Travail de Fin de Cycle KASIMWE MULENGA Gabriel BAC 3 GC
Travail de Fin de Cycle KASIMWE MULENGA Gabriel BAC 3 GC
Travail de Fin de Cycle KASIMWE MULENGA Gabriel BAC 3 GC
OCTOBRE 2024
1
1.
SOMAIRE
Ce mémoire dont le thème s’intitule : « l’indentification et classification de sols de
cités universitaires Unilu (Kassapa) », s’inocule dans le plan d’une mise en œuvre des
techniques adéquates et cohérentes des essais d’identifications et classifications de sols
selon les normes internationales utilisées dans plusieurs pays du monde. Sur ce, donne une
notion des matériaux de base, constituant ainsi un espace à un autre selon les
caractéristiques spécifiques du terrain.
Vue l’objectif principal visé tout au long de cette étude, étant de mettre en place un
manuel scientifique fournissant les données des sols constitutifs pour enfin adapter lors
d’une mise en œuvre des ouvrages (routes, terrain de foot, bâtiments, etc.), aussi ouvrir sur
le plan scientifique les essais nécessaires pour une bonne étude géotechnique ou géologique
du sol.
Ainsi, pour y arriver à la clause de cette recherche, quelques analyses importantes ont été
observées au laboratoire pour l’élaboration et l’obtention des différents paramètres et dont
il sied de noter les résultats d’essais d’identification et de classification que :
Étant donné que la géotechnique est une technoscience consacrée à l’étude pratique
de la subsurface terrestre sur laquelle notre action directe est possible pour son
aménagement et/ou son exploitation, lors d’opérations de BTP (génie civil, bâtiment,
carrières), de gestion des eaux souterraines (exploitation, drainage) et de prévention des
risques naturels ; l’étude d’adaptation des ouvrages humains aux sols et roches formant le
terrain naturel.
Dans cette technique pratique du temps, il est impératif d’y recourir lors du projet
d’étude, la répartition de tout type d’aménagement et d’ouvrages (aménagement des cours
d’eau et littoral, de montagnes, route, tunnel, puits et forage, voie ferrée, pont et viaduc,
canal, carrière, immeuble, etc.), la construction et la maintenance ; l’exécution de tout type
de travail de fondation, terrassement, drainage…et cela dans tout type de site-terrestre,
fluvial et maritime, occupé ou libre.
L’ensemble de tout ce qui englobe la technique géologique du terrain s’accompagne
d’une étude qui est une opération pas trop simple et facile dont dépend en grande partie la
qualité de l’ouvrage concerné. Sa procédure complète consiste premièrement à bâtir un
modèle structural du site d’étude, ensuite à caractériser et étudier tous les phénomènes
naturels qui y sont induits, et enfin à proposer des solutions pratiques aux problèmes
géotechniques que pose l’adaptation spécifique de l’ouvrage à ériger au site.
2
Il nous convient de noter que lors d’un projet d’aménagement, tout constructeur doit
(de manière à assurer la pérennité des futurs ouvrages) prendre en compte la nature des
formations constituant le sous-sol du site ou il est prévu de réaliser cet aménagement.
Cette prise en compte permet d’adapter le projet au site envisagé, de définir le
système de fondation de l’ouvrage avec le meilleur rapport sécurité/coût et de se garantir
contre les effets de la réalisation des travaux sur les constructions voisines.
L’exécution de sondage et d’essais in situ, la collecte et l’épreuve
d’échantillonnage, doivent être les derniers d’une suite d’opérations ordonnées en étapes
successives ; y recourir directement et exclusivement, reviendrait à attribuer un rôle de
synthèse à des moyens d’analyse, à confondre l’étude géotechnique et la campagne de
sondages et d’essais. En voyant ainsi la base géologique des cités Unilu, elle est constituée
par les couches de shales, dolomie, le grand conglomérat ainsi que le microgrès (figure 2.4)
; et sur lesquels avons décortiqués un sol sableux et argileux en dominance selon les
résultats de différentes classifications.
Quant aux paramètres physiques du sol :
ABSTRACT
This memory whose theme is entitled: “identification and classification of soils of
university cities UNILU (Kassapa)”, is intended in the plan for the implementation of
adequate and consistent techniques of identification tests and soil classifications.
According to the international standards used in several countries of the world. On
this, gives a notion of basic materials, thus constituting one space to another according to
the specific characteristics of the ground. View the main objective throughout this study,
being to set up a scientific manual providing the constituent soil data to finally adapt
during an implementation of buildings (roads, football, field, buildings, etc.), also open the
necessary tests.
For a good geotechnical or geological study of the soils. Thus, to achieve the clause
of this research, some important analyzes were observed in the laboratory for the
development and obtaining the various parameters and of which it is to note the
identification test results that:
Since geotechnical is a technoscience devoted to the practical study of the earthly
subsurface on which our direct action is possible for its development and/or exploitation,
during construction operations (civil engineering, building, careers), groundwater
management (exploitation, drainage) and prevention of natural hazards; the study of
adaptation of human works to soils and rocks forming natural terrain.
In this practical technique of time, it is imperative to use it during the study project,
the distribution of any type of development and books (layout of rivers and coastline,
mountains, road, tunnel, well and drilling, railway, bridge and viaduct, canal, career,
building, etc.). construction and maintenance; the execution of any type of foundation
work, earthworks, drainage…and this in any type of site-terrestrial, fluvial and maritime,
occupied of free. The whole of all that encompasses the geological technique of the ground
is accompanied by a study that is not too simple and easy on which depends largely on the
quality of the work concerned. Its complete procedure first consists of building a structural
model of the study site, then to characterize and study all the natural phenomena that are
induced, and finally to propose practical solutions to the geotechnical problems posed by
the specific adaptation of the work to be erect site. It should be noted that during a
development project, any manufacturer must (in order to ensure the sustainability of future
books) take into account the nature of the formations constituting the subsoil of the site or
it is planned to carry out this development.
This consideration makes it possible to adapt the project to the planned site, to
define the best safety cost ratio and to guarantee against the effects of the completion of
the work on neighboring constructions. Execution of in situ survey and testing, collection
and sampling test, must be the last of a series of ordered operations in successive stages;
use it directly and exclusively, would be awarded a summary role to means of analysis, to
confuse the geotechnical study and the campaign of surveys and tests. Seeing the
4
geological base of the union cities, it is constituted by the layers of shales, dolomite, the
large conglomerate as well as the micrographer (Figure 2.4); and on which have been
discerned a sandy and clay soil in dominance according to the results of different
classifications.
As for the physical parameters of the soil:
The water content: varies from 2,18 to 4,49%
The density: Gs which ranges from 2,31 to 2,4 and a Gd of 0,87 to 3,06
The volume weight: with an ranges from 8,94 to 30,76 ; ; ranges from 8,54 to
30,10
The granulometric analysis: a granulometry spread with a good graduation: Cu>5
The limits of atterberg: with an Ip of 5,77 to 20,76 and a Wp of 33,34 to 41,63
Keywords: identification – classification – shales – dolomite - Clay - tests - large & small
conglomerate – micrographer – subsoil - geotechnical - geological.
5
2.
TABLE DES MATIERES
I. .SOMMAIRE......................................................................................................... 1
II. TABLE DES MATIERES ................................................................................................. 5
III. EPIGRAPHE ................................................................................................................ 9
IV. DEDICACE ................................................................................................................ 10
V. AVANT-PROPOS ....................................................................................................... 11
VI. LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................ 14
VII. LISTE DES FIGURES .................................................................................................. 16
VIII. LISTE DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES.................................................................... 19
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 22
CHAPITRE 1 GENERALITES SUR LE SOL ............................................................................. 24
1.1. GENERALITES SUR LE SOL ......................................................................................... 24
1.1.1. DEFINITION ET CONCEPTS .................................................................................. 24
1.1.1.1. Definition de Sols ............................................................................................ 24
1.1.1.2. Concepts ............................................................................................................ 24
1.1.2. Description et processus de formation du sol ................................................. 24
1.1.2.1. La formation des sols ........................................................................... 24
1.1.2.1.1. Les facteurs entrant en jeu ............................................................... 24
1.1.2.1.2. Les etapes de formation du sol .................................................................... 25
1.1.2.1.3. La mineralisation de la matière organique ................................................ 26
1.1.3. Les constituants du sol ......................................................................................... 27
1.1.3.1. La phase solide ...................................................................................... 28
1.1.3.2. La phase liquide .................................................................................... 28
1.1.3.3. La phase gazeuse ................................................................................. 29
1.1.4. Types de sols selon leur composition ................................................................ 29
1.1.4.1. Le sol argileux ........................................................................................ 29
1.1.4.2. Le sol calcaire ........................................................................................ 31
1.1.4.3. Le sol sabloneux .................................................................................. 32
1.1.4.4. Le sol humifère ................................................................................... 32
6
3.
