Elements de Neuropsychiatrie Synthese
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1. OBJECTIFS OPERATIONNELS
……………………………………………
I.1. DEFINITION :
- la santé mentale : c’est un état de bien être dans lequel une personne
peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail
productif et contribuer à la vie de sa communauté.
Q1) Avec qui un individu peut entrer en conflit ? R) Avec son environnement, avec
autrui et avec lui-même ;
Q2) Comment un individu peut-il entrer en conflit avec lui-même ? Est bien,
Détails :
1. Le CA = c’est l’instance qui est la source des pulsions, des désirs qui font pression
afin de trouver satisfaction. C’est le moteur du comportement humain ;
A travers cette définition, on voit que l’individu mentalement sain doit vivre en
harmonie avec autrui, avec son environnement et avec lui-même. Et on ne peut parler
de santé mentale qu’en tenant compte des normes sociales, culturelles, de l’époque et
du lieu où l’on vit.
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1°Stade ORAL (0-2 ans) : se caractérise par le plaisir que prouve le nourrisson en
suçant les seins de sa mère ou ses propres doits. NB : Toute fixation: sucer le bout de
son Bic, ses doigts ; se ronger les ongles ; logorrhéique, boulimie…
3°Stade PHALLIQUE (4-6 ans) : il survient précisément vers 5 ans et caractérisé par
l’intérêt des sexes).
4° Stade LATENCE (6-12 ans) : à la fin du stade phallique, l’enfant entre dans une
période de latence qui diminue toute préoccupation sexuelle c-à-d l’énergie libidinale
est très réduite, toutes les forces sexuelles reculent jusqu’à l’âge de la puberté.
5° Stade GENITAL (12-18 ans) : Avec la puberté, l’individu entre dans le dernier stade
du développement.
1.2. HISTORIQUE
……………………………………………………………………………………………
- Les facteurs prénatals et natals, les infections et parasitoses, les intoxications, les
traumatismes cranio-cérébraux, les tumeurs/cancers cérébrales, les maladies
dégénératives ex : (Maladie de démence du type d’Alzheimer),
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La psyché joue un rôle important à considérer lorsque l’on veut s’occuper de la santé
individuelle ou collective. Cette santé que l’OMS aujourd’hui s’accorde à définir
comme un état de bien être complet (physique, mentale et social).
R/ On peut même se demander qui est l’individu qui est normal et qui ne l’est
pas ? Dieu le Créateur n’a pas établi les normes du normal et du pathologique.
Et pourtant quand nous rencontrons un fou sur la route, nous savons qu’il n’est
pas normal. Sur quoi basons-nous ?
Il y a donc des critères pour déterminer qu’un acte est normal ou pas :
Dans toutes les cultures primitives, la maladie mentale a toujours une origine
surnaturelle. On évoque :
- Le mauvais sort jeter par un envieux ou un sorcier ;Une punition pour avoir
cherchée des gris-gris ;
- Message d’élection et de désir d’esprit, . . .
Donc, la maladie mentale est un phénomène qui vient d’ailleurs et le malade est une
victime à libérer : faut Ŕil accepter un psychisme pareils ? La réponse est NON!!!
……………………………………………………………………………………………………
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3.1. Description
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B) Bulbe rachidien : Il sert dans la transmission des influx nerveux entre la ME et les
hémisphères cérébraux. C) Protubérance ou pont de Variole : Il relie les moitiés
droite et gauche du cervelet et sert de « pont » entre le cerveau, le cervelet et le bulbe
rachidien.
F)Thalamus :composé de noyaux aux fonctions diverses. Une partie d’entre eux
servent à relayer l’info entre les hémisphères cérébraux et le tronc cérébral d’autres
sont impliqués dans la motivation.
………………………………………………………………………………………………
4.1.Introduction
1. Présentation : Athlétique
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1) Confusion mentale
A) Clinique
- Troubles de la conscience : diminution de la vigilance, somnolence
- Désorientation temporo-spatiale
- Troubles mnésiques : amnésie antérograde, fausses reconnaissances
- Délire à mécanisme hallucinatoire (hallucinations auditive, visuelles…)
- Perplexité anxieuse.
- Altération de l’état général : Conscience, attitude, facies, constitution
physique, état nutritionnel, température.
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Avec le patient :
Traitement
- Médicamenteux.
Si la gestion de la situation devient difficile (patient impossible à contenir,
inaccessible à la discussion, agitation sans raison apparente) ; traitement
sédatif.
Traitement spécifique
Hospitalisation : Si agitation.
L’impulsion : besoin impérieux d’accomplir soudainement un geste brutal,
dangereux. (l’impulsion) peut être dirigée contre :
1. les choses :(fugues, Kleptomanie, pyromanie) ou contre
On peut rencontrer des impulsions dans un grand nombre de pathologies, mais elles
sont particulièrement fréquentes dans la personnalité antisociale.
La fugue :
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2) Contexte étiologique
3. Les T de l’orientation
Désorientation temporelle (temps)
Désorientation Spatiale (espace)
D. allo psychique : difficulté à identifier les autres : démences.
D. auto psychique : difficulté à s’identifier (nom, âge, adresse) : schizo et
démences.
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6. Délire (Raisonnement) : fausses croyances (qui n’ont rien à voir avec la réalité).
1. Auto – accusation : jugement très défavorable que tient le sujet sur lui- même,
2. Culpabilité : être convaincu qu’il a commis toutes sortes,
3. De référence : être convaincu que tout ce qui se fait / se dit autour de lui, le
concerne.
4. Erotique : Le délire à tonalité érotique est souvent un délire mégalomaniaque
centré sur la puissance sexuelle du patient Mari de nuit,…)
5. Erotomaniaque : conviction délirante d’être aimé d’une personne généralement
illustre,
7. Grossesse : Elle dit qu’elle est enceinte alors qu’elle ne l’est pas.
8. Hypochondriaque : conviction inébranlable et déréelle d’être menacé dans sa
santé.
9. Influence : le sujet se croit soumis à des forces extérieures qui commandent ses
actes.
