Travail de Fin de Cycle KASIMWE MULENGA Gabriel BAC 3 GC

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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

ECOLE SUPERIEURE DES INGENIEURS INDUSTRIELS


DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

B.P 1825 LUBUMBASHI

« IDENTIFICATION ET CLASSIFICATION DES SOLS DES CITES


UNILU (KASSAPA) »

Travail de fin de cycle de Bachelier présenté et défendue en vue de


l’obtention du grade de Bachelier en Génie Civil.
Par : KASIMWE MULENGA Gabriel

OCTOBRE 2024
1

1.
SOMAIRE
Ce mémoire dont le thème s’intitule : « l’indentification et classification de sols de
cités universitaires Unilu (Kassapa) », s’inocule dans le plan d’une mise en œuvre des
techniques adéquates et cohérentes des essais d’identifications et classifications de sols
selon les normes internationales utilisées dans plusieurs pays du monde. Sur ce, donne une
notion des matériaux de base, constituant ainsi un espace à un autre selon les
caractéristiques spécifiques du terrain.
Vue l’objectif principal visé tout au long de cette étude, étant de mettre en place un
manuel scientifique fournissant les données des sols constitutifs pour enfin adapter lors
d’une mise en œuvre des ouvrages (routes, terrain de foot, bâtiments, etc.), aussi ouvrir sur
le plan scientifique les essais nécessaires pour une bonne étude géotechnique ou géologique
du sol.
Ainsi, pour y arriver à la clause de cette recherche, quelques analyses importantes ont été
observées au laboratoire pour l’élaboration et l’obtention des différents paramètres et dont
il sied de noter les résultats d’essais d’identification et de classification que :
Étant donné que la géotechnique est une technoscience consacrée à l’étude pratique
de la subsurface terrestre sur laquelle notre action directe est possible pour son
aménagement et/ou son exploitation, lors d’opérations de BTP (génie civil, bâtiment,
carrières), de gestion des eaux souterraines (exploitation, drainage) et de prévention des
risques naturels ; l’étude d’adaptation des ouvrages humains aux sols et roches formant le
terrain naturel.
Dans cette technique pratique du temps, il est impératif d’y recourir lors du projet
d’étude, la répartition de tout type d’aménagement et d’ouvrages (aménagement des cours
d’eau et littoral, de montagnes, route, tunnel, puits et forage, voie ferrée, pont et viaduc,
canal, carrière, immeuble, etc.), la construction et la maintenance ; l’exécution de tout type
de travail de fondation, terrassement, drainage…et cela dans tout type de site-terrestre,
fluvial et maritime, occupé ou libre.
L’ensemble de tout ce qui englobe la technique géologique du terrain s’accompagne
d’une étude qui est une opération pas trop simple et facile dont dépend en grande partie la
qualité de l’ouvrage concerné. Sa procédure complète consiste premièrement à bâtir un
modèle structural du site d’étude, ensuite à caractériser et étudier tous les phénomènes
naturels qui y sont induits, et enfin à proposer des solutions pratiques aux problèmes
géotechniques que pose l’adaptation spécifique de l’ouvrage à ériger au site.
2

Il nous convient de noter que lors d’un projet d’aménagement, tout constructeur doit
(de manière à assurer la pérennité des futurs ouvrages) prendre en compte la nature des
formations constituant le sous-sol du site ou il est prévu de réaliser cet aménagement.
Cette prise en compte permet d’adapter le projet au site envisagé, de définir le
système de fondation de l’ouvrage avec le meilleur rapport sécurité/coût et de se garantir
contre les effets de la réalisation des travaux sur les constructions voisines.
L’exécution de sondage et d’essais in situ, la collecte et l’épreuve
d’échantillonnage, doivent être les derniers d’une suite d’opérations ordonnées en étapes
successives ; y recourir directement et exclusivement, reviendrait à attribuer un rôle de
synthèse à des moyens d’analyse, à confondre l’étude géotechnique et la campagne de
sondages et d’essais. En voyant ainsi la base géologique des cités Unilu, elle est constituée
par les couches de shales, dolomie, le grand conglomérat ainsi que le microgrès (figure 2.4)
; et sur lesquels avons décortiqués un sol sableux et argileux en dominance selon les
résultats de différentes classifications.
Quant aux paramètres physiques du sol :

 La teneur en eau : varie de 2,18 à 4,49%


 La densité : Gs qui va de 2,31 à 2,4 ; et une Gd de 0,87 à 3,06
 Le poids volumique : avec un va de 8,94 à 30,76 ; va de 8,54
à 30,10
 L’analyse granulométrique : une granulométrie étalée avec une
bonne graduation ; Cu > 5
 Les limites d’atterberg : avec un Ip de 5,77 à 20,76 et une Wp de
33,34 à 41,63

Mots-clés : identification – classification – shales – dolomie – argile – essais - grand &


petit conglomérat – microgrès - sous-sol – géotechnique – géologie
3

ABSTRACT
This memory whose theme is entitled: “identification and classification of soils of
university cities UNILU (Kassapa)”, is intended in the plan for the implementation of
adequate and consistent techniques of identification tests and soil classifications.
According to the international standards used in several countries of the world. On
this, gives a notion of basic materials, thus constituting one space to another according to
the specific characteristics of the ground. View the main objective throughout this study,
being to set up a scientific manual providing the constituent soil data to finally adapt
during an implementation of buildings (roads, football, field, buildings, etc.), also open the
necessary tests.
For a good geotechnical or geological study of the soils. Thus, to achieve the clause
of this research, some important analyzes were observed in the laboratory for the
development and obtaining the various parameters and of which it is to note the
identification test results that:
Since geotechnical is a technoscience devoted to the practical study of the earthly
subsurface on which our direct action is possible for its development and/or exploitation,
during construction operations (civil engineering, building, careers), groundwater
management (exploitation, drainage) and prevention of natural hazards; the study of
adaptation of human works to soils and rocks forming natural terrain.
In this practical technique of time, it is imperative to use it during the study project,
the distribution of any type of development and books (layout of rivers and coastline,
mountains, road, tunnel, well and drilling, railway, bridge and viaduct, canal, career,
building, etc.). construction and maintenance; the execution of any type of foundation
work, earthworks, drainage…and this in any type of site-terrestrial, fluvial and maritime,
occupied of free. The whole of all that encompasses the geological technique of the ground
is accompanied by a study that is not too simple and easy on which depends largely on the
quality of the work concerned. Its complete procedure first consists of building a structural
model of the study site, then to characterize and study all the natural phenomena that are
induced, and finally to propose practical solutions to the geotechnical problems posed by
the specific adaptation of the work to be erect site. It should be noted that during a
development project, any manufacturer must (in order to ensure the sustainability of future
books) take into account the nature of the formations constituting the subsoil of the site or
it is planned to carry out this development.
This consideration makes it possible to adapt the project to the planned site, to
define the best safety cost ratio and to guarantee against the effects of the completion of
the work on neighboring constructions. Execution of in situ survey and testing, collection
and sampling test, must be the last of a series of ordered operations in successive stages;
use it directly and exclusively, would be awarded a summary role to means of analysis, to
confuse the geotechnical study and the campaign of surveys and tests. Seeing the
4

geological base of the union cities, it is constituted by the layers of shales, dolomite, the
large conglomerate as well as the micrographer (Figure 2.4); and on which have been
discerned a sandy and clay soil in dominance according to the results of different
classifications.
As for the physical parameters of the soil:
 The water content: varies from 2,18 to 4,49%
 The density: Gs which ranges from 2,31 to 2,4 and a Gd of 0,87 to 3,06
 The volume weight: with an ranges from 8,94 to 30,76 ; ; ranges from 8,54 to
30,10
 The granulometric analysis: a granulometry spread with a good graduation: Cu>5
 The limits of atterberg: with an Ip of 5,77 to 20,76 and a Wp of 33,34 to 41,63
Keywords: identification – classification – shales – dolomite - Clay - tests - large & small
conglomerate – micrographer – subsoil - geotechnical - geological.
5

2.
TABLE DES MATIERES

I. .SOMMAIRE......................................................................................................... 1
II. TABLE DES MATIERES ................................................................................................. 5
III. EPIGRAPHE ................................................................................................................ 9
IV. DEDICACE ................................................................................................................ 10
V. AVANT-PROPOS ....................................................................................................... 11
VI. LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................ 14
VII. LISTE DES FIGURES .................................................................................................. 16
VIII. LISTE DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES.................................................................... 19
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 22
CHAPITRE 1 GENERALITES SUR LE SOL ............................................................................. 24
1.1. GENERALITES SUR LE SOL ......................................................................................... 24
1.1.1. DEFINITION ET CONCEPTS .................................................................................. 24
1.1.1.1. Definition de Sols ............................................................................................ 24
1.1.1.2. Concepts ............................................................................................................ 24
1.1.2. Description et processus de formation du sol ................................................. 24
1.1.2.1. La formation des sols ........................................................................... 24
1.1.2.1.1. Les facteurs entrant en jeu ............................................................... 24
1.1.2.1.2. Les etapes de formation du sol .................................................................... 25
1.1.2.1.3. La mineralisation de la matière organique ................................................ 26
1.1.3. Les constituants du sol ......................................................................................... 27
1.1.3.1. La phase solide ...................................................................................... 28
1.1.3.2. La phase liquide .................................................................................... 28
1.1.3.3. La phase gazeuse ................................................................................. 29
1.1.4. Types de sols selon leur composition ................................................................ 29
1.1.4.1. Le sol argileux ........................................................................................ 29
1.1.4.2. Le sol calcaire ........................................................................................ 31
1.1.4.3. Le sol sabloneux .................................................................................. 32
1.1.4.4. Le sol humifère ................................................................................... 32
6

1.1.4.5. Le sol franc ............................................................................................ 33


1.1.5. CARACTERISTIQUE DU SOL ................................................................................... 33
1.1.5.1. Caracteristiques ou propriètés physiques ......................................... 33
1.1.5.1.1. La texture ............................................................................................ 33
1.1.5.1.2. La structure .......................................................................................... 34
1.1.5.1.3. La perméabilité................................................................................... 35
1.1.5.1.4. La porosité ........................................................................................... 36
1.1.5.1.5. La retention d'eau .............................................................................. 36
1.1.5.1.6. Masse volumique ............................................................................... 36
1.1.5.2. Propriètés chimique .............................................................................. 37
1.1.5.3. Propriètés Géometriques ..................................................................... 37
1.1.6. FONCTIONS DU SOL .............................................................................................. 39
1.1.7. LES HORIZONS DU SOL .......................................................................................... 40
1.1.7.1. L'horizon O ou AO................................................................................. 40
1.1.7.2. Lhorizon A ............................................................................................... 40
1.1.7.3. L'horizon B ............................................................................................... 41
1.1.7.4. L'horizon C .............................................................................................. 40
1.1.7.5. L'horizon R ............................................................................................... 41
CHAPITRE 2 DONNEES DU PROJET ET SYSTÈME DE CLASSIFICATION ................................42
2.1. DONNEES DU PROJET ET PRESENTYATION DU SITE ................................................. 42
2.1.1. INTODUCTION GENERALE ..................................................................................... 42
2.1.2. DONNEES DU PROJET ............................................................................................ 42
2.1.2.1. CARTOGRAPHIE DU SITE ........................................................................ 42
2.1.2.2. MATERIELS ET EQUIPEMENTS .................................................................. 42
2.1.2.3. POPULATION ETUDIEE ............................................................................. 43
2.1.3. DESCRIPTION IN SITU ET ECHANTILLONAGE ....................................................... 43
2.1.4. PRESENTATION DU SITE .......................................................................................... 45
2.1.4.1. Statut naational de l'unilu et son historique ...................................... 45
2.1.4.2. Les facultés et vie estudiantine ........................................................... 46
2.1.5. APERÇU SUR LE HAUT-KATANGA ......................................................................... 47
2.1.5.1.Cadre général ........................................................................................ 47
2.1.5.2. Climats et végetation ........................................................................... 47
2.1.5.3. Géomophologie .................................................................................... 48
7

2.1.5.4. Hydrographie ......................................................................................... 49


2.1.5.5. Pédologie de Lubumbashi .………………………………………………49
2.1.6. CADRE GEOLOGIQUE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI………………………………50
2.1.7. LOCALISATION SUR LES SITES D'INVESTIGATIONS ............................................. 51
2.1.8. APPERÇU SUR LES SOLS DE CITES UNIVERSITAIREES UNILU ............................... 53
2.2. SYSTÈMES DE CLASSIFICATION DES SOLS .............................................................. 54
2.2.1. INTRODUCTION GENERALE ………………………………………………………...54
2.2.1.1. Sols a granulometrie uniforme ...…………………………………………55
2.2.1.2. Sols a granulometrie non uniforme ..................................................... 55
2.2.1.2.1. Sols grenus........................................................................................... 55
2.2.1.2.2. Sols fins ........………………………………..……………………………...56
2.2.2. LES SYSTEMES DE CLASSIFICATIONS .................................................................... 56
2.2.2.1. AASTHO ................................................................................................... 56
2.2.2.2. GTR........................................................................................................... 59
2.2.2.3. USCS ……..…………………………………………………………………...61
2.2.2.4. MIT .......................................................................................................... 63
CHAPITRE 3 IDENTIFICATION ET CLASSIFICATION ...................................................... 65
3.1. INTRODUCTION ........................................................................................................ 65
3.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE ET CLIMATIQUE ............................................................. 65
3.2.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE ......................................................................... 65
3.2.2. CONTEXTE CLIMATIQUE ............................................................................ 65
3.3. PRESENTATION DES RESULTATS DES ESSAIS AU LABORATIORE ............................. 66
3.3.1. TENEUR EN EAU(W) ................................................................................... 66
3.3.2. DENSITE SPECIFIQUE DES GRAINS DANS LES SOLS(Norme NF P 94-
054) ....................................................................................................................... 69
3.3.3. POIDS VOLUMIQUE.................................................................................... 70
3.3.4. ANALYSE GRANULOMETRIQUE ................................................................. 70
3.3.4.1. Analyse granulometrique partielle ..................................................... 75
3.3.5. LIMITES D'ATTERBERG ................................................................................. 82
3.3.6. INTERPRETATION DES RESULTATS .............................................................. 93
3.4. CLASSIFICATION DES SOLS...................................................................................... 94
3.4.1. RAPPEL SUR QUELQUES SYSTEMES DE CLASSIFICATION ............................95
3.4.2. CRITERES DE CLASSIFICATION .........................................................................95
8

3.4.3. CARTOGRAPHIE DES SOLS ........................................................................ 96


3.5. FACTEURS DE FORMATION DE SOLS ET IMPLICATION ........................................... 98
3.5.1. EFFECTS DE L'ACTIVITE HUMAINE ....................................................................98
3.5.2. IMPLICATIONS POUR L'AMENAGEMENT DU SITE .........................................98
3.5.2.1. Choix de materiaux de construction ................................................ 98
3.5.2.2. Gestion des eaux pluviales ................................................................. 99
3.6. CONCLUSION PARTIELLE ...................................................................................................99
IX. CONCLUSION GENERALE …..………………………………………………………………………………………102
X. REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ……………………………………………………………………………104
XI. ANNEXES ..……………………………………………………………………………………………………………...108
9

3.
EPIGRAPHE

KASIMWE MULENGA Gabriel


10

4.
DEDICACE
Je Dédie ce présent travail
A mon père, l’exemple par excellence, source de ma fierté, mon courage et mon
défi devant tous les obstacles que j’ai rencontrés.
A ma mère, l’amour qui a décoré ma vie de belles roses, qui a rempli mon cœur de joie et
de tendresse. Ma mère, t’es toujours un exemple de patience et de sacrifice, une femme
altruiste qu’ai-je connu. Dont ont fait preuve que Dieu vous gardes ;
Je cite MULENGA KASIMWE Gabriel et KIBWE FATUMA Émérence ;

A mes frères et sœurs dont : François MULENGA, Zacharie MULENGA, Léonard MULENGA,
Dieudonné MULENGA, KAHITE MANGAZA MULENGA, FATUMA MULENGA ;
A mes cousins et Cousines : KIBWE TSHIMBILA, Fabrice NKUNA, KAVYONGO
MAGORWA, FANY KAHINGA, Dieudonné KYUWA., MARIA LUPALA, Hélène
FIMBO, Béatrice SHINDANO, FEZA KAHINGA, NYEMBE ASUMANI ;
A mes tentes et oncles : SALEH, KAHENGA, BOUDHAS, KALONDA MULOKO,
KYUWA Erick, Denard ;
A toute ma promotion de 3ème Bachelier Génie civil de précision (2023/2024) et à tous mes
enseignants.
A tous mes collègues Ingénieurs industriels et amoureux de la science.
A toutes les personnes qui m’ont aidé, soutenu et contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Je dédie ce travail.

KASIMWE MULENGA Gabriel


11

5.
AVANT-PROPOS
Au point de cette ère passée avec de moments durs qui demandée de sacrifice et
une ferme disponibilité, je ne passerai sans pouvoir remercie certaines personnalités
physico_ spirito_morales qui m’ont été utiles pour l’achèvement de ce travail et sans
lesquelles ce travail ne serait qu’une cacophonie.
Au tout puissant l’Éternel notre Dieu et le Seigneur jésus christ qui nous a donné le
souffle de vie pour pouvoir accomplit l’objet et l’objectif principal de notre travail. Car
c’est à lui que repose le temps et les circonstances de notre vie sur terre.
A Monsieur Jean-Marie KILESHYE ONEMA, professeur à l’université de
Lubumbashi et mon Directeur de ce travail et dont je trouve profit de lui dire ma sincère
gratitude pour son encadrement même à la distance qu’il était par rapport à la nôtre, et dont
il ne cesse de faire quelque chose pour le bon déroulement de ces dirigés. A Travers son
expérience, il a su intervenir partout lors de notre recherche pour nous guider afin de mettre
le bourri à l’écurie.
Il serait encore injuste que je puisse passer sans pouvoir dire un mot à mon encadreur
principal ainsi aux membres encadreurs pour n’est pas exprimer ma reconnaissance.
Que Monsieur KAPYA NGOY Francis, Assistant Ir au pôle de génie civil et chef
de la recherche de ce dernier à l’université de Lubumbashi et Encadreur principal de mon
projet de recherche qui, à ma personne je lui dois toute ma sincère gratitude de son savoir-
faire, savoir être ; qu’il m’a accepté avec tous mes bienfaits et défauts de pouvoir
m’orienter en l’absence de notre cher Directeur, dont lui a assumé même abstraitement à
sa contingence. Aussi par rapport à vos corrections et un encadrement local à huis clos ou
en public, et a tout votre temps consacré à mon égard et aux signatures pour le feu vert.
Que Monsieur Guillaume MWABA, CT Ir en génie civil et chef départemental au
pôle de Génie Civil à l’Université de Lubumbashi qui, par son accord nous a toujours mis
à jour pour le travail ainsi qu’aux conseils moraux pour en devenir leader dans la carrière
de Génie civil. Toute ma reconnaissance à vous notre départemental qui a permis aussi à
ce que je sois aussi aligné avec ce projet de recherche scientifique.
Que Monsieur NYEMBO KIMUNI Lucien, Ir professeur ordinaire au pôle de
sciences agronomiques et DG de l’école supérieure des ingénieurs industriels trouvent
aussi ma gratitude à travers ce mot pour son sens d’un directeur à la hauteur de son être,
ainsi qu’à son programme de redressement et rayonnement de l’ESI qui m’a permis aussi
d’être un fruit de son temps directorial.
Aux Autres corps académique , Monsieur BANZA WA BANZA Bonaventure ,
professeur Ir au pôle de génie Électrique et vice doyen de l’ESI à l’Université de
12

Lubumbashi , a Monsieur Mathieu KAYEMBE , professeur ordinaire au pôle des sciences