EPIGRAPHE
4.
DEDICACE
Je Dédie ce présent travail
A mon père, l’exemple par excellence, source de ma fierté, mon courage et mon
défi devant tous les obstacles que j’ai rencontrés.
A ma mère, l’amour qui a décoré ma vie de belles roses, qui a rempli mon cœur de joie et
de tendresse. Ma mère, t’es toujours un exemple de patience et de sacrifice, une femme
altruiste qu’ai-je connu. Dont ont fait preuve que Dieu vous gardes ;
Je cite MULENGA KASIMWE Gabriel et KIBWE FATUMA Émérence ;
A mes frères et sœurs dont : François MULENGA, Zacharie MULENGA, Léonard MULENGA,
Dieudonné MULENGA, KAHITE MANGAZA MULENGA, FATUMA MULENGA ;
A mes cousins et Cousines : KIBWE TSHIMBILA, Fabrice NKUNA, KAVYONGO
MAGORWA, FANY KAHINGA, Dieudonné KYUWA., MARIA LUPALA, Hélène
FIMBO, Béatrice SHINDANO, FEZA KAHINGA, NYEMBE ASUMANI ;
A mes tentes et oncles : SALEH, KAHENGA, BOUDHAS, KALONDA MULOKO,
KYUWA Erick, Denard ;
A toute ma promotion de 3ème Bachelier Génie civil de précision (2023/2024) et à tous mes
enseignants.
A tous mes collègues Ingénieurs industriels et amoureux de la science.
A toutes les personnes qui m’ont aidé, soutenu et contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Je dédie ce travail.
5.
AVANT-PROPOS
Au point de cette ère passée avec de moments durs qui demandée de sacrifice et
une ferme disponibilité, je ne passerai sans pouvoir remercie certaines personnalités
physico_ spirito_morales qui m’ont été utiles pour l’achèvement de ce travail et sans
lesquelles ce travail ne serait qu’une cacophonie.
Au tout puissant l’Éternel notre Dieu et le Seigneur jésus christ qui nous a donné le
souffle de vie pour pouvoir accomplit l’objet et l’objectif principal de notre travail. Car
c’est à lui que repose le temps et les circonstances de notre vie sur terre.
A Monsieur Jean-Marie KILESHYE ONEMA, professeur à l’université de
Lubumbashi et mon Directeur de ce travail et dont je trouve profit de lui dire ma sincère
gratitude pour son encadrement même à la distance qu’il était par rapport à la nôtre, et dont
il ne cesse de faire quelque chose pour le bon déroulement de ces dirigés. A Travers son
expérience, il a su intervenir partout lors de notre recherche pour nous guider afin de mettre
le bourri à l’écurie.
Il serait encore injuste que je puisse passer sans pouvoir dire un mot à mon encadreur
principal ainsi aux membres encadreurs pour n’est pas exprimer ma reconnaissance.
Que Monsieur KAPYA NGOY Francis, Assistant Ir au pôle de génie civil et chef
de la recherche de ce dernier à l’université de Lubumbashi et Encadreur principal de mon
projet de recherche qui, à ma personne je lui dois toute ma sincère gratitude de son savoir-
faire, savoir être ; qu’il m’a accepté avec tous mes bienfaits et défauts de pouvoir
m’orienter en l’absence de notre cher Directeur, dont lui a assumé même abstraitement à
sa contingence. Aussi par rapport à vos corrections et un encadrement local à huis clos ou
en public, et a tout votre temps consacré à mon égard et aux signatures pour le feu vert.
Que Monsieur Guillaume MWABA, CT Ir en génie civil et chef départemental au
pôle de Génie Civil à l’Université de Lubumbashi qui, par son accord nous a toujours mis
à jour pour le travail ainsi qu’aux conseils moraux pour en devenir leader dans la carrière
de Génie civil. Toute ma reconnaissance à vous notre départemental qui a permis aussi à
ce que je sois aussi aligné avec ce projet de recherche scientifique.
Que Monsieur NYEMBO KIMUNI Lucien, Ir professeur ordinaire au pôle de
sciences agronomiques et DG de l’école supérieure des ingénieurs industriels trouvent
aussi ma gratitude à travers ce mot pour son sens d’un directeur à la hauteur de son être,
ainsi qu’à son programme de redressement et rayonnement de l’ESI qui m’a permis aussi
d’être un fruit de son temps directorial.
Aux Autres corps académique , Monsieur BANZA WA BANZA Bonaventure ,
professeur Ir au pôle de génie Électrique et vice doyen de l’ESI à l’Université de
12
6.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1.1. Origine de la matière organique du sol (Duparque et Rigalle, 2011)
Tableau 1.2. Les formules structurales de minéraux argileux et des phyllosilicates apparentés
(Bonneau et Souchier, 1979)
Tableau 1.3. Caractéristiques des différentes de structures d'un sol (kezakoo.fr)
Tableau 1.4. Les masses volumiques de certains matériaux (sol, roches, minéraux et corps usuels)
(servimg.com/view)
Tableau 2.1, Normes françaises sur les essais de laboratoire (Ifsttar, 2012)
Tableau 3.2. Présentation des résultats de la densité des grains solides et densité sèche
Tableau 3.3. Les poids volumiques des sols
Tableau 3.5. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis, calcul de
Cu et Cc
Tableau 3.7. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis
7.
LISTE DES FIGURES
Figure 1.1, vue d’un sol sur le ravin de kaputula dans le Haut-Katanga (24 mai 2016. Site
minier de Gécamines)
Figure 1.2, schéma de formation et de l’évolution du sol (civam du Gard, consulté sur
www.civamgard.fr)
Figure 1.3, schéma de minéralisation de matières organiques et cycle d'azote, phosphore,
potassium et du dioxyde de carbone
Figure 1.4, les constituants d'un sol (www.geoconfluences.ens-lyon.fr/)
Figure 1.5, présentation de phases du sol dans un sol homogène
Figure 1.6, formules structurales de minéraux argileux et des phyllosilicates apparentés
(Bonneau et Souchier, 1979)
Figure 1.7, sol argileux avec de pâquerettes
Figure 1.8, sol calcaire (Emjay Smith-Stockdobe.com)
Figure 1.9, vue d’un sol sable de culture. (Katanga culture 14 avril 2016)
Figure 1.10, un sol humifère avec d'humus et de microorganismes vivant sur son profil
Figure 1.11, le diagramme du Triangle de textures minérales de sols (Gobat et al, 2010)
Figure 1.12, schéma des différentes structures de sol (Gobat et al., 1998)
Figure 1.13, état de perméabilité selon le type de sol
Figure 1 .14, la masse volumique d’un granulat (Goofy Javier, 2009)
Figure 1.15, schéma élémentaire du diagramme de phases du sol (Chappidi, 2017)
Figure 1.16, schéma de fonctions capitales d'un sol et services écosystémiques associés
Figure 1.17, les différentes Horizons d'un profil de sol (Guide Pédagogique, 2012)
Figure 2.1, carte de cités universitaires Unilu et présentation des sites d'investigations
Figure 2.2, vue aérienne de campus de l’Unilu (les homes et blocs de l’Unilu)
Figure 2.3, carte du Haut-Katanga et localisation de la ville de Lubumbashi
Figure 2.4, carte pédologique de la ville de Lubumbashi (cartes de sols de Lubumbashi,
Sys.1959)
17
Figure 3.17. Carte de la répartition spatiale des sols de sols selon USCS
Figure 3.18. Carte de la répartition spatiale des sols de sols selon GTR
18
8.
Ip % indice de plasticité
Id % indice de compacité
Sr % degré de saturation
n % la porosité
e - indice de vides
eo - indice de vides initial
P perméabilité du sol
V l volume
pH - potentiel d’hydrogène
W % teneur en eau
Wl % limite de liquidité
20
Wp % limite de plasticité
Wn % teneur en eau naturelle
Wr % limite de retrait
Cc - coefficient de courbure
Cu - coefficient d’uniformité
KN kilo-Newton
N - nombre de chocs
mm millimètres
g grammes
MS1 g masse sèche avant lavage
MS2 g masse sèche après lavage et dessiccation à l’étuve
Mf g masse en fines particules après lavages et dessiccation à
l’étuve
%fines % pourcentage des fines particules
Vc g masse du carottier
°C degré Celsius
ml millilitres
Kg kilogrammes
21
9.
