situation du secteur de l’eau dans la localité. Elle précise dans cette localité,
les ressource en eau existantes, l’offre actuelle de l’eau, les besoins en eau actuels, les besoins en eau
à l’horizon du projet et, les améliorations à envisager pour un meilleur accès à l’eau.
La section cinq ressort l’évaluation de l’aptitude de la population de la localité à héberger une mini-
AEP. En passant par des évaluations spécifiques des aptitudes économique, en ressources techniques
et organisation pour une gestion autonome de l’approvisionnement en eau par la localité.
Après une conclusion générale, le rapport est complété par les annexes concernant :
- la carte d’ensemble du site ;
- les tableaux des données de l’analyse socio-démographique de la localité
- la fiche questionnaire de la localité.
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1 GÉNÉRALITÉS
1.1 Contexte et justification du projet
1.1.1 C ONTEXTE
Le Gouvernement du Cameroun a obtenu un prêt de la Banque Africaine de Développement pour le
financement du Projet d’Etudes et de Préparation d’un Programme d’Approvisionnement en Eau
potable et d’Assainissement en Milieu Rural, dont l’objectif est d’améliorer l’efficacité des
investissements consentis dans le sous-secteur eau potable et assainissement à travers les activités
d'études, de renforcement des capacités, et de collecte et stockage des informations capitales pour la
gestion de l'hydraulique au Cameroun. Ce projet permettra aussi de rechercher les fonds nécessaires
au financement des travaux de construction des mini-réseaux pour lesquels les études sont réalisées.
A terme, le programme permettra de contribuer à l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable dans
les localités retenues et la pérennité, la gestion, la régularité du service de l’eau et le suivi-évaluation
des ouvrages d’approvisionnement en eau existants et à construire en milieu rural. Le projet couvre
l'ensemble du territoire camerounais.
Pour atteindre cet objectif, le Projet s’est doté de trois (03) composantes, dont la Composante I
‘Etudes’, est destinée à l’élaboration des activités suivantes : (i) réalisation d’études techniques d’APS
de 350 et d’APD de 300 mini-systèmes d'AEP en zone rurale ; (ii) réalisation des études de faisabilité
sur l’utilisation de l’énergie solaire en AEP dans un contexte de changements climatiques et dans
l’environnement camerounais ; (iii) réalisation de l’étude des ressources en eau et mise en place d’un
système national d’information sur l’eau. La composante II ‘Appui institutionnel’ porte sur le
renforcement des capacités des institutions nationale à travers : (i) renforcement des capacités des
acteurs de la chaine de réalisation des ouvrages d'alimentation en eau potable ; (ii) mise en œuvre de
l’Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC) ; (iii) mise en place d’un outil de gestion des
ouvrages d’hydraulique rurale couplé à la réalisation d’un inventaire des ouvrages d’hydraulique et
d’assainissement en milieu rural. La composante III est consacrée à la gestion du projet.
1.1.2 J USTIFICATION
Le taux d’accès réel à l’eau potable au Cameroun reste encore très mal connu. De toute évidence, ce
taux reste encore relativement bas par rapport aux objectifs internationaux et ceux du Gouvernement
du Cameroun. La Stratégie Nationale pour le Développement du Cameroun (SND30) confirme cette
analyse en déclarant que « au cours de la première phase de la Vision, l’objectif du Gouvernement a
été de porter le taux d’accès à l’eau potable des populations à 75%. Grace aux actions menées dans le
cadre de la mise en œuvre du DSCE, ce taux s’est significativement amélioré pour atteindre en moyenne
62% bien qu’il demeure en dessous de la cible ». La situation est plus déplorable en milieu rural où
moins de la moitié des ménages du milieu rural a accès à l’eau potable contre plus de 8 ménages sur
10 vivants en milieu urbain. Toujours d’après la SND30, les problèmes observés au niveau de
l’approvisionnement en eau potable des populations sont : (i) les retards dans la mise en œuvre des
programmes de construction des forages ; (ii) la vétusté du réseau de distribution d’eau potable ; (iii)
les coupures intempestives d’eau ; et (iv) la qualité approximative de l’eau fourni par la société en
charge de la distribution de l’eau potable ; etc.
Afin d’assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable à un coût abordable à tous les ménages, le
Gouvernement entend : (i) mettre en place un cadre favorable à l’installation des sociétés privées de
production et de distribution d’eau potable au niveau communal ; (ii) réviser la loi N° 98/005 du 14
avril 1998 portant régime de l’eau ; (iii) élaborer et mettre en place un plan de développement sectoriel
à long terme et un programme d’investissement conséquent en appui aux Collectivités Territoriales
Décentralisées. En outre, il sera aussi question de suivre la satisfaction du service et la planification de
l’extension du réseau d’eau potable selon l’évolution démographique et de développer les capacités
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techniques (notamment pour la réalisation des petits réseaux d’eau potable) en mobilisant le secteur
privé de façon concurrentielle.
Sur un plan plus large, cette étude est l’une des activités du gouvernement camerounais, initiée pour
réponse aux difficultés identifiées par une étude diagnostique récente (2017), réalisée par le MINEE
avec l’appui de l’Unicef et qui a démontré que les contraintes ci-dessous énumérées sont les freins
essentiels au développement du sous-secteur eau et assainissement en milieu rural. Il s’agit entre
autres de :
✓ La méconnaissance véritable du taux d’accès à l’AEP, faute d’inventaire national des ouvrages
d’AEP réalisés et de mise à jour des données sur ces ouvrages ;
✓ La multiplicité des maîtres d’ouvrage conduisant à une absence de coordination du sous-
secteur de l’AEP en milieu rural ;
✓ Le choix des technologies inappropriées, sans service après-vente ;
✓ Le manque de suivi de la qualité de l’eau des ouvrages d’AEP après leurs réalisations,
✓ L’absence de mise à jour des banques de données et d’un système d’information géo-
graphique (SIG) ;
✓ Les problèmes de pérennité du service de l’eau ;
✓ L’appui à la maîtrise d’ouvrage est largement insuffisant ;
✓ Le contrôle de l’exécution des travaux largement insuffisant de la maîtrise d’œuvre ;
✓ La non prise en compte des droits humains en matière d’eau des populations pauvres et
vulnérables (environ 40%) de la population nationale et qui est située surtout en mi- lieu rural)
;
✓ Les problèmes d’absence d’équité vis-à-vis du service de l’eau entre le milieu rural et le milieu
urbain ;
✓ L’absence d’un tableau de bord permettant d’assurer une planification équitable des ouvrages
d’AEP à réaliser dans les régions, selon le principe de développement harmonieux de toutes
les régions du pays.
C’est dans ce contexte que la présente activité, qui a été intégrée dans le cadre du Projet d’Etudes et
d’Elaboration d’un Programme d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en Milieu
Rural vise à apporter une réponse à certaines difficultés soulevées ci-dessus. En particulier,
l’augmentation du taux d’accès en eau potable, le choix des technologies appropriées, etc. Il vise à
terme l’augmentation du taux d’accès à l’eau potable au Cameroun et par ricochet l’amélioration des
conditions de vie en milieu rural.
1.2 Objectifs
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✓ Élaborer les termes de référence pour le recrutement d’un Bureau d’études chargé du
contrôle, de la surveillance et du suivi de l’exécution des travaux de construction (Maîtrise
d’œuvre) des ouvrages hydrauliques et énergétiques, dont la faisabilité a été prouvé ;
✓ Produire les Dossiers d’Appel d’Offre (DAO) pour le recrutement des entreprises chargées de
réaliser les travaux de construction
✓ Réaliser des études d’impact environnementale et sociale assorties de PGES et éventuellement
des plans d’action de réinstallation (PAR) ;
✓ Organiser une table ronde des bailleurs de fonds.