10. Jalousie : le délirant jaloux a la conviction erronée que l’être qu’il aime, lui en
préfère un ou une autre.
11. Mégalomanie : (idée de grandeur) : Le malade est convaincu qu’il est plein de
talents, de richesse, d’aptitudes ex : (je suis kimbangu).
12. Mystique et ésotérique : délire en rapport avec les écritures saintes.
13. Négation d’organes : Conviction délirante de mort d’un organe.
14. Persécution ou de préjudice : il est convaincu et affirme être la cible ou objet de
menace, de complots, on lui en veut (à ses biens, à sa santé, à sa vie même).
15. Revendication : Conviction d’un préjudice subi.
16. Ruine : il a la conviction d’être ruiné.
17. Transformation corporelle : le malade a l’impression que son corps change.
C. Mécanismes du délire
2) Les illusions : ce sont des perceptions déformées d’un être ou d’un objet
réel.
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b. Trouble de sommeil
1. Insomnie : c’est une diminution de la durée normale du sommeil.
a. Clinique de l’insomnie
Formes d’insomnie : transitoire, chronique primaire et secondaire.
b/Traitement de l’insomnie
1 .Mesures non pharmacologique
Aspect éducatifs :
Eviter d’allonger le temps de sommeil surtout le jour,
Repérer les rythmes personnels,
Eviter les siestes d’une durée 20-30 minutes,
Avoir une bonne literie,
Avoir une bonne température dans la chambre,
Repérer les erreurs diététiques,
Eviter certains médicaments (amphétamines,…)
Aspects chrono-biologique :
Heure du lever régulière,
Mouvement de gymnastiques et de la relaxation,
Douche chaude ou froide,
Eviter une lumière vive dans la chambre pdt le sommeil,
Un lever matinal quotidien plus précoce de 30-60 minutes favorise
l’endormissement vespéral,
Eviter les activités physiques et intellectuelles intenses le soir ex : FB,
Watshap,…
Dormir dans une pièce peu chauffée.
2. Mesures pharmacologiques
Les hypnotiques et les anxiolytiques non benzodiazépine médicament ayant
des profils pharmacologiques similaires aux benzodiazépines dérivés) ;
Antidépresseurs dans les insomnies chroniques associées à la dépression.
A. Epidémiologie
. Jeune femme âgée de 12-24 ans (90% de cas)
.Fréquence :1% des adolescentes en Occident, mais serait rarissime en Afrique.
B. Clinique
. Notion de facteur déclenchant, le plus souvent : rupture de relations affectives,
divorce, deuil, changement scolaire, remarque sur le corps pubère.
.Triade symptomatique : amaigrissement, anorexie et aménorrhée.
.Retentissement somatique important
Signes :
Dénutrition, Constipation, Lithiase rénale, Hypotension artérielle, Bradycardie,…
.Evolution et pronostic : graves : décès dans 7-10% des cas (trouble
psychiatriques) : dépression.
C. Examens complémentaire
Hémogramme, Leucopénie, Ionogramme sanguin,
D. Diagnostic différentiel
Affection somatiques : Cancers, tumeurs cérébrales, TBC,…
.Affection psychiatriques : schizophrénie, épisode dépressif majeur, …
E. Formes cliniques
.Anorexie avec boulimie : 50% des anorexies mentales essentielles;
.Anorexie mentale du garçon : touche 10% de garçon en Occident,
symptomatologie est pareille à la fille, sauf que l’aménorrhée est remplacée par des
trouble de l’érection.
- Traitement symptomatique
Hospitalisation libre ou à la demande d’un tiers ou la famille,
Ambulatoire dans les formes mineures,
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L’acte suicidaire : moyen par lequel ou acte à travers lequel le suicide aboutit.
La crise suicidaire : crise psychiatrique majeur au cours de laquelle un passage à
l’acte suicidaire est élevé ;
L’idée suicidaire : élaboration mentale consciente d’un désir de mort,
Les chantages : lorsque la personne n’a vraiment pas envie de mourir, mais elle veut
provoquer un choc collectif, voire affectif, ex : na ko miboma.
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Conditions :
- L’entourage affectif est de qualité, compréhensif et présent
- Ambiance dédramatisée, mais consciente du problème
- Bon contact et réponse positive au soutien psychothérapeutique
- Instauration d’un traitement anxiolytique /sédatif à posologie efficace.
4 .10 Administrer le traitement pharmacologique à base de psychotrope en fonction de
la pathologie sous-jacente :
Anxiolyse /sédation souvent nécessaire en début de traitement pour diminuer
l’angoisse et d’éviter un acting out;
4.11. Associer une psychothérapie à la PEC dès le début.
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1.2. L’agressivité
- verbale
- Attitudes négatives :
Négativisme : refus pathologique permanent, plus ou moins actif, des consignes, Chez
l’adulte, s’observe surtout dans la schizophrénie. Plus rarement, il s’agit de délires de
persécution, de mélancolies délirantes avec délie non congruent, de jeu maniaque, de
débiles et de certains déments. Chez l’enfant, une protestation contre des frustrations
ou des conflits peut se traduire ainsi.
CHAPITRE 6eme
1. Personnalité paranoïaque
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NB : il ne faut pas toujours faire ce que l’on pense, mais faire aussi parfois ce que les
autres pensent.
2. Personnalité schizoïde
a/ Une apparence pauvre : pauvreté du contact, repli sur soi, une solitude très
manquée, des difficultés dans les contacts sociaux ; les sujet sont décrits comme
solitaires, froids, distants, tournés sur eux-mêmes.
b/ Une pauvreté de l’activité : flegmatiques (personne calme, peu émotive, qui domine
toujours ses réactions), ils semblent déconnectés de leur environnement social sans
autant être considérés comme marginaux.
3. Personnalité schizotypique
Caractéristiques psychopathologiques :
Ce type de personnalité est plus en plus apparenté aux troubles schizophréniques
avec des idées bizarres, des bizarreries de la pensée et du comportement
accompagné d’indifférence sociale. Le sujet se trouve fréquemment pris dans des
phénomènes de déréalisation, ce qui l’amène à développer de manière plus marquée
une communication extrasensorielle (télépathie,…), le divinement de la pensée.