à l’Université de Lubumbashi et charge de la recherche à l’ESI, à Madame KUNYONGA
ZOZA , CT Ir en génie de matériaux et secrétaire académique à l’ESI de l’Université de
Lubumbashi, à Monsieur Ir BAHATI , ainsi qu’aux autres pôles académique qu’on a pas
pu citer ; je vous suis très reconnaissant à votre égard.
A ma famille biologique, la famille MULENGA qui , n’ a pas pu lâcher la lutte à ma
personne pour que je puisse arriver jusqu’au bout de ce travail scientifique et dont
l’intégralité été la prière , le mot d’encouragement , la persévérance, le coup de bras , etc.
à vous mon père MULENGA Gabriel qui n’a pas cessé d’encourager votre fils ainsi à vous
chère maman FATUMA Émérence qui, été toujours au four et au moulin pour chercher
quelques miettes enfin que je puisse arriver à ce stade présent, je sais que vous êtes
souffrante il y a quintaine d’années , que l’Éternel notre Dieu vous guérisse. À vous mes
frères et sœurs ; à François, Zacharie, léonard, Dieudonné, TSHIMBILA, FATUMA,
MANGANZA, Marie, Patrick, Beatrice, Fabrice, etc. … J’ai l’honneur de vous dire merci
pour vos mots d’encouragement pour ce temps de turbulences estudiantines qu’ai-je
traversé jusqu’à présent.
Je ne passerai sans pouvoir vous remercie à vous grand frère et Feu Didier KASONGO
avec votre soutient et surtout les derniers mots lors de notre dernier entretien avant que
vous puissiez nous quitter sur cette terre ; car la lutte reste la même comme l’objectif est
d’atteindre toutes les cibles, Je dis donc : ‘‘ REST IN PEACE ’’.
A vous Papa André KIZITO et Maman Chantal que je remercie votre passion, que
je trouve grâce à votre égard et de vous dire comment je suis ravi de votre soutient que je
ne peux dire peut-être à l’instant. Tout votre soutient m’est parvenu jusqu’au fond du cœur
et dont je déclenche toute ma profonde gratitude à vous chers parents.
A Vous Maman Générose, toute ma gratitude entant que ma conseillère Sociale, dont vous
joue un rôle essentiel comme une église au milieu du village. A ma charmante Amie
Christelle que je dis merci pour ton accompagnement au cours de ce temps passé ensemble
pour l’avancement de ce travail ; à grand Jusma le surnommé KAKA, à vous grand Obed,
etc.
A vous Grand KAZUWI, tout honneur à votre personne pour votre affection et
votre soutient que vous avez eu à mon égard, et je le dis franchement car sans aussi votre
coup de main, je ne serais pas à ce niveau et dont votre particularité nous a forgés entant
que futurs lampadaires de familles et de notre mère patrie ; recevez donc toute ma gratitude
même votre absence est observée en lieu et place, mais nous en profitons de trop en votre
présence.
A vous chers camarades, amis, confrères, et connaissances de trouver aussi toutes
mes gratitudes pour votre soutient qui m’a été très complaisants.
A mes frères collègues avec qui nous nous avions bien départit avec nos recherches
scientifiques que j’appelle souvent frères de lutte, à vous Monsieur Aaron, Monsieur
13

Timothée, Monsieur Leonard, Monsieur Manix, Monsieur Horeb, Monsieur Héritier,


Monsieur David,
Je ne passerai sans pouvoir aussi me dire « courage et bonne chance Gabriel » car ça
n’as pas été facile lors de cette étude. Je dirai que l’auto prise en charge n’est pas une très
bonne chose à souhaiter aux gens qui n’ont aucune source principale de revenus. Il y a eu
qui ont lâchés, mais nous autres et moi en particulier j’ai tenu le coup avec l’aide de notre
Dieu et la foi que j’avais du début jusqu’à cette étape que je me retrouve incluse.
A vous qui vous retrouver aussi dans la même situation que la mienne, je vous prie de n’est
pas baisser le coup, n’est pas être très auditif aux mots que les autres peuvent parfois
déclarer pour vous décourager, même, pas regarder le revenu ; mais quant à vous,
persévérez comme les anglais nous disent « NEVER GIVE-UP ».
14

6.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1.1. Origine de la matière organique du sol (Duparque et Rigalle, 2011)

Tableau 1.2. Les formules structurales de minéraux argileux et des phyllosilicates apparentés
(Bonneau et Souchier, 1979)
Tableau 1.3. Caractéristiques des différentes de structures d'un sol (kezakoo.fr)

Tableau 1.4. Les masses volumiques de certains matériaux (sol, roches, minéraux et corps usuels)
(servimg.com/view)

Tableau 1.5. Les attributs de paramètres géométriques du sol (rpn.univ-lorraine.fr)

Tableau 2.1, Normes françaises sur les essais de laboratoire (Ifsttar, 2012)

Tableau 2.2. La Classification AASTHO des sols (Das, 2012)

Tableau 2.3. La Classification normalisée NF P 11.300

Tableau 2.4. Les symboles et Attributs de l’USCS

Tableau 2.5. La Classification USCS de sols

Tableau 2.6. La Classification MIT de sols

Tableau 3.1. Les teneurs en eau des différentes zones d'investigations

Tableau 3.2. Présentation des résultats de la densité des grains solides et densité sèche
Tableau 3.3. Les poids volumiques des sols

Tableau 3.4. Les résultats d’analyse granulométrique en(mm) l’ECH_1 M

Tableau 3.5. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis, calcul de
Cu et Cc

Tableau 3.6. Les résultats d’analyse granulométrique en (mm) de l’ECH_2 E

Tableau 3.7. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis

Tableau 3.8. Les résultats d’analyse granulométrique en (mm) de l’ECH_3 L


Tableau 3.9. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis
Tableau 3.10. Classification des sols en fonction de son indice de plasticité (Verdeyen, Roisin,
Nuyens, 1968)
Tableau 3.11. Types des sols en fonction de l’indice de compression (Costet & Sanglerat,
1981).
Tableau 3.12. Limites d'atterberg pour le sol de l’ECH_2 E
15

Tableau 3.13. Les limites d'atterberg du sol de l’ECH_3 L


Tableau 3.14. Les limites d'atterberg du sol de l’ECH_1 M
Tableau 3.15. Classification des sols en fonction de l’Ip des échants

Tableau 3.16. Classification des sols en fonction de Cc

Tableau 3.17. Classification basée sur l'abaque de Casagrande


Tableau 3.18. Fiche récapitulative de l’échantillonnage sur terrain Par le contexte géologique
Tableau 3.19. Les résultats des sols identifiés des échants
16

7.
LISTE DES FIGURES
Figure 1.1, vue d’un sol sur le ravin de kaputula dans le Haut-Katanga (24 mai 2016. Site
minier de Gécamines)
Figure 1.2, schéma de formation et de l’évolution du sol (civam du Gard, consulté sur
www.civamgard.fr)
Figure 1.3, schéma de minéralisation de matières organiques et cycle d'azote, phosphore,
potassium et du dioxyde de carbone
Figure 1.4, les constituants d'un sol (www.geoconfluences.ens-lyon.fr/)
Figure 1.5, présentation de phases du sol dans un sol homogène
Figure 1.6, formules structurales de minéraux argileux et des phyllosilicates apparentés
(Bonneau et Souchier, 1979)
Figure 1.7, sol argileux avec de pâquerettes
Figure 1.8, sol calcaire (Emjay Smith-Stockdobe.com)
Figure 1.9, vue d’un sol sable de culture. (Katanga culture 14 avril 2016)
Figure 1.10, un sol humifère avec d'humus et de microorganismes vivant sur son profil
Figure 1.11, le diagramme du Triangle de textures minérales de sols (Gobat et al, 2010)
Figure 1.12, schéma des différentes structures de sol (Gobat et al., 1998)
Figure 1.13, état de perméabilité selon le type de sol
Figure 1 .14, la masse volumique d’un granulat (Goofy Javier, 2009)
Figure 1.15, schéma élémentaire du diagramme de phases du sol (Chappidi, 2017)
Figure 1.16, schéma de fonctions capitales d'un sol et services écosystémiques associés
Figure 1.17, les différentes Horizons d'un profil de sol (Guide Pédagogique, 2012)
Figure 2.1, carte de cités universitaires Unilu et présentation des sites d'investigations
Figure 2.2, vue aérienne de campus de l’Unilu (les homes et blocs de l’Unilu)
Figure 2.3, carte du Haut-Katanga et localisation de la ville de Lubumbashi
Figure 2.4, carte pédologique de la ville de Lubumbashi (cartes de sols de Lubumbashi,
Sys.1959)
17

Figure 2.5, carte géologique de la vile de Lubumbashi (Mukoko Kalenda. G, Kasongo


Mutombo. P, Mwabanwa Kipata. L, Lunda Ilunga. J-M, Déc. 2018)
Figure 2.6, carte géoreferencée de cités unilu
Figure 2.7, localisation de la cité universitaire de l'université de Lubumbashi (image
Google Maps satellite 2024)
Figure 2.8, la zone de médecine
Figure 2.9, la zone de lettres
Figure 2.10, la zone de l'ESI
Figure 2.11, schéma de classification du sol par une granulométrie uniforme
Figure 3.1, vue des échantillons
Figure 3.2, le pycnomètre
Figure 3.3, l’eau distillée
Figure 3.4, répartition de la densité sèche et spécifiques de grains solides pour chaque les
échants.
Figure 3.5, les colonnes de tamis
Figure 3.6, vue des tamis
Figure 3.7, vue de l’étuve
Figure 3.8, la courbe granulométrique à titre illustratif
Figure 3.9, la courbe granulométrique de l’ECH_1 M
Figure 3.10, courbe granulométrique de l’ECH_2 E
Figure 3.11, courbe d’analyse granulométrique de l’ECH_3 L
Figure 3.12, la coupelle de casagrande
Figure 3.13, la balance électronique
Figure 3.14, une pissette
Figure 3.15, abaque de l'indice de plasticité et limite de liquidité de Casagrande
Figure 3.16. Carte de la répartition spatiale des sols de sols selon AASTHO

Figure 3.17. Carte de la répartition spatiale des sols de sols selon USCS

Figure 3.18. Carte de la répartition spatiale des sols de sols selon GTR
18

8.

LISTES DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES


A. LES ABREVIATIONS
AFNOR : association Française de normalisation
AASTHO: American Association State Highways Officials
ASTM: Association System of technic Material
BTP : Bâtiments et Travaux Publics
Échant : échantillon
ECH_1 M : échantillon de médecine ou Échantillon de la faculté de Médecine
humaine
ECH_2 E : échantillon d’ESI ou Échantillon de la faculté de L’école supérieure
des ingénieurs industriels
ECH_3 L : échantillon de lettres ou Échantillon de la faculté de sciences
humaines (faculté de lettres)
EN : norme anglaise
Etc. : Et tout le reste, tout ce que la liste devrait contenir
ESI : École Supérieure des Ingénieurs Industriels
GC : Génie Civil
GTR : Guide de Terrassement Routier
LCP : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
MIT: Massachusetts Institute of technology
NF: norme francaise
UNILU : Université de Lubumbashi
UNAZA : Université nationale du Zaïre
USCS : Unified Soil Classification System
19

VBS : Valeur de bleu de méthylène


B. LES SYMBOLES
1. LETTRES GRECQUES
Symbole unité signification
Kg/m3 la masse volumique du sol
KN/m3 le poids volumique apparent du sol
KN/m3 le poids volumique du squelette ou du sol sec
KN/m3 le poids volumique du sec ou densité sèche
’ KN/m3 poids volumique du sol déjaugé
KN/m3 poids spécifique de l’eau ( = , / )
KN/m3 poids volumique du sol saturé
Cm3/ cm3 teneur en eau volumique
KN/m3 poids volumique naturel
KN/m3 poids volumique apparent humide ou naturel du sol
2. LETTRES LATINES

Ip % indice de plasticité
Id % indice de compacité
Sr % degré de saturation
n % la porosité
e - indice de vides
eo - indice de vides initial
P perméabilité du sol
V l volume
pH - potentiel d’hydrogène
W % teneur en eau
Wl % limite de liquidité
20

Wp % limite de plasticité
Wn % teneur en eau naturelle
Wr % limite de retrait
Cc - coefficient de courbure
Cu - coefficient d’uniformité
KN kilo-Newton
N - nombre de chocs
mm millimètres
g grammes
MS1 g masse sèche avant lavage
MS2 g masse sèche après lavage et dessiccation à l’étuve
Mf g masse en fines particules après lavages et dessiccation à
l’étuve
%fines % pourcentage des fines particules
Vc g masse du carottier
°C degré Celsius
ml millilitres
Kg kilogrammes
21

9.

INTRODUCTION GENERALE
Vis à la flambée démographique des universités à Lubumbashi, aussi par rapport
aux nombreuses facultés qui manquent certains ouvrages importants comme l’on peut citer
les auditoires…, il sera question de nous de trouver une notion de base de l’étude
Géotechnique des terrains enfin de permettre aux ingénieurs en Génie civil de n’est avoir
beaucoup des difficultés sur base de l’exécution et la mise en œuvre d’ouvrages et
infrastructures sur les sites qui seront étudiés. Aussi de fournir sur le plan scientifique , un
document d’étude scientifique , ainsi qu’aux corps académiques concernés pour analyser
et même éradiquer aux problèmes de constructions d’auditoires et autres ouvrages
anarchiquement construits sans tenir compte du terrain par rapport à ces comportements de
matériaux(tenir compte de l’Argilosité, sables, limon, gravier, etc.).
Les recherches si présentes ont comme source d’inspiration l’identification et
classification des sols de cités universitaires UNILU. Pour ce fait, les études ont porté sur
le « Levé géotechnique de cités unilu au quartier Kassapa en vue d’érection d’ouvrages de
génie civil » en passant par d’autres levés tels que, le levé géologique sols. Étant donné
que nos recherches relèvent plusieurs questionnements suite à leur intérêt en génie civil,
quelques solutions aux problèmes ci-dessous seront bien détaillés dans la suite du travail,
en voici les préoccupations : « Quel impact ou effet que cette étude apportera aux
différents points ciblés ? Quel est apport de cette étude vis-à-vis à l’amélioration des
nouvels ouvrages qui naissent ?
Au point de ce travail, nous avons envisagés les objectifs ci-après :
 Déterminer les sols des endroits ciblés du site en question avec les données
recueillît in situ.
 Identifier et Classifier les sols par les normes et systèmes internationaux à
travers les essais au laboratoire. Décortiquer les types de sols dans les milieux
non encore occupés par des ouvrages pour booster encore les autorités
universitaires en leur plan d’élaboration des nouvels ouvrages (fondations,
bâtis, voies de trafic, etc.), ainsi qu’avancer les résultats pour en déduire la
stabilité et d’être hors l’état de ruine des ouvrages qui seront érigés.
Partant de cette problématique et objectif de nos recherches, le bref aperçu de qui sera la
suite se dévoue sur une dominance du sol sableux et argileux selon les résultats obtenus,
avec l’appui avancé du secteur qui seront mis en solution en passant par différents essais
d’identification, de compactage des matériaux des zones d’emprunt, mécaniques et
hydrauliques en s’attelant sur les calculs des fondations afin de prévenir à la longue ce
problème pour la bonne érection d’ouvrages ; cela après calcul et interprétation des
22

données récoltés sur terrain et traitées en laboratoire, proposer les types de fondations pour
les nouvels ouvrages qui seront érigés en vue de minimiser les éventuels risques.
Le levé géologique est une technique ou une action d’effectuer sur terrain les opérations
géométriques nécessaires pour tracer selon les données trouvées un plan, une carte ; c’est
aussi un rapport sur la topographie et la cartographie des contours géologiques d’après les
affleurements des terrains.
Le levé géotechnique est une technoscience consacrée à l’étude pratique de la surface
terrestre sur laquelle notre action directe de recherche est possible pour son aménagement
et/ou son exploitation, lors d’opérations de bâtiment en travaux publics (BTP : bâtiment,
carrières), de gestion des eaux souterraines (exploitation, drainage) et de prévention des
risques naturels.
Hormis l’introduction et la conclusion générale du présent travail, celui-ci comportera 3
chapitres :
 Chapitre 1 : Généralités sur le sol et élaboration des systèmes de classifications de
sols, dans lequel on décortique les paramètres entant en jeu dans la formation de la
roche(sol) et présentation des systèmes pouvant aboutir à classer ce dernier ;
 Chapitre 2 : Données du projet et protocole expérimental parlant sur la population
cible, Généralités sur le secteur d’études dans lesquelles nous présentons la
situation géographique et le cadre géologique, ainsi que le Levé géologique et
géotechnique de cités Unilu dans lesquelles nous présentons la carte géologique,
différents essais réalisés en laboratoire, présentation des différentes classifications
aboutissant à l’établissement de la carte géotechnique ;
 Chapitre 3 : Identification et classification des sols dans lequel nous faisons une
Interprétation des résultats qui présente les résultats des données obtenues, ressortir
une interprétation afin d’aboutir à des conclusions générales.
23

1.1. GENERALITES SUR LE SOL


1.1.1 DEFINITIONS ET CONCEPTS DU SOL
1.1.1.1. DEFINITION DE SOLS
Le sol du génie civil et Géotechnique de l’ingénieur (mécanique de sol) se définit
comme étant un support sur lequel sont construites les routes et sont fondés les bâtiments
et d’autres ouvrages ou structures. Il est en effet défini à un langage
d’ingénieur(Géotechnique) encore comme étant un agrégat meuble de particules solides
(come les minéraux ou soit les matières organiques) entre lesquelles les espaces sont
occupés par des gaz et /ou du liquide ; et dont cet agrégat peut être séparer sous un effet
d’activités mécaniques qui sont assez faiblardes. [1]

Figure 1.1, vue d’un sol sur le ravin de kaputula dans le haut Katanga (24 mai 2016. Site minier de Gécamines)

1.1.1.2. CONCEPTS
Il constitue l’élément essentiel des biotopes propres aux écosystèmes continentaux ; ainsi
que leur ensemble est appelé pédosphère qui, résulte de l’interaction de deux
compartiments biosphériques. [2]
Il est vivant est constitué de nombreuse structures spatiales emboitées (Horizons,
Rhizosphères, macro-et micro agrégats, textures, etc. [3]. Le sol est sous confectionner au
préalable comme à la fois le support et le produit du vivant, car c’est le socle de toute
activité humaine sur la croute terrestre ; c’est toujours le sol qui est utilisé comme la source
primaire des matériaux de construction et comme toujours le support des ouvrages,
fondations et structures.

1.1.2. DESCRIPTION ET PROCESSUS DE FORMATION DU SOL


1.1.2.1. LA FORMATION DES SOLS
1.1.2.1.1. LES FACTEURS ENTRANT EN JEU
24

La formation des sols présente en fait un processus complexe consistant la transformation


des roches mères par l’effet conjugué des facteurs climatiques et des facteurs biotiques
(flore et faune du sol). C’est sous l’altération de ces dernières commence par un phénomène
de désagrégation physique provoqué par l’action des facteurs climatiques, et à laquelle
s’ajoute ultérieurement la fracturation du substratum rocheux par les racines des végétaux
(pédogenèse). C’est ainsi on à 3 facteurs qui entrent en jeu pour la formation du sol :
 La Roche-mère : ses propriétés physiques ou sa composition chimique ont
une influence directe sur la nature et sur la rapidité de l’évolution d’un sol ;
 Les végétaux : sont là les fournisseurs de l’essentiel de la matière organique
présente dans le sol, et qui influence aussi son évolution ;
 Le climat : quant à lui, affecte les deux facteurs derniers, et par la
température en ce qui concerne l’altération de la roche-mère, et les
précipitations pour les phénomènes de migrations se déroulant au niveau du
sol.
1.1.2.1.2. LES ETAPES DE FORMATION DU SOL
On a fait distinguer 3 étapes de formations d’un sol :
1. A l’altération de la Roche mère : c’est le résultat de processus physiques (gel,
pénétration des racines, etc.) qui fragmentent la roche, et de processus chimique
(action des eaux chargées d’acides) qui dissolvent les calcaires et hydrolysent les
minéraux silicatés pour engendrer des complexes d’altération (argile, oxyde de
fer, sels, etc.) et qui cimentent les grains résultant de la précédente fragmentation.
2. De l’incorporation de la matière organique par minéralisation de molécules
organiques et humification : ceci implique l’édification d’acides humiques à partir
des molécules issues de cette minéralisation.
3. Les horizons se différencient enfin sous l’action des eaux
d’infiltration(lessivage) : ici les éléments solubles sont entrainés et accumulés
pour former des horizons dits d’accumulations. C’est ainsi qu’un sol possède une
dynamique dépendante des divers facteurs qui constituent son milieu.
25

Figure 1.2, schéma de formation et de l’évolution du sol (civam du Gard, consulté sur
www.civamgard.fr, consulté le 20 juin 2024)

1.1.2.1.3. LA MINERALISATION DE LA MATIERE ORGANIQUE


Certains débris végétaux (feuilles et bois mort dans les forêts, paille ou chaumes
dans les terres cultivées, tissus d’arbres, etc.), représentent à leur tour une source de
matières organique pour le sol, et ces débris sont fragmentés puis minéralisés, et subissent
aussi un processus d’humification.
On signale que la fragmentation de des débris se fait en plusieurs vagues successives, et
pour les feuilles mortes par exemples : elles sont tout d’abord attaquer par des bactéries et
des champignons, ces dernières assurant une digestion partielle de débris grâce à la
sécrétion d’Enzymes et qui sont parfois libérés par leur filament mycélien pénétrant à
l’intérieur des feuilles par des pores dans leurs épidermes.
Ensuite, les arthropodes de verres de terre continuent cette digestion, rejetant dans leurs
excréments des fragments encore incomplètement digérés qui servirons de nourritures a
d’autres espèces de taille plus réduite encore. La litière disparue ainsi progressivement au
cours d’un travail véritable à la chaine.
Ainsi donc, la minéralisation consiste en la libération des éléments chimiques qui sont les
divers composés organiques (Carbone, Azote, Oxygènes, etc.), de la litière sous forme de
substances minérales diverses. Et ce sont les organismes décomposeurs ; bactéries et
champignons, qui principalement réalisent cette minéralisation. Mais celle-ci est assurée
en partie par tous les êtres vivant du sol au cours de la respiration :
Les composés organiques entrants en jeu laissent bien place aux rejet de dioxyde de
carbone ; le carbone a été minéralisé, tandis que les protéines sont par contre minéralisées
au cours de diverses réactions chimiques par les micro-organismes du sol, avec tout
d’abord une minéralisation en composée Ammoniacaux ( ), Puis par un processus de
Nitrite (NO₂ˉ) et enfin en Nitrate (NO3ˉ).
L’humification est une mise en réserve de la matière organique végétale qui est présente
sur le sol sous forme de déchets : dont certaines substances difficilement digérables par les
organismes détritivores (par ex : la cellulose), sont utilisées par des bactéries humifiantes
pour faire la synthèse des molécules organiques différentes qui vont former l’humus
26

(provenant des acides humiques). Ainsi donc, l’humification est un phénomène très lent (2
à 3 ans), ainsi que l’utilisation de ces réserves de matières organiques. [4]

Figure 1.3, schéma de minéralisation de matières organiques et cycle d'azote, phosphore,


potassium et du dioxyde de carbone

Tableau 1.1. Origine de la matière organique du sol (Duparque et Rigalle, 2011)

1.1.3. LES CONSTITUANTS DU SOL


Le sol est un milieu triphasique. Un volume de sol est constitué des éléments qui sont
parfois solides, liquides et Gazeux. [5]
27

Figure 1.4, les constituants d'un sol(www.geoconfluences.ens-lyon.fr/)

1.1.3.1. LA PHASE SOLIDE


Cette phase comporte des éléments minéraux et organiques :
 Les éléments minéraux résultent directement de la désagrégation mécanique et de
la décomposition chimique de roches appelées ‘‘ Substratum’’ ou de matériaux
apportés, alluvions, colluvions et dépôts éoliens.
On distingue donc : le sables (2 mm-50 µm), les limons (50 µm-20 µm) et les argiles (2
µm). [6]
 Les proportions de ces dernières définissent la texture du sol et les manières sont
assemblées ces particules élémentaires qui, représentent la structure. Ainsi donc,
les éléments organiques du sol sont constitués par débris organiques : les débris
animaux (détritus, cire, etc.), aussi par les débris végétaux (feuilles, rameaux,
racines, troncs d’arbres).et constituent la plus grande masse.
Cette dernière constitue à plus de 95% par une fraction minérale et dont occupe 40% de
sol très fragmenté à 70% de sol très compacté tout en dépendant du volume du sol.

