Physiopathologie Briganti
Physiopathologie Briganti
Physiopathologie Briganti
Giovanni BRIGANTI ∗
17 février 2019
1 Physiopathologie cardiovasculaire 3
2 Physiopathologie respiratoire 22
3 Physiopathologie digestive 38
1
3.3 Estomac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.6 Pancréas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4 Physiopathologie urinaire 62
4.2 Néphrosclérose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
5 Physiopathologie neurologique 69
5.2 Neuropathies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
5.3 Myasthénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
5.4 Botulisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
5.9 Epilepsie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
l’atrium et une qui le chasse, le ventricule. L’atrium gauche est séparé par
séparé par la valve aortique (3 cuspides) de l’aorte. L’atrium droit est séparé
désoxygéné est amené à l’atrium droit par la veine cave supérieure, la veine
La veine cave supérieure (qui ramène le sang désoxygéné des régions sus dia-
interne – externe – antérieure ainsi que les veines vertébrales) ainsi que les
membres supérieurs (par les veines subclavières). Les veines jugulaires in-
La veine cave inférieure (ramène le sang vicié des régions sous diaphrag-
vague).
referme.
et une artère pulmonaire droite qui vont vers les poumons. Au niveau des
alvéoles, le sang se décharge de CO2 et capte O2. Le sang est ainsi oxygéné.
Le sang oxygéné est amené à l’atrium gauche par 4 veines pulmonaires (deux
la systole ventriculaire.
l’atrium gauche se contracte pour pousser ce qui reste : systole atriale (rem-
ferme.
pression dans l’aorte, la valve aortique s’ouvre laissant passer le sang oxygéné
d’une cavité à l’autre. Ainsi, lors de la sténose aortique, le sang sort diffici-
gine. Ainsi, lors de l’insuffisance mitrale, le sang revient vers l’atrium lors
par prothèse.
du cœur.
atriale).
pour assurer une contraction simultanée. Les cellules de Purkinje sont des
est une des premières causes de mortalité (NB mortalité = nombre de décès
l’hypertension, le diabète.
graisses est stable. L’exercice physique est trop peu performé par les indivi-
triglycérides.
coronaire.
lonnet pour les dilater, puis un stent pour les élargir. Ceci a pour but d’aug-
rétrosternale aigue depuis plus que 20 minutes, dyspnée, nausée, pâleur, pal-
existe selon les résultats de l’ECG deux types de SCA : avec ou sans élévation
plastie (si disponible endéans les 2h) soit par thrombolyse (puis récupération
le plus souvent utilisé pour constituer un pont entre l’aorte et l’artère coro-
ladie thromboembolique.
due à une compression des cavités cardiaques) ; la tuberculose est une ma-
ladie systémique pouvant causer des péricardites (surtout chez les patients
plus souvent avec une toux, dyspnée, souffle, un purpura pétéchial (faux pa-
toire et immunitaire.
suit : deux critères majeurs représentés par deux hémocultures de suite po-
Pour générer une impulsion électrique, les cellules du nœud sinusal sont
Ces canaux laissent rentrer automatiquement des ions Sodium dans la cel-
lule, qui se dépolarise à des intervalles réguliers. Une fois l’impulsion trans-
mente), avec les canaux Na+ voltage dépendant ouverts ; cette rentrée est
démarrer la contraction.
noradrénaline.
provoque une ouverture des canaux Ca2+ ; ceci se traduit par un effet chro-
sium via les canaux K+, ce qui prolonge la repolarisation : il s’agit d’un effet
chronotrope négatif.
plasmique via les pompes SERCA (consommant de l’ATP), via des pompes
à 100 bpm.
corps nécessite plus de sang plus vite, il produit de l’adrénaline qui stimule
positif.
minué.
His.
La fibrillation atriale est traitée par cardioversion par choc cardiaque ex-
terne ou médicamenteux.
turbé et un caillot est formé : ce caillot peut partir vers les carotides et
un cercle toujours dans la même direction autour de l’atrium, ceci cause des
Parmi toutes ces impulsions, seulement une portion pourra générer un bat-
au ventricule, elle s’arrête après avoir excité le muscle puisque ce dernier sera
en période réfractaire.
de réentrée.
de réentrée.
endéans les 3 minutes elle peut causer un arrêt cardiaque. Elle se traite par
L’eau exerce une pression : cette pression est plus élevée dans le verre rempli.
continuera à se vider jusque quand les deux verres seront remplis à moitié ;
Au même titre, lors de la systole atriale, l’atrium gauche est rempli de sang
respecte la formule suivante, qui est une application aux fluides de la Loi
d’Ohm (∆ V=R.I) :
∆P = RQ (1)
Q est le débit. Cette formule indique que le sang se déplacera sous l’effet
vers l’endroit où la pression est la plus faible. Le sang étant un liquide
l’écoulement visqueux) :
πr4 1
Q = ∆P = ∆P (2)
8ηl R
d’un vaisseau est dépendante de son rayon : au plus le vaisseau est serré, au
tide propulsant le sang vers la tête est rétrécie par des plaques athéromateuses.
