Philosophie de La Sante 2019 Ok
Philosophie de La Sante 2019 Ok
Philosophie de La Sante 2019 Ok
« UNILUK »
CAMPUS WALLACE
B.P. 180 BUTEMBO, NORD-KIVU
République Démocratique du Congo
SANT 3120
Philosophie de la santé,
Hygiène et Lutte contre
les IST/SIDA
Notes de cours transversal à l’intention des étudiants des filières
non médicales englobant des informations générales sur les principes de
santé, hygiène, assainissement, lutte contre VIH-SIDA et santé de la
reproduction et enfin, la prévention de la maladie à virus Ebola
par
En abordant la vie, on peut considérer quatre domaines fondamentaux, tous qui sont
des dons de Dieu. Il nous a donné un corps, des capacités, du temps et des biens
matériels. De plus nous devons prendre soin du monde qui nous entoure, et sur lequel
Dieu nous établis maîtres. S’agissant de la gestion du corps, les enfants de Dieu sont
les gérants d’eux-mêmes. Nous devons aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre
âme, de toute notre force et de tout notre esprit (Luc 10 :27)
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en
vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-
mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans
votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu ». ( 1 Corinthiens
6 :19-20)
« Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues,
prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute
infirmité. » (Matthieu 9 :35)
1.2. Facilitateur :
-Noms : KATEMBO KAMBERE Thaddée
-Gradué en Nutrition et Diététique : ISTM-BUKAVU (1989-1993)
-Licencié en Santé Publique/Orientation planification et gestion des programmes de
santé : ISTM BUKAVU(1998-2001)
- Certificat en On-line instruction ; Inter-American Education Center (Actuellement
Herbert Fletcher University), 2009
- Docteur en santé publique /Orientation soins de santé préventifs : Adventist
University of the Philippines (2009-2012)
- Grade : Professeur
Contacts: Campus UNILUK, Maison 9, Tel : 0997917930 ; Courriel
kathaddee@gmail.com; Skype : kakathaddee
Vision
« Former pour lřexcellence au service en inculquant un sens dřintégrité,
dřinitiative , de persévérance, dřadaptabilité et de confiance en Dieu. » (IIPAC)
Mission
« Sřappliquer a développer et fournir une éducation chrétienne holistique de
qualité équilibrée du point de vue physique, intellectuel, moral, social, spirituel et
professionnel aux jeunes gens et filles en leur transmettant des aptitudes utiles
pour le service de Dieu et de lřhumanité.
VIII. BIBLIOGRAPHIE
Aguilar I., Femme et mère, Ed. vie et santé, Dammarie les Lys, France, 1984.
Aguilar I. et Galbes H., Guide de la vie familiale, Vol.3, E.S. et vie et santé,
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Pierre, B. et Pierre, G.., Dictionnaire médical pour les régions tropicales, BERPS,
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Byamungu N., Microbiologie, aspects généraux, sanitaires et alimentaires, cours
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Jammal A et al, Dictionnaire d’épidémiologie, Maloine, Paris, 1988.
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MC Henry C., Les membres de l’église et le VIH / SIDA in Revue Adventiste, DAOI,
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Melgosa J., Les adolescents et leurs parents, nouveau style de vie, Editorial Safeliz,
2000
MUMBERE C., Cours de santé maternelle et infantile, inédit, UNILUK, 2003
Munyashongore C., Nutrition appliquée, cours inédit, ISTM Ŕ Bukavu, 2001.
Mvula M.T., Santé maternelle et infantile, cours inédit, ISTM Ŕ Bukavu, 2001.
Neson R.E, Bientôt maman, mode de vie et hygiène de la femme enceinte, I.A.
Yaoundé,SD
Pamplona Ŕ Roger G, Croquez la vie ! Des aliments qui guérissent et qui préviennent,
E.S, 2000.
Pamplona Ŕ Roger G, Guide des plantes médicinales, Bibliothèque Education et
anté, vol 1, E.S. , Novembre 2001.
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AVANT-PROPOS
0. INTRODUCTION GENERALE
1°- La philosophie
2°- La santé
Chapitre 1
Texte biblique de base : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et
que l`Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu`un détruit le temple de Dieu, Dieu le
détruira; car le temple de Dieu est saint, et c`est ce que vous êtes » (1 Corinthiens
3 :16-17).
Lřintention de Dieu est que les hommes et les femmes jouissent dřune
santé optimale pour renforcer leur relation avec leur Créateur et ses autres
créatures. Peu importe la catégorie de la loi que Dieu a donné à son peuple, le
principe était unique : « Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui,
seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand
tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et
quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront
comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta
maison et sur tes portes.» (Deutéronome 6:6-9).
Le message de la santé dans l’ancien testament focalise sur la
prévention de la maladie par l’obéissance à la loi de Dieu, quřil sřagisse de la
loi sanitaire ou morale car la vie est intimement liée à la santé. Moïse a donné
la loi de Dieu relative à la santé au peuple dřIsraël tel que nous pouvons lire
les textes ci-après : Lévitique 11-15; 18 et Nombres 31:21-24. Les chercheurs
en santé publique sont impressionnés de constater que les préoccupations
actuelles de la santé publique avaient déjà été enseignées par Moïse il ya des
siècles et ont été inclus dans les codes de santé de lřancien testament.
Dans le nouveau testament par contre, Jésus arrive alors que les gens
souffraient déjà de beaucoup des maladies graves et incurables. Il faudra
noter aussi quřil nřy avait pas encore dřhôpitaux. Jésus semble donc focaliser
ses interventions de santé plus sur les soins curatifs que préventifs.
Chapitre 2
2.1. DEFINITIONS
a. Anatomie de l’œil
Lřœil, qui est le principal organe de la vue, est situé dans une cavité
osseuse appelée lřorbite. Globalement on distingue :
1- Le globe oculaire : organe proprement dit de la vision, il est
composé de trois enveloppes (la sclérotique, la choroïde et la rétine) et il
contient aussi deux autres organes essentiels de la vision qui sont l’iris ( un
diaphragme percé en son centre dřun orifice : la pupille ou prunelle) et le
cristallin (une lentille transparente). Le rôle de la prunelle est de régler
lřintensité de la lumière qui pénètre dans lřœil. La pupille se dilate si la
lumière est faible, elle se contracte si elle est forte.
2- Les annexes de l’œil : ils assurent sa protection (appareil protecteur
dont la paupière, la conjonctive et lřappareil lacrymal) et sa mobilité (appareil
moteur qui est constitué par six muscles reliant le globe oculaire à lřorbite.)
b. La vision
1/-Mécanisme
Lřœil est comparable à un appareil photographique dans son
mécanisme de fonctionnement :
- La coque, constituée par les Fig.2.
enveloppes, en est la chambre noire
- Lřensemble corné-cristallin est
lřobjectif ;
- Lřiris est le diaphragme ;
- La rétine est la plaque sensible.
Ce sont les cellules sensorielles
de la rétine, cônes et bâtonnets, qui
captent le signal lumineux. Lřinflux est transmis au cerveau par le nerf
optique.
2/- L’accommodation
Lřœil étant au repos, un objet placé au loin donne une image nette sur
la rétine. Si cet objet se rapproche, lřimage devrait se former au-delà de la
rétine. Mais, dans ce cas, le cristallin augmente sa convergence et ramène
lřimage sur la rétine : Cřest le mécanisme de l’accommodation. Ce pouvoir
dřaccommodation diminue avec lřâge (presbytie) et est souvent suppléé par le
port de verres convergents pour voir de près.
Fig.3. L'accommodation
d . L’acuité visuelle
Cřest un examen complémentaire qui sřapplique pour chaque œil
séparément en faisant lire au patient des lettres ou des signes imprimés de
grandeur croissante appelée optotypes. Les lettres sřappliquent chez ceux qui
savent lire (échelle de Monoyer), les signes chez les illettrés (échelle des
Snellen) et les figures des animaux chez les enfants (optotype de Rossano).
f-Hygiène de l’œil
2º L’OREILLE ET L’AUDITION
c. Anomalies de l’audition :
1)-L’hypoacousie : c’est la diminution plus ou moins importante de l’acuité
auditive, surtout à la suite d’otites moyennes à répétition.
2)-La surdité : c’est l’affaiblissement ou l’abolition complète du sens de l’ouie.
Globalement, la surdité peut être complète ou incomplète (hypoacousie). Elle
peut être aussi unilatérale (une seule oreille) ou bilatérale (deux oreilles).
d. Hygiène de l’oreille
- Eviter le bruit très fort
- Enlever le cérumen à lřaide dřun tampon dřouate, tous les jours sans
introduire des tiges dures dans lřoreille.
3º LE NEZ ET L’OLFACTION
4° LA LANGUE ET LA GUSTATION
5º LA PEAU ET LE TOUCHER
Texte de méditation : Jérémie 13 :23
La peau contient les récepteurs sensitifs du toucher, situés dans le
derme. Ses annexes sont les poils, les cheveux et les ongles quřon appelle
globalement phanères. La peau possède aussi des glandes sébacées et
sudoripares. Il faut noter que la peau permet également un échange entre le
corps et le milieu extérieur. Elle intervient aussi dans lřexcrétion. Plusieurs
toxiques peuvent traverser la barrière trans-cutanée.
a. Hygiène de la peau et vestimentaire
Pour que la peau remplisse convenablement ses fonctions de protection
(mécanisme de défense non spécifique), dřéchange et de régulation thermique,
il faut :
- Prendre bain au savon chaque jour et surtout les endroits qui
transpirent ;
- Qualité des tissus adaptée ;
- Lavage et repassage réguliers des habits, sous-vêtements, chaussettes,
Lire la bible dans Exode 19 :10 ; Genèse 35 :1-2
Réflexion : pendant combien de jours peut-on mettre :
- le même vêtement ?- le même sous-vêtement ?
