Résumé D'ethique-1

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I.

Définitions
1) Citoyen : un citoyen, c'est un partenaire de plusieurs responsabilités communes auxquelles
on participe en s'informant, en informant, en travaillant, en consommant, en produisant.
2) Citoyenneté : La citoyenneté, dérive du Latin, civitas, ensemble des citoyens.
3) Ethique : L'éthique est la science de la morale et des mœurs.
4) Ethique professionnelle : L'éthique professionnelle couvre le vaste ensemble des questions
et phénomènes éthiques qui sont soulevés par l'exercice concret de fonctions ou métiers
particuliers dans l'entreprise : l'éthique de l'informatique, l'éthique de l'environnement, etc.
5) Déontologie professionnelle : La déontologie est l'ensemble des règles ou des devoirs
régissant la conduite à tenir pour les membres d'une profession ou pour les individus chargés
d'une fonction dans la société. Qu'elle soit imposée ou non par la loi, elle constitue la morale
d'une profession. C'est le cas par exemple pour les professions médicales (serment
d'Hippocrate), les journalistes (Charte de Munich), les avocats…
6) Biotechnologie : La bioéthique est l'étude des problèmes éthiques posés par les avancées
en matière de biologie et de médecine.
7) Droit de l’homme : Ce sont des règles qui organisent les rapports entre les hommes, ils
permettent un mieux vivre ensemble, rendent possiblement réalisable la relation entre
l'éthique personnelle de chacun et les lois qui régissent les rapports sociaux ; ce sont donc les
valeurs vers lesquels tendent les volontés humaines.
8) Démocratie : C'est un ensemble de valeurs que chaque peuple peut s'approprier, les
transformer selon son génie propre, les adapter : c'est une pratique. C'est un système social,
politique, qui restitue libertés et pouvoirs de décisions l'ensemble des acteurs sociaux, qui
reconnaît les décisions émanant du dialogue institutionnalisé, prônant l'initiative et
l'exemplarité c'est-à-dire mettre en pratique la théorie en somme l'action.
9) Paix : C'est plus que l'absence de guerre, c'est une situation où les conflits sont réglés par la
non-violence ; elle est liée aux droits de l'homme et à la démocratie ; c'est la résultante d'un
ensemble de conduites démocratiques inspirées de droits humains ; elle naît du respect de
droits humains, du développement, du respect de l'environnement.
II. Différence entre les notions suivantes :
1) Ethique et morale : La différence entre les deux notions réside dans le fait que la morale est
liée à la contrainte personnelle des individus, tandis que l’éthique se réfère aux principes de
base de l’acte juste et aux règles de conduite.
2) Ethique et droit : L’éthique et la morale se distinguent du droit positif en ceci que leurs
recommandations ne sont pas nécessairement incarnées dans des lois.
3) Déontologie médicale et bioéthique : La bioéthique se distingue de la déontologie
médicale classique, en ce que celle-ci constitue davantage un code éthique fondé par les
médecins pour les médecins. La bioéthique, au contraire, fait intervenir une pluralité d'acteurs
et de disciplines (outre les médecins, biologistes et généticiens, les philosophes, juristes,
sociologues, théologiens, etc.).
4) Citoyenneté et droit de l’homme : Alors que la citoyenneté fait nécessairement référence
à la communauté politique d’appartenance, les droits de l’homme s’imposent comme la
référence la plus universelle avec laquelle les droits particuliers de chacune de ces
communautés ne doivent pas être en contradiction.