INTRODUCTION GENERALE
Vis à la flambée démographique des universités à Lubumbashi, aussi par rapport
aux nombreuses facultés qui manquent certains ouvrages importants comme l’on peut citer
les auditoires…, il sera question de nous de trouver une notion de base de l’étude
Géotechnique des terrains enfin de permettre aux ingénieurs en Génie civil de n’est avoir
beaucoup des difficultés sur base de l’exécution et la mise en œuvre d’ouvrages et
infrastructures sur les sites qui seront étudiés. Aussi de fournir sur le plan scientifique , un
document d’étude scientifique , ainsi qu’aux corps académiques concernés pour analyser
et même éradiquer aux problèmes de constructions d’auditoires et autres ouvrages
anarchiquement construits sans tenir compte du terrain par rapport à ces comportements de
matériaux(tenir compte de l’Argilosité, sables, limon, gravier, etc.).
Les recherches si présentes ont comme source d’inspiration l’identification et
classification des sols de cités universitaires UNILU. Pour ce fait, les études ont porté sur
le « Levé géotechnique de cités unilu au quartier Kassapa en vue d’érection d’ouvrages de
génie civil » en passant par d’autres levés tels que, le levé géologique sols. Étant donné
que nos recherches relèvent plusieurs questionnements suite à leur intérêt en génie civil,
quelques solutions aux problèmes ci-dessous seront bien détaillés dans la suite du travail,
en voici les préoccupations : « Quel impact ou effet que cette étude apportera aux
différents points ciblés ? Quel est apport de cette étude vis-à-vis à l’amélioration des
nouvels ouvrages qui naissent ?
Au point de ce travail, nous avons envisagés les objectifs ci-après :
Déterminer les sols des endroits ciblés du site en question avec les données
recueillît in situ.
Identifier et Classifier les sols par les normes et systèmes internationaux à
travers les essais au laboratoire. Décortiquer les types de sols dans les milieux
non encore occupés par des ouvrages pour booster encore les autorités
universitaires en leur plan d’élaboration des nouvels ouvrages (fondations,
bâtis, voies de trafic, etc.), ainsi qu’avancer les résultats pour en déduire la
stabilité et d’être hors l’état de ruine des ouvrages qui seront érigés.
Partant de cette problématique et objectif de nos recherches, le bref aperçu de qui sera la
suite se dévoue sur une dominance du sol sableux et argileux selon les résultats obtenus,
avec l’appui avancé du secteur qui seront mis en solution en passant par différents essais
d’identification, de compactage des matériaux des zones d’emprunt, mécaniques et
hydrauliques en s’attelant sur les calculs des fondations afin de prévenir à la longue ce
problème pour la bonne érection d’ouvrages ; cela après calcul et interprétation des
22
données récoltés sur terrain et traitées en laboratoire, proposer les types de fondations pour
les nouvels ouvrages qui seront érigés en vue de minimiser les éventuels risques.
Le levé géologique est une technique ou une action d’effectuer sur terrain les opérations
géométriques nécessaires pour tracer selon les données trouvées un plan, une carte ; c’est
aussi un rapport sur la topographie et la cartographie des contours géologiques d’après les
affleurements des terrains.
Le levé géotechnique est une technoscience consacrée à l’étude pratique de la surface
terrestre sur laquelle notre action directe de recherche est possible pour son aménagement
et/ou son exploitation, lors d’opérations de bâtiment en travaux publics (BTP : bâtiment,
carrières), de gestion des eaux souterraines (exploitation, drainage) et de prévention des
risques naturels.
Hormis l’introduction et la conclusion générale du présent travail, celui-ci comportera 3
chapitres :
Chapitre 1 : Généralités sur le sol et élaboration des systèmes de classifications de
sols, dans lequel on décortique les paramètres entant en jeu dans la formation de la
roche(sol) et présentation des systèmes pouvant aboutir à classer ce dernier ;
Chapitre 2 : Données du projet et protocole expérimental parlant sur la population
cible, Généralités sur le secteur d’études dans lesquelles nous présentons la
situation géographique et le cadre géologique, ainsi que le Levé géologique et
géotechnique de cités Unilu dans lesquelles nous présentons la carte géologique,
différents essais réalisés en laboratoire, présentation des différentes classifications
aboutissant à l’établissement de la carte géotechnique ;
Chapitre 3 : Identification et classification des sols dans lequel nous faisons une
Interprétation des résultats qui présente les résultats des données obtenues, ressortir
une interprétation afin d’aboutir à des conclusions générales.
23
Figure 1.1, vue d’un sol sur le ravin de kaputula dans le haut Katanga (24 mai 2016. Site minier de Gécamines)
1.1.1.2. CONCEPTS
Il constitue l’élément essentiel des biotopes propres aux écosystèmes continentaux ; ainsi
que leur ensemble est appelé pédosphère qui, résulte de l’interaction de deux
compartiments biosphériques. [2]
Il est vivant est constitué de nombreuse structures spatiales emboitées (Horizons,
Rhizosphères, macro-et micro agrégats, textures, etc. [3]. Le sol est sous confectionner au
préalable comme à la fois le support et le produit du vivant, car c’est le socle de toute
activité humaine sur la croute terrestre ; c’est toujours le sol qui est utilisé comme la source
primaire des matériaux de construction et comme toujours le support des ouvrages,
fondations et structures.
Figure 1.2, schéma de formation et de l’évolution du sol (civam du Gard, consulté sur
www.civamgard.fr, consulté le 20 juin 2024)
(provenant des acides humiques). Ainsi donc, l’humification est un phénomène très lent (2
à 3 ans), ainsi que l’utilisation de ces réserves de matières organiques. [4]
mouvement de l’eau dans le sol cause une translocation internes des substances tant
dissoutes qu’en suspension. [6]
La solution du sol est donc constituée de nombreuses substances dissoutes organiques et
inorganiques, qui sont ionisées et non ionisées, et dont contient (d’après Mermoud, 2006) :
Figure 1.6. Formules structurales de minéraux argileux et des phyllosilicates apparentés (Bonneau
et Souchier, 1979)
L’argile est un sol qui pèse lourdement, humide et visqueux dont non seulement
retient et conserve l’eau, mais fait allusion à freiner le dessèchement. On reconnaitra ainsi
ce type de sol en la présence de pâquerettes, de liseron et de boutons d’or. [8]
Sur base de la structure de feuillets, on distingue ainsi les argiles 1/1 (couche tétraédrique
+ 1 couche octaédrique) et les argiles 2/1 (2 tétra pour 1 octaédrique), voir tableau 1.3.
Tableau 1.2. Les formules structurales de minéraux argileux et des phyllosilicates apparentés
(Bonneau et Souchier, 1979)
30
▪ L’argile : 0 ˗ 10%
▪ Limon :0 ˗ 15%
▪ Sable : 85 ˗ 100% (voir la figure 1.10)
Figure 1.9, vue d’un sol sable de culture. (Katanga culture 14 avril 2016)
humus confère se sol à une pigmentation noire ou très brune, aussi chargé en débris
végétaux importants. [8]
L’humus en question rend le sol d’une coloration noire ou très brune, chargé en débris
végétaux de toutes sortes. C’est donc un sol acide, meuble, léger, frais, et qui retient de
l’eau, il est ensus spongieux lorsqu’il est mouillé. Composé de sable, d’argile et d’au
moins 10% d’humus et dont qu’il est riche en Azote (N).
Figure 1.10, un sol humifère avec d'humus et de microorganismes vivant sur son profil
Figure 1.11, le diagramme du Triangle de textures minérales de sols (Gobat et al, 2010)
Figure 1.12, schéma des différentes structures de sol (Gobat et al., 1998)
34
Volume en cm³ ou m³
(3)
Ce dernier est caractérisé par des différents poids volumiques :
Apparent : = (4)
Du squelette : = (5)
Sec : = (6)
De l’eau : = (7)
Déjaugé : ′= − (8)
37
Figure 1.14, la masse volumique d’un granulat (www.4geniecivil.com, consulté 24 juillet 2024)
Les volumes occupés par chaque constituant respectivement Vs pour les grains, Vw
pour l’eau, Va pour l’air.
Avec V= Vs + Vw + Va qui est le volume total et Vv = Vw + Va, le volume des vides ;
Les masses de grains ms, de l’eau mw (ici la masse de l’air est nulle : sera pesée
dans l’air) ;
Les poids des grains Ps et de l’eau Pw
C’est ainsi, avec les éléments précités qu’on peut donc définir les propriétés
géométriques de sols (Tableau 1.6)
A partir des proportions volumiques et pondérales qu’on définit des paramètres
géométriques et hydriques tels que :
ʋ
Porosité : = (9)
Degré de saturation : = (10)
ʋ
ʋ
Indice des vides : = (11)
Teneur en eau (pondérale) : = (12)
Indice de compacité : = (13)
Avec indice des vides correspondant au sol dans son état le plus lâche, et dans
son état le plus dense
39
Figure 1.16, schéma de fonctions capitales d'un sol et services écosystémiques associés
1.1.7.1. L’HORIZON O OU AO
Il est d’origine organique et riche en humus. Il est constitué des résidus végétaux
décomposés partiellement est presque méconnaissable au sol. Avec une proportion de 30%
de matière organique. [17]
1.1.7.2. L’HORIZON A
Contient la matière organique ainsi que les minéraux, dont les cas rares c’est toujours
causé par la pénétration de la matière organique dans le sol sous forme de composants
soluble. Il est un mélange mécanique d’organismes vivants comme les vers, les insectes,
vivant dans le sol et surtout celui qui est cultivé présentant ainsi l’intervention des outils.
