Cahier Des Charges Amenagement Et Revetement en BB Des
Cahier Des Charges Amenagement Et Revetement en BB Des
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et délégation de service public, l’ouverture des plis des dossiers de candidature, des offres techniques et financiers se
fera en séance publique au siège de la Commune d’Azazga, Rue du 1 er Novembre 1954,W-Tizi-Ouzou la présence de
l’ensemble des soumissionnaires préalablement informés, ouverture des plis , le dernier jour de la durée de préparation
des offres à 10h 30 min soit le :………………………/
Conformément à l’article 71 du décret présidentiel n° 15.247 du 16.09.2015 portant réglementation des marchés publics
et des délégations de service public, les soumissionnaires seront invités le cas Échéant par écrit à compléter leurs offres
techniques dans un délai maximum de 10 jours, sous peine de rejet de leurs offres par les documents manquant ou
incomplets exigés, à l’exception du mémoire technique justificatif et autres documents qui servent à l’évaluation des
offres.
ARTICLE 13: EVALUATION ET COMPARAISON DES OFFRES
conformément aux dispositions l’articles 44et 53 de la Loi n° 23-12 du 5 août 2023 fixant les règles générales relatives
aux marchés publics et en application de l’article 72 du décret présidentiel 15/247 du 16/09/2015 portant réglementation
des marchés publics et délégation de service public ,l'évaluation des offres est effectuée par la commission d'ouverture
des plis et d'évaluation des offres. A ce titre, la commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres effectue les
missions d'éliminer les candidatures et les offres non conformes au contenu du cahier des charges procéder à l'analyse
des offres restantes en deux phases sur la base de critères et de la méthodologie prévus dans le cahier des charges.
Avant l’opération d’évaluation et de comparaison des offres proprement dites, il sera établi un examen (vérification)
préliminaire pour s’assurer de l’éligibilité et de la conformité des offres. Les offres doivent être conformes aux
conditions requises par le cahier des charges. Les entreprises soumissionnaires sont tenues de spécifier clairement les
moyens humains et matériels à mettre à la disposition du projet.
1)-PREMIERE ETAPE : Vérification des offres
La commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres entamera son travail par la vérification des offres
par rapport au contenu du présent cahier des charges et aux conditions d’éligibilité citées plus haut. Toute offre non
conforme à ce qui précède sera rejetée.
2)-DEUXIEME ETAPE : NOTATION DES OFFRES TECHNIQUES (30 points).
L’évaluation des offres se fera selon barème de notation suivant :
Désignation Modalités sur les critères de notation Notation Note globale
1 Moyens humains 11 points
Offre technique 2 Moyens matériels 11 points
30 points
3 Délai de réalisation 06 points
4 Méthodologie d’exécution des travaux 02 points
N.B : - Toute entreprise n’ayant pas obtenu une note supérieure ou égale à quinze (15) points dans
l’offre technique sera éliminée.
Les critères d’attribution sont fixés comme suit :
1– Moyens humains (notés sur 11 points)
- Le personnel technique (Ingénieurs, Master, licenciés, DEUA, techniciens supérieurs et techniciens) doit
être dans les domaines des Travaux Publics ou de Génie Civil.
- Les moyens humains doivent être dument justifiés par les affiliations CNAS, diplômes et certificats de
travail et mises à jour CASNOS pour l’encadrement proposé figurant dans le statut de l’entreprise.
- Le personnel d’exécution concerne les ouvriers et les chauffeurs
- Il y a lieu de joindre la liste des moyens humains en précisant la fonction de chaque élément proposé.
- Encadrement : Tout élément non justifié par son diplôme et une affiliation CNAS en cours de validité
le jour de l’ouverture des plis ne sera pas pris en considération.
- Personnel d’exécution : Tout élément non justifié par son affiliation CNAS en cours de validité le
jour de l’ouverture des plis ne sera pas pris en considération.
La notation est répartie comme suit :
1 –1 -Encadrement (noté sur 03 points)
Désignation Nombre Note attribuée
Ingénieur (ou Master) en TP ou en GC 01 02 points
Autres (Licencié, DEUA, Technicien supérieur ou Technicien) 01 01 points
1 –2 -Personnel d’exécution (noté sur 08 points)
Désignation Note attribuée
Inférieur à 05 ouvriers 00 Points
La notation à partir de 05 ouvriers et plus
éléments (chauffeurs et/ ou ouvriers)
*) 0,50 points par élément (soit 08 points au maximum).
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2– Moyens matériels (notés sur 11 points)
Les moyens matériels à mettre à la disposition du projet, dûment justifiés par les cartes grises, assurances et contrôle
technique le cas échéant (en cours de validité le jour de l’ouverture des plis) ou contrats de location notariés en cours de
validité accompagné (cartes grises, assurances et contrôle technique ) pour le matériel roulant et les factures d’achat ou
PV de l’huissier de justice daté de moins d’une année (à la date d’ouverture des plis) pour les autres matériels non
roulants.
Moyens matériels Nombre Note attribuée
- Finisheur 01 1,50 point
- Chargeur ou retro chargeur 01 1,50 point
- Compacteur pneumatique 01 1,50 point
- Compacteur rouleau cylindre 01 1,50 point
- Niveleuse 01 1,50 point
- Camions de charge ≥ 10 T 07 3,50 points maximum (0,50 points par camion)
3 –Délai de réalisation (noté sur 06 points)
Les notes seront attribuées comme suit :
Délai proposé Note attribuée
0….Délai ≤ 01 mois 06 points
01 mois < Délai ≤ 02 mois 04 points
02 mois < Délai ≤ 03 mois 02 points
Délai > 03 mois 00 point
N.B : Un délai de réalisation maximal de Trois (03) mois est fixé, dépassé ce délai l’offre sera éliminée.
4 – Méthodologie d’exécution des travaux (noté sur 02 points)
Les notes seront attribuées comme suit :
Il s’agit de décrire la phase avec la fourniture d’un planning de travaux en fonction des moyens
humains et matériels mis à la disposition du projet pour le respect des délais d’exécution par exemple
l’organigramme de l’équipe, le nombre de personne avec leur qualification respectives.
Organisation cohérente et Organisation Organisation peu Organisation non
Méthodologie compatible avec les moyens moyennement cohérente cohérente et peu cohérente et non
d’exécution des humains et matériels mis à la et moyennement compatible avec compatible avec les
travaux disposition du projet compatible avec les les moyens moyens humains et
moyens humains et humains et matériels mis à la
matériels mis à la matériels mis à la disposition du projet
disposition du projet disposition du
projet
Note attribuée 02 Points 1,50 Points 01Points 00 Point
Note éliminatoire : Les offres techniques qui auront obtenu une note inferieure à quinze (15,00) points seront
éliminées.
3)- TROISIEME ETAPE : Vérification des offres financières
3-a) Correction des erreurs éventuelles :
Les offres financières se rapportant aux offres conformes au cahier des charges et non éliminées dans l’offre
technique, seront vérifiées par la commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres qui procédera à la
rectification des erreurs de calcul éventuelles selon ce qui suit :
- Lorsqu’il existe une différence entre le montant en chiffres et le montant en lettres dans le
BPU, le montant en lettres fera foi.
- Lorsqu’il existe une différence entre un prix unitaire et le montant total obtenu, en effectuant
le produit du prix unitaire par la quantité, le prix unitaire fera foi.
Le montant total figurant dans le devis quantitatif et estimatif sera rectifié par la commission
d’ouverture des plis et d’évaluation des offres, conformément à la procédure décrite ci-dessus.
- la marge d’erreurs à ne pas dépasser 05 % du montant global objet (en plus ou en moins).
4)-QUATRIEME ETAPE : Choix de l’offre.
L’offre la moins disant parmi les offres prés qualifiées à l’évaluation financier sera retenue. En cas d’égalité
des montants des offres, celle ayant obtenue la note technique la plus élevées sera retenu. En cas d’égalité des montants
et des notes techniques, l’offre ayant présentée un délai de réalisation le plus court sera retenu. En cas d’égalité des
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montants, des notes techniques et les délais de réalisation, celle classée dans la catégorie la plus élevée suivant le
certificat de qualification et de classification professionnelle sera retenu.
ARTICLE 14 : EXCLUSION TEMPORAIRE OU DEFINITIVE DE LA PARTICIPATION AUX MARCHES
PUBLICS
En application de l’article 51 de la loi 23-12 fixant les règles générales relatives aux marchés publics et des dispositions
des article 75 du décret présidentiel n° 15.247 du 16.09.2015 portant réglementation des marchés publics et des
délégations de service public, les opérateurs économiques :
* Qui ont refusé de compléter leurs offres ou se sont désistés de l'exécution d'un marché public avant l'expiration du délai
de validité des offres, dans les conditions prévues aux articles 71 et 74 du
Décret présidentiel n°15.247 du 16.09.2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service
public.
* Qui sont en état de faillite, de liquidation, de cessation d'activités, de règlement judiciaire ou de concordat.
* Qui font l'objet d’une procédure de déclaration de faillite, de liquidation, de cessation d'activités, de règlement judiciaire
ou de concordat.
* Qui ont fait l'objet d'un jugement ayant autorité de la chose jugée et constatant un délit affectant leur probité
professionnelle.
* Qui ne sont pas en règle avec leurs obligations fiscales et parafiscales.
* Qui ne justifient pas du dépôt légal de leurs comptes sociaux.
* Qui ont fait une fausse déclaration.
* Qui ont été inscrits sur la liste des entreprises défaillantes, après avoir fait l'objet de décisions de résiliation aux torts
exclusifs de leurs marchés, par des services contractants.
* Qui ont été inscrits sur la liste des opérateurs économiques interdits de participer aux marchés publics, prévue à l'article
89 du décret présidentiel n°15.247 du 16.09.2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de
service public.
* Qui ont été inscrits au fichier national des fraudeurs, auteurs d'infractions graves aux législations et réglementations
fiscales, douanières et commerciales.
* Qui ont fait l'objet d’une condamnation pour infraction grave à la législation du travail et de la sécurité sociale.