1.1.3.2. LA PHASE LIQUIDE


C’est le volume qui remplit partiellement ou globalement les espaces libres (qu’ont appelé
‘‘Pores’’) y compris entre les particules solides du sol.il est donc composé d’eau et des
substances minérales ou organiques soluble dans l’eau. Ainsi donc, la présence de l’eau
dans le sol est une importance fondamentale pour les raisons ci-après :
 L’eau est essentielle pour la fertilité du sol, car c’est en leur présence qui rend
possible des réactions chimiques entre divers constituants du sol et est une
naissance de néoformations des molécules qui sont minérales ou organiques.
 L’eau constitue en effet l’unique solvant dans le sol et elle est le principal moyen
de transport des diverses substances retrouvées dans le sol. D’où, seul le
28

mouvement de l’eau dans le sol cause une translocation internes des substances tant
dissoutes qu’en suspension. [6]
La solution du sol est donc constituée de nombreuses substances dissoutes organiques et
inorganiques, qui sont ionisées et non ionisées, et dont contient (d’après Mermoud, 2006) :

 Des anions prédominants : NO3ˉ, HCO3ˉ, CO3ˉ, PO4ˉ, CLˉ, et SO4ˉ


 Des cations prédominants : Ca , Mg , K , Na , NH4
 De la matière organique soluble
 Des dissolvants gazeux
 Des pesticides et fertilisants liquides
1.1.3.3. LA PHASE GAZEUSE
Quant à elle, occupe certains espaces libres et parfois laissés entre les particules solides du
sol et qui ne sont pas remplis par la phase liquide ; et dont la phase Gazeuse est constituée
de gazes de même que l’air : de la vapeur d’eau et d’O₂, CO₂, N. ils faut donc retenir que
ces gaz précités, proviennent de l’altération des roches, ainsi que de la décomposition des
matières organiques et des apports par les activités Humaines. Tous ces constituant du sol
s’organisent une fois qu’on passe à des niveaux d’organisation supérieures en agrégats. [6]
C’est ainsi qu’un sol sera saturé si et seulement si les vides de ce dernier sont remplis.

Figure 1.5, présentation de phases du sol dans un sol homogène

1.1.4. TYPES DE SOLS SELON LEUR COMPOSITION


La classification de sol selon leur composition est très importante selon une étude a une
autre, car le sol en pédologie n’est pas étudié de la même façon en géotechnique (génie
civil), pas de même en aménagement du territoire, en agronomie ou même en écologie, etc.
C’est ainsi que nous nous centrerons à donner les types du sol suivant :

1.1.4.1. LE SOL ARGILEUX


Ce sont des roches principalement composées de silicates enfeuillets
(phyllosilicates) d’aluminium, qui sont plus ou moins hydratés ; sont essentiellement des
alumino – silicates. [7]
29

Figure 1.6. Formules structurales de minéraux argileux et des phyllosilicates apparentés (Bonneau
et Souchier, 1979)

L’argile est un sol qui pèse lourdement, humide et visqueux dont non seulement
retient et conserve l’eau, mais fait allusion à freiner le dessèchement. On reconnaitra ainsi
ce type de sol en la présence de pâquerettes, de liseron et de boutons d’or. [8]

Figure 1.7, sol argileux avec de pâquerettes

Sur base de la structure de feuillets, on distingue ainsi les argiles 1/1 (couche tétraédrique
+ 1 couche octaédrique) et les argiles 2/1 (2 tétra pour 1 octaédrique), voir tableau 1.3.
Tableau 1.2. Les formules structurales de minéraux argileux et des phyllosilicates apparentés
(Bonneau et Souchier, 1979)
30

1.1.4.2. LE SOL CALCAIRE


C’est un sol comprenant surtout le carbonate de calcium (CaCO3), et aussi d’autres
carbonates éventuels (MgCO3). Il est calcaire dès lors qu’il contient 10 à 30% de carbonate
de chaux associé à de l’argile, et dont son pH est supérieur à 7 ; donc un sol basique. Ces
profils sont en fait cimentés par des minéraux carbonatés, ils sont horizons calcaires. Ce
sont des roches sédimentaires comme les grès ou les gypses, et son solubles dans l’eau
(sont donc de structures géomorphologiques qui résultent de l’érosion hydrochimique et
hydraulique, appelés tout simplement des karsts). [9]
Le CaCO3 se forme dans les milieux aquatiques (dont les plus souvent dans l’eau de mer).
Cette formation résulte de la précipitation d’ions dissous. Elle suit la réaction suivante :

+ 2 (HCO3ˉ) ⇌ CaCO3 + CO₂ + H₂O


A ce sol, la couleur d’abord est claire et le sol est sec et il est très fragilisant en été, et peut
accédant devenir un boueux en cas d’averse. L’eau contenue peut facilement pénétrer et
est rapidement séchée par les premiers rayons solaires, et ce sol draine de l’eau ainsi que
des nutriments de la terre. [8]
31

Figure 1.8, sol calcaire (Emjay Smith-Stockdobe.com)

1.1.4.3. LE SOL SABLONNEUX


Le sol sableux, appelé aussi sol siliceux, se compose d’au moins de 70% de sable,
et n’est ni trop clair ni trop foncé et a une texture rugueuse. Simple à l’utilisation, mais ne
retiendra pas assez d’eau. Il est très difficile et impossible même à comprimer ; et se
glisse entre les doigts comme du sable tout simplement, car il est un sol sec et ne retient
pas d’eau. [8]
Un sol siliceux est un sol dont la répartition des composants est :

▪ L’argile : 0 ˗ 10%
▪ Limon :0 ˗ 15%
▪ Sable : 85 ˗ 100% (voir la figure 1.10)

Il se présente comme une matière solide granulaire et particulièrement avec des


petites particules provenant de la dégradation de matériaux d’origine minérale et
principalement des roches, dont sa composition relève jusqu’à 180 minéraux différents
(quartz, feldspaths, micas, ainsi que de débris calcaires, etc.), ou d’autre part organique
(coquilles, squelettes de coraux, etc.). La dimension du sol sablonneux est comprise entre
0,063 mm (limon) et 2 mm (gravier) selon les attributs de matériaux granulaires en
géologie. [10]
La masse volumique du sable sec varie selon sa granulométrie et sa composition, de 1,7
à 1,9 kg/l, d’une moyenne de 1850kg/m³. Le mélange équilibré du sable, limon et argile
nous donne ainsi le loam.

Figure 1.9, vue d’un sol sable de culture. (Katanga culture 14 avril 2016)

1.1.4.4. LE SOL HUMIFERE


C’est un sol super fertile pour la culture (agronomie) car l’activité microbienne y
est intense, la plupart se retrouve de couleur sombre et est compact ainsi que de
ressemblance avec l’argile, mais avec un apport nutritif beaucoup plus élevé. C’est un sol
qu’on retrouve notamment dans les sous-bois, du fait de la quantité est importante de
végétaux qui y demeurent au sol et se décomposent très lentement. C’est ainsi que cet
32

humus confère se sol à une pigmentation noire ou très brune, aussi chargé en débris
végétaux importants. [8]
L’humus en question rend le sol d’une coloration noire ou très brune, chargé en débris
végétaux de toutes sortes. C’est donc un sol acide, meuble, léger, frais, et qui retient de
l’eau, il est ensus spongieux lorsqu’il est mouillé. Composé de sable, d’argile et d’au
moins 10% d’humus et dont qu’il est riche en Azote (N).

Figure 1.10, un sol humifère avec d'humus et de microorganismes vivant sur son profil

1.1.4.5. LE SOL FRANC


En effet, c’est un sol au mélange équilibré de ces 4 sols précédemment cités, et ce
qui est en fait un sol idéal pour diverses cultures des fleurs ou des légumes.

1.1.5. CARACTERISTIQUE DU SOL


1.1.5.1. CARACTERISTIQUES OU PROPRIETES PHYSIQUES
La façon dont les éléments d’un sol sont constitués, permettra de lui donner des différentes
caractéristiques. Il est important de savoir qu’un sol se caractérise de plusieurs manières,
et dont qu’il faudrait connaitre pour pouvoir adapter les ouvrages qui lui seront érigés ainsi
que les techniques à utiliser.
Parmi les caractéristiques nous citons :
1.1.5.1.1. LA TEXTURE : Elle permet de quantifier la granulométrie de
constituants du sol ; c’est-à-dire, la proportion et la taille des
grains solides qui constitue le sol (sables, graviers, limon,
argile, etc.) ; d’où elle reflète donc la part des composants
classés en fonction de leur taille. [11] signalons que c’est une
classification beaucoup plus utilisée dans l’agronomie qu’en
GC.
33

Figure 1.11, le diagramme du Triangle de textures minérales de sols (Gobat et al, 2010)

1.1.5.1.2. LA STRUCTURE : Elle caractérise la façon dont les constituants


du sol sont aménagés les uns sur les autres. Elle planifie
l’agencement spatial de différents constituants d’un sol. Elle
est encore référence à la façon dont certaines particules sont
assemblées (voir le tableau 1.4), et cela est dû à l’état du sol ou
à sa structure propre suivant une échelle microscopique appelée
‘‘Microscopique ou micromorphologie’’. [12]

Figure 1.12, schéma des différentes structures de sol (Gobat et al., 1998)
34

Tableau 1.3. Caractéristiques des différentes de structures d'un sol(kezakoo.fr)

1.1.5.1.3. LA PERMEABILITE : Elle déduit la capacité du sol de laisser


pénétrer l’eau vers les couches inferieures, et la perméabilité
est directement liée à la structure du sol. Elle est donc la vitesse
par laquelle l’eau sort du sol. C’est une grandeur calculée par la
relation ci-après :
= / (1)
 Avec = l’eau de gravité et
= le temps nécessaire à
l’écoulement de
35

Figure 1.13, état de perméabilité selon le type de sol

1.1.5.1.4. LA POROSITE : Ceci impact le volume total des espaces vides


qui séparent les différents agrégats et qui, permettent une
circulation de l’eau du gaz, ainsi que quelques micro-
organismes. [13]
1.1.5.1.5. LA RETENTION D’EAU
Elle correspond à la quantité d’eau qui reste dans un sol au bout de 48 heures
d’écoulement de l’eau vers la nappe phréatique ; car la nappe phréatique est la nappe
d’eau qu’on retrouves dans un sol à faible profondeur et les points de captation d’eau
potable.
Elle est obtenue par la relation suivante :
= − (2)

Avec : = volume d’eau retenue(ml)


= volume d’eau initial
= volume d’eau de gravité qui sort du sol (eau perdue par le sol)
1.1.5.1.6. MASSE VOLUMIQUE
On appelle la masse volumique du sol ou (Densité apparente Da) est égale au poids sec du
sol sur le volume cylindrique exprimée en (g/cm³ ou kg/ cm³). La masse volumique du sol
(ou du solide) vaut 2, 65 g/cm. En tenant compte d’une étude comparative de sols sableux,
argileux, limoneux ; on peut voir qu’ils sont plus ou moins poreux et retiennent plus ou
moins d’eau, et cela est due à des répercutions sur la réserve en eau pour les plantes, leur
enracinement, l’aération, etc. La masse volumique relie la masse et le volume, et qui est le
quotient de la masse (en g ou kg) sur le volume (en cm³ ou m³).
36

Masse volumique ► ρ= Masse en g ou kg

Volume en cm³ ou m³
(3)
Ce dernier est caractérisé par des différents poids volumiques :

 Apparent : = (4)

 Du squelette : = (5)

 Sec : = (6)

 De l’eau : = (7)

 Déjaugé : ′= − (8)
37

Figure 1.14, la masse volumique d’un granulat (www.4geniecivil.com, consulté 24 juillet 2024)

Voici le tableau ci-dessous démontrant certaines masses volumiques des corps.


Tableau 1.4. Les masses volumiques de certains matériaux (sol, roches, minéraux et
corps usuels)(servimg.com/view, consulté 30 juillet 2024)

1.1.5.2. PROPRIETES CHIMIQUES


Parmi lesquelles nous citons :
 Le Ph Du sol
 La capacité d’échange cationique(CEC)
1.1.5.3. PROPRIETES GEOMETRIQUES
Pour un sol naturel, les différents éléments (Air, Eau, Grains) sont de plus en plus
disposés en ordre dispersé et suivant un arrangement lié à la fois à certaines conditions et
à l’histoire subie ultérieurement(pédogenèse). On peut donc schématiser les 3 phases dans
un diagramme simplifié (figure1.19) dans lequel nous avons :
38

Les volumes occupés par chaque constituant respectivement Vs pour les grains, Vw
pour l’eau, Va pour l’air.
Avec V= Vs + Vw + Va qui est le volume total et Vv = Vw + Va, le volume des vides ;

Les masses de grains ms, de l’eau mw (ici la masse de l’air est nulle : sera pesée
dans l’air) ;
Les poids des grains Ps et de l’eau Pw

Figure 1.15, schéma élémentaire du diagramme de phases du sol (Chappidi, 2017)

C’est ainsi, avec les éléments précités qu’on peut donc définir les propriétés
géométriques de sols (Tableau 1.6)
A partir des proportions volumiques et pondérales qu’on définit des paramètres
géométriques et hydriques tels que :
ʋ
 Porosité : = (9)
 Degré de saturation : = (10)
ʋ
ʋ
 Indice des vides : = (11)
 Teneur en eau (pondérale) : = (12)
 Indice de compacité : = (13)

Avec indice des vides correspondant au sol dans son état le plus lâche, et dans
son état le plus dense
39

Tableau 1.5. Les attributs de paramètres géométriques du sol(rpn.univ-lorraine.fr,


consulté le 25 juin 2024)

1.1.6. FONCTIONS DU SOL


Le sol joue d’innombrables fonctions et qui peuvent être recadrer en 3 volets :
o Fonctions écologiques
o Fonctions technologiques et
o Fonctions sociologique. [15]
40

Figure 1.16, schéma de fonctions capitales d'un sol et services écosystémiques associés

1.1.7. LES HORIZONS DU SOL


Par définition, l’horizon du sol est une couche de matériau de sol minéral ou
organique, approximativement parallèle à la surface de la terre dont les caractéristiques
sont modifiées par le processus de formation du sol, car il diffère des horizons adjacents
par des propriétés comme la couleur, la structure, la texture et la consistance ainsi que par
la composition chimique, biologique et minéralogique. [16]
Parmi les Horizons nous citons :

1.1.7.1. L’HORIZON O OU AO
Il est d’origine organique et riche en humus. Il est constitué des résidus végétaux
décomposés partiellement est presque méconnaissable au sol. Avec une proportion de 30%
de matière organique. [17]

1.1.7.2. L’HORIZON A
Contient la matière organique ainsi que les minéraux, dont les cas rares c’est toujours
causé par la pénétration de la matière organique dans le sol sous forme de composants
soluble. Il est un mélange mécanique d’organismes vivants comme les vers, les insectes,
vivant dans le sol et surtout celui qui est cultivé présentant ainsi l’intervention des outils.
[16]

1.1.7.3. L’HORIZON B
Il est riche en argile, fer, matière organique, carbonate de calcium(CaCO3) ; proviennent
dans le lessivage des eaux de percolation (appelée eau de pluie ou eau d’irrigation) qui
viennent des horizons supérieurs et en principal l’Horizon O qui se caractérise à travers la
coloration, la structure, la nature de composition du sol et sa granulométrie. [17]

1.1.7.4. L’HORIZON C
41

Elle provient de l’altération d substrat de la roche. Elle a une conversion encore plus limitée
à travers ses propriétés originelles comme (litage, minéral, schistosité, etc.) et qui sont
évidentes. [17]

1.1.7.5. L’HORIZON R
Provient quant à lui au substrat rocheux plus dur par rapport aux derniers
(Granite, Calcaire, Grès, etc.), il y a donc des horizons qui sont si présent et d’autres
parfois absent, car l’organisation du sol est dépendante du type du sol a un autre ; c’est-à-
dire que chaque sol présente une organisation selon l’endroit où l’état auquel il se
retrouve et implique une structure, texture, etc. Beaucoup plus personnelle. Et voilà
pourquoi on retrouve d’autres sols différents des autres, car les uns sont peu évolués, peu
épais, peu structurés d’horizons. Ainsi, plus le sol évolue, plus le terrain est épais et dont
par conséquent les pédologues en différencient les types de sol en fonction de différents
stades de développement.
Ainsi donc, la différentiation d’un sol ne dépend pas de son âge d’existence, car un sol
mal différencié peut-être plus ancien qu’un sol récent et très différencié. A titre
d’exemple un sol calcaire qui, à son état présente peu d’horizons et des nombreux
facteurs comme les pentes raides qui peuvent néanmoins impliquer l’érosion et entraver
la différenciation des sols. [17]

Figure 1.17, les différentes Horizons d'un profil de sol [17]


42

2.1. DONNEES DU PROJET ET PRESENTATION DU SITE


2.1.1. INTRODUCTION GENERALE
Dans ce présent chapitre, aura lieu la représentation du site d’investigation. Ce chapitre
sera élaboré pour lier les données de prélèvements vers les résultats fournis au labo, tout
en impliquant des types ou genres d’essais ainsi que matériels et équipements et méthodes
nécessaires pour arriver à une identification et classification du sol, d’où il est très
important. Les sites universitaires de l’Unilu étant vaste, nous allons presque nous focaliser
en premier temps dans trois entités choisis qui sont surtout en mouvance de travaux en
Génie Civil.

2.1.2. DONNEES DU PROJET


Les données du projet sont liées directement à la population ciblée qui est le sol, et
détermine quelques comportements de variabilités ou mesures de l’étude.
2.1.2.1. CARTOGRAPHIE DU SITE
La carte ci-dessous représente le site d’investigation tout en montrant les points
échantillons du site. C’est une carte géoreferencée par le logiciel QGIS.