- les mêmes chaussettes ?
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a. Rôles des os
Lřensemble des os constitue le squelette. Les os du crâne protègent
lřencéphale et les vertèbres protègent la moelle épinière. Les os des membres
(os longs) sont des leviers permettant le déplacement grâce aux articulations.
Bref, les os jouent le rôle de : charpente, protection et levier (dans le
mouvement).
b. Structure de l’os
- Lřos spongieux renferme la moelle rouge, centre de formation des globules
rouges et blancs du sang ;
- Le périoste assure la croissance en épaisseur de lřos ;
- Lřintérieur de lřos a un canal contenant la moelle jaune très grasse.
c. La vie de l’os
Lřos grandit progressivement. Quand les cartilages de conjugaison
disparaissent (entre 15 et 20 ans) ou sřils sont détruits accidentellement, la
croissance sřarrête. Lřos se renouvelle sans cesse, ce qui permet sa
réparation.
3º Les articulations
Sans être des simples charnières, elles maintiennent les os entre eux.
On les nomme par les os quřelles unissent. Ex : Articulation fémoro-tibiale.
6º Hygiène du squelette
La rigidité des os exige une bonne minéralisation comme le
développement harmonieux du corps exige une bonne croissance.
a. Minéralisation
Les aliments doivent fournir des sels minéraux (phosphore, calcium,
fluor). Ce sont les aliments comme le lait, le poisson et les légumes secs.
Certaines vitamines sont aussi utiles pour les os : la vitamine D. (voir partie
nutrition).
b. Les accidents squelettiques
Les accidents des os sont principalement les fractures qui peuvent être
simples, multiples, ouvertes, fermées, …
Pour les articulations, notons :
- L’entorse : qui est une élongation ou arrachement des ligaments sans
déplacement des surfaces articulaires.
- La luxation avec en plus, un déboîtement de lřarticulation ;
- La scoliose, une déformation latérale de la colonne vertébrale par mauvaise
position soit au travail, soit en classe, soit avec le transport dřune mallette
très lourde,…
- La cyphose, une courbure de la colonne vertébrale à convexité postérieure
(dos rond).
- La lordose, une exagération des courbures normales de la colonne
vertébrale à convexité antérieure (déviation antérieure au niveau du
bassin).
c. Hygiène du squelette
Pour éviter scoliose, lordose et cyphose :
- position débout correcte ;
- position assise correcte.
dendrites
Noyau Axone
Sur le plan composition, le neurone est très riche en eau avec 80%
dans le corps cellulaire et 60% dans les nerfs (ou fibres nerveuses). Cette eau
contient du calcium, du sodium, du magnésium, du potassium, du
phosphore, éléments très importants pour son fonctionnement. Il est aussi
très riche en graisse avec 7% dans le corps cellulaire (matière grise) et 20%
dans la matière blanche. Au niveau du noyau du neurone, lřADN contient
toutes les informations génétiques. Au niveau du cytoplasme, des molécules
dřARN constituent le support de la mémoire.
2º L’influx nerveux
Les neurones sont des cellules très spécialisées, indépendantes nřayant
entre elles que les synapses comme points de contact. Elles sont les seules
cellules du corps humain qui ne se reproduisent pas et ne se renouvellent
jamais. Lřinflux nerveux est lřexcitation dřun nerf qui se propage le long de la
fibre nerveuse. Nous nous réservons ici dřentrer dans les détails sur
lřélectricité cérébrale.
3º La respiration et la circulation du cerveau
Pour la simple raison que le cerveau ne se repose jamais, il est lřorgane
qui respire plus activement. Il a besoin de 20% de lřoxygène total du corps (40
ml dřO2 par minute) et respire 20 fois plus que le muscle au repos.
Sřagissant de la circulation, le cerveau a une grande ramification
dřartères en un réseau de capillaires. Le cerveau de ceux qui font plus du
travail intellectuel est plus vascularisé que chez les autres. Comme lřO2 est
transporté vers les différentes cellules par le sang et que le cerveau est
lřorgane ayant des besoins les plus élevés en O2, il est clair quřil est le plus
sensible aux troubles circulatoires. En matière de circulation cérébrale, on
peut redouter lřAVC (accident vasculaire cérébral) qui peut être dû à une
thrombose (caillot dans un vaisseau sanguin), à une embolie (oblitération
brusque du vaisseau sanguin) ou à une hémorragie cérébrale,
sřaccompagnant dřune apparition brutale des symptômes importants comme
le coma, les paralysies. Cřest plus un problème de hauts responsables que
des subalternes, des intellectuels que des manœuvres.
4º Le travail cérébral
Plus on fait travailler le cerveau, plus la circulation sanguine et la
température du cerveau augmentent. Voila ce qui explique la fatigue cérébrale
se traduisant par des insomnies, des maux de tête, à la suite d’un effort
intellectuel prolongé ou excessif. Il sřopère une accumulation des déchets
résultant du fonctionnement exagéré des neurones. Lorsquřune situation
pareille se présente, il faut un repos ou un changement dřactivité et une
ingestion importante du sucre.
5º Formation du cerveau
Le cerveau comme étant la masse nerveuse constituant la partie
principale de lřencéphale, est le siège de la pensée, du raisonnement, des
facultés mentales. La période qui va de la 8e semaine au 9e mois de gestation
est celle de la maturation nerveuse où les centres nerveux et les nerfs font
leurs interconnexions et commencent à fonctionner. Nous avons déjà
souligné que nous naissons avec un stock de neurones, lesquelles cellules ne
se reproduiront ni ne se renouvelleront plus durant toute la vie.
©Philo.santé 018-019; Prof Dr Thaddée KATEMBO K, kathaddee@gmail.com 29
6º Nutrition du cerveau
Alors quřà la naissance, le poids du cerveau fait 25% de celui de
lřadulte, à un an il est de 50% et à 6 ans 90%. Pendant la période de
croissance très rapide qui sřétend du 6e mois de grossesse au 6e mois après la
naissance, le cerveau augmente en moyenne de 2,5g par jour. Il faut donc
une nutrition équilibrée, riche en protéines, lipides, vitamines et glucides
depuis surtout le dernier trimestre de gestation et un complément alimentaire
riche pour la femme allaitante ainsi que pour lřenfant dès le 6 e mois dřâge.
Particulièrement, le cerveau a besoin dřénergie qui provient uniquement
du glucose. Le cerveau consomme 4g de glucose par heure. Les vitamines
B1 , B2, B6, B12 sont indispensables pour le bon fonctionnement du
cerveau. Spécialement, les vitamines B1, B6 et B12 sont dites neurotropes.
Nous présenterons le rôle détaillé des vitamines dans la partie nutrition.
7º Hygiène du système nerveux
- Pas de somnifères, sauf sur prescription médicale ;
- Lřexcès du thé et du café a des conséquences néfastes sur le système
nerveux ;
- Le tabac et lřalcool nuisent au système nerveux ;
- Seul une alimentation équilibrée, la pratique du sport, le sommeil dřune
durée suffisante et dans le calme permettent de maintenir le système
nerveux en bonne santé.
- Lřon notera que les bruits, les lumières, la vie urbaine, la circulation
automobile, le travail, les soucis, entraînent une tension nerveuse
permanente.
a. Maladies du sang
Nouveau-né……………15 g%
Jusquřà 6 ans………….12 g% ( limite 11 g %)
6-14 ans……………….13 g% ( limite 12 g %)
Homme……………….15-16 g% ( limite 13 g %)
Femme ……………..….13-15 g% ( limite 12 g %)
Femme enceinte ………….12 g% ( limite 11 g %)
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b. Maladies cardiovasculaires
2.3.5. La respiration
L’homme peut vivre 5 semaines sans manger, 5 jours sans eau mais
pas plus de 5 minutes sans air.
1)- Définition
La respiration est une fonction biologique commune à tous les êtres
vivants. Chez lřhomme, elle consiste à prélever lřO2 de lřair et le transporter
vers les cellules pour leur métabolisme et rejeter le CO 2 provenant de ce
métabolisme vers lřextérieur par lřintermédiaire du sang.
Elle comporte 3 étapes :
- Une étape pulmonaire (passage de lřoxygène de lřair dans le sang et du
gaz carbonique sanguin dans les alvéoles) ;
- Une étape sanguine (transport de lřO2 par lřhémoglobine) ;
- Une étape cellulaire (livraison de lřO2 aux cellules et passage du CO2 des
cellules vers le sang au niveau des capillaires).
