Photosynthese SV 4 2017-1
Photosynthese SV 4 2017-1
Photosynthese SV 4 2017-1
Pr. K. ELBADAOUI
2O15
Les êtres vivants sont composés de :
substances organiques (Glucides, Lipides, Protéines,
Acides Nucléiques, etc.)
eau et de sels minéraux
Réactions d'oxydation
( H2S, NH3 , Fe2+)
E
Matière
inorganique Matière
(CO2, H2O) organique
• Chlorophylle a et b (vert)
• Caroténoïdes et xantophylles (jaune à rouge)
-carotène 2 vitamines A
A B
2 - Production de glucides
Il est difficile de caractériser les glucides simples produits par la
photosynthèse dans des expériences utilisant du matériel simple. Il est
possible par contre de caractériser l'amidon (un polymère de glucose mis en
réserve lorsque la photosynthèse est très active). Cette caractérisation se
réalise avec le lugol, un réactif spécifique de l'amidon.
A : Des feuilles de pélargonium partiellement recouvertes d'un cache noir,
sont éclairées de manière intense pendant plusieurs heures.
B : Une feuille est prélevée, décolorée par de l'alcool bouillant puis colorée
par le lugol. De l'amidon a été formé uniquement dans les zones éclairées.
A B
On peut déduire de ces deux expériences qu'une plante éclairée fabrique des
Plus précisément :
Remarque : les pigments extraits ainsi sont purs. Dans la feuille, ils étaient
associés à des protéines dans les thylacoïdes des chloroplastes.
spectre d'absorption des pigments bruts
Les chlorophylles et les caroténoïdes absorbent certaines radiations dites actives
pour la photosynthèse, dans la gamme de longueurs d'onde visibles comprises
entre 500 et 700 nm.
On ne peut dans ce spectre reconnaître la part
qui revient à chaque pigment. Pour cela, il faut
travailler sur des solutions de pigments séparés
et purifiés.
Ils possèdent des extrémités cyclisées. Le précurseur des caroténoïdes est le phytoètre
(molécule linéaire à 40 carbones) qui est synthétisé par condensation de 2 molécules de
géramyl pyrophosphate (molécules à 20 C) elles-mêmes synthétisées par condensation de 4
molécules d'isoprène pyrophosphate (molécule à 5 C). Le phytoètre subit ensuite des
désaturations, des cyclisations à ses extrémités pour former les carotènes. Les carotènes
peuvent être ensuite hydroxylés pour donner des xanthophylles.
Les pigments photosynthétiques absorbent la lumière visible, c'est à dire un ensemble de radiations
électromagnétiques qui ont des longueurs d'onde comprises entre 400 et 700 nm.
Le domaine visible ne constitue qu'une faible partie de l'ensemble des radiations reçues à la surface
terrestre.
Si on se limite à la lumière visible et à l'infrarouge (gamme de longueurs d'onde comprises entre 400
et 1400 nm), le spectre du rayonnement solaire direct est constant et présente un maximum se situant
aux alentour de 600 nm (couleur jaune) tandis que le spectre du rayonnement diffus résultant de la
diffusion du rayonnement direct sur les particules et certains gaz (ozone, etc.) de l'atmosphère,
présente un maximum se situant dans le bleu.
Le spectre du rayonnement direct (courbe jaune) présente un maximum vers
600nm (jaune). Il présente des "creux," (indiqués par les flèches noires), des
bandes d'absorption, qui sont dues principalement à l'eau et au dioxyde de
carbone dans l'infrarouge, aux poussières et à certains gaz (ozone, etc.) dans
le domaine du visible et de l'infrarouge.
Le spectre du rayonnement diffus (courbe bleue, présente un maximum
dans le bleu.
Le spectre d'absorption des pigments bruts d'une plante est représenté en
vert. Les radiations lumineuses correspondent ainsi à un ensemble de
photons qui interviennent par leur nombre et leur énergie (donnée par la
relation E = hν, conception quantique dans laquelle h est la constante de
Planck et ν la fréquence de la radiation lumineuse). Dans le domaine de la
photosynthèse on utilise cette conception bien adaptée aux phénomènes
photochimiques qui caractérisent ce processus. L'énergie émise par la source
lumineuse est alors exprimée comme un flux de photons (moles de photons
.s-1) .L'énergie lumineuse reçue par la surface éclairée (éclairement)
'exprime alors en moles de photons s-1 et m-2.