Figure 2.1, carte de cités universitaires unilu et présentation des sites d'investigations

2.1.2.2. MATERIELS ET EQUIPEMENTS


On distingue traditionnellement parmi les procédures de prélèvement d’échantillons de
sols celles donnant des échantillons intacts (ou non remaniés) et celles qui fournissent des
échantillons des sols remaniés, c’est-à-dire qui ont tout perdu et donc leurs parties des
propriétés mécaniques et même de leurs constituants ; un certain nombre d’outils nous ont
été indispensables pour effectuer cette opération : une bèche et une barre de mine pour la
43

réalisation des trous d’échantillonnage, un téléphone mobile(en la place de GPS) pour la


géolocalisation des points de prélèvement, des emballages (sachets) avec étiquettes pour le
stockage des échantillons, une règle pour mesurer la profondeur de l’échantillon, ainsi que
les outils nécessaires pour mettre par écrit les différentes descriptions. On obtient des
échantillons remaniés lorsque le forage est fait à l’aide d’une tarière : tube cylindrique avec
une paroi extérieur hélicoïdale lorsqu’on opère avec un camion de sondage, il existe aussi
la tarière manuelle dont l’utilisation est limitée à une profondeur de 2m. Pour la désignation
des échantillons, chaque identifiant porte un code ayant en préfixe les lettres ECH_1 M,
ECH_2, ECH_3 L. Signalons qu’en notre équipements ou matériels utilisés, une absence
de la tarière du GPS est à noter.
2.1.2.3. POPULATION ETUDIEE
Avant tout, la population cible ou étudiée dépend de l’objectif de l’enquête, Et dont les
éléments ici sont les zones géographiques (Les sols). [1] Les sols se présentent ici sous
différentes formes, Age, etc. et cela sous l’état naturel retrouvé dans les différentes entités.
Certains sont pulvérulents, les autres cohérents, etc.
2.1.3. DESCRIPTION IN SITU ET ECHANTILLONAGE
En géotechnique, la réalisation des essais doit respecter les normes déjà définies
(Tableau 2.1). Les essais simples permettant de caractériser les sols et sont appelés essais
d’identification. Nous avons certains auteurs (Lunda, 2003) [20] ; (Callaud, 2004) [21]
;(Achir & Medjoudj, 2017) [22] ; (Atlan, 1978) [23] qui ont défini les principaux essais
d’identification des sols dont :
La teneur en eau naturelle (ⱳ (%)) ;
Le Poids volumique apparent ou poids volumique des grains ;
L’analyse granulométrique ;
L’analyse sédimentométrique ;
La détermination des limites d’Atterberg ;
L’équivalent de sable ;
La teneur en matière organique et
L’analyse chimique ; etc.
Dans le cadre de ce projet, nous allons nous restreindre aux essais suivants :
Détermination des propriétés physiques (poids volumique apparent, etc.) et densité ;
la teneur en eau
Détermination des limites d’Atterberg (limites de liquidité (ⱳl), limites de plasticité
(ⱳp), indice de plasticité (Ip)) ;
Analyse granulométrique. Et lors du traitement de nos données, nous avons déduit :
Le poids spécifique partiel et total ; et
La limite de liquidité (ⱳl), la limite de plasticité (ⱳp), et indice de plasticité (Ip).

Ci-dessous nous vous présentons le tableau représentatif des normes françaises sur les
essais de laboratoire :
44

Tableau 2.1. Normes françaises sur les essais de laboratoire (Ifsttar, 2012)

NF ISO 11074 Qualité du sol. Vocabulaire


XP P 94-010 Sols : Reconnaissance et Essais - Glossaire géotechnique :
Définitions. Notations. Symboles.
XP P 94-011 Sols : Reconnaissance et Essais – Description – Identification –
Dénomination des sols – Terminologie – Éléments de classification.
XP P 94-041 Sols : Reconnaissance et Essais – Identification granulométrique –
Méthode de tamisage par voie humide.
NF P 94-050 Sols : Reconnaissance et Essais – Détermination de la teneur en eau
pondérale des matériaux – Méthode par étuvage
NF P 94-051 Sols : Reconnaissance et Essais – Détermination des limites
d’Atterberg – Limite de liquidité à la coupelle – Limite de plasticité
au rouleau.
NF P 94-053 Sols : Reconnaissance et Essais – Détermination de la masse
volumique des sols fins en laboratoire – Méthodes de la trousse
coupante, du moule et de l’immersion dans l’eau.
XP P94-090-1 Sols : Reconnaissance et Essais - Essai Œdométrique : Études des
tassements par la méthode de compressibilité et de consolidation
NF P 94-057 Sols : Reconnaissance et Essais – Analyse granulométrique –
Méthode par Sédimentométrie.
NF P 94-056 Sols : Reconnaissance et Essais – Analyse granulométrique –
Méthode par tamisage à sec après lavage.

La reconnaissance in situ intervient comme un moyen indispensable permettant de


fournir les renseignements sur la nature des différentes couche et d’estimer leurs
caractéristiques mécaniques à partir de la description sur terrain d’une entité géologique
(le sol dans notre cas) nécessite la juxtaposition de différentes caractéristiques notamment
: la couleur, la texture, la structure, l’angulosité, la forme des grains, la consistance, la
profondeur, le degré d’humidité, la localisation, la date, etc. Étant donné qu’on ne peut pas
échantillonner en tout point de l’espace de son secteur d’étude, nous nous sommes servi
des points représentatifs appelés échantillons à partir desquels seront extrapolées les
propriétés de tout l’ensemble. Cette étape a consisté, de manière plus particulière pour le
cas de notre projet à prendre des quantités représentatives d’échantillons en différents
points ; Soit des quantités des poids compris entre 1 et 3kg, Pour ce, nous nous sommes
fixés une maille de 100 à 200 mm et une profondeur de 30cm à 50cm.

Comme signalé dans le précèdent, la population échantillonnée est le sol. Les


échantillons sont pris in situ par une collecte de données dans les zones d’investigations à
l’aide de matériels et équipements nécessaires pour la prise d’échantillons. La collecte de
45

ses échantillons nous donne ainsi accès à une base des données nécessaires pour l’étude de
notre projet. Les échantillons sont en faits classés selon le lieu de prise pour avoir une
exactitude et une certaine véracité sur les résultats qu’on s’attends à la fin. Sur ce fait, 3
échantillons ont été prisent pour représenter toute la population ciblée. Pour une étude
comme celle-ci, nous avons choisi la méthode d’échantillonnage aléatoire simple, parce
que les échantillons ont été ciblés au choix pour en fait constitué un échantillon
représentatif du site d’investigation.
Trois entités ou Zones ont été échantillonnées, dont la zone ou espace ESI, Médecine et
Lettres ; qui représentent le 1kg par site et un ensemble de 3kg.

2.1.4. PRESENTATION DU SITE


2.1.4.1. STATUT NATIONAL DE L’UNILU ET SON HISTORIQUE
L’université de Lubumbashi, en sigle ‘‘UNILU’’. Est une université publique de la
république démocratique du Congo [24]. Elle est située dans la nouvelle province du haut-
Katanga issue du démembrement de l’ex Katanga, créée en 1955, et compte près de 33 000
étudiants dans 12 facultés et 4 écoles supérieures. Avec comme recteur actuel Gilbert
KISHIBA FITULA depuis le 29 décembre 2015, avec comme langue d’enseignement le
Français. Le fondateur principal est l’université de Liège de la Belgique. [25]
Créée par le décret du 26 octobre 1955 sous le nom de l’université officielle du
Congo Belge et du Rwanda-Urundi par l’université de Liège (Belgique). [26] et ouvra ses
portes le 11 Novembre 1956 avec une Faculté de philosophie et lettres, la faculté des
sciences et des sciences appliquées et l’école des sciences de l’éducation. En 1957 fut
ajouté le centre inter-facultaire d’anthropologie et de linguistique africaine.et en 1959 fut
créée la faculté de médecine. [27]
Elle changea d’appellation en 1960 et fut appelée l’université d’État
d’Élisabethville, puis deviendra plus tard l’université officielle du Congo en 1963.
En 1971 à la suite du regroupement des universités et instituts supérieurs en
université national du Congo, le site devient de l’université national du Congo/ campus de
Lubumbashi, et en 1972, par la Zaïrisation, l’université nationale du Zaïre/ campus de
Lubumbashi (UNAZA : Lubumbashi) [28]
Ainsi donc l’Université de Lubumbashi est créée en 1981 par l’ordonnance-loi
n°25/81 portant sur la création d’établissements publics autonomes d’enseignement [29]
46

Figure 2.2, vue aérienne de campus de l’unilu (les homes et blocs de l’Unilu)

2.1.4.2. LES FACULTES ET VIE ESTUDIANTINE


L’université de Lubumbashi offre des enseignants dans les facultés et écoles ci-après :

 Faculté d’Architecture
 Faculté de Droit
 Faculté de sciences Pharmaceutiques(Pharmacie)
 Faculté d’Agronomie
 Faculté de Lettres et Sciences Humaines
 Faculté de Médecine(Humaine)
 Faculté de Médecine Vétérinaire
 Faculté de Polytechnique
 Faculté de Sciences Sociales, Politiques et Administratives(SPA)
 Faculté Économiques et Gestion (Économie et Gestion)
 Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation
 Faculté de Sciences et Technologie
 École Supérieure des Ingénieurs Industriels(ESI)
 École de Tourisme
 École de Criminologie
 École de Santé Publique
Les étudiants et étudiantes de l’UNILU sont appelés les ‘Kasapards’, car c’est une
appellation pleine de sarcasme et d’humour estudiantin qui fut tiré du nom du quartier qui
abrite la grande prison centrale de Kassapa. Voilà donc que l’UNILU accueil une jeunesse
mixte de tous les coins et recoins de la république démocratique du Congo sous une famille
appelée ‘‘Kasapards’’.
47

2.1.5. APERCU SUR LE HAUT-KATANGA


Situe au Sud Est de la RDC et entièrement dans l’hémisphère Austral, la province
du Haut-Katanga est l’une de provinces venues par l’éclatement de l’Ex province du
Katanga. La province du Haut-Katanga se situe toujours au sud-Est du pays et a comme
chef-lieu Lubumbashi. Elle est à la frontière avec la Zambie, et occupe la 5 ème place par
sa superficie soit 132 425 km² [30]. Le haut Katanga partage avec un pays limitrophe de la
RDC et 4 provinces du pays dont nous citons :
Au sud avec la République Zambienne, au Nord et Nord-Est avec la province du
Tanganyika ; à l’Ouest avec le Lualaba ; et au Nord-Ouest avec le Haut-Lomami.

2.1.5.1. CADRE GENERAL


La province de Haut-Katanga est située au sud-Est de la République Démocratique
du Congo, et entièrement dans l’Hémisphère Austral. Elle provient du démembrement de
l’Ex province du Grand Katanga qui avait comme chef-lieu Lubumbashi.

Figure 2.3, carte du Haut-Katanga et localisation de la ville de Lubumbashi

2.1.5.2. CLIMATS ET VEGETATION


Le climat est classé dans le type Cw6 (d’après la carte climatique de Köppen –
Geiger), la ville connait un climat du type tropical ; dont un élément majeur du climat Haut-
Katangais est tout d’abord l’alternance d’une saison sèche et une autre humide. Le climat
est du type tempéré au sud, et chaud au nord. Il est marqué par deux saisons : une saison
sèche (de Mai à septembre) et une autre pluvieuse (d’octobre à avril). [31]
48

La pluviosité moyenne est 1200 mm. La saison sèche se vit à partir du mois de Mai
à septembre avec une particularité de deux mois de froid sec (juin et juillet), tandis que la
saison pluvieuse s’étend du mois d’octobre au mois d’avril de l’année suivante et avec une
emprise de deux mois de chaleur (Aout et septembre). (Malaise, et al., 1978). [31]
Ces deux saisons influent beaucoup sur le mouvement et le rythme de la nappe
phréatique de sorte qu’en saison de haute pluviosité, la nappe affleure alors qu’en période
sèche, elle se stabilise à environ 10m de profondeur. En général, les eaux d’infiltrations
empruntent souvent les accidents tectoniques (failles, cassures, filons, etc.) et ayant affectés
le Katanguien.
La température moyenne annuelle de Lubumbashi est de 20° C. les températures
sont plus basses dans la première moitié de la saison sèche ; en juillet qui est le plus froid
de mois avec une température moyenne de 15,6°C ; d’Octobre et Novembre sont les plus
chauds avec les moyennes de 32,2°C et 29,4°C. (Malaise, Grégroire, et Harjoba, 1978).
[31]
Dans le contexte d’études de (Malaise, Grégroire, et Harjoba, 1978) ; que le couvert
végétal du Katanga Méridional se compose de quatre unités principales :
 Foret claire appelée Miombo : elle couvre plus de 80% du territoire et comprend des
grands arbres et une strate herbacée graminée. Cette dernière soumise à des pressions
anthropiques est rapidement transformée en forêt claire ouverte et en formation
herbeuse boisée, et ceci d’autant plus que les périodes de dégradation humaines sont
rapprochées. Signalons qu’on y trouve ainsi des grandes termitières ;
 Forêt dense sèche appelée Muhulu : elle se caractérise par un peuplement de différents
types de strates de tailles moins grandes par rapport à la forêt dense humide. C’est-à-
dire que le Muhulu peut se retrouver dans les sites où affleurent les dalles latéritiques ;
 Foret galerie appelée Mushitu : celle-ci est rare et comprend d’étroites bandes couvrant
les rives de certains rivières et alentours des nappes aquifères ;
 Savanes et Steppes : surtout herbeuses, les savanes et steppes s’associent aux dalles
latéritiques ou à d’autres affleurements tels que la couverture sableuse caractéristique
de haut plateau.
 Nous trouvons également une savane arbustive qui n’est que le résultat des activités
anthropiques, à savoir : les feux de brousse, l’abattage des arbres pour fabrication de
braise, le défrichement agricole, etc.
C’est ainsi que la végétation dans toute la périphérie de la ville de Lubumbashi est une
Savane boisée qui présente quelques galeries forestières dans le nord avec une particularité
des espèces d’arbres fruitiers ou pas à compter parmi la végétation.

2.1.5.3. GEOMORPHOLOGIE
Dans le cadre géomorphologique, le Katanga Méridional est donc situé sur le « Bourrelet
annulaire » constitué de plateaux étagés entourant ainsi la cuvette congolaise. (Mbenza,
1973) [32] subdivise le Katanga en trois zones :
49

 Une première zone constituée des plateaux de basse altitude variant entre 800m et
1200m ;
 La deuxième zone faite des exhaussements au-dessus de ces plateaux aux flancs
parfois raides et qui s’élèvent jusqu’à 2400m d’altitude sur le plateau de Marungu ;
 Une troisième zone des plaines déprimées dont les principales sont : la plaine de
Kamalondo, la plaine de la Lufira, la plaine du lac Moero et de la rivière Luapula.
Sur base de Lubumbashi, elle se situe dans le synclinal qui porte le nom de la ville et est
donc limitée par l’anticlinal de Kisanga-Kasombo au sud-ouest et l’anticlinal de l’Etoile
au Nord-Est, pour nous donner respectivement les altitudes de 1346m et 1275m.

2.1.5.4. HYDROGRAPHIE
Le réseau hydrographique de Lubumbashi et ses environs est constitué de plusieurs
rivières, ruisseaux, ruisselets ; qui sont assemblés dans des bassins hydrographiques et
parmi lesquels nous citons :
 Le Bassin de la Luswishi au Nord-Est ;
 Le Bassin de la Rwashi à l’Est ;
 Le Bassin de la Kafubu au Centre ;
 Le Bassin de la Muniama au Sud.
Signalons que presque la majorité de cours d’eau de Lubumbashi, sont des affluents de
la rivière Kafubu qui prend sa source dans la proximité de la frontière Congo-Zambienne
et se jette dans la rivière Luapula.

2.1.5.5. PEDOLOGIE DE LUBUMBASHI


En voyant les trois quarts du continent africain, la région du haut-Katanga se trouve dans
des affleurements rocheux au soubassement cristallin précambrien appelé (gneiss, granite
et schiste) et aux nombreux sédiments qui sont la plupart sableux du pli pléistocène. La
majeure partie du sol est ferralitique altéré est très médiocre, et profonds qui est à l’horizon
peu différenciés et présentent des transitions diffuses ou graduelles. Ces sols ferralitiques
appellent encore latérites, rouges et parfois jaunes sont les plus courants. [33]
Et selon la carte géologique, elle nous renseigne que le haut-Katanga se trouve dans la zone
continentale ; et elle comprend des roches dans les formations des soubassements dont nous
citons : gris feldspathiques, schistes noirs et calcaires, gris, calcschistes, schistes
dolomitiques. [34]
Le relief du sol est caractérisé par les chaines des montagnes de Mitwaba et de Kundelungu
et le plateau d’Upemba. C’est un sol sablonneux au nord et argileux au sud. Son sous-sol
est riche en minerais et sa végétation est dominante en la savane. [35]
50

Figure 2.4, carte pédologique de la ville de Lubumbashi (cartes de sols de Lubumbashi, Sys.1959)

2.1.6. CADRE GEOLOGIQUE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI


La plupart de formations Géologique de la ville de Lubumbashi proviennent
du Katanguien. Le Katanguien est constitué d’une succession des formations sédimentaires
mises en place entre l’orogenèse Kibarienne et l’orogenèse Lufiliènne. Ce des sédiments
d’une épaisseur d’environ 10km et qui ont une grande extension partant de la Zambie
jusqu’au Katanga.
Il est donc subdivisé en trois grands groupes en se focalisant sur les données
lithostratigraphique, avec comme repères deux niveaux tillitiques : Grand conglomérat et
petit conglomérat ; d’où nous avons de bas en haut : le Roan, le Nguba et le Kundelungu.
Des nombreux travaux antérieurs montrent un ensemble de la ville et ses environs, parmi
lesquelles nous observons les formations Géologiques ci-après :
o Kundelungu indifférencié ;
o Alternance de microgrès assez dolomitiques en gros bancs et de shales peu
dolomitiques à litage régulier qui, appartiennent au groupe de Kundelungu ;
o Dolomies grises, pourpre et beiges altérant avec des shales verts et gris (série
récurrente), du sous-groupe de Monwezi ;
o La Dolomie de Kakontwe : elle succède au grand conglomérat et passe
partiellement par des roches organogènes vers le sud. Elle est donc formée par des
roches détritiques, et appartient au groupe de Nguba ;
o Le grand conglomérat : elle a une puissance qui décroit au nord vers le sud, et avec
trois niveaux distincts qui se marquent dans le relief par deux chines de collines
encadrant une dépression. On y retrouve ainsi des intercalations non tillitiques
variées : Dolomies silicifiées (très rares, ou des roches détritiques diverses (qui sont
des pélites vers le sud, des pélites gréseuses au centres, etc.)) ;
51

o Arkoses à grains fins ou grossiers, massives ou stratifiées, qui appartiennent au


sous-groupe de Mwashya ;
o Dolomies avec Jaspe et colites qui, appartenant au sous-groupe de Mwashya ;
o Shales, grès, dolomies et siltites : c’est l’épaisse alternance de dolomies, grès,
shales et qui appartiennent aux sous-groupes de Dipeta, de Mines et RAT Lilas.
Signalons que les affleurements sont rares dans la ville de Lubumbashi, et les plus
importants sont ceux qu’on trouve dans la vallée de la rivière Lubumbashi et de part et
d’autre de synclinal de Lubumbashi. Notifions que, la série est normale à partir des coupes
faites sur la ville de Lubumbashi. [36]

Figure 2.5, carte géologique de la vile de Lubumbashi (Mukoko Kalenda. G, Kasongo Mutombo.
P, Mwabanwa Kipata. L, Lunda Ilunga. J-M, Déc. 2018)

Les données qui ont servi à l’élaboration de la carte géotechnique viennent


d’un système d’informations géotechnique de la ville de Lubumbashi mis en place par
Kasongo [37]. La ville de Lubumbashi se trouve dans la province du Haut-Katanga en
République Démocratique du Congo. Elle est comprise entre les méridiens 27°10’ et
27°40’ de longitude Est et les parallèles 11°20’ et 12° de latitude Sud (figure 2.3).

2.1.7. LOCALISATION SUR LES SITES D’INVESTIGATIONS


Les cités universitaires de l’université de Lubumbashi sont situées dans la province
cuprifère du Haut-Katanga et précisément dans la ville cuprifère de Lubumbashi dans le
centre Urbain de Lubumbashi en la commune portant la même nomenclature que ladite
ville. Borné par les différents quartiers et séparé par les avenues transversales.
Voici donc la répartition des sites selon leurs groupages sur sites :
52

o Groupe sud : faculté des sciences pharmaceutiques, École de Santé publique,


Faculté de Médecine Vétérinaire
o Groupe Centre : Building administratif, école de tourisme, école de Criminologie,
faculté de sciences et technologiques
o Groupe Nord-est : faculté de Psychologie et des sciences de l’éducation, Faculté
de Polytechnique, École supérieure des ingénieurs industriels, faculté de médecine
Humaine, Faculté de droit, Faculté d’Architecture ainsi que le campus
universitaire (homes et blocs)
o Groupe Nord-Ouest : faculté Économiques et de Gestion, Faculté Sciences
Sociales politiques et administratives, Faculté d’Agronomie, Faculté de lettres et
Sciences Humaines
Les figures ci-dessous, montrent les sites d’UNILU par localisation sous un
géoréférencement.