[16]
1.1.7.3. L’HORIZON B
Il est riche en argile, fer, matière organique, carbonate de calcium(CaCO3) ; proviennent
dans le lessivage des eaux de percolation (appelée eau de pluie ou eau d’irrigation) qui
viennent des horizons supérieurs et en principal l’Horizon O qui se caractérise à travers la
coloration, la structure, la nature de composition du sol et sa granulométrie. [17]
1.1.7.4. L’HORIZON C
41
Elle provient de l’altération d substrat de la roche. Elle a une conversion encore plus limitée
à travers ses propriétés originelles comme (litage, minéral, schistosité, etc.) et qui sont
évidentes. [17]
1.1.7.5. L’HORIZON R
Provient quant à lui au substrat rocheux plus dur par rapport aux derniers
(Granite, Calcaire, Grès, etc.), il y a donc des horizons qui sont si présent et d’autres
parfois absent, car l’organisation du sol est dépendante du type du sol a un autre ; c’est-à-
dire que chaque sol présente une organisation selon l’endroit où l’état auquel il se
retrouve et implique une structure, texture, etc. Beaucoup plus personnelle. Et voilà
pourquoi on retrouve d’autres sols différents des autres, car les uns sont peu évolués, peu
épais, peu structurés d’horizons. Ainsi, plus le sol évolue, plus le terrain est épais et dont
par conséquent les pédologues en différencient les types de sol en fonction de différents
stades de développement.
Ainsi donc, la différentiation d’un sol ne dépend pas de son âge d’existence, car un sol
mal différencié peut-être plus ancien qu’un sol récent et très différencié. A titre
d’exemple un sol calcaire qui, à son état présente peu d’horizons et des nombreux
facteurs comme les pentes raides qui peuvent néanmoins impliquer l’érosion et entraver
la différenciation des sols. [17]
Figure 2.1, carte de cités universitaires unilu et présentation des sites d'investigations
Ci-dessous nous vous présentons le tableau représentatif des normes françaises sur les
essais de laboratoire :
44
Tableau 2.1. Normes françaises sur les essais de laboratoire (Ifsttar, 2012)
ses échantillons nous donne ainsi accès à une base des données nécessaires pour l’étude de
notre projet. Les échantillons sont en faits classés selon le lieu de prise pour avoir une
exactitude et une certaine véracité sur les résultats qu’on s’attends à la fin. Sur ce fait, 3
échantillons ont été prisent pour représenter toute la population ciblée. Pour une étude
comme celle-ci, nous avons choisi la méthode d’échantillonnage aléatoire simple, parce
que les échantillons ont été ciblés au choix pour en fait constitué un échantillon
représentatif du site d’investigation.
Trois entités ou Zones ont été échantillonnées, dont la zone ou espace ESI, Médecine et
Lettres ; qui représentent le 1kg par site et un ensemble de 3kg.
Figure 2.2, vue aérienne de campus de l’unilu (les homes et blocs de l’Unilu)
Faculté d’Architecture
Faculté de Droit
Faculté de sciences Pharmaceutiques(Pharmacie)
Faculté d’Agronomie
Faculté de Lettres et Sciences Humaines
Faculté de Médecine(Humaine)
Faculté de Médecine Vétérinaire
Faculté de Polytechnique
Faculté de Sciences Sociales, Politiques et Administratives(SPA)
Faculté Économiques et Gestion (Économie et Gestion)
Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation
Faculté de Sciences et Technologie
École Supérieure des Ingénieurs Industriels(ESI)
École de Tourisme
École de Criminologie
École de Santé Publique
Les étudiants et étudiantes de l’UNILU sont appelés les ‘Kasapards’, car c’est une
appellation pleine de sarcasme et d’humour estudiantin qui fut tiré du nom du quartier qui
abrite la grande prison centrale de Kassapa. Voilà donc que l’UNILU accueil une jeunesse
mixte de tous les coins et recoins de la république démocratique du Congo sous une famille
appelée ‘‘Kasapards’’.
47
La pluviosité moyenne est 1200 mm. La saison sèche se vit à partir du mois de Mai
à septembre avec une particularité de deux mois de froid sec (juin et juillet), tandis que la
saison pluvieuse s’étend du mois d’octobre au mois d’avril de l’année suivante et avec une
emprise de deux mois de chaleur (Aout et septembre). (Malaise, et al., 1978). [31]
Ces deux saisons influent beaucoup sur le mouvement et le rythme de la nappe
phréatique de sorte qu’en saison de haute pluviosité, la nappe affleure alors qu’en période
sèche, elle se stabilise à environ 10m de profondeur. En général, les eaux d’infiltrations
empruntent souvent les accidents tectoniques (failles, cassures, filons, etc.) et ayant affectés
le Katanguien.
La température moyenne annuelle de Lubumbashi est de 20° C. les températures
sont plus basses dans la première moitié de la saison sèche ; en juillet qui est le plus froid
de mois avec une température moyenne de 15,6°C ; d’Octobre et Novembre sont les plus
chauds avec les moyennes de 32,2°C et 29,4°C. (Malaise, Grégroire, et Harjoba, 1978).
[31]
Dans le contexte d’études de (Malaise, Grégroire, et Harjoba, 1978) ; que le couvert
végétal du Katanga Méridional se compose de quatre unités principales :
Foret claire appelée Miombo : elle couvre plus de 80% du territoire et comprend des
grands arbres et une strate herbacée graminée. Cette dernière soumise à des pressions
anthropiques est rapidement transformée en forêt claire ouverte et en formation
herbeuse boisée, et ceci d’autant plus que les périodes de dégradation humaines sont
rapprochées. Signalons qu’on y trouve ainsi des grandes termitières ;
Forêt dense sèche appelée Muhulu : elle se caractérise par un peuplement de différents
types de strates de tailles moins grandes par rapport à la forêt dense humide. C’est-à-
dire que le Muhulu peut se retrouver dans les sites où affleurent les dalles latéritiques ;
Foret galerie appelée Mushitu : celle-ci est rare et comprend d’étroites bandes couvrant
les rives de certains rivières et alentours des nappes aquifères ;
Savanes et Steppes : surtout herbeuses, les savanes et steppes s’associent aux dalles
latéritiques ou à d’autres affleurements tels que la couverture sableuse caractéristique
de haut plateau.
Nous trouvons également une savane arbustive qui n’est que le résultat des activités
anthropiques, à savoir : les feux de brousse, l’abattage des arbres pour fabrication de
braise, le défrichement agricole, etc.
C’est ainsi que la végétation dans toute la périphérie de la ville de Lubumbashi est une
Savane boisée qui présente quelques galeries forestières dans le nord avec une particularité
des espèces d’arbres fruitiers ou pas à compter parmi la végétation.
2.1.5.3. GEOMORPHOLOGIE
Dans le cadre géomorphologique, le Katanga Méridional est donc situé sur le « Bourrelet
annulaire » constitué de plateaux étagés entourant ainsi la cuvette congolaise. (Mbenza,
1973) [32] subdivise le Katanga en trois zones :
49
Une première zone constituée des plateaux de basse altitude variant entre 800m et
1200m ;
La deuxième zone faite des exhaussements au-dessus de ces plateaux aux flancs
parfois raides et qui s’élèvent jusqu’à 2400m d’altitude sur le plateau de Marungu ;
Une troisième zone des plaines déprimées dont les principales sont : la plaine de
Kamalondo, la plaine de la Lufira, la plaine du lac Moero et de la rivière Luapula.
Sur base de Lubumbashi, elle se situe dans le synclinal qui porte le nom de la ville et est
donc limitée par l’anticlinal de Kisanga-Kasombo au sud-ouest et l’anticlinal de l’Etoile
au Nord-Est, pour nous donner respectivement les altitudes de 1346m et 1275m.