sion dans les artères est appelée tension artérielle (TA) et est mesurée de
tique exercée par une colonne de mercure d’un millimètre de haut et d’une
mis le sang aux artères principales par manque de pression. Dans ce cas de
de la paroi artérielle.
sang que peut contenir une portion donnée du réseau circulatoire pour
Les veines sont plus compliantes que les artères : elles contiennent la majo-
rité du sang dans le corps car elles peuvent plus facilement se dilater.
capillaires doit être capable de sortir et d’y entrer. La pression nette de fil-
y rentre.
le sang sur les vaisseaux : cette force pousse le fluide à sortir du vaisseau.
exercée par les fluides dans les tissus sur le capillaire : cette force tend à
sang) pour retenir le sang dans le vaisseau. Πif est la pression oncotique
la systole ventriculaire.
débit.
augmentation de la postcharge.
ventricule diminuera puisqu’il sera épaissi par du muscle, donc il pourra ac-
diaque.
cavités du cœur ainsi que les structures vasculaires en amont, par exemple,
quide sort des vaisseaux pulmonaires pour se déposer dans les tissus du pou-
rétrécissent.
(puisque moins de sang arrive aux artères rénales) et par des mécanismes de
et le sel sont retenus par le rein, ce qui augmente d’avantage le volume san-
C’est pour ces raisons qu’une insuffisance cardiaque est difficile à traiter, et
le volume du sang circulant : ceci est possible via une restriction hydrique
2 Physiopathologie respiratoire
dont la fonction est la respiration. Deux voies aériennes sont retrouvées, une
situé dans le crâne et est composé d’une partie osseuse, les os nasaux, et
fosse nasale, qui est séparée en deux parties par le septum nasal.
Des méats (orifices de communication) sont présents qui permettent aux si-
le méat moyen est situé entre le cornet inférieur et moyen ; le méat supérieur
est situé entre le cornet moyen et supérieur. L’épithélium nasal est composé
nerfs crânien I olfactif (pour l’odorat) ; les stimuli olfactifs remontent direc-
Les cartilages aryténoı̈des tendent les cordes vocales et sont situés de part et
poumons.
La cage thoracique est formée du sternum, les clavicules, les scapula, des 12
paires de côtes. Les côtes 1 à 7 sont appelées vraies côtes puisqu’elles sont
le cartilage costal. Les côtes 8 à 10 sont appelées fausses côtes puisque leur
muscle diaphragme.
Les poumons sont des organes en forme de cône situés dans la cage tho-
scissure moyenne puisque ce dernier ne présente pas de lobe moyen. Les deux
des molécules sur une paroi. La pression partielle d’un gaz se définit comme
est fixée à 20,95% (159 mmHg) et celle du CO2 est de 0.03% (0 mmHg). La
[gaz]
Pgaz = (5)
s
La solubilité de l’oxygène est égale à 0.024, celle du CO2 est égale à 0.57 ;
d’un gaz dépend de la loi de Fick : la diffusion d’un gaz est directement
P.A.s
D= √ (6)
d PM
particules de SiO2).
L’air pénètre dans le nez et au niveau des cornets s’effectue la filtration des
cellule possède environ 200 cils qui battent 20 fois/seconde pour faire avan-
particules d’un certain diamètres : les cornets nasaux arrêtent les molécules
dont le diamètre est supérieur de 200 m tandis que les molécules d’un µ m
nique des voies aériennes cause une inflammation déclenchant les réflexes de
toux du fumeur.
naire.
phie de thorax.
met par voie aérienne suite à expulsion de microorganismes dans la toux via
gouttelettes.
glions hilaires).
tion.
lose, avec une dissémination par voie sanguine qui atteint le reste du corps
line. Le diagnostic se fait par examen direct des expectorations (si présentes)
pour détecter la bactérie. La culture est nécessaire mais prend environ 8 se-
vent présents.
∆V
Compliance = (7)
∆P
La compliance pulmonaire statique est contrée par la force des muscles de
La compliance est haute à bas volume (si peu d’air dans le poumon, celui-ci
se gonfle plus facilement) et basse à haut volume (si beaucoup d’air dans
force exercée par les muscles de la paroi qui veulent gonfler à nouveau le
revenir à son état de départ. Elle est influencée par les propriétés élastiques
du tissu pulmonaire.
regonfler.
trypsine et inactivée par les dégâts oxydants causés par le tabagisme chro-
nique. A cause du manque de surface, les échanges gazeux vont être moins
efficaces.
pression possible sur les bronches et évite donc l’écrasement de ces derniers
pression pleurale est négative pour permettre au poumon de garder son vo-
lume de base.
