Afdb Cote Divoire Final 2018 French
Afdb Cote Divoire Final 2018 French
Afdb Cote Divoire Final 2018 French
Profil National
de Changement
Climatiques
PRODUIT EN COLLABORATION AVEC:
African Climate & Development Initiative, University of Cape Town;
Climate Systems Analysis Group, University of Cape Town;
Energy Research Centre, University of Cape Town; Cirrus Group.
OCTOBRE 2018
Contenu
1. Contexte ................................................................................................................................... 4
1.1 Contexte géographique et socio-économique ........................................................................ 4
2. Climat et conditions météorologiques ................................................................................... 6
2.1 Variations climatiques historiques observées et tendances du changement climatique ........ 8
2.2 Tendances projetées (futures) du changement climatique, y compris la température, les
précipitations et la saisonnalité ........................................................................................................... 9
2.2.1 Changements projetés des précipitations entre aujourd’hui et 2100 .................................... 9
2.2.2 Changements projetés des précipitations entre aujourd’hui et 2100 ........................... 10
2.3 Vulnérabilités climatiques attendues .................................................................................... 10
3. Atténuation des changements climatiques, émissions de gaz à effet de serre et
consommation énergétique ......................................................................................................... 12
3.1 Production et consommation d’énergie nationale ................................................................ 12
3.1.1 Production nationale d’énergie, approvisionnement en énergie primaire et
consommation énergétique nationale .......................................................................................... 13
3.9 ..................................................................................................................................................... 14
3.2 Emissions nationales de gaz à effet de serre par source et secteur ........................................... 14
3.2.1 Emissions de GES issues de la combustion de carburants, par source et secteur ................ 15
3.2.2 Emissions de GES issues de la consommation d’énergie primaire, par source et secteur.... 16
3.2.3 Emissions de GES issues de pratiques agricoles ................................................................... 16
4.Résumé des priorités nationales pour l’adaptation au changement climatique et
l’atténuation................................................................................................................................. 19
4.1 Priorités nationales pour l’atténuation du changement climatique ............................................ 19
4.2 Priorités nationales pour l’adaptation au changement climatique ............................................. 24
5. Assumptions, gaps in information and data, disclaimers ....................................................... 26
Appendix 1 ..................................................................................................................................... 27
1.a Supporting evidence .................................................................................................................... 27
1.b Historical trends and variability analysis...................................................................................... 27
1.c Climate projections visualizations ................................................................................................ 28
2
Table 3-9. Résumé des engagements aux CPDN de la Côte d’Ivoire pour la réduction des émissions de
GES ................................................................................................................................................ 19
Table 3-10. Priorités d'atténuation dans les CPDN de la Côte d’Ivoire .................................................. 21
Tableau 3-11: Adaptation priorities in Côte d’Ivoire’s INDC .................................................................. 25
REMERCIEMENTS
Ce profil de changement climatique national, fait partie d’une série de 25 évaluations réalisées au
niveau national, et est le résultat du projet mené par la Banque Africaine de Développement (BAD)
intitulé “Renforcer la capacité des pays africains grâce aux informations sur le climat pour prendre des
décisions et mettre en oeuvre les CPDM”, et est sponsorisé par les Fonds pour les Changements
Climatiques en Afrique (bit.ly/AfDB-ACCF). Les profils ont été développés par un groupe de divers
experts de l’Université du Cap y compris l’African Climate & Development Initiative
(www.acdi.uct.ac.za), le Climate System Analysis Group (www.csag.uct.ac.za) et l’Energy Research
Centre (www.erc.uct.ac.za)) et le Cirrus Group. Nous sommes reconnaissants à toute personne ayant
participé à ce projet, pour leurs efforts, suggestions et contributions apportés du début à la fin.
CLAUSE DE NON-RESPONSABILITE
L’Université du Cap, BAD et les Conseils d’Administration ne garantissent pas l’exactitude des données
incluses dans ce document et déclinent toute responsabilité quant aux conséquences de l’utilisation
des données.