2.1.5.4. HYDROGRAPHIE
Le réseau hydrographique de Lubumbashi et ses environs est constitué de plusieurs
rivières, ruisseaux, ruisselets ; qui sont assemblés dans des bassins hydrographiques et
parmi lesquels nous citons :
Le Bassin de la Luswishi au Nord-Est ;
Le Bassin de la Rwashi à l’Est ;
Le Bassin de la Kafubu au Centre ;
Le Bassin de la Muniama au Sud.
Signalons que presque la majorité de cours d’eau de Lubumbashi, sont des affluents de
la rivière Kafubu qui prend sa source dans la proximité de la frontière Congo-Zambienne
et se jette dans la rivière Luapula.
Figure 2.4, carte pédologique de la ville de Lubumbashi (cartes de sols de Lubumbashi, Sys.1959)
Figure 2.5, carte géologique de la vile de Lubumbashi (Mukoko Kalenda. G, Kasongo Mutombo.
P, Mwabanwa Kipata. L, Lunda Ilunga. J-M, Déc. 2018)
Figure 2.7, localisation de la cité universitaire de l'université de Lubumbashi (image Google Maps
satellite 2024 géoreferencée.
d’une campagne de sondage pour en établir en fin les coupes géotechniques du site ; car
les coupes sont précieuses pour l’ingénieur. Il tient de signaler aussi que les coupes
viennent compléter les données de la géologie qui n’entrainent pas celles de la
géotechnique, c’est-à-dire, des sols de même origine géologique peuvent avoir des
propriétés géotechniques très différentes, et vice versa
La classification des sols est basée sur l’analyse granulométrique et les limites
d’atterberg. Il est évident de signaler que la classification la plus utilisée dans les pays
Afrique francophone c’est la classification LCPC (Laboratoire central des ponts et
Chaussées). C’est une classification qui a été mise au point en France en 1965 par le
laboratoire central des Ponts et Chaussées. Elle est encore une adaptation de la
classification U.S.C.S(The Unified Soil Classification System) mis au point par le
« Bureau of reclamation » et la « Corps of Engineers » aux Etats Unis. [18]
C’est ainsi on arrive à classifier les sols par :
• Sols pulvérulents dmax >20µ (cailloux, graves, gros sable, sable fin)
• Sols cohérents dmax <20µ (limon, argile)
2.2.1.2. SOLS A GRANULOMETRIE NON UNIFORME
On distingue ici trois grand types de sols :
• Les sols grenus : plus de 50% des éléments en poids ou en diamètre >80µ,
• Les sols fins : plus de 50% des éléments en poids ou en diamètre <80µ,
• Les sols organiques dont la teneur en matière organique est élevée.
2.2.2.2. SOLS GRENUS
Les sols grenus ou sols sans cohésion(d>20µm, sans cohésion ; sable, gravier, etc.). Il a
un comportement qui régit par les propriétés du squelette solide (peu influencé par l’eau).
56
En effet, ces sols sont constitués d’un mélange de particules de différentes dimensions,
soit donc un état intermédiaire entre les sols grenus et les sols fins.
Parmi ces propriétés nous citons :
Forces de frottement entre les grains sont :
o Dépendants de la forme, l’angularité et la compacité des grains
o Indépendants de la teneur en eau
Résistance au cisaillement ;
Aucune résistance à la traction ;
Perméables.
La classification de ce sol est liée directement par rapport à la granulométrie et aux
limites d’atterberg.
Les sols A1 peuvent être stables sous l’action des charges mobiles.
Le sous-groupe (A1a), comprend les matériaux avec prédominance de pierre
cassée ou de gravier, avec ou sans matériau fin agglomérant (mortier) ;
Ce groupe comprend aussi les sables fins des rivières à granulométrie serrée. La
caractéristique principale de ces sols est, qu’ils ne présentent pas de plasticité. Ils
peuvent contenir des petites quantités de gros sables et graviers.
Classification Au plus de 35% de grains plus petits que 80µmAu plus de 35% de grains plus
générale petits que 80µm
Pourcentage A1 A3 A2 A4 A5 A6 A7
passant A2-4 A2-5 A2-6 A2- A7-5
A1a A1b 7 A7-6
Au tamis de
≤50
2mm
Au tamis de ≤50
≤30 ≥51
0.40mm
Au tamis de ≤25 ≤35 ≤35 ≤35 ≥36 ≥36 ≥36
≤15 ≤10 ≤35 ≥36 ≥36
80µm
Caractéristique
de la fraction
Passant au
Tamis de
2mm
Indice de ˂6 Impossible ≥11 ≥11
plasticité À ≤10 ≤10 ≥11 ≥11 ≤10 ≤10 ≥11 Ip˂ Ip˃
mesurer ωl30 ωl-30
Limite de Impossible à - ≤40 ≥41 ≤40 ≤40 ≥41 ≤40
≥41 ≥41 ≥41
liquidité déterminer
Indice de groupe 0 0 0 ≤4 ≤8 ≤12 ≤16 ≤20 ≤20
Appellation Cailloux Sable fin Mélange de graviers Sols Sols argileux
générale gravier limoneux limoneux
Sable Ou argileux avec des
sables limoneux ou
argileux
2.2.2.3. USCS
Le système de classification USCS a été développé pour la première fois par Casagrande
en 1948 et a été modifié à la fin de 1952 par le Bureau of Reclamation et les Ingénieurs des
États-Unis d’Amérique. C’est un système qui se base à la fois sur l’Analyse de taille des
particules et sur les caractéristiques de plasticité. Dans le système USCS, les sols sont
classés en 15 groupes dont sont d’abord classés en trois catégories :
Sol à gros grains ;
Sol à grains fins ;
Sols hautement organiques
1. Sol à Gros Grains
Si 50% du sol est retenu sur le tamis ASTM (American Society of Testing) n° 200 (0,075
mm ; 75µ), on parle de sol à gros grains.
Il existe 8 groupes de sols à gros grains.
2. Sol à Grains Fins
Si plus de 50% du sol passe à travers le tamis ASTM n° 200 (0,075 mm ; 75µ), il est appelé
sols à grains fins.
Il existe 6 groupes de sols à grains fins.
3. Sols Hautement Organiques
Les sols hautement organiques sont identifiés par une inspection visuelle, leur couleur, leur
odeur et leur nature fibreuse. A titre d’exemple ; la tourbe et la terre noire sont des exemples
de sols hautement organiques. La tourbe contient de la matière carbonée et se trouve dans
la nature fibreuse. La classification unifiée des sols est le système de classification des sols
le plus couramment adopté à des fins d’ingénierie.
Il s’agit en fait du système de classification universellement accepté. Ce système présente
de divers symboles et abréviations qui sont utilisés et qui sont indiqués dans le tableau ci-
dessous.
Le tableau ci-dessous, donne idée aux symboles de nomenclature du système USCS.
62
Symboles Description
G Gravier
S Sable
Primaire M Limon
C Argile
O Organique
Pt Tourbe
L Bien classé
P Mal noté
M Amendes non plastiques
Secondaire C Amendes pour plastiques
L Faible plasticité
H Haute plasticité
2.2.2.4. MIT
Le Système de l’institut de Technologie du Massachusetts(MIT) a été développé pour la
première fois au Massachusetts Institute aux Etats –Unis par le professeur G. Gilboy. Ce
système présente les sols qui sont classés en fonction de la granulométrie. Ces
granulométries sont autorisées par certains noms ou termes qui spécifient une plage de
tailles particulière, comme indiqué ci-dessous.
Les 4 types de sols en fonction de la granulométrie :
i Gravier (> 2mm) ;
ii Sable (0,06 mm à 2 mm) ;
iii Limon (0,002 mm à 0,06mm) ;
iv Argile (< 0,002 mm).
Le tableau ci-dessous montre le critère de classification de sols selon MIT :
64
3.1. INTRODUCTION
L’objet principal d’indentification étant de déterminer un ensemble de propriétés
physiques, mécaniques ou chimique qui permettent de le caractériser. Et ces propriétés sont
donc déterminées par les essais simples et rapides, appelés « essais d’identification ». Ces
essais conduisent donc à une description précise et chiffrée ainsi que descriptive du sol ;
car la définition chiffrée d’un sol d’aspects très voisins peut présenter des comportements
(mécaniques, en particulier) très différents. Allez-y comprendre que les essais
d’identifications servent au préalable une base aux divers systèmes de classification des
sols.
Dans ce présent chapitre, il sera lieu d’identifier les sols par les analyses
expérimentales, qui consiste à déterminer les propriétés physique d’un sol, ainsi que
classifier ce dernier par des normes de classification utilisées dans le plan international
pour arriver à classifier un sol dont nous démontrerons ultérieurement. Ainsi que présenté
les résultats finals de ces derniers.