4. Personnalité antisociale
Caractéristiques psychopathologiques :
- Impulsivité et intolérance à la frustration,
- Les sujets sont incapables de tenir compte des expériences passées,
- La transgression des lois et règles sociales et morales aux regards desquels ils
n’expriment ni honte ni gène,
- Absence de ressenti émotionnel, ces personnes sont egocentriques, elles
établissent des relations superficielles, souvent limitées à la recherche
d’autosatisfaction immédiate.
5. Personnalité borderline
Caractéristiques psychopathologiques :
- Instabilité au niveau des relations interpersonnelles, de l’image de soi, et de
manifesté un besoin fondamental des autres et de leur présence mais ressent en
même temps une menace par les autres. De même les autres sont perçus soit comme
bons, soit comme méchant, les personnels admirées pouvant devenir celles qu’il
déteste.
6. Personnalité histrionique
Caractéristiques psychopathologiques :
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L’histrionisme est une attitude chez ces sujets qui cherchent à attirer l’attention sur
eux, à plaire, à séduire. Ils ont la capacité à changer d’attitude en fonction des attentes
qu’ils supposent de leur interlocuteur. Dans le cas d’absence de réponses positives de
l’entourage, le niveau d’angoisse de ces patients va augmenter ; ce qui peut faire
redouter chez eux le passage à l’acte, tentatives de suicide au plus dramatique qui
doit être interprété comme un moyen supplémentaire de rester au centre de l’attention
des autres.
7. Personnalité narcissique
Caractéristiques psychopathologiques :
Le sentiment d’être quelqu’un d’unique et de spécial qui doit constamment être admiré
par les autres.
8. Personnalité évitante
Caractéristiques psychopathologiques :
9. Personnalité dépendante
Caractéristiques psychopathologiques :
Ils ont un comportement lié à un besoin excessif d’être pris en charge et appréciés ;
ces sujets ont des difficultés à vivre de situations de séparations et ont tendance à se
cramponner aux autres et aux relations qu’ils ont établies, ils sont indécis ; n’ont pas
d’initiatives par manque de confiance en eux.
A. LES PSYCHOSES
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Manie organique :
Neurologiques : les tumeurs de la base,
Endocrinologues : en cas d’ hyperthyroïdie …
1.1.3Traitement de syndrome maniaque :
- Mesures médicolégales :
Hospitalisation volontaire si possible;
Hospitalisation d’office, le plus souvent (selon la loi du 27 juin 1990 du code de
la santé Publique R.D Congo);
Sauvegarde de justice, si dépenses et achats inconsidérés ou ostentatoires
(prodigalité).
Traitements médicamenteux
Sédation de l’agitation :
- Psychothérapies
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A. Manifestation Epidémiologique
-Prévalence du trouble dépressif sur la vie entière : 5-12% pour les hommes et
10-25% pour les femmes ;
4ème rang des maladies dans le monde. OMS,
1ère cause d’incapacité avec un risque accru de décès par suicide,
la tranche d’âge la plus touchée par la dépression : 18-45 ans,
la prévalence est plus élevée : chez les célibataires, les divorcés ou séparés,
les veufs, les chômeurs, ...
B. Manifestations cliniques
- La présentation du sujet est déjà évocatrice : sujet habituellement peu soigné, gestes
lents ou nervosité : crispation (contraction musculaire provoquée par la nervosité,
peur), impatience …, mimique exprimant une tristesse, voix basse et monocorde.
C. Critères diagnostiques selon le DSM IV Révise : pendant 2 semaines, presque
chaque jour :
Humeur dépressive et /ou perte d’intérêt ou de plaisir ;
Au moins 4 des symptômes suivants :
Perte ou gain de poids, appétit diminué ou augmenté,
Insomnie ou hypersomnie,
Ralentissement psychomoteur ou agitation,
Fatigue ou perte d’énergie,
Diminution de la capacité de penser, de ce concentré, indécision ;
Pensées récurrentes de mort, idées suicidaires, tentative ou projet
suicidaires.
N.B. Le risque majeur de la dépression : c’est le suicide.
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D. Formes cliniques
La mélancolie
C’est la forme la plus grave des états dépressifs, caractérisée par :
La perte du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités ou l’absence de
réactivité aux stimuli habituellement agréables ;
Au moins trois des manifestations suivantes :
Une qualité particulière de l’humeur dépressive (c.à.d. une humeur
ressentie comme qualitativement différente du sentiment éprouvé après
la mort d’un être cher),
Une dépression régulièrement plus marquée le matin ;
Un réveil matinal précoce (au moins 2h avant l’heure habituelle du
réveil),
Une agitation ou un ralentissement psychomoteur marqué ;
Une anorexie ou une perte de poids significative ;
Une culpabilité excessive.
Grandes forme cliniques de la mélancolie :
La forme stuporeuse où l’inhibition est au 1er plan,
La forme agitée avec manifestations anxieuses prédominantes (risque
suicidaire très élevé).
1. La dysthymie
C’est un dérèglement de l’humeur, plus d’un jour sur deux pendant au moins deux
ans.
2.La dépression masquée elle est caractérisée par :
- Des plaintes somatiques au 1er plan ;
- Centrées sur le SNC (céphalées avec manifestation anxieuses), l’appareil digestif et
le système cardio-vasculaire comme HTA, AVC.
-Il est à noter qu’il ne faut pas méconnaître une pathologie organique.
3. La dépression de l’enfant Prévalence : 2% ;
- il présente un tableau proche de celui de l’adulte avec, cependant une mention
spéciale pour les manifestations suivantes : diminution de l’efficience scolaire,
désintérêt pour les jeux, ennui, retrait social, culpabilité, irritabilité.
4. La dépression de l’adolescent
Tableau clinique proche de celui de l’adulte ;
Particularités liées aux troubles du comportement : conduites additives,
conduites suicidaires, détachement relationnel et / ou social ;
Diagnostic di différentiel avec la crise identitaire de l’adolescent.