3
1. Contexte
1.1 Contexte géographique et socio-économique
La République de Côte d'Ivoire (également appelée Côte d'Ivoire, et ci-après «Côte d'Ivoire») est un
pays d'Afrique de l'Ouest situé sur la péninsule de l'Océan Atlantique du Golfe de Guinée. La Côte
d'Ivoire est un centre économique et port de commerce régional important, frontalier avec le Ghana à
l'est, le Burkina Faso et le Mali au nord, et avec le Liberia et la Guinée à l'ouest. L'économie de la Côte
d'Ivoire est historiquement tributaire de l'agriculture, (environ la moitié de la force de travail est
employée dans le secteur agricole), et les exportations de café et de cacao ont ainsi servi de bases à
une période de croissance et de développement au lendemain de l’indépendance. Bien que presque la
moitié de la population vive en zones urbaines (le taux d'accroissement étant de 3,8% par an), la
majorité de la population rurale est dépendante de diverses formes d'agriculture de rente et de
subsistance. Les contributions importantes apportées par le secteur agricole au bénéfice du
développement de la Côte d'Ivoire ne peuvent néanmoins pas lutter contre les fluctuations de prix
auxquelles le pays est exposé en termes d’exportations agricoles, ni contre l’évolution de la demande
et les taux de change qui ont entraîné le pays dans une série de ralentissements économiques et contre
une augmentation de la dette extérieure. Actuellement, la base économique du pays connaît une
diversification croissante qui englobe les secteurs des télécommunications, de la finance, des
transports, de l'énergie et du commerce et est considérée comme l'une des économies à plus forte
croissance d'Afrique. Toutefois, des disparités socio-économiques subsistent et sont encore
relativement répandues. On estime que 29% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et
que 38,1% de la population n’a pas accès à l'électricité. L’Indice d'Inégalité de Genres est de 68 (le 3ème
taux le plus élevé en Afrique). De plus, en ce qui concerne les disparités socio-économiques, le
coefficient GINI de la Côte d'Ivoire est estimé à environ 43. L'indice ND-GAIN de la Côte d'Ivoire est de
41,5 reflétant un faible taux d’état de préparation et une vulnérabilité élevée. Cet indice résume la
vulnérabilité d'un pays au changement climatique et aux autres défis mondiaux ainsi que sa volonté de
fortifier sa capacité de résilience. Cet indice reflète une grande urgence d’agir ainsi que les besoins
grandissants du pays en matière d’investissements et d’innovations pour une amélioration en sa
capacité de réaction. Les principaux indicateurs socioéconomiques et démographiques sont présentés
et résumés dans le Tableau 1-1 ci-dessous.
4
Table 1-1. Contexte socio-économique de la Côte d’Ivoire
Classement
Variable Total Unité
(sur 54)
Géographie, socio-économique et démographique
Population[1] 23,815,886 personnes 17
Taux de croissance de la population[1] 2.4 % population .an1 29
Densité de la population[1] 75 personnes/km2 22
Superficie[1] 317,969 km2 28
% Population urbaine[1] 50.2 % population 18
% Taux d'urbanisation[2] 3.8 % population .an-1 24
milliards d'USD.an-
Economie: total PIB[2] 36.2 1 13
milliards de dollars
Economie: PIB par PPA[2] 88 internationaux.an- 13
1
5
2. Climat et conditions météorologiques
Le climat de la Côte d'Ivoire est généralement chaud et humide avec une température moyenne
d’environ 27 °C dans la majeure partie du pays et jusqu'à 29 °C dans le nord. Les parties
méridionales du pays connaissent deux saisons des pluies alors que les parties au centre et au nord
du pays ne connaissent qu’une seule saison des pluies en été.
La région d’eau de la Côte d'Ivoire s'étend au-delà de la frontière nord du pays jusqu’au Burkina
Faso. Les variations climatiques, plus particulièrement en termes de saisonnalité pluviométrique,
sont relativement importantes au sein de cette région. Par conséquent, trois sous-régions sont
distinguées ici. Les régions de la Côte d’Ivoire sont illustrées aux Figures 2-1 et 2-2 ci-dessous, et
des descriptions sommaires peuvent être trouvées dans le Tableau 2-1 ci-dessous.
Figure 2-1. Principales caractéristiques (ampleur et variabilité) des précipitations en Côte d’Ivoire et dans sa region
6
Figure 2-2. Régions de précipitations de la Côte d’Ivoire basées sur la similarité de la climatologie normalisée des
précipitations, et leurs climatologies de pluie et de température
7
Table 2-1. Principales caractéristiques des précipitations de la région de la Côte d’Ivoire
Cours Région chaude avec une température moyenne quotidienne de 28 ° C et et une moyenne
Supérieur de annuelle de précipitations de 980 mm. Les précipitations spatiales vont en diminuant alors que
la Rivière la variabilité interannuelle va en augmentant, du sud au nord de la région. La région connaît une
Komoe seule saison des pluies, d'avril à septembre, au cours de laquelle les précipitations culminent à
un peu plus de 200 mm / mois en août. La saison sèche est de novembre à mars. La température
montre une variation saisonnière d'environ 6 ° C et présente une légère tendance saisonnière
bimodale. Les températures sont les plus élevées au début de la saison des pluies (où elles
oscillent autour de 32 ° C de mars à mai) ainsi que vers la fin de la saison des pluies en octobre.
Les températures les plus basses se manifestent au cours de l'hiver boréal (décembre - janvier)
avec une moyenne d'environ 25,5 ° C.