2)- L’appareil respiratoire et son fonctionnement
a. La cage thoracique
Au cours de la respiration, thorax et abdomen se soulèvent : cřest
l’inspiration. Lřaffaiblissement de la poitrine et des épaules comprime
les poumons : cřest l’expiration, phase passive dans laquelle les
muscles reviennent au repos. Sinon les poumons nřont pas de
muscles, ce sont de simples sacs élastiques entraînés par les
mouvements de la cage thoracique par lřintermédiaire de la plèvre.
b. La fréquence respiratoire
Elle varie avec lřâge et lřactivité physique mais aussi avec lřétat de
santé de la personne. Voici quelques valeurs selon lřâge :
Nouveau-né : 40 Ŕ 45/min
Enfants de 1 Ŕ 7 ans : 25 Ŕ 30/min
Adulte : Femme : 18 Ŕ 20/min
Homme : 16 – 18/min
Fig.8.
Artère pulmonaire Poumons veine pulmonaire
Trop chargé en CO2 Sang oxygéné
artères veines
Organes
sang oxygéné sang chargé de CO2
Lřair pur est lřun des meilleurs médicaments que la nature peut nous
offrir. Sans air, nous nřavons pas plus de 5 minutes de vie.
a. L’oxygène, nécessité de la vie
Lřair est mélangé de plusieurs gaz dont lřazote 78%, lřoxygène 21%,
les gaz rares 0,93%, le dioxyde de carbone 0,03%. Lřair pur nřa ni
monoxyde de carbone ni produits cancérigènes. La pollution modifie cette
composition de lřair.
IL nous faut donc de lřair pur qui nous fournira lřoxygène
absolument nécessaire à lřentretien de la vie. IL sert dans la combustion de
tout corps (bois, charbon, herbe, plantes,…). Notre organisme a aussi
besoin de faire une combustion pour assimiler les aliments et en extraire
de lřénergie. Rappelons que les neurones ont particulièrement besoin de
plus dřO2 que les autres cellules ( 20 fois plus).
*Les automobiles brûlent de lřO2, émettent des gaz toxiques (CO2 et CO) et
des particules ; produites par le fonctionnement des moteurs, des freins et
de lřusure des pneus,… ;
*Les industries déversent la fumée et les produits toxiques dans lřair ;
*Le tabac est un grand facteur polluant de lřair ;
*Lřintoxication au monoxyde de carbone comme dans le cas dřun brasero
enfermé dans une chambre entraîne une anoxie ;
* La pollution intérieure des maisons suite à la fumée par les combustibles
solides estimée comme responsable d’environ 700.000 de 2,7 millions des
décès annuels dues aux maladies chroniques pulmonaires obstructives et
environ 15% de décès par cancer de poumon (Skolnik, 2008).
Tout cet air pollué que lřon respire est responsable de certaines maladies
chroniques (bronchite, emphysème, cancer du poumon) et des accidents
graves.
1)- Définition.
Cřest un acte physiologique par lequel les déchets de lřorganisme ou
les produits des secrétions dřune glande sont versés hors de celle-ci par des
©Philo.santé 018-019; Prof Dr Thaddée KATEMBO K, kathaddee@gmail.com 37
canaux spéciaux. Elle concerne surtout lřurine mais aussi le CO2 dans la
respiration, la sueur par la peau et la bile.
2)- Organes.
Les organes intervenant dans lřexcrétion sont les reins, les poumons,
la peau et le foie.
3)- Un mot sur l’urine
Cřest un liquide jaune, limpide, légèrement acide rejeté à raison dřun
à deux litres par 24 heures (pour un adulte).
4) Origine et lieu de fabrication de l’urine.
Fig.9.
Lřurine est fabriquée dans les reins.
Coupe du rein humain
Après absorption dřune quantité
importante de boisson, le volume sanguin
augmente et il y a production élevée
dřurine. Au contraire une hémorragie ( Pyramide
lien entre le sang et lřurine), la diarrhée,
la forte chaleur (beaucoup de sueur)
entraînent une baisse de la quantité dřurine.
Les éléments normaux de lřurine venant du
sang sont : urée, acide urique, chlorures
et sulfates). les reins fabriquent
dřautres substances (pigments, acides organiques, ammoniaque) qui ne
viennent pas du sang. N.B. Ŕ Quand lřacide urique est mal éliminé, il se
forme des dépôts dans les articulations. Cřest la maladie appelée « goutte ».
Lřurine normale ne contient pas : lřalbumine, le glucose et les lipides qui
sont des nutriments. Leur présence dans les urines est un état
pathologique.
A. La digestion
1) Définition
La digestion (du latin, digestio = distribution ) est lřensemble des
modifications que subissent les aliments dans le tube digestif, les rendant
aptes à être absorbés par la paroi intestinale. Cřest encore lřensemble des
transformations mécaniques et chimiques que subissent les aliments avant
lřabsorption.
2) Anatomie et physiologie digestive sommaire
a - Les transformations mécaniques
Elles comprennent le broyage, le brassage et le transport.
- Dans la bouche qui comprend 32 dents (pour lřadulte) et des glandes
salivaires (parotide, sous maxillaire et sublinguale), les aliments sont
coupés, broyés ou mastiqués et imprégnés par la salive qui les ramollit et la
langue les malaxe. La boulette appelée bol alimentaire passe dans
lřœsophage : cřest la déglutition.
©Philo.santé 018-019; Prof Dr Thaddée KATEMBO K, kathaddee@gmail.com 38
Fig.10.
B. L’absorption
C. Le métabolisme
Dès que les nutriments passent dans le sang, ils arrivent dans les
cellules de lřorganisme où ils sont utilisés donc assimilés pour accomplir
diverses fonctions : cřest le métabolisme, un ensemble des modifications
chimiques qui ont lieu dans lřorganisme, destinées à subvenir à ses besoins
en énergie, à la construction, à lřentretien, à la réparation des tissus, à
lřélaboration de certaines substances (hormones, enzymes, anticorps, etc.).
Elle comprend lřanabolisme et le catabolisme.
Chapitre 3
1-Déterminants de la santé
Selon le glossaire de promotion de la santé de lřOMS (1999), ce
concept indique les facteurs personnels, sociaux, économiques et
environnementaux qui influencent lřétat de santé des individus ou des
populations.
2-Causes de maladie
La maladie survient rarement comme résultat dřune cause isolée.
Même les maladies infectieuses avec une cause spécifique dépendent
toujours de la susceptibilité de lřhôte pour lřagent, la dose reçue (quantité
des bactéries et /ou la charge virale) et lřenvironnement. La cause est « un
événement, une condition ou une caractéristique (ou la combinaison de tous
ces facteurs) qui joue un rôle essentiel dans la survenue de la maladie. »
(Rothman cité par Webb & Bain, 2011, p.239). La cause peut être
suffisante ou nécessaire.
3-Le risque
Cřest la probabilité de survenue dřun événement, généralement
fâcheux.
4. Le facteur de risque (ou component cause en anglais)
Il est défini autrement comme une caractéristique individuelle ou
collective, endogène ou exogène, associée à une augmentation de
lřincidence de la maladie dans une population et, partant, de la probabilité
de lřapparition de cette maladie chez un individu. Le facteur de risque
contribue à la survenue dřune maladie mais il nřest pas suffisant pour
provoquer celle-ci seul. Cřest un composant dřun réseau causal. Les
facteurs de risque peuvent être modifiables (comportement) et non
modifiables (âge, sexe, hérédité).
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5-Comportement sanitaire
«Le comportement, c’est l’ensemble des réactions, observables
objectivement, d’un individu ou d’un groupe qui agit en réponse à une
stimulation venue de ses milieux intérieur ou extérieur. C’est le résultat de
processus de transmission et d’apprentissage conscients et inconscients,
dont la multiplicité des racines touche à des affects. Sa modification
consciente est souvent difficile.» Les comportements ont une influence sur
lřétat de santé : certains lui sont favorables (ils peuvent être qualifiés de
comportements « responsables », dřautres au contraire nuisent à la santé, à
court ou à long terme, sans que les conséquences négatives puissent être
prédites avec certitude. (Broussouloux et Houzelle-Marchal, nd). Pour
Edberg (2010), le comportement sanitaire est une réponse individuelle ou
une réaction interne à un stimulus et aux conditions externes avec
influence sur la santé.
6-Mode de vie (Lifestyle)
Le concept de « mode de vie » est fondé sur lřidée que les gens présentent
généralement un modèle de comportement reconnaissable dans leur vie
quotidienne (par exemple des habitudes de travail, de loisirs et de vie
sociale régulières). En 1974, Marc Lalonde a défini le mode de vie comme
l'agrégation des décisions des individus qui influent sur leur santé et sur
lesquelles ils ont plus ou moins de contrôle. En termes simples, le mode de
vie est le choix personnel quřopère un individu dans sa vie quotidienne
(exemple : décider de fumer, de vagabonder sexuellement, de boire de
boissons alcooliques, etc.). Pour Harris (1999), le mode de vie est le produit
des choix systématiques, des valeurs, des objectifs et des priorités le plus
souvent guidés par des principes ou buts sous-jacents qui unifient des
choix particuliers au sujet de la manière dont la vie doit être vécue.