Figure 2.6, carte géoreferencée de cités unilu


53

Figure 2.7, localisation de la cité universitaire de l'université de Lubumbashi (image Google Maps
satellite 2024 géoreferencée.

2.1.8. APPERCU SUR LES SOLS DE CITES UNIVERSITAIRES UNILU


Sur site de l’UNILU nous trouvons des grands espaces dont la majorité n’est pas
occupé par des ouvrages (Bâtiments, Routes, etc.), sur ce, une petite partie de la concession
est occupée depuis la création de l’université jusqu’à nos jours. L’espace vierge (sans route
importante, sans bâtiment, etc.) constituera notre lieu de travail pour sonder un sol avec
une bonne capacité portante ou mauvaise capacité pour éradiquer à cet effet ou mettre
quelques données nécessaires des études avant-projets.
Ainsi donc, l’espace qui sépare deux facultés est très importantes pour ériger des
nouvelles structures et/ouvrages d’ingénierie. A cet effet, quelques échantillons seront
prélevés pour étudier les différents comportements que comportent les sols de cité
universitaire de l’UNILU.
Avec de nouveaux desseins facultaires pour la réhabilitation et aménagement des
nouvelles infrastructures au sein de la cité universitaire d’UNILU, nous démontrerons
l’états géotechniques de sols qui seront touchés.
54

Figure 2.8, la zone de médecine

Figure 2.9, la zone de lettres Figure 2.10, la zone de l'ESI

2.2. SYSTÈME DE CLASSIFICATION DES SOLS

2.2.1. INTRODUCTION GENERALE


Les systèmes de classifications des sols ont pour but de ranger les sols en familles
qui, présentant les mêmes caractéristiques géotechniques ou géologiques qui sont de plus
en plus très voisines. Et permettent ainsi de grouper les échantillons recueillis au cours
55

d’une campagne de sondage pour en établir en fin les coupes géotechniques du site ; car
les coupes sont précieuses pour l’ingénieur. Il tient de signaler aussi que les coupes
viennent compléter les données de la géologie qui n’entrainent pas celles de la
géotechnique, c’est-à-dire, des sols de même origine géologique peuvent avoir des
propriétés géotechniques très différentes, et vice versa
La classification des sols est basée sur l’analyse granulométrique et les limites
d’atterberg. Il est évident de signaler que la classification la plus utilisée dans les pays
Afrique francophone c’est la classification LCPC (Laboratoire central des ponts et
Chaussées). C’est une classification qui a été mise au point en France en 1965 par le
laboratoire central des Ponts et Chaussées. Elle est encore une adaptation de la
classification U.S.C.S(The Unified Soil Classification System) mis au point par le
« Bureau of reclamation » et la « Corps of Engineers » aux Etats Unis. [18]
C’est ainsi on arrive à classifier les sols par :

2.2.1.1. SOLS A GRANULOMETRIE UNIFORME


C’est lorsque les dimensions des grains sont peu différentes, on fait allusion à la
classification déjà donnée :

Figure 1.23, schéma de classification du sol par une granulométrie uniforme

• Sols pulvérulents dmax >20µ (cailloux, graves, gros sable, sable fin)
• Sols cohérents dmax <20µ (limon, argile)
2.2.1.2. SOLS A GRANULOMETRIE NON UNIFORME
On distingue ici trois grand types de sols :
• Les sols grenus : plus de 50% des éléments en poids ou en diamètre >80µ,
• Les sols fins : plus de 50% des éléments en poids ou en diamètre <80µ,
• Les sols organiques dont la teneur en matière organique est élevée.
2.2.2.2. SOLS GRENUS
Les sols grenus ou sols sans cohésion(d>20µm, sans cohésion ; sable, gravier, etc.). Il a
un comportement qui régit par les propriétés du squelette solide (peu influencé par l’eau).
56

En effet, ces sols sont constitués d’un mélange de particules de différentes dimensions,
soit donc un état intermédiaire entre les sols grenus et les sols fins.
Parmi ces propriétés nous citons :
 Forces de frottement entre les grains sont :
o Dépendants de la forme, l’angularité et la compacité des grains
o Indépendants de la teneur en eau
 Résistance au cisaillement ;
 Aucune résistance à la traction ;
 Perméables.
La classification de ce sol est liée directement par rapport à la granulométrie et aux
limites d’atterberg.

2.2.2.2. SOLS FINS


Le sol fins ou sols cohérents (d<20µm avec cohésion argile, Limon, etc.), il a un
comportement très diffèrent en fonction des teneurs en eau (état solide, plastique ou liquide.
Ces sols procurent de propriétés ci-après ;
 Une cohésion assurée par frottement et forces d’attraction entre les grains :
o Dépendants de la forme, l’angularité, la compacité et de l’effet de surface
des grains ;
o Dépendants de la teneur en eau ;
 La résistance au cisaillement et à la traction ;
 Imperméables et gélifs ;
 Sensibles à l’eau (c’est-à-dire fait le gonflement ou retrait).
2.2.2. LES SYSTEMES DE CLASSIFICATION
2.2.2.1. AASTHO
La classification A.A.S.H.T.O (American Association State Highways
Transportation Officials) est basée sur l’analyse granulométrique, la limite de liquidité (
l) et l’indice de plasticité (IP). Il a été développé par le Bureau of Public Roads des
États-Unis en 1920 pour la classification des sols destinés à être utilisés comme sous-
couches routières. Il a été révisé à nouveau par l’AASTHO en 1945. En dépit des systèmes
de classification cités ci-haut, le choix dépendra non seulement des objectifs poursuivis,
mais aussi et surtout des paramètres disponibles (paramètres requis par le système). Pour
le présent projet, nous avons opté pour le système de classification AASHTO qui se
restreint aux paramètres suivants : l’analyse granulométrique, la limite de liquidité ( l)
57

et l’indice de plasticité (IP) ; auxquels peut s’ajouter aussi l’indice de groupe. En


appliquant ce système de classification à nos échantillons, nous avons distingué 3 classes
des sols notamment les classes A-2-5, A-2-6, et A-6.

Classification d’AASHTO suivant l’ordre croissant :

A. Classe des sols A-1


Les sols A1 sont des mélanges à granulométrie étalée avec un mortier non
plastique, ils comprennent donc des mélanges de fragments des pierres ou graviers, de
sable et des fines particules. Ces sols peuvent être également constitués de matériaux
grossiers sans mortiers ; dans ce cas, il s’agit des fragments des pierres, des graviers, des
sables grossiers, des cendres volcaniques, des scories, de schistes miniers ; etc…

Les sols A1 peuvent être stables sous l’action des charges mobiles.
 Le sous-groupe (A1a), comprend les matériaux avec prédominance de pierre
cassée ou de gravier, avec ou sans matériau fin agglomérant (mortier) ;

 Le sous-groupe (A1b), est constitué principalement de gros sable sans mortier.

B. Classe des sols A-2


Les sols du groupe A2 sont des matériaux granulaires intermédiaires entre les sols de
classe A1 et A3 d’une part à ceux du groupe A4, A5, A6, A7 d’autre part.

 Le sous – Groupes A2-4 ET A2 -7 : Comprennent des matériaux semblables


à ceux du groupe A2-4 et A2-5 à la différence que la proportion d’Argile
plastique a les caractéristiques du groupe A4 et A5. Tandis que,

 Le sous – groupe A2-6 ET A2 – 7 : Comprennent des matériaux semblables


à ceux du groupe A2-4 et A2-5 sauf que la proportion d’Argile plastique a
les caractéristiques du groupe A2-6 et A2-7.

C. Classe des sols A-3


Le matériau type du sol A3 est le sable fin des plages ainsi que des déserts, sans fines
argileuses ou limoneuses ou encore avec des fines limoneuses non plastiques.
58

Ce groupe comprend aussi les sables fins des rivières à granulométrie serrée. La
caractéristique principale de ces sols est, qu’ils ne présentent pas de plasticité. Ils
peuvent contenir des petites quantités de gros sables et graviers.

D. Classe des sols A-4


Les matériaux types de ce groupe sont des limons de plasticité faible ou nulle.
E. Classe des sols A-5
Ces matériaux sont semblables à ceux décrit au groupe A4 mais ils sont
généralement constitués des matériaux provenant des diatomées ou des micas et
peuvent comme l’indique sa haute limite de liquidité présente, les propriétés
élastiques considérables et une faible stabilité.

F. Classe des sols A-6


Les matériaux type de ce groupe sont les argiles plastiques. Ils subissent des
variations des volumes importantes en passant de l’état sec à l’état humide et vice-
versa. Ces sols sont caractérisés par les fissures de retrait (fenêtres de dessiccation).

G. Classe des sols A-7


Les matériaux types de ce groupe sont semblables à ceux décrits au groupe A6 sauf
qu’il présente les caractéristiques de haute limite de liquidité ( l) du groupe A5 et
peut être élastique, et sujet à gonflement important.

 Le sous – Groupe A7-5 : Comprend les matériaux ayant un indice de


plasticité modéré par rapport à la limite de liquidité, ces sols peuvent être
très élastiques et sujet à des changements de volume très importants ;
 Le sous-Groupe A7-6 : comprend les matériaux semblables au groupe de A7-
5 mais ayant un indice de plasticité assez modéré par rapport à sa limite de
liquidité mais sont tous de nature argileuse car cela est très plastique.
Cette classification est la plus utilisée parce qu’elle tient compte des résultats de plusieurs
essais notamment : l’analyse granulométrie, l’indice de plasticité et l’indice de groupe. [19]
Voici le tableau ci-dessous de système de classification par AASTHO
59

Tableau 2.2. La Classification AASTHO des sols (Das, 2012)

Classification Au plus de 35% de grains plus petits que 80µmAu plus de 35% de grains plus
générale petits que 80µm
Pourcentage A1 A3 A2 A4 A5 A6 A7
passant A2-4 A2-5 A2-6 A2- A7-5
A1a A1b 7 A7-6

Au tamis de
≤50
2mm
Au tamis de ≤50
≤30 ≥51
0.40mm
Au tamis de ≤25 ≤35 ≤35 ≤35 ≥36 ≥36 ≥36
≤15 ≤10 ≤35 ≥36 ≥36
80µm
Caractéristique
de la fraction
Passant au
Tamis de
2mm
Indice de ˂6 Impossible ≥11 ≥11
plasticité À ≤10 ≤10 ≥11 ≥11 ≤10 ≤10 ≥11 Ip˂ Ip˃
mesurer ωl30 ωl-30
Limite de Impossible à - ≤40 ≥41 ≤40 ≤40 ≥41 ≤40
≥41 ≥41 ≥41
liquidité déterminer
Indice de groupe 0 0 0 ≤4 ≤8 ≤12 ≤16 ≤20 ≤20
Appellation Cailloux Sable fin Mélange de graviers Sols Sols argileux
générale gravier limoneux limoneux
Sable Ou argileux avec des
sables limoneux ou
argileux

2.2.2.2. GTR (norme NF P 11 300) :


C’est un système de classification qui entre en jeu pour la réalisation des remblais
et des couches de formes
Ici trois familles sont remarquables :
I. Les sols de classe : A, B, C et D
II. Les matériaux rocheux de classe : R
III. Les sols organiques et sous-produits industriels de classe : F

Les 4 classes de sols (famille 1) :


Classe A : sols fins
Classe B : sols sableux et graveleux avec fines
Classe C : sols comportant des fines et des gros éléments
60

Classe D : sols insensibles à l’eau


L’identification du sol de famille 1 est liée aux paramètres :
 Les paramètres de nature, dont les caractéristiques sont :
o La granularité
o L’argilosité
 Les paramètres de comportement mécanique, dont les caractéristiques sont :
o Résistance à la fragmentation
o Résistance à l’usure
o Friabilité
 Les paramètres d’état hydrique :
o État hydrique
L’utilisation du Guide Technique pour la réalisation des remblais et des couches de
forme(GTR) nous permet :
 Déterminer les caractéristiques des matériaux ;
 Définir leurs conditions de mise en œuvre en tenant compte de la météorologie au
moment des travaux.
Cette classification des matériaux utilisable dans les constructions des
remblais et de couche des formes des infrastructures routières. Créée en Septembre
1992, cette classification qui remplace l’ancienne, dite RTR (Recommandation
pour les Terrassements Routiers) réalisée par le LCPC (Laboratoire Centrale des
Ponts et Chaussées), très utilisée en géotechnique routière et qui donne des
renseignements pratiques sur les aptitudes de sols utilisées en remblais.

Ci-dessous nous présentons la classification normalisée des sols selon la norme


NFP 11.300.
Tableau 2.3. Classification normalisée USCS NFP 11. 300

VBS ≤ 2,5 ou IP ≤ A1 : limons peu plastiques,


12 silts alluvionnaire, sables fins
peu pollués, arènes peu
plastique
A2 : sables fins argileux,
Sols FINS 12 < IP ≤ 25 ou limons, argiles et marnes
2,5 < VBS ≤ 6 Peu plastiques, arènes…
A d (max) ≤ 50mm
Et
25 < IP≤ 40 ou 6 A3 : argile et argile marneuse,
dᴈƽ< 0,08mm
<VBS ≤ 8 limons très plastique…

IP> 40 ou VBS > A4 : argile et argile marneuse


8 très plastiques
61

2.2.2.3. USCS
Le système de classification USCS a été développé pour la première fois par Casagrande
en 1948 et a été modifié à la fin de 1952 par le Bureau of Reclamation et les Ingénieurs des
États-Unis d’Amérique. C’est un système qui se base à la fois sur l’Analyse de taille des
particules et sur les caractéristiques de plasticité. Dans le système USCS, les sols sont
classés en 15 groupes dont sont d’abord classés en trois catégories :
 Sol à gros grains ;
 Sol à grains fins ;
 Sols hautement organiques
1. Sol à Gros Grains
Si 50% du sol est retenu sur le tamis ASTM (American Society of Testing) n° 200 (0,075
mm ; 75µ), on parle de sol à gros grains.
Il existe 8 groupes de sols à gros grains.
2. Sol à Grains Fins
Si plus de 50% du sol passe à travers le tamis ASTM n° 200 (0,075 mm ; 75µ), il est appelé
sols à grains fins.
Il existe 6 groupes de sols à grains fins.
3. Sols Hautement Organiques
Les sols hautement organiques sont identifiés par une inspection visuelle, leur couleur, leur
odeur et leur nature fibreuse. A titre d’exemple ; la tourbe et la terre noire sont des exemples
de sols hautement organiques. La tourbe contient de la matière carbonée et se trouve dans
la nature fibreuse. La classification unifiée des sols est le système de classification des sols
le plus couramment adopté à des fins d’ingénierie.
Il s’agit en fait du système de classification universellement accepté. Ce système présente
de divers symboles et abréviations qui sont utilisés et qui sont indiqués dans le tableau ci-
dessous.
Le tableau ci-dessous, donne idée aux symboles de nomenclature du système USCS.
62

Tableau 2.4. Les symboles et attributs de l’USCS

Symboles Description
G Gravier
S Sable
Primaire M Limon
C Argile
O Organique
Pt Tourbe
L Bien classé
P Mal noté
M Amendes non plastiques
Secondaire C Amendes pour plastiques
L Faible plasticité
H Haute plasticité

Tous les critères de l’USCS reposent sur le tableau ci-dessous.


63

Tableau 2.5. Classification USCS de sols

2.2.2.4. MIT
Le Système de l’institut de Technologie du Massachusetts(MIT) a été développé pour la
première fois au Massachusetts Institute aux Etats –Unis par le professeur G. Gilboy. Ce
système présente les sols qui sont classés en fonction de la granulométrie. Ces
granulométries sont autorisées par certains noms ou termes qui spécifient une plage de
tailles particulière, comme indiqué ci-dessous.
Les 4 types de sols en fonction de la granulométrie :
i Gravier (> 2mm) ;
ii Sable (0,06 mm à 2 mm) ;
iii Limon (0,002 mm à 0,06mm) ;
iv Argile (< 0,002 mm).
Le tableau ci-dessous montre le critère de classification de sols selon MIT :
64

Tableau 2.6. Classification MIT de sols

Matériau Taille (mm)


Boulder > 60
Gravier Fine 2─6
Moyen 6 ─ 20
Grossier 20 ─ 60
Sable Fine 0,06 ─ 0,2
Moyen 0,2 ─ 0,6
Grossier 0,6 ─ 2
Limon Fine 0,002 ─ 0,006
Moyen 0,006 ─ 0,02
Grossier 0,02 ─ 0,06
Argile < 0,002

Entre autre il y a aussi :


 La classification Texturale du sol qui classifie aussi basée sur la taille des particules
et la distribution en pourcentage ; dont ces éléments sont tracés le long des trois axes
d’un triangle équilatéral. Leurs lignes de démarcation sont tracées pour indiquer les
différents pourcentages de particules de la taille du sable, limon et de l’argile, comme
le montre la figure1.3.
Signalons que c’est la méthode la plus utilisée pour classer les sols à gros grains, et
c’est le bureau Américain des sols qui l’a développée en premier.
 La classification ISC (Système de classification des Normes Indiennes) : c’est une
classification similaire de système de classification Unifié du Sol(USCS) développé
selon les Normes Indiennes et adopté par le bureau des normes Indiennes ;
 Classification ASTM (American Society for Testing and Materials);
 CSA (Canadian Standards Association);
 Eurostandards (European Standards).
65

3.1. INTRODUCTION
L’objet principal d’indentification étant de déterminer un ensemble de propriétés
physiques, mécaniques ou chimique qui permettent de le caractériser. Et ces propriétés sont
donc déterminées par les essais simples et rapides, appelés « essais d’identification ». Ces
essais conduisent donc à une description précise et chiffrée ainsi que descriptive du sol ;
car la définition chiffrée d’un sol d’aspects très voisins peut présenter des comportements
(mécaniques, en particulier) très différents. Allez-y comprendre que les essais
d’identifications servent au préalable une base aux divers systèmes de classification des
sols.
Dans ce présent chapitre, il sera lieu d’identifier les sols par les analyses
expérimentales, qui consiste à déterminer les propriétés physique d’un sol, ainsi que
classifier ce dernier par des normes de classification utilisées dans le plan international
pour arriver à classifier un sol dont nous démontrerons ultérieurement. Ainsi que présenté
les résultats finals de ces derniers.
3.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE ET CLIMATIQUE
3.2.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE

En ce qui cade avec la nature des roches mères, la structure géologique ou processus
d’altération et de formation des sols, nous avons à décortiquer quelques informations
nécessaires sur notre site d’investigation sous le tableau(tableau3.1) ci-dessous qui
présente la situation géologique de formation de sols de cités universitaires :

Tableau 3.1. Fiche récapitulative de l’échantillonnage par la géomorphologie du terrain

Station ID Couleur Texture Profondeur Structure et Roche


[Cm] consistance mère
probable
1 ECH_1 Grise- Argilo- 67,8 Sol à faible portion des Shale
M Jaunâtre latéritique débris de shale et une micogréseux
portion considérable de
latérites
2 ECH_2 Jaunâtre Argilo- 21,4 Sol à faible portion des Shale
E latéritique latérites englobe dans
l’argile
3 ECH_3 Brunâtre Argileuse 87,5 Sol homogène à faible Shale
L portion des shales

3.2.2. CONTEXTE CLIMATIQUE


66

Le climat est un facteur écologique et naturel qui influence ainsi la formation des sols,
sur ce, la formation de sols du site est parfaitement liée à une certaine altération de de roche
mère de composite du soubassement at aussi par des nombreuses précipitations par
certaines pluviométries. Le climat entre en jeu sur une mobilité de des Etats de la roche et
d’autres par la végétation du site est aussi à noter, car certaines zones sont constituées des
arbres définissants ainsi le type de sol direct et qui de cette végétation, correspond un types
d’arbres, herbes, verdures, etc. certains de ce sol ont étés trouvés avec des affleurements
dont les racines de certains arbres altèrent et modifient le matériau.
Signalons aussi que les températures sont différentes par rapport aux profondeurs, tout
comme faudra noter que le sol de médecine conserve plus de la chaleur sous une présence
exorbitante des latérites.
3.3. PRESENTATION DES RESULTATS DES ESSAIS AU
LABORATOIRE
3.3.1. TENEUR EN EAU(w)
En mécanique des milieux poreux et en géotechnique, la teneur en eau est le rapport
du poids d’eau au poids des grains d’un échantillon de sol ou de matériau solide donné. Il
est donc un pourcentage d’eau contenue dans un sol qui sera en fait rapporté au poids du
sol sec ou au volume. Elle donc dépendante de la composition du sol par volume et masse
et aussi par phase (air, eau, vide, etc.)
Cette teneur peut donc être mesurée directement en utilisant un volume de sol connu et un
four de séchage. Plusieurs techniques sont utilisées pour déterminer la teneur en eau, à
notre place et lieu nous avons laissés les échantillons dans les tares pendant 24 heures dans
le four, puis mesurer.

