Préhension Écrite1

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Compréhension de l’écrit

Préambule :

L’enseignement/apprentissage du français langue étrangère a pour objectif de


développer, chez les jeunes apprenants, des compétences de communication à l’oral
(écouter /parler) et à l’écrit (lire/ écrire).Ils seront amenés, progressivement, à
communiquer à l’oral comme à l’écrit dans des situations scolaires adaptées à leur niveau
cognitif. En effet, Il s’agit non seulement d’enseigner le français mais aussi d’enseigner
comment communiquer en cette langue en adoptant des méthodes spécifiques par le biais
de certains outils.

La maîtrise du code « écrit » constitue et demeure toujours une dimension si


importante dans tout processus de l’enseignement/apprentissage d’une langue. Donc
l’objet de notre présence aujourd’hui est de dévoiler et comprendre le comment ? Et le
pourquoi ? De l’activité de Compréhension de l’écrit en classe de FLE avec une nouvelle
perspective.

Constat : (Diagnostique)

En tant que praticiens Comment vous évaluer la compétence de vos


enfants en compréhension de l’écrit ?
Echec
 Les élèves dans leur majorité ne savent pas lire et éprouvent des difficultés
énormes en compréhension. (Remarque : Un pourcentage élevé d’apprenants
sont encore au stade de déchiffrage.)

 Les enseignants dans leur majorité (Si ce n’est pas tous) se plaignent.

Didactique de la C.E
Objectifs de la compréhension de l’écrit :

Notre objectif en C.E est donc d’amener notre apprenant progressivement vers le sens
d’un écrit, à comprendre et à lire différents types de texte. L’objectif premier de cette
compétence n’est donc pas la compréhension immédiate d’un texte, mais l’apprentissage
progressif des stratégies de lecture dont la maîtrise doit à long terme, permettre à notre
apprenant d’avoir envie de lire de feuilleter un journal ou de prendre un livre en français. Les
apprenants vont acquérir petit à petit les méthodes qui leur permettront plus tard de
s’adapter et de progresser dans des situations authentiques de compréhension écrite.
Les séquences de C.E se déroulent sous forme d’activités qu’il est important de réaliser
très régulièrement, afin de pousser nos apprenants à acquérir des réflexes, qui aident à la
compréhension.

Puisqu’il s’agit d’une activité ; On doit définir le rôle des deux actants

Rôle de l’enseignant/Formateur Rôle de l’apprenant


 Planifie, propose des tâches et gère.  Réfléchit et Cherche.
 Assure la motivation.  Découvre et s’engage.
 Attribue plus de liberté.  Résout les problèmes individuellement
 Favorise l’erreur et l’autocorrection. en binôme ou en groupe.
 Evalue positivement.  Se corrige.
 Encourage l’initiative.  s’auto-évalue.
 Défend l’égalité des chances.

 Les compétences procédurales à installer

Au collège l’enseignant formateur doit focaliser ses travaux dans le but d’installer et de
développer les compétences procédurales suivantes :

1. Repérer les éléments périphériques du texte.


2. Donner des hypothèses de sens.
3. Confirmer ou infirmer des hypothèses de sens.
4. Comprendre les particularités discursives du texte.
5. Découvrir le sens et la visée.
 Etapes à suivre

1 er Moment :Initier aux pratiques de repérage

Un premier regard sur le texte fournit à l’apprenant déjà quelques indications : la forme
du document (données iconiques, nombre des paragraphes, nombre de lignes), le titre
(donnée thématique), le type de support, et le nom du scripteur, l’amènent à anticiper sur
l’organisation et le contenu de l’énoncé.

L’enfant doit dire : je vois un titre, un chapeau……..

2 ème Moment :On choisit un élément paratexte (titre –illustration- chapeau …) est par un jeu
de réflexion on incite nos apprenants à réfléchir (texte caché) Les apprenants vont alors
émettre des hypothèses.

Les hypothèses les plus remarquées seront transcrites au tableau (ainsi le non de
l’élève qui l’a formulée)

3 ème Moment :

Il est important de faire une lecture silencieuse, en précisant le temps dont les
apprenants disposent. L’objectif étant ici de découvrir le texte, l’apprenant procède à un
deuxième balayage du document pour découvrir indices d’ordre formel, thématique ou
énonciatif afin qu’il vérifie ses premières hypothèses et qu’il en formule de plus précises,
reconstruisant ainsi peu à peu la logique et le(s) sens du texte.

Remarque : Il est important qu’ils justifient chacune de leurs explications afin qu’ils ne
répondent pas au hasard.

4 ème Moment :La lecture recherche et la lecture orientée

On procède maintenant à la phase analytique, là l’enseignant propose une diversité


d’exercices et d’instructions qui poussent l’apprenant à chercher et découvrir seul
l’information juste. Il sera exposé à un va et vient et à des tâches précises à réaliser.

 les tâches ne doivent pas faire appel à une compréhension linéaire du texte.

Les tâches :Cherche – relève -repère – trouve- souligne- encadre – entoure- remplace –
indique – exprime – colorie- numérote- identifie

Ces tâches feront l’objet d’une analyse globale et détaillée pour découvrir les
particularités discussives d’un type de texte.