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syndromes dépressifs avec une anxiété marquée, une humeur labile une
baisse de l’intérêt ;
Retrouvés dans la majorité des cycles mensuels de l’année précédente ;
Survenue régulièrement lors de la phase lutéale tardive ;
Diminution rapide après le début des règles ;
Les syndromes doivent être suffisamment sévères pour perturber les activités
sociales et/ou professionnelles ;
Ils doivent être complètement absents pendant au moins une semaine après
les règles.
La dépression est une maladie récidivante avec un risque non négligeable de décès et
de chronicité.
Complications
Suicide, dont le taux annuel est de 3,5 à 4,5 fois plus élevé que dans les
autres troubles mentaux ;
Chronicisation.
Douleurs et somatisations diverses ;
Conduites adductives ;
Altération du rôle parental et accroissement des troubles de l’adaptation et
de la psychopathologie chez les enfants des déprimés.
Il est caractérisé par une présence non expliquée d’un trouble de l’humeur, ou même
schizophrénie perceptible par des idées délirantes, hallucinations, discours
désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique. Il est exigé
pour un diagnostic de trouble psychotique bref que les symptômes durent au moins 1
jour et au plus un mois.
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par rapport aux affects du patient ; l’autisme est le résultat des phénomènes de
dissociation mentale, c’est un symptôme qui va affecter la vie relationnel et sociale du
patient en créant un repli sur lui-même avec en contrepartie une prédominance de la
vie imaginaire et une perte totale du contact avec la réalité.
NB : un seul symptôme (le critère A est requis si les idées délirantes sont bizarres ou
si les hallucinations consistent en une voix commettant en permanence le
comportement ou les pensées du sujet, ou si, dans les hallucinations, plusieurs voix
conversent entre elles.
C) Traitements
La survenue d’un tel épisode nécessite une hospitalisation d’urgence dans un
service de psychiatrie.
d) Traitement
-Le trouble schizophréniforme est souvent soigné à l’aide de médicaments
neuroleptiques, spécialement atypiques, parmi une variété de traitements (comme la
psychothérapie, la thérapie familiale, l’ergothérapie, etc.) désignés pour réduire
l’impact social et émotionnel lié à la maladie. Le pronostic varie aux dépend de la
nature, de la sévérité et de la durée des symptômes, mais deux-tiers des individus
diagnostiqués de troubles schizophréniforme développent une schizophrénie.
2.2.1. La schizophrénie
a) Prévalence : 1% de la population
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b) Caractéristiques psychopathologiques :
- Le syndrome délivrant : le délire paranoïde, délire incohérent, flou au cours duquel
n’importe quel fait va être interprété avec un grand illogisme, se caractérise par une
expression désordonnée d’idées étranges souvent sans lien les uns avec les
autres. Le patient assiste en témoin ou spectateur de ses propres pensés; c’est Le
phénomène d’automatisme mental.
1. Type paranoïde
Un type de schizophrénie qui répond aux critères suivants :
A. Une préoccupation par une ou plusieurs idées délirantes ou par des
hallucinations auditives fréquentes.
B. Aucune des manifestations suivantes n’est au premier plan : discours
désorganisé, comportement désorganisé ou catatonique, ou affect abrasé ou
inapproprié.
2. Type désorganisé
Un type de schizophrénie qui répond aux critères suivants :
A. toutes les manifestations suivantes sont au premier plan :
- discours et comportement désorganisé, affect abrasé ou inapproprié,
B. ne répond pas aux critères du type catatonique.
Le diagnostic est rétroactif (au moins depuis 6 mois). Leur évolution varie en fonction
de :
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- La forme de la pathologie ;
- L’âge du début des troubles (plus l’âge du début des troubles est tardif, plus la
résolution est bonne en général)
- Le mode d’entrée dans la pathologie :
- La nature et fréquence des épisodes schizopathologiques ;
- L’entourage dont bénéficie le patient (réseau de soutien social) ;
- La prise en charge qu’on peut lui proposer.
Il conduit le sujet à interpréter les événements de sa vie comme des preuves d’une
machination à son encontre.
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3. La paraphrénie
Caractérisée : par la perte du contact avec la réalité et par des troubles plus moins
graves de la personnalité. On distingue : la paraphrénie fantasmatique dans laquelle la
réalité est vécue de façon purement imaginaire (de la même manière que les enfants,
chez qui elle est très fréquente et normale).
A. LES NERVOSES
1. Définition
Pathologies mentales dues à la non Ŕ résolution du complexe d’Œdipe (CO) d’où
angoisse de castration comme élément central de toute névrose. Ce sont des
affections psychiatriques causées par une étiologie socioculturelle, les symptômes
sont subjectifs et le sujet est conscient de son état.
2. Etiologies
Mal connues, mais on pense à des facteurs constitutionnels et héréditaires
(tempérament nerveux). Aussi, pense-t-on à des vicissitudes (événements heureux
ou malheureux qui se succèdent dans la vie) du développement psychoaffectif depuis
et surtout pendant la première enfance : stade du développement de la personnalité
mal géré, blocage à un stade, environnement familial et social.
Le psychotique Le névrosé
Inconscient du caractère morbide du En est conscient
trouble
Troubles de comportement plus Troubles de comportement moins
graves graves
Productions mentales pathologiques Pas de productions mentales
pathologiques
Le psychotique vit dans son monde à Capable d’adaptation grâce à des
lui activités artificielles compliquées
Refuse tout traitement Accepte le traitement
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5. Diagnostic différentiel
(1) Les réactions psychologiques : sont des manifestations d’allure
psychologique plus au moins aigues, survenant à la suite d’un événement
grave de l’existence (chez les personnes jusque-là bien adaptées).
Caractéristiques :
La rupture avec la personnalité antérieure ;
La relation directe avec un événement de la vie ;
Le bref délai entre la situation traumatisme et les réactions ;
Le pronostic est favorable à court terme.
Par contre dans la névrose, il y a une organisation ancienne et durable de la personne
qui explique l’inadaptation de la personne à vivre en harmonie avec les autres et elle-
même.