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Les étapes suivantes ont fait l’objet d’une étude détaillée dans la localité de Memgbwa afin de
respecter la méthodologie commune de l’étude, il s’agit :
1. La Revue documentaire : Pour une meilleure orientation, une exploitation minutieuse des
données de l’Inventaire a permis d’avoir une idée réelle sur les infrastructures existantes
(hydraulique ou non) et plus précisément sur la situation des AEP dans chacune des localités
d’une part concernées par le projet ;
2. Formation des agents : des agents ont été formés dans un pool commun et déployés chacun
dans une localité à laquelle il devait régler les procédures administratives et collecter les
données sur les trois types d’outils retenus par localité dans le
3. La sensibilisation : Cette était assurée par l’équipe technique du projet de mise en œuvre, à
laquelle seront associées les responsables des services déconcentrés du MINEE. En prélude à la
collecte des données sociodémographiques, le MINEE devra saisir par correspondance, les
autorités Administratives notamment les services du Gouverneur, qui quant à lui devra saisir
les sous-préfets des localités concernées par le projet, ce dernier quant à lui devra saisir le chef
de village de la localité où se trouve le projet. L’équipe de sensibilisation se rendra donc à tour
de rôle chez ces responsables pour leur présenter les objectifs de l’étude et annoncer le
démarrage effectif des opérations de terrain.
4. Outils de collecte : Les outils de collecte suivant ont été administrés dans l’ensemble de la
localité :
- Fiche de questionnaire ménages : A administrer à toutes les structures de la localité ;
- Fiche de questionnaire ouvrage hydraulique : Cette fiche était administrée pour avoir la
situation exacte des ouvrages hydraulique et leur gestion dans la localité
- Fiche de questionnaire localité : Cette fiche était administrée aux chefs de la localité.
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5. Méthode de collecte : Ici l’approche CAPI (Computer Assisted Personnel Interviewing) a été
utilisée. Cette méthode impose des nouveaux formats de données (GPS et photos) à contrario
de celle qui sont habituellement utilisés (Attributaires). Pour y parvenir, chaque agent
enquêteur disposera d’un téléphone Android ou d’une tablette munie d’un dispositif GPS
(Global Positioning System) pour la collecte des données géographiques des ouvrages, d’un
appareil photo pour une prise de vue de l’ouvrage, d’une carte SIM pour le transfert des
données au serveur Central et pour des besoins de mises à jour.
6. Transmission, traitement et apurement des données : Les données étaient transmises
quotidiennement au serveur par agents et des traitements voire apurement se faisaient chaque
soir selon la localité et la disponibilité des données sur le serveur ;
7. Production tableau et des cartes : Les logiciels QGIS (Quantum GIS), Excel et SPSS nous faciliter
la production des tableaux et cartes., et le rendu a été très satisfaisant.
8. Rédaction et production des rapports : Cette étape a permis d’avoir une situation économique,
sociale et culturelle de la localité de l’étude.
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Pays de la région de l’Afrique Centrale, le Cameroun s’étend entre le 2ème et le 13ème degré de
latitude Nord d’une part, et entre le 8ème et le 16ème degré de longitude Est d’autre part. Le pays
esquisse un triangle rectangle dont l’hypoténuse s’étire du Lac Tchad au Golfe de Guinée sur 1 500 km
et la base de l’Océan Atlantique à la frontière avec la République Centrafricaine sur 800 km. Sa
superficie totale est de 475 650 km2. Il est limité au Nord par le Lac Tchad, au Nord-Est par la
République du Tchad, à l’Est par la République Centrafricaine, au Sud par la République du Congo, la
République Gabonaise et la République de Guinée Équatoriale, à l’Ouest par la République Fédérale
du Nigeria.
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L’économie nationale a enregistré une croissance moyenne de 3,6% par an au cours des cinq dernières
années (2017-2024).
Tableau 1. Ventilation sectorielle du PIB 2017 - 2024 (en %)
Historique Prévision
Secteur
2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
Secteur primaire 2,5 3,8 3,9 0,6 4,5 3,6 3,9 4,5
Agriculture 1,3 3,2 3,3 1,1 4,0 3,7 3,9 4,9
Agriculture des produits vivriers 4,7 3,5 2,6 2,4 3,1 3,4 3,6 4,3
Agriculture industrielle et d'exportation -4,7 2,5 5,0 -1,6 6,3 4,3 4,8 6,6
Elevage, chasse 4,4 3,6 3,8 2,5 4,0 4,0 4,2 4,5
Sylviculture et exploitation forestière 4,2 5,8 6,1 -1,8 7,0 3,6 3,9 4,0
Pêche et pisciculture 4,0 3,2 2,1 1,1 2,2 2,9 3,0 3,3
Secteur secondaire 1,4 2,9 3,8 3,2 2,9 3,6 4,3 4,4
Industries extractives -17,5 -2,8 8,2 3,2 -2,7 -2,0 2,4 -0,3
Dont : Hydrocarbures -19,2 -3,0 8,4 3,1 -3,2 -2,3 2,3 -0,5
Industries agro-alimentaires 4,4 1,9 2,4 3,6 3,5 4,7 4,5 4,8
Autres industries manufacturières 1,8 5,1 0,1 0,9 1,7 3,8 4,0 5,4
Production et distribution d'électricité 7,0 -10,5 0,0 0,2 2,6 3,4 3,3 3,4
Production et distribution d'eau et assainissement 2,6 2,5 1,8 1,2 2,0 3,4 3,4 3,4
BTP 8,5 7,8 7,9 6,4 6,2 5,8 5,8 5,5
Secteur tertiaire 4,8 5,1 3,1 0,6 3,6 4,9 5,1 5,0
Commerce et réparation de véhicule 4,4 5,3 2,8 1,6 3,7 4,6 6,0 6,2
Restaurants et hôtels 6,2 5,2 4,2 -6,4 5,1 7,2 5,1 5,4
Transports, entrepôts, communications 4,2 4,5 4,1 -1,3 3,2 5,5 5,2 5,2
Informations et télécommunications 6,9 -0,6 1,6 5,5 5,4 6,3 5,0 5,2
Activités financières et d'assurance 5,0 13,8 3,2 3,8 6,0 4,3 4,5 4,6
Administration publique, sécurité sociale 3,5 5,0 3,1 2,4 3,8 3,7 3,6 0,3
Education 4,2 2,1 2,0 0,6 3,1 4,6 5,4 5,9
Santé et action sociale 3,9 3,2 2,4 2,2 2,9 3,7 3,8 4,1
Autres services 5,4 6,3 2,8 2,1 2,5 3,9 4,9 5,7
PIB aux coûts des facteurs 3,5 4,3 3,4 1,3 3,6 4,3 4,7 4,8
Impôts et taxes moins subventions (% PIB) 4,5 0,4 3,8 -8,0 2,5 2,9 5,5 6,0
PM : impôts et taxes (%PIB CF) 9,5 9,1 9,1 7,9 7,6 7,5 7,4 7,5
PIB 3,5 4,0 3,5 0,5 3,5 4,2 4,7 4,8
Source : MINFI _ Loi de finances 2022
Evaluée à 17 123 688 habitants lors du troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat
(RGPH) de novembre 2005, la population du Cameroun en janvier 2010, est estimée à 19,4 millions
d’habitants. Celle-ci atteindrait 26,5 millions en 2020. Cette population est essentiellement jeune : la
moitié de celle-ci a moins de 17,7 ans et le poids démographique des moins de 15 ans se situe à 43,6%.
Par contre, les personnes âgées de plus de 60 ans ne représentent que 5,5 % de la population totale.
De fait, un camerounais sur deux a moins de 18 ans 36. Les femmes représentent environ 50,5% de la
population totale.