6 - Comment se comportent les chlorophylles vis à vis de la
lumière?
Excitation
- A l'obscurité, les électrons sont dans un état non excité (dit fondamental). Ils
sont associés par paires, à l'état singulet (spins antiparallèles) et sur une
orbitale de faible énergie.
chlorophylles) et chutent
brutalement au-delà de 680
nm. Le dégagement d’O2 est
nul à 720 nm (il y a une
"chute dans le rouge" de
l'intensité photosynthétique).
La mesure peut être réalisée par la détermination des échanges gazeux : libération
d'oxygène ou absorption de CO2. Toutefois la photosynthèse et la respiration se
déroulent simultanément à la lumière, donc les quantités mesurées par unité de temps
(Δ O2/ Δ t) sont la résultante des deux processus pour lesquels les échanges gazeux sont
opposés. Il est donc nécessaire de déterminer les échanges gazeux respiratoires
à l'obscurité (R0) (absorption d’O2 ou dégagement de CO2 par unité de temps
Mesure de l’intensité
respiratoire à l’obscurité (R0) et
de l’intensité photosynthétique
nette (Pn) :Détermination de
l’intensité photosynthétique
brute (Pb) d'une suspension
d'algues à l'aide d'une électrode
à O2.
Expérience de
Thomas Engelmann
(années 1880)
algue
Bactéries attirées par l’oxygène filamenteuse
spirogyre
Comparaison entre le spectre d'action et d'absorption :
Le spectre d'action de la lumière est ensuite comparé au spectre d'absorption du
système photosynthétique étudié.
• On constate que la réaction n'est pas possible spontanément car le transfert des
électrons ne peut se faire sans apport d'énergie que dans le sens des potentiels
d'oxydoréduction (E'0) croissants. Cette réaction est en fait rendue possible grâce à
l’énergie de la lumière.
• Entre la réaction d'oxydation de l'eau et celle de réduction du carbone, il existe de
nombreux intermédiaires (transport des électrons et des H+) que cette expérience ne
permet pas de mettre en évidence.
- Expériences d'Emerson et Arnold (1932) : existence de deux types de
réactions
Ces expériences ont été réalisées sur des algues vertes unicellulaires
(Chlorelles) en suspension. L’incorporation du CO2 est mesurée en lumière
intermittente à l'aide d'un tube néon intense qui produit des éclairs brefs (10
µs) séparés par des intervalles variables d’obscurité (entre 1 et 40 ms).
Influence de la durée de la période sombre sur la photosynthèse nette de chlorelles soumises à une
lumière intermittente (éclairs de 10 µs). La durée totale de l'éclairement est constante.
Pour un éclair de 10 µs, il faut :
Conclusion : dans les conditions de cette expérience (éclairement total bref et saturant), il faut une
période sombre importante pour obtenir une photosynthèse maximum. Ceci suggère que des
intermédiaires sont formés à la lumière rapidement de manière quasi insensible à la température
(réactions photochimiques) et qu'ils sont utilisés beaucoup plus lentement par des réactions
chimiques sensibles à la température.
- Expérience de Hill (1937) : la libération deO2 nécessite un accepteur d’électrons.
Hill utilise une suspension de chloroplastes isolés dans un tampon sans CO2. Il
mesure les variations d’oxygène à l'aide d'une électrode à oxygène. Il ajoute à la
préparation un accepteur artificiel d'électrons, le ferricyanure de potassium,
Fe3+ (CN-)6K3 (réactif de HILL) et travaille en lumière continue.
Fe3+ (ferricyanure) +1 e- ---> Fe2+ (ferrocyanure)
En lumière continue, les
chloroplastes isolés en
suspension dans un tampon
produisent d’ oxygène (mesuré
à l'aide d'une électrode à O2) à
condition qu'un accepteur
d'électrons soit ajouté. Cette
réaction se réalise en l'absence
de CO2.
La valeur du rapport Qchl/QO2 qu'ils obtiennent est d'environ 2500, donc environ 2500
molécules de chlorophylles sont impliquées dans la libération d'une molécule d’O2. Il y a
donc une unité photosynthétique permettant l'émission d'une molécule de O2 qui
comprend un ensemble d'environ 2500 molécules de chlorophylles (il’ y a donc une
association d'un grand nombre de chlorophylles au sein d'une unité photosynthétique).