3.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE ET CLIMATIQUE
3.2.1. CONTEXTE GEOLOGIQUE
En ce qui cade avec la nature des roches mères, la structure géologique ou processus
d’altération et de formation des sols, nous avons à décortiquer quelques informations
nécessaires sur notre site d’investigation sous le tableau(tableau3.1) ci-dessous qui
présente la situation géologique de formation de sols de cités universitaires :
Le climat est un facteur écologique et naturel qui influence ainsi la formation des sols,
sur ce, la formation de sols du site est parfaitement liée à une certaine altération de de roche
mère de composite du soubassement at aussi par des nombreuses précipitations par
certaines pluviométries. Le climat entre en jeu sur une mobilité de des Etats de la roche et
d’autres par la végétation du site est aussi à noter, car certaines zones sont constituées des
arbres définissants ainsi le type de sol direct et qui de cette végétation, correspond un types
d’arbres, herbes, verdures, etc. certains de ce sol ont étés trouvés avec des affleurements
dont les racines de certains arbres altèrent et modifient le matériau.
Signalons aussi que les températures sont différentes par rapport aux profondeurs, tout
comme faudra noter que le sol de médecine conserve plus de la chaleur sous une présence
exorbitante des latérites.
3.3. PRESENTATION DES RESULTATS DES ESSAIS AU
LABORATOIRE
3.3.1. TENEUR EN EAU(w)
En mécanique des milieux poreux et en géotechnique, la teneur en eau est le rapport
du poids d’eau au poids des grains d’un échantillon de sol ou de matériau solide donné. Il
est donc un pourcentage d’eau contenue dans un sol qui sera en fait rapporté au poids du
sol sec ou au volume. Elle donc dépendante de la composition du sol par volume et masse
et aussi par phase (air, eau, vide, etc.)
Cette teneur peut donc être mesurée directement en utilisant un volume de sol connu et un
four de séchage. Plusieurs techniques sont utilisées pour déterminer la teneur en eau, à
notre place et lieu nous avons laissés les échantillons dans les tares pendant 24 heures dans
le four, puis mesurer.
Soit : (15)
La connaissance de la teneur en eau est très importante car elle permet, avec d’autres
caractéristiques, d’apprécier l’état dans lequel se trouve ce sol. Comme propriétés
physiques, [21] nous avons :
Masse humide (Mh) : obtenue en pesant une quantité d’échantillon donné ;
Masse sèche (Ms) : obtenue en pesant de nouveau la même quantité après
dessiccation à l’étuve ;
Masse en eau (Mⱳ) : c’est la différence entre la masse humide (Mh) et la masse
sèche (Ms) de l’échantillon ;
Poids humide (Ph) : c’est la masse d’un échantillon considéré par rapport à
l’accélération de la pesanteur exprimée en Newton (N) ;
Poids sec (Ps) : c’est la masse d’un échantillon considéré après dessiccation à
l’étuve, par rapport à l’accélération de la pesanteur exprimée en Newton (N) ;
68
Poids de l’eau (Pⱳ) : c’est la différence entre le poids humide (Ph) et le poids sec
(Ps) ;
Poids volumique humide (γh) : c’est le rapport entre le poids humide et le volume
du carottier et est exprimé en kN/m3. Si tous les vides sont remplis d’eau, le sol
est saturé et le poids volumique γh, est noté γsat et la teneur en eau correspondante
est notée ⱳsat ;
Poids volumique sec (γd) (Norme NF P 94-053) : c’est le rapport entre le poids
sec et le volume du carottier, exprimé également en kN/m3 ;
Densité humide (Dh) : c’est le rapport du poids volumique humide de l’échantillon
au poids volumique de l’eau (γⱳ= 9,81kN/m3) ;
Densité sèche (Dd) : c’est le rapport du poids volumique sec de l’échantillon au
poids volumique de l’eau.
Signalons que le carottier cylindrique utilisé a pour dimensions 5cm de hauteur et 6cm de
diamètre soit 141,37cm3 de volume. On prendra le poids volumique de l’eau γω=
9,81kN/m3. Pour le cadre de notre projet, nous nous limiterons sur les paramètres suivants
:
Poids volumique humide (γh) ;
Poids volumique sec (γd) (Norme NF P 94-053) ;
Densité humide (Dh) ;
Densité sèche(Ds)
Ci-dessous nous vous présentons le tableau des teneurs en eau des différents échants :
ID m Tare [g] Poids total Poids Poids humide Poids sec Teneur en
humide total Sec [kN/m3] [kN/m3] eau(%)
[kN/m3] [kN/m3]
ECH_1 M 32 125 121 93 89 4,49
ECH_2 E 42 110 107 68 65 4,61
ECH_3 L 39 273 268 234 229 2,18
69
MODE OPERATOIRE
Avec le pycnomètre on procède de la manière suivante :
Peser le sol sec (environ 200 g) ;
Peser le pycnomètre vide et noter : ( 1) ;
Remplir le pycnomètre avec le sol et peser puis noter : ( 2) ;
Ajouter de l’eau dans le sol jusqu’à remplir complètement le pycnomètre et peser
l’ensemble et noter : ( 3) ;
Verser le mélange et remplir de nouveau le pycnomètre avec de l’eau seulement,
mesurer et noter : ( 4) ;
Pour le cas de notre projet on pèse 500 g du sol sec qui nous permettra de laver
directement après l’essai de densité et passer à l’essai de granulométrie par
tamisage et cela après séchage des refus dans l’étuve à 105°C.
70
(16)
Pour calculer la densité sèche (Gd), on tient compte masse sèche du sol sur la
masse de carottier (pour notre cas, nous avons pris la masse du carottier de 74,61g
symbolisé par : Vc)
o D’où = (17)
221,1 321,1 472,4 413,3 221,2 321,2 471,0 413,3 221,2 321,2 470,0 413,3
Voici La figure ici-bas qui démontre la répartition des densités des échants
3,5 3,06
VALEURS DES DENSITE
3
2,4 2,36 2,31
2,5
2
1,5 1,19
0,87
1
0,5
0
ECH_1 M ECH_2 E ECH_3 L
REPARTITIONS DES POINTS D'ECHANTILLONNAGES
Figure 3.4, répartition de la densité sèche et spécifiques de grains solides pour chaque les échants.
Pour cela, on procède au classement des grains sur une série de tamis
emboités les uns sur les autres. Les dimensions des mailles des tamis sont
72
décroissantes du haut vers le bas. Le granulat est placé sur le tamis le plus haut et
par vibrations, on répartit les grains sur les différents tamis selon leur grosseur.
Voici en principe matériels utilisés pour le tamisage mécanique (figure 2.14, figure 2.15 &
figure 2.16)
Figure 3.5, les colonnes de tamis Figure 3.6, vue des tamis Figure 3.7, vue de l’étuve
MODE OPERATOIRE
Voici les étapes du tamisage réalisé sur les différents échantillons de ce projet :
On prend un échantillon dont le poids est compris entre 200D et 600D (diamètre
du plus gros granulat (mm) et poids en gramme ;
73
(20) = − (21)
Pour le cas de notre projet, nous avons utilisés une masse sèche avant lavage (Ms1)
de 500gr.
(22)
Avec :
• D60 est le diamètre du tamis qui laisse passer 60% de
l’échantillon.
• D10 est le diamètre du tamis qui laisse passer 10% de
l’échantillon.
Coefficient de courbure : Il est noté par CC tel que :
(23)
Avec :
• D30 est le diamètre du tamis qui laisse passer 30% de
l’échantillon.
Pour :
> 2 : La granulométrie est dite étalée
(continue).
<2 : La granulométrie est dite uniforme.
< 2 : La granulométrie est dite étroite (uniforme).
Pour un sol bien gradué : > 5 et 1< <3
Le diamètre D10 est généralement appelé diamètre efficace. Il est utilisé dans
plusieurs corrections empiriques, telles que le coefficient de perméabilité dans la formule
de Hazen. Le coefficient de gradation (coefficient d’uniformité), Cu, est un paramètre qui
indique la plage de distribution des tailles de grains dans un échantillon de sol donné. Si
Cu est relativement grand, cela indique un sol bien classé.
Si le Cu est presque égal à un, cela signifie que les grains du sol sont de taille
approximativement égale et que le sol peut être qualifié de sol mal classé. Dans certains
cas, un sol peut avoir une combinaison de deux ou plusieurs fractions à gradation
uniforme, et ce sol est appelé « lacune ».
Le paramètre Cc est également appelé coefficient de courbure. Pour le sable, si Cu
est supérieur à 6 et Cc est compris entre 1 et 3, il est considéré comme bien classé.
Cependant, pour qu’un gravier soit bien classé, Cu devrait être supérieur à 4 et Cc doit être
compris entre 1 et 3.
Les tailles D15 et D85 sont utilisées pour la conception des filtres. La taille D50
est utilisée pour la correction du potentiel de liquéfaction du sol granulaire saturé lors des
séismes.