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L’évaluation des ressources en eau du Cameroun nous conduira à établir de façon critique le bilan
quantitatif et qualitatif desdites ressources en distinguant les ressources en eau pluviales de celles
fluviales et souterraines.
❖ Ressource en eau pluviale
Pour l'estimation des eaux pluviales, le Cameroun à travers la Direction Météorologique Nationale
(DMN), dispose d’un réseau de près de 408 stations météorologiques (avec à peine 10%
fonctionnelles). La répartition des eaux météoriques est assez hétérogène. Elles augmentent du Nord
vers le Sud du pays. La pluviométrie varie entre 561,1 mm à Makari dans le bassin du Lac Tchad à
9763,9 mm à Debundscha dans le bassin des fleuves côtiers.
❖ Bilan des eaux fluviales
Le Cameroun dispose cinq bassins hydrographiques. Les volumes d’eau apportés par le bassin des
fleuves côtiers (94,82 km3) et celui de la Sanaga (63,18 km3) sont les plus importants et représentent
respectivement 34,51 et 23,59 % des ressources en eau de surface du Cameroun. Avec des
pourcentages d’apport respectifs de 16,39 (43,91 km3) et 12,49 % (33,45 km3), les bassins du Niger et
du Congo ont des contributions intermédiaires, la plus faible contribution étant enregistrée pour le
bassin du Lac Tchad dont les ressources en eau de surface représentent 12,14 % du volume national.
Tableau 3. Bilan quantitatif des ressources en eau de surface
Bassin Volume d’eau (km3) Pourcentage par rapport au
volume national
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convient de signaler l’existence de quelques bassins sédimentaires secondaires qui sont très mal
connus. Les ressources en eau souterraine du Cameroun sont évaluées à 55,98 km 3 ; ce volume
représente 21 % des ressources en eau de surface.
Bien que les ressources en eau du Cameroun soient abondantes, l’étude de leur variabilité montre
qu’elles sont vulnérables aux différents impacts tels que les changements climatiques et
l’anthropisation. Un système perfectionné de gestion des ressources en eau devrait reposer sur une
connaissance suffisante des ressources en eau disponibles tel qu’analysé ci-dessus. Ce système devrait
également prendre en compte les différents usages desdites ressources et procéder à leur évaluation.
Tableau 4. Bilan quantitatif des ressources en eau souterraine
Pourcentage par rapport au
Aquifères Volume d’eau (km3)
volume national
Bassin sédimentaire du Lac Tchad 3,2 5,75
Bassin sédimentaire de la Bénoué 15,75 28,14
Bassins sédimentaires côtiers 21,6 38,64
Zone du socle 15,40 27,51
Total 55,98 100
Source : MINEE
Au Cameroun, le taux d’accès à une eau potable varie entre 37% au Nord et 96% à Douala avec un taux
moyen d’accès de 61% sur tout le territoire camerounais. Ce taux a augmenté de 10% entre 2001 et
2014 soit 0,7% par an. Pour atteindre 100% d’accès à l’eau potable à l’horizon 2030, ce taux doit être
porté à 2,4% par an.
Pour atteindre les objectifs du taux d’accès de 100% en 2035, la population qui aura accès à l’eau
potable passera de 14 157 474 habitants en 2015 à 37 001 504 habitants en 2035, soit 22,8 Millions
d’habitants. Supplémentaires. La répartition de la population devant avoir accès à l’eau potable par
région est la suivante.
Tableau 5. Accroissement de la population devant avoir accès à l’eau potable
Région T 2015 Urb 2015 Ru 2015 T 2035 Urb 2035 Ru 2035
Adamaoua 570 943 224 835 346 107 2 231 347 1 073 455 1 157 891
Yaoundé 2 281 902 2 281 902 - 5 566 184 5 566 184 -
Douala 2 571 908 2 571 908 - 4 322 250 4 322 250 -
Centre hormis Yaoundé 734 914 252 589 482 325 1 667 247 716 880 950 367
Est 400 211 182 724 217 487 1 334 326 854 914 479 411
Extrême-Nord 2 085 204 624 917 1 460 287 5 151 286 2 532 186 2 619 099
Littoral hormis Douala 502 831 381 479 121 352 1 036 235 881 346 154 888
Nord 906 513 291 963 614 550 4 429 995 1 920 621 2 509 374
Nord-Ouest 1 470 892 673 570 797 323 3 647 994 2 180 862 1 467 132
Ouest 1 110 506 518 449 592 057 3 468 220 1 951 459 1 516 761
Sud 416 089 185 292 230 797 1 410 841 917 849 492 992
Sud-Ouest 1 105 560 513 774 591 786 2 735 580 1 584 711 1 150 869
Cameroun 14 157 474 8 703 401 5 454 072 37 001 504 24 502 719 12 498 785
Source : SNADDI -2017 MINEPAT
Les besoins en eau potable sont déterminés en rapport avec la projection démographique des
différentes localités et des consommations spécifiques en eau potable.
Pour atteindre les objectifs du taux d’accès de 100% à l’eau potable, 2 Millions de m3/j supplémentaires
sont à mobiliser d’ici 2035, pour satisfaire une demande supplémentaire de 22 844 030 habitants dans
RAPPORT DE AVANT-
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tout le Cameroun. La région de l’Extrême Nord sera alimentée à partir des eaux souterraines et les
autres régions seront alimentées à partir des eaux de surface.
Tableau 6. Estimation des besoins en eau potable répartis par Région à l’horizon 2035
Total besoins en eau Total besoins en eau
Total besoins en eau
supplémentaires en supplémentaires en
Région supplémentaires (m3/j)
milieu urbain (m3/j) milieu rural (m3/j)
Adamaoua 127 481 84 862 42 619
Yaoundé 328 428 328 428 -
Douala 175 034 175 034 -
Centre hormis Yaoundé 71 746 46 429 25 317
EST 82 054 67 219 14 835
Extrême-Nord 256 596 190 727 65 870
Littoral hormis Douala 52 251 49 987 2 264
Nord 262 344 162 866 99 478
Nord-Ouest 185 894 150 729 35 165
Ouest 191 848 143 301 48 547
Sud 87 928 73 256 14 672
Sud-Ouest 136 446 107 094 29 352
Cameroun 1 958 050 1 579 932 378 118
Source : SNADDT
RAPPORT DE AVANT-
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7. la convention internationale sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution
par les hydrocarbures, C et son protocole, adhésion du Cameroun, 09 Mars 1984 ;
8. la convention de Londres du 30 novembre 1990 sur la préparation, la lutte et la coopération
en matière de pollution pour les hydrocarbures (OPRC 90), ratifiée par décret n°2006/424 du
08 décembre 2006 ;
9. la convention cadre des Nations Unies du 9 mai 1992 sur les changements climatiques signée
par le Cameroun le 14 juin 1992 et ratifiée le 19 octobre et 1994 ;
10. la convention de Rio de Janeiro sur la diversité biologique (5 juin 1992) signée par le Cameroun
le 14 juin 1992 et ratifiée le 19 octobre et 1994 ;
11. l’Accord sur la Partie XI de la convention de Montego Bay, signée par le Cameroun le 24 mai
1995 et ratifié le 28 août 2002.
(ii) Les lois
Le cadre juridique national de gestion des ressources en eau est encadré par les lois suivantes :
12. la loi n°96/03 du 4 janvier 1996 portant loi cadre régissant le domaine de la santé ;
13. la loi n°96/12 du 05 août 1996 portant loi cadre relative à la gestion de l’environnement. Elle
complète l’ordonnance n° 74/2 du 6 juillet 1974 qui fixe le régime domanial en délimitant le
domaine naturel en trois (03) : le domaine public maritime, le domaine public fluvial et le
domaine public terrestre et aérien ;
14. la loi n° 98/005 du 14 avril 1998 portant régime de l’eau ;
15. la loi n°98/015 du 14 juillet 1998 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou
incommodes ;
16. la loi n°2011/022 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité en République du
Cameroun.