Anxiété normale : sentiment d’attente inquiète dont le sujet ne peut pas le plus
souvent préciser la cause ou état d’alerte disproportionné par rapport à la situation
signe d’alarme, d’intensité modérée, ne paralyse pas le sujet ;
Type d’angoisse :
L’individu est sûr que quelque chose va lui arriver. Il est inquiet et pessimiste, il a
l’attaque d’angoisse :
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b. La peur : c’est la crainte d’un objet réel. Tandis que dans l’angoisse, on a la
peur sans objet.
Traitements
- De fond : on fait une psychothérapie de soutien,
- D’attaque : anti spasmodiques, myorelaxants,
- Des équivalents : s’assurer que les organes cités ne sont pas atteints,
- Le traitement psychanalytique est contre indiqué,
- Cure de vacance et climatique.
Médicaments
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Manifestations cliniques
1) Trouble de Panique
2) Agoraphobie
PEC thérapeutique
- Eliminer toute cause organique ;
- Bilan minimum : examen clinique, glycémie, urée-créatinine, hormones
thyroïdiennes, recherches toxicologiques, ECG,…
- Autres : RX du thorax, enzymes cardiaques, imagerie cérébrale, EEG,…
- Chimiothérapie :
- Neuroleptique anxiolytique Ex : Chlorpromazine, agoniste partiel des RCP 5-HT
BUSPAR efficace dans 60 -75% des cas, délai d’action de 2-3 semaines, donc
souvent prescrit en association à une BZD durant cette période ;
- Antidépresseurs inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS) :
Paroxétine : 20mg/J le soir.
Citalopram : SEROPAM 20mg/j le soir.
- Antidépresseurs tricycliques : Clomipramine : ANAFRANIL 150mg/j
- BZD en début du traitement sur une durée limitée (8-10 semaines) pour
diminuer le risque d’abus, avec décroissance progressive.
Thérapies cognitives et comportementales = (TCC) : relaxation, technique respiratoire,
technique d’exposition in vitro.
Psychothérapie de soutien.
Dans l’ESPT : les symptômes doivent durer plus d’un mois et peuvent dans
certains cas apparaitre après un temps de latence ou temps d’incubation variant de
quelques jours à quelques semaines, voire quelques mois ;
Dans l’ESA : les troubles doivent apparaitre dans les quatre semaines suivant
l’événement et durer de deux jours à 4 semaines ;
Les perturbations entrainent une altération du fonctionnement social,
professionnel ou dans d’autres domaines importants.
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a) Epidémiologie
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e) PEC thérapeutique
- Chimiothérapie :
Antidépresseurs : ISRS de préférence ou antidépresseurs
tricycliques ;
Subnarcose amphétaminique, notamment dans les névroses
de guerre.
NB : les BZD sont inutiles si non néfastes, selon la plupart des auteurs.
Manifestation phobiques
Traits de la phobie :
Présence de l’objet phobogène ;
L’angoisse et anxiété qui l’accompagnent se rapportent à l’objet ;
La relation directe avec des situations visuelles ;
La phobie peut s’intégrer ou continuer les phobies de l’enfance ;
Le malade a conscience du caractère morbide de sa phobie et est
psychologiquement normal en dehors des situations phobiques.
Types de phobies
Comportement du phobique
Conduite d’évitement : il évite l’objet phobogène, il reste chez lui.
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Evolution
Décompensation qui se manifeste par des crises dépressives ;
L’individu finit par ne plus faire aucune activité ;
Apparition d’obsession ;
Peur de type hypochondrie.
Mécanisme étiologiques
On a pensé que la phobie naîtrait d’une personnalité caractérisée par état
constant d’alerte et qui se défend de ses pulsions en les niant ;
Théorie psychanalytique de Freud : la phobie est la conséquence d’une pulsion
sexuelle non acceptée par soi et refoulée et la tendance de la pulsion sera dans
le sens opposé. Par la suite on aura une transposition sur un objet ou une
situation phobique.
Traitement
Notons que, c’est une affection rencontrée dans les deux sexes, avec une fréquence
plus élevée chez les femmes. Elle est caractérisée du point de vue définition par des
troubles somatiques, fonctionnels et psychiques provoqués et entretenus par une
cause psychologique inconsciente.
Clinique
Crise hystérique
Prodromes : changement du comportement ou du caractère :regard anxieux ou
hébété, phénomènes neurovégétatifs : palpitation, tremblement.
La crise se termine en quelques minutes par une crise de larmes et lâchée d’urines.
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Diagnostic différentiel
- schizophrénie dans son début et affection psychosomatique.
Traitement
Eloigner l’individu de ses parents (parentectomie) et médication sédative ; et cure
psychanalytique (sujets jeunes et intelligents) et psychothérapie directe par injonction.
HYSTERIE EPILEPSIE
Crise souvent en public Crise partout même seul
Perte partielle de la conscience Perte totale de la conscience
Chute lente avec bcq de précaution Chute brutale généralement avec
blessure
Contraction tonique parfois Mvt tonico-clonique en saccade
Pas de morsure de la langue Morsure de la langue et écume
Crise ne dure pas Crise dure plus de 10-15 min
Pleur ou rire après la crise Sommeil profond et asthénie physique
après la crise
1.1. Généralités
La psychose puerpérale concerne la femme enceinte, pendant et après
l’accouchement. Elle traversera alors des troubles psychiatriques plus ou moins
graves.
On note des signes avant-coureurs, comme par exemple des pleurs ou de la fatigue
durant les 3 premiers jours qui suivent l’accouchement. Puis tout à coup apparaîtront
la confusion, l’obnubilation ainsi qu’une angoisse majeure. La femme aura des
troubles de la mémoire et de la perception, alternés avec des périodes plus calmes.
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Par contre, en le lui laissant on accrédite le fait que c’est bien le sein, qu’elle est
capable de s’en occuper même si pour l’instant des difficultés nécessitent des soins,
un entourage, une écoute soignante : infirmière, psychologique ou médicale.