* Qui n’ont pas respecté leurs engagements définis à l'article 84 du décret présidentiel n° 15.247du 16.09.2015 portante
réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
ARTICLE 15 : CRITERES D’ELIMINATION DES OFFRES
- Les plis reçus en dehors des délais fixés par l’avis d’appel d’offres.
- Ne respectant pas l’anonymat de l’enveloppe extérieure.
- L’offre ayant obtenu une note inférieure à (15,00 points) dans l’évaluation technique.
- Toute entreprise soumissionnaire ayant une note globale de 00 dans les moyens humains ou 00 dans les moyens
matériels,
- n’ayant pas fixé les délais d’exécution.
- Toute entreprise soumissionnaire ayant présenté un délai de réalisation supérieur de Trois (03) mois.
- le soumissionnaire présenté plus d’une offre.
- Déclaration à souscrire non jointe, non renseignée en totalité et non signée par le soumissionnaire.
- Lettre de soumission non jointe, non renseignée en totalité et non signée par le soumissionnaire.
- Tout soumissionnaire ne remplissant pas les conditions d’éligibilité.
- Toute surcharge ou rature sur le détail quantitatif et estimatif, sur le bordereau des prix unitaires, sur la lettre de
soumission.
- Lettre de soumission ne porte pas le montant de la soumission (ni en lettres, ni en chiffres).
- Déclaration de candidature non jointe, non renseignée en totalité et non signée par le soumissionnaire.
- Toute offre, dont l’erreur arithmétique est de l’ordre de 05 % du montant global objet de l’erreur (en plus ou en moins).
ARTICLE 16 : REJET ET ECART DES OFFRES
Le service contractant conserve le droit de rejeter l’offre retenue, conformément l’article 72 du décret présidentiel N°
15-247 du 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public :
- Le rejet de l’offre retenue, s’il est établi que certaines pratiques du soumissionnaire concerné sont constitutives
d’abus de position dominante du marché ou si elle fausserait, de toute autre manière, la concurrence dans le
secteur concerné.
- Le rejet l’offre de candidat, dont l’offre financière globale ou dont un ou plusieurs prix de son offre financière
paraissent anormalement bas, par rapport à un référentiel des prix, si elle juge, après avoir vérifié les
justifications fournies, que la réponse du soumissionnaire n’est pas justifiée au plan économique après avoir
été demander, par écrit, par le biais du service contractant. Le service contractant rejette cette offre par
décision motivée ;
- Le rejet de l’offre financière de l’opérateur économique retenu provisoirement, jugée excessive par rapport à
un référentiel des prix. Le service contractant rejette cette offre, par décision motivée ;
Ecarter l’offre de candidature, si les documents justifiant les informations contenues dans la déclaration de
candidature exigés uniquement de l’attributaire du marché public, ne sont pas remis dans le délai requis ou s’il
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s’avère après leur remise qu’ils comportent des informations non conformes à celles figurant dans la
déclaration de candidature.
- Ecarte les offres qui font une mouvais déclaration.
ARTICLE 17: LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Conformément à l’article 66 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023, fixant les règles générales relatives aux marchés
publics, Sans préjudice des dispositions législatives en matière d’infractions relatives aux marchés publics, constitue un
motif suffisant, permettant au service contractant de prendre toute mesure coercitive, notamment de résilier ou
d’annuler le marché public ou l’avenant en cause, la découverte de preuves de partialité ou de corruption avant, durant
ou après la procédure de passation d’un marché public ou d’un avenant.
Dans ce cadre, l’opérateur économique mis en cause est inscrit, à titre conservatoire, sur la liste des opérateurs
économiques interdits de participer aux marchés publics, tenue par les services compétents du ministère chargé des
finances.
ARTICLE 18: / ATTRIBUTION PROVISOIRE ET DROIT DE RECOURS
18-1 : ATTRIBUTION PROVISOIRE
En application de l’article 65 du décret présidentiel N° 15-247 du 16 septembre 2015 portant réglementation des
marchés publics et des délégations de service public, un avis d’attribution provisoire du marché sera inséré dans les
mêmes organes qui ont assuré la publicité de l’avis d’appel d’offres lorsque cela est possible en précisant le prix, les
délais de réalisation et tous les éléments qui ont permis le choix de l’attributaire du marché.
18-2 : DROIT DE RECOURS
conformément à l’article 56 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023, fixant les règles générales relatives aux marchés
publics, et en application de l’article 82 du décret présidentiel N° 15-247 du 16 septembre 2015 portant réglementation
des marchés publics et des délégations de service public, les soumissionnaires non retenus peuvent introduire un recours
dans les dix (10) jours à compter du premier jour de la publication de l’avis d’attribution provisoire du marché dans la
presse et/ou BOMOP et / ou portail électronique et presse écrite électronique adressé à monsieur le président de la
Commission des marchés de la commune.
Si le dixième jour coïncide avec un jour férié ou de repos légal, la date limite pour introduire un recours est
prorogée au jour ouvrable suivant.
ARTICLE 19 : CONFLIT D’INTERET
Conformément à l’article 70 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023, fixant les règles générales relatives aux marchés
publics, l’opérateur économique qui soumissionne à un marché public ne doit pas être en situation de conflit d’intérêts
en relation avec le marché considéré. Dans le cas où cette situation se présente, il doit tenir informé le service
contractant.
ARTICLE 20 : PROMOTION DE LA PRODUCTION NATIONALE DE L’OUTIL NATIONAL DE
PRODUCTION
Conformément l’article 60 dernier alinéa de la loi 23-12 du 05/08/2023 fixant les règes relatives aux marchés publics
quatrième paragraphe de l’article 85 du décret présidentiel n° 15.247 portant réglementation des marchés publics et des
délégations de service public, les soumissionnaires ne doivent pas recourir au produit importé que si le produit local
équivalent est indisponible ou d’une qualité qui n’est pas conforme aux normes techniques exigées.
ARTICLE 21 : ANNULATION DE LA PROCEDURE DE L’APPEL D’OFFRES OU SON ATTRIBUTION
PROVISOIRE
Conformément à l’article 49 de la loi 23-12 du 05/08/2023 fixant les règes relatives aux marchés publics et l’article 73
du décret présidentiel n° 15.247 du 16.09.2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de
service public , Le service contractant peut, pour des motifs d’intérêt général, pendant toute la phase de passation d’un
marché public, déclarer l’annulation de la procédure et/ou l’attribution provisoire du marché. Les soumissionnaires ne
peuvent prétendre à aucune indemnité dans le cas où leurs offres n’ont pas été retenues ou si la procédure et/ou
l’attribution provisoire du marché public a été annulée.
ARTICLE 22 : DESISTEMENT DE L’ATTRIBUTAIRE :
Conformément à l’article 74 du décret présidentiel n° 15.247 du 16.09.2015, portant réglementation des marchés
publics et des délégations de service public, lorsque l’attributaire d’un marché public se désiste avant la notification du
marché ou refuse d’accuser réception de la notification du marché, le service contractant peut continuer l’évaluation des
offres restantes, après avoir annulé l’attribution provisoire du marché, dans le respect du principe du libre jeu de la
concurrence, des exigences du choix de l’offre économiquement la plus avantageuse et des dispositions de l’article 99
du décret suscité. L’offre du soumissionnaire qui se désiste du marché est maintenue dans le classement des offres.
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CHAPITRE II – CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES RELATIVES AU MARCHE
PARTIE I - DISPOSITIONS ADMINISTRATIVES DU MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Le présent cahier de charge doit aboutir à l’établissement d’un marche qui sera conclu entre la commune d’azazga
représente par monsieur SAIB Ahmed le chargé de la gestion des affaires de la commune ci après désigné par
l’expression Service Contractant
D’une part,
Et :
L’entreprise…………………………………Sise à :………………………………….Représentée par son gérant
…………………………………………………………., ci après désigné par l’expression
Partenaire cocontractant
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ARTICLE 02 : OBJET DU MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Le présent marché objet du cahier des charges a pour objet des travaux de Réfection chemin communal menant vers
Fliki sur 2000ML.
ARTICLE 03 : MODE DE PASSATION DU MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Le marché objet du présent cahier des charges fera l’objet d’Appel d’Offres National Ouvert avec exigence de
capacités minimales, conformément aux dispositions des articles 37,38 et 39 tiret 2 de la loi 23-12 du 05/08/2023
fixant les règes relatives aux marchés publics et les articles 39,40,42 et 44 du décret présidentiel n° 15.247 du
16.09.2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public
ARTICLE 04 : PIECES CONTRACTUELLES
Les pièces contractuelles constituant le présent marché objet du cahier des charges sont par ordre de présence :
- La lettre de soumission,
- Déclaration à souscrire,
- Le Cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P),
- Le bordereau des prix unitaires,
- Détail quantitatif et estimatif,
- Le planning d’exécution des travaux
ARTICLE 05 : MONTANT DU MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Le montant du marché objet du présent cahier des charges est arrêté à la somme en toutes taxes comprises de (en lettres
et en chiffres) :
en chiffres/ …………………………............................................................................................................................
en
lettres/................................................................................................................................................................. ...................
.....................................................................................................................................
ARTICLE 06 : DELAI D’EXECUTION ET LA METHODOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX DU
MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Conformément aux dispositions de l’article 28, 29.6, 30 et 30.2 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant
approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, le délai global
est fixé à (en jours et/ou mois)
en chiffres/ ………………………………………
en lettres /………………………………………………………………………………
Le cocontractant devra soumettre à l’approbation du le service contractant, un programme indiquant le processus et les
méthodes qu’il se propose d’employer pour l’exécution du présent cahier des charges.
Il devra fournir par écrit et pour information un état détaillé des dispositions qu’il compte prendre ainsi que des moyens
humains et matériels et les installations qu’il prévoit.
La Méthodologie d’exécution des travaux doit être annexé au marche
ARTICLE 07 : DOMICILIATION BANCAIRE
La commune se libérera des sommes dues par lui ,en exécution de présent marché objet du cahier des charges en
faisant donner crédit au Compte N°………………………………………………
Adresse :……………………………………..…………………………………
ARTICLE 08 : MODALITES RELATIVES AUX NOTIFICATIONS.