Centre Région au climat chaud et humide avec une température moyenne quotidienne de 27 ° C et une
moyenne annuelle de précipitations de 1440 mm. Interannuellement, la région connaît une
variabilité relativement faible voire modérée, mais une variabilité spatiale assez importante avec
des précipitations diminuant vers le nord-est. La région connaît une très longue saison des
pluies, de mars à octobre, au cours de laquelle les précipitations atteignent un peu plus de 200
mm / mois en septembre. La saison relativement sèche se manifeste au cours de l'hiver boréal
de novembre à février. La température montre une différence saisonnière d'environ 4 ° C et
présente un modèle bimodal, avec les températures les plus élevées au début de la saison des
pluies (mars - mai), ainsi que vers la fin de la saison des pluies (octobre - novembre). Les
températures sont les plus basses de décembre à janvier et de juillet à septembre.
Sud Région au climat chaud et humide avec une température moyenne quotidienne de 27 ° C et une
moyenne annuelle de précipitations de 1420 mm. Interannuellement, la région connaît une
variabilité relativement faible, mais une variabilité spatiale assez importante surtout lors des
périodes culminantes au cours de la saison des pluies. Les précipitations montrent une
climatologie saisonnière bimodale. La région connaît une très longue saison des pluies d'avril à
juin, au cours de laquelle les précipitations culminent à environ 230 m / mois en juin. La région
connaît des pluies courtes de septembre à octobre, culminant à environ 180 mm / mois en
octobre. Des précipitations ont aussi lieu entre les deux saisons des pluies, mais restent très
faibles de décembre à janvier. La température montre de petites différences saisonnières (<5 °
C) mais présente un modèle bimodal, avec les températures les plus élevées au début des
périodes de longues pluies (février - avril), ainsi qu’au cours de la dernière moitié de la période
des pluies courtes (octobre - novembre) et des températures plus basses entre décembre -
janvier et juillet - septembre.
Les tendances à long terme, dans toutes les régions, ne montrent qu’une légère augmentation des
températures au cours de la période 1979-2015, et la tendance n'est statistiquement significative que
dans la région du Cours Supérieur de la Rivière Komoe. Les tendances à long terme montrent un total
de précipitations annuelles modeste. La région du Cours Supérieur de la Rivière Komoe montre une
légère tendance à la hausse, la Région du Sud une légère tendance à la baisse alors qu’aucune tendance
n’a pu être notée dans la Région Centrale au cours des 35 dernières années. Une diminution
statistiquement significative de la fréquence des précipitations et une augmentation de la fréquence
des épisodes de précipitations extrêmes sont à noter dans toutes les régions. Les tendances et la
variabilité à long terme dans les régions de la Côte d’Ivoire sont résumées au Tableau 2-2 ci-dessous et
illustrées plus en détail dans l'annexe supplémentaire (Figures A-1 à A-4)
8
Table 2-2. Résumé des tendances caractéristiques des précipitations et de la température en Côte d’Ivoire
Région T Moyenne Total des Nombre de jours de Nombre de jours de
[deg précipitations pluie extrêmes pluie
C/décennie] [mm/décennie] [jours/décennie] [jours/décennie]
9
2.2.2 Changements projetés des précipitations entre aujourd’hui et 2100
La température de l'air devrait augmenter d'environ entre 1.5 - 3°C dans toutes les régions de la Côte
d’Ivoire d’ici les années 2050, avec un réchauffement plus léger dans la Région Sud. D’ici 2100, la
fourchette de températures projetés est plus importante, avec des augmentations projetées entre of
3°C to 7°C.
Table 2-3. Résumé des changements climatiques projetés dans les régions de la Côte d’Ivoire pour les variables
climatiques clés
Région Température Total des Nombre de jours de Nombre de jours de
Moyenne [°C] précipitations fortes précipitations précipitations
annuelles [jours/an] [jours/an]
[mm/an]
10
jouent un rôle dans l'économie globale, pouvant avoir des répercussions éventuelles sur les ménages,
la sécurité alimentaire et l'économie. Bien que l'une des économies à plus forte croissance et
diversification d'Afrique, les disparités socio-économiques et le tiers de la population vivant en dessous
du seuil de pauvreté signifient que la capacité d'adaptation à l’augmentation des températures et aux
épisodes de précipitations extrêmes varie considérablement. Un peu plus de la moitié des 50% de la
population vivant en zones urbaines, vit dans des quartiers informels. L’accès inadéquat aux services
essentiels tels qu’aux soins de santé, à un système d'approvisionnement en eau et à des logements
adéquats rend cette partie de la population vulnérable aux évènements de températures extrêmes et
de précipitations, ainsi qu’aux répercussions que les changements climatiques peuvent produire sur
l'économie et la production agricole. Les constructions en zones littorales sont d’autant plus
vulnérables à l’élévation du niveau de la mer et aux conséquences associées.
Table 2-4. Vulnérabilités sectorielles à grande échelle et impacts potentiels du changement climatique en Côte
d’Ivoire
Secteur Impacts Potentiels aux Changements Climatiques
11
3. Atténuation des changements climatiques, émissions de gaz à effet de serre et
consommation énergétique
Les principaux vecteurs de la panoplie énergétique ivoirienne et la demande énergétique des grands
secteurs économiques sont résumés dans la Section 3.1 ci-dessous. Les principales sources d’émissions
de GES, classées par source de carburant et par secteur, sont décrites à la Section 3.2. Cette dernière
Section comprend également un résumé des statistiques sur le secteur agricole ivoirien, l’évolution
historique de l’utilisation des terres et de la couverture végétale1.