(iii) Les textes règlementaires pris par le Président de la République :
17. le décret n°2001/216 du 02 août 2001 portant création d’un compte d’affectation spéciale
pour le financement des projets de développement durable en matière d’eau et
d’assainissement ;
18. le décret n°2005/493 du 31 décembre 2005 fixant les modalités de délégation des services
publics de l’eau potable et de l’assainissement liquide en milieu urbain et périurbain ;
19. le décret n°2007/290 du 1er novembre 2007 portant organisation et conduite de l’action de
l’Etat en mer et sur les voies navigables.
(iv) Les textes règlementaires pris par le Premier Ministre :
20. le décret n°2001/161/PM du 08 mai 2001 fixant les attributions, l’organisation et le
fonctionnement du Comité National de l’Eau : Le Comité national de l’eau qui a un caractère
interministériel a pour objectif d’étudier et de proposer au Gouvernement toutes mesures ou
actions tentant à assurer la conservation, la protection et l’utilisation durables de l’eau et
d’émettre un avis sur les questions ou problèmes relatifs à l’eau dont il est saisi par le
Gouvernement ;
21. le décret n°2001/162/PM du 08 mai 2001 fixant les modalités de désignation des agents
assermentés pour la surveillance et le contrôle de la qualité des eaux ;
22. le décret n°2001/163/PM du 08 mai 2001 réglementant les périmètres de protection autour
des points de captages, de traitement et de stockage des eaux potalisables ;
23. le décret n°2001/164/PM du 08 mai 2001 précisant les modalités et conditions de
prélèvements des eaux de surface ou des eaux souterraines à des fins industrielles ou
commerciales ;
RAPPORT DE AVANT-
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24. le décret n°2001/165/PM du 08 mai 2001 précisant les modalités de protection des eaux de
surfaces et des eaux souterraines contre la pollution ;
25. le décret n° 2005/3089/PM du 29 août 2005 précisant les règles d’assiette, de recouvrement
et de contrôle de la taxe d’assainissement et de la redevance de prélèvement des eaux ;
26. le décret n° 2010/0239/PM du 26 février 2010 fixant les modalités d’exercice de certaines
compétences transférées par l’Etat aux Communes en matière d’alimentation en eau potable
dans les zones non couvertes par le réseau public de distribution de l’eau concédé par l’Etat ;
27. le décret n° 2012/2806/PM du 24 septembre 2012 appliquant certaines dispositions de la loi
régissant le secteur de l’électricité au Cameroun. Il fixe notamment les conditions et
procédures d’octroi et de renouvellement des concessions de stockage d’eau ;
28. le décret n° 2013/0171/PM du 14 février 2013 fixant les modalités de réalisation des études
d’impact environnemental et social. Il décrit les conditions générales de réalisation des notices
d’impact environnemental, des études d’impact environnemental et social, et des évaluations
environnementales stratégiques ;
29. le décret n° 2013/0172/PM du 14 février 2013 fixant les modalités de réalisation de l’audit
environnemental et social.
2.6.2 D ISPOSITIF INSTITUTIONNEL
Le cadre institutionnel de gestion des ressources en eau s’articule autour d’acteurs que sont l’État, les
Collectivités territoriales, les Organisations de la société civile et le Secteur privé.
(i) L’Etat
Il comprend le Ministère de l’Eau et de l’Energie et (MINEE) mais aussi d’autres ministères intervenant
de manière importante dans le domaine de l’eau. Parmi les structures du MINEE qui interviennent
directement dans le domaine de l’eau, il convient de retenir les directions centrales, les structures
rattachées et les structures déconcentrées.
La plupart des départements ministériels interviennent dans le domaine de l’eau soit en tant qu’usager
soit en tant que pollueur soit en tant que protecteur de la ressource. Parmi les ministères les plus
importants, on peut citer notamment :
- Le Ministère en charge de l’agriculture : il est l’un des grands usagers de l’eau à travers
l’agriculture irriguée qui demeure l’activité qui consomme la plus grande partie de l’eau. Par
ailleurs, les activités de ce secteur sont sources de pollution de l’eau à travers notamment
l’utilisation abusive des intrants agricoles (fertilisants et pesticides) ;
- Le Ministère en charge de l’industrie : les activités qui relèvent de ce ministère utilisent l’eau
à des fins de production commerciale et industrielle mais elles sont aussi sources de pollution
industrielle ;
- Le Ministère en charge des mines : les activités relevant de ce ministère utilisent l’eau pour la
production minière. La production minière est une grande source de pollution à travers
l’utilisation de produits chimiques dont les effets sont catastrophiques pour les ressources
naturelles ;
- Le Ministère en charge des collectivités territoriales : il a en charge les collectivités territoriales
qui bénéficient d’importantes compétences en matière d’eau et particulièrement les
communes qui ont la maîtrise d’ouvrage des infrastructures hydrauliques d’AEPA ;
- Le Ministère en charge de l’environnement : il doit veiller à garantir la santé des écosystèmes
aquatiques à travers la préservation d’un débit environnemental minimum ;
- Le Ministère de la santé : il veille à la santé, à l’assainissement et à l’hygiène publiques liées à
l’eau, notamment par la prévention et la lutte contre les maladies liées à l’eau ;
- Le Ministère en charge de l’élevage : il a la charge de veiller à garantir l’eau pastorale et la
protection des berges contre les dégradations susceptibles d’être causées par le bétail.
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- L’application des principes de la GIRE permet de stabiliser le niveau d’exploitation des sources
d’eau souterraines par la mise en place de seuils de prélèvement des eaux souterraines afin
de ne pas épuiser irrémédiablement les nappes d’eau souterraines existantes du pays ;
- Pour le secteur agricole, la GIRE permet d’accroître la productivité de l’eau dans les contraintes
imposées par le contexte économique et social d’une région ou du pays ;
- La GIRE permet de prendre des initiatives appropriées face aux changements climatiques. La
vulnérabilité d’un secteur (précipitations, Températures) aux changements climatiques étant
avérée et les projections de sa situation dans le futur, établies, il convient d’en évaluer les
options d’adaptation afin de minimiser les inconvénients et de favoriser les avantages des
impacts.
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3 CARACTERISTIQUES DE LA LOCALITE
3.1 Localisation
La localité de Memgbwa est localisée par les coordonnées géographiques 11° 48' 20''E et 3° 11' 00''N.
Elle est située dans l’arrondissement de Zoétélé, département du Dja et Lobo, région du Sud Cameroun
et couvre une superficie d’environ 0,97 km².
La localité de Memgbwa est accessible par un réseau des routes communales ou rurales qui permet la
communication avec les autres localités de la commune et plus loin encore. Les localités voisines de
celle de la zone d’étude sont : Zoétélé village 2 et Nkodebilone.
A l’intérieur de la localité, la mobilité de la population est assurée par un réseau assez dense de pistes
plus ou moins aménagées par la Commune.
RAPPORT DE AVANT-
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reconnaît un horizon gris en tacheté. Le niveau de la nappe phréatique est le plus souvent très élevé
pendant toute l’année : le sol ne sèche jamais et la transformation des produits végétaux est fortement
inhibée.
- Les sols marécageux présentent en surface des accumulations très nettes de matière
organique transformée, sans aucun débris végétal. Au-dessus, on observe un horizon tacheté
souvent très épais.