Conformément aux dispositions de l’article 26 du décret exécutif 21-219 du 30.05.2021 portant le cahier des clauses
administratives générales pour le marché des travaux, la notification à l’entrepreneur des décisions ou informations du
service contractant qui font courir un délai est faite :
- Soit directement à l’entrepreneur ou à son représentant dûment habilité, contre récépissé ;
- Soit par échanges dématérialisés ou sur supports électroniques : SMS, Fax, email, etc…
-Soit par tout autre moyen permettant d'attester la date et l'heure de réception de la décision ou de l'information. La
notification, citée aux alinéas précédents, peut être faite à l'adresse de l’entrepreneur mentionnée ……………………….
……………………………………….………,………. à défaut, à son siège social.
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PARTIE II - DISPOSITIONS TECHNIQUES
ARTICLE 11 : MODALITES RELATIVES AUX ORDRES DE SERVICE
Conformément aux dispositions des articles 27, 27.2 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du
cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, l'ordre de service est un acte
d’autorité écrit, émis par le service contractant dans le cadre de l’expression de son pouvoir de direction, et qui a pour
objet de notifier à l’entrepreneur des décisions motivées ou des informations entrant dans le cadre global du marché
public de travaux dont il est titulaire. Conformément aux dispositions des articles 27.3 à 27.8 du décret exécutif 21-219
du 20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de
travaux, les ordres de service sont notifiés par :
- Courrier transmis par lettre recommandé contre accusé de réception, la date de l’accusé de réception est considérée
comme date de notification ;
- Acheminement contre récépissé de dépôt, la date de dépôt est considérée comme date de notification ;
- Tout moyen dématérialisé avec justificatif de réception SMS, Fax, email…., tous les moyens dématérialisés appropriés
permettant l’identification des parties contractantes et garantissant la traçabilité des échanges.
L’entrepreneur renvoie dès réception, au service contractant, un ou plusieurs exemplaires après les avoir signés et y
avoir porté la date à laquelle il les a reçus.
ARTICLE 12 : INTERVENANTS DANS LE PRESENT MARCHE
Les principaux intervenants dans le présent marché objet du cahier des charges sont :
12.1 : SERVICE CONTRACTANT (MAITRE DE L’OUVRAGE) :
Le Service Contractant est Monsieur le Chargé de Gestion des affaires de la commune d’Azazga.
Il est chargé notamment de la gestion et du suivi de la réalisation, du règlement des situations, de la mise en service de
l’ouvrage ainsi que de son exploitation. Cependant, il peut désigner un ou plusieurs délégués (es).
12. 2 : INGENIEUR OU REPRESENTANT DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE
L’ingénieur signifie : La personne désigné par le service contractant, et chargé par lui de la surveillance et contrôle des
travaux.
12.3. PARTENAIRE COCONTRACTANT
On entend par partenaire cocontractant, tout opérateur économique, de droit algérien, pouvant être une ou plusieurs
personne(s) physique(s) et/ou morale(s), publique(s) et/ou privée(s). Cet opérateur économique s’engage au titre du
marché public de travaux soit individuellement, Dans le cadre du présent marché objet du cahier des charges, « le
partenaire cocontractant » est désigné ci-dessous « l'entrepreneur ».
ARTICLE 13 : CONTROLEUR TECHNIQUE :
Le contrôleur technique est un organisme habilité, réunissant les conditions de qualifications professionnelles pour
l’exercice de missions de contrôle technique dans le secteur des travaux public. Assujetti à l’obligation de moyens, il est
chargé principalement du contrôle de conception et de conformité de construction des ouvrages et parties d’ouvrages au
regard des règles et normes applicables et du respect des plans, modifiés ou complétés, visés par ses soins.
L’intervention du contrôle technique permet d’assurer la stabilité et la durabilité des ouvrages, des parties d’ouvrages et
des prestations de travaux, en vue de réduire les risques de désordres et de contribuer à la prévention des différents aléas
techniques susceptibles d’être rencontrés au cours de la réalisation. «Le contrôleur technique » est désigné ci-dessous
« le laboratoire».
ARTICLE 14 : PREPARATION, ORGANISATION ET POLICE DU CHANTIER
ARTICLE 14-1 : PREPARATION DU CHANTIER
Conformément aux dispositions des articles 22, 22.1 et 22.2 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant
approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, l’entrepreneur
doit observer certaines règles relatives aux conditions de préparation et d’installation du ou des chantier(s). A ce titre,
l’entrepreneur, titulaire du marché public de travaux doit :
- Reconnaître, eu égard aux documents fournis, notamment le plan de masse, les emplacements réservés aux chantiers
ainsi que les voies et les moyens d'accès ;
- S'informer de tous les règlements administratifs auxquels il doit se conformer pour l'exécution des travaux ;
- Identifier les contraintes d’exécution des travaux spécifiques au ou aux chantier(s) qui peut (vent) relever, notamment
• De la nature des sols ;
• D’ouvrages apparents ou souterrains existants sur le ou les site(s) ;
• Des nuisances susceptibles d’affecter la qualité de l’environnement lors de l’exécution des travaux.
- Prendre toutes les mesures d'ordre, d’hygiène, de gestion environnementale et de sécurité sur le chantier, propres à
éviter des accidents, tant à l'égard du personnel qu'à l'égard des tiers ;
- Observer tous les règlements et consignes de l'autorité compétente dans ce cadre.
ARTICLE 14-2 : ORGANISATION DE CHANTIER :
Conformément aux dispositions de l’article 23 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier
des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, il est entendu par organisation de
chantier, les mesures visant à :
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- Organiser, ordonner et assurer la traçabilité du déroulement des travaux par l’organisation des déplacements des
engins et des véhicules dans le chantier, le bon positionnement des livraisons, des aires de stockage, des différents
ateliers et des réseaux par tous les moyens normalisés ;
- Positionner les bureaux, les ateliers et les aires de fabrication ainsi que, le cas échéant, les baraquements
d’hébergement ;
- Organiser et coordonner la présence de plusieurs entrepreneurs sur un même chantier.
Dans le cas où les terrains mis à sa disposition, par le service contractant pour la réalisation du projet, s’avèrent
insuffisants pour l’installation du chantier, l’entrepreneur se procure à ses frais et risques les terrains dont il peut avoir
besoin.
En tout état de cause, un plan d’installation de chantier (PIC) est établi par le ou les entrepreneur(s) intervenant(s) et
soumis à l’approbation du service contractant. Il doit être annexé au(x) marché(s) public(s) respectif(s) de travaux
comme document indicatif, postérieurement à la conclusion du ou des marché(s) public(s) de travaux. Toute
modification ultérieure du plan d’installation de chantier (PIC) doit se faire dans les mêmes formes.
-Mettre en place trois (03) équipes de travail afin d’assurer la continuité du chantier 3/8 heure/jours conformément à
l’envoi N° 366/2023 du 29/01/2023 émanant de monsieur le wali de Tizi-Ouzou.
ARTICLE 14-3 : REGISTRE-JOURNAL AD HOC DE CHANTIER :
Conformément aux dispositions de l’article 23.1 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier
des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, nonobstant, le ou les mémoire(s)
technique(s) justificatif(s) joint(s) au marché public et, afin d’assurer un bon déroulement des travaux, il est ouvert, par
le service contractant, un registre-journal ad hoc de chantier, coté et paraphé par ses soins.
ARTICLE 14-4 : ASSURANCE GARANTISSANT LA RESPONSABILITE A L'EGARD DES TIERS
Conformément aux dispositions des articles 24.5 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier
des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, le ou les entrepreneur(s) doit (vent)
contracter une assurance garantissant sa ou leur responsabilité à l'égard des tiers en cas d'accidents ou de dommages
causés aux tiers par la conduite ou les modalités d'exécution des travaux. Il(s) demeure (ent) en tout état de cause
responsable(s), en ce contexte.
ARTICLE 14-5 : POLICE DES CHANTIERS
Conformément aux dispositions des articles 25et 25.1 à 25.7du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant
approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, au titre de la
police des chantiers, l’entrepreneur doit :
- Prendre, sur ses chantiers, toutes les mesures d'ordre et de sécurité propres à éviter des accidents, tant à l'égard du
personnel qu'à l'égard des tiers. Il est tenu de respecter tous les règlements et consignes de l'autorité compétente ;
-Assurer l'éclairage et le gardiennage des chantiers, ainsi que leur signalisation tant intérieure qu'extérieure. Il assure
également la clôture, adaptée à chaque nature de chantier, et dont il a la charge exclusive ;
-Prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un danger aux tiers, notamment pour
la circulation publique si celle-ci n'a pas été déviée ;
- Protéger, par des garde-corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié, les points de passage dangereux, le
long et à la traversée des voies de communication. Le cas échéant, ils doivent être éclairés et, au besoin, gardés ;
-Veiller à ce que les travaux et les installations de son entreprise n’occasionnent, au trafic sur routes, voies ferrées, voies
navigables et aérodromes, ni gêne ni entrave autres que celles admises dans le marché public de travaux ;
- Prendre à sa charge toutes les mesures d’ordre et de sécurité prescrites.
En cas d’inobservation par l’entrepreneur des prescriptions énoncées aux alinéas ci-dessus, le service contractant, sur
proposition du maître d’œuvre, peut prendre les mesures nécessaires, à tout moment, aux frais, risques et périls de
l’entrepreneur, dix (10) jours après une mise en demeure restée sans effet.
ARTICLE 15 : CONSTATATIONS ET CONSTATS CONTRADICTOIRES
Conformément aux dispositions des articles 39 à 39.6 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du
cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, il est entendu par constatation
une opération matérielle, exécutée sur place, pouvant être contradictoire et donnant lieu à l’établissement d’un
document à caractère officiel, « le constat ».
ARTICLE 16 : PRESENCE SUR LES LIEUX DES TRAVAUX, CONVOCATION ET RENDEZ-VOUS DE
CHANTIER
Conformément aux dispositions des articles 43 à 43.5 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du
cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, l’entrepreneur doit être présent
sur le chantier ou fait agréer par le service contractant, un représentant habilité et capable de le remplacer pendant toute
la période d’exécution des travaux.