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5) Morale objectiviste et morale relativiste : On distingue en général deux grandes
conceptions de la morale :
Objectiviste. Les lois morales ne dépendent pas de l'homme mais des lois de la nature, de
"commandements divins" ou des lois de la raison. Elles ont un caractère universel, éternel,
absolu, normatif. Elles ne peuvent être ni changées, ni supprimées.
Relativiste. Les valeurs morales ont une origine humaine. Elles sont définies par la société ou
par l'individu lui-même et varient donc d'une société à une autre.
6) La différence entre un code de déontologie et un code d'éthique : l'éthique ne se résume
pas à la conformité à un ensemble de normes : elle comprend un ensemble de valeurs et fait
donc référence à la culture organisationnelle. En revanche, le code de déontologie fait plutôt
référence à la culture d'une profession.
III. L'éthique des affaires est appliquée dans le domaine : les cas de crimes ou abus dont
l'auteur est en réalité une entreprise.
IV. Les questions auxquelles répond la réflexion éthique :
Au niveau le plus général, la réflexion éthique porte sur les conceptions du bien, du juste et de
l’accomplissement humain et répond alors à des questions comme :
1. Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie ?
2. Que voulons-nous accomplir ?
3. Quels types de rapports voulons-nous entretenir avec les autres ?
Au niveau particulier, sur les cas embarrassants et les dilemmes, elle répond aux questions :
1. Quelle est la valeur la plus importante dans cette situation ?
2. Quelle est la meilleure décision éthique dans ces circonstances ?
V. QCM :
1) Les défis auxquels les sciences sont confrontées aujourd’hui et les relations complexes entre
science et société mettent en lumière les responsabilités des scientifiques. (Vrai)
2) Une éducation à l’éthique en sciences clarifie les responsabilités des scientifiques et explore
les façons d’y faire face. (Vrai)
3) Les responsabilités des scientifiques incluent une sensibilisation aux questions d’éthique de
la recherche au sens large, mais pas une capacité à faire face à ces questions. (Vrai)
4) L’éducation à l’éthique des sciences ne doit pas porter sur une clarification de ces
responsabilités elle doit promouvoir une déontologie générale. (Faux)
5) Les responsabilités éthiques des scientifiques doivent être intégrées au cursus des études
philosophiques et leur apprentissage doit être considéré comme tel. (Faux)
6) Les différents types de responsabilité sont :
A) Responsabilité morale ;
D) Responsabilité juridique
7) La responsabilité délictuelle est une responsabilité :
B) personnelle ;
C) du fait des choses
8) Le mécanisme de la solidarité nationale intervient : C) quand aucune faute n’est à l’origine
du préjudice
9) Les éléments constitutifs de la responsabilité civile sont :
A) une faute ;
B) un préjudice
10) Les cas de responsabilité sans faute concernent : A) la salubrité
VI. Différence entre les notions suivantes (01 point x 5 = 5 points)
1. Ethique et morale ;
→ Les termes "éthique" et "morale" ont des sens proches et sont souvent confondus. L'éthique
est plutôt la science et l'étude de la morale.

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→ La différence entre les deux notions réside dans le fait que la morale est liée à la contrainte
personnelle des individus, tandis que l’éthique se réfère aux principes de base de l’acte juste
et aux règles de conduite.
→ La morale est régie par des valeurs relatives comme le bien le mal la justice… et varient
selon les individus, les sociétés alors que l’éthique est la définition des comportements
acceptables ou non à travers un raisonnement.
Il faut faire la différence entre la morale, qui renvoie aux mœurs telles qu'elles sont pratiquées
(connotation pratique) et la notion d'éthique, qui est le souci de fonder une morale, ce qui fait
plutôt référence à la théorie, aux règles et aux principes.
Ethique est donc la science de la morale ou un ensemble de principes moraux qui sont à la base du
comportement d’un individu.
2. Ethique et droit ;
L’éthique et la morale se distinguent du droit positif en ceci que leurs recommandations ne sont
pas nécessairement incarnées dans des lois.
3. Déontologie médicale et bioéthique
La bioéthique se distingue de la déontologie médicale classique, en ce que celle-ci constitue
davantage un code éthique fondé par les médecins pour les médecins. La bioéthique, au contraire,
fait intervenir une pluralité d'acteurs et de disciplines (outre les médecins, biologistes et
généticiens, les philosophes, juristes, sociologues, théologiens, etc.).
4. Citoyenneté et droits de l’homme.
Alors que la citoyenneté fait nécessairement référence à la communauté politique d’appartenance,
les droits de l’homme s’imposent comme la référence la plus universelle avec laquelle les droits
particuliers de chacune de ces communautés ne doivent pas être en contradiction.
5. Morale objectiviste et morale relativiste ;
On distingue en général deux grandes conceptions de la morale :
▪ Objectiviste. Les lois morales ne dépendent pas de l'homme mais des lois de la nature, de
"commandements divins" ou des lois de la raison. Elles ont un caractère universel, éternel,
absolu, normatif. Elles ne peuvent être ni changées, ni supprimées.
▪ Relativiste. Les valeurs morales ont une origine humaine. Elles sont définies par la société
ou par l'individu lui-même et varient donc d'une société à une autre.
6. Quel est la différence entre un code de déontologie et un code d'éthique ?