Le volume courant (VC) est égal à 300 ml et est le volume qui rentre et sort
La capacité pulmonaire totale (CPT) est le volume contenu dans les pou-
mons lors d’une inspiration maximale. Le volume résiduel (VR) est le volume
contenu dans les poumons lors d’une expiration maximale. La capacité vi-
V EM S
IndexT if f eneau = (9)
CV
paroi ferme la bronche par laquelle l’air sort, ce qui régularise le volume.
comme le point au niveau des voies aériennes où la pression exercée par
les muscles pour expirer est égale à celle présente dans les voies aériennes ;
expiratoire augmente.
paroi ferme la bronche par laquelle l’air sort, ce qui régularise le volume.
comme le point au niveau des voies aériennes où la pression exercée par
les muscles pour expirer est égale à celle présente dans les voies aériennes ;
mopathie chronique obstructive est une maladie caractérisée par une limita-
tion persistante et progressive des voies aériennes associée avec une réponse
élastique du poumon.
cytes.
flammation. L’anomalie des échanges des gaz entraine une hypoxie et une
hypercapnie. Une toux productive est générée par une hypersécrétion mu-
physémateuse prédominante).
est le volume d’air se trouvant dans les parties du système respiratoire qui
pulmonaire est le volume de sang par minute passant par les artères pulmo-
et de l’espace mort.
Pour comprendre l’espace mort, il faudrait imaginer un poumon dont les ca-
pillaires sont bloqués mais l’entrée bronchique est libre : les pressions en CO2
gique.
les thrombus provenant surtout des veines profondes des membres inférieurs
et du pelvis.
droit.
L’obstruction cause l’effet espace mort, tandis que l’effet shunt est causé
naire. L’effet espace mort et shunt causeront d’abord une hypoxémie, puisque
l’oxygène ne parvient pas au cœur gauche, puis, suite à une tachypnée (le
se fera par anticoagulants (héparine non fractionnée avec relai par anti-
vitamine K).
Équilibre acido-basique pulmonaire
HCO3-. Pour contrer l’absence d’ions hydrogène, le corps va libérer dans les
du pH.
les urines une quantité majeure de HCO3- (F) (compensation rénale d’une
en HCO3- diminue (G) ; les poumons vont compenser en provoquant une hy-
par rapport à celle des ions hydrogène (E) ; les poumons vont compenser
alcalose métabolique).
3 Physiopathologie digestive
L’adventice est une couche externe de tissu conjonctif lâche qui contient les
simple.
Muscle lisse intestinal Les muscles lisses présents dans l’intestin présentent
fonction de sphincter (séparer deux zones différentes pour empêcher les ali-
ments de passer).
paroi de l’intestin.
ralentit les contractions pour digérer moins vite) tandis que l’acétylcholine
plus vite).
tionnel.
naissance.
non fonctionnel.
La cavité orale (ou buccale) est la cavité où les aliments sont introduits.
La déglutition est définie comme les deux phases permettant au bol ali-
nie hiatale : l’œsophage ainsi que d’autres parties du tube digestif peuvent
phagien.
d’une hernie hiatale), l’acide gastrique remonte vers l’œsophage, qui n’est
tête surélevée par rapport au reste du corps, etc.) sont aussi efficaces. In fine
cancer de l’œsophage.
3.3 Estomac
L’estomac est une portion dilatée digestif, une poche située entre l’œso-
phage et le duodénum.
le duodénum.
s’appelle antre.
L’estomac présente une forme de J avec une grande courbure à sur le côté
gauche) et une petite courbure (sur le côté droit). L’estomac accumule les
sécrétion de pepsinogène.
L’acide chlorhydrique (HCl) est produit pour dénaturer les protéines et tuer
les microorganismes pénétrant dans l’estomac (qui est stérile si l’individu est
en bonne santé). Le mucus est produit par les cellules de la muqueuse pour
trinsèque, qui permet d’absorber plus loin la vitamine B12, essentielle pour
fréquente.
duit, ce qui augmente les dégâts apportés par l’acide à la paroi gastrique,
paroi muqueuse).
Les infections (autres que Helicobacter pylori), le stress, l’alcool et les ra-
ter pylori est une infection causant une inflammation de l’estomac, évoluant
compliquée ou récidivante.
(dépression).
5.8 ans chez l’homme. Elle induit de nombreux surcoûts de santé et cause
thiases), etc.
et B12.
La pompe Na/K/ATPase est ainsi activée par ce système, ce qui cause une
métabolique.
contribue à l’alcalose.