Mitchell (2013) parle de style de vie qui comprend tant ce que nous faisons de
notre corps que ce que nous y introduisons. Ce que nous introduisons inclut ce
que nous mangeons, buvons et fumons, toutes les drogues, médicinales ou non,
dřemploi « récréatif », et même lřair que nous respirons. Ce que nous en faisons,
implique nos activités physiques, lřexercice physique et le repos. Le style de vie
implique également ce que nous faisons de notre esprit ainsi que ce que nous y
introduisons. Par rapport à ce que nous introduisons dans notre esprit, il ya lieu
de citer lřexemple de la contemplation des films et images pornographiques alors
quřon nřa posé aucun acte sexuelle physique.
1º La maladie
La maladie est un aspect négatif de la santé. Elle se définit
classiquement comme lřaltération de lřétat de santé, des fonctions normales
dřun ou plusieurs organes, et qui se traduit par des signes et des
symptômes.
Cette notion de maladie a considérablement évolué au fils du temps.
Dans lřancienne conception, la maladie était uniquement liée à la
présence dřun agent extérieur (bacille, parasite, virus,… ) introduit dans
lřorganisme et déclenchant ainsi la maladie par son développement. La
tuberculose est causée par le Bacille de Koch par exemple.
La conception moderne est que la maladie est la réaction dřun organisme
qui se défend. Ce nřest donc pas le microbe qui produit la maladie mais
elle est plutôt le résultat de la « bataille » entre lřorganisme et le
microbe lorsque ce dernier devient plus fort. Nous parlerons des
mécanismes de défenses de lřorganisme face à lřagression microbienne.
Dans la littérature anglo-saxonne, on distingue :
- le « disease » qui est la maladie définie par rapport à la normalité
objective( par rapport aux signes et symptômes). Ici cřest plus une
perception de la maladie par le médecin sur base dřune expérience pratique
clinique qui permet de bâtir les premiers symptômes des maladies.
- le « illness » : cřest la perception subjective de la maladie par le patient
lui-même. Exemple : les céphalées ne sont perçues que par le malade.
- le « sickness » : qui est la perception de la maladie par la normalité
habituelle, lřacceptabilité communautaire, par lřentourage, par le profane.
2º Les signes et les symptômes
Par signes de maladie, on entend les manifestations objectives de
celle-ci. C Řest comme la fièvre, le gros foie,…
Par symptômes de maladie, on entend les manifestations subjectives
de celle-ci. Cřest le cas de la douleur, des céphalées,…
Les signes et les symptômes sont regroupés en critères quantitatifs et
qualitatifs en vue de poser le diagnostic dřune maladie.
3º L’infection et l’infestation
Lřinfection est la pénétration, dans un organisme, dřagents
pathogènes microscopiques capables de sřy multiplier et dřy reproduire des
perturbations. Lřinfestation sřapplique actuellement à la présence
dřectoparasites sur un organisme.
4º La pathologie : cřest lřétude des maladies. Mais aussi ce terme désigne
la maladie elle-même.
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grande influence. Pour rappel, nous avons dit que les facteurs
environnementaux sont :
- biologiques : microbes, flore, faune, hommes
- physiques : variations climatiques, radiations, pressions,….
- Chimiques : composants de lřair, polluants chimiques, aliments
(nutriments) ,
- Socio-économiques et psychologiques : relations professionnelles et non
professionnelles, relations intra et intergroupes, conflits, situation
maritale, niveau socio-économique, etc.
- Politiques : mauvais système des soins, guerre, etc.
«La plupart des maladies existantes ont pour cause les excès de table
et lřignorance des lois de la nature ; il en résulte que Dieu est privé de la
gloire qui lui est due. Il vaut mieux prévenir que guérir : cřest là ce quřil
nous faut enseigner. Soyons de sages pédagogues, mettons en garde
contre une excessive complaisance pour le moi. En voyant les misères, les
difformités et les maladies qui résultent de lřignorance, comment pouvons-
nous nous abstenir de faire notre part pour éclairer les ignorants et pour
soulager ceux qui souffrent ?» (Message à la jeunesse, p. 216 ).
3) Une bonne évacuation des déchets est une étape importante pour le
contrôle des maladies diarrhéique ;
4) Certains types de déchets, par exemple les boîtes de conserve vides,
peuvent recueillir lřeau de pluie et devenir ainsi des gîtes larvaires des
moustiques.
5) Les pierres, les briques, le bois, les cartons, etc., peuvent servir de
refuge aux rats ;
6) Enfin, les cendres et poussières, agitées par le vent, deviennent des
nuisances et des sources de pollution de lřair.
NB : Deux méthodes permettent la gestion des déchets solides :
-Méthodes insalubres : décharge publique ou hydraulique, la nourriture
pour bétail (surtout le porc), lřusage agricole ;
-Méthodes salubres : enfouissement, incinération, compostage.
Le concept excréta indique les matières usées du corps humain càd les
matières fécales et les urines
1°) Importance de l’évacuation des excréta pour la santé publique.
Lřévacuation insalubre des fèces humaines contaminées conduit à :
La contamination du sol et des sources dřeau ;
La constitution des foyers de prolifération des mouches et donc de
propagation de lřinfection ;
Attirer les animaux domestiques, les rongeurs, en créant ainsi une
gêne intolérable.
Une bonne évacuation des excréta humains permet dřéliminer
certaines maladies liées au péril fécal et aux urines.
* les maladies du péril fécal comprennent :
Les parasitoses intestinales (ascaridiase, ankylostomiase, amibiase,
bilharziose intestinale à Schistosoma mansoni, Schistosoma
japonicum et Schistosoma intercalatum, téniase, trichocéphalose,
anguillulose, oxyurose, Giardiase, Trichomonase, Balantidiase, etc. )
Les bactérioses dont le choléra, la salmonellose et la shigellose.
Les viroses (hépatite, poliomyélite, entéroviroses, etc.)
* Les maladies liées aux urines (la bilharziose urinaire à Schistosoma
haematobium, la trichomonase vaginale, la filariose de Bancroft ou
bancroftose à Wucheriria bancrofti, lřonchocercose à Onchocerca volvulus
qui passent exceptionnellement dans les urines).
Eau
Décès
Aliments
Excréta Mains lait Nouvel
foyer légumes hôte
dřinfection Mouches
Débilité
Sol
Lutte contre le
Péril fécal
d)- La vaccination
d1- Définition
Le vaccin est une substance contenant un microbe ou un produit
microbien non dangereux (antigène) qui, introduit dans lřorganisme
provoque une réaction de défense (anticorps, antitoxines ) laquelle protège
contre une agression ultérieure de ce même microbe.
Travail Pratique
Identifier cinq maladies courantes de votre milieu d’origine, leurs causes /
facteurs scientifiques, l’opinion populaire sur l’origine et un moyen de prévention
Une personne infectée par le virus Ebola présente les signes suivants :
Stade initial: Apparition brusque fièvre, faiblesse intense, céphalées et
irritation de la gorge.
Stade avancé: vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, insuffisance
rénale et hépatique, hémorragies internes et externes (conjonctivite
hémorragique, la pharyngite, le saignement des gencives, lřulcération de la
bouche et des lèvres, et les saignements vaginaux ).
Autres mesures
Lorsquřon constate un de ses signes, il faut se rendre dans le centre de santé le
plus proche pour une prise en charge
Pour empêcher tout risque de contamination ; il faut éviter de chasser, de
transporter, de manipuler et de consommer de la viande brousse.
Pour rester en bonne santé, il faut désinfecter à lřeau de javel, tous les objets et
les endroits souillés par les sécrétions des malades infectés.
Pour ma santé et celle de ma communauté, je me lave correctement et
fréquemment les mains au savon aux moments clés
Le vaccin est aussi disponible mais non suffisant pour toute la population.
Le virus Ebola est une menace pour toute la communauté. Il est donc
important que celle-ci participe à sa prévention en signalant toute violation des
mesures de prévention aux autorités. Il faut aussi travailler avec ceux qui
résistent par une communication interpersonnelle et en les impliquant dans la
sensibilisation.
qui veulent vivre dans la conduite de lřesprit ont un devoir sacré de veiller
sur leur santé.
Dans son contenu, la vision mettait lřaccent sur les reformes
précédentes; et introduisait de nouvelles reformes dont 10 sont plus
importantes (Roger W. Coon. Ellen G. White and the SDA “Health
Message:”God’s Third Priority for the First 20 Years of Vision). Ces dix
principes sont:
1. Soins de santé comme un devoir religieux
2. Les causes des maladies cřest la violation des lois de santé.
3. Intempérance attaquée sur plusieurs fronts : tabac, boissons
alcoolisées, aliments fortement épicés, travail excessif, rapports
sexuels parmi les mariés.
4. Le végétarisme fait lřobjet dřune plaidoirie : le porc est complètement
prohibé et cřest la première fois que le régime sans chair dřanimal est
révélé à E.G.White comme régime idéal.
5. Habitudes alimentaires saines pour le contrôle des appétits
(i) Danger de trop manger.
(ii) Danger de manger entre les repas
6. Le contrôle de la santé mentale (état dřesprit) est essentiel; plusieurs
maladies sont dřorigine mentale que dřorigine organique (microbienne)
7. Traitement par les remèdes naturels mieux que les médicaments (du
moment qui étaient très dangereux comme le mercure,). Dans cette
vision, les remèdes naturels identifiés étaient:
(a) Air pur
(b) Eau potable –pour usage interne et externe
(c) La lumière solaire
(d) Exercice physique
(e) Un repos adéquat
(f) Jeuner par moment pour reposer l’estomac
(g) Nutrition adequate
Cřest Leo Van Dolsen, un des contemporains de Ellen White, qui fera le
résumé de ces principes en ŕNutrition, Exercise, Water, Sunlight,
Temperance, Air, Rest, and Trust in Godŕ pour les rendre facilement
compréhensibles pour plusieurs, dřoù lřacronyme NEWSTART.