1 Sauf indication contraire, tous les chiffres relatifs à l’énergie sont tirés des statistiques NU (2014)[10], du Wordl Energy
Council (2016); [11]; et du World Resources Institute (2013) [12]. Les émissions liées aux secteurs de l’Agriculuture et de la
Foresterie ont été obtenues par l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture et (2014-2017) [14] Global Forest Watch.
(2015-2017) [15].
12
3.1.1 Production nationale d’énergie, approvisionnement en énergie primaire et consommation énergétique
nationale
Les tableaux et figures ci-dessous décrivent le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire, y compris la
production totale d’énergie nationale, l’approvisionnement en énergie primaire et la consommation
d’énergie nationale par transporteur de carburant et par secteur.
Table 3-1. Production nationale d'énergie et d'électricité
en Côte d’Ivoire
PRODUCTION NATIONALE D’ENERGIE
% de la
Oil, 8% production
Source Total (MTEP)2
totale
d'énergie
Gas, 13% Hydro,
Pétrole[10] 1.0 7.5
1%
Gaz[10] 1.65 12.8
Hydro[10] 0.17 1.28
Biocarburants[10] 10.11 78.41
2
L'énergie est exprimée en «mégatonnes d'équivalent pétrole», où 1 tonne d'équivalent pétrole = 11 630
kilowattheures (KWh)
13
Agriculture / Non-energy use, 1%
forestry, 1%
Table 3-3. Consommation d’énergie nationale de la Côte
Commercial and public Industry, 9% d’Ivoire par secteur
services, 11% Transport, 12% TCONSOMMATION PAR SECTEUR[10]
Secteur Total (MTEP)
Industrie 0.7
Transport 1.0
Résidentiel 5.1
Services publics et commerciaux 0.8
Residenti
Agriculture / forêt 0.1
al, 66%
Utilisation non-énergétique 0.1
Consommation totale nationale
7.7
d’énergie par secteur
Pétrole 3.5
Pétrole
Produit Pétroliers -1.5
Gaz 1.7
Hydro 0.2
Biocarburants 10.1
Electricité -0.08
Approvisionnement total en énergie
3.9
primaire
Les principaux contributeurs ivoiriens aux émissions de gaz à effet de serre (GES) issus de la combustion
(hors biomasse) sont le pétrole et le gaz qui contribuent respectivement à hauteur de 4,9 MT C02e et
de ~ 3,8 MT CO2e (AIE, 2013). Le secteur qui représente la plus grande part des émissions nationales
de GES est le secteur de l'énergie, représentant un total d’émissions de GES de 13 MT CO2e provenant
de différentes sources (dont ~ 3,6-3,9 MT CO2e provenant de combustion directe, ~ 2,7 MT CO2e
provenant d’émissions fugitives, 2,8 MT CO2e provenant d'autres combustions de carburants comme
le torchage et 2,6 MT CO2e provenant du transport des ressources énergétiques (Tableau 3-6)).
14
Le secteur de l'énergie est sur un pied d’égalité avec le secteur des déchets, qui est estimé être une
source de GES au moins aussi importante, contribuant jusqu'à 13,3 MT CO2e aux émissions annuelles
de GES de la Côte d'Ivoire. Les secteurs de l'agriculture, du changement d'affectation des terres et de
la foresterie contribuent collectivement à hauteur de ~ 10,5 - 11,1 Mt CO2e (Tableaux 3-6 et 3-7) et
enfin les procédés industriels à hauteur de 0,4 Mt CO2e supplémentaires (Tableau 3-6). Le total annuel
d’émissions de GES de la Côte d'Ivoire est d'environ 37,7 MT de CO2e, tous secteurs inclus et les
activités et secteurs mentionnés ci-dessus en constituent cumulativement une grande partie. La Section
3.2.3 fournit des détails supplémentaires sur le secteur de l'Utilisation des Terres et du Changement
d'Affectation des Terres de la Côte d’Ivoire, y compris des résumés détaillés des émissions issues du
secteur agricole ainsi que des changements historiques de l'utilisation des terres.