Le code d'éthique peut se définir comme « un texte énonçant les valeurs et les principes à
connotation morale ou civique auxquels adhère un organisme de bienfaisance pour l'aider à juger
de la justesse de ses actions. » Plus précisément, le code d'éthique est un outil
qui est principalement défini par la dimension.
Le code de déontologie est un document ou ensemble de documents qui régit une profession dans
son intégralité sur les attitudes et comportements adéquats. Elle vise donc à déterminer les
agissements inacceptables dans l'exercice de la profession en question.
L'éthique ne se résume pas à la conformité à un ensemble de normes : elle comprend un
ensemble de valeurs et fait donc référence à la culture organisationnelle. En revanche,
le code de déontologie fait plutôt référence à la culture d'une profession.

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VII. Dans quel domaine l'éthique des affaires est-elle appliquée ? (Chacune des
réponses suivantes est juste).

Le domaine de l'éthique des affaires a un recouvrement avec la philosophie des affaires,


dont l'un des objectifs est d'identifier les finalités fondamentales d'une entreprise.
• Responsabilité sociale des entreprises : un terme générique sous lequel on débat
des droits et devoirs éthiques entre les entreprises et la société civile.
• Les questions relatives aux droits et devoirs moraux entre une entreprise et
ses actionnaires .
• Les questions éthiques relatives aux relations entre plusieurs entreprises ;
• Les questions de modes de fonctionnement et de direction : gouvernance d'entreprise.
• Le financement illégal de parti politique ou d'élection politique, par les entreprises.
• L'évolution de la loi ;
• L'instrumentalisation de codes éthiques d'entreprise comme pure façade à visée
marketing ;
• Les cas de crimes ou abus dont l'auteur est en réalité une entreprise .
VIII. A quelles questions répond la réflexion éthique :

1. Au niveau le plus général, la réflexion éthique porte sur les conceptions du bien,
du juste et de l’accomplissement humain et répond alors à des questions comme :
→ Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie ?
→ Que voulons-nous accomplir ?
→ Quels types de rapports voulons-nous entretenir avec les autres ?
2. Au niveau particulier, sur les cas embarrassants et les dilemmes, elle répond aux
questions :
→ Quelle est la valeur la plus importante dans cette situation ?
→ Quelle est la meilleure décision éthique dans ces circonstances ?
Dans quels domaines l’éthique organisationnelle est-elle appliquée ?

QCM (répondre par vrai ou faux pour les 5 premières propositions et copier la bonne réponse
pour les autres)
1. Les défis auxquels les sciences sont confrontées aujourd’hui et les relations complexes entre
science et société mettent en lumière les responsabilités des scientifiques.
2. Une éducation à l’éthique en sciences clarifie les responsabilités des scientifiques et explore
les façons d’y faire face.
3. Les responsabilités des scientifiques incluent une sensibilisation aux questions d’éthique de
la recherche au sens large, mais pas une capacité à faire face à ces questions.
4. L’éducation à l’éthique des sciences ne doit pas porter sur une clarification de ces
responsabilités elle doit promouvoir une déontologie générale.

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5. Les responsabilités éthiques des scientifiques doivent être intégrées au cursus des études
philosophiques et leur apprentissage doit être considéré comme tel.
6. Les différents types de responsabilité sont :
A. La responsabilité morale
B. La responsabilité malveillante
C. La responsabilité involontaire
D. La responsabilité juridique
7. La responsabilité délictuelle est une responsabilité :
A. Contractuelle
B. Personnelle
C. Du fait des choses
D. Matérielle
8. Le mécanisme de la solidarité nationale intervient :
A. Quand le responsable n’est pas solvable
B. Quand le responsable n’est pas identifié
C. Quand aucune faute n’est à l’origine du préjudice
D. Quand plusieurs professionnels ont contribué au dommage
9. Les éléments constitutifs de la responsabilité civile sont :
A. Une faute
B. Un préjudice
C. Un lien de causalité
10. Les cas de responsabilité sans faute concernent :
A. La salubrité
B. Les infections nosocomiales
C. L’utilisation d’un produit défectueux.

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