Pamplona R.G.(2000) a préféré parler de huit facteurs décisifs pour
désigner un ensemble de facteurs constituants une nouvelle philosophie de
vie plus propice quřon peut adopter pour jouir dřun meilleur état de santé.
IL faut une décision pour tirer profit de ces facteurs de santé, dont
lřalimentation, lřair, lřeau, le soleil, lřexercice physique, le repos y compris le
sommeil, lřabstinence de toxiques et enfin lřétat dřesprit positif.
IL faut également noter que le Ministère Adventiste de la Santé (MAS)
utilise également lřacronyme anglais « CELEBRATIONS » avec C= choice,
E=exercise, L=liquides, E= environnement, B=belief, R= rest, A= air,
T= temperance, I = integrity, O= optimism, N=nutrition et S= soutien social et
service.
Lřalimentation est le facteur qui influe le plus sur notre santé, soit
positivement soit négativement. IL ne sřagit pas seulement de lřeffet du
repas par sa composition chimique, mais aussi du moment et de la manière
de le prendre qui affectent notre organisme de façon décisive. La régularité
du repas, la bonne mastication et le respect des intervalles convenables
entre les repas (durée moyenne de la digestion : 3 heures pour les glucides
complexes et 4 heures pour les lipides) tout en évitant le grignotage
constituent des bons principes à suivre ( cfr philosophie de la nutrition).
3.5.2.4°. Le soleil
Le soleil est la principale source dřénergie pour notre planète, dřoù
son rôle dans la photosynthèse en faisant pousser et nourrir les
plantes.
Grâce au soleil, la peau élabore la vitamine D.
Le soleil tue les microbes, ses rayons agissant comme désinfectant.
Là où pénètre le soleil, on trouve la vie et la santé.
Cependant lřexposition au soleil se fera avec bon sens car la couche
dřozone qui couvre la terre et filtre les rayons UV est entrain de
diminuer.
Le soleil réchauffe.
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La lumière solaire visible exerce des effets bénéfiques sur notre état
psychologique
L’héliothérapie, traitement par la lumière et la chaleur du soleil
sřapplique dans certaines affections comme lřarthrose (atteinte des
articulations liée surtout au vieillissement), le rachitisme,…
Les quelques dangers sont : le coup de soleil surtout sur la peau
claire et le vieillissement cutané prématuré. Tous les accidents causés par
les rayons solaires sont dits héliopathies.
1°/- Le sommeil
Catégorie d’âge Durée moyenne
* Nouveau-né et jeune enfant 10-12 heures
* Adolescents et adultes jeunes 7-9 heures
* Adultes (âge moyen ) 6-8 heures
* Personnes âgées 6-7 heures
Le sommeil normal a pour but dřéviter lřépuisement et lřintoxication
du système nerveux, la restauration des neurones qui doivent se
débarrasser des déchets toxiques.
Notez que le rêve est important dans le sommeil car :
- contribue à lřentretien du bon état de marche du réseau neuronal ;
- permet de consolider la mémoire ( on fixe mieux un cours appris le soir) ;
- fait une régulation psychoaffective ;
- permet de connaître les problèmes de notre inconscience.
2°/- Le repos
Sans sommeil, il faut toujours se reposer tout au long de la même
journée ou/et changer dřactivité. Pendant la semaine, il faut au moins 1
jour de repos. Cřest une nécessité biologique, déterminée sans doute par
notre Créateur qui a institué le cycle de 7 jours comme semaine. Des
tentatives pour modifier ce principe divin afin de faire des semaines de plus
de 7 jours comme pendant la révolution française nřavaient pas eu de
succès au fils de lřhistoire. En plus, il nous faut le repos annuel.
3°/- La fatigue et le surmenage
Le manque de repos entraîne ces 2 situations.
a)- La fatigue est un état résultant de lřactivité prolongée dřun organe ou
dřun appareil doué de sensibilité se traduisant par une diminution du
fonctionnement. Elle utile car ce ralentissement a un effet auto-protecteur.
Elle est due donc à lřexcès de travail et à lřintoxication des cellules (maladie
). Elle peut être musculaire ou cérébrale.
b)- Le surmenage cřest lřétat anormal de la fatigue.
Fatigue = Etat normal Surmenage
1. l’individu agit (action physique, 1. il agit mal ( car déjà fatigué )
manuelle et intellectuelle )
2. il est fatigué 2. grande fatigue mais il la repousse
3. il se repose 3. continue l’action d’où très grande fatigue
mais la repousse encore
4. il agit à nouveau normalement 4.Epuisement
5. ne peut plus se reposer
6. s’agite, se déprime, s’agite encore,… c’est
la chaîne sans fin
Lřépuisement est comme un poison, il provoque lřexcitation ou la
stupeur-dépression, Lřindividu bascule de lřune à lřautre continuellement.
Action continue
Action action lřaction
agitation
repos
Très grande dépression
Fig.11. fatigue
Sans être classés parmi les drogues classiques, le thé et le café sont
des stimulants et excitants du système nerveux. Ils donnent une fausse
impression de force. Ils excitent mais ne nourrissent pas.
a) Le café
*- Bref historique
Au 16ème siècle, les arabes diffusèrent lřinfusion du café. De nos jours,
rien quřaux Etats-Unis, on consomme plus dřun million de tonnes de
graines de café par an.
*- Drogue ou non ?
La consommation habituelle de café entraîne la dépendance
physique et psychique ( le besoin de continuer à en consommer ) et la
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b)- Le thé
.2°- L’ALCOOL
1. Définitions
a) L’alcool
Pour le chimiste, lřalcool réfère à une classe de des composes
organiques contenant un groupement hydroxyle (OH). Le glycérol au quel
sřattache les acides gras dans les triglycérides est un exemple dřalcool pour
le chimiste. Pour plusieurs, le concept alcool réfère à l’ingrédient toxique
de la bière, du vin et des liqueurs fortes. Le nom chimique de cet alcool
particulier est « l’alcool éthylique ou éthanol ». Dans ce chapitre, il est donc
question de lřalcool éthylique.
b) L’alcoolisme
Lřalcoolisme ou éthylisme (Huss, 1852) est lřabus de boissons
alcooliques et lřensemble des troubles morbides consécutifs à cet abus.
Pour lřOMS, lřalcoolisme correspond à tous les handicaps, incapacités et
inconvénients engendrés par lřalcool tant sur le plan social et économique
quřindividuel. On distingue l’alcoolisme aigu ou ivresse et l’alcoolisme
chronique.
C ) Les boissons alcooliques
Une boisson cřest tout liquide que lřon boit pour se désaltérer ou pour
se rafraîchir. Elle est dite alcoolique lorsquřelle contient de lřalcool
éthylique. Les boissons alcooliques contiennent essentiellement de lřeau
(plus de 90%), des glucides et des traces des protéines. Elles fournissent de
lřénergie dite non métabolisable.
2. Physiologie
De la bouche à l’estomac/intestin grêle
Au moment où un breuvage alcoolisé entre dans lřorganisme,
contrairement à dřautres aliments ou breuvages, lřalcool nřa pas besoin de
digestion. Il est directement absorbé. 20% environ sont absorbés à travers
la muqueuse dřun estomac vide et atteignent le cerveau dans une minute,
puis le reste au niveau intestinal. Ceci justifie pourquoi la personne tombe
immédiatement dans lřeuphorie lorsquřil prend de lřalcool, estomac vide.
Au niveau du foie, lřalcool oblige aux cellules hépatiques de sřoccuper
dřabord de lui en leur privant ainsi de leur source privilégiée
dřénergie.
Au niveau du cerveau, encore une fois les neurones ne reconnaissent
pas lřalcool comme source dřénergie.
Au niveau des muscles, les myocytes (cellules du tissu musculaire)
ne sont pas non plus nourries par lřalcool.
3. Fausses croyances sur l’alcool.
1. « L’alcool est un aliment, il fortifie le corps, donne du sang, améliore
la circulation. » En réalité lřalcool nřest pas utilisé par le muscles, il excite
seulement le système nerveux quelque temps, puis vient une période de
somnolence . Ceux qui veut être forts, les sportifs , ne boivent pas dřalcool.
2. « En buvant de l’alcool de manioc la femme enceinte fortifie son
enfant. »
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b) Dans la société
1) La mortalité : dans les pays industrialisés, lřalcool est la 3e cause de
mortalité après les maladies cardiaques et les cancers ( 40% des
accidents de la route, 25% des suicides, 23% des crimes, 15% des
folies, 15% des accidents de travail)
2) Les dépenses : 30% des dépenses dřhôpitaux sont liés à lřalcool. IL
coûte cher à la société (dépenses médicales, journées de travail
perdues, ruine de lřéconomie familial, …)
3) La destruction de la société et de la famille : disputes, divorces,
brutalité, dépenses,…
Pour les USA seulement, chaque année, lřusage des boissons alcoolisées
coûte plus de 117 milliards de dollars et sacrifie au moins 100.000 vies
américaines.