2-Antenne et centre réactionnel
Les pigments présents dans les unités photosynthétiques forment une antenne qui
collecte l'énergie lumineuse. Cette énergie est ensuite transmise au centre
réactionnel qui contient une molécule de chlorophylle a particulière. Cette
molécule piège cède alors un électron à un accepteur qui passe à l'état réduit. A
ce stade l'énergie lumineuse est convertie en énergie chimique.
Sur des Chlorelles, en utilisant des conditions isoquantiques (même flux de photons) et une
concentration de cellules très élevée pour absorber toute la lumière incidente (flux de photons
limitant), ils mesurent l'action de radiations monochromatiques sur l'activité photosynthétique et
observent que les radiations rouge sombre (supérieur à 685 nm) pourtant captées par les chlorophylles
n'ont aucune efficacité sur la production d’oxygène.
Le rendement quantique, c'est-à-dire le rapport entre le nombre de molécules d’O2 émises et le
nombre de photons absorbés diminue alors considérablement pour ce domaine spectral. Cette
décroissance est appelée "chute dans le rouge".
Emerson et Lewis montrent ensuite que la décroissance du rendement quantique dans le rouge est
supprimée en ajoutant à la lumière rouge sombre une radiation de plus courte longueur d'onde.
Rendement quantique (exprimé en production d'oxygène) en fonction de la longueur d'onde d'un
éclairement monochromatique.
A : longueur d'onde variable (de 660 à 720 nm)
B : longueur d'onde variable (de 660 à 720 nm) + une radiation monochromatique fixe à 650 nm
On observe une augmentation du rendement quantique dans le domaine des grandes longueurs
d'onde (>700nm) sous l'action d'une seconde radiation fixe de 650nm.
Cette expérience suggère l'existence de deux systèmes pigmentaires ou photosystèmes (deux
ensembles de pigments).
- l'un qui n'absorbe pas la lumière au-delà de 680 nm et qui est associé au dégagement de O2.
- l'autre qui absorbe au-delà de 680 nm et qui ne dégage pas de O2.
L'effet synergique observé suggère que ces deux systèmes coopèrent en lumière blanche pour réaliser
des réactions d'oxydoréduction conduisant à l'émission d'oxygène.
4 - fonctionnement d'un centre réactionnel
Les réactions d'oxydoréduction ont leur origine dans les centres réactionnels
des photosystèmes. Le principe de fonctionnement est le même pour le
photosystème qui dégage de l'oxygène et celui qui n'en dégage pas. Il peut être
schématisé comme suit :
Expérience de Joliot.
La quantité d'oxygène produit est
maximale tous les quatre éclairs.
Ce rythme s'amortit rapidement
Les 5 états du complexe S.
Chaque étape (de S0 à S4) permet le transfert
d'un électron. La régénération de S0 à partir de
S4 se réalise grâce aux 4 électrons venant de
l'oxydation de l'eau.
Le PSI est constitué d'une antenne collectrice de lumière (LHCI, pour light
harvesting complex I) et d'un centre réactionnel. L'antenne renferme des
molécules de chlorophylle a, de chlorophylles b et des caroténoïdes. Le centre
réactionnel contient un dimère de chlorophylles a piège (P700), une molécule
(A) spécialisée dans la capture de l'électron du P700 ainsi que différents
centres fer-soufre, qui jouent le rôle de transporteurs d'électrons jusqu'à
l'accepteur final du PSI constitué par la ferrédoxine (Fd).
La séparation de charges au niveau du centre réactionnel du PSI
Fonctionnement du
photosystèmeI.
Le donneur d'électrons est la
plastocyanine. L'accepteur
primaire d'électrons du
photosystème I est la feredoxine
qui transmet les électrons, via la
feredoxine NADP réductase (FMR)
au NADP.
PSII 85 15
B6f 50 50
L'ATP synthase est une enzyme potentiellement réversible qui fonctionne comme
une pompe à protons transmembranaire (remarque importante : in vivo elle fonctionne
dans le sens de la synthèse),
La chaîne de transfert d'électrons fonctionne également comme une pompe à
protons transmembranaire (pompe dite redox) qui génère une différence de potentiel
électrochimique de protons (gradient de protons ou force proton motrice, voir plus loin)
de part et d'autre de la membrane du thylacoïdes. Cette membrane présente, par
ailleurs, une faible conductance naturelle aux protons.