Ce représentant doit disposer des pouvoirs nécessaires pour assurer l'exécution des travaux objet du marché et prendre
les décisions nécessaires de manière qu'aucune opération ne puisse être retardée ou suspendue en raison de l'absence de
l’entrepreneur.
Pour ce faire, l’entrepreneur adresse au service contractant, avant le commencement de l'exécution des travaux, une
demande écrite en vue de l'acceptation de son représentant. Cette demande doit contenir toutes les qualifications
concernant ce représentant et faire connaître exactement l'étendue des prérogatives qui lui sont conférés par
l’entrepreneur, au point de vue tant de la conduite des travaux que du règlement des comptes. Le service contractant
11
dispose d'un délai de dix (10) jours après la réception de la demande pour se prononcer sur l'acceptation ou non du
représentant proposé.
12
de l’entrepreneur pendant la période couvrant le délai global d’exécution du marché public des travaux, au sens de
l’article 28 du présent marché objet du cahier des charges.
Dans le cas où l’entrepreneur ne procède pas à l’élimination de toutes natures de déchets générés à l’occasion des
travaux, objet du marché, il est fait application des dispositions de l’article 64 du décret suscité.
13
PARTIE III- DISPOSITIONS FINANCIERES
ARTICLE 30 : AVANCE FORFAITAIRE ET AVANCE SUR APPROVISIONNEMENT :
Conformément à l’article 80 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023, fixant les règles générales relatives aux marchés
publics et les articles 110,111,112,114,115,et 116 du décret présidentiel n°15.247 du 16.09.2015 portant réglementation
des marchés publics et des délégations de service public. Dans le présent marché objet du cahier des charges il n’est pas
prévu d’avance forfaitaires, ni d’avance sur approvisionnement des commencements des travaux.
ARTICLE 31 : CARACTERE GENERAL DES PRIX DU MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Conformément aux dispositions de l’article 14 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier
des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, les prix du marché public de travaux
sont réputés comprendre toutes les dépenses qui sont les conséquences nécessaires et directes du travail ainsi que tous
droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais. Ils sont réputés assurer également à l’entrepreneur une marge pour
Risque et bénéfice.
ARTICLE 32 : MODALITES DE REMUNERATION DU MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Le règlement financier du marché objet du cahier des charges s’opérera conformément aux dispositions des articles 96,
108 à 123 du décret présidentiel n° 15-247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des
délégations de service publics et aux dispositions de deuxième tiret de l’article 15 et les articles 16.2 et 17.1 du décret
exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux
marchés publics de travaux, stipulant que en considéré comme rémunération sur bordereau des prix unitaires,
l’application des prix unitaires aux quantités réellement exécutées, aux éléments décomposés de l'ouvrage, aux éléments
décomposés de l’ensemble de prestations et/ou aux unités d’œuvres du marché public de travaux, et dont les quantités
ne sont indiquées, dans le marché public de travaux concerné, qu'à titre prévisionnel.
ARTICLE 33 : AVENANTS
Toutes modifications des travaux en plus ou en moins du montant du marché objet du présent cahier des charges
donneront lieu à un avenant au sens Conformément à l’article 81 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023, fixant les règles
générales relatives aux marchés publics et dispositions des articles 136 à 139 du décret présidentiel n° 15.247 du
16.09.2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public et de dispositions des
articles 33, 34, 34.1,34.1.2, 34.1.3, 34.2, 34.2.1, 34.2.2, 34.3.2, 35.2 et 36, 37 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021
portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux.
Les prestations de travaux complémentaires sont des prestations de travaux, non prévus contractuellement, entrant
dans le cadre de l’objet global du marché et dont la réalisation est rendue indispensable pour le bon achèvement de
l’ouvrage, des éléments d’ouvrage ou des prestations de travaux.
Les prestations de travaux supplémentaires sont des prestations de travaux dont la réalisation, en quantités
supérieures à celle prévues contractuellement, est indispensable au bon achèvement de l’ouvrage, des éléments
d’ouvrage ou des prestations de travaux.
L’entrepreneur est tenu de mener à son terme la réalisation des ouvrages, éléments d’ouvrage et/ou prestations de
travaux faisant l'objet du marché public de travaux, quelle que soit l'importance de l'augmentation de la consistance des
travaux, par rapport au montant contractuel.
Cette augmentation peut résulter de sujétions techniques ou d'insuffisance des quantités prévues dans le marché ou
encore de toute autre cause de dépassement ;
En cas d'augmentation ou d’augmentations successives de la consistance des travaux, l’entrepreneur ne peut élever
aucune réclamation tant que la ou les augmentation(s) évaluée(s) aux prix initiaux, n'excède (ent) pas vingt pour cent
(20%) du montant contractuel des travaux.
Si l'augmentation ou les augmentations successives est (sont) supérieure(s) au taux de vingt pour cent (20%),
l’entrepreneur a droit à la résiliation immédiate de son marché public de travaux sans indemnisation, à condition
toutefois d'en avoir fait parvenir la demande écrite au service contractant, dans la limite d’un délai de trente (30) jours à
partir de l'ordre de service dont l'exécution entraînerait l'augmentation du montant des travaux au-delà du pourcentage
fixé.
En cas de diminution ou de diminutions successives de la consistance des travaux, et sauf application de l'article 36 ci-
dessous, l’entrepreneur ne peut élever aucune réclamation tant que la diminution évaluée aux prix initiaux n'excède pas
vingt pour cent (20%) du montant contractuel des travaux.
Si la diminution ou les diminutions successives est (sont) supérieure(s) à ce pourcentage l’entrepreneur peut présenter,
en fin de compte, une demande en indemnité compensatoire du préjudice que lui auront, éventuellement, causé les
diminutions survenues dans ce cadre. A défaut d'entente amiable, l'indemnité compensatoire est fixée par l’ordre
juridictionnel compétent sans préjudice du droit à la résiliation qui doit être demandée dans la même forme et le même
délai que ceux prévus au sein de l'article 34.3.2 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier
des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux.
ARTICLE 34 : MODALITES DE REGLEMENT DES COMPTES
14
Conformément aux dispositions des articles 96, 2ème tiret à 111 et 114 à 116 du décret présidentiel n° 15.247 du
16.09.2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public et aux dispositions des
article 70, 70.1 et 70.1.1 et 70.2.4 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses
administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, les décomptes provisoires des travaux exécutés et
des approvisionnements réalisés, ayant valeur de service fait et servant de base à l’établissement et aux versements des
acomptes, sont établis et rémunérer sur la base d’un bordereau des prix unitaires.
15
réception provisoire partielle à la suite de laquelle il est établi un décompte partiel définitif. Dans ce cas, la réception
provisoire partielle est prononcée dans les conditions précisées au sein des articles 91 à 94 du décret suscité. Chaque
marché doit avoir un et un seul décompte général et définitif.
ARTICLE 41 : CAUTION DE BONNE EXECUTION
Conformément à l’article 83 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023, fixant les règles générales relatives aux marchés
publics et les articles 130, 132 et 133 du décret présidentiel n° 15.247 du 16.09.2015 portant réglementation des
marchés publics et des délégations de service public, l’entrepreneur est tenu de fournir une caution de bonne exécution
d’un montant égal à 5 % du montant du marché objet du présent cahier des charges augmenté le cas échéant des
montant de ses avenants. Cette caution est établie selon les formes agrées par le service contractant et sa banque et doit
être présentée avant le premier mandatement.
ARTICLE 42 : DELAI DE GARANTIE
Conformément aux dispositions de l’article 97 et 99 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du
cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, pendant le délai de garantie, le
délai de garantie est fixé à un an à compter de la date de réception provisoire des travaux.
ARTICLE 43 : CAUTION DE GARANTIE
Conformément aux articles 124, 133 et 134 du décret présidentiel n°15.247 du 16.09.2015 portant réglementation des
marchés publics et des délégations de service public, la caution de bonne exécution citée à citée article 41 sera
transformée à la réception provisoire en retenue de garantie. Cette retenue de garantie sera totalement restituée dans un
délai d’un (01) mois à compter de la date de réception définitive des travaux.
ARTICLE 44 : OBLIGATIONS LIEES A LA GARANTIE COUVRANT LE DELAI DE GARANTIE.
L’entrepreneur est liés aux obligations de garanties conformément a l’article 98 du décret exécutif 21-219 du
20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de
travaux.
ARTICLE 45 : PENALITES FINANCIERES
Conformément à l’article 84 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023, fixant les règles générales relatives aux marchés
publics et l’article 147 du décret présidentiel n° 15-247 du 16 Septembre 2015 portant réglementation des marchés
publics et aux dispositions des articles 121.7 à 121.9 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du
cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, sans préjudice de l’application
des sanctions prévues par la législation en vigueur, la non-exécution, par l’entrepreneur, dans les délais prévus ou
l’exécution non conforme des obligations contractuelles, expose l’entrepreneur à l’application de pénalités financières.
- Les pénalités financières de retard : Le montant de la pénalité sera déterminé par l’application de la formule
suivante :
P = __M X R__Ou P : Montant total de la pénalité de retard
7XD M : Montant du marché objet du cahier des charges en HT augmenté de ces avenants
éventuels.
R : Nombre de journée de retard.
Et D : Délai d’exécution du marché objet du cahier des charges en jours calendaires.
N.B : le montant total de la pénalité de retard est limité à 10 % du montant hors taxe du marché objet du cahier des
charges augmenté de ces avenants éventuels.
- Les pénalités financières pour exécution non conforme des obligations contractuelles et/ou non-respect des
prescriptions techniques dans le cadre du marché public de travaux, peut entrainer l’application des pénalités financières
plafonnées à 0,5 % du montant des travaux non conformes.