15
3.2.2 Emissions de GES issues de la consommation d’énergie primaire, par source et secteur
Table 3-6. Émissions nationales de gaz à effet de serre de la Côte d’Ivoire issues de la consommation d'énergie
primaire
Emissions nationales de GES issues à la consommation d’énergie primaire par source et
secteur[12]
Source / Secteur Total émissions (MT CO2e)
Electricité et chaleur 3.6
Fabrication et
1.3
construction
Transport 2.6
Energie
Combustion d’autres
2.8
carburants
Emissions fugitives 2.7
Energie sous-total 13.0
Procédés industriels 0.4
Agriculture 5.3
Déchets 13.3
Changement d’affectation des terres et forêts (CATF) 5.8
Total émissions (CATF inclus) 37.7
Manufacturing
and
construction,
Electricity and 3%
Land use heat, 10%
change and
forestry (LUCF),
15%
Transport, 7% Other fuel
combustion,
8%
Fugitive
emissions, 7%
Waste, 35%
Agriculture,
14% Industrial
processes, 1%
Figure 3-4. Répartition des émissions de GES de la Côte d’Ivoire par principaux secteurs (excluant le CATF à émissions
négatives)
16
MT CO2e dont 0,8 proviennent de combustion de savane, 0,3 MT CO2e d’engrais synthétiques et 0,2
MT CO2e de résidus de culture, de la riziculture et de la culture de sols organiques.
Le total de 5,5 Mt CO2e représente les émissions provenant du changement d'utilisation des terres, et
comprend 3,7 Mt CO2e provenant de terres forestières et 1,7 Mt CO2e provenant de terres cultivées-
les activités menées dans ces zones se concentrent sur le défrichement pour l’expansion de nouvelles
terres agricoles, la récolte de biomasse ligneuse comme combustible domestique et l'enlèvement de
bois par le secteur forestier commercial. Le Tableau 3-8, ci-dessous, fournit des informations plus
détaillées sur les émissions issues du secteur de l'utilisation des terres et des forêts en Côte d'Ivoire.
Table 3-7. Émissions annuelles nationales de gaz à effet de serre issues de pratiques agricoles en Côte d’Ivoire
Variable Emissions Annuelles (MT CO2e)
Brûlage-résidus de culture 0.0
Brûlage-savane 0.8
Résidus de culture 0.2
Culture de sols biologiques 0.2
Emissions annuelles des GES Fermentation entérique 1.5
issues de pratiques Gestion du fumier 0.2
agricoles[13] Fumier appliqué aux sols 0.1
Fumier restant dans les pâturages 1.3
Riziculture 0.2
Fertilisants synthétiques 0.3
Sous-total (Pratiques Agricoles) 4.8
Prairie 0.1
Terres de culture 1.7
Emissions annuelles de GES
Terres forestières 3.7
issues du changement
Brûlage de biomasse 0.0
d’affectation des terres[13]
Sous-total (Changement
5.5
d’affectation des terres)
Total des émissions 10.3
17
Table 3-8. Couverture végétale et changement d'affectation des terres en Côte d’Ivoire
Total Total (% de
TVariable Unité
(hectares) superficie)
10-30% couvert forestier 15,436,342 47.87
% de
Couvert végétal 30-50% couvert forestier 7,897,488 24.5
superficie
total[14] 50-100% couvert forestier 4,971,295 15.4
totale
Total 28,305,125 87.8
10-30% couvert % de l’année
forestier précédente
Taux historique
30-50% couvert % de l’année
Changement annuel de 0.4
forestier précédente
d’affectation des déforestation[15]
50-100% couvert
terres et expansion 1.3
forestier
agricole
% de
Superficie des terres agricoles[16] 64.5 superficie
totale
18
4.Résumé des priorités nationales pour l’adaptation au changement climatique et
l’atténuation
Les principales actions prioritaires de la Côte d’Ivoire en matière de changement climatique sont
décrites dans les contributions du pays à la CCNUCC dans le document intitulé Contributions prévues
Déterminées au niveau National (CPDN). Ce document comprend des descriptions détaillées des
principaux engagements et priorités de la Côte d’Ivoire, en matière d’atténuation des GES, (Tableau 4-
2 ci-dessous) ainsi que des priorités majeures liées à l’adaptation, tirées du projet du Plan National
d’Adaptation (PNA) (Tableau 4-3, ci-dessous).
Les CPDN de la Côte d'Ivoire indiquent, comme objectif, de réduire de 28% ses émissions de GES par
rapport aux émissions de l'année cible (2030) dans un scénario de référence (BAU).
Les coûts d'investissement inclus dans les CPDN sont une estimation pour la mise en œuvre de mesures
visant les priorités d’atténuation proposées respectivement pour les domaines de l'AFOLU et de
l'énergie / transport. Les coûts totaux du Plan National d'Investissement Agricole, incluant à la fois des
mesures d'adaptation et d'atténuation, devraient nécessiter des investissements d'environ 522
milliards FCFA par an (environ 936 millions USD). De plus, les estimations des CPDN prévoient que le
Plan Directeur 2014-2030 pour la Production et le Transport d’Energie Electrique nécessiterait un
investissement d'environ 8 000 milliards de FCFA (USD 14,3 milliards) pour la période 2014-2030, et
des investissements supplémentaires dans le secteur minier d'environ 1 600 milliards FCFA (2,87
milliards USD).