*- Bref historique
Le tabac était utilisé depuis longtemps par les indiens quant il fut
découvert en 1492 avec lřAmérique. Ce fut lřEspagnol Gonzalo Hernandez
de Toledo qui, à la demande du roi Philippe II, apporta les premières
plantes de tabac à son retour dřAmérique, en 1559. Cřest Jean NICOT ( dřoù
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*- Prévention et traitement
La prévention du tabagisme consiste essentiellement à informer la
population sur les conséquences du tabac et demander à ceux nřayant pas
encore fumé de ne pas commencer. Il faut donc :
- Interdire les publicités du tabac sous toutes leurs formes ;
- Créer des zones de non fumeurs.
Pour le traitement, les publications de lřOMS prônent une thérapie
basée sur des produits contenant la nicotine à faible dose pris soit
oralement, soit par inhalation soit par voie intradermique. A notre humble
avis, il nřest pas idéal de lutter contre une toxicomanie par dřautres
produits toxiques.
IL faudra aider les fumeurs à cesser de fumer dřabord en incitant
chez eux, après une communication pour le changement du comportement,
la volonté de cesser de fumer.
Le plan de 5 jours de « comment cesser de fumer » de la Ligue
Internationale Vie et Santé de lřEglise Adventiste du 7ème Jour, est le
modèle dont nous présentons la synthèse ci-après :
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C’est une thérapie de groupe à base psychophysiologique qui tire ses origines
depuis les années 54, lorsqu’on comptait déjà 20 000 cas de cancer du poumon
aux USA et que des études épidémiologiques avaient déjà établi une association
causale statistiquement significative entre le tabagisme et cette maladie.
Pourquoi cette appellation de « Plan de 5 jours » ?
Il est à suivre pendant 5 jours ;
L’expérience avait montré que ces 5 jours constituent le laps de temps
nécessaire pour établir un climat de confiance et de sympathie entre
l’auditoire et les thérapeutes ainsi que la mise en profit des conseils.
En quoi consiste-t-il ?
1. Une méthode de groupe réclamant la présence d’un auditoire de bonne
volonté pendant 5 soirs ;
2. Son point de départ c’est l’information ;
3. Une thérapie à un double point de vue : physique et psychologique ;
4. Une thérapie basée sur des conseils diététiques, respiratoires,
hydrothèrapeutiques ;
5. Une psychothérapie ayant un quadruple rôle :
Amener la conviction
Fortifier la confiance et affermir la volonté
Démontrer les relations psychosomatiques ;
Par des techniques de dynamique de groupe, établir des relations
permettant à l’ex-fumeur de s’exprimer ;
6. Un carnet de bord est remis à chaque fumeur suivi pendant les 5 jours.
Le plan lui-même !
*Jour 1 :
- Education sur les méfaits du tabac ;
- Proclamation de la décision de cesser de fumer ;
- Ecrire ou citer les raisons de cette décision ;
Prescriptions
1. Vidange du tabac de poches et lessives des habits
2. Boire beaucoup d’eau : 8 à 10 verres ( pas d’alcool, café, thé )
3. Boire du jus des fruits
4. Prendre des fruits (bananes, ananas, avocats, tomates crues, canne à sucre,)
5. Prendre un bain tiède, matin et soir
6. Respiration profonde, 3 à 5 fois consécutives, matin-midi-soir
7. Brossage correct des dents et surtout au coucher
8. 1 g de vitamine C le matin
* Jour 2 :
- Continuer avec les boissons, les respirations, les douches
- Alimentation riche avec les fruits et légumes
- Ajouter les frictions en se frottant les avant-bras avec le gant
- Dormir suffisamment.
* Jour 3 :
- Ajouter les céréales et des composés vitaminiques surtout du complexe B
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* Jour 4 :
- Tout ce qui a été les 3 jours
- Ajouter les produits laitiers et dérivés
* Jour 5 :
Diminuer progressivement les boissons mais maintenir les douches,
les respirations et les frictions.
Reprendre un régime alimentaire normal.
Ici, il faut entendre lřhabitude de prendre les choses avec calme, sans
angoisse, sans conserver de ressentiment envers les autres ou envers soi-
même, avoir le sourire avec confiance devant les problèmes. IL a été prouvé
que le cancer affecte plus fréquemment les gens dépressifs et de mauvaise
humeur.
Au milieu des tensions et des problèmes de la vie moderne, la
confiance et la foi à Dieu pour les croyants peuvent nous donner un état
dřesprit positif, attitude dřéquilibre mental et facteur essentiel pour la
santé.
Les chercheurs chrétiens dans le domaine de la santé établissent déjà
un lien entre le pardon et la santé physique et mentale. La rancune, la
conservation de la colère, la vengeance, lřamertume,… ; cela détruit notre
être, entraînant ainsi lřeffondrement lent et insidieux de lřorganisme tout
entier. Cřest dans ce contexte que sřinscrivent les passages bibliques
comme Matthieu 6 :12 et Colossiens 4 :6.
Somme toute, ces facteurs ne coûtent pas spécifiquement de lřargent
lorsquřon voudrait en tirer profit. Il faut une décision pour les exploiter et
garder la philosophie y relative.
Chapitre 4
4.1.1. La nutrition
Loin de toute confusion avec la cuisine ou les arts culinaires, la
nutrition est doublement définie : comme processus métabolique ou
physiologique et comme science.
a. La nutrition, comme processus métabolique ou physiologique, est
définie comme étant lřensemble de processus par lesquels les
organismes vivants utilisent les aliments pour assurer leur vie, leur
croissance, le fonctionnement normal de leurs organes ainsi que leur
production dřénergie.
b. La nutrition, comme science qui étudie les nutriments et dřautres
composants contenus dans les aliments ainsi que leur destinée dans
lřorganisme du consommateur.
4.1.2. L’alimentation
La littérature scientifique va plus loin et indique par ce terme,
lřensemble de tout ce que lřhomme utilise comme aliment et toutes les
étapes que subit lřaliment avant quřil ne pénètre dans la cavité buccale,
cřest-à-dire la production, la conservation, la transformation, la
commercialisation, la cuisson des denrées alimentaires. Ce même terme
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4.1.5. Le nutriment
Cřest le produit final de la digestion dřun aliment prêt à être absorbé
pour jouer un rôle spécifique dans lřorganisme.
Energie
Croissance
Aliment Nutriments
Réparation
Maintenance de la vie
4.1.8. La malnutrition
Cřest un état pathologique résultant dřune alimentation
anormalement équilibrée quantitativement et qualitativement, soit par
défaut (Kwashiorkor et marasme), soit par excès (obésité).
1*. Les céréales (du latin, cérès = déesse des moissons) : grains sur épis.
Exemples : le blé, le mais, le riz, lřorge, le sorgho, le mil, lřéleusine, le seigle.
2*- Les légumineuses ou encore légumes secs: les grains sont renfermés
dans une gousse. Sous ce nom, on les appelle. Exemples : le haricot, le
soja (soya), le pois, lřarachide, la lentille, la fève, etc.
3*- Les légumes et feuilles vertes : ce sont les plantes potagères dont
certaines parties peuvent entrer dans lřalimentation humaine : racines,
tubercules, grains,… Exemples : la carotte, le chou, le chou-fleur,
aubergine, concombre, courge, oignon, poireau, céleri, poivron, tomate,
amarante, épinard, toutes les feuilles vertes (de manioc, de courge, de
haricot, de tomate, de patate,…), maïs jeunes, légumineuses fraîches
(haricot frais, petit pois frais,…).
Les légumes contiennent beaucoup dřeau et sont riches en sels
minéraux, en vitamines et en fibres utiles pour la digestion. Il est bon de
les manger crus si possible. Sřils sont cuits, il ne faudrait jamais perdre
lřeau de cuisson où sont passés les éléments minéraux et les vitamines.
4*- Les tubercules et les racines : le manioc, la pomme de terre, la patate
douce, le taro, lřigname, la colocase,…
5*- Les fruits (frais) : les agrumes ( citron, orange, pamplemousse,
mandarine), lřananas, la prune, le maracuja, la goyave, la pomme, la fraise,
la banane,…
6* Les graines oléagineuses : les noix de palme, le grain de tournesol.
Notez aussi que lřarachide et le maïs produisent de lřhuile.
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Cřest cette classification plus simple qui est vulgarisée dans les
messages dřéducation nutritionnelle au sein de la communauté en matière
de CCC. Elle distingue :
10 Les aliments de construction : Ils contiennent des protéines qui
assurent la croissance et lřentretien du corps. Ils sont illustrés par la
maison. Ce sont les légumineuses, les œufs, les poissons, les viandes, les
insectes, les produits laitiers, la volaille.
20 Les aliments énergétiques : Ils fournissent la force, lřénergie, la
chaleur à lřorganisme. Ce sont ceux contenant les glucides principalement
(céréales, sucres, tubercules), et les lipides (graisses et huiles). Ils sont
illustrés par le feu.
30 Les aliments de protection : Intervenant dans la résistance de
lřorganisme aux maladies, ce groupe reprend les aliments riches en
vitamines et sels minéraux mais aussi les substances phytochimiques avec
la nouvelle nutrition. On retient ici les fruits et les légumes. Ils sont
illustrés par le cadenas.