Des médicaments peuvent être donnés à la maman pour l’aider à supporter son
angoisse.
a) Le retard mental
Caractéristiques diagnostiques
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Retard mental, sévérité non spécifiée : peut être utilisé lorsqu’il existe une forte
présomption de Retard mental mais que l’intelligence du sujet ne peut être mesurée
par des tests standardisés (p. ex : avec des sujets trop perturbés ou avec des
nourrissons).
b) Les démences
On peut observer :
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Aux stades avancés de la démence, les individus peuvent être mutiques ou bien avoir
une détérioration de l’expression orale caractérisée par l’écholalie ou la palilalie.
1) Examens complémentaires
2) Evolution
Une démence peut être progressive, stable ou bien en rémission. La réversibilité d’une
démence dépend de la maladie sous-jacente, de l’existence et de la précocité
d’administration d’un traitement efficace. Les personnes atteintes d’une démence
grave sont sujets aux accidents et aux maladies infectieuses, qui leurs sont souvent
fatals.
……………………………………………………………………………………………………
Le test projectif
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Ils permettent d’évaluer les fonctions cognitives (intelligence, les différents aspects de
la mémoire, l’attention, l’aptitude verbales, …)
Les examens organiques : Sérologie HIV en vue de rechercher une infection à VIH.
Explorations neuroradiologiques :
9.2. LA PSYCHOPHARMACOLOGIE
1. les Neuroleptiques
2. Les Antidépresseurs
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3. les Thymorégulateurs
Sels de lithium,
Carbamazépine : TEGRETOLco 200mg,
Valproate de sodium : DEPAKINEco 300 et 500 mg,
Kepraco 500 mg.
4. les Anxiolytiques
Ce sont des substances dont la propriété pharmacologique essentielle est d’agir sur le
système GABA ergique. Ils sont représentés par des classes chimiques distinctes :
Les benzodiazépines.
Les substances qui leur sont apparentées : Carbamates, Hypnotiques non
benzodiazépiniques : Zolpidem, Zopiclone 1 co soir.
Anesthésiques généraux.
Toutes ces substances présentent des propriétés similaires associant des actions :
La Psychothérapie
Par définition, la psychothérapie permet d’agir sur le contenu des pensées humaines.
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Traitements biologiques :
NB : tous ces produits précités peuvent être mélangés dans une même seringue (sauf
les produits huileux) surtout devant un malade très agité.
B. Forme per Os
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3. Pour certains cas, il faudrait commence par laver le malade puis administrer le
traitement ;
4. Il doit avoir une bonne observation pour bien surveiller certains gestes des patients ;
5. Il doit avoir l’esprit d’écoute et toujours causer avec le malade puis faire rapport au
technicien psychiatre;
6. Le contact doit être permanent pour créer un climat de confiance entre lui et le
malade ;
8. Il doit avoir l’esprit de laisser à la portée des malades tout objet contondant ou une
arme à feu voire des fils, car beaucoup de cas de suicide peuvent en découler ;
9 .Il faut surtout éviter que le déprimé reste seul dans la chambre, car il peut
facilement se suicider ;
10. Il faut chaque fois passer de chambre en chambre pour suivre l’évolution des
malades ;
11. Il doit instruire les membres de famille ou autres visiteurs sur leur comportement
vis-à-vis de leur malades et sur l’ensemble des malades ;
12. Il doit surveiller correctement la prise des médicaments pour une bonne
compliance ;
13. Il doit s’assurer que le malade est bien alimenté car les neuroleptiques stimulent
l’appétit ;
14. Il faut suivre le délire du malade sans y adhérer, car il y a risque de l’enfoncer
davantage, ce qui est un facteur préjudiciable pour le cerveau ;
15. Il faut toujours faire un rapport entre les propos du malade et ceux de l’entourage
en vue d’établir un parallélisme ;
16. Pendant qu’il est interné, faire toujours une évaluation intermédiaire pour un
rapport auprès du technicien psychiatre;
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17. On peut déclarer un échec de traitement après trois semaines de prise des
neuroleptiques.
9.5. LA POSTCURE
Par définition c’est un rendez-vous qu’on fixe au malade et à sa famille (ou son
entourage proche) après la sortie de l’hôpital.
Elle consistera en :
1) La connaissance du trouble par le malade. Le lui rappeler pour qu’il s’en rende
compte ;
2) La compliance au traitement : son avis et surtout de son entourage par rapport
à la quantité et la qualité (effets secondaires) ;
3) Sa réinsertion sociale ;
4) Sa réaction instinctuelle ou sexuelle s’il (elle) est marié (e) ;
5) Les manifestations d’une rechute éventuelle. Ex. Insomnie, Céphalées et
irritabilité ou nervosité.
NB : après un 1er accès, le RDV en postcure doit couvrir 1an, après un 2ème Accès, le
RDV en postcure doit couvrir 3Ŕ5ans ; après un 3ème Accès, Le RDV en post cure sera
à
vie.………………………………………………………………………………………………
…………
A. SI VOUS BUVEZ
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1.1. Définition :
La neurologie : est la discipline médicale qui étudie et traite les maladies organiques du
système nerveux.
RAPPEL ANATOMIQUE :
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Mais au lieu de partir de l’aire 4 comme dans le système pyramidal, il trouve son origine dans
les noyaux gris centraux qui se trouvent dans le diencéphale.
Il traverse aussi la ligne médiane au niveau du noyau rouge pour se terminer au niveau des
cornes antérieures de la moelle controlatérale.
PHYSIOLOGIE :
PATHOLOGIE :
1. Les tremblements :
A. les tremblements de Repos : sont de tremblements Parkinsonien qui est une maladie
de vieux causée par les traumatismes crâniens à répétition comme chez les BOXERS
voir Mohamed Ali, Mike tyson,…, vieillissement.
Examen clinique : glabelle positif, tonus roue dentée et rigide, marche à pts pats,
pas de ballant les membres supérieurs suit le long du corps.
CAT : anti parkinsoniens telsque Parlodel co 5-10 mg, Kandate co 5mg, Prolopan co
125 - 250 mg, Tremlex 0.5 mg en IM
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2. Les myoclonies
Définition : sont des secousses musculaires involontaires remarquables par leur
brusquerie et leur brièveté, qui les ont fait comparer aux secousses provoquées
par les chocs électriques.