3.4 Intestin grêle et côlon
(segment mobile).
cm. Sa paroi postérieure est accolée aux gros vaisseaux abdominaux (aorte
abdominale et veine cave inférieure) ainsi que les vertèbres. Il est divisé en
4 portions.
d’abouchement est appelé papille duodénale mineure) ainsi que canal cholédoque
dont la fonction est de déverser la bile (lieu d’abouchement est appelé pa-
plus grande et sa paroi est caractérisée par des haustrations, qui sont des
Dans le gros intestin, les résidus non digérés de l’alimentation et des déchets
d’eau et d’électrolytes .
Diarrhées Les diarrhées sont définies comme des selles plus fréquentes et
consistantes par rapport à la norme. Elles sont causées le plus souvent par
les causes les plus fréquente sont les diarrhées sur usage de laxatif ou de
magnésium.
Les diarrhées sécrétoires sont causées par un déficit de transport des électrolytes ;
les causes les plus fréquentes sont les laxatifs irritants, une malabsorption des
Elles sont très volumineuses et sont souvent accompagnées par les troubles
électrolytiques.
Les diarrhées motrices sont causées par une accélération du transit intesti-
nal ; les causes les plus fréquentes sont la prise d’alcool, le côlon irritable ou
la résection colique.
cus et température.
Les premières causes de diarrhée inflammatoire sont la maladie de Crohn et
dans les selles) sont causées par une mal digestion (par exemple lors d’une
port vasculaire).
mobilisation.
allergie au gluten.
hyper motilité colique après les repas, dont les crises douloureuses et les
de l’intestin).
péri-anales.
Le traitement routinier se base sur un contrôle du régime ainsi que des cor-
se présente avec du sang dans les selles, des ténesmes (besoin impérieux
ou lors de complications.
tions, causées par des bactéries (E. Coli, S. Aureus, Shigella, Salmonella,
le colon, tandis que les entérocolites non invasives (sans atteinte de la mu-
sives (diarrhée non sanglante, nausée, vomissements) que lors des invasives
sion sur la paroi colique due le plus souvent à des troubles de la motricité
tion de l’appendice vermiforme caecale. Elle peut être causée par un corps
hépatique propre.
les empreintes pour les organes avoisinants (vésicule biliaire, estomac, colon
ascendant).
veine cave inférieure divise les deux lobes gauche et droit du foie. Huit seg-
conjugués avec la glycine : les formes conjugués sont solubles dans l’eau
sont ionisés et donc existent sous la forme de sels de cations (avec le so-
dium) : pour cette raisons, les acides biliaires sont appelés sels biliaires.
par les bactéries intestinales : les deux sels formés sont l’acide désoxycholique
males). Lorsque les sels biliaires se concentrent, ces dernières forment des
niveau de l’intestin. Les sels biliaires sont réabsorbés dans l’iléon distal et
s’abouchant sur une veine centrale (conduisant le sang vers la veine sus-
hépatique puis la veine cave inférieure), et des conduits biliaires allant vers
le conduit hépatique.
qui correspondent aux lobes du foie. Ils se réunissent pour former le conduit
hépatique commun qui se réunit avec le canal cystique pour former le cholédoque,
La vésicule biliaire est divisée en corps, fond, et col. Elle peut contenir 50
ml de bile.
du nouveau-né.
Les niveaux de bilirubine non conjuguée sont élevés chez les individus avec
bine conjuguée sera élevée chez les individus avec hyperbilirubinémie post-
hépatique (puisque la bilirubine est déjà passée par la conjugaison dans les
hépatocytes).
infectieuses dues à des infections ailleurs dans le corps (par exemple une
élevé.
par des eaux contaminées, ainsi que des rapports sexuels. La période d’in-
corps IgM-HAV apparaissent, suivis des IgG-HAV qui restent dans le sérum
vaccin est disponible pour les sujets qui voyagent dans des zones endémiques
posé d’un ADN à double hélice ; il contient trois antigènes, deux antigènes
stimule une production d’anticorps dans le sang, qui sont utilisés pour mo-
concentrations de HBsAg sont produites par les cellules infectées tôt dans
l’évolution clinique de l’infection : cela signifie que l’infection est active ainsi
drogues intraveineuses) mais aussi par des secrétions corporelles (et donc via
sesse. Un vaccin de l’HBV existe pour une protection long terme, surtout
pour les populations à haut risque comme les professionnels de la santé et est
infection active.
douleurs musculaires ainsi que des douleurs dans l’hypochondre droit avec
fièvre et maux de tête ; cet état est caractérisé par la présence sérique de
transférase (ALT).
de coagulation est ralentie. Ce stade dure plus longtemps chez les patients
atteints d’hépatite B.
