TC-Travail Espaces Confines
TC-Travail Espaces Confines
TC-Travail Espaces Confines
REFERENCES REGLEMENTAIRES
Espaces confinés R4412-22, R4222-23 & 24 du code du travail
Risque chimique R4412-15 à 24 et R4412-38 & 39 du code du travail
Mesures d’urgence R4412-33 à 36 du code du travail
Equipements de protection individuelle R4222-25 & 26 du code du travail
Chute de hauteur R4323-58 à 68 et R4323-81 à 88 du code du travail
Formation R4141-13, 14 & 17 du code du travail
Entreprises extérieures R4512-6 & 7 du code du travail
Recommandation CNAMTS R447 Prévention des accidents lors des travaux en espaces confinés.
DEFINITION - GENERALITES
Quelques exemples
Puits et fosses Citernes, réservoirs, cuves
Conduites, égouts et collecteurs visitables Chaufferie
Postes de relèvement, postes de dégrillage Locaux de stockage de produits chimiques
Postes de chloration, d’ozonation en Locaux de traitement ou de stockage des
traitement des eaux boues
Vides sanitaires, caves
Risque d’atmosphère
respirable dégradée (gaz
toxique ou insuffisance
d’oxygène) et/ou atmosphère
explosive (gaz inflammable)
ESPACE CONFINÉ
Ouvrage / équipement
Absence ou insuffisance de
partiellement ou totalement
ventilation
fermé
Principaux risques
Les espaces confinés sont dangereux parce qu’ils contiennent une atmosphère qui ne se renouvelle pas facilement.
Toute activité ou processus générant ou libérant des substances toxiques ou consommant de l’oxygène se produit
ainsi dans un espace qui va très vite amplifier les risques liés à la présence de ces substances et à la diminution
d’oxygène. De plus, il est généralement difficile d’évacuer rapidement les lieux du fait de leurs difficultés d’accès et
de déplacements à l’intérieur (topologie, insuffisance d’éclairage, sols glissants, encombrement, etc.). De fait, plusieurs
risques doivent être maîtrisés pour une intervention en sécurité :
Risque d’asphyxie
Risque d’intoxication
Risque d’incendie et d’explosion
Risque de chute de hauteur
Risque de noyade
Risque de contamination bactériologique
situations d’intervention dans des espaces confinés. Elle doit être consignée par écrit et faire apparaître pour
chacune, les points suivants :
Gaz ou Moyens de
Nature Durée & Risques liés à Autres Moyens de prévention
Site Accès substances prévention
intervention Fréquence l'atmosphère risques à mettre en œuvre
dangereuses existants
Poste de Trou d'homme Nettoyage du 1h H2S Ventilation Chute de Masque à Mise en place d'une
relevage n°1 Echelle fixe 2m poste au jet 1x/mois CH4 préalable par hauteur cartouches ABEK ventilation forcée
Présence d'un d'eau CO2 ouverture du trou Réalisation de mesures
regard d'accès d'homme et du de détection gaz
aux pompes regard Port d'un harnais de
équipé de Absence de contrôle sécurité + installation
barreaux anti‐ d'atmosphère de points d'ancrage
chute Débit d'air neuf Port d'un masque
insuffisant autosauveteur
Cet exemple est donné à titre d’information et ne peut être considéré comme exhaustif. L’évaluation doit être réalisée au cas par cas.
Toute intervention d’une entreprise extérieure dans un espace confiné doit faire l’objet d’un
plan de prévention écrit.
Formation du personnel
L’autorité territoriale doit s’assurer que chaque agent auquel il a délivré une autorisation de travail en espace confiné
a reçu une formation adéquate lui permettant :
de connaître les risques spécifiques aux espaces confinés (et plus particulièrement liés à la présence de gaz
dangereux)
de travailler en toute sécurité dans ces espaces
de comprendre l’intérêt et le fonctionnement des équipements de sécurité et de secours, et de savoir
correctement les utiliser
d’adopter les bons réflexes en cas d’incident ou d’accident.
Cette formation doit comporter une partie pratique, permettant notamment de mettre en œuvre l’utilisation des
équipements de détection et d’alerte, l’utilisation des masques respiratoires, d’auto-sauvetage et des dispositifs anti-
chute (tripode, harnais, stop-chute, etc.)
Pour répondre à cette obligation, la CNAMTS a publié en 2012 un référentiel de formation (R472) intitulé le
CATEC (Certificat d’Aptitude à Travailler en Espace Confiné), pour les salariés amenés à intervenir sur les réseaux
d’eau. La durée de cette formation est d’un jour. Un recyclage est recommandé tous les 3 ans.
nécessaires qui doivent être présents sur place en cas d’accident (harnais de sécurité, ARI le cas échéant, équipements
de récupération, trousse et appareils de premiers secours, etc.), la liste de sauveteurs formés et compétents pour
intervenir dans ces milieux, un plan d’évacuation et les appareils d’alarme et de communication.
Des exercices de sécurité doivent pour cela être organisés à intervalles réguliers et en lien avec les services de secours.
Procédure d’intervention
La collectivité doit élaborer et rédiger une procédure d’intervention (modes opératoires) qui doit préciser au minimum
les éléments suivants :
Présence obligatoire de 2 personnes : opérateur Procédure de secours pour sortir une personne d’une
intervenant dans l’espace confiné et un surveillant situation délicate
qui doit rester en permanence à l’extérieur de l’espace Comportement à adopter en cas d’alerte ou d’alarme des
confiné. systèmes de détection et de communication en place
VENTILATION
La ventilation s’entend par l’apport d’un air neuf et non pollué dans l’ouvrage, par insufflation. L’aspiration doit être
proscrite. Il faut d’abord créer une aération naturelle (si la conception de l’ouvrage le permet) par ouverture d’au
moins deux accès.
Saufs cas exceptionnels (voir recommandation R447), une ventilation mécanique
forcée doit ensuite être mise en œuvre (débit d’air neuf non pollué d’au moins 20
volumes de l’espace confiné par heure, en présence de gaz dangereux) :
Toute défaillance du système de ventilation doit entraîner l’arrêt de l’intervention et l’évacuation de l’ouvrage.
Le système d’aspiration des déchets d’un camion de pompage ou d’un véhicule hydrocureur
ne doit pas être utilisé pour assurer la ventilation de l’espace de travail.
DETECTION
Après ventilation pendant 20 minutes, un contrôle des concentrations en oxygène et de gaz dangereux doit être
réalisé dans la zone de pénétration, depuis l’extérieur :
En l’absence d’alarme, l’opérateur est autorisé à pénétrer dans l’espace confiné. Néanmoins, il doit porter en
permanence son détecteur en état de fonctionnement, pendant toute la durée de l’intervention.
Si l’accès à la zone d’intervention présente un risque de chute libre de plus de 1 mètre, les
agents doivent alors obligatoirement être reliés à un dispositif antichute pour monter ou
descendre.
Avril 2020
EN COMPLEMENT :
Un casque
Une lampe frontale en
l’absence d’éclairage
Des gants de protection
chimique et/ou biologique
Des cuissardes ou des bottes
(pour les travaux effectués
dans l’eau)
Une combinaison étanche et
Equipé d’un ancrage Utilisé uniquement
masque ABEK (si besoin)
dorsal, d’un système pour évacuer la zone
antichute à rappel en cas de
automatique sur point déclenchement
d’ancrage fixe ou d’alarme et non pas
mobile sur support pour travailler
d’assurage vertical
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