Elles sont surtout fréquentes aux membres et à la face ; et s’observe surtout aux
membres supérieurs, comme dans l’épilepsie partielle continue. CAT : tegretol Co.
3. Les tics
Définition : sont des mouvements involontaires qui se répètent sans motivation
extérieure, ses mvts met en jeu un groupe de muscles avec leurs relations
synergies normales.
Les types le plus svt réalisés sont des : CLIN D’ŒIL, GRIMACES, HAUSSEMENTS des
EPAULES, Mvt du COU, Raclement de GORGE,…
Le sujet cherche à dissimiler le Tic en l’insérant dans un mvt volontaire.
NB : la plupart des Tics sont des manifestations NEVROTIQUE surtout fréquente au
cours de l’enfance.
Rappel anatomique :
Le cervelet est situé dans la fosse postérieure de l’encéphale. Il est composé de deux
hémisphères et d’une partie centrale appelée vermis.
Physiologie
Le rôle du cervelet :
- Equilibre du corps par le contrôle de la marche et de la station debout
- Coordination des mouvements
- Régulation du tonus musculaire, de la posture et de l’activité réflexe.
Pathologie :
Les conséquences de l’atteinte du cervelet sont :
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Etiologie :
- Tumeur du cervelet,
- Atrophie du cervelet,
- AVC, infection du cervelet.
Types de sensibilité :
- Sensibilité Thermique (le chaud et le froid),
- Sensibilité algésique (la douleur),
- Sensibilité tactile (toucher), épi critique et protopathique,
- Sensibilité profonde (sens de la position des membres sous sommeil),
- Sensibilité sexuelle.
Toutes les impressions de la sensibilité viennent au corps par la peau pour aller vers le
cerveau en passant par moelle épinière, le tronc cérébral, le thalamus et la circonvolution
ascendante pariétale du cerveau(aire 6). C’est l’aire sensitive primaire.
PHYSIOLOGIE
Le rôle de la sensibilité :
- Fonction d’alarme et de protection pour l’intégrité physique de l’organisme.
- Fonction d’exploration et d’information permettant une action sur le monde extérieur.
PHATOLOGIE
- Douleurs, paresthésies, picotements, hyperesthésies, hypoesthésies …
A. Radiologie : Rx crâne F+P intérêt dans les traumatismes, dans l’HIC, dans les épilepsies,
angiographies cérébrales, encéphalographies, myélographies, tomodensitométries
(scanner)
B. Examens physiologiques : EEG, EMG
C. Le LCR :
- aspect= clair eau de roche
- pression : coucher 10 à 20 cm d’eau, debout 30 à 45 cm d’eau
- Eléments : GB 0 à 5, GR O
- Protéines : 20 à 40 mg%
- Chlorures ; 115 0 à 125 mg %
- Urée ; 10 à 40 mg%.
1. L’EPILEPSIE
Définition : L’épilepsie est une maladie électro clinique que l’OMS définit comme : des « crises
convulsives à répétition et sans fièvre ». Seulement, toute convulsion n’est pas épilepsie et
toute épilepsie n’est pas convulsion.
Il existe une grande variété d’épilepsies dont la caractéristique principale est la répétition des
crises.
CLINIQUE :
I. Epilepsie généralisée :
2. Epilepsie partielle :
TRAITEMENT
Le traitement de l’épilepsie est long. Dans nos conditions de pauvreté, nous conseillons en
première intention le GARDENAL encore appelé LUMINAL. A raison de 100 mg chez l’adulte et
50 mg chez l’enfant ou 3 mg /kg,
Autres antiépileptiques :
- Tégretol cés 200 mg et sirop,
- Depamagcés200, 300-500 mg et sirop,
- Diphantoine cés 100 m,
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DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS : ont fait toujours confusion avec des maladies ci-après : le
tétanos, l’hystérie, l’hypoglycémie, …
1. MALADIE D’ALZHEIMER
Définition : c’est une maladie du cerveau due au vieillissement des substances grises
du cerveau.
Etiologie : mal connue ; pour des raisons inconnues le cerveau s’atrophie devient plus
petit qu’avant.
Découverte : par l’Allemand Dr Alois ALZHEIMER en 1906.
2. LES DEMENCES
On peut observer :
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Aux stades avancés de la démence, les individus peuvent être mutiques ou bien avoir
une détérioration de l’expression orale caractérisée par l’écholalie ou la palilalie.
3) Examens complémentaires
4) Evolution
Une démence peut être progressive, stable ou bien en rémission. La
réversibilité d’une démence dépend de la maladie sous-jacente, de l’existence
et de la précocité d’administration d’un traitement efficace. Les personnes
atteintes d’une démence grave sont sujets aux accidents et aux maladies
infectieuses, qui leurs sont souvent fatals.
3. LE RETARD MENTAL
Caractéristiques diagnostiques
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L’encéphale est un organe très vascularisé. De ce fait, une grande partie de ses pathologies va
dépendre du fait que les vaisseaux vont soit se rompre, soit s’obstruer, ou même présenter
des malformations.
Les pathologies vasculaires cérébrales comprennent donc les hémorragies et les ischémies.
CLINIQUE :
a. Hématome :
- Le sujet est âgé : ATCD d’HTA, notion d’effort ou d’exposition au soleil (cet effort peut
être un coït ou une défécation=kosumba)
- Le sujet est jeune : Malformation vasculaire (angiome, anévrysme)=Diagnostic :
scanner cérébral, ponction lombaire prudente, angiographie…
Traitement :
1. Traitement général
En phase aigüe : Hémostatiques (prothrombine, fibrinogène vit k).
Hypotenseurs artériels, Hydergine, largactil si artériosclérose.
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Clinique :
La clinique est double :
- le début est brutal dans les embolies,
- progressif dans les sténoses.
La topographie du trouble détermine le territoire atteint. Ex : Hémiplégie massive (ischémie
profonde), Aphasie (sclérose de l’artère s’il vienne du cerveau dominant).
Traitement :
R/ anticoagulant : héparine, ex : vit k,
R/ antispasmodique et vasodilatateur : aminophylline, hydergine, stugeron, papavérine,
R/ antiagrégant plaquettaire telque : ASA Junior, Shalspirin CV 75 mg à liberation prolongée,
R/ ttt général : dépend de la symptomatologie,
Ttt étiologique : soigner l’HTA, la cardiopathie.