La localité de Memgbwa compte 961 habitants répartis dans 147 ménages, ce qui fait une moyenne
de 6,6 personnes par ménage. En termes de perspectives, la population de Memgbwa évoluera jusqu’à
2 134 habitants sur 25 ans, selon nos estimations. Cela représente un accroissement de 3% par an. Les
enfants âgés de moins de 5 ans représentent 4,39% de l’ensemble de la population.
Les chefs de ménages de la localité de Memgbwa ont en moyenne 68,1 ans, sont pour la grande
majorité des hommes (63,95%) et sont pour la plupart mariée sous le régime monogamique (43,54%),
veuf/veuve (21,77%), célibataire (18,37%) ou en union libre (13,61%). Concernant le niveau
d’instruction, 55,10% des chefs de ménage de la localité ont un niveau secondaire, 14,29% un niveau
supérieur et 7,48% un niveau primaire.
S’agissant des principales activités économiques, un peu moins de la moitié des chefs de ménage de
Memgbwa sont des exploitants agricoles (48,3%) et 22,45% sont des agents publics. Il est à noter
qu’aucune petite industrie n’est installée dans la localité.
RAPPORT DE AVANT-
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Pour s’approvisionner en eau, les habitants de Memgbwa ont à leur disposition 02 AEP non
fonctionnelles, 08 forages (dont 5 non fonctionnels) et 5 puits fonctionnels.
Tableau 7. Répartition des ouvrages hydrauliques par type et état de fonctionnement
Type / état Fonctionnel Non fonctionnel Ensemble
AEP 0 2 2
Puits 5 0 5
Forage 3 5 8
Ensemble 8 7 15
Pour ce qui est de la répartition des ouvrages dans la localité, il y en a 11 dans des coins isolés du
village, un à la chefferie, une dans l’une des écoles, un dans l’un des lieux de culte et un dernier dans
la formation sanitaire.
RAPPORT DE AVANT-
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Dans l’ensemble, aucun des ouvrages hydrauliques de la localité n’est géré par un comité et le service
de l’eau est gratuit pour tous les ouvrages fonctionnels.
Pour ce qui est de la qualité de l’eau disponible dans les points d’approvisionnement, les habitants de
Memgbwa estiment qu’elle est passable. En effet, l’eau est claire, le gout et l’odeur de l’eau ne sont
pas mauvais.
Pour leur consommation, les habitants de Memgbwa ont déclaré avoir besoin en moyenne de 86,48
litres/jour/ménage pour la boisson, la cuisine et le linge. Le besoin moyen en eau pour les
infrastructures autre que les ménages (formations sanitaires, écoles…) se chiffre à 1,372
m3/jour/infrastructure.
D'après le chef de village il existe des besoins non satisfaits en eau dans la localité`. Ces besoins sont
notamment :
- La construction d’ouvrages hydrauliques de qualité en tenant compte des besoins réels des
populations
- La construction de plus d’ouvrages hydrauliques
Les problèmes rencontrés lors de l’exploitation des ouvrages relèvent de :
- La mauvaise qualité des installations hydrauliques
- L’absence d’eau durant la saison sèche
- L’absence d’électricité pour alimenter les ouvrages
Les types de branchement sollicités par les habitants sont les branchements à domicile, les bornes
fontaines et branchements communautaires (38,1%, 0,68% et 61,22% respectivement) ; ce qui peut
s’expliquer par le nombre peu important d’installations hydrauliques. Ceci est en accord avec la
satisfaction déclarée sur le niveau actuel de l’approvisionnement en eau dans la localité.
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N° PARAMETRE VALEUR
6 Pertes globales 10%
De ce qui précède, la consommation en eau pour les besoins essentiellement domestiques dans la
localité de Memgbwa est estimée à 1 998 l/j, soit 2,00 m3/j.
Ce qui donné un faible taux actuel d’accès à l’eau d’environ 5%.
Ce qui conforte le Maître d’Ouvrage dans la recherche des solutions d’amélioration de l’accès à l’eau
dans cette localité.
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Les besoins en eau dans la localité de Memgbwa à l’horizon du projet, représentent une projection de
la satisfaction de l’approvisionnement des différentes localités du présent projet, 25 ans après la mise
en service des mini-AEP.
Ces besoins sont donnés par le tableau suivant :
Tableau 11. Estimation des besoins en eau de Memgbwa à l’horizon du projet
N° Désignation Valeurs Unité
1 Population en 2023 961 hab
2 Population en 2050 2 135 hab
3 Besoins en eau bruts de la localité en 2023 38 935 litres/j
4 Besoins en eau bruts par habitant de la localité en 2023 41 litres/j/hab
86 485 litres/j
5 Besoins en eau bruts de la localité en 2050
86,48 m3/j
Source : SGI/INTEGC/GE
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Sur le plan de la disponibilité des ressources en eau, la présence de plusieurs forages dans la zone du
projet montre que l’Hydrogéologie signale la présence d’un potentiel en eau souterraine. Il serait donc
possible de mettre en place un captage nécessaire techniquement pour la mise en place de la solution
d’une min-AEP préconisée.
A la suite des études techniques en vue de la construction du mini système d’AEP de Memgbwa, l’Etat
peut compter sur partenaires au développement pour la mobilisation du financement de la mise en
œuvre ce projet, conformément à la politique de sa gouvernance de l’eau au Cameroun.
Pour l’entretien et la maintenance de la mini-AEP à mettre en place, il faut mettre en place une bonne
stratégie de gestion de l’exploitation des équipements. Plusieurs projets d’AEP au Cameroun n’ayant
pas atteint leurs objectifs faute d’une stratégie d’exploitation des équipements. Ainsi, il serait
important de mettre sur pied une organisation locale de gestion de la mini-AEP. Celle-ci permettra aux
populations de contribuer à la mobilisation des fonds nécessaires pour son fonctionnement et la
remédiation de divers dysfonctionnements du réseau. Les populations devant payer les services de
l’approvisionnement en eau pour la constitution des fonds d’entretien et de maintenance. Il est
possible que cette entité de gestion de l’exploitation soit sous l’autorité d’un comité de gestion mise
en place par des mécanismes qui inspire la confiance et l’adhésion de tous. Un dispositif de
branchement et d’abonnement pour les demandes des points d’eau individuel peut être calqué sur le
prince de la CAMWATER. Les points d’eau collectifs comme les bornes fontaines et les abreuvoirs
pourront fonctionner sous la responsabilité des points focaux, avec la coordination de l’entité de
gestion.
Le prix de l’eau doit être fixé par le comité de gestion, et l’organe exécutif de cette entité de gestion
pouvant avoir en son sein :
- un service administratif et financier pour toutes les opérations administratives et financières ;
- un service technique pour toutes les opérations techniques liées aux branchements,
l’entretien, la maintenance et l’extension du réseau.
La mise en place de ce mode de fonctionnement par entité autonome pour garantir la pérennité de
l’exploitation de la mini-AEP jusqu’à l’horizon du projet, va nécessiter un accompagnement efficace de
l’Etat et des Collectivités territoriales pendant ses premières années. Des périodes de trois et de cinq
ans pourraient être nécessaires en cas d’adhésion rapide et longue respectivement. Cet accompagnent
devant être axé sur la sensibilisation de la population et, la formation et le coaching des équipes de
l’entité de gestion.
L’aptitude d’une localité à héberger le mini-réseau d’AEP préconisé devra prendre en compte la
possibilité de la mise en place de la stratégie de la mise en œuvre des solutions d’amélioration.
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La population de la localité de Memgbwa a manifesté un intérêt particulier pour la mise en place d’un
réseau d’adduction en eau. Au regard du tableau ci-dessous, il ressort que 72,1% des chefs de ménage
interrogés sont prêts à payer jusqu’à 99 FCFA par jour pour un approvisionnement correct en eau,
18,4% sont prêts à débourser jusqu’à 199 FCFA. Economiquement, cela devrait générer une recette
journalière estimée entre 5 500 et 20 053 FCFA par jour.