ARTICLE 46 : INTERET MORATOIRE
Pour tout retard dans le règlement pour solde provisoire et/ou définitif, il sera fait application de l’article 80 de la loi n°
23-12 du 05 aout 2023, fixant les règles générales relatives aux marchés publics l’article 122du décret présidentiel
n°15-247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public. Le
défaut de mandatement dans un délai de trente (30) jours fait courir de plein droit et sans autre formalité, au bénéfice du
cocontractant des intérêts moratoires calculés aux taux d’intérêt bancaire des crédits à court terme comme suit :
IM= MFxTIDx (N+15)
12X30
IM : Intérêt moratoire
MF : Montant de la facture
TID : Taux d’intérêt directeur de la banque d’Algérie augmenté d’un (1) point
N : Nombre de jour de retards dans le paiement
12x30 : (360 jour) année commerciale
15 jours forfaitaires
ARTICLE 47 : DEFINITION DES PRIX UNITAIRES :
Les prix sont ceux définis dans le bordereau des prix unitaires lesquels comprennent toutes les charges,
sujétions et frais nécessaires pour l'exécution des ouvrages (dépenses de matériel, de matériaux et produits fabriqués,
frais et salaires personnels, transport, chargement, déchargement, d'assurance, charges diverses, frais généraux, de
chantier et de siège social, taux de frais, charges directes et indirectes, les frais de tirages des séries de plans,
d'impression des documents écrits, de constitution de cahier des charges, assurance globale du chantier etc.) à
l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée.
16
Les prestations fournies en plus ou en moins dans le cadre du cahier des charges n'auraient pas d'incidence sur les prix
unitaires prévus au detail.
Les opérations nouvelles entrant dans l’objet global doivent être introduites dans un bordereau de prix unitaires arrêté
par les deux parties.
ARTICLE 48 : ACTUALISATION DES PRIX
Conformément aux dispositions des articles 74et 75 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023 fixant les règles générales
relatives aux marchés publics et les articles 98, 99 et 100 et 105 du décret présidentiel n° 15-247 du 16 Septembre 2015
portant réglementation des marchés publics et aux dispositions des articles 19 et 20.1 du décret exécutif 21-219 du
20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de
travaux, l’actualisation des prix ne peut avoir lieu que dans le cas où la date de notification de commencer les travaux
est postérieure à la date de validité des offres.
La formule de révision des prix est utilisée pour l’actualisation sans part fixe, ni marge de neutralisation les indices de
références sont ceux du mois de fin de validité des offres.
ARTICLE 49 : REVISION DES PRIX
Conformément aux dispositions des articles 74et 75 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023 fixant les règles générales
relatives aux marchés publics et les articles 97 et 101 et 105 du décret présidentiel n° 15-247 du 16 Septembre 2015
portant réglementation des marchés publics et aux dispositions des articles 19, 20.2, 20.3, 20.4, 20.4.1, 34, du décret
exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux
marchés publics de travaux, il est procédé dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en vigueur à un
réajustement des prix conformément aux dispositions suivantes :
- Les formules de révision de prix doivent tenir compte de l’importance, relative à la nature de chaque prestation dans le
marché, par l’application de coefficients indiqués au marché et par application des indices matières et salaires.
- Une partie fixe, qui ne peut être inférieure au taux prévu dans le contrat pour l’avance forfaitaire, en tout état de cause
cette partie ne peut être inférieure à 15%.
- Une marge de neutralisation des variations de salaire de 5%.
- Les indices salaires et matières applicables et le coefficient des charges sociales.
- Dans les formules de révision des prix, les indices de base pris en considération sont ceux et publiés au Journal officiel
des marchés de l’opérateur public : BOMOP et toutes autres publications habilitées à recevoir les annonces légales et
officielles. Les indices sont applicables par les services concernés à partir de la date de leur approbation par le Ministère
des Finances.
Toutefois, pour les formules de révision des prix afférentes aux prestations fournies par des entreprises étrangères et
payables en devises, il peut être utilisé soit des indices officiels du pays dont la devise est utilisée pour des paiements,
soit d’autres indices officiels.
- Il est fait application des clauses de révision des prix une fois tous les trois (03) mois, sauf le cas où d’un commun
accord, les parties prévoient une période plus longue.
- Les indices de base pris en considération sont :
- ceux du mois de la date de l’ordre de lancement des travaux, lorsque l’ordre de service est donné postérieurement à
la date de validité de l’offre.
- Ceux du mois de la fin de validité de l’offre lorsque l’ordre de service de lancement des travaux est donné
avant l’expiration de la période de validité de l’offre.
- Lorsqu’une cote part des avances est imputée sur acompte, la révision des prix s’applique à la différence entre le
montant de l’acompte et la fraction de l’avance à déduire.
- diminué de l’acompte sur approvisionnement.
Il est procédé dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en vigueur à un réajustement des prix
conformément aux dispositions suivantes :
- Les formules de révision de prix doivent tenir compte de l’importance, relative à la nature de chaque prestation dans le
marché, par l’application de coefficients indiqués au marché et par application des indices matières et salaires.
- Une partie fixe, qui ne peut être inférieure au taux prévu dans le contrat pour l’avance forfaitaire, en tout état de cause
cette partie ne peut être inférieure à 15%.
- Une marge de neutralisation des variations de salaire de 5%.
- Les indices salaires et matières applicables et le coefficient des charges sociales.
- Dans les formules de révision des prix, les indices de base pris en considération sont ceux et publiés au Journal officiel
des marchés de l’opérateur public: BOMOP et toutes autres publications habilitées à recevoir les annonces légales et
officielles. Les indices sont applicables par les services concernés à partir de la date de leur approbation par le Ministère
des Finances.
Toutefois, pour les formules de révision des prix afférentes aux prestations fournies par des entreprises étrangères et
payables en devises, il peut être utilisé soit des indices officiels du pays dont la devise est utilisée pour des paiements,
soit d’autres indices officiels.
- Il est fait application des clauses de révision des prix une fois tous les trois (03) mois, sauf le cas où d’un commun
accord, les parties prévoient une période plus longue.
- Les indices de base pris en considération sont:
- ceux du mois de la date de l’ordre de lancement des travaux, lorsque l’ordre de service est donné postérieurement à
la date de validité de l’offre.
17
- Ceux du mois de la fin de validité de l’offre lorsque l’ordre de service de lancement des travaux est donné
avant l’expiration de la période de validité de l’offre.
- Lorsqu’une quotte part des avances est imputée sur acompte, la révision des prix s’applique à la différence entre le
montant de l’acompte et la fraction de l’avance à déduire.
- Diminué de l’acompte sur approvisionnement.
- Coefficient de révision :
Le coefficient de révision est :
U = Vx 1-t0 .
1-t
avec:
V = 0,15 + aH + b Bil + c Gr + d Cutb + e Got + f Cim + g At
Bil0 Gr0 Cutb0 Got0 Cim0 At0
avec les valeurs suivantes :
COEFFICIENT TOTAL DESIGNATION DES INDICE PRISE EN
TRAVAUX CONSIDERATION
- a = 0,36 Salaire S
- b = 0,15 ; c = 0,14; Travaux de chaussée Bil , Gr, Cutb,
- d = 0,05
- f = 0,05; g = 0,04 Travaux annexes Cim ,At
- e = 0,06 Matériels Got
1)- H représente la variation des salaires donnés suivant le cas à considérer pour cette variation par l’une des définitions
ci-dessous ou S, So, K, Ko sont les valeurs d’indice visées au paragraphe.
∙ Cas d’une hausse de salaire inférieur ou égal à 5% :
H = S0 + SK
S0 (1+ K0)
∙ Cas d’une hausse de salaire supérieur à 5% :
H = S ( 1+ K) - 0,05 S0
S0 (1+ K0)
2) So, Ko, Bil0, Gr0, Cutb0, Got0, Cim0, At0 sont pour les indices de base les valeurs initiales correspondant à la date
de l’ordre de service prescrivant le démarrage des travaux, telles qu’elles résultent de la publication au JORA ou au
BOMOP.
3) S, K, Bil, Gr, Cutb, Got, Cim, At sont pour les indices ci-dessus, les valeurs afférentes au mois considéré publié au
JORA ou BOMOP.
4) To est le taux (taxe) en vigueur applicable au montant globale des travaux en vigueur à la date de lancement des
travaux.
5) T est le taux de cette taxe au mois considéré d’exécution des travaux.
Au cas où les valeurs des éléments dont les variations sont retenues pour l’application des formules de révision ne
seraient connues qu’avec un certain retard, des révisions mensuelles seraient calculées sur les dernières valeurs connues
des dits éléments. Ces révisions seront réajustées dés la parution des valeurs relatives aux différents mois considérés.
- Tableau des indices de base :
DESIGNATION INDICE
- Salaire S
- Charges sociales K
- Vente gasoil à terre Got
- Bitume revêtement Bil
- Gravier Gr
- Cut-back Cutb
- Ciment Cim
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- Acier rond pour B.A At
19
Conformément aux dispositions de l’article 106 à 111 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du
cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, les parties contractantes, lors
de l’exécution d’un marché public de travaux, sont confrontées à une possibilité de gain, mais aussi à une possibilité de
perte, d’après un évènement incertain, conférant à l’entreprise contractuelle commune un caractère aléatoire.
Les parties contractantes sont en quête perpétuelle d’une circonscription des différents aléas pour parer à leurs
conséquences, certaines pouvant être compromettantes pour la viabilité de leurs engagements contractuels respectifs.
Les trois (3) catégories d’aléas admis dans le cadre de présent marché objet du cahier des charges objet du cahier des
charges sont :
-Les sujétions techniques imprévues sont des difficultés matérielles anormales et exceptionnelles rencontrées par
l’entrepreneur lors de l'exécution du présent marché, dont la cause est extérieure aux parties contractantes,
raisonnablement imprévisibles lors de la conclusion du marché en question, sans préjuger de la qualité des études.
En tout état de cause, le fait imprévisible des sujétions techniques imprévues présente un caractère d’occurrence
matérielle, technique et non économique.
Les sujétions techniques imprévues ont pour effet de rendre l’exécution des prestations du marché public de travaux
plus difficile mais non impossible.
- L’imprévision ; L’imprévision est prévue à l’effet de remédier à une situation extracontractuelle tout à fait
exceptionnelle suite à laquelle l’exécution de l’obligation contractuelle, sans devenir impossible, devient excessivement
onéreuse, de façon à menacer le débiteur d’une perte exorbitante.
- La force majeure. Dans le présent marché objet du cahier des charges, la définition de force majeure comprend tout
acte ou évènement imprévisible, irrésistible, insurmontable et indépendant de la volonté des parties contractantes et les
empêchant, provisoirement ou définitivement, d'exécuter leurs obligations contractuelles respectives.