3. PATHOLOGIE TUMORALE
On range dans cette rubrique toutes les néoformations qui se développent à l’intérieur de la
boîte crânienne et dont l’évolution spontanée est la mort par HTIC.
Ces néoformations peuvent être :
- Des néoformations tumorales aux dépens de cellules propres du cerveau, des
méninges, ou même de la boîte crânienne.(neurones, méninges, os)
- Des néoformations d’origine inflammatoire ou infectieuse (tuberculose, gomme
syphilitique, abcès cérébral
- Des séquelles d’anciens hématomes
- Des kystes (parasites, cystercose)
- Des métastases.
CLINIQUE
- Epilepsie
- Hypertension intra crânienne
VARIETES ETIOLOGIQUES :
A. Tumeurs primitives (développées dans le cerveau)
- A partir des méninges : méningiomes, médulloblastomes
- A partir de l’hypophyse : adénome
- Craniopharyngiome : neurinomes
- A partir des vaisseaux : angiomes.
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B. Métastases
Tumeurs secondaires : les plus fréquents sont les tumeurs de sein, et des poumons.
Traitement :
- Anti œdème cérébral
- Anti épileptique
- Chimiothérapie anti cancéreuse
- Chirurgical quand c’est possible
- Radiothérapie.
A. LESIONS INTRAMEDULLAIRES
Elles peuvent être bien localisées et toucher un seul système :
- Cornes antérieures : poliomyélite antérieure aigue
- Cornes postérieures : maladie de tabès dorsal
- Faisceaux latéraux : paraplégie spastique.
B. LESIONS EXTRAMEDULAIRES ;
- Traumatismes médullaires
- Lésions osseuses
- Cancer vertébral
- Mal de pott
- Lésions méningées.
Sur le plan clinique, le symptôme dominant est : paraplégie d’installation progressive.
LA PARAPLEGIE COMPRESSIVE :
ETIOLOGIE :
- Lésion intrarachidienne : pachyméningite, Tumeurs médullaires,
- Lésion extra rachidienne : Traumatismes, Mal de pott, Tumeurs du rachis, Hernie
discale, Malformation rachidienne.
CLINIQUE :
1. Syndrome lésionnel : précoce et lié à la compression de la racine nerveuse,
2. Syndrome sous lésionnel : il est tardif et comprend :
- Paralyse spastique,
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DIAGNOTIC :
- Anamnèse
- Examen clinique
- Radio simple du rachis face et profil
- Myélographie.
TRAITEMENT :
- traitement général : sonde vésicale, prévention des escarres, kinésithérapie,
- Traitement spécifique : immobilisation par coquille plâtrée, intervention chirurgicale si
nécessaire, tuberculostatique si pott, radiothérapie, si cancer.
La clinique varie souvent selon la localisation de l’atteinte et le nombre des filets nerveux
concernés.
A. Mono névrites
C’est une atteinte asymétrique d’un nerf crânien ou rachidien. La localisation est fonction du
nerf touché.
- Paralysie périphérique,
- Amyotrophie
- Paresthésies ou déficit sensitif
Etiologie :
Compression pendant le sommeil, microtraumatisme.
B. Multinévrites
Atteinte asymétrique et asynchrone de plusieurs nerfs.
Etiologie :
Diabète, alcoolisme chronique.
C. Polynévrites
Atteinte des fibres nerveuses à destinée distale. L’atteinte et souvent bilatérale, symétrique et
synchrone. Paralysie flasque, paresthésies et douleurs en gants et en chaussette troubles
vasomoteurs et trophiques.
Etiologie :
Avitaminose de groupe B, alcoolisme chronique, traitement à l’INH, maladies métaboliques,
facteurs toxiques, plomb, arsenic, infections, syndrome paranéoplasique.
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C’est le nerf le plus volumineux de l’organisme et au membre inférieur celui qui intéresse le
plus la pathologie neurologique. C’est un nerf mixte, moteur et sensitif.
Les atteintes complètes de la sciatique sont rares parce que les branches collatérales naissent
très haut à la cuisse. Les paralysies du sciatique en pratique médicale sont les plus fréquentes
des paralysies tronculaires des membres inférieurs et frappe les muscles de la loge antéro-
externe de la jambe. Le pied posé à plat ne peut se relever, la voûte plantaire s’affaisse.
Etiologie :
Les paralysies du nerf la sciatique poplitée externe doivent leur fréquence à la vulnérabilité du
nerf accolé au col péroné sur une bonne partie de son trajet et la précarité de sa
vascularisation. Parfois compression par tumeur du creux poplité. Parfois compressions
ischémiques dus à la conservation prolongée des certaines attitudes.
1. LE ZONA
Définition : Le zona est une maladie immunitaire caractérisée par l’attaque par l’herpès
zooster d’un ganglion nerveux.
Epidémiologie :
Le zona est une maladie immunitaire. Dans les conditions normales un jeune ne peut
faire le zona qu’une fois dans sa vie.
Dans tous les cas, le zona signe toujours une dépression humanitaire. Chez un individu actif, le
zona peut survenir physiologiquement : chez la femme enceinte, chez la personne âgée, en
cas d’un traitement aux immuno suppresseurs. Ou un long traitement aux antibiotiques.
NB : En dehors de ces cas, pensez toujours au VIH.
Localisation :
Les zones corporelles les plus touchées par le zona sont :
Zona ophtalmique
Zona intercostal
Zona dorsal
Zona fessier
Zona crural
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Traitement :- antiviral
Antibiotique,
Tribexfort,
mercurochrome ou éosine (la plaie),
Antidouleur,
Immorexco 2 x 1,
Pour la douleur post zostérienne : anafranil, tégretol.
2. PARALYSIE FACIALE
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BIBLIOGRAPHIE
SITES INTERNET
1. http://burundi.wagggsworld.org/fr/news/1024,
2. http://www.carrefourinternet.com/blog ,
3. www.drogues.gouv.fr.
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