L’état post-ictérique est caractérisé par une diminution des signes cliniques.
chroniques peuvent être traitées par interféron alpha et lamivudine pour di-
cancer hépatocellulaire.
foie conduisant à une insuffisance hépatique quand 80% du foie est détruit.
perte de l’organisation des hépatocytes. Chez les patients avec une hépatite
Les patients avec cirrhoses présentent une première vague d’effets de perte
sang au foie et causant une hypertension portale, ce qui cause une ascite,
deux fois plus fréquemment chez les femmes, et plus fréquemment chez les
liaire est souvent asymptomatique, mais des gros calculs peuvent obstruer les
aigue.
3.6 Pancréas
La tête est située à droite de l’aorte abdominale, est encadrée par le duodénum
pancréas). Le col (ou isthme) pancréatique est aussi situé à droite de l’aorte ;
lettes de lipides dans les micelles formées par les sels biliaires) et les protéases
ces types de cellules sont souvent regroupées pour former des ı̂lots pancréatiques.
Les cellules delta constituent la plus petite proportion de cellules des ı̂lots
pancréatiques (5%), sont situées entre des cellules alpha et beta et sécrètent
Les cellules bêta représentent 75% des cellules des ı̂lots pancréatiques. Le
Les cellules alpha constituent 20% des cellules des ı̂lots pancréatiques : elles
sécrètent du glucagon.
Le flux sanguin rejoint d’abord les cellules bêta, récupère l’insuline, et re-
joins les cellules alpha où l’insuline peut inhiber la sécrétion de glucagon.
de glucose sont alors inclus dans les membranes. Les tissus concernés sont
glucose entre tout seul), et le foie. Le tissu nerveux, le rein, l’intestin, les
globules rouges et les cellules bêta du pancréas n’ont pas besoin de l’insuline
tant également l’activité de la pompe sodium potassium (et elle est donc
l’insuline et la somatostatine.
du pancréas.
respiratoire de l’adulte.
le patient est couché. Les signes du choc sont une pression artérielle basse,
Le diabète de type II est caractérisé par une résistance aux effets de l’insu-
cette pathologie et un contrôle des deux peut dans les cas débutants faire
dans les cellules. Le glucose en excès est expulsé dans les urines (glycosurie),
lyurie).
s’installe : en effet, le déficit de glucose dans les cellules cause une augmen-
Les corps cétoniques sont secrétés dans les urines (cétonurie) : suite à la
tic vital.
type II, ayant comme conséquences des infarctus myocardiques, des acci-
guérison des plaies est perturbée et les infections sont plus fréquentes et
sévères.
line.
4 Physiopathologie urinaire
est accompli par les reins. Les reins filtrent de grosses quantité de liquides
équilibrant les ions hydrogène avec des tampons (et ce avec le système respi-
Les reins sont des organes paires situés postérieurement dans la cavité ab-
d’une médullaire.
Le cortex est la partie périphérique, où sont retrouvés les tubes excréteurs
et une partie des tubes collecteurs ainsi que les colonnes rénales, s’alternant
La médullaire est la partie interne, où sont retrouvés les tubes collecteurs et
les pyramides rénales alternées aux colonnes du cortex. Les tubes déversent
l’urine dans les calices mineurs. Les calices mineurs se regroupent pour for-
mer un calice majeur (2-3 calices mineurs pour un calice majeur), les calices
Le rein est surmonté par la glande surrénale dont la partie corticale sécrète
sion dans l’artériole afférente (celle qui amène le sang à filtrer à la capsule
la filtration augmente.
UV
C= (10)
P
C est la clairance de la substance. U est la concentration urinaire de la
rer, il faut suivre une composante sanguine qui est filtrée, non réabsorbée et
Le rein filtre en moyenne 180 L de sang par 24h, donc 125 ml par minute :
pression de filtration.
trajet de l’urine.
La rénine est régulée par le système orthosympathique via les récepteurs ß1.
(ce qui inhibe l’action de l’appareil juxtaglomérulaire qui l’a activé en pre-
mier lieu) et la production de l’aldostérone via une action sur les cellules
sont divisés en une partie lombaire et une partie pelvienne, selon la région
chez l’homme c’est le rectum qui a un rapport postérieur direct avec la ves-
sie. Le trigone de Lieutaud est le trigone formé par les trois orifices : deux
vessie est pourvue d’un muscle Detrusor urinaire qui est formé d’une couche
4.2 Néphrosclérose
rein cause une ischémie du tissu rénal sur fond chronique, ce qui entrainera
au même titre qu’une lithiase rénale. L’ischémie peut être causée par un choc
cardiaque. Le rein est en effet le premier des organes dont le flux sanguin
une infection rénale caractérisée par des abcès et un tableau clinique particu-
idéalement est le Blood Urea Nitrogen (BUN) qui augmente dès l’arrêt de
nique du rein. Elle peut résulter d’une maladie génétique comme la maladie
presque nul ou nul ; le patient doit recourir à une dialyse (filtration artifi-
cielle du sang par une machine) ou à une transplantation rénale. Les signes
5 Physiopathologie neurologique
tudinal le traversant.
les corps cellulaires des neurones, la substance blanche contient les axones
blanche intérieurement
Hémisphères cérébraux Un gyrus (pluriel : gyri) est une crête des hémisphères
cérébraux.
