1226 Jennifer

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NOM-ANDRIAMASINORO

PRENOM-Sitraka Jennifer

N-1226-M1 DROIT PRIVE

La fiscalité et le développement de Madagascar

INTRODUCTION

Le droit fiscal, qui relève du droit public, à des liens étroits avec le droit prive en raison
de ses impacts sur les activités économiques. Il est l’expression de la politique économique
et sociale de l’État et interagit avec le droit des affaires, le droit commercial, la
comptabilité, la finance. Dès l’Antiquité l’impôt se présentait sous forme de droit de sortie
assis sur les biens. Elle désigne la participation des sujets de droit à l’organisation
financière de l’État et a l’expression de sa politique économique et sociale. Ce pour cette
raison que notre sujet ici parle de la fiscalité et le développement de Madagascar. La
problématique est formulée par une série de deux questionnements auxquels nous allons
trouver des réponses En quoi est-il important de savoir la fiscalité et comment se
déroule le développement de Madagascar Pour pouvoir répondre à la problématique,
notre étude se divisera en deux parties.

I- La fiscalité
II- Le développement de Madagascar
I. La fiscalité

La fiscalité, il s’agit de l’ensemble de règles et de lois qui constitue le


cadre fiscal d’un État. La fiscalité s’apparente à des pratiques utilisées par
l’État pour percevoir des impôts. Elle joue un rôle déterminant dans le
fonctionnement économique d’un pays, mais aussi dans la vie de ses résidents.

A. Aspects généraux de la fiscalité

1. Définition de l’impôt

Un impôt est un versement obligatoire et sans contrepartie aux administrations


publiques. Il sert principalement à financer les dépenses publiques et peut constituer
également un moyen de régulation de l’activité économique.

*Administration publiques

-État

-collectivité territoriales (région, départements, communes,...)

-Administrations de la sécurité sociale

2-Objectif de l’impôt

On reconnait généralement trois objectifs à l’impôt:

-Objectif financier

-Objectif social

-Objectif économique
*Objectif financier : les impôts et taxes financent les dépenses publiques de l’État et des
collectivités publiques. Les recettes fiscales de l’État représentent plus de 95% de
l’ensemble de ses recettes.

Les recettes non fiscales correspondent principalement les revenus du patrimoine de


l’État, les revenus de l’activité industrielle et commerciale de l’État, les rémunérations des
services rendus et les emprunts contractés par l’État.

Les recettes de l’État permettant de financer les dépenses publiques et traduisent les
priorités fixées par le gouvernement.

*Objectif social : la fiscalité est un instrument de redistribution des richesses et permet


une réduction des inégalités.

*Objectif économique : lever efficacement des recettes pour financer les biens et
services publics sans entraver l’emploi, corriger les marchés en orientant les
comportements de production, de consommation.

B. La taxe sur la valeur ajoutée

La TVA rapporte à elle seule près de la moitié des recettes fiscales de l’État.

1. Principes de la TVA

La TVA est un impôt qui frappe la consommation des biens et services. La


charge de cet impôt incombe au consommateur mais sa collecte repose sur les entreprises.

Tous les mois, l’entreprise doit reverser à l’État la différence entre la TVA qu’elle a
collectée sur ses ventes et le montant de la TVA déductible sur ses achats. Elle calcule alors
son solde de TVA.

Dans le cas le plus courant, le montant de TVA qu’elle a collectée est supérieur au
montant de la TVA déductible sur ses achats : elle a alors une TVA à décaisser qui
correspond à une dette envers l’État. Mais, si la TVA déductible est supérieur à la TVA
collectée du même mois, c’est l’État qui doit de l’argent à l’entreprise : l’entreprise détient
alors un crédit de TVA qui correspond a une créance sur l’État.

2. Applications

La valeur ajoutée représente la différence entre le prix de vente d’un produit


et le cout d’achat des biens et des services consommés pour sa réalisation.

Chaque entreprise intermédiaire devrait calculer la TVA sur la valeur qu’elle a ajoutée.

Cette approche serait trop lourde à appliquer. Les entreprises appliquent l’approche
pratique.
II. Le développement de Madagascar

Madagascar est un pays en retard économique par manque de pouvoir


politique. Madagascar a accédé à l’indépendance en 1960 et en 1962 l’autonomie
économique a été établie dans six régions de notre pays selon l’ordonnance 62-076 du 29
septembre 1962. Il y a le budget provincial qui était géré par la province et il y avait le
budget général qui était géré par l’État.

A. Budget provincial

Cette budget provincial a permis à six provinces d’améliorer et de


développer la province sous leur juridiction en matière d’éducation, de gestion des
documents royaux, d’agriculture, d’élevage, de logement et a pu participer à la résolution
des problèmes de chaque région.

En 1973, cependant, le budget provincial a été supprimé par les ordonnances 73-014 et
73-015, c’est à dire que les revenus du budget provincial ont été transférés au budget
général, qui contrôle tous les revenus à Madagascar.

Les budgets des provinces transférés dans le budget général :

*Ressources des budgets provinciaux (ordonnance N*62-076)

Article 1 : Les ressources des budgets provinciaux sont constituées par :

a)Impôts directs

b) Taxes diverses et taxes sur les services rendus

c)Revenus du domaine provincial

d) Recettes diverses
B. Budget général

Les ressources du budget général (ordonnance N*63-015, titre deux,


chapitre 1 er- Article 2 : Les ressources du budget général comprennent :

-le produit des amendes

-les rémunérations de services rendus, redevance, fonds de concours, dons, legs

--les revenus des domaines et des participations financières de l’État.

-les produits des exploitations agricoles, industrielles et commerciales et de toutes les


entreprises de l’État.

-les intérêts des prêts et des avances du trésor.

-les produits divers.

C’est à dire, depuis 44 ans les 6 provinces de Madagascar n’ont pas eu de rentrée d’argent,
mais attendent les subventions de l’État central. Raison pour laquelle, invitent tous les
citoyens Malagasy à abroger les lois 73-014 et 73-015 et réinstaurer ensemble l’Autonomie
Régionale avec une décentralisation budgétaire dans les 22 Régions de Madagascar.

L’ordonnance 62-076 et 63-015 de la Première République sera utilisée comme donnée


de base économique.

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