75
Dans le cadre de ce projet, nous avons retenu la classification selon Atterberg. Les
fractions sont dénommées en fonction de leurs diamètres.
C’est ainsi que selon Atterberg on parle de :
Argile 2μm-0,2 μm ;
Cailloux 200-20mm ;
Enrochement > 200mm ;
Graviers 20-2mm ;
Limon 0,2mm-2 μm ;
Sable gros 2mm -0,2mm ; et
Ultraargile <0,2 μm (figure 1.23)
Les particules dans cette classification sont représentées par les limons et
argiles. Le mot « argile » ne correspond pas à un caractère purement
granulométrique, de nature géométrique, mais bien à un caractère minéralogique.
C’est-à-dire structural, de nature physicochimique ou chimique.
Les tableaux 2.5, 2.7.et 2.9 présentent les résultats de refus partiel en fonction du
maillage relatif à chaque tamis. L’analyse par Sédimentométrie complète l’analyse
par tamisage
77
Refus %
Tamis % Refus cumulés % Refus
(mm) Passants (g) (g) Refus cumulés
5,00 100 0 0 0 0
4,00 100 0 0 0 0
3,15 100 0 0 0 0
2,00 98,99 5 5 1,01 1,01
1,00 97,18 9 14 1,81 2,82
0,50 95,97 6 20 1,21 4,03
0,20 94,25 8,5 28,5 1,71 5,75
0,10 90,93 16,5 45 3,33 9,07
0,08 88,51 12 57 2,42 11,49
0,049 31,100
0,037 19,640
0,024 16,210
0,022 14,490
0,019 13,890
0,017 13,320
0,012 12,710
0,010 11,570
0,009 11,000
0,008 10,450
0,007 10,140
0,007 9,940
0,006 9,710
0,006 9,450
0,005 8,880
0,005 8,420
0,005 8,480
0,004 8,220
0,001 5,980
Tableau 2.6. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis, calcul de Cu
et Cc
Après calcul on a :
78
D10 0,007
D30 0,05
D60 0,06
Cu 8,571
Cc 5,952
Courbe granulometrique
110
100
90
80
70
% Passants
60
50
% Passants
40
30
20
10
0
0,00 0,01 0,10 1,00 10,00
Diamètre (mm)
Tableau 2.8. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis
Refus cumulés
Tamis(mm) Refus (g) (g) % Refus
-0,08 421,5 500 84,3
80
D10 0,004
D30 0,05
D60 0,065
Cu 16,250
Cc 9,615
110
100
90
80
70
% Passants
60
50
% Passants
40
30
20
10
0
0,00 0,01 0,10 1,00 10,00
Diamètre (mm)
Tableau 2.10. Le résultat de refus partiel en fonction du maillage relatif à chaque tamis
Refus cumulés
Tamis(mm) Refus (g) % Refus
(g)
-0,08 433,5 499 86,87
82
D10 0
D30 0,025
D60 0,05
Cu ꝏ
Cc ꝏ
courbe granulométrique
110
100
90
80
70
% Passants
60
50
% Passants
40
30
20
10
0
0,00 0,01 0,10 1,00 10,00
Diamètre (mm)
La transition d’un état à un autre est très progressive, c’est pourquoi toute tentative
pour fixer la limite entre deux états comporte une part d’arbitraire. Néanmoins, on
utilise les limites définies par Atterberg et précisées ensuite par Casagrande. On
définit :
Il permet donc d’avoir une indication assez précise sur la nature d’un sol fin.
Un IP élevé correspond à un sol argileux, dont les propriétés seront très sensibles à
la teneur en eau ; un IP faible correspond à un sol peu argileux, moins sensible aux
variations en teneur en eau.
84
MODE OPERATOIRE
Les limites d’Atterberg ont pour but de définir les états d’humidité correspondante
aux limites entre les trois états et la nature de sol. La consistance d’un sol va donc
varier en fonction de la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente, le sol passe
successivement de l'état solide à l'état plastique puis à l'état liquide. L'essai définit
conventionnellement les limites entre ces états.
L’essai s’effectue en deux phases :
La recherche de la teneur en eau ( l) pour laquelle une rainure de dimension
normalisée, pratiquée dans le sol disposé dans la coupelle de Casagrande, se
ferme sous l’action de 25 chocs appliqués de manière normalisée.
La recherche de la teneur en eau ( p) pour laquelle un cylindre de sol de
diamètre 3mm,
Confectionné manuellement, se fissure lorsqu’on le soulève.
Parmi les Équipements nécessaires, nous avons :
Figure 3.12, la coupelle de casagrande Figure 3.13, la balance électronique Figure 3.14, une pissette
A. Limite de liquidité l :
Pour déterminer la limite de liquidité, on étend sur une coupelle une couche du
matériau dans laquelle on trace une rainure au moyen d’un instrument en forme de
V. on imprime à la coupelle des chocs semblables en comptant le nombre de chocs
nécessaires pour fermer la rainure sur 1 cm, on mesure alors la teneur en eau de la
pâte.
Calculs : (25)
Ou encore : (26)
Avec :
86
Mt : masse totale lors du prélèvement dans la coupelle après les chocs des coups ;
Mth : masse totale humide après prélèvement dans la coupelle au niveau de la
rainure ;
Mts : masse totale sèche qu’on pèse après dessiccation sur une plaque chauffante.
4) Calculs et résultats : les quantités étant un peu importantes, il est souhaitable d’obtenir
le centigramme pour les pesées de l’échantillon. Pour le calcul des teneurs en eau : 1 chiffre
décimal pour chaque prise, la limite de liquidité obtenue pour une valeur N égale à 25 étant
arrondie à l’entier le plus proche.
Si on étudie la relation qui lie le nombre de chocs N à la teneur en eau ⱳ. On
constate que la courbe représentative de cette relation est une droite en coordonnées semi-
logarithmique (échelle arithmétique pour les teneurs en eau, logarithmique pour le nombre
de chocs) lorsque le nombre de chocs est compris entre 15 et 35. On réalise cinq essais qui
doivent s’échelonner régulièrement entre 15 et 35 ou, mieux, entre 20 et 30 chocs. La
droite la plus représentative est ensuite tracée à partir des points expérimentaux.
Pour le même intervalle des valeurs de N ou nombre de coups afin d’obtenir cette
fermeture, on mesure la teneur en eau ⱳ de l’échantillon au moment de la fermeture
conventionnelle. La formule approchée de l’équation de la limite de liquidité est donnée
par :
(27)
Les résultats expérimentaux de ces calculs doivent être bien représenter tout en
employant prudemment cette relation qui permet de déterminer la limite de liquidité
à l’aide d’une ou deux mesure seulement (Callaud, 2004) [21] ; (Verdeyen, Roisin,
& Nuyens, 1968). [39]
B. Limite de plasticité p :
Pour déterminer cette limite, le procédé est le suivant (Ifsttar, Limites d'Atterberg. Limite
de liquidité-limite de plasticité, 1987) [40] :
Remarque : si l’on utilise des verres de montres, il faut peser immédiatement après chaque
essai.
Par définition : la limite de plasticité d’un mortier est la teneur en eau exprimé en %
du poids du matériau sec du rouleau qui se brise au moment où son diamètre atteint 3
mm.
Calculs :
(28)
Tableau 2.11. Classification des sols en fonction de son indice de plasticité (Verdeyen, Roisin,
Nuyens, 1968)
= 0.009( − ) (28)
Tableau 2.12. Types des sols en fonction de l’indice de compression (Costet & Sanglerat, 1981).
Indice de compression(Cc) Type de sol
Classification partielle
Les limites d’Atterberg sont des essais qui permettent de prévoir le
comportement des sols fins pendant les phases de terrassement et/ou lorsqu’ils sont
sollicités mécaniquement, en particulier sous l'action des variations de teneur en eau.
Le poids volumique :
Poids volumique humide ( ) : ce paramètre est lié directement à la teneur en
eau du sol, c’est le poids de l’échantillon à l’état humide avant de passer 24 heures
sous l’étuve, et ce dernier s’interpelle par un poids volumique humide plus grands
du sol de lettres, suivie de celui de médecine ainsi que de l’ESI.
Poids volumique sec ( ) : le poids volumique sec est déterminer après le
séchage des échants sous l’étuve après 24 heures ou un jour. Le comportement reste
presque le même, car le sol de lettres est plus élevé en poids volumique sec, suivie
de médecine et de l’ESI.
94
Il est à noter que cet échantillon ne nous permet pas de calculer le coefficient d’uniformité
et de courbure car celui-ci ne possède pas la valeur de D1o suivant les pourcentages en
particules cumulés (car il donne des valeurs infinies).