Quant aux mesures d'adaptation proposées, les CPDN de la Côte d'Ivoire donnent des estimations de
coûts préliminaires pour les projets prioritaires dans les domaines de la gestion des ressources
hydriques (~ 70,3 millions USD), du renforcement des capacités de production agricole, de la foresterie
et de la pêche (~ 1,586 milliard USD) de la lutte contre la déforestation et la dégradation des sols (~
29,1 millions USD) et de la lutte contre l'érosion côtière (~ 72,1 USD).
Le Tableau 4-1 ci-dessous détaille les objectifs de réduction d'émissions de GES définis dans les CPDN
du pays, avec des informations sur les gaz et les secteurs cibles, l'utilisation des marchés internationaux
pour atteindre les objectifs (utilisation de crédits carbone, etc.) quantifier les émissions de GES (par
exemple, l'inclusion de l'utilisation des terres et le changement d'utilisation des terres).
Table 3-9. Résumé des engagements aux CPDN de la Côte d’Ivoire pour la réduction des émissions de GES
GHG
Land-use
emissions Use of
Base Reduction Target inclusion /
reported in Sectors and gases international
level target Year accounting
INDC (MT markets
method
CO2e/yr)
CO2, CH4, N2O; Forestry
Energy, agriculture, included,
28 percent
35.78 BAU 2030 land-use, land-use Not mentioned accounting
(unconditional)
change and methodology
forestry, waste not specified.
19
du Fonds Vert pour le Climat (GCF) pour les projets d'atténuation (clé pour les types de technologies
présentés au Tableau 4-2).
En ce qui concerne les activités proposées par la Côte d'Ivoire pour atténuer le changement climatique
par le biais du secteur AFOLU, les grands thèmes abordés comprennent, entre autres, des mesures
détaillées pour réduire la déforestation et la dégradation des forêts découlant de la foresterie, de
l'agriculture et de la collecte de combustibles ligneux en mettant en place une planification améliorée
à l’échelle nationale et une gestion des territoires ruraux afin de développer les secteurs de l'agriculture
et de la foresterie. De plus, les priorités de des CPDN identifient des mesures à prendre visant à réduire
les émissions provenant de sources spécifiques d'émissions de GES telles que la culture de sols
organiques, l'émission de méthane provenant de rizières inondées et l'application d'engrais
synthétiques. De nombreuses mesures intégrées sont proposées pour apporter soutien dans la
protection et restauration accrues des zones forestières vulnérables ou dégradées, notamment par la
mise en place d'un programme national REDD +, du reclassement des zones protégées et la mise en
place de systèmes de gestion participative/communautaire des forêts. Pour encourager les petits
producteurs à adopter des pratiques de productions durables et à réduire les émissions liées à
l'utilisation des sols et de ce fait promouvoir la conservation et la restauration des forêts naturelles, un
système d'incitation aux paiements pour les services environnementaux (PSE) est également proposé.
En ce qui concerne le secteur de l'énergie (fortement interdépendant du secteur AFOLU comme source
importante de biocombustible), les mesures d'atténuation proposées par la Côte d'Ivoire prévoient des
mesures diverses et détaillées afin de réduire les émissions, par le développement / la promotion
d’énergies alternatives ainsi que par une efficacité opérationnelle accrue en termes de production et
de distribution d'énergie. Pour le secteur de l'énergie en Côte d'Ivoire, les mesures proposées sur le
plan politique visent à établir «une efficacité énergétique accrue et une contribution accrue d'énergie
renouvelable au mix électrique d'ici 2030», y compris la mise en place d'un environnement
institutionnel propice, d’un cadre juridique et d'un organisme spécialisé à la promotion d’énergies
renouvelables et efficaces. Les technologies énergétiques identifiées dans les CPDN de la Côte d'Ivoire
qui feront l’objet d’études et de développement plus avancés sont, entre autres, la micro-
hydroélectricité; méthanisation (récupération du méthane des déchets et résidus agricoles), kits
solaires photovoltaïques; et utilisation efficace de l'énergie de biomasse.
Les priorités d'atténuation identifiées pour le secteur des transports en Côte d'Ivoire se concentrent
sur la réduction d’émissions des véhicules en appliquant de meilleures normes d'efficacité et en
réduisant la congestion grâce à un aménagement amélioré et plus efficace des infrastructures urbaines.
La promotion et le développement du «transport à faible émission de carbone» sont considérés comme
une mesure éventuelle, mais aucun détail supplémentaire sur les options de transport à faible émission
de carbone n'est donné.
20
Table 3-10. Priorités d'atténuation dans les CPDN de la Côte d’Ivoire
TPriority Sector specific action Technology
Sector type3
AFOLU Implementation of “Plan Nationaux d’Investissement Agricole” with strategies 4, 9
to limit deforestation (REDD+ processes) through a master plan for land use
planning in 2030 in consultation with each of the agricultural sectors and lands
Drafting of a regional land use planning scheme for different regions with the
involvement of local communities
Delimitation of village territories and establishment of limits with tree species
Securing land tenure with the involvement of agriculture, cooperatives and the
private sector, to facilitate procedures and achieve economies of scale.