La scissure de Sylvius est une scissure latérale séparant le lobe temporal des
nation d’informations).
maire. Une lésion du cortex prémoteur induit une ataxie : il s’agit d’une inter-
et intellectuel.
lésion de l’air de Broca entraine une aphasie de Broca, qui est une aphasie
non fluente (le patient ne trouve pas les mots pour exprimer ce qu’il veut).
prend pas ce qu’on lui dit et mène une discussion en enchainant des mots
sans un sens logique.
Le corps calleux est essentiellement formé par les axones des neurones cor-
ticaux : il est situé entre les deux hémisphères et sert à transmettre l’infor-
auditive et somesthésique.
le renvoie vers gyrus cingulé (ce relai fait partie du circuit de Papez).
la régulation température.
Trois lobes sont retrouvés dans le cervelet : le lobe antérieur, le lobe floccu-
épinière.
à partir des signaux provenant des noyaux vestibulaires (nerf crânien VIII
vestibulo-cochléaire ou auditif).
(cérébral, allant vers le 4ème ventricule), le noyau du nerf crânien III (ocu-
longitudinal médian (trajets des nerfs crâniens oculomoteurs III, IV, VI).
(trajet des nerfs crâniens oculomoteurs III, IV, VI), le faisceau spinothala-
(trijumeau).
supérieur.
tudinal médian (pour les nerfs crâniens III, IV, VI oculomoteurs), le noyau
vibratoire).
Nerf I : Olfactif (S), passe par la lame criblée de l’os ethmoı̈de et est respon-
Nerf II : Optique (S) passe par le canal optique de l’os sphénoı̈de et est
Les nerfs crâniens III, IV, VI passent dans fissure orbitaire supérieure de l’os
sphénoı̈de avec le V1. Ils sont responsables du mouvement du globe oculaire
Nerf VII : Facial (SM) passe par le foramen stylomastoı̈dien de l’os temporal
sensibilité du V lingual.
et reflexe vestibulo-oculaire.
tion.
antérieurs.
La matière grise est retrouvée dans les cornes ventrales et dorsales.
signaux électriques vers le rameau dorsal, qui rejoint le ganglion dorsal, relié
gnal à la corne antérieure (qui a une fonction motrice), puis vers le rameau
ventral et dorsal, reliés aux nerfs spinaux (31 paires) pour la motricité.
est interne à la dure mère, et la pie mère colle avec le cerveau et la moelle.
Des espaces sont présents entre les méninges : épiduraux dans la moelle,
par des synapses. Le potentiel d’action est le moyen de transmission des si-
neuronale après avoir atteint un certain seuil (la membrane passe du repos
fois à la fente synaptique, le signal est sous forme chimique, pour se trans-
former de nouveau en électrique. On distingue donc les principaux acteurs
totagmine, que l’on peut retrouver sous forme de simple helice. La synap-
Cinquième étape : les récepteurs sont des canaux qui s’ouvrent quand le
en PA.
ler toutes les fibres) pour faire contracter le muscle entier, et étudier le
parties, la dépolarisation dure 2ms le reste est occupé par une repolarisation.
On atteint une limite de potentiel qui est à mi-chemin entre les potentiels
de repos des ions qu’il laisse passer. Pour Na+ /K+, il se situe à -15mV.
La fin du PPM est en fait cachée par le potentiel d’action qu’il génère. La
musculaire. Ils sont dépendants de l’ACh et quand ils s’ouvrent, ils laissent
passer les ions pendant 2ms. Les ions qui passent sont le Na+ et K+ et
de -15mV, une moyenne arithmétique des deux potentiels de repos des deux
sortent, ce qui entraine le fait que le courant soit nul. Le reste dépend du
potentiel est autour de +10 les K+ sortent plus de ce que les Na+ rentrent,
d’ACh sont libérées à chaque PA, dans chaque vésicule il y a 5000 molécules
d’ACh, ce qui fait au total 500000 molécules d’ACh dans la fente synaptique.