ARTICLE 57 : PERTES ET LES AVARIES
Conformément aux dispositions des articles 112 à 112.4 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation
du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, dans le cadre du marché
présent marché objet du cahier des charges, il n'est alloué à l’entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries
ou dommages causés par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de moyens ou ses fausses manœuvres.
L’entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls, les mesures nécessaires pour que les approvisionnements et les
matériels et installations de chantier ainsi que les ouvrages en construction ne puissent être enlevés ou endommagés par
les tempêtes, les crues, la houle et tous autres phénomènes naturels qui sont normalement prévisibles dans les conditions
de temps et de lieu où s'exécutent les travaux.
ARTICLE 58 : RÈGLEMENT DES LITIGES MODALITES RELATIVES A LA PHASE
PRECONTENTIEUSE
Conformément aux dispositions des articles 153,154 et 155 du décret présidentiel n°15.247 du 07.16.09.2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public et aux dispositions des article 116 à 116.7 du
décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables
aux marchés publics de travaux, le représentant du service contractant et l’entrepreneur, titulaire d’un marché public de
travaux, s'efforceront de régler à l'amiable tout différend éventuel relatif à l'interprétation des stipulations du marché
public des travaux et/ou à l'exécution des prestations relatives à son objet. Le service contractant doit rechercher une
solution amiable aux litiges, nés de l’exécution de ce marché public de travaux, chaque fois que cette solution permet :
- De retrouver un équilibre des charges incombant à chacune des parties ;
- D’aboutir à une réalisation plus rapide de marché objet du cahier des charges ;
- D’obtenir un règlement définitif plus rapide et moins onéreux.
ARTICLE 59 : RECOURS AU COMITE DE REGLEMENT AMIABLE DES LITIGES.
En cas de non satisfaction à la demande de réclamation, par le service contractant, dans les conditions prévues dans les
articles 117.1 à 118.1 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses
administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, l’entrepreneur peut saisir le Comité de règlement
amiable des litiges selon les conditions de compétence et de forme et par référence aux modalités prévues aux articles
153,154 et 155 du décret présidentiel n°15.247 du 07.16.09.2015 portant réglementation des marchés publics et des
délégations de service public. Le litige devra être réglé par arbitrage, En cas d’échec, la juridiction compétence est le
tribunal administratif de TIZI OUZOU.
ARTICLE 60 : MESURES COERCITIVES
Conformément aux dispositions des articles 119 à 119.5.1 du décret exécutif 21-219 du 20.05.2021 portant approbation
du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux, lorsque l’entrepreneur ne se
conforme pas aux stipulations du marché public de travaux ou aux ordres de service qui lui ont été notifiés, le service
contractant, le met en demeure de s’y conformer dans un délai déterminé. Passé ce délai de rigueur et dans le cas où
l’entrepreneur n’a pas remédié à la carence qui lui est imputable, le service contractant peut, après avis du maitre
d’œuvre, recourir à l'application des mesures coercitives et/ou résolutoires prévues par les dispositions législatives et
réglementaires. Lorsque des actes frauduleux, des infractions réitérées aux conditions de travail ou des manquements
graves aux engagements pris, ont été relevés à la charge de l’entrepreneur, le service contractant peut, sans préjudice
des poursuites judiciaires et des sanctions dont l’entrepreneur est passible, l’exclure pour un temps déterminé ou
définitivement de la participation aux marchés relevant de sa compétence et de son domaine d’intervention par recours
au dispositif réglementaire d’exclusion en vigueur.
ARTICLE 61 : RESILIATION DU MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
20
Conformément aux dispositions des articles 66,90,91,92 et 93 de la loi n° 23-12 du 05 aout 2023 fixant les règles
générales relatives aux marchés publics et les articles 149 à 152 du décret Présidentiel n° 15-247 du 16 Septembre 2015
portant réglementation des marchés publics et aux dispositions des articles 122 à 127.3 du décret exécutif 21-219 du
20.05.2021 portant approbation du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de
travaux, le marché peut être résilié dans les conditions suivantes :
article 61-1 : RESILIATION UNILATERALE
La résiliation unilatérale dont l’initiative est du ressort exclusif du service contractant et dont les motifs sont :
1- En cas de faute grave de l’entrepreneur et après avoir épuisé les moyens alternatifs en termes de mises en demeure
ou, le cas échéant, de mises en régie par voie judiciaire, le service contractant peut, également prononcer une résiliation
partielle du marché public de travaux, aux torts exclusifs de l’entrepreneur.
2- Sans faute de l’entrepreneur mais justifiée par un motif d’intérêt général.
article 61-2 : RESILIATION CONTRACTUELLE
La résiliation contractuelle qui est motivée par des circonstances indépendantes de la volonté de l’entrepreneur et ce,
notamment en cas de :
- Décès de l’entrepreneur et ce dans le cas où les héritiers n’assurent pas la poursuite des prestations objet du marché
public des travaux dont il était titulaire ;
- Faillite ou règlement judiciaire, sauf si le service contractant, dans l’éventualité où le syndic aurait été autorisé par le
tribunal à continuer l’exploitation de l’entreprise et partant aurait fait des offres pour la poursuite de l’activité, accepte
de terminer l’exécution du marché public de travaux avec le même entrepreneur. Dans ce cas, un avenant portant
transfert de gestion doit prendre en charge cette situation.
En tout état de cause, les mesures conservatoires ou de sécurité dont l’urgence apparait, en attendant une décision
définitive du tribunal, sont prises d’office par le service contractant et mises à la charge de l’entrepreneur ;
- Incapacité physique de l’entrepreneur manifeste et durable, compromettant la bonne exécution du marché public de
travaux, le service contractant peut procéder à sa résiliation.
ARTICLE 62 : DROITS ET IMPOTS
Le montant du marché objet du cahier des charges sera établi en toutes taxes comprises, et en hors droits de timbre et
d’enregistrement.
Les impôts et taxes sont calculés conformément aux lois de finance en vigueur à la date de la soumission.
ARTICLE 63: DROITS ET TIMBRES D’ENREGISTREMENT
Le présent marché objet du cahier des charges est dispensé des droits de timbre et des droits d’enregistrement en
application de l’ordonnance n°76-103 du 9 décembre 1976 portant code du timbre, modifiée et complétée, et de
l'ordonnance n° 76-105 du 09 décembre 1976 portant Code de l’enregistrement, modifiée et complétée.
ARTICLE 64 : SERVICES ADMISSIBLES
Toutes les prestations faisant l’objet du présent marché objet du cahier des charges devront respecter les normes en
vigueur et les clauses du présent cahier des prescriptions spéciales.
ARTICLE 65 : CLAUSE DE PRINCIPE
Toute clause insérer dans le présent cahier des charges et qui serai contraire à la législation et à la réglementation en
vigueur sont nulles et de nul d’effet.
ARTICLE 66 : MISE EN VIGUEUR DU MARCHE OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Le présent marché objet du cahier des charges entrera en vigueur qu’après les visas de toutes les autorités compétentes
et après avoir été signé par le service contactant et notifié à l’entreprise par ordre de service.
21
CHAPITRE III : PRESCRIPTIONS TECHNIQUES COMMUNES
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- Revêtement sur ouvrages d’art
- Revêtement de chaussée en zone inondable
- Revêtement soumis à un salage intensif contre le verglas et la neige
- Rapport immersion compression (r/R) voisin de 0,75.
LES EAUX
Eau de compactage
L’eau nécessaire au compactage des remblais ne sera pas saumâtre et ne devra pas contenir de matières organiques.
MODE D’EXECUTION ET CONTROLE DES TRAVAUX
COMPOSITION, FABRICATION ET MISE EN OEUVRE DES BÉTONS BITUMINEUX
Les prescriptions spéciales concernant les bétons bitumineux sont :
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Teneur en liant =k √E . a
Où :
E = Surface spécifique conventionnelle
0.25 G + 2.3 S + 12 s + 135 F en m²/kg
Avec les proportions pondérales :
G : des éléments supérieurs à 6mm
S : des éléments compris entre 6 et 0.315mm
s : des éléments compris entre 0.315 et 0.08mm
F : des éléments inférieurs à 0.08mm.
a = Coefficient de correction destiné à tenir compte de la masse volumique des granulats. Si cette masse
volumique est égale à 2.65 g/cm3, a = 1 ; dans le cas contraire :
a = 2.65/masse volumique
Pour la surface spécifique des fines (135F), on pourra tenir compte de la surface spécifique BLAINE.
Le module de richesse K est pris en général entre 3,5 et 3,7 pour un BB 0/10 et entre 3,4 et 3,5 pour un BB 0/14.
b/- Etude de laboratoire
1)- Consistance de l’étude
L’étude devra comprendre au minimum :
Des essais d’immersion- compression (dits essais DURIEZ) à 18°C.
Des essais de compression diamétrale (essais brésiliens) à 18°.
Une étude MARSHALL à 4 taux de compactage 25 - 50 - 75 - 100 coups.
Elle sera complétée par :
Des essais d’immersion- compression à 0°C (à sec uniquement) et à 50°C.
Des essais Brésiliens à 0°C et 50°C.
D’autres essais suggérés par l’Entreprise ou le laboratoire agréé.
2)- Performance
Le béton bitumineux doit présenter dans l’étude de laboratoire les performances suivantes :
Essai d’immersion- compression
Compacité LCPC en %
- Minimale 92
- Maximale 94
Résistance à la compression en bars
- avec bitume 80/100 > 50
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- avec bitume 60/70 > 60
- avec bitume 40/50 > 70
Rapport immersion- compression > 0.75
Compacité MARSHAL en %
- Minimale 96
- Maximale 98
3)- Choix des formules
La composition granulométrique, la teneur en filler et la teneur en liant seront celles qui permettront le mieux de
satisfaire aux conditions données au paragraphe ci-dessus.
L’Entreprise devra fournir pour les 4 teneurs en liant, encadrant la teneur en liant proposée, les résultats de chaque essai
sur au moins 03 éprouvettes. La moyenne arithmétique des résultats sur chacune des séries des 3 éprouvettes sera
considérée comme représentative de l’essai.