Decoupling of agricultural production and deforestation through the
promotion of intensive agricultural practices with reduced impact on the
environment and agroforestry
Implementation of the concept "Agriculture zero deforestation" and
development of associated products
Development of basic infrastructure to improve transport logistics of
agricultural, livestock and aquaculture products
Rationalization of the use of chemical inputs and facilitation of the use of 9
biological inputs
Development of efficient mechanization of agriculture and improvement of
packaging, harvesting and conservation infrastructures
Promotion of the agriculture-livestock association, agroforestry, and
conservation agriculture, especially at the level of community and private
plantations
Maximum reduction of rice submersion to limit methane emissions 9
Sustainable management of organic soils 9
Strengthening and popularizing the results of scientific research on natural
resource management (including soil sciences and pathology physiology and
post-harvest technology)
Improvement of cropping schedules and production techniques
Implementation of “Applications des réglementations forestières, 4
Gouvernance et Echanges commerciaux (FLEGT)” (Forest Regulatory
Applications, Governance and Trade)
Drafting and implementation of plans for the management and participatory 4, 9
management of classified forests
Stabilization of the extension of agricultural areas in classified forests
Restoration of classified forests with the involvement of local communities
3
GCF Technology Type Key (derived from GCF’s Results Framework for mitigation)
1. Reduced emissions through increased lower emission energy access and power generation.
2. Reduced emissions through increased access to low-emission transport.
3. Reduced emissions from buildings, cities, industries and appliances.
4. Reduced emissions from land use, deforestation, forest degradation, and through sustainable management of
forests and conservation and enhancement of forest carbon stocks.
5. Strengthened institutional and regulatory systems for low-emission planning and development.
6. Increased number of small, medium and large low-emission power suppliers.
7. Lower energy intensity of buildings, cities, industries, and appliances.
8. Increased use of low-carbon transport.
9. Improved management of land or forest areas contributing to emissions reductions.
21
Strengthening the sustainable management of classified forests and protected
areas, especially through spatial land monitoring
Facilitating rehabilitation of degraded lands and reforestation in savannah
areas, and strengthening carbon stocks in degraded forests through the
promotion of village reforestation
Establishment of a payment incentive system for environmental services
(Paiement pour service environnementaux, PSE) to encourage village
reforestation and conservation of natural forests in rural areas and support
small producers to adopt sustainable production practices
Reforestation with fast-growing species for wood energy; promotion of
improved stoves and promotion of charcoal alternatives through the
promotion of agricultural biomass
Energy Investment in energy efficiency and increased contribution of renewal energy 1, 7
to the electrical mix by 2030
Establishment of an institutional and regulatory framework for renewable 1
energies and energy efficiency
Strengthening the integration of Côte d'Ivoire into the Regional Energy 1
Market, through interconnection with other countries in the region
Implementation of a strategy to reduce waste from energy consumption 1, 3, 7
through: - Diagnosis or energy audit to establish a balance of consumption and
energy use; - counting to have reliable and continuous data on - consumption.
22
Develop circular economy measures: - Eco-design of products - Waste
recovery / use and recycling (agricultural, forestry and household) -
Composting - Wastewater evaluation
23
4.2 Priorités nationales pour l’adaptation au changement climatique
Les priorités nationales de la Côte d'Ivoire pour l'adaptation au changement climatique sont décrites
dans les CPDN du pays, y compris l'identification de mesures pour les secteurs de l'eau, l'AFOLU,
l'énergie et les zones côtières. Les activités et investissements liés à chaque secteur et proposés par la
Côte d’Ivoire, sont classés selon le «Type de technologie», basés sur les catégories de technologies
répertoriées par les indicateurs d’impact pour les projets d’adaptation du Fonds Vert pour le Climat (clé
pour les types de technologies présentés au Tableau 4-3).
Les mesures d'adaptation identifiées pour le secteur agricole/ AFOLU abordent le sujet de la
vulnérabilité des ménages, en zones rurales, qui dépendent de l'agriculture et de l'élevage comme
source de subsistance. Ces mesures visent aussi à réduire la dégradation et les impacts négatifs sur les
ressources naturelles qui fournissent des services d'approvisionnement. Par conséquent, les mesures
d'adaptation identifiées pour le secteur AFOLU de la Côte d'Ivoire visent à: i) renforcer la production
agricole, animale et halieutique; ii) lutter contre la déforestation et la dégradation des sols; et iii)
promouvoir le reboisement et l'agro-écologie, restaurer les terres dégradées, des techniques pour
améliorer la fertilité des sols et la conservation des sols. Compte tenu du lien étroit existant entre les
secteurs de l'AFOLU et les secteurs de l’énergie (en partie basé sur l’utilisation de biocombustibles
provenant des zones agricoles et forestières), les priorités de la Côte d'Ivoire, en matière d'adaptation,
pour le secteur de l'énergie, sont alignées sur le secteur de l’AFOLU et ont pour but de réduire les
impacts environnementaux négatifs de la collecte de bois de feu et de la déforestation (par exemple,
la déforestation entraine la perte de terres arables, l’envasement des cours d’eau et rivières) en
organisant le secteur du bois-énergie et en encourageant l'utilisation de fourneaux à bois améliorés /
efficaces. Les priorités d'adaptation de la Côte d'Ivoire, pour le secteur de l'eau, sont également
étroitement alignés sur le secteur de l’AFOLU, et notent la nécessité d'améliorer la gestion des
ressources en eau par des mesures de renforcement de la planification et de la coordination des bassins
versants, le développement de nouveaux réservoirs et barrages hydroélectriques agricoles, et
l'amélioration de l'efficacité de l'irrigation.