4°- Les aliments lest : dont lřeau et les fibres végétales qui jouent un rôle
de faciliter la digestion.
Nous avons déjà défini les nutriments comme étant les produits
finaux de la digestion des aliments, pouvant être directement assimilables.
Le même vocable, au sens large, sřapplique aussi aux principaux éléments
nutritifs des aliments. Dans ce sens large, les aliments fournissent six
catégories majeures des nutriments cřest-à-dire des substances
indispensables à la nutrition humaine : les glucides, les lipides, les
protéines, les vitamines, les sels minéraux et lřeau. On les regroupe en
macronutriments et micronutriments.
- Macro-nutriments : les protéines, les lipides et les glucides ou
hydrates de carbone. Nous en avons besoins en grande quantité.
- Micro-nutriments : les vitamines et les minéraux. Nous en avons
besoin en petite quantité.
- Les aliments lest : lřeau et les fibres végétales (sont des glucides
indigestes pour lřhomme). Ce sont des macronutriments non
énergétiques de consommation en volonté.
Chaque nutriment joue un rôle spécifique dans lřorganisme. Certains
dřentre eux suppléent aux apports énergétiques, une fonction primordiale
des glucides. Tous agissent pour construire et maintenir les cellules et les
tissus ainsi que la régularisation du processus métabolique de lřorganisme.
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1º Le régime carné
La viande et le poisson en sont la base. Cette alimentation apporte en
excès des protéines et de graisses, avec des répercussions négatives sur la
santé : excès dřacide urique (goutte) et de cholestérol (artériosclérose),
fermentation intestinale, et un grand risque de maladies cardiaques
ischémiques (infarctus, angine de poitrine) et de cancer.
La viande est un véhicule des parasitoses (surtout la viande de porc
avec les trichinoses, les tæniases) et dřautres infections comme la
brucellose, le charbon. La viande dřun animal sous traitement aux
antibiotiques peut être source dřintoxication. Notons aussi que sur le plan
social et spirituel, la viande est source des troubles, dřavarice, de
convoitise, de gourmandise, dřégoïsme, …(Voir Proverbes 15 : 17 ; 17 : 1,
Nombres 11 : 4, 19, 32 –33).
2º Régime omnivore
Cřest lřalimentation que pratiquent la plupart des personnes qui mangent
une grande gamme des produits dřorigine animale et végétale.
3°Le pescétarisme ou le pesco-végétarisme : cřest un régime qui, en plus
des végétaux, inclut la consommation de chair de poisson,
de mollusques et de crustacés aquatiques.
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2º La loi de la qualité
Le régime alimentaire doit être complet et varié dans sa composition
et procurer à lřorganisme toutes les substances nécessaires :
Hydrates de carbone ; Minéraux ;
Lipides ; Eau ;
Protéines ; Fibres végétales
Vitamines ;
3º La loi de l’équilibre.
Les quantités de diverses substances fournissant de lřénergie
(hydrates de carbone, lipides et protéines) doivent garder entre elles un
équilibre correct. Nous préciserons les besoins et les proportions caloriques
de chacun de ces trois nutriments lors de leur étude détaillée.
4º La loi de l’ajustement
Le choix, la préparation et la quantité des aliments doivent sřajuster
au poids, à lřâge, à lřétat physiologique et au type dřactivité (intense,
modérée et légère).
1. DEFINITION
Les sucres concentrés et les sucreries : les sucres raffinés, les sirops, sont de
purs glucides. Les friandises telles que les bombons, le miel, les gelées,
les boissons gazeuses ne contiennent pratiquement pas dřautres
nutriments que les glucides ; ainsi on les appelle des « calories vides »
Les grains : blé, orge, maïs, riz, sorgho, millet, avoine,…
Les fruits : le glucose et le fructose plus vitamines et minéraux.
Les légumes pour la cellulose qui nřapporte pas dřénergie.
Les légumineuses : glucides plus protéines
Les tubercules et les racines : contiennent plus dřamidon.
Le lait : fournit le lactose (la seule source animale des glucides).
5. ABSORPTION ET METABOLISME
LES LIPIDES
1. DEFINITION
Les lipides ou corps gras ou tout simplement les gras sont des
substances organiques qui ont pour éléments chimiques le carbone,
lřhydrogène et lřoxygène mais sont disposés différemment de ceux des
glucides. Ils sont insolubles dans lřeau et solubles dans les solvants
organiques. Le produit final de la digestion des lipides c’est l’acide gras. On
appelle huiles, les substances grasses liquides et graisses, les lipides
solides.
Les principales sources sont lřhuile, les oléagineux et certains
céréales comme le maïs, et des légumineuses comme lřarachide, et les
aliments dřorigine animale.
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6. CARENCES ET EXCES
* Les manifestations carentielles en lipides empiètent sur les avantages ci-
haut en général mais ce sont surtout la chute du poids donc une
émaciation et une carence énergétique, carence en acides gras essentiels
ainsi quřen vitamines liposolubles.
* L’excès des lipides est surtout facteur favorisant de l’obésité et
l’athéromatose et par voie de conséquence les maladies cardiovasculaires et
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le diabète sucré type gras. Il est évident que certaines formes de cancers (du
sein, de la prostate et du colon) ont un risque augmenté par la quantité
totale des graisses dans lřalimentation. Un régime riche en graisses entrave
également l’absorption du calcium car il forme des esters non absorbables
par lřintestin lorsquřil sřunit aux acides gras provenant de la digestion des
graisses.
La bible avait interdit la consommation de la graisse et du sang (
Lévitique 3 :17) et la science actuelle n’en disconvient pas.
IMC = P ( en kg ) / T2 ( en m )
Trois types:
- L’obésité androïde, avec
prédominance du tissus
adipeux dans la partie
supérieure du corps (forme
pomme) ;
- L’obésité gynoïde, avec des
dépôts de graisses qui se
localisent surtout dans la moitié
inférieure du corps (forme de
poire) ;
- L’obésité du type mixte ou
forme diffuse, qui intéresse les
parties inférieures et supérieures
du corps.
7.5. Traitement
Il comprend la diététique (beaucoup de légumes, fruits et dřeau),
lřexercice physique, le traitement comportemental (auto-gratification et ne
pas manger hors chez soi), la pharmacothérapie et la chirurgie.
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LES PROTEINES
1. DEFINITION ET COMPOSITION
Le terme "protéine", dérive du grec "proteios" qui signifie "de première
qualité" ou protos = premier. Ce nom était proposé croyant que les protéines
étaient les plus importantes des substances organiques qui étaient déjà
connues. Les protéines sont parmi les composants les plus abondants du
corps humain. Elles viennent après l'eau. La moitié du poids sec du corps
est constitué des protéines. Les acides aminés sont les produits finals de
la digestion des protéines prêts pour lřabsorption.
Les principales sources alimentaires sont les légumineuses (haricot,
soja, arachide, ) et les produits animaux (viande, lait, œuf, poisson)
Alors que pendant des années on avait souligné quřil fallait manger
davantage de protéines, les experts en nutrition sont dřaccord avec leur
consommation modérée. La Commission Européenne recommande
0,75g/Kg de poids par jour pour un adulte.
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LES VITAMINES
1. DEFINITION
A. LA VITAMINE B1 ( Thiamine )
L’alcool inhibe son absorption intestinale et les affections du foie
défavorisent lřactivation de la vitamine B1.
Sources Rôle Carences et
excès
Le son (cuticule) des grains métabolisme des glucides La carence en
de céréales (riz), les fruits, les lřintégrité du système vit B1 entraîne
légumes, le miel,… nerveux essentielle à la le béribéri,
Synthétisée aussi par la croissance à lřappétit
flore intestinale. normal et dans la digestion
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E. LA VITAMINE B6 ou pyridoxine
Sources Rôle Carences et excès
levure de bière , régule le métabolisme des protéines, Il n’existe pas de
les fruits , les surtout dans le tissu nerveux , dřoù carence spécifique
légumes, le elle est neurotrope, mais aussi dans en pyridoxine.
lait, le miel , le le foie et dans la peau .Comme Mais sa carence
foie , les germes coenzyme , elle facilite donc la entraîne des
de céréale, le transformation du tryptophane en troubles digestifs,
jaune dřœuf, la acide nicotinique , facilite la cutanés, sanguins
banane , synthèse des acides gras poly- (anémies) et
lřavocat ,... Elle insaturés et elle est un constituant surtout
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est synthétisée essentiel de lřhémoglobine. neurologiques
aussi par la En thérapeutique : lutter contre les (polynévrites,
flore intestinale. nausées et les vomissements convulsions). Son
Elle est stable à (femmes enceintes et mal de excès provoque
la chaleur. transport notamment), les des effets
polynévrites et les phénomènes de secondaires.
lřalcoolisme aigu
LES MINERAUX
1. GENERALITES
2. LES MACROMINERAUX
2.1. LE CALCIUM
2.2.LE PHOSPHORE
2.3. LE MAGNESIUM
1º Il vaut mieux parler de ces 3 minéraux à la fois, car ils sont liés de très
près. Le Na représente 2%, le K 5% et le Cl 3% de la quantité totale de
minéraux contenus dans lřorganisme. Bien quřils soient répartis dans tous
les liquides corporels et les tissus, le Na et le Cl sont principalement
extracellulaire, alors que le K est un cation intracellulaire surtout.