La synthèse de l'ATP résulte du couplage entre ces deux pompes à protons (redox et
ATP synthase). Le gradient transmembranaire de protons joue donc le rôle
d'intermédiaire énergétique obligatoire entre le transfert des électrons et l'ATP
synthase.
Les expériences suivantes vérifient ces principes de base.
L’ATP peut être synthétisée par un gradient de protons artificiel
Expérience "du bain acide" de Jagendorf et Uribe (1966).
A partir d'une suspension de chloroplastes, les chloroplastes sont cassés (par choc osmotique par
exemple) et les thylacoïdes sont isolés par centrifugation (le stroma a été éliminé). L'ensemble de
l'expérience est effectuée à l'obscurité.
•1 - cette suspension est placée dans un milieu acide tamponné à pH4,
•2 - après quelques minutes, le pH des thylacoïdes s'est équilibré avec celui du milieu,
•3 - on transfère alors les thylacoïdes dans un milieu basique tamponné à pH 8 en présence d'ADP et de
phosphate inorganique (Pi) (+ Mg2+).
Résultat : un dosage d'ATP dans le milieu de suspension montre qu'il y a eu synthèse d'ATP.
Explication : Cette expérience est effectuée à l'obscurité. Il n'y a donc pas de transfert d'électrons,
d'oxydation de l'eau ni aucune participation des photosystèmes.
C'est uniquement la différence de pH (et donc la différence de concentration en H+) entre l'intérieur et
l'extérieur des thylacoïdes qui a permis la synthèse d'ATP. C'est donc l’efflux de protons (depuis le lumen
vers le milieu) à travers l’ATP synthase qui provoque la synthèse d’ATP.
Gradient de pH et synthèse
d'ATP.
L e gradient de pH
(concentration en H+ entre
l'intérieur et l'extérieur du
thylacoïde provoque un afflux de
protons au niveau de l'ATP
synthase et permet la synthèse
d'ATP.
Expériences complémentaires :
- l'addition d'une faible concentration d'un agent protonophore (comme le
CCCP pour carbonyl cyanide phényl hydrazone) à la lumière provoque un
retour immédiat à la concentration initiale (sortie extrêmement rapide des
protons du thylakoïde) ;
- l'addition de CCCP à l'obscurité empêche les mouvements de protons à la
lumière (aucune variation de concentration en protons n’est observée).
En terme énergétique, le gradient de protons généré à travers le thylacoïde à la
lumière correspond à une différence de potentiel électrochimique de protons.
A ce titre il est constitué de deux composantes : une composante électrique
(DY) et une composante de concentration (DpH).
Dp = DY - 59 DpH
Transport de protons à travers la membrane du thylacoïdes
Le domaine F1, hydrophile, (qui fait saillie dans le stroma) comprend 5 polypeptides
(sous-unités α, β, δ, γ, ε,). La stœchiométrie des sous-unités est 3α, 3β, 1δ, 1 γ, 1ε.
-Les sous-unités α et β sont homologues entre elles. Une vue apicale par rapport à
la membrane montre une organisation en anneau (hexamère) dans lequel les
sous-unités α et β sont en alternance.
- La structure cristalline du F1 établie par le groupe de J. Walker montre que la
sous-unité γ forme une tige à l’intérieur de l’anneau constitué par les sous-unités
α et β. A la base de la sous-unité γ (du côté Fo), on trouve la sous-unité δ et ε
associées.
Le domaine Fo est un complexe protéique intégré à la membrane. La
stœchiométrie des sous-unités est 1a, bb', 10c.
Il est proposé que :
- les sous-unités c (très hydrophobes), sont formées de 2 hélices α
transmembranaires. L’une de ces hélices renferme un groupement protonable,
situé en position médiane, et qui réagit avec le DCCD (dicyclocarbodiimide),
inhibiteur de l'ATP synthase Les sous-unités c forment une "couronne" au sein
de la membrane.