3 - Fabrication des bétons bitumineux
a)- Caractéristiques générales de la centrale d’enrobage.
Le béton bitumineux sera fabriqué à l’aide :
- Soit d’une centrale à malaxeur continu
- Soit d’une centrale à malaxeur discontinu.
La centrale proposée par l’Entreprise sera soumise à l’agrément du Maître de l’ouvrage. Elle devra avoir un débit
normal d’au moins 100 T/H pour une teneur en eau de granulats de 5%.
b)- Centralisation des Indications – Enregistrement - Sécurité
Les indications fournies par les divers appareils de mesure doivent être regroupées au tableau de commande.
Tous les systèmes de constatation seront munis d’enregistreurs ou de prises permettant l’installation
d’enregistreurs.
Toutes les fonctions seront munies d’un système de sécurité tel que l’interruption de l’unes d’elles arrête tout le
cycle, à l’exception du sécheur.
Ce système de sécurité devra comporter :
Un signal d’alarme sonore et lumineux, déclenché quand l’interruption de la fonction est susceptible de se produire.
Un mécanisme d’arrêt, déclenché après temporisation d’une minute après l’alarme si les conditions ne sont pas
redevenues normales.
L’arrêt de fabrication entraînant de sérieuses perturbations de granularité dans le sécheur, il faudra éviter de
multiplier les arrêts, en laissant au personnel du poste un délai suffisant d’intervention, grâce à la temporisation.
c)- Prélèvement d’échantillons
La centrale sera équipée de dispositifs permettant d’effectuer des prélèvements en vue de contrôler les débits de
granulats et de fillers sans l’arrêter et sans perturber son fonctionnement.
d)- Variateur de débit
La centrale devra être munie de dispositifs permettant de faire varier le débit du poste tout en maintenant un
rapport constant entre le débit de chacun des constituants et le débit total de façon à assurer le respect de la
composition.
L’Entreprise doit disposer d’une installation de dosage susceptible d’introduire les granulats selon les propositions
fixées et compte- tenu des vitesses d’écoulement qui varient notamment en fonction de la teneur en eau.
Les trémies dose uses sont disposées de façon à séparer les classes et catégories de granulats. Le cloisonnement
entre elles est réalisé de façon qu’au chargement, aucun mélange de granulats ne soit possible ; en particulier la
largeur en gueule de chaque trémie doit être supérieure d’au moins cinquante centimètres à celle du godet de
l’engin de chargement, et les cloisons de séparation devront avoir des surhausses de cinquante centimètres par
rapport au niveau supérieur de remplissage des trémies.
L’ouverture de remplissage des trémies est équipée d’une grille à maille de dix centimètres.
Le doseur est constitué par un nombre de trémies au moins égal au nombre de classes granulaires.
Toutes les trémies sont à dosage volumétrique; la trémie à sable est munie d’un système pondéral dans le cas où le
sable présente une teneur en fines égale ou supérieure à 10%.
Chaque trémie sera équipée :
D’un dispositif d’alarme conforme aux dispositions du paragraphe 3.9.1 3/b ci-dessus, l’alarme étant déclenchée si
le niveau de granulats atteint le tiers inférieur du volume de la trémie.
D’un dispositif de prélèvement comme prévu au paragraphe 3.9.1 3/c ci-dessus.
e)- Chauffage et déshydratation des granulats
Le sécheur doit permettre d’abaisser la teneur en eau des granulats à une valeur inférieure à 0.50% tout en portant
le granulat à une température maximale fixée par le chauffage du liant. Toute précaution doit être prise pour que
cette température ne soit pas dépassée afin d’éviter tout risque de brûlage.
A cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé entre la sortie du sécheur et l’entrée du
malaxeur et indiquant la température du granulat.
f)- Dépoussiérage
Le dépoussiérage normal des gaz évacués par la cheminée sera assuré par un appareil associé au poste d‘enrobage.
Dépoussiéreur primaire à 2 étages avec multi-cycles ou appareil équivalent.
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Le dépoussiérage normal peut ne pas être suffisant quand la centrale d’enrobage est située à proximité des lieux
habités, de cultures susceptibles d’être endommagées ou encore d’industrie dont la marche pourrait être troublée
par les poussières.
Dans ce cas et ce d’autant plus que la nature des granulats fera présager une importante émission de poussières
(utilisation de sable à très forte teneur en fines), il faudra un dépoussiérage complémentaire.
g)- Alimentation en granulats du malaxeur
- Centrale de type continu :
La centrale comportera un système d’alimentation continu, permettant de régler le débit de granulat avec une
précision de + ou - 3% pour un prélèvement correspondant à la charge d’un camion.
Le dispositif sera volumétrique au moyen d’un tapis et d’une trappe fixe ; la vitesse du tapis sera asservie à la
vitesse de rotation de la pompe à liant, le débit étant contrôlé par un compteur inviolable.
-Centrale de type discontinu :
La centrale sera équipée d’une balance destinée à la pesée des granulats et capable d’assurer une pesée en
« dynamique » dans des conditions convenables ; les opérations de pesée doivent être automatique.
h)- Arrêt et démarrage de la centrale d’enrobage
A chaque démarrage de la centrale d’enrobage, les granulats correspondant au remplissage du tambour sécheur
doivent être éliminés sans avoir été enrobés. Cette opération doit être exécutée chaque fois qu’un arrêt de centrale
entraîne la vidange du sécheur.
i)- Préparation et emploi du filler d’apport
Le filler sera stocké en silos munis de dispositifs d’alimentation, d’extraction et de dosage appropriés.
Deux silos seront nécessaires pour éviter, dans le silo en vidange, les perturbations provoquées par les
approvisionnements en fillers. La capacité de stockage devra correspondre à au moins un jour de fabrication.
Pour les postes continus, les systèmes d’extraction et de transport pneumatiques ne seront autorisés que s’ils sont
suivis d’une « chambre de calmage ». En aucun cas, l’introduction du filler ne pourra être faite à l’entrée du
malaxeur.
Alarme de sécurité :
Pour toutes les centrales, les silos à filler doivent comporter un système d’alarme et de sécurité
Comportant deux voyants lumineux fonctionnant successivement :
Le 1er quand le niveau du filler dans le silo correspond au 1/5 de la capacité totale.
Le 2ème quand ce niveau correspond au 1/10 de la capacité totale.
26
Dans les deux cas (type continu et type discontinu), la régularité du malaxage est effectué par le débit de la centrale,
dans l’un ou l’autre sens. Il faudra donc maintenir le débit dans une plage fournissant un mélange de régularité
acceptable.
La réparation du liant est plus difficile à obtenir soit que les teneurs en bitume soient faibles ou que le bitume soit
dur (40/50). La qualité de l’enrobage imposera le choix d’un malaxeur de capacité nominale importante.
Il faudra de plus lors des contrôles « à priori » et « à posteriori » apporter une grande attention au facteur
« dispersion » de la teneur en liant à l’intérieur d’une gâchée.
Il faudra s’assurer que l’enrobage des plus gros éléments est assuré de façon convenable. Dans le cas contraire
l’amélioration devra être recherchée par une augmentation de la durée du malaxage (ou de l’énergie) mais non pas
une surchauffe du bitume.
Chargement
A la sortie du malaxeur, des dispositions seront aménagées et toutes précautions utiles prises pour limiter au
maximum la ségrégation au chargement des camions.
Dans le cas d’une centrale de type continu, une trémie de chargement sera disposée à la sortie du malaxeur.
La trappe de cette trémie, manœuvrée automatiquement, ne devra être ouverte qu’après remplissage suffisant.
Les enrobés fabriqués seront posés sur une bascule de précision moyenne.
2- Transport de béton bitumineux
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de épandage sera effectué dans des véhicules à bennes
métalliques qui devront être nettoyées de tous corps étrangers avant chargement.
Avant le chargement, on pourra graisser légèrement mais sans excès à l’huile ou au savon l’intérieur des
bennes.
L’utilisation de produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel, mazout....) est
formellement interdite.
Les camions affectés au transport des enrobés, qu’il s’agisse de ceux faisant partie du parc de l’Entreprise ou
de ceux affectés à l’Entreprise auprès des transports privés devront être compatibles avec le travail qui leur est
demandé.
En particulier, la hauteur du fond de la benne et le porte-à-faux tel qu’en aucun cas il y aura contact entre la
benne et la trémie du finisseur.
Le camion devra obligatoirement être équipé en permanence d’une bâche appropriée capable de protéger les
enrobés et d’éviter leur refroidissement quel que soient la distance de transport, les conditions
météorologiques....etc. Cette bâche sera obligatoirement mise en place dès la fin du chargement et devra y
demeurer jusqu’à vidange de la benne dans la trémie du finisseur. Il ne saurait être question de laisser au
chauffeur du camion si la bâche doit être mise en place ou non.
Les camions seront numérotés de façon apparente.
La vidange des camions dans la trémie de la répondeuse sera complétée ; les reliquats éventuels d’enrobés
refroidis devront être éliminés avant nouveau chargement du camion
L’approche des camions contre le finisseur sera faite sans heurt ; en effet il conviendra que dans la dernière
phase de la manœuvre ce soit le finisseur qui s’approche du camion, celui-ci étant arrêté et au point mort.
3- Températures.
Les bétons bitumineux seront répandus à une température supérieure aux minima suivants :
130°C pour un bitume 60/70
135°C pour un bitume 40/50.
Ces températures étant majorées de 10°C en cas de pluie ou de vent.
La température d’épandage des bétons bitumineux est déterminée par leur température à la sortie de la centrale
d’enrobage et par le refroidissement qu’ils subissent pendant le transport et les attentes. Etant donnée la faible
épaisseur du film de liant, il convient d’éviter des températures trop élevées à la sortie de la centrale
d’enrobage.
On ne devra jamais dépasser les maxima suivants :
100°C pour un bitume 60/70
160°C pour un bitume 40/50.
On veillera plutôt à limiter au maximum le refroidissement par une meilleure organisation du chantier
en supprimant ou réduisant les attentes et par une stricte observation des dispositions concernant le
bâchage.
En tout état de cause, la température de fin de compactage sera supérieure de 20°C à la température de
ramollissement « Bilan et anneau » du bitume utilisé.