2º Les fonctions physiologiques importantes où sont impliqués ces 3
minéraux sont :
- la distribution et le maintien dřun équilibre hydrique normal ;
- le maintien dřun équilibre osmotique normal ;
- le maintien dřun équilibre acido-basique normal (contrôle du P.H) ;
- le maintien dřune excitabilité musculaire normale
3º Le Na, le chlore et le potassium sont facilement absorbés à travers le
conduit intestinal et excrétés dans lřurine, les matières fécales et la sueur.
4º Ils abondent dans la nature et dans tout régime normal, de sorte quřune
personne bien portant a une faible probabilité dřen manquer.
Le Na est fourni par le NaCl, les fruits de mer, aliments animaux (le
lait, les œufs). Le Cl se retrouve dans le NaCl, les fruits de mer, aliments
animaux (le lait, les œufs, la viande). Le potassium provient du lait, de la
viande, les céréales, les légumes, les fruits, et surtout la banane. Avec 10g
de NaCl par jour, on couvre les besoins en Na et en Cl. Les besoins
quotidiens en K sont de lřordre de 2g.
2.5 LE SOUFRE
il abonde surtout dans la kératine de la peau et des cheveux ainsi que dans
lřinsuline ; la thiamine , la biotine , et dans certains glucides.
2º Il active les enzymes et joue un rôle important dans le phénomène de
détoxication. Les besoins quotidiens varient entre 0,6- 1,6 g. Les aliments
protidiques en sont la principale source.
3. LES OLIGO-ELEMENTS
3.1. LE FER
3.2. LE ZINC
3.3. LE CUIVRE
3.4. L'IODE
1º Le manganèse
Il intervient dans le système enzymatique. On le retrouve largement
dans les céréales entières.
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L’EAU EN NUTRITION
1. DEFINITION.
Lřeau est un liquide incolore, insipide et inodore lorsquřelle est pure.
Elle est de formule chimique H2O.
4. L’EQUILIBRE HYDRIQUE
Pour assurer un équilibre hydrique dans lřorganisme, il faut que la
quantité dřeau absorbée quotidiennement soit équivalente à la quantité
perdue.
Pour une personne en équilibre métabolique, lřapport en eau est égal
à la perte.
BILAN HYDRIQUE
Apport : Excrétion
Boissons : 1250 ml Urines : 1400ml
Eau des aliments : 900 ml Sueur : 700ml
Eau métabolique : 350 ml Air expiré : 300ml
-- Selles : 100ml
TOTAL 2500 ml 2500ml
Ce tableau dřéquilibre hydrique peut varier considérablement face aux
conditions dřenvironnement. Par temps froid par exemple, cřest plus
dřurines que de sueur et lřinverse par temps chaud.
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Boire uniquement lorsquřon a soif peut ne pas être suffisant pour maintenir
une bonne hydratation. Efforcez-vous de boire chaque jour au moins six verres
dřeau ( six à huit verres) entre les repas et buvez deux verres dřeau à jeun le
matin (évitez lřeau trop froide), afin de nettoyer lřestomac des mucosités qui se
forment pendant la nuit. Boire encore un ou deux verres dřeau avant le repas de
midi et du soir. Préférez lřeau à toute autre boisson. Si les reins ne fonctionnent
pas de façon adéquate, il convient de boire la quantité dřeau nécessaire à ce que
les urines soient de couleur claire. Si la couleur de lřurine est jaune foncée, cela
signifie que vous ne buvez pas suffisamment dřeau. Pour la femme allaitante,
boire un verre dřeau après chaque tété.
Et si l’on a soif pendant le repas ? Ne pas boire plus quřun verre. Lřeau pris
pendant le repas dilue le suc gastrique et réduit le volume de lřestomac pouvant
recevoir les aliments contenant les autres nutriments.
5.Dans quel ordre les animaux purs et impurs ont-ils entré dans l’arche ?
Genèse 7 :2. Dieu savait que les animaux purs allaient servir bientôt de
nourriture aux postdiluviens en plus de leur rôle sacrificiel qui était déjà connu.
6. A quel moment Dieu as-t-il permis la consommation de la viande ?
Réponse : Genèse 9 : 3
7. Quels sont les viandes qui avaient été autorisées pour la consommation
humaine ?
Réponse : Lévitique 11 :23. Deux caractéristiques essentielles pour les animaux
purs : (1)Les pieds fendus ;(2) Ruminer.
8.Y-a-t-il aussi des êtres déclarés impurs par Dieu dans l’eau ?
Réponse : Lévitique 11 :9-10. La pureté des poissons est caractérisée par les
écailles et les nageoires.
9.Qu’en est-il des oiseaux du ciel ? Réponse : Lévitique 11 :13-19.
10. Qu’en est-il des insectes ? Réponse : Lévitique 11 :20-23.
11. Qu’est-ce qui est encore dangereux même s’il s’agit de la viande pure ?
Réponse : Lévitique 3 :17. Il sřagit du sang et de la graisse.
12. Est-ce que la bible interdit la consommation de la boisson alcoolisée ?
Réponse : Proverbes 20 :1 ;23 :31-32 ; 1Corinbthiens 6 :9-10.
13. Qu’en est-il de l’usage du tabac par les chrétiens ?
Réponse : Il suffit dřabord de lire les écrits que le fabricant place sur le paquet de
la cigarette. En Corinthiens 3 :16,17 ;Romains 6 :16 ; Matthieu 4 :10 ; 2
Cor.6 :17 ; 1 Jean 2 :6 ;1Pierre 2 :21 ; Esaïe 55 :2 ;1 Pierre 2 :11 ; Exode 20 :13.
14.Pourquoi Dieu interdit il ce que les gens aiment utiliser ?
Réponse : Psaumes 84 :12 ; 1 Corinthiens 3 :16-17.
15.Ne sommes-nous pas libre d’utiliser ce que nous voulons sur et dans
notre corps ?Réponse : 1 Corinthiens 6 :19,20 ; 1 Pierre 1 :18,19
16. Jésus n’a-t-il pas aboli ces lois sur la santé ?
Réponse :Isaïe 66 :15-17 ;65 :27 ; Matthieu 9 :35.
Peux-tu prendre la décision de confier ton corps comme ton cœur en
Christ ?...........
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Chapitre 5
5.4.FECONDATION ET
DEVELOPPEMENT
5.7. L’ACCOUCHEMENT
La sortie du bébé est provoquée par les contractions rythmiques des
muscles de lřabdomen et de lřutérus qui font ouvrir le col utérin et
descendre le fœtus.
La sortie est facilitée par :
- La dilatation du bassin qui se distend au niveau du pubis
- Le liquide (« les eaux » )qui facilite le glissement
- La position du bébé
- La grossesse à terme est de 38 à 42 semaines. Il y a accouchement
prématuré entre 28-37 semaines, avortement entre 6 à 27 semaines
et grossesse prolongée au-delà de 42 semaines.
La date probable de l’accouchement se calcule de la manière suivante :
Date des dernières règles (DDR) = jour + 7 / mois / + 9 / année
Date probable d’accouchement ( DPA ) =jour+7/ mois+9/année
Exemple : DDR de la femme X = 1 mars 2015. Quelle est sa date probable
dřaccouchement ? DPA = 1+7 / 3+9/ 2015 soit 8/12/ 2015± 2 semaines.
2°- L’adolescence
Appelée « teen-agers » par les anglo-saxons, lřadolescence est la
période de la vie qui fait suite à la puberté et se termine à lřâge adulte. Elle
se situe environ entre 12 et 18 ans chez les filles, 14 et 20 ans chez les
garçons. Cřest une étape de transition où se manifestent tous les doutes,
les hésitations et les incertitudes de lřêtre humain.
Beaucoup dřerreurs de la vie sexuelle se commettent pendant cette
période. Pourtant les actes commis ici ne sont pas excusables car Jésus,
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Chapitre 6
6.1 DEFINITIONS
-
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- Irritabilité,
- Insomnie,
- Anxiété,
- Inhibition du désir sexuel
- Dépression.
c) La santé et le stress
- Le stress est un facteur de risque des maladies
cardio-vasculaires ( vasoconstriction des vaisseaux liée au
stress )
- Des maux de tête type migraine à cause de la
vasoconstriction des vaisseaux irriguant le cerveau
- Tout lřappareil digestif est affecté si des maladies comme
lřulcère gastro-duodénal , la colite ulcéreuse, le colon
irritable sont liées au stress , le traitement médical à lui
seul nřaura pas de succès sans contrôle du stress.
- Dépression du système immunitaire
- Maladies psychosomatiques diverses.
- Stress et cancer
6.5.1. L’alimentation
*- Manger plus des céréales et du pain complet pour les vitamines du
groupe B et le magnésium, une substance protectrice contre les stress, les
pommes de terre, les légumes et les fruits secs pour la vitamine C.
*- Diminuer ou supprimer les sucres raffinés, les viandes, du sel, pas de
tabac, pas dřalcool, pas de café, pas de thé mais plutôt de lřeau et des
infusions (tisanes ).
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CONCLUSION GENERALE