Q 306 LMC
Q 306 LMC
Q 306 LMC
18 (18/04/2002 13:14)
Formes cliniques
HYPERLEUCOCYTOSE ISOLÉE (absence de SMG)
ABSENCE DE CHROMOSOME PHILADELPHIE SUR LE CARYOTYPE => analyse biomoléculaire par RT-PCR
FORMES ACUTISÉES D’EMBLÉE
Eliminer LA primitive
Volumineuse SMG avec hyperleucocytose majeure dont polynucléose, hyperEo et hyperbasophilie
Myélémie importante
Certaines LAL de novo ont un chr. Ph1 au caryotype
Analyse biomoléculaire permet de les différencier d’une acutisation lymphoblastique de LMC : le transcript n’est
pas de même taille, la cassure ne se fait pas au même niveau.
SD MYÉLOPROLIFÉRATIF GLOBAL
Hyperleucocytose, polyglobulie, thrombocytose associées : diagnostic affirmé sur caryotype + biomol.
Diagnostic différentiel
RÉACTIONS LEUCÉMOÏDES : PRÉSENCE D’UNE MYÉLÉMIE + HYPERELEUCOCYTOSE
Infection graves ou foyer chroniques
Régénérat° d’agranulocytose
Grand Sd inflammatoire
Envahissement medullaire métastatique d’un K profond ou lymphome
Polynucléose du tabagique (pas de myélémie)
AUTRES SD MYÉLOPROLIFÉRATIFS
Principal diagnostic différentiel se fait avec la splénomégalie myeloide = myélofibrose primitive
Age moyen > 50 ans
Score des phosphatases alcalines N ou élevées
Pas de chromosome philadelphie
Présence de dacryocysteQ sur le frottis sanguin avec erythroblatose circulante
Os dur au MyeloG, myelofibrose à la BOM
Examen isotopique (Fer 52) : métaplasie myéloïde de la rate (+/- hépatique) avec hypofixation médullaire
Dans tous les Sd myeloprolifératifs sera réalisé un caryotype +/- PCR à la recherche du Chr Ph1.
Ne pas oublier la LMMC : leucémie myélomonocytaire chronique
Evolution
COMPLICATIONS FRÉQUENTES ET REDOUTABLES
Hyperleucocytose => leucostase
Détresse respiratoire par leucostase pulmonaire
Méningite leucémique par leucostase cérébrale
Rétinite leucémique
Q
Thromboses liées à la thrombocytose et à l’hyperleucocytose
Artérielles : IDM, AVC, rétinienne(= hgie à centre blanc au FO Q), MI
Veineuses : EP, phlébite surale, thrombophlébite cérébrale, sd de Budd Chiari, priapisme Q++, ulcères de jambe
Q
Spléniques : infarctus , hypersplénisme, compressions
Sd hémorragique par thrombopathie (cutanéo muqueux et viscéral)
Q
Hyperuricémie
Tubulopathie rénale
Colique néphrétiqueQ
Goutte et arthropathie tophacée
Tophus
Hyperhistaminémie : prurit, ulcéres gastro duodénaux
Insuffisance médullaire : syndrome anémique mal toléré, neutropénie
Myélofibrose secondaire
Infections (rares car PNN fonctionnelss)
Rechute sous ttt
Iatrogènes
3 PHASES DE LA LMC
CHRONICITE ACCÉLÉRATION ACUTISATION = LÄ
Tps de doublement çaire Inéluctable à 80% Q, pronostic --
Qqs mois
Durée moyenne 3 ~ 4 ans Qqs semainesQ
Phase inconstante
Intenses :AEGQ, fièvreQ, sueurs, pruritQ, dl
Débutants osseusesQ, purpura MIQ, ADPQ
Signes généraux Ø Aggravation de la SMG Apparition progressive ou brutale.
Apparition d’une fièvre,… Acutisation localisées (os, cut, pleural…)
=> biopsie
Sd tumoral étendu
Rate SMG Majoration douloureuse
(HMG, adp, nodules cutanés, osseux) Q
Hyperleucocytose rapide de leucocytose % blastes circulantsQ, Eo, baso Q
NFS Majoration progressive de thrombocytose ins.medullaire Q+: Anémie, thrombopénieQ
la myélémie/blaste basophilie et blastose score des PAL normal
> 30 % Q++++ (20 %)
Blastose 70% LAM mauvais pronostic
<5% 5 à 30 % (20 %)
médullaire 20 % LAL
10 % Biphénotypique
Ph1 anomalies
Caryotype Ph1 Ph1 + anomalies Q (triso 8, 19 ; iso 17q…)
cytogénétiques surajoutées
Si > 55 ans Antimétabolite
IFN α (SC) +/- Hydréa® 6-mercaptopurine
Ttt (HP) Si < 55 ans : Toxicité :N/V, hypoplasie Polychimiothérapie
Allogreffe de MO = ttt med, cholestase, ulcérat°
curatifQ buccale
Normalisation cliniqueQ/bio
Ph1 peut disparaitre Retour transitoire en phase
Effets du ttt (sytématique pr l’allogreffe, ds 100% DC à 1 anQ
40% pr IFN α, jamais pr CT) chronique
pas en biomoléculaire
Allogreffe de MO = < 55 ans, bon état général, donneur HLA A, B, DR compatible avec culture mixte lymphocytaire négative, après
chimiothérapie aplasiante et irradiation corporelle totale sous anti GVH.
Autogreffe de MO = < 55 ans, sans donneur, utilisation des ç du patient prélevées avant chimio puis soumises à un traitement intensif in
vitro et auto transfusées aprés chimio aplasiante et irradiation corporelle totale. L’autogref ne fait pas disparaître Ph1, risque de LA persiste
Source : Fiches Rev Prat, medline hémato, conférence, QCM Intest 2000.