En raison du fait que la Côte d’Ivoire est un pays côtier où une grande partie de la population vit près
du littoral, les CPDN du pays soulignent le besoin de protéger les côtes et les infrastructures du pays
contre une érosion côtière accrue. Les mesures proposées pour les zones côtières consistent à réguler
la structure de construction (afin de contrôler l'extraction de sable non réglementée), à relocaliser et
reconstruire les infrastructures vulnérables et les travaux en cours, à construire des protections actives
(ex. brise-lames) et passives et restaurer (coupe-vents, remise en végétation et reboisement des
mangroves).
24
Tableau 3-11: Adaptation priorities in Côte d’Ivoire’s INDC
Priority Sector-specific action Technology
Sector type4
Water Control and management of water resources (strengthening of watershed 4, 5
planning and coordination, development of agro-pastoral dams, development of
new hydro-agricultural and reservoir sites, improvement of irrigation efficiency,
evaluation of Stormwater and floods.
AFOLU Strengthen agricultural, livestock and fisheries production (agricultural sector 4
23% of GDP over the period 2000-2013)
Fighting deforestation and land degradation 4
Improving silvicultural species, promoting reforestation and agro-ecology, 4
restoring degraded lands, promoting techniques for improving soil fertility and
soil conservation
Coastal Building resilience in particular through the fight against coastal erosion 3, 4
To regulate the construction and extraction of sand on the coast, to relocate and 4, 5
reconstruct the works in danger on a fallback line, to construct active protection
(ears, breakwaters), passive protection and restoration (wind curtains,
revegetation, reforestation-mangroves)
Energy Organize the wood-energy sector, avoid the silting of streams, to reprofile and 5
to restore the flows in the minor beds of the rivers. Popularizing the
construction and use of improved fireplaces in rural areas
4
*GCF Technology Type Key (derived from GCF’s Results Framework for adaptation)
1. Increased resilience and enhanced livelihoods of the most vulnerable people, communities, and regions.
2. Increased resilience of health and wellbeing, and food and water security
3. Increased resilience of infrastructure and the built environment to climate change threats
4. Improved resilience of ecosystems and ecosystem services
5. Strengthened institutional and regulatory systems for climate responsive planning and development
6. Increased generation and use of climate information in decision making
7. Strengthened adaptive capacity and reduced exposure to climate risks
8. Strengthened awareness of climate threats and risk reduction processes
25
5. Assumptions, gaps in information and data, disclaimers
REMERCIEMENTS
Ce profil de changement climatique national, fait partie d’une série de 25 évaluations réalisées
au niveau national, et est le résultat du projet mené par la Banque Africaine de Développement
(BAD) intitulé “Renforcer la capacité des pays africains grâce aux informations sur le climat
pour prendre des décisions et mettre en oeuvre les CPDM”, et est sponsorisé par les Fonds
pour les Changements Climatiques en Afrique. Les profils ont été développés par un groupe
de divers experts de l’Université du Cap y compris l’African Climate & Development Initiative
(www.acdi.uct.ac.za), le Climate System Analysis Group (www.csag.uct.ac.za) et l’Energy
Research Centre (www.erc.uct.ac.za)) et le Cirrus Group. Nous sommes reconnaissants à
toute personne ayant participé à ce projet, pour leurs efforts, suggestions et contributions
apportés du début à la fin.
CLAUSE DE NON-RESPONSABILITE
L’Université du Cap, BAD et les Conseils d’Administration ne garantissent pas l’exactitude
des données incluses dans ce document et déclinent toute responsabilité quant aux
conséquences de l’utilisation des données.
26
Appendix 1
Figure A-0-1: Long term trends and variability in total annual rainfall for rainfall regions
Figure A-0-2: Long term trends and variability in frequency of rainfall events for rainfall regions
27
Figure A-0-3: Long term trends and variability in extreme rainfall events for rainfall regions
Figure A-0-4: Long term trends and variability in daily mean air temperatures for rainfall regions
Figure A-0-5: Projected changes and emergence of changes in total annual rainfall
28
Figure A-0-6: Projected changes and emergence of changes in number of rain days per year
Figure A-0-7: Projected changes and emergence of changes in number of very heavy rainfall days (greater than 95th
percentile) per year
Figure A-0-8: Projected changes and emergence of changes in annual mean daily mean temperatures
29