Figure 3.1, vue des échantillons

La teneur en eau se détermine par deux pesées au labo.


 Première pesée à l’état initial, on trouve le poids de l’échantillon humide ou
la masse de l’échantillon humide
 Deuxième pesée, après passage à l’étuve (four) à 150°C pendant 24 heures, on
trouve la masse sèche de l’échantillon ou le poids sec de l’échants ( ).
67

Soit la formule : w% = ˣ 100 ou w% = ˣ 100 (14)


Après cette phase réservée à l’échantillonnage, les propriétés physiques comme la teneur
en eau naturelle, le poids volumique apparent ainsi que la densité sont déterminées par
suite.
Par définition, nous retenons par :

 La teneur en eau (ⱳ) est le rapport exprimé en pourcentage de la perte en poids


d’eau dans le sol par rapport à la matière solide sèche. Elle est déterminée lorsque les
conditions de prélèvement sur le site de transport et de conservation de l’échantillon
n’ont entrainé aucune modification de celle-ci.
 Suivant la Norme NF P 94-050 : la teneur en eau naturelle (w) est le rapport du
poids d’eau que le sol contient au poids de ses éléments secs, après dessiccation à l’étuve
à 105ºC (60ºC dans le cas des sols contenant des éléments organiques).
MODE OPERATOIRE
La teneur en eau peut être mesurée directement en pesant d’abord l’échantillon de
matériau, ce qui détermine une masse humide (Mh) puis on le dépose à l’étuve pendant
24 heures sous une température de 1050C. Une fois le séchage réalisé ; l’échantillon est
pesé à nouveau pour la détermination de sa masse sèche (Ms) nécessairement inferieur à
la précédente.
Les deux pesées donnent par différence la masse d’eau évaporée qui sera ramené en
pourcentage. Elle est exprimée par la relation suivante :

Soit : (15)
La connaissance de la teneur en eau est très importante car elle permet, avec d’autres
caractéristiques, d’apprécier l’état dans lequel se trouve ce sol. Comme propriétés
physiques, [21] nous avons :
Masse humide (Mh) : obtenue en pesant une quantité d’échantillon donné ;
Masse sèche (Ms) : obtenue en pesant de nouveau la même quantité après
dessiccation à l’étuve ;

Masse en eau (Mⱳ) : c’est la différence entre la masse humide (Mh) et la masse
sèche (Ms) de l’échantillon ;
Poids humide (Ph) : c’est la masse d’un échantillon considéré par rapport à
l’accélération de la pesanteur exprimée en Newton (N) ;
Poids sec (Ps) : c’est la masse d’un échantillon considéré après dessiccation à
l’étuve, par rapport à l’accélération de la pesanteur exprimée en Newton (N) ;
68

Poids de l’eau (Pⱳ) : c’est la différence entre le poids humide (Ph) et le poids sec
(Ps) ;
Poids volumique humide (γh) : c’est le rapport entre le poids humide et le volume
du carottier et est exprimé en kN/m3. Si tous les vides sont remplis d’eau, le sol
est saturé et le poids volumique γh, est noté γsat et la teneur en eau correspondante
est notée ⱳsat ;
Poids volumique sec (γd) (Norme NF P 94-053) : c’est le rapport entre le poids
sec et le volume du carottier, exprimé également en kN/m3 ;
Densité humide (Dh) : c’est le rapport du poids volumique humide de l’échantillon
au poids volumique de l’eau (γⱳ= 9,81kN/m3) ;
Densité sèche (Dd) : c’est le rapport du poids volumique sec de l’échantillon au
poids volumique de l’eau.
Signalons que le carottier cylindrique utilisé a pour dimensions 5cm de hauteur et 6cm de
diamètre soit 141,37cm3 de volume. On prendra le poids volumique de l’eau γω=
9,81kN/m3. Pour le cadre de notre projet, nous nous limiterons sur les paramètres suivants
:
 Poids volumique humide (γh) ;
 Poids volumique sec (γd) (Norme NF P 94-053) ;
 Densité humide (Dh) ;
 Densité sèche(Ds)
Ci-dessous nous vous présentons le tableau des teneurs en eau des différents échants :

Tableau.2.2. Les teneurs en eau des différentes zones d'investigations

ID m Tare [g] Poids total Poids Poids humide Poids sec Teneur en
humide total Sec [kN/m3] [kN/m3] eau(%)
[kN/m3] [kN/m3]
ECH_1 M 32 125 121 93 89 4,49
ECH_2 E 42 110 107 68 65 4,61
ECH_3 L 39 273 268 234 229 2,18
69

3.3.2. DENSITE SPECIFIQUE DES GRAINS DANS LES SOLS (Norme NF P


94-054)
La densité particulaire est celle des particules minérales qui composent un
sol, c’est-dire, qu’elle exclut l’espace poral et la matière organique. La densité
particulaire est d’environ 2.65 g/cm3. Cela apparente élevée indique soit le
compactage du sol soit une forte teneur en sable.
Matériels utilisés :
1) Pycnomètre (1000 ml) ;
2) Eau distillée ou celle naturelle du robinet ;
3) Équilibre sensible (balance) jusqu’à 0.01g ;

Figure 3.2, le pycnomètre Figure 3.3, l’eau distillée

MODE OPERATOIRE
Avec le pycnomètre on procède de la manière suivante :
 Peser le sol sec (environ 200 g) ;
 Peser le pycnomètre vide et noter : ( 1) ;
 Remplir le pycnomètre avec le sol et peser puis noter : ( 2) ;
 Ajouter de l’eau dans le sol jusqu’à remplir complètement le pycnomètre et peser
l’ensemble et noter : ( 3) ;
 Verser le mélange et remplir de nouveau le pycnomètre avec de l’eau seulement,
mesurer et noter : ( 4) ;
Pour le cas de notre projet on pèse 500 g du sol sec qui nous permettra de laver
directement après l’essai de densité et passer à l’essai de granulométrie par
tamisage et cela après séchage des refus dans l’étuve à 105°C.
70

 Calculer la densité des grains par la formule :

(16)
 Pour calculer la densité sèche (Gd), on tient compte masse sèche du sol sur la
masse de carottier (pour notre cas, nous avons pris la masse du carottier de 74,61g
symbolisé par : Vc)

o D’où = (17)

Le tableau ci-dessous montre quelques densités apparentes du sol.


Tableau 2.3, présentation des résultats de la densité des grains solides et densité sèche.
ID ECH_1 M ECH_2 E ECH_3 L
Gs W W W W W W W W W W W W

221,1 321,1 472,4 413,3 221,2 321,2 471,0 413,3 221,2 321,2 470,0 413,3

2,4 2,36 2,31


Gd 1,19 0,87 3,06

Voici La figure ici-bas qui démontre la répartition des densités des échants

REPARTITION DES DENSITES


Gs Gd

3,5 3,06
VALEURS DES DENSITE

3
2,4 2,36 2,31
2,5
2
1,5 1,19
0,87
1
0,5
0
ECH_1 M ECH_2 E ECH_3 L
REPARTITIONS DES POINTS D'ECHANTILLONNAGES

Figure 3.4, répartition de la densité sèche et spécifiques de grains solides pour chaque les échants.

3.3.2.1. POIDS VOLUMIQUE


71

Ce paramètre nous permet donc de calculer le poids volumique du sol Humide et


sec. Il sera donc déterminé en connaissant le poids du carottier utiliser dans le laboratoire
pour la pesée et la valeur de g qui équivaut l’altitude du pays.

Avec Vc : poids ou volume du carottier = 74,61 ; g : la gravité terrestre ou l’accélération


normale de pesanteur, soit 9,81 m/s²

: Poids volumique humide : poids volumique sec

= × (18) & = × (19)

Sur le tableau ci-dessous, les résultats de poids volumiques des échants :

Tableau 2.4, les poids volumiques des sols

ID ECH_1 M ECH_2 E ECH_3 L


[KN/m³] 12,22 8,94 30,76
[KN/m³] 11,07 8,54 30,10

3.3.3. ANALYSE GRANULOMETRIQUE

L’analyse granulométrique est l’ensemble des opérations aboutissant à la


séparation selon leur gosseur des éléments constituant l’échantillon, en employant
des tamis à maille carrée afin d’obtenir une représentation de la répartition de la
masse des particules à l’état sec en fonction de leur dimension. Habituellement, cette
analyse fournit les proportions de grains de différents diamètres ; et cela se fait bien
par tamisage que par sédimentation dans l’eau en application de la loi de stockes.

En fonction de la dimension et du nombre des grains composant un granulat,


on dénomme les granulats, fines, sables, gravillons ou cailloux. Cependant, pour un
granulat donné, tous les grains qui le constituent n’ont pas tous la même dimension
et cela suivant chaque échantillon.

Pour cela, on procède au classement des grains sur une série de tamis
emboités les uns sur les autres. Les dimensions des mailles des tamis sont
72

décroissantes du haut vers le bas. Le granulat est placé sur le tamis le plus haut et
par vibrations, on répartit les grains sur les différents tamis selon leur grosseur.

Le granulat est défini comme un étant un ensemble de grains minéraux, de


dimensions comprises entre 0 et 125 mm, de provenance naturelle ou artificielle,
destinés à la confection [38] :

• Des mortiers, des bétons,


• Des couches de fondation, des couches de base et de roulement des
chaussées, et des assises et ballasts de voies ferrées.

Le tamisât ou passant est la partie du matériau qui passe au travers du tamis


et le refus celle qui y est retenue ; les tamis étant eux-mêmes définis par la norme
[EN 933-2] qui préconise, pour l’analyse granulométrique, la série de tamis suivante
en (mm) : 0.063, 0.125, 0.25, 0.50, 1, 2, 4, 8, 16, 31.5, 63, 125. Dans ce projet, nous
avons utilisé la série suivante en (mm) : 20, 16, 12.5, 10, 8, 6.3, 3.15, 2.5, 2,1.6, 1,
0.63, 0.5, 0.4, 0.315, 0.25, 0.16, 0.125.

Voici en principe matériels utilisés pour le tamisage mécanique (figure 2.14, figure 2.15 &
figure 2.16)

Figure 3.5, les colonnes de tamis Figure 3.6, vue des tamis Figure 3.7, vue de l’étuve

MODE OPERATOIRE

Voici les étapes du tamisage réalisé sur les différents échantillons de ce projet :

 On prend un échantillon dont le poids est compris entre 200D et 600D (diamètre
du plus gros granulat (mm) et poids en gramme ;
73

 Peser la masse (Ms1) de l’échantillon après dessiccation à l’étuve ;


 Laver le matériau sue le tamis de 125μ jusqu’à ce que le filtrant soit clair ;
 Sécher à nouveau le matériau lavé à l’étuve à 1050c et cela pendant 24 heures ;
 Peser de nouveau l’échantillon de masse (Ms2) et noter ;
 Déterminer la fraction en particules fines de la manière suivante :

(20) = − (21)

• Ms1 : Masse sèche avant lavage ;


• Ms2 : Masse sèche après lavage et dessiccation à l’étuve ;
• Mf : Masse en fines particules après lavage et dessiccation à l’étuve.

Pour le cas de notre projet, nous avons utilisés une masse sèche avant lavage (Ms1)
de 500gr.

 Tamiser à l’aide d’une série de tamis (comme celle présentée ci-haut) la


fraction restante (Ms2) en fonction de l’échantillon (selon la norme NF P 94-
056). Animer les tamis d’un mouvement latéral et vertical continu pour que
l’échantillon soit toujours en mouvement sur le tamis ;
 Continuer le tamisage jusqu’à ce que la variation de poids sur un tamis soit
inférieure à 1% et cela pour une minute de tamisage ; lorsque la tamiseuse
est électrique ;
 Peser la fraction retenue sur chaque tamis et passant au travers du dernier
(fillers) ;
 Vérifier si la somme des fractions retenues ou passants est égale à la masse
initiale mise en œuvre. La perte éventuelle de matériaux pendant l'opération
de tamisage ne doit pas excéder plus de 2% du poids total.
Les résultats sont exprimés sous forme d’une courbe granulométrique. Cette
courbe Contribue à l’identification du matériau et permet de prévoir certaines de ses
propriétés. Elle est utilisée pour la classification des sols grenus, qui nécessite le
calcul de deux coefficients :

Coefficient d’uniformité ou d’Hazen : Il est noté par CU tel que :


74

(22)
Avec :
• D60 est le diamètre du tamis qui laisse passer 60% de
l’échantillon.
• D10 est le diamètre du tamis qui laisse passer 10% de
l’échantillon.
Coefficient de courbure : Il est noté par CC tel que :

(23)
Avec :
• D30 est le diamètre du tamis qui laisse passer 30% de
l’échantillon.
Pour :
> 2 : La granulométrie est dite étalée
(continue).
<2 : La granulométrie est dite uniforme.
< 2 : La granulométrie est dite étroite (uniforme).
Pour un sol bien gradué : > 5 et 1< <3
Le diamètre D10 est généralement appelé diamètre efficace. Il est utilisé dans
plusieurs corrections empiriques, telles que le coefficient de perméabilité dans la formule
de Hazen. Le coefficient de gradation (coefficient d’uniformité), Cu, est un paramètre qui
indique la plage de distribution des tailles de grains dans un échantillon de sol donné. Si
Cu est relativement grand, cela indique un sol bien classé.
Si le Cu est presque égal à un, cela signifie que les grains du sol sont de taille
approximativement égale et que le sol peut être qualifié de sol mal classé. Dans certains
cas, un sol peut avoir une combinaison de deux ou plusieurs fractions à gradation
uniforme, et ce sol est appelé « lacune ».
Le paramètre Cc est également appelé coefficient de courbure. Pour le sable, si Cu
est supérieur à 6 et Cc est compris entre 1 et 3, il est considéré comme bien classé.
Cependant, pour qu’un gravier soit bien classé, Cu devrait être supérieur à 4 et Cc doit être
compris entre 1 et 3.
Les tailles D15 et D85 sont utilisées pour la conception des filtres. La taille D50
est utilisée pour la correction du potentiel de liquéfaction du sol granulaire saturé lors des
séismes.
75

La courbe granulométrique représente le pourcentage en poids des grains de


dimension inferieur à D en fonction de la dimension D d’un grain. On l’obtient par
tamisage pour les grains de dimension supérieur à 80μm (125μm pour le cas de notre
projet) et par densimétrie pour les grains inferieure à 80μm. En densimétrie, D est le
diamètre d’une sphère de même poids que le grain. En tamisage c’est la maille de tamis.
Soit Dx la dimension de grain correspondant à x % en poids de tamisât (ce qui passe au
travers du tamis). On appelle coefficient d’uniformité (ou d’HAZEN) le rapport
D60/D10. Soient :

Un sol tel que D60/D10< 3 est dit à granulométrie uniforme ;

Un sol tel que D60/D10> 3 est dit à granulométrie étalée.

Exemple illustratif d’une courbe granulométrique


Soit la figure 2.18 présentant la courbe granulométrique dont : D60=0.5 mm et D10=4 μm.
D’où D60/D10=125

Figure 3.8, la courbe granulométrique à titre illustratif

3.3.3.1. ANALYSE GRANULOMETRIQUE PARTIELLE

La composition granulométrique est une caractéristique susceptible de


distinguer les sols, et par conséquent de les classer ; [39] par la composition a tenté
de classer les sols en les subdivisant en différentes fractions correspondant chacune
à un ensemble des grains de diamètre déterminer.
76

Dans le cadre de ce projet, nous avons retenu la classification selon Atterberg. Les
fractions sont dénommées en fonction de leurs diamètres.
C’est ainsi que selon Atterberg on parle de :
 Argile 2μm-0,2 μm ;
 Cailloux 200-20mm ;
 Enrochement > 200mm ;
 Graviers 20-2mm ;
 Limon 0,2mm-2 μm ;
 Sable gros 2mm -0,2mm ; et
 Ultraargile <0,2 μm (figure 1.23)

Les particules dans cette classification sont représentées par les limons et
argiles. Le mot « argile » ne correspond pas à un caractère purement
granulométrique, de nature géométrique, mais bien à un caractère minéralogique.
C’est-à-dire structural, de nature physicochimique ou chimique.

La détermination géotechnique de l’argile doit être la même que sa définition


pétrographique ou minéralogique. Le caractère granulométrique n’y joue pas un rôle
décisif.

Les tableaux 2.5, 2.7.et 2.9 présentent les résultats de refus partiel en fonction du
maillage relatif à chaque tamis. L’analyse par Sédimentométrie complète l’analyse
par tamisage
77

Tableau 2.5. Les résultats d’analyse granulométrique en(mm) l’ECH_1 M

Refus %
Tamis % Refus cumulés % Refus
(mm) Passants (g) (g) Refus cumulés
5,00 100 0 0 0 0
4,00 100 0 0 0 0
3,15 100 0 0 0 0
2,00 98,99 5 5 1,01 1,01
1,00 97,18 9 14 1,81 2,82
0,50 95,97 6 20 1,21 4,03
0,20 94,25 8,5 28,5 1,71 5,75
0,10 90,93 16,5 45 3,33 9,07
0,08 88,51 12 57 2,42 11,49
0,049 31,100
0,037 19,640
0,024 16,210
0,022 14,490
0,019 13,890
0,017 13,320
0,012 12,710
0,010 11,570
0,009 11,000
0,008 10,450
0,007 10,140
0,007 9,940
0,006 9,710
0,006 9,450
0,005 8,880
0,005 8,420
0,005 8,480
0,004 8,220
0,001 5,980

Tableau 2.6. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis, calcul de Cu
et Cc

Tamis Refus cumulés


Refus (g) % Refus
(mm) (g)
-0,08 439 496 88,51

Après calcul on a :
78

D10 0,007
D30 0,05
D60 0,06
Cu 8,571
Cc 5,952

Étant donné qu’après calcul D60/D10> 3, ce sol a une granulométrie étalée


Cu>2 : la granulométrie est dite étalée(continue)
Cc>5 : pour un sol bien gradué ou classé

Courbe granulometrique
110

100

90

80

70
% Passants

60

50
% Passants
40

30

20

10

0
0,00 0,01 0,10 1,00 10,00
Diamètre (mm)

Figure 3.9, la courbe granulométrique de l’ECH_1 M


79

Tableau 2.7. Les résultats d’analyse granulométrique en (mm) de l’ECH_2 E

Tamis Refus cumulés % Refus


(mm) % Passants Refus (g) (g) % Refus cumulés
5,00 99,68 1,6 1,6 0,32 0,32
4,00 99,36 1,6 3,2 0,32 0,64
3,15 99 1,8 5 0,36 1
2,00 98,02 4,9 9,9 0,98 1,98
1,00 96,14 9,4 19,3 1,88 3,86
0,50 92,54 18 37,3 3,6 7,46
0,20 87,64 24,5 61,8 4,9 12,36
0,10 85,02 13,1 74,9 2,62 14,98
0,08 84,3 3,6 78,5 0,72 15,7
0,04905 22,87
0,03749 18,99
0,02718 17,62
0,0178 15,56
0,01643 14,88
0,01435 14,41
0,01295 13,94
0,00935 12,57
0,0077 11,9
0,00671 11,45
0,00603 10,93
0,00553 10,65
0,00513 10,36
0,0048 10,2
0,00453 10,12
0,00429 10,04
0,0041 9,82
0,00395 9,37
0,00281 8,92
0,00118 7,8

Tableau 2.8. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis

Refus cumulés
Tamis(mm) Refus (g) (g) % Refus
-0,08 421,5 500 84,3
80

D10 0,004
D30 0,05
D60 0,065
Cu 16,250
Cc 9,615

110

100

90

80

70
% Passants

60

50
% Passants
40

30

20

10

0
0,00 0,01 0,10 1,00 10,00
Diamètre (mm)

Figure 3.10, courbe granulométrique de l’ECH_2 E


81

Tableau 2.9. Les résultats d’analyse granulométrique en (mm) de l’ECH_3 L

Refus Refus cumulés % % Refus


Tamis(mm) % Passants (g) (g) Refus cumulés
5,00 100 0 0 0 0
4,00 100 0 0 0 0
3,15 99,9 0,5 0,5 0,1 0,1
2,00 99,5 2 2,5 0,4 0,5
1,00 97,39 10,5 13 2,1 2,61
0,50 95,49 9,5 22,5 1,9 4,51
0,20 93,79 8,5 31 1,7 6,21
0,10 90,38 17 48 3,41 9,62
0,08 86,87 17,5 65,5 3,51 13,13
0,04072 49,95
0,03183 34,55
0,02083 28,62
0,01914 27,43
0,01667 26,58
0,01503 25,03
0,01077 22,64
0,00885 21,45
0,0077 20,5
0,00689 20,29
0,00628 20,32
0,00581 20,35
0,00544 20,12
0,00512 19,85
0,00487 19,26
0,00466 18,67
0,00446 18,13
0,00317 15,97
0,00134 14,61

Tableau 2.10. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis

Refus cumulés
Tamis(mm) Refus (g) % Refus
(g)
-0,08 433,5 499 86,87
82

D10 0
D30 0,025
D60 0,05
Cu ꝏ
Cc ꝏ

courbe granulométrique
110

100

90

80

70
% Passants

60

50
% Passants
40

30

20

10

0
0,00 0,01 0,10 1,00 10,00
Diamètre (mm)

Figure 3.11, courbe d’analyse granulométrique de l’ECH_3 L

3.3.4. LIMITES D’ATTERBERG


En géotechnique, les limites d’Atterberg définissent à la fois un indicateur
qualifiant la Plasticité d’un sol, mais aussi l’essai qui permet de définir ces
indicateurs (Albert ATTERBERG).
La teneur en eau d’un sol peut en effet beaucoup varier au cours des opérations de
terrassements. Pour la fraction fine (gravier exclus), la cohésion tient à la présence d’eau
; parfaitement sec, le matériau serait cohérent. Au-dessus d’une certaine teneur (limite de
plasticité), on peut le pétrir en forme de boudin, de boulette ou de fil. Pour une teneur plus
forte (limite de liquidité), il forme un liquide, visqueux, qui ne conserve pas la forme qu’on
lui a donnée. La détermination, soigneusement normalisée, de ces deux teneurs
caractéristiques appelées limites d’Atterberg, est un élément important d’identification, et
permet déjà de prévoir certaines propriétés. Étant donné que cet essai présent une valeur
importante dans l’identification des sols, ces limites sont mesurées avec un appareillage
normalisé, sur le mortier, c’est-à-dire la fraction de sol qui passe au tamis de 0.40 mm ou
83

400 μm selon la norme AFNOR (Association Française de Normalisation) ou 420μm selon


la norme ASTM (Association System of Technic Material) et non sur les pisolithes (refus
dudit tamis), dans ce travail nous utiliserons celui de 400μm selon la norme AFNOR.