Les Limites d’Atterberg(IP) : En tenant compte des résultats sur les tableaux (2.13 ;
2.14 ; 2.15) et Après calcul des limites d’atterberg et étant donné que l’objectif est de
définir l’Ip, nous avons donc trouvé que :
On peut faire une identification visuelle d’un sol, comme disons que :
Les sables se sont des particules visibles à l’œil nue ;
Les limons s’effritent une fois qu’ils sont secs ;
Les argiles sont collantes et se présentent en mottes quand ils sont humides ;
Les argiles deviennent très dures une fois sèches, car elles peuvent être découpées
en morceaux ou effritées à la main.
Il faut donc noter que toutes les caractérisations sont comblées par une indication dont :
_Une analyse granulométrique ;
_ une détermination par les limites d’atterberg ;
_une teneur en eau, une masse volumique ou poids volumique ;
_ un indice de densité pour les sols pulvérulents.
_une résistance à la compression simple pour les sols cohérents, etc.
ID Classe_MIT Nom_MIT
S
Sable limoneux
ECH_1
L moyen avec
M
l’Argile
A
S Sable moyen,
ECH_2 limon fin et
E L moyen avec de
A l’argile
S Sable limoneux
ECH_3
L moyen avec
L
A Argile
97
il est encore à noter que la roche mère de la grande partie de cité universitaire est solide en
sa consistance, et sur ce, les matériaux des fondations doivent avoir une certaine qualité
pour résoudre certaines contraintes et résistances du sol( à la traction, compression,
cisaillement, etc.). Certaines zones exigent une certaine rigueur pour les matériaux de
fondation, comme c’est le cas avec la zone de lettres échantillonnée qui présente une
certaines faibles avec un taux élevé de sol argileux, et qui réagit sous en un gonflement
lorsqu’ils sont soumis à une grande humidité, déjà à partir de ces indications, les fondations
doivent êtres filantes pour augmenter une résistance à l’ouvrage, car c’est un sol de plus en
plus rependu de la ville de Lubumbashi et représente la classe modale (selon la
classification en AASTHO).
Sur celui de médecine et ESI, dont nous signalons que selon la classe AASTHO
aussi, ils sont de bonne qualité que même les chaussées peuvent naitre à même le sol, ou
voir un traitement mécanique de sols (compactage mécanique, le traitement par un procédé
chimique). Ces derniers sont dominés par un pourcentage assez efficace de la latérite qui
est un sol bon support pour les fondations de différents types ici en Afrique central dominé
par un climat du type tropical.
types des sols de notre secteur d’étude en se basant sur différentes classifications
dont celle d’AASHTO, la classification normalisée NF P 11-300, la classification
selon l’abaque de Casagrande.
La classification adoptée est celle d’AASHTO qui nous donne trois sous-
classes sur tous les trois échantillons, on a donc :
La classification MIT donne de sable limoneux moyen avec une argile qui accompagne
chaque Échant.
102
10.
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVE
Notre conclusion générale sera en fait structurée en trois points. D’où en première
phase sera la présentation de la synthèse des différents résultats après quelques analyses
bibliographiques et expérimentale ; après aura lieu les contributions de ce projet vis à la
aux règles et à la discipline scientifique, et enfin sera les perspectives qui peuvent être
envisagés dans le cadre du processus de formation de sol, de la pollution et des différents
comportements des sols de sites unilu par rapport à la mise en œuvres de certains ouvrages
de GC.
Ce travail comprendra des conclusions ci-dessous, qui sont en concordances avec
les observations des certains chercheurs avant que ce récent ne soit :
A. SYNTHESE
Rappelons que l’objectif de ce consistait au préalable à identifier
expérimentalement les différentes propriétés physiques des sols. D’où nous nous
basés à établir les expérimentations pour déterminer certaines propriétés et
comportements de ces sols comme ; l’analyse granulométrique, la densité apparente
de sol, le poids volumique, la teneur en eau, ainsi que l’indice de plasticité et la
limité de liquidité qui détermine à leur tour les limites dites d’atterberg. Et d’une
seconde motion à le classifié tout en suivant les systèmes de classification
internationaux mis au point par certains chercheurs scientifiques et universités
mondiales, pour appuyer les travaux de GC en fin d’éviter les pires catastrophes et
prévenir certains phénomènes naturels comme (tassement du sol, cisaillement,
faille, etc.)
Le sol de cités Unilu sont beaucoup moins variant au cours de ces dernières
années, car la grande partie reste encore non exploitée et est majoritairement
sableux et argileux après constant expérimental, vue à sa texture, sa couleur, etc.
les sables sont de plus en plus visible dans les différentes zones, car ce sont des
particules visibles, d’où sont dans la catégorie de sols pulvérulents (dont le dmax
>20µ ; cailloux, graves, gros sable, sable fin) et de sol grenus, de sols sans cohésion;
dont le composant primaire est le Quartz, le micas, le feldspaths ainsi que de
l’altération du granite. Ces sols présentent aussi de proportions considérables des
argiles non gonflantes : Kaolinite, halloysite, illite, …). La Zone de l’ECH_3 L est
beaucoup plus dominante en Argile qu’au sable selon (le tableau 3.1) Et les autres
sont des sols qui présentes d’autres matériaux combinés comme une forte présence
de la latérite sur la Zone d’ECH_1 M ; tout en signalant que la latérite un sol
fortement induré qui peut se former à partir de l’altération de n’importe quel type
103
de roche et sous un climat de type tropical qui subissent une alternance de deux
saisons (humides et sèches).
Ces sols sont à grandes parties (les zones échantillonnées) avec une
granulométrie étalée suite aux analyse granulométrique après Sédimentométrie et
calcul de Cu & Cc qui démontrent respectivement la granulométrie et la classe ou
la graduation de sol, dont ceux de l’ECH_ 1 M & ECH_2 sont avec une bonne
granulométrie et bonne graduation, et dont l’ECH_3 n’a pas été déterminée suite à
une non atteinte de la courbe au D10.
Ils sont majoritairement des argiles moyennes (illites) avec une moyenne
plasticité selon l’Abaque de Casagrande et la nomenclature du GTR qui les places
dans la classe B2, tandis qu’en USCS est une argile maigre dans la classe CI L, et
Argilo sableux dans A-2-6 & A-2-5 dans AASTHO ; et du point de vue
géotechnique, la classification AASTHO repartissent 11 sous-groupes, dont nous
pouvons dire que :
Les sols de la classe A-2-6 : ils proviennent de l’altération du shale
dolomitique, du complexe schistes-phyllites-Quartzites, du grand
conglomérat. Définissant ainsi que même les chaussées peuvent être posé à
même le sol
Les sols de la classe A-2-5 : proviennent de l’altération des shales par
latéritisation, traduisant que les chaussées peuvent être posées à même le
sol.
Les sols de la classe A-6 : ils proviennent de l’altération du shale, des
calcaires, du grand conglomérat, du complexe schistes-phyllites-Quartzites,
de la dolomie. Ce type de sols constitue la classe modale des sols de
Lubumbashi.
B. CONTRIBUTION
En ce qui concerne les avancées de certains sujets sur lesquels cette étude pourrait prétendre
apporter une contribution, est préalablement une étude d’identification et classification de sols, dont
nous avons. C’est ainsi que nous avons trouvé un sol beaucoup plus sableux et argileux dans la
majeure partie échantillonnée selon l’analyse expérimentale de ces derniers. Ces sols ont présenté de
bons caractéristiques pour adapter les ouvrages, et entre en jeu sur la production de nourriture et
végétation tout en signalant aussi au rejet des immondices dans les sites qui affectent l’altération est
une pollution environnementale qui dégrade les argiles présentent.
C. PERSPECTIVES
Notre recherche a certainement été basée sur une identification et une classification de sols
de cités unilu, dont nous avons effectué une étude et arriver à caractériser les sols composites
du site qui démontrent une certaine qualité de support des fondations ; d’où nous pouvons
prendre apte de cette perspective primaire de notre recherche vérifier dans la classification
AASTHO.
104
11.
REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Villars, éditeur – Paris 1966.
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tourbières et des marais », 1999.
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polytechniques et universitaires Romandes, 15 octobre 2013, 848 p. (ISBN
978-2-88074-718-3, OCLC 695891954, à lire en ligne).
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culting experiment. vegetatio (sous presse).
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Sediments », The journal of Geology, Vol. 30, n°5, juillet 1922, p.377-392 (ISSN
0022-1376 et 1537-5269, DOI 10.1086/622910.
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géotechnique de la ville de Lubumbashi Guide technique de sélection des
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Laboratoire central des ponts et chaussées., France : Ministère de
107
12.
ANNEXES