4- Mise en œuvre
a)- Travaux préparatoires
La mise en œuvre du béton bitumineux se fera immédiatement après le épandage de la couche d’accrochage ou
après s’échange de l’imprégnation.
b)- Epandage
Les bétons bitumineux seront mis en place au moyen d’un finisseur capable de les répartir sans produire de
ségrégation, en respectant l’alignement, les profils et les épaisseurs fixées.
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Si en raison de la nécessité de maintenir la circulation, le épandage de l’enrobé se fera par bandes parallèles,
l’Entreprise observera les prescriptions suivantes:
Juste avant l’exécution d’une nouvelle bande, il conviendra de badigeonner à l’émulsion cationique le flanc de
l’ancienne bande contiguë.
Le épandage de la nouvelle bande sera conduit de façon à recouvrir sur un ou deux centimètres le bord longitudinal
de la bande ancienne ; les enrobés en excès recouvrant la bande ancienne devront être ensuite soigneusement
éliminés.
L’épandage sur une surface humide est admis, mais l’épandage sur une surface comportant des flaques d’eau est
interdit.
Le béton bitumineux qui sera :
- Soit chargé sur camion
- Soit déchargé dans le ou les finisseurs
- Soit répandu.
A une température inférieure aux températures indiquées au paragraphe 5 sera rebuté.
Le transport et la mise en œuvre des quantités de matériaux correspondantes ne seront pas payés à l’Entreprise.
Les frais correspondants de fourniture (granulats, bitume, filler) et de fabrication de béton bitumineux seront
déduits par le Maître de l’ouvrage des sommes dues à l’Entreprise.
Le transport et la mise en œuvre des quantités de béton bitumineux non réceptionnées par suite du non- respect des
tolérances ne seront pas payés à moins que le Maître de l’ouvrage ne propose une réfraction de prix pour défauts
peu importants.
L’épandage et le réglage qui seront simultanés, devront être exécutés en une seule passe pour chaque couche au
moyen d’engin du type finisseur.
L’épandage et le réglage à la niveleuse ne sont autorisés que pour :
- Les épaulements de chaussées
- Les purges locales de chaussées
- Le défilochage des chaussées à renforcer.
La boîte de vitesse du ou des finisseurs devra être munie d’un rapport permettant d’obtenir un épandage
continu à une vitesse compatible avec la fourniture du béton bitumineux. La plus faible vitesse de
l’épandage ne devra pas excéder 1.5m/min.
c)- Bords de chaussée
Les bords de chaussée pourront être réalisés par épandage avec chanfrein réalisé en équipant le ou les finisseurs de
volets déflecteurs amovibles ou par toute autre méthode donnant des résultats équivalents
d)- Joints transversaux
Les joints transversaux de construction (joints d’arrêt de chantier) devront être par découpage franc, verticaux et
suivant un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal de la chaussée, sur toute l’épaisseur des matériaux compactés à
environ 50 cm en arrière de l’arête supérieure de la bande.
Les matériaux enlevés lors du découpage des joints devront être utilisés pour la construction des accotements.
La surface des joints sera badigeonnée à l’émulsion cationique de bitume juste avant l’épandage de la nouvelle
bande.
e)- Réglage
Le réglage des couches de renforcement sera assuré par utilisation d’une poutre de référence latérale liée à la
chaussée existante ou par nouvellement automatique. Le réglage des couches de chaussée neuve sera réalisé par un
nivellement automatique (par exemple par guide latéral sur fil).
f)- Compactage
L’atelier de compactage sera déterminé après réalisation d’une planche d’essai et vérification de l’efficacité de
la méthode utilisée, en particulier pour assurer le compactage désiré en profondeur. Cette planche d’essai
conditionne le démarrage effectif du chantier.
A priori, l’Entreprise devra pouvoir disposer simultanément pour effectuer cette planche d’essai :
D’un cylindre lisse à jante métallique de 12 T.
D’un cylindre à pneu à charge par roue minimale de 3T.
Eventuellement l’Entreprise disposera d’un cylindre vibrant. Elle pourra également présenter et essayer une
méthode de compactage par compteur mixte.
La planche d’essai aura pour but de déterminer :
- La charge de chaque engin.
- Le plan de marche de chaque engin en vue d’assurer un nombre de passage aussi constant que possible
en chaque point de la chaussée.
- La vitesse de marché de chaque engin.
- La pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs à pneu.
- Les réglages de gonflage des pneumatiques des compacteurs à pneu.
- Les réglages de vibration des finisseurs et des compacteurs vibrant.
- La distance maximale d’écartement entre le finisseur et le premier compacteur à pneu.
- La température de l’épandage.
- La température de fin de compactage.
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- La cadence de l’épandage et la capacité maximale de l’atelier de compactage.
- Le choix de la méthode incombe au Maître de l’ouvrage chargé des travaux, les critères étant :
Obtention de compacité optimale.
Variation de la compacité en fonction de l’épaisseur.
Qualité de l’uni.
Qualité de l’exécution de joints.
Autres éléments éventuels.
Dans le cas où l’épandage est fait par bande avec un finisseur normal, le compacteur à pneu a généralement une
largeur égale ou supérieure à la demi-largeur d’un finisseur. La totalité de la bande répandue sera donc compactée
en 2 passes :
Une passe pendant laquelle le compacteur maintient sa roue extrême droite aussi près que possible du bord droit de
la bande.
Une passe pendant laquelle le compacteur maintient sa roue extrême gauche aussi près que possible du bord gauche
de la bande.
Le compacteur à pneu devra intervenir directement derrière le finisseur, ses roues avant s’approchent à quelques
décimètres de l’arrière de ce dernier.
Le collage des enrobés aux pneus qui se manifeste au début du compactage cesse dès que ceux-ci ont acquis une
certaine température de surface et ne reprend plus tant que la température de surface reste supérieure à ce seuil.
Il faudra donc éviter le refroidissement des pneus et favoriser au contraire leur réchauffement.
En aucun cas, il ne faudra arroser les pneus avec de finisseur de plus de 50m, cette distance devant être réduite par
conditions météorologiques défavorables (pluie, vent ...etc.)
Les compacteurs à pneu seront équipés de jupes de protection pour limiter les échanges thermiques en particulier
dus au vent.
MISE A NIVEAU DE LA PLATE FORME :
Nivellement :
Cette tache comporte une opération de nivellement proprement dite avec ou sans scarification, suivie d’une
opération de compactage avec ou sans arrosage.
Dérasement :
Le dérasement consiste en l’enlèvement de matériaux, éventuellement suivi d’un nivellement. L’opération peut
s’effectuer avec chargeur, une pelle ou une fraise adoptée sur tracteur.
Relèvement :
Consiste en un apport de matériaux, suivi d’une opération de nivellement avec compactage.
Délignage :
Comporte une opération de piochage de parties d’accotement d’débordant sur la chaussée suivi immédiatement de
l’évacuation des produits enlevés.
sera strictement interdite. Toute dégradation éventuelle sera reprise par l’Entreprise.
Compactage :
Le compactage de la plateforme consiste à comprimer et à consolider le sol donné, à l’aide de machines
spéciales (compacteurs ou autres) pour garantir sa stabilité avant d’y entreprendre d’autres travaux d’un niveau
supérieur.
MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE, COUCHE DE FONDATION ET ACCOTEMENTS
Les matériaux pour couche de base et accotements seront des matériaux granuleux ayant les caractéristiques
suivantes : Le C.B.R à 98% de l’OPM sera au moins égal à 45, l’indice de plasticité inférieur à 15.Teneur en
matière organique inferieur à 0,5%, Classe granulaire 0/40. Concernant la couche de fondation elle sera réalisée
après la mise à niveau de la plateforme en matériau concassé de carrière de type TVC ou TUF avec une classe
granulaire 0/100.
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Imprégnation au cut-back : l’imprégnation de la couche de fondation en TUF sera réalisé au cut-back à raison de
1,2 kg/m2 et réalisé avec une précision de plus au moins de 5 %.
LES ACIERS :
Les treillis soudés seront constitués par les aciers de nuance Fe500 de type TS05mm. L’assemblage se fera
avec du fil recuit tandis que la soudure sur le fer à béton n’est pas acceptée. L’enrobage des barres d’aciers sera
compris entre 2.5cm et 4.00cm. Les armatures seront stockées dans un lieu aéré et protégé contre la pluie. Au
moment de la mise en œuvre, les aciers seront débarrassés de toute souillure (huile, rouille non adhérente, etc.)
pouvant nuire à l’adhérence parfaite du béton. Le pliage à froid se fait progressivement sans détérioration ni
fissuration du métal dans les angles.
LE BETONS POUR BETON ARMES :
Le dosage minimum des bétons est de :
- 250kg/m3 pour le gros béton.
- 350 Kg/m3 pour le béton pour béton armé.
Le mélange sera effectué suivant les quantités ci-après définies :
- Sable :……………………………………420 litres (0/3 et 3/8).
- Gravier :………………..840 litres (08/15 et 15/25).
- Ciment :……………………250kg/m3 (Gros béton).
- Ciment :………………….350Kg/ m3. (Béton armé).
LES FOSSES BETONNES :
Les fossés bétonnés seront réalisés en béton armé dosé à 350 kg/m3 avec treillis soudé (Fe500/05mm),
épaisseur des parois de10 cm, avec un rechargement en TVC ou TUF du fond de la fouille pour le réglage des
niveaux afin de surélever les fossés par rapport au niveau de la route quant c’est nécessaire suivant les cotes
altimétriques. Les coffrages seront réalisés en bois de qualité répondant au DTU en vigueur .Le béton devra être
homogène, dans tous les cas, le Maître de l’ouvrage doit contrôler les avant le coulage et après le coulage.
EVACUATION DES DEBLAIS:
Tous les terres excédentaire provenant des terrassements et qui ne sont pas destines à être réemployés seront
évacues à la décharge publique par l’entrepreneur sur avis du maitre de l’ouvrage.
FIN DES TRAVAUX :
Les travaux ne sont considérés comme achevés complètement qu’après le nettoyage du chantier et après que
les ouvrages aient été mis en état d’être utilisés par leur destinataire.
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