5.2 Neuropathies
L’atteinte axonale est caractérisée par une diminution des amplitudes et une
caractérisée par une forte diminution des vitesses de conduction (30 à 40%)
et une préservation des amplitudes de réponse. L’augmentation de la latence
suite à une stimulation à un endroit défini du muscle, est présent lors d’une
périphérie (réponse F), tandis que la réponse F est la réponse tardive passant
par le soma du neurone est redescendant l’axone. Cette onde est absente lors
acquise est causée par des dépôts d’amyloı̈de causant une polyneuropathie
grosses fibres sont altérées le sens de position sera altéré. La neuropathie au-
destiné aux nerfs). Les fibres atteintes sont surtout celles de petit calibre.
2/3 des cas par des antécédents d’infection (C. Jejuni, CMV, EBV, My-
pique. La forme axonale est caractérisée par une destruction de l’axone par
nœud. Les symptômes sont différents selon l’atteinte : par exemple, lors de
l’arrêt respiratoire.
plus fréquents sont l’aréflexie des membres inférieures chez la totalité des
patients, la marche sur talon perturbée, l’atrophie des muscles du pied, l’hy-
est moins sévère, des bulbes d’oignons : la gaine de myéline est initiale-
démyélinisante, tandis que CMT4 peut être soit axonale soit démyélinisante.
CMTX est une neuropathie liée à l’X (gène GJB1) avec une diminution de
CMT1A, qui est causée une copie extra de 1,5 Mb du gène codant pour la
sement et une faiblesse indolore qui prend parfois des mois à se résoudre
nique et plus sévère ressemblant au CMT1. Les signes sont : pied creux,
des signes retrouvés lors de la biopsie du nerf révélant des zones épaissies
due à la dégénérescence axonale. Il n’existe pas de traitement pour cette pa-
minante liée à l’X. Elle se présente par des angiokératomes diffus (lésions ma-
des pieds sont parfois présentes dès la fin de l’enfance. La maladie est causée
est conseillée.
5.3 Myasthénie
une réponse auto-immune via des anticorps anti-AChR. Ces anticorps agissent
Un thymus hyperplasique (ou tumoral chez 10% des patients) semble être
corps peuvent aussi cibler une kinase musculaire (MuSK) qui s’occupe de
peut être aussi déclenchés par des troubles métaboliques ou toxiques comme
L’atteinte oculaire se manifeste par une ptose et une atteinte des muscles
ment, une mesure par radioimmunoassay (mais pas uniquement, puisque les
des patients avec myasthénie et chez 50% des patients avec atteinte limitée
au niveau extra oculaire (une mesure négative n’exclut pas une myasthénie),
et une stimulation répétée du nerf (qui est dépassée en clinique par le EMG
réponse à 3 Hz. Des tests plus simples pour mettre en évidence la maladie
sont fréquemment utilisés, comme le test du comptage (on conte jusqu’à
plasmatiques et IVIg.
5.4 Botulisme
nosomique récessive liée à l’X et touchant donc surtout les hommes. Elle est
dans des nombreux tissus, comme le cortex cérébral, la rétine, les cellules de
présente des difficultés à tenir le rythme de jeu avec d’autres enfants, tombe
souvent, la course et les sauts sont anormaux. L’enfant doit s’aider de ses
mains mettre ses jambes en position debout lorsqu’il se relève d’une po-
sition couchée. A partir de 5 ans la maladie est objectivée par une étude
musculaires.
(130/100 000 habitants). Ce sont des pathologies graves (25% des décès dans
les jours ou semaines suivantes, 50% handicapés, 25% sans séquelles, 50%
s’agit d’un groupe de maladies dont les manifestations cliniques sont liées à
une interruption du flux sanguin suite à une occlusion ou une rupture des
rition brutale et de durée de plus de 24 heures causé par une cause vasculaire
lésion à l’imagerie.
Les causes principales d’AVC sont l’athéromatose des gros vaisseaux, les
labilité.
une lésion de la paroi vasculaire (qui peut être induite, par exemple, par
il est expliqué par le fait que 30% (seuil critique) des AVC se compliquent
le système fibrinolytique qui cause la lyse du caillot, mais ne peut être uti-
lisé que dans un délai de 3h après l’obstruction, sauf si lésion très étendue
place pour le faire sans pour autant causer un engagement. Une fois la phase
pas mortelle mais évolue peu à peu pour affecter plusieurs aspects de la vie
de la personne atteinte.
dopamine au niveau de la substance noire compacta (qui fait partie des gan-
ont déjà été perdu. Cela veut dire que le corps a pu compenser pendant un
corps de Lewy dans la maladie de Parkinson mais que dans certaines formes
les différents acteurs qui interviennent à savoir les ganglions de la base qui
thalamique ; Substance noire (pars compacta qui est touchée dans la maladie
Il existe 3 voies qui permettent au niveau des ganglions de la base qui per-
Les mécanismes de mort neuronale sont les mêmes que dans la plupart des
repos (c’est la première chose qui apparait) ; rigidité (on parle d’hyperto-
posturale.
côté ; freezing (geler sur place car demi-tour difficile) ; micrographie (écrit
de moins en moins bien et de plus en plus petit) ; vouté (la tête penchée vers
le bas).