Au cours du cycle catalytique, une molécule d’ATP est liée à un premier site
(conformation fermée), tandis qu’une molécule d’ADP et de Pi sont liées sur un
second site (configuration lâche) et que le troisième site est vide (conformation
ouverte). La rotation d’un tiers de tour (120 °) de la tige γ, s’accompagne de la
libération d’une molécule d’ATP.
Couplage entre le transport de protons et la synthèse d'ATP
Modèle schématique du
fonctionnement de l'ATPsynthase.
Les différentes sous unités
constituant le rotor sont
représentées en jaune et les
différentes unités constituant le
stator, en rouge et bleu. Une sous
unité β du stator a été rendue
légèrement transparente pour
permettre de voir la tige γ.
Ce mécanisme de rotation de la " tige γ," par rapport à l’anneau formé par les
sous-unités α et β a été démontré par H. Noji, R. Yasuda, M. Yoshida et K.
Kinoshita. Le rotor effectue environ 130 révolutions par seconde, chaque
rotation complète s’accompagne de la synthèse de trois molécules d’ATP.
Quel est le premier composé formé?
Ce sont les expériences de Calvin (1952) et Bassham et Calvin (1959) qui ont
permis de connaître la nature du premier composé carboné formé par la
photosynthèse.
En fonction du débit de la
pompe, on est capable très
précisément de calculer le
temps pendant lequel les
chlorelles situées dans le
serpentin ont été en
contact avec le CO2
radioactif avant d'être
fixées par le méthanol
bouillant.
• Après incubation pendant un temps variable en présence de C02 à la
lumière, la suspension de chlorelles est fixée rapidement par
l'éthanol bouillant. Cet extrait est traité de la manière suivante :
• Séparation des constituants par chromatographie bidimensionnelle
à l'aide de deux mélanges successifs
(1-eau/phénol puis 2-butanol/acide propionique) ;
• Révélation du chromatogramme par différents colorants spécifiques
(acides organiques par le bleu de bromophénol, acides aminés par la
ninhydrine, sucres par le naphtorésorcinol et composés
phosphorylés par le molybdate d'ammonium).
Des chromatogrammes non colorés sont placés contre un film
photographique à l'obscurité.
Après un temps d'exposition, le film est révélé. Les taches
indiquent la présence des composés radioactifs qui se sont
formés.
La comparaison des chromatogrammes colorés et des
chromatogrammes révélés par autoradiographie permet de
savoir : Quels produits ont été synthétisés au cours du contact
avec le 14CO2 ?
On constate qu'après moins de 5 secondes, c'est un composé en
C3, l'APG ou acide PhosphoGlycérique qui est le premier
composé formé.
Pour que l'ensemble fonctionne, il faut que le RUBP (qui existe en faible
quantité) soit régénéré et ceci ne peut se faire qu'à partir des composés dérivés
des trioses phosphate.
L'incorporation du CO2 se réalise donc de la manière suivante :
La réaction
photochimique est
essentielle au
cycle de Calvin.
Le cycle de Calvin
est essentiel à la
phase
photochimique
BILAN :
1 -La réduction de 2 APG en 2 Ald PG nécessite
2 NADPH et 2ATP.
1. Eau
2. [ CO2 ]
4. Lumière
• Intensité
• Alternance lumière / noirceur
• Longueur d'onde (important dans l'eau où la longueur
d'onde de la lumière change avec la profondeur).
• Beaucoup d'enzymes du cycle de Calvin ne sont actives
qu'en présence de lumière.
La photorespiration
• Plantes au métabolisme C4
• Plantes au métabolisme CAM
Plantes au métabolisme C4
Ex.Canne à sucre
et maïs
Coupes de
feuilles C3 et C4
Coupe d'une feuille de maïs (plante au métabolisme C4)
• Cellules du mésophylle n'ont pas les enzymes du cycle
de Calvin (pas de RubisCO).
• Ces enzymes sont dans les cellules de la gaine
fasciculaire.
1. Le CO2 pénètre dans la
feuille par les stomates.
2. Le CO2 pénètre dans les
cellules du mésophylle.
3. Le CO2 se combine à un
composé à 3 C (acide
phosphoénolpyruvique)
pour former un composé
à 4 C (acide
oxaloacétique). La
réaction est catalysée
par la PEP carboxylase.
C4 C3 + CO2
Calvin
La concentration en CO2 dans les cellules de la
gaine est toujours élevée.
DONC
Très peu de photorespiration.