Chap 6 - GP. Transformations Et Applications
Chap 6 - GP. Transformations Et Applications
Chap 6 - GP. Transformations Et Applications
GÉOMÉTRIE PLANE
CHAPITRE 6
0.1 Applications
Définition 0.1.1. Une application d’un ensemble P vers un ensemble Q est un procédé
qui à tout élément x de P associe un et un seul élément y de Q.
On dit y est l’image de x par f et que x est l’antécédent de y par f .
Définition 0.1.6. Une application f : E −→ F est dite affine s’il existe une application
linéaire g : E −→ F (elle est unique) telle que, pour tout point M de E et pour tout
→
−
vecteur V de E, on ait:
→
− →
−
f (M + V ) = f (M ) + g( V ).
0.1.6 Projection
→
−
Soit F un sous espace affine d’un espace affine E, la projection sur F de direction F ⊥
est la projection orthogonale sur F .
0.2 Transformations
Définition 0.2.1. On appelle transformation dans un espace affine (éventuellement eu-
clidien) E une bijection de E sur E.
0.2.1 Translation
Soit E un espace affine attaché à l’espace vectoriel E sur un corps K.
→
−
Soit V un vecteur de E.
0
Définition 0.2.2. L’application f de E dans E qui à tout point M associe le point M
−−−→0 → − →
−
tel que M M = V , est appelée translation de l’espace E associé au vecteur V de l’espace
vectoriel E attaché à E.
2
→
− →
−
Remarque 0.2.1. f n’a pas de point fixe si V 6= 0 .
Remarque 0.2.2. Quand E est euclidien on distingue les symétries obliques et les symé-
tries orthogonales.
Soit H un hyperplan de R3 ( R2 ) et →
−
u un vecteur unitaire orthogonal à H; tout vecteur
→
−
v de R ( R ) se décompose de façon unique sous la forme →
3 2 −v = α→−
u +→ −
w avec α ∈ R et
→
−
w ∈ H.
L’expression analytique de la symétrie orthogonale s par rapport à H, définie par:
s(→
−
v ) := −α→
−
u +→
−
w.
3
0.2.4 Homothétie
Définition 0.2.6. Une homothétie affine h de centre (ou de pôle) O ∈ E et de rapport
k ∈ R d’un espace affine E est une application affine de E dans E qui, à tout point M ∈ E,
0
−−→0 −−→
associe le point M défini par OM = k OM .
0.2.5 Dilatation
Définition 0.2.7. Une dilatation f dans R3 est une transformation qui pour tout α ∈ R,
on a f (x) = αx.
Remarque 0.2.3. Une dilatation est une homothétie affine de rapport non nul ou une
translation.
0.2.6 Similitude
Une similitude est une application affine bijective f d’un espace affine E dans lui même
dont l’application linéaire associée est une similitude vectorielle.
Elle dilate les distances par un facteur constant.
0.3 Isométrie
Définition 0.3.1. Une isométrie d’un espace métrique (E, d) sur un espace métrique
0 0 0
(E , d ) est une bijection f de E dans E telle que pour tout couple (x, y) éléments de E
0
on ait d (f (x), f (y)) = d(x, y).
Définition 0.3.2. Soit (e1 , e2 , e3 ) une base d’un espace vectoriel. (e1 , e2 , e3 ) est une base
directe si det(e1 , e2 , e3 ) > 0; elle est une base indirecte si det(e1 , e2 , e3 ) < 0.
Une isométrie linéaire g est directe si det(g) = +1; elle est indirecte si det(g) = −1.
Une isométrie f est directe si sa partie linéaire est directe et elle est indirecte si sa partie
linéaire l’est.
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0.3.1 Exemples d’isométries de R2 ou R3
1. La translation dans R3 est une isométrie directe.
2. La rotation dans le plan est une isométrie directe.
3. La symétrie dans R2 ou R3 est une isométrie indirecte.
Définition 0.3.4. Une isométrie qui transforme les mesures des angles orientés en leurs
opposés est un antidéplacement.
Exemples 0.3.1. 1. Un déplacement est soit l’identité du plan, soit une translation,
soit une rotation.
2. Un antidéplacement est soit une symétrie orthogonale, soit une symétrie glissante.
(La composée d’une translation de vecteur non nul →
−
u et d’une symétrie orthogonale
→
−
d’axe ∆ de vecteur directeur u est une une symétrie glissante d’axe ∆ et de vecteur
→
−u ).
5
→
−u →
−v
Définition 0.4.2. L’angle entre deux vecteurs non nuls est l’angle entre et .
||u|| ||v||
Théorème 0.4.1. Soit A une matrice orthogonale et α = ±1 son déterminant, alors il
existe θ ∈ R unique modulo 2π tel que A correspond alors soit à :
— une rotation d’angle θ,
— la symétrie orthogonale par rapport à la droite vectorielle faisant un angle 2θ avec
l’axe des x.
Preuve à faire en T D.