La transition d’un état à un autre est très progressive, c’est pourquoi toute tentative
pour fixer la limite entre deux états comporte une part d’arbitraire. Néanmoins, on
utilise les limites définies par Atterberg et précisées ensuite par Casagrande. On
définit :

 La limite de liquidité, notée l: qui sépare l’état liquide de l’état plastique et


donc la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol présente la consistance d’un
liquide très visqueux (Norme NF P 94-051).
 La limite de plasticité, notée p: qui sépare l’état plastique de l’état solide
et donc la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol devient plastique (Norme
NF P 94-051).
 La limite de retrait, noté r : qui sépare l’état solide avec retrait de l’état
solide sans retrait ; donc la teneur en eau à partir de laquelle le volume de
l’échantillon cesse de diminuer quand sa teneur en eau décroit. Elle marque
le passage de l’état solide avec retrait à l’état solide sans retrait.
 L’indice de plasticité, notée Ip : est le paramètre le plus couramment utilisé
pour caractériser l’argilosité des sols et déduit la connaissance de let de p.

il s’exprime par la relation :


= − p (24)

Il mesure l’étendue du domaine de plasticité, domaine pendant lequel on peut


travailler le sol. Il est préférable qu’il soit le plus grand possible. Dans les sols en
place, la teneur en eau naturelle ( ) est généralement comprise entre l et p très
près de p.

Il permet donc d’avoir une indication assez précise sur la nature d’un sol fin.
Un IP élevé correspond à un sol argileux, dont les propriétés seront très sensibles à
la teneur en eau ; un IP faible correspond à un sol peu argileux, moins sensible aux
variations en teneur en eau.
84

MODE OPERATOIRE

Les limites d’Atterberg ont pour but de définir les états d’humidité correspondante
aux limites entre les trois états et la nature de sol. La consistance d’un sol va donc
varier en fonction de la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente, le sol passe
successivement de l'état solide à l'état plastique puis à l'état liquide. L'essai définit
conventionnellement les limites entre ces états.
L’essai s’effectue en deux phases :
 La recherche de la teneur en eau ( l) pour laquelle une rainure de dimension
normalisée, pratiquée dans le sol disposé dans la coupelle de Casagrande, se
ferme sous l’action de 25 chocs appliqués de manière normalisée.
 La recherche de la teneur en eau ( p) pour laquelle un cylindre de sol de
diamètre 3mm,
Confectionné manuellement, se fissure lorsqu’on le soulève.
Parmi les Équipements nécessaires, nous avons :

Figure 3.12, la coupelle de casagrande Figure 3.13, la balance électronique Figure 3.14, une pissette

A. Limite de liquidité l :

Pour déterminer la limite de liquidité, on étend sur une coupelle une couche du
matériau dans laquelle on trace une rainure au moyen d’un instrument en forme de
V. on imprime à la coupelle des chocs semblables en comptant le nombre de chocs
nécessaires pour fermer la rainure sur 1 cm, on mesure alors la teneur en eau de la
pâte.

Pour réaliser ce test, voici le protocole à suivre :

1) Préparation de l’échantillon : Amener, par tâtonnement, l’échantillon à une teneur


en eau légèrement supérieur à la limite de liquidité ;
2) Mise en place de l’échantillon ;
85

• Repartir la pâte à la spatule, de façon homogène, dans la coupelle,


• La pâte recouvre le fond de la coupelle sauf sur une partie d d’environ 3
cm, Épaisseur f au centre : 15 à 20 mm, pourtour sensiblement horizontale.
3) Présentation de l’essai
• Faire une rainure dans l’axe de la coupelle en tenant l’outil sensiblement
perpendiculaire à cette coupelle,
• Tourner la manivelle, 2 chocs par seconde. Compter le nombre de chocs N tout en
observant le fond de la rainure. Arrêter lorsque les lèvres de la rainure se rejoignent
sur une longueur de 1 cm environ.

Par convention, la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui


correspond à une fermeture de 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs. Mais
le nombre de chocs N aura rarement été 25, il faut donc recommencer en faisant
varier la teneur en eau. Un intervalle des coups (N) allant de 15 à 35 chocs est
définit vu la difficulté d’atteindre facilement 25 chocs à chaque essai [42].

• Si : N < 15 ; le processus est recommencé avec un matériau plus sec et


homogénéise à nouveau,

• Si : N > 35 ; l’opération est renouvelée prélèvement de pâte au quel a été ajouté un


peu d’eau distillée ou déminéralisée,
• Si 15 ≤ N ≤ 35 ; déterminer la teneur en eau ⱳpour cela :
 Prélever à l’aide de la spatule un peu de pate de chaque côté des lèvres de
la rainure,
 Placer ce prélèvement dans une coupelle de masse Mt (un bouchon pour
notre cas),
 Peser immédiatement, soit Mth,
 Porter à l’étuve pour une dessiccation complète (plaque chauffante ou
four), Peser sec, soit Mts.

Calculs : (25)

Ou encore : (26)
Avec :
86

 Mt : masse totale lors du prélèvement dans la coupelle après les chocs des coups ;
 Mth : masse totale humide après prélèvement dans la coupelle au niveau de la
rainure ;
 Mts : masse totale sèche qu’on pèse après dessiccation sur une plaque chauffante.
4) Calculs et résultats : les quantités étant un peu importantes, il est souhaitable d’obtenir
le centigramme pour les pesées de l’échantillon. Pour le calcul des teneurs en eau : 1 chiffre
décimal pour chaque prise, la limite de liquidité obtenue pour une valeur N égale à 25 étant
arrondie à l’entier le plus proche.
Si on étudie la relation qui lie le nombre de chocs N à la teneur en eau ⱳ. On
constate que la courbe représentative de cette relation est une droite en coordonnées semi-
logarithmique (échelle arithmétique pour les teneurs en eau, logarithmique pour le nombre
de chocs) lorsque le nombre de chocs est compris entre 15 et 35. On réalise cinq essais qui
doivent s’échelonner régulièrement entre 15 et 35 ou, mieux, entre 20 et 30 chocs. La
droite la plus représentative est ensuite tracée à partir des points expérimentaux.
Pour le même intervalle des valeurs de N ou nombre de coups afin d’obtenir cette
fermeture, on mesure la teneur en eau ⱳ de l’échantillon au moment de la fermeture
conventionnelle. La formule approchée de l’équation de la limite de liquidité est donnée
par :

(27)

Les résultats expérimentaux de ces calculs doivent être bien représenter tout en
employant prudemment cette relation qui permet de déterminer la limite de liquidité
à l’aide d’une ou deux mesure seulement (Callaud, 2004) [21] ; (Verdeyen, Roisin,
& Nuyens, 1968). [39]

B. Limite de plasticité p :

La mesure de limite de plasticité se faisant après celle de la limite de liquidité,


on a souvent un échantillon trop humide qu’on dessèche en le malaxant et en étalant
sur le marbre. On peut accélérer le séchage au moyen d’un ventilateur en malaxant
constamment afin d’éviter la formation d’une pellicule sèche.

On forme une boulette de l’échantillon et, à l’aide d’une plaque ou à la main,


on roule l’échantillon sur le marbre de façon à former un rouleau qu’on amincit
progressivement jusqu’à ce qu’il ait atteint 3 mm de diamètre.
87

Pour déterminer cette limite, le procédé est le suivant (Ifsttar, Limites d'Atterberg. Limite
de liquidité-limite de plasticité, 1987) [40] :

 Prendre un échantillon séché du sol fin ;


 Y ajouter un peu d’eau et homogénéiser le mélange ;
 Rouler progressivement à la main ou avec une plaque quelques boulettes de pâte
sur une planche de bois (de marbre ou de porcelaine) jusqu’à l’apparition des
premières fissures ;
 Former ainsi des rouleaux de 3 mm de diamètre et de 10 cm de longueur (se servir
d’un modèle de petite barre de fer) ;
 Récupérer l’échantillon, le peser, et calculer sa teneur en eau.
Cette opération doit être menée avec des précautions suivantes :

 La recommandation de la cadence du mouvement de la main qui doit atteindre


60 à 80 allers et retours par minute ;
 L’amincissement du rouleau doit se faire une seule fois ; en particulier celui-ci
ne doit jamais être aminci en le coupant, à l’aide de la spatule, dans le sens de la
longueur ;
 Le rouleau arrivé à 3 mm de diamètre doit avoir 10 à 15 cm de longueur et ne
doit pas être creux ;
 La limite de plasticité est atteinte lorsqu’en soulevant de 1 à 2 cm le rouleau de
3 mm en son milieu, il se fissure ;
 Si l’échantillon contient beaucoup d’eau, on reforme une boulette qu’on malaxe
pour la sécher et on recommence l’opération jusqu’à ce que la limite soit atteinte
;
 On prend alors le rouleau qu’on place dans un flacon taré à couvercle étanche,
ou dans un verre de montre (un bouchon pour le cas de notre projet) ;
 On effectue un deuxième essai à partir d’une autre boulette du même mortier ;
après rupture on place le second rouleau dans un verre ; On pèse les deux
verres (bouchons).
88

Remarque : si l’on utilise des verres de montres, il faut peser immédiatement après chaque
essai.

Par définition : la limite de plasticité d’un mortier est la teneur en eau exprimé en %
du poids du matériau sec du rouleau qui se brise au moment où son diamètre atteint 3
mm.

Calculs :

Les deux bouchons contenant les rouleaux sont pesés à la balance de


précision avant et après leur passage à l’étuve ou sur la plaque chauffante. Chaque
teneur en eau ainsi déterminé est donné avec une décimale ; il ne faut pas que les
deux valeurs diffèrent entre elles de 2% en plus ou moins. Après le calcul de la
moyenne de ces résultats, ont arrondi le chiffre obtenu à l’unité la plus voisine.

Résultats attendus : la limite de plasticité est la teneur en eau de ce petit rouleau.

(28)

Mise en œuvre de l’essai :


En suivant également le protocole présenté, il a été réalisé des tests de limite de
plasticité sur tous les échants du projet, en considérant cette fois-ci 2 prélèvements
pour chaque échantillon ; la limite de plasticité est donnée par la moyenne
arithmétique des teneurs de ces 2 prélèvements. Les résultats des essais des limites
d’Atterberg réalisés sur les échantillons de ce projet sont synthétisés dans le tableau
(Tableau 2.13 ; 2.14 ; 2.15.).

Tableau 2.11. Classification des sols en fonction de son indice de plasticité (Verdeyen, Roisin,
Nuyens, 1968)

Indice de plasticité Degré de plasticité


0 Sol non plastique
[1 à 5[ Sol à plasticité légère
[5 à 10[ Sol à plasticité faible
[10 à 20[ Sol à plasticité moyenne
[20 à 40[ Sol à plasticité élevée
>40 Sol à plasticité très élevée
89

L’indice de compression (Cc) déduit à partir de :

= 0.009( − ) (28)

Tableau 2.12. Types des sols en fonction de l’indice de compression (Costet & Sanglerat, 1981).
Indice de compression(Cc) Type de sol

0.01< Cc < 0.10 Sable

0.10< Cc < 0.25 Argile raide (kaolinite)

0.25 < Cc < 0.80 Argile moyenne

0.80 < Cc < 2.50 Argile molle (montmorillonite)

Tableau 2.13. Limites d'atterberg pour le sol de l’ECH_2 E

Limites d’atterberg ECH_2 E


Essai N° 1 2 3 4 Limite de plasticité Lp
Nombre de coups 16 22 28 33 Essai N° 1 2
Masse totale 4,4 4,5 4,2 4,3 4,4 4,5 4,2 Masse totale 2,2 2,4 2,2 2,2
4,8
humide (g) 2 3 3 5 8 5 5 humide (g) 2 6 8 8
Masse totale 3,7 3,8 3,5 3,6 3,8 3,9 3,9 Masse totale 2,1 2,3 2,2
3,6 2,2
sèche (g) 1 1 9 5 1 9 1 sèche (g) 7 7 2
Masse de la tare 1,9 2,0 1,9 1,8 2,0 1,8 2,1 1,8 Masse de la tare 1,9 2,0 1,8
1,9
(g) 3 3 3 8 4 9 9 6 (g) 4 7 7
0,7 0,7 0,6 0,6 0,8 0,6 0,6 0,0 0,0 0,0 0,0
0,7
Masse de l'eau (g) 1 2 4 7 1 4 5 Masse de l'eau (g) 5 9 8 6
Masse du sol sec 1,7 1,7 1,6 1,7 1,7 1,7 1,7 Masse du sol sec 0,2 0,3 0,3
2,1 0,3
(g) 8 8 6 7 7 2 4 (g) 3 3 2
Teneur en eau ω 39, 40, 38, 39, 37, 38, 37, 37, Teneur en eau ω 21, 30, 24, 18,
(%) 89 45 55 55 85 57 21 36 (%) 74 00 24 75
Teneur en eau Teneur en eau
40,17 39,05 38,21 37,28 25,87 21,50
moyenne ω (%) moyenne ω (%)
Limite de Limite de
liquidité estimée Plasticité
LL 38,68 estimée LP 23,68
Indice de
Plasticité IP 15,00
90

Tableau 2.14. Les limites d'atterberg du sol de l’ECH_3 L

Limites d’atterberg ECH_3 L


Essai N° 1 2 3 4 Limite de plasticité Lp
Nombre de coups 17 23 27 32 Essai N° 1 2
Masse totale 4,0 3,8 3,9 3,9 4,3 4,1 3,6 Masse totale 2,3 2,3 2,2 2,
4,6
humide (g) 4 2 7 04 5 8 4 humide (g) 3 9 1 47
Masse totale 3,8 3,4 3,3 3,4 3,7 3,6 3,1 Masse totale 2,3 2,1 2,
3,5 2,3
sèche (g) 4 5 2 45 54 9 9 sèche (g) 6 6 44
Masse de la tare 1,8 1,8 1,8 2,1 1,9 1,8 2,0 Masse de la tare 2,0 2,1 1,8 1,
1,7
(g) 5 9 4 8 31 16 6 (g) 9 3 7 92
0,7 0,5 0,4 0,4 0,5 0,4 0,4 0,0 0,0 0,0 0,
0,5
Masse de l'eau (g) 6 9 7 59 96 9 5 Masse de l'eau (g) 3 3 5 03
Masse du sol sec 1,9 1,5 1,4 1,3 1,5 1,9 1,6 1,4 Masse du sol sec 0,2 0,2 0,2 0,
(g) 9 6 8 2 14 38 3 9 (g) 1 3 9 52
Teneur en eau ω 38, 37, 33, 35, 30, 30, 30, 30, Teneur en eau ω 14, 13, 17, 5,
(%) 19 82 78 61 32 75 06 20 (%) 29 04 24 77
Teneur en eau Teneur en eau
38,01 34,69 30,54 30,13 13,66 11,51
moyenne ω (%) moyenne ω (%)
Limite de liquidité Limite de liquidité
estimée LL 33,34 estimée LP 12,58
Indice de
Plasticité IP 20,76
91

Tableau 2.15. Les limites d'atterberg du sol de l’ECH_1 M

Limites d’atterberg ECH_1M


Essai N° 1 2 3 4 Limite de plasticité Lp
Nombre de coups 17 23 28 34 Essai N° 1 2
Masse totale 4,2 4,0 3,7 4,1 3,3 3,6 3,9 3,8 Masse totale 2,2 2,2 2,4
2,2
humide (g) 8 2 5 3 3 14 4 5 humide (g) 4 3 6
Masse totale 3,5 3,4 3,2 3,4 2,9 3,1 3,3 3,3 Masse totale 2,1 2,1 2,1 2,3
sèche (g) 5 2 4 5 12 82 98 32 sèche (g) 6 2 3 6
Masse de la tare 1,8 2,1 2,0 1,8 1,9 2,1 1,9 1,9 Masse de la tare 1,9 1,9 1,8 2,0
(g) 6 3 8 9 26 12 21 05 (g) 4 1 4 7
0,7 0,5 0,6 0,4 0,4 0,5 0,5 0,0 0,0
0,6 0,1 0,1
Masse de l'eau (g) 3 1 8 18 32 42 18 Masse de l'eau (g) 8 8
Masse du sol sec 1,6 1,2 1,1 1,5 0,9 1,0 1,4 1,4 Masse du sol sec 0,2 0,2 0,2 0,2
(g) 9 9 6 6 86 7 77 27 (g) 2 1 9 9
Teneur en eau ω 43, 46, 43, 43, 42, 40, 36, 36, Teneur en eau ω 36, 38, 34, 34,
(%) 20 51 97 59 39 37 70 30 (%) 36 10 48 48
Teneur en eau Teneur en eau
44,85 43,78 41,38 36,50 37,23 34,48
moyenne ω (%) moyenne ω (%)
Limite de
Limite de liquidité liquidité estimée
estimée LL 41,63 LP 35,86
Indice de
Plasticité IP 5,77
En voici donc la synthèse des résultats d’Ip et de Cc dans les tableaux suivants :

Tableau 2.16. Classification des sols en fonction de l’Ip des échants

ID Indice de plasticité Degré de plasticité

ECH_1 M 5,77 Sol à plasticité faible


ECH_2 E 15,00 Sol à plasticité moyenne

ECH_3 L 20,76 Sol à plasticité très élevée

Tableau 2.17. Classification des sols en fonction de Cc

ID Indice de compression Type de sol

ECH_1 M 0,2817 Argile moyenne

ECH_2 E 0,25812 Argile moyenne

ECH_3 L 0,201006 Argile raide (Kaolinite


92

Classification partielle
Les limites d’Atterberg sont des essais qui permettent de prévoir le
comportement des sols fins pendant les phases de terrassement et/ou lorsqu’ils sont
sollicités mécaniquement, en particulier sous l'action des variations de teneur en eau.

L’abaque de CASAGRANDE est la référence préférentielle pour la classification des


sols fins.
On peut aussi se référer à la classification grossière d’Atterberg :
 L’argile : l> 30 et IP > 15
 Le limon : 20 < l< 60 et 5 < IP < 25
 Le sable : l< 35 et IP < 15
La présentation de cette classification pour nos échantillons, certains peuvent faire partir
de deux classes à la fois (voir même de ce trois), ce qui rend incertaine la classification.

La figure et tableau ici-bas, donne respectivement l’abaque et la classification de sols selon


casagrande.