Tableau 12. Répartition par tranche des montants que les ménages sont prêts à débourser par jour pour avoir
une eau de bonne qualité
Montant (en FCFA) Nombre Pourcentage (%)
0-99 106 72,11
100-199 27 18,37
200-299 14 9,52
Total 147 100
On constate que la construction des ouvrages hydrauliques fonctionnels présents dans la localité a été
financée par la commune.
Tableau 13. Répartition des principaux bailleurs de fond ayant financé la construction d’un ouvrage à
Memgbwa
Bailleur Pourcentage (%)
Commune 100
Total 100
Le Chef de la localité de Memgbwa rassure que sa population est à mesure de disposer des réparateurs
locaux pour le suivi d’un fonctionnement en ouvrage hydraulique. Les ménages pourront contribuer
100 FCFA par mois pour ce service de réparation.
Au regard de ce qui précède, les organes de gestion des ouvrages hydrauliques ne sont globalement
pas bien structurés vu qu’aucun des ouvrages disposent d’un comité de gestion.
Figure 6. Répartition des ouvrages hydraulique selon qu’il dispose ou non d’un comité de gestion
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Toutes les pannes survenues dans les points d’eau ont été fixées par des opérateurs privés.
En général et d’après ce qui précède, la population de Memgbwa est une population dynamique et
orientée principalement vers les activités agricoles (48,3%) et le service public (22,45%).
Les ménages ont estimé avoir besoin de 86,48 litres d’eau par jour pour les besoins domestiques, et
un peu plus pour d’autres activités génératrices de revenus pour leur épanouissement et le
développement communautaire.
Ce souhait de vouloir une amélioration du taux d’accès à l’eau et les évaluation positives des aptitudes
économique, technique et organisationnelle, donnent à cette localité une aptitude à héberger une
mini-AEP comme solution de leurs problèmes d’approvisionnement en eau potable.
L’analyse multicritère de l’ensemble des localités retenues pour l’étude permettra de savoir sa
qualification finale à être retenue pour l’hébergement d’une mini-AEP conformément aux termes du
présent projet
RAPPORT DE AVANT-
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6 CONCLUSION GENERALE
La localité de Memgbwa, chef-lieu de la commune Zoétélé dans le département du Dja et Lobo, région
du Sud, étalée sur une superficie de 0,97 km² est peuplée de 961 habitants en 2023.
À l’exception de quelques perturbations topographiques mineures, le relief de Zoétélé est très peu
accidenté, généralement plat ou avec de faibles pentes. Dans l’ensemble, la localité subit l’influence
du climat équatorial à deux saisons de pluies entrecoupées de deux saisons sèches. L’hydrographie de
la Commune de Zoétélé est très dense. On y constate de nombreuses rivières qui prennent leurs
sources sur le fleuve Lobo.
La localité repose sur un socle qui est constituée de sols ferralitiques et hydromorphes.
Sur le plan infrastructurel, on y rencontre quelques bâtiments administratifs, des établissements
scolaires et une formation sanitaire. Le seul réseau téléphonique accessible est MTN Cameroun.
Cette localité communique avec les villages environnants et au-delà grâce à un réseau de routes
communales et de pistes agricoles, bénéficiant d’un entretien permanent de l’Etat et de la commune.
La situation du secteur de l’eau montre que dans cette localité, l’eau est essentiellement utilisée pour
des besoins domestiques (boisson, cuisson, lessive). Les autres activités nécessitant la consommation
en eau s’abritent au rythme des saisons du climat.
L’approvisionnement en eau est assuré essentiellement par des puits et des forages qui offre un accès
à l’eau à cette localité de l’ordre de 5%. Très peu par rapport aux ambitions de la politique de l’Etat en
matière de l’approvisionnement en eau. D’où la nécessité de combler ce déficit. Cette nécessite s’étant
également faite ressentir lors des enquêtes de ménages, avec un souhait ardent de voir la localité
accéder à un meilleur aménagement pour l’approvisionnement en eau potable.
Il faut également dire que dans l’ensemble, les 11 ouvrages de la localité de Memgbwa sont situés dans
des coins isolés du village et aucun de ces ouvrages hydrauliques n’est géré par un comité de gestion.
Avec un taux d’accroissement de la population de 3%, à l’horizon du projet qui est de 25 ans à partir
de l’année 2025, si rien n’est fait, les difficultés d’accès à l’eau potable de la population vont s’aggraver,
et la construction des points d’eau ne présentera pas une solution efficace. Avec l’existence d’un
nombre important des forages non fonctionnels, une attention particulière mérite d’être portée dans
la mise en place et l’exploitation de ces ouvrages. D’où la préconisation de la mise en place d’une mini-
AEP.
L’évaluation de l’aptitude de la localité sur les plans économique, technique et organisationnelle, a
permis d’obtenir des qualificatifs assez probants. Reste à intégrer cette localité dans une analyse
multicritère avec les autres localités, afin de la déclarer définitivement apte à héberger ladite mini-
AEP.
RAPPORT DE AVANT-
30
PROJET SOMMAIRE (APS)
REPUBLIQUE DU CAMEROUN –Ministère de l’Eau et de l’énergie (MINEE)
Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
RAPPORT DE AVANT-
31
PROJET SOMMAIRE (APS)
11 11
.799300 .809930
11 .868860
12.029250
Ü
0 2.25 4.5 9
Km
Echelle: 1/274,933
3.443629
3.443629
1 cm pour 3 km ENDOM
NKOLMETET
AKOEMAN ZOETELE
3.293906
3.293906
MEYOMESSALA
Légende
3.144183
3.144183
Localité de MEMGBWA
SANGMELIMA
Limite d'arrondissment
11.868860 12.029250
.192000
.192000
3
3
Légende
Infrastructures administratifs
Chefféries
Marché
Localites
G Lieux de culte
Ecoles
v
® Formation Sanitaire (FOSA)
Forages Fonctionnel
Forages Non Fonctionnel
Besoin de branchement à domicile MENGBWA
Ménages
Route Nationale (N)
Localité de MEMGBWA
Zone d'occupation
Zone de culture
.182025
.182025
3
3
0 337.5 675
M
CSI Mfouladja
Echelle: 1/3,990
1 Cm pour 40 m
N9
11 11
.799300 .809930
DEVELOPPE PAR:
N° Version Date Rédigé Vérifié Approuvé
CONTRAT N°000005/C/MINEE/PROJET D'ETUDES-MRU/SPM/2022 GROUPEMENT: 0
REALISATION DES ETUDES TECHNIQUES Provisoire Octobre 2023
APS DE 350 ET APD DE 300 MINI RESEAUX
D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE EN MILIEU RURAL AU CAMEROUN
RAPPORT DE AVANT-PROJET
33
SOMMAIRE (APS)
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Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