(qui est l’enzyme qui explique les effets secondaires donc il faut l’inhiber).
Mais au fur et à mesure, le Prolopa agit moins car les neurones continuent
bloqué. A ce moment, la dose doit être réduite et les prises doivent être
(NST).
Ce sera dans un premier temps une atteinte mnésique puis une désorientation
d’abord dans la région mésiale des lobes temporaux. Ces régions mésiales
(très souvent).
aux autres maladies neurodégénératives où les formes familiales sont cou-
rantes. Ici, dans l’AD, le plus souvent on a à faire à des formes sporadiques.
Cependant ce sont les formes familiales qui nous ont permis de comprendre
d’un patient atteint de l’AD. C’est ainsi qu’on a identifié chez les sujets tri-
somiques, une anomalie du gène qui code pour l’APP (gène précurseur de
la protéine amyloı̈de).
D’autres entités ont pu être mises en évidence comme la préséniline qui est
gène qui code pour le préséniline est sur le chromosome 14. La pathogénie
lation d’amyloı̈de beta précède celle des Tau. C’est d’ailleurs l’accumulation
une démence.
Les anomalies principales rencontrées dans AD sont : anomalies protéiques
apoE).
Donc les amyloı̈de beta vont se déposer au cours du temps. C’est un pro-
En effet après un certain temps, ce type de traitement n’a plus d’effet car
le neurone sont de plus en plus détruits ce qui ne permet plus un largage
Ces derniers ont aussi des effets secondaires comme des nausées et des vo-
Si le patient est jeune aucun problème est relevé mais si le patient est âgé,
démence. Une chose intéressante à observer dans ce cas sont les biomarqueurs
beta 42 (la forme la moins soluble) bas et une tau hyper phosphorylée haute,
5.9 Epilepsie
cliniques peuvent être variables. Les convulsions, de par leur définition, sont
sont donc à ne pas confondre avec les épilepsies, définis par des convulsions
son existence. Les crises spécifiques peuvent être différenciées selon leurs
caractéristiques électroencéphalographiques.
des nombreuses formes ont une forte composante génétique et pour la plupart
ou atoniques. Les épilepsies partielles ont une origine focale mais peuvent en-
SNC mais souvent ces altérations ne sont pas identifiées. Elles peuvent être
des éléments des crises cloniques et des crises toniques. La crise débute
peut être présente. La confusion post-ictal peut parfois durer des heures. La
par des grandes ondes interrompues par des spike (spike and wave pattern
ou pointe-onde).
très pauvre et représentée par une rupture de contact et un regard fixe peut
crises se situe dans le thalamus et aussi le cortex. Il existe des crises absences
gie atypique ; ces crises sont moins sensibles aux anticonvulsivants et sont
crise épileptique (pour rappel les cellules d’un foyer épileptique ont 2 ca-
rones thalamiques relais. Quand ces derniers sont hyperpolarisés, ils fonc-
permis grâce à des canaux Ca2+ de type T dont le seuil de dépolarisation est
bas. Une fois, le seuil bas de dépolarisation atteint, les canaux Na+ voltage
c’est le mode bouffée. En sommeil NON REM, les neurones thalamiques re-
un état synchrone.
tion similaire au sommeil NON REM, qui produit une activité rythmique
du cortex pendant l’éveil (en effet le patient est réveillé quand subit la crise
d’absence), ce qui produit les décharges pointes ondes à l’EEG et les mani-
A l’heure actuelle, des hypothèses existent pour expliquer les crises d’ab-
sence comme des anomalies des canaux calcium de type T. Il y aurait aussi
probablement une altération des récepteurs GABA favorisant l’excitation
berté.
crises d’épilepsie d’absence donc ne fonctionne pas pour les autres crises
en général est un bon traitement des crises d’épilepsie mais dans le contexte
tion brève et soudaine du muscle qui peut inclure un seul muscle ou tous
peut présenter une décharge pointe-onde synchrone mais cette dernière peut
sion post-ictale (le plus souvent). Au niveau de l’EEG, des pointes ondes
soudaines et de brève durée sont observés. Ces crises sont le plus souvent
naux ioniques Alors que la plupart des épilepsies généralisées ont une
liées à la mutation d’un seul gène. Dans ces cas les mutations concernent les
gène du canal sodium voltage dépendant (sous unité β 1) Gène SCN1B mo-
Transmission AD, mutations dans les gènes KCNQ2 et