Figure 3.15, abaque de l'indice de plasticité et limite de liquidité de Casagrande


93

Tableau 2.18. Classification basée sur l'abaque de Casagrande


Type argiles Appelation_Casagrande Classe
ID l Ip Casagrande
Argile moyenne Limon minéral de compressibilité
ECH_1 M 41,63 5,77 (illites) moyenne et limon organique MI
Argiles moyennes Argiles minérales de moyenne
ECH_2 E 38,68 15,00 (illites) plasticité CI
Argiles moyennes Argiles minérales de moyenne
ECH_3 L 33,34 20,76 (illites) plasticité CI

3.3.5. INTERPRETATION DES RESULTATS


Analyse physique
 La Teneur en eau : sur base de la teneur en eau, les 3 sols présentent un rendement
de divergence sur la teneur en eau dans le matériau. Après l’analyse physique de ces 3
échants, la teneur en eau est très importante car elle définisse l’état hydrique d’un sol a
un autre et sert aussi à déterminer d’autres paramètres.
Après séchage des échants dans l’étuve pendant 24 heures et à 105° C, les
statistiques s’interprètent que l’ECH_1 M présente une forte teneur suivie de
l’ECH_2 E et enfin l’ECH_3 L (tableau 2.2).
 La Densité du sol :
 Densité sèche (Gd) : sur base de la densité sèche du sol, celle de l’ECH_3 L est
plus grande par rapport aux deux autres, d’où le sol de lettre a été plus dense vis à
sa densité sèche, suivie de celle de Médecine et de l’ESI. (Figure 2.13 et tableau
2.3)
 Densité de grains solides(Gs) : cette dernière définit ainsi les particules
minérales composant un sol. Vue aussi que nous sommes dans n contexte
sédimentaire sur le sol de Lubumbashi, allez-y comprendre que ces valeurs seront
inclues dans l’intervalle de [0 à 2,5].
Nous avons donc identifié les sols de l’ESI est plus dense par la densité sèche de grains,
suivie de lettres et médecine. Cela est dû directement au contexte sédimentaire de différents
sols qui constituent le socle de Lubumbashi.

 Le poids volumique :
 Poids volumique humide ( ) : ce paramètre est lié directement à la teneur en
eau du sol, c’est le poids de l’échantillon à l’état humide avant de passer 24 heures
sous l’étuve, et ce dernier s’interpelle par un poids volumique humide plus grands
du sol de lettres, suivie de celui de médecine ainsi que de l’ESI.
 Poids volumique sec ( ) : le poids volumique sec est déterminer après le
séchage des échants sous l’étuve après 24 heures ou un jour. Le comportement reste
presque le même, car le sol de lettres est plus élevé en poids volumique sec, suivie
de médecine et de l’ESI.
94

 L’analyse granulométrique(AG) : l’analyse granulométrique est une opération


qui se fait en deux phase ; dans une phase mécanique par un tamisage manuel en plaçant
les tamis de différentes mailles dont la séparation sera effectuée selon la grosseur des
éléments qui constituent l’échant. La seconde réalisée c’est la Sédimentométrie
(sédimentation) qui vient ainsi améliorer la courbe granulométrique du matériau.
L’objectif est donc d’atteindre une courbe sous forme d’un s.
 Résultat de l’ECH_1 M : le passage de éléments dans les différents tamis nous
donne au finish le refus partiel en fonction de maillage par le tamis de -0,08 mm, un
refus de 439 g, refus cumulés de 496g, donc un pourcentage de 88,51%. Après
calcule de coefficients, nous avons :
 Cu= 8,571 ; d’où la granulométrie est dite étalée ou continue pour ce type
de sol.
 Cc= 5,952 ; ce sol est donc bien gradué ou classé
 Résultat de l’ECH_2 E : le résultat de refus partiel de ce sol, est de 421,5g de
refus, 500g de refus cumulés, soit 84,3% de refus dans le tamis de -0,08mm.
 Cu= 16,250 ; la granulométrie est dite étalée ou continue
 Cc=9,615 ; c’est un sol bien graduée ou classée
 Résultat de l’ECH_3 L : le résultat de refus partiel ou de fines dans le tamis de -
0,08 mm est de 433,5g de refus, 499g de refus cumulés, soit un pourcentage de
86,87%.
● Cu=∞, impossible de déterminer la granulométrie
● Cc=∞, impossible de définir le sol par graduation ou classe

Il est à noter que cet échantillon ne nous permet pas de calculer le coefficient d’uniformité
et de courbure car celui-ci ne possède pas la valeur de D1o suivant les pourcentages en
particules cumulés (car il donne des valeurs infinies).
 Les Limites d’Atterberg(IP) : En tenant compte des résultats sur les tableaux (2.13 ;
2.14 ; 2.15) et Après calcul des limites d’atterberg et étant donné que l’objectif est de
définir l’Ip, nous avons donc trouvé que :

 Pour l’ECHANT_1 M, la Wl est plus haut (41,63) et Wp (35,86) et Ip de 5,77


 Pour l’ECHANT_2 E, Wl est de 38,68 ; Wp 23,68 à et un Ip de 15,00
 Et en fin l’ECHANT_3 L, Wl est de 33,34 ; Wp 12,58 et un Ip de 20,76
Signalons qu’à notre étude, nous n’avons pas effectués Wr, et les autres limites et indice
nous a permis à classifier les sols suivant cette indentification.

3.4. CLASSIFICATION DES SOL


Pour résoudre les problèmes de mécanique des sols, il est important de caractériser un
sol, mais aussi de les classer ; c’est-à-dire de les mettre dans un groupe ayant des
comportements similaires. Il existe de par le monde de nombreuse classification. En effet,
une simple identification visuelle permet de donner un nom au matériau, comme : une
marne bleue, une argile jaune, un sable fin, un limon, etc.
95

On peut faire une identification visuelle d’un sol, comme disons que :
 Les sables se sont des particules visibles à l’œil nue ;
 Les limons s’effritent une fois qu’ils sont secs ;
 Les argiles sont collantes et se présentent en mottes quand ils sont humides ;
 Les argiles deviennent très dures une fois sèches, car elles peuvent être découpées
en morceaux ou effritées à la main.
Il faut donc noter que toutes les caractérisations sont comblées par une indication dont :
_Une analyse granulométrique ;
_ une détermination par les limites d’atterberg ;
_une teneur en eau, une masse volumique ou poids volumique ;
_ un indice de densité pour les sols pulvérulents.
_une résistance à la compression simple pour les sols cohérents, etc.

3.4.1. RAPPEL SUR QUELQUES SYSTEMES DE CLASSIFICATION


Les renseignements de l’identification du sol nous permettent non seulement
identifier un sol, mais également de faire une idée sur leurs comportements.
Il existe plusieurs systèmes de classifications de sols, et parmi lesquels nombreuses
classifications dans différents pays du monde nous citons :
 Classification U.S.C.S (Unified Soil Classification System) qui est établie par
Casagrande ;
 Classification L.C.P.C(Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) identique à la
classification U.S.C.S;
 Classifications A.S.T.M(Association System of Technic Material);
 Classification A.A.S.H.O (American Association State Highways Officials);
 Classification G.T.R (Guide des Terrassements Routier) ;
 Classification MIT (Massachusetts Institute Technology).
3.4.2. CRITERES DE CLASSIFICATION
Les critères de classification d’un sol, veulent tout simplement donner quelques
règles et principes pour y arriver à classifier un sol à un autre. Sur ce, les différentes normes
de classification sont à la base de synthèse de classification, pour enlever certaines
ambigüités aux critères de classe de sols. Signalons que nos sols ont été classifiés selon les
critères de 4 systèmes de classification dont nous citons : AASTHO, USCS, GTR et MIT.
Voici le tableau illustratif des résultats de classification des sols par les systèmes
des classifications utilisés :
96

Tableau 3.1. Les résultats des sols identifiés des échants

ID Classe_AASHTO Nom_AASHTO Classe_USCS Nom_USCS Classe_GTR Nom_GTR


ECH_1 Argile maigre Sable Argileux
A-2-6 Sol sablo argileux Cl L B2
M avec sable (peu argileux)
Argile
ECH_2 Argile sableux
A-2-5 Sol argilo sableux CL-ML limoneuse avec B2
E (peu sableux)
sable
ECH_3 Argile très
A-6 Sol Argileux Cl L Argile maigre A3
L plastique

ID Classe_MIT Nom_MIT
S
Sable limoneux
ECH_1
L moyen avec
M
l’Argile
A
S Sable moyen,
ECH_2 limon fin et
E L moyen avec de
A l’argile
S Sable limoneux
ECH_3
L moyen avec
L
A Argile
97

Figure 3.16, carte de répartition spatiale de sols selon AASTHO

Figure 3.17, carte de répartition spatiale de sol selon USCS


98

Figure 3.18, Carte de la répartition spatiale de sol selon GTR

3.4.4. FACTEURS DE FORMATIONS DE SOLS ET IMPLICATIONS


3.4.4.1. EFFECTS DE L’ACTIVITE HUMAINE
Nous constatons des nombreuses modifications des sols dues à l'urbanisation, aux
aménagements et aux activités anthropiques qui présentent aussi un enjeu majeur sur
l’altération du matériau(sol) et une certaine dégradation. Parmi le sol modifié par les
activités d’urbanisation, nous voyons l’utilisation de l’argilo-latéritique de l’espace
Médecine qui présente une modification physique du terrain, car à une sollicitation comme
telle, il faudrait encore une grande quantité dont le terrain allait être complétement excavé.
Pour les aménagements, l’espace ESI présente les grandes activités qui entre en jeu sur
l’utilisation du sol avec l’exécutions de différents travaux de construction des bâtiments
pouvant accueillir les étudiants. Avec l’espace, nous avons tout justement constaté un
aplanissement de terrain par les engins d’excavation et de terrassement. Tous ces facteurs
impliquent la formation de différents types de sols ou une modification du sol composite.

3.4.4.2. IMPLICATIONS POUR L’AMENAGEMENT DU SITE


3.4.4.2.1. CHOIX DE MATERIAUX DE CONSTRUCTUTION
En ce qui concerne le matériaux de construction plus adoptés et qui adaptent même
à leur mise en œuvre lors de l’exécution de différents travaux d’aménagement, nous devons
sensibilisé toute la communauté universitaire (corps académiques et autorités
universitaires) de mieux consulté les ingénieurs avant de faire l’avant-projet de
constructions des auditoires, amphithéâtres, salles de sports , terrain de sportifs, routes, etc.
99

il est encore à noter que la roche mère de la grande partie de cité universitaire est solide en
sa consistance, et sur ce, les matériaux des fondations doivent avoir une certaine qualité
pour résoudre certaines contraintes et résistances du sol( à la traction, compression,
cisaillement, etc.). Certaines zones exigent une certaine rigueur pour les matériaux de
fondation, comme c’est le cas avec la zone de lettres échantillonnée qui présente une
certaines faibles avec un taux élevé de sol argileux, et qui réagit sous en un gonflement
lorsqu’ils sont soumis à une grande humidité, déjà à partir de ces indications, les fondations
doivent êtres filantes pour augmenter une résistance à l’ouvrage, car c’est un sol de plus en
plus rependu de la ville de Lubumbashi et représente la classe modale (selon la
classification en AASTHO).
Sur celui de médecine et ESI, dont nous signalons que selon la classe AASTHO
aussi, ils sont de bonne qualité que même les chaussées peuvent naitre à même le sol, ou
voir un traitement mécanique de sols (compactage mécanique, le traitement par un procédé
chimique). Ces derniers sont dominés par un pourcentage assez efficace de la latérite qui
est un sol bon support pour les fondations de différents types ici en Afrique central dominé
par un climat du type tropical.

3.4.4.2.2. GESTION DES EAUX PLUVIALES


Pour limiter l'érosion et les inondations, il faut donc créer un système de drainage de ces
eaux, comme c’est le cas avec l’espace lettres ou nous avons trouvés quelques nids de
poules qui affectent aussi les dégradations rapides des sols. Sur ce dernier, il vaut mieux
d’abord établir un système d’assagissement correcte pour gérer ces eaux qui stagnent sur
une Zone qui, à ma suggestion doit être exploiter dans les jours avenir. En qui concerne
aussi l’espace ESI, les mots sont presque les même, mais quant à celui-ci, il vaut mieux
juste une amélioration d’assagissement du terrain que, ses réseaux doivent être directement
connecté avec ceux déjà exploités ; comme cette présente aussi quelque nid des poules et
d’eaux stagnantes derrière l’auditoire A8 KISHIBA. Sur celui de médecine, il justes
connectés avec le réseau d’assainissement existant ; car l’eau est l’ennemie principale des
ouvrages et infrastructures. Construire sans gérer les eaux, c’est détruire.

3.4.5. CONCLUSION PARTIELLE

Dans le cadre de ce chapitre, l’étude géotechnique qui est une technoscience


se basant sur l’ensemble des techniques géologiques du terrain aboutissant aux
descriptions in-situ (l’identification des sols mettant en jeu différents essais) et à
l’étape d’échantillonnage sur terrain qui traduit l’état de celui-ci et quels types des
formations retrouves-t-on. On est donc dans les formations de KUNDELUNGU
renfermant les shales, shales mico-gréseux, et shales sableux ; sachant que nous
sommes à l’interface du Kundelungu et Nguba, on remarque la présence du grand
conglomérat et d’autres endroits par le petit conglomérat.
Comme dit ci-haut, différents essais ont été effectués, on a :
100

 Détermination des propriétés physiques (teneur en eau naturelle, poids volumique


apparent, etc.) ;
 Détermination des limites d’Atterberg (limites de liquidité (ⱳl), limites de
plasticité
(ⱳp), indice de plasticité (Ip) ;
 Détermination de la densité des grains au pycnomètre ;
 Analyse granulométrique (tamisage & Sédimentométrie).
La teneur en eau varie en fonction de temps car cela est un paramètre d’état
dont le plus faible pourcentage est de 2,18 et le plus fort est de 4,49 ; cette teneur
traduit les pourcentages variés en poids d’eau dans chaque échantillon prélevé ; le
poids volumique de l’eau de chaque échantillon présente une proportion allant de
8,94KN/m3 à 30,76KN/m3 qui sont supérieur au

Poids volumique de l’eau qui est égale à 9,81KN/m3 ; et le poids volumique


sec traduit le volume de l’échantillon sec après évacuation d’eau.

Les limites d’Atterberg qui nous permis de déterminer la limite de liquidité


qui traduit une teneur en eau au-dessus de laquelle le sol présente la consistance
d’un liquide très visqueux ; la limite de plasticité qui détermine la teneur en eau au-
dessus de laquelle le sol devient plastique ; l’indice de plasticité qui détermine
l’argosité du sol dont on a les sols légèrement plastiques à des sols à plasticités
élevée ; l’indice de consistance qui détermine l’état du sol dont on a le sols mous à
des sols très dur ; l’indice de groupe traduisant une faible portion des bons sols, des
sous-sol passable, mauvais, et très mauvais sol.

La détermination de la densité des grains dont la valeur maximale ne


dépasse pas 2,65 ; on a donc : G max=2.58 et Gs min=1.46 ; l’établissement des
courbes granulométriques après tamisage et Sédimentométrie nous a permis de
classer les types des sols pour chaque échantillon et cela selon Massachussetts
intituty technology (M.I.T), U.S.C.S, GTR, et AASHTO.

La mise en œuvre des tous ces paramètres physiques, limites d’Atterberg,


la densité des grains ainsi que l’analyse granulométrique définissant les essais
d’identifications en laboratoire qui nous ont permis de déterminer les différents
101

types des sols de notre secteur d’étude en se basant sur différentes classifications
dont celle d’AASHTO, la classification normalisée NF P 11-300, la classification
selon l’abaque de Casagrande.

La classification adoptée est celle d’AASHTO qui nous donne trois sous-
classes sur tous les trois échantillons, on a donc :

 Sous-classe A-2-6 (1 échantillons) ;


 Sous-classe A-2-5 (1 échantillons) ;
 Sous-classe A-6 (1 échantillon).

La classification MIT donne de sable limoneux moyen avec une argile qui accompagne
chaque Échant.
102

10.
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVE
Notre conclusion générale sera en fait structurée en trois points. D’où en première
phase sera la présentation de la synthèse des différents résultats après quelques analyses
bibliographiques et expérimentale ; après aura lieu les contributions de ce projet vis à la
aux règles et à la discipline scientifique, et enfin sera les perspectives qui peuvent être
envisagés dans le cadre du processus de formation de sol, de la pollution et des différents
comportements des sols de sites unilu par rapport à la mise en œuvres de certains ouvrages
de GC.
Ce travail comprendra des conclusions ci-dessous, qui sont en concordances avec
les observations des certains chercheurs avant que ce récent ne soit :
A. SYNTHESE
Rappelons que l’objectif de ce consistait au préalable à identifier
expérimentalement les différentes propriétés physiques des sols. D’où nous nous
basés à établir les expérimentations pour déterminer certaines propriétés et
comportements de ces sols comme ; l’analyse granulométrique, la densité apparente
de sol, le poids volumique, la teneur en eau, ainsi que l’indice de plasticité et la
limité de liquidité qui détermine à leur tour les limites dites d’atterberg. Et d’une
seconde motion à le classifié tout en suivant les systèmes de classification
internationaux mis au point par certains chercheurs scientifiques et universités
mondiales, pour appuyer les travaux de GC en fin d’éviter les pires catastrophes et
prévenir certains phénomènes naturels comme (tassement du sol, cisaillement,
faille, etc.)
Le sol de cités Unilu sont beaucoup moins variant au cours de ces dernières
années, car la grande partie reste encore non exploitée et est majoritairement
sableux et argileux après constant expérimental, vue à sa texture, sa couleur, etc.
les sables sont de plus en plus visible dans les différentes zones, car ce sont des
particules visibles, d’où sont dans la catégorie de sols pulvérulents (dont le dmax
>20µ ; cailloux, graves, gros sable, sable fin) et de sol grenus, de sols sans cohésion;
dont le composant primaire est le Quartz, le micas, le feldspaths ainsi que de
l’altération du granite. Ces sols présentent aussi de proportions considérables des
argiles non gonflantes : Kaolinite, halloysite, illite, …). La Zone de l’ECH_3 L est
beaucoup plus dominante en Argile qu’au sable selon (le tableau 3.1) Et les autres
sont des sols qui présentes d’autres matériaux combinés comme une forte présence
de la latérite sur la Zone d’ECH_1 M ; tout en signalant que la latérite un sol
fortement induré qui peut se former à partir de l’altération de n’importe quel type
103

de roche et sous un climat de type tropical qui subissent une alternance de deux
saisons (humides et sèches).
Ces sols sont à grandes parties (les zones échantillonnées) avec une
granulométrie étalée suite aux analyse granulométrique après Sédimentométrie et
calcul de Cu & Cc qui démontrent respectivement la granulométrie et la classe ou
la graduation de sol, dont ceux de l’ECH_ 1 M & ECH_2 sont avec une bonne
granulométrie et bonne graduation, et dont l’ECH_3 n’a pas été déterminée suite à
une non atteinte de la courbe au D10.
Ils sont majoritairement des argiles moyennes (illites) avec une moyenne
plasticité selon l’Abaque de Casagrande et la nomenclature du GTR qui les places
dans la classe B2, tandis qu’en USCS est une argile maigre dans la classe CI L, et
Argilo sableux dans A-2-6 & A-2-5 dans AASTHO ; et du point de vue
géotechnique, la classification AASTHO repartissent 11 sous-groupes, dont nous
pouvons dire que :

Les sols de la classe A-2-6 : ils proviennent de l’altération du shale
dolomitique, du complexe schistes-phyllites-Quartzites, du grand
conglomérat. Définissant ainsi que même les chaussées peuvent être posé à
même le sol
 Les sols de la classe A-2-5 : proviennent de l’altération des shales par
latéritisation, traduisant que les chaussées peuvent être posées à même le
sol.
 Les sols de la classe A-6 : ils proviennent de l’altération du shale, des
calcaires, du grand conglomérat, du complexe schistes-phyllites-Quartzites,
de la dolomie. Ce type de sols constitue la classe modale des sols de
Lubumbashi.
B. CONTRIBUTION
En ce qui concerne les avancées de certains sujets sur lesquels cette étude pourrait prétendre
apporter une contribution, est préalablement une étude d’identification et classification de sols, dont
nous avons. C’est ainsi que nous avons trouvé un sol beaucoup plus sableux et argileux dans la
majeure partie échantillonnée selon l’analyse expérimentale de ces derniers. Ces sols ont présenté de
bons caractéristiques pour adapter les ouvrages, et entre en jeu sur la production de nourriture et
végétation tout en signalant aussi au rejet des immondices dans les sites qui affectent l’altération est
une pollution environnementale qui dégrade les argiles présentent.
C. PERSPECTIVES
Notre recherche a certainement été basée sur une identification et une classification de sols
de cités unilu, dont nous avons effectué une étude et arriver à caractériser les sols composites
du site qui démontrent une certaine qualité de support des fondations ; d’où nous pouvons
prendre apte de cette perspective primaire de notre recherche vérifier dans la classification
AASTHO.
104

11.
REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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108

12.
ANNEXES

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