5 ème Moment :La lecture approfondie (sens et visée)

Ici, l’enseignant prévoit des exercices pareilsà ceux que l’on peut proposer en
compréhension orale.
Les types d’exercices à proposer : Vous utiliserez donc :

1. Des questionnaires à choix multiples (QCM)


2. Des questionnaires vrai/faux/je ne sais pas
3. Des tableaux à compléter
4. Des exercices de classement
5. Des exercices d’appariement
6. Des questionnaires à réponses ouvertes et courtes (QROC)

 Eviter au maximum les questions. (Les questions doivent être constructives. Evitez par
exemple les questions fermées où l’élève doit juste répondre par oui ou par non).
 N’oubliez pas de leur demander de faire une phrase complète et de se justifier par un
retour au texte.*

6 ème Moment : La Synthèse écrite

Il s’agit d’un moment d’évaluation formative l’objectif est de récapituler l’essentiel du


contenu. Cette activité peut prendre différentes formes:

 Plan
 Schéma
 Résumé
 Texte lacunaire à compléter.
 Reconstitution du texte.
 Consigne qui vise une production écrite courte.
La lecture à haute voix intervient pour couronner.

Conseils pratiques :

 L’enseignant observe ses élèves, oriente, piloteet intervient rarementau moment


opportun si c’est nécessaire dans le but d’une régulation.
 L’enseignant centre sont apprentissage sur le squelette du texte à étudier et ses
particularités.
 L’enseignant diversifie les supports, ses outils de travail et les modalités de travail.
 L’enseignant encourage l’erreur.
 L’enseignant initie ses apprenants à utiliser le dictionnaire.

 Eviter la lecture magistrale.


 Eviter de poser trop de questions
 Eviter de donner des tâches complexes.
 Ne jamais accepter des réponses incomplètes et incohérentes
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L’autobiographie

L’autobiographie est un genre littéraire et artistique. Son étymologie grecque définit le fait d’écrire
(graphie) sur sa propre vie (auto, soi ; et bios, vie). Au sens large l’autobiographie se caractérise donc au moins
par l’identité de l’auteur, du narrateur et du personnage. Le mot est assez récent, il n’est fabriqué qu’au début
du 19° siècle.

CARACTERISTIQUES DU RECIT AUTOBIOGRAPHIQUE

Les événements d'un récit autobiographiques sont fondés sur des faits qui se sont réellement déroulés
dans la vie de l'auteur. Mais personne ne peut vérifier si le narrateur ment ou pas. Mais l'autobiographie se
donne d'être la plus sincère possible : c'est ce qu'on appelle un pacte de sincérité.

 Règle des trois « Je » :Le narrateur = l'auteur = le personnage principal. Bien vérifier si le nom
du personnage principal de l'histoire est celui de l'auteur. Attention ! Un texte écrit avec « je »
n'est pas forcément autobiographique.
 La narration se fait à la 1ère personne =) pronoms personnels utilisés : je / moi/ me / ou nous.
 Le narrateur raconte ses souvenirs (enfance, adolescence, vie passée vécues).C'est le moment
du souvenir.
 Le narrateur écrit à l'âge adulte, des années après les faits racontés : c'est le moment de
l'écriture.Ilse remémore les événements et parfois les commente. Il utilise alors le présent,
valeur d'énonciation.
 Il utilise l’imparfait:
a) il plante le cadre spatio-temporel (lieu, époque) Valeur descriptive.
b) Il donne les habitudes des personnages = Valeur itérative (d’habitude).

Les sous-genres :

Les mémoires : l’auteur sélectionne dans sa vie les événements liés à l’Histoire dont il a été témoin ou acteur.
Il y a peu deplace pour sa vie personnelle. L’auteur donne sa vision personnelle de l’Histoire.

Le journal intime : texte écrit jour après jour, secret, sans projet de publication. Le seul destinataire est
l’auteurlui-même. L’auteur raconte avec sincérité les événements de sa vie, les analyse à chaud et donne ses
impressions.

Exemples de romans autobiographiques :

 LE PREMIER HOMMEAlbert Camus


 ALGÉRIE : QUAND SOUFFLE LE VENT DE L'HISTOIRE Colette Juan
 L’ECRIVAIN : UNE ANFANCE ALGERIENNEYasmina Khadra
Le conte : un récit court qui pose un regard sur la réalité par le biais du merveilleux. Il sert à distraire , à
instruire en s’amusant.

Caractéristiques :

 Un conte commence par une formule d’ouverture.


 Un conte se termine par une formule d’ouverture.
 Un conte a une fin heureuse ou triste.
 La mise en narration, dans un conte contient toujours :
1. Un cadre spatio-temporel.
2. Des personnages (principal et secondaire)
3. Le cas (situation d’équilibre ou situation initiale)
4. Le changement (le déséquilibre ou élément modificateur)
5. La confortation (épreuves ou péripéties)
6. Le retour triomphal.
 Les temps verbaux (l’imparfait et le passé simple)
L'imparfait pour décrire l'ambiance, le décor, les actions qui duraient, sans que l'on précise leur début ou leur fin.

Le passé simple pour raconter les actions qui se sont succédé les unes aux autres dans ce décor ou dans cette
ambiance... Actions souvent brèves et soudaines

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