RAPPORT DE AVANT-PROJET
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Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
MEMGBWA
N° Taille du Nom du chef de
Description de la structure Contact Latitude Longitude
ménage ménage
1 Maison en dure peint en blanc avec
2,968471 12,222186
plaque devant
2 Maison en brique de terre 1 2,968369 12,222015
3 Maison en brique de terre 2,968375 12,221993
4 Ela Emane
Maison en parpaing 7 677668453 2,968773 12,222710
Fredrique
5 Atyame Lame
Maison en dure à côté de l'église 1 2,968716 12,222834
Suzanne
6 Emane Emane
Maison en dure à côté de l'église 12 690742881 2,968482 12,222816
Emmanuel
7 Maison en dure peint en blanc en
1 Julien Ela 2,969672 12,222247
face église
8 Maison en dure peint en blanc en
5 Ela Bekono 2,969580 12,222068
face église
9 Maison en dure peint en blanc en
7 2,969382 12,222042
face église
10 Maison en brique de terre 6 Ekotto 2,968670 12,223208
11 Maison en brique de terre derrière Akono Émane
1 2,968490 12,223157
l'église Jean Claude
12 Hangar au carrefour 2,969134 12,223310
13 Hangar au carrefour 2,969309 12,223466
14 Maison en dure peint en blanc
1 2,969090 12,223581
bordeau
15 Maison en dure peint 1 Ngono Therese 2,969061 12,223721
16 Maison en dure peint en blanc 3 Belinga 2,969107 12,223742
17
Maison en dure peint en marron noir 4 Bouquet 2,969075 12,223827
18 Masche
Maison en dure peint en blanc 3 690851000 2,968913 12,223780
Amhadou
19 Maison en terre battue 1 Ze Nathalie 2,968512 12,223697
20 Bindjeme
Maison en terre battue 2 2,968524 12,223761
Denise
21 Maison en terre battue 1 Emvoutou Jean 2,968528 12,223767
22 Bindjeme
Maison en terre battue 6 2,968524 12,223690
Maxime
23 Maison en terre battue 3 Bedjeme Denise 2,968548 12,223719
24 Maison en terre battue a la chefferie Ebo'o Bindjeme
3 2,968521 12,223783
de 2eme degré Patrice
25 Mendjoua
Chefferie de groupement 6 Bindjeme 2,968527 12,223924
Carole
26 Ze Ntsame
Chefferie de groupement 3 694376759 2,968560 12,224003
Ulrich
27 Emane
Chefferie de groupement 3 Bindjeme 2,968373 12,223742
Bienvenue
28 Engono Ella
Chefferie de groupement 2 696638703 2,968269 12,224004
Francis
29 Chefferie de groupement 7 Ella 2,968307 12,224085
RAPPORT DE AVANT-PROJET
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SOMMAIRE (APS)
REPUBLIQUE DU CAMEROUN –Ministère de l’Eau et de l’énergie (MINEE)
Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
MEMGBWA
N° Taille du Nom du chef de
Description de la structure Contact Latitude Longitude
ménage ménage
30 Chefferie de groupement 1 MEGNE Desiré 2,968305 12,224063
31 Chefferie de groupement 1 Akono Cédar 2,968226 12,223802
32 Chefferie de groupement 1 2,968190 12,224182
33 Chefferie de groupement 1 Pasteur 2,968265 12,224206
34 Chefferie de groupement 2 Bindjeme Bobé 2,968211 12,224293
35 Chefferie en dure en face 2eme
3 Djoue Sylvain 2,967804 12,223248
degre
36 Chefferie en dure en face 2eme
1 Tokou Lazard 2,967803 12,223290
degre
37 Chefferie en dure en face 2eme
1 Mevoungou 2,967784 12,223366
degre
38 Chefferie en dure en face 2eme
6 Christine 2,967747 12,223595
degre
39 Chefferie en dure en face 2eme Ngono Marie
1 2,967937 12,223799
degre Thérèse
40 Chefferie en planche 6 Djoue Anatole 2,967622 12,223833
41 Maison en dure peint en jaune
1 Jean Paul 2,967631 12,223633
bordeau
42 Maison en dure peint en blanc 1 Jojo 2,967199 12,223743
43 Maison en dure peint en blanc 1 Ella 2,967430 12,224043
44 Abeng
Maison en dure peint en rouge 3 693592051 2,967620 12,224332
Nkoumou Lydie
45 Maison en dure peint en rouge 7 Emile 2,967619 12,224349
46 Evina Jean
Maison en dure peint en rouge 6 2,967552 12,224310
Marie
47 école primaire publique 2,966045 12,225717
48 Maison brique de terre en face
8 Ze Ze Etienne 2,967640 12,224904
chefferie
49 Maison planche en face chefferie 1 Eko'o Lydie 2,967281 12,224757
50 Maison terre battue 6 Mboh Christine 2,967272 12,224730
51 Chefferie de 3eme degré 3 Ngono Regine 2,966844 12,224155
52 Chefferie de 3eme degré 3 Mbango Samuel 678379333 2,966953 12,224271
53 Chefferie de 3eme degré 3 Mbamla Freddy 2,966882 12,224231
54 Émane Jacob
Chefferie de 3eme degré 1 2,966936 12,224329
Martiale
55 Chefferie de 3eme degré 5 Ndeba 2,966925 12,224462
56 Ndo'o Alphonse
Chefferie en terre battue 6 2,966799 12,224493
Dodey
57 Ella Mbooh Jean
Chefferie en terre battue 6 2,966788 12,224548
Louis
58 Eyenga Ella
Chefferie en terre battue 6 2,966756 12,224556
Christine
59 Okomo Ella
Chefferie en terre battue 6 2,966635 12,224515
Denise
60 Eboutou Ella
Chefferie en terre battue 5 2,966664 12,224495
Marie
61 Maison en dure derrière maison en
8 Ebo'o Mebiame 678159588 2,966243 12,224349
construction
62 Maison en dure derrière maison en Eboutou Ndo
8 651171176 2,966167 12,224447
construction Brigite
RAPPORT DE AVANT-PROJET
38
SOMMAIRE (APS)
REPUBLIQUE DU CAMEROUN –Ministère de l’Eau et de l’énergie (MINEE)
Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
MEMGBWA
N° Taille du Nom du chef de
Description de la structure Contact Latitude Longitude
ménage ménage
63 Mebiame
Maison en terre battue 7 Mebiame 2,966272 12,224853
Jeannot
64 Ndongo
Maison en terre battue 4 2,966265 12,224822
Hortense
65 Maison en terre battue 6 Ntolo Yannick 2,966270 12,224777
66 Maison en battue 6 Ina Marie 2,966262 12,225084
67 Etoumba
Maison en dure toiture rouge 7 2,966100 12,225189
Cyriaque
68 Maison en dure toiture rouge 3 Nkoulou Rose 2,966234 12,225346
69 Maison en dure peint en blanc 8 Ndongo Margo 2,967038 12,225116
70 Nyatte Mboh
Maison en dure peint en blanc 9 2,966985 12,225264
Yves
71 Diboungou
Maison en dure peint en blanc 5 2,967126 12,224992
Cecile
72 Mvele
Maison du directeur d'école 1 681298050 2,966064 12,225715
Nkoumou
73 Mboh
Maison en planche en face école 5 2,966157 12,226605
Jacqueline
74 Eglise adventiste 2,966052 12,226954
75 Maison en brique à côté Eglise
12 Abah Benjamin 2,965958 12,227318
adventiste
76 Eglise catholique 2,965300 12,227451
77 Maison en terre battue 3 Bertrand 2,965260 12,228281
78 Maison en brique en face eglise
1 Tonton P 2,965327 12,227853
catholique
79 Maison en brique en face eglise
3 Ma'a So 2,965342 12,227813
catholique
80 Maison terre battue en face eglise Mengueme
1 2,965371 12,227579
catholique Anatole
81 Eglise EPC 2,964563 12,227802
82 Maison en brique en face EPC 1 Ezo'o 2,964695 12,227885
83 Maison en terre battue après EPC 3 Ayebe Nicolas 2,963760 12,228381
84 Maison en planche 6 Obama Ebanga 672734658 2,963688 12,228578
85 Mbo Angounou
Maison en terre battue 10 674683298 2,963120 12,229064
Olivier Arthur
86 Mbomo Jean
Maison en planche 8 674245097 2,962943 12,228960
Parfait
87 Maison en terre battue à côté peint
11 Ze Martin 671394669 2,962865 12,228891
en vert
88 Maison en brique à côté belle maison
12 Ngate Ze Prince 659493138 2,962719 12,229101
toiture rouge
89 Maison en terre battue 7 Ndo Jean Marie 2,962743 12,228670
90 Maison en brique de terre avec
9 Mengue Lucie 2,962636 12,228848
fenêtre verte
91 Maison en brique de terre avec Mintsa
11 2,962535 12,228874
fenêtre verte Théophile
92 Maison en dure peint en blanc avec
8 Marie Ze 2,962451 12,229006
tombe devanr
93 Maison en dure peint en blanc avec
5 Mebiame Serge 2,962392 12,229077
tombe devanr
RAPPORT DE AVANT-PROJET
39
SOMMAIRE (APS)
REPUBLIQUE DU CAMEROUN –Ministère de l’Eau et de l’énergie (MINEE)
Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
MEMGBWA
N° Taille du Nom du chef de
Description de la structure Contact Latitude Longitude
ménage ménage
94 Maison en dure peint en blanc avec Mbomo Ze
4 2,962367 12,229079
tombe devanr Idriss
95 Maison en dure peint en blanc avec
3 Bika Lydie 2,962425 12,229113
tombe devanr
96 Maison en dure peint en blanc avec
9 Eko Mebiame 675665155 2,962524 12,229151
tombe devant
97 Maison en dure peint en blanc avec Nkolo Ebale
3 2,962524 12,229150
tombe devant Alexis
98 Maison en dure peint en blanc avec Ateba Mebiame
6 2,962466 12,229311
tombe devant Benjamin
99 Maison en dure peint en blanc avec
5 Ze Marion 672112662 2,962276 12,228998
tombe devant
100 Boutique du secteur 2,962105 12,228692
101 Maison en terre battue 5 Samo Rachel 2,962022 12,228628
102 Mvondo
Maison en terre battue 8 2,962019 12,228704
Ferdinand
103 Maison en terre battue 6 Ango Yannick 2,962108 12,228643
104 Maison en terre battue 8 Abomo Charli 2,962038 12,228722
105 Maison en terre battue 1 Tchiékop 2,962129 12,228670
106 Maison en dure avec porte vitrée 1 Akamse 2,962189 12,228609
107 Maison en terre battue 9 Akamse Marthe 2,962437 12,228532
108 Ngessama
Maison en dure peint en blanc 1 2,962541 12,228407
Philomene
109 Mintsa
Maison en dure peint en blanc 9 Theophile 2,962416 12,228120
Nestor
110 AKONO AKONO
Maison en dure peint en rose bleu 3 2,962781 12,228269
Thomas
111 Maison en brique 4 Akono Helene 2,963198 12,227884
112 Maison en brique 1 Eyenga Mariane 2,963093 12,227966
113 Maison en brique 3 Souleymane 2,963106 12,228098
114 Maison en dure avec toiture rouge 7 Ze Régine 2,961731 12,228986
115 Maison en terre battue 6 Ole Jean Paul 2,961219 12,229114
116 Mebiame
Maison en terre battue 4 2,961255 12,229157
Dieudonne
117 Maison en planche peint en blanc 8 Eyinga Helene 2,960823 12,229078
118 Maison en planche peint en blanc 6 Meboua Landry 2,960755 12,228979
119 Maison en parpaings avec toiture
3 Azo'o Jean 2,960688 12,229914
rouge
120 Nsomo
Maison en brique de terre 3 2,960278 12,230035
Jeannette
121 Mboua Ebo'o
Maison en brique de terre 4 2,960242 12,230059
Chimene
122 Maison en brique et en parpaings de
10 Azo'o Cyrille 2,960452 12,229926
terre
123 Maison en dure peint en jaune avec
4 Ebale Paulin 2,959969 12,229594
ouverture bordeau
124 Maison en dure peint en jaune avec
3 Osah Hans 2,960029 12,229720
ouverture bordeau
125 Maison en terre battue 1 Agnes Manga 2,958982 12,230167
RAPPORT DE AVANT-PROJET
40
SOMMAIRE (APS)
REPUBLIQUE DU CAMEROUN –Ministère de l’Eau et de l’énergie (MINEE)
Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
MEMGBWA
N° Taille du Nom du chef de
Description de la structure Contact Latitude Longitude
ménage ménage
126 Ezo'o Ango
Maison en terre battue 9 2,958613 12,230349
Pierre Paul
127 Maison en terre battue 9 Edo'o Sylvie 2,958696 12,230312
128 Maison en terre battue 1 Ze 2,960555 12,158200
129 Maison en terre battue 3 2,958864 12,229665
130 Maison en terre battue 2 2,958903 12,229830
131 Maison en terre battue 2 Eba'a Robertine 2,954809 12,230793
132 Maison en brique 1 Eya'ane Ruben 2,954848 12,230607
133 Maison en brique 8 Mebdoua Roger 2,954792 12,230759
134 Maison en dure peint en blanc 1 ADJOMO Suzy 2,954605 12,230751
135 Maison en dure peint en blanc 2,954556 12,230851
136 Mendoua
Maison en dure peint en blanc 3 2,954347 12,230700
Albert Petit
137 Ango Mireille
Maison en dure peint en blanc 10 2,954250 12,230246
Rosalie
138 Fouda Abega
Maison en dure peint en blanc 2 2,954137 12,230158
Frederique
139 Maison en dure peint en blanc 3 Gouda Abega 2,954311 12,230094
140 Emane Marie
Maison en dure peint en blanc 1 2,954054 12,230825
José
141 Maison en dure peint en blanc 1 Esso Salomé 2,954064 12,230708
142 Andjé
Maison en dure peint en blanc 3 2,954204 12,231043
Marinette
143 Maison en terre battue 1 Nkoumou 2,954689 12,231276
144 Maison en terre battue 1 Meboua 2,960355 12,158288
145 Omo'o
Maison en terre battue 1 2,954404 12,231379
Germaine
146 Maison en terre battue 7 Ze Amou'ou 2,954469 12,231891
147 Ekatta Mbarga
Maison en terre battue 2 2,954463 12,231936
Jordan
148 Maison en terre battue 2 Amougou Fidele 2,954160 12,231721
149 Bile Eya'ane
Maison en terre battue 1 620755240 2,953920 12,231111
Benjamin
150 Nkoumou
Maison en terre battue 3 2,953784 12,231281
Eya'ane Japhet
151 Bekono Eya'ane
Maison en terre battue 3 2,953745 12,231326
Sylvain
152 Maison en brique de terre 1 Mengue Angnés 2,953451 12,231312
153 Maison en brique de terre 5 Essiane 2,953498 12,231256
154 Maison en brique de terre 10 Ango Parfait 2,953327 12,231058
155 Maison en brique de terre 10 Tobo 2,953202 12,231225
156 Mebiame Ango
Maison en terre battue 1 2,953242 12,231462
Thimothé
157 Maison en terre battue 6 Abomo Olinga 2,953137 12,231415
158 Maison en brique 1 Angueu 2,952991 12,231338
159 Maison en dure 1 Assomo Louise 2,952907 12,231456
160 Abomo
Maison en dure 1 2,952972 12,231604
Honorine
RAPPORT DE AVANT-PROJET
41
SOMMAIRE (APS)
REPUBLIQUE DU CAMEROUN –Ministère de l’Eau et de l’énergie (MINEE)
Études techniques APS de 350 et APD de 300 mini réseaux d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun
MEMGBWA
N° Taille du Nom du chef de
Description de la structure Contact Latitude Longitude
ménage ménage
161 Maison en dure 1 Atyame George 2,952563 12,231816
162 Akono
Maison en dure 1 2,953018 12,232046
Marceline
163 Maison en dure 6 Avezo'o Brigithe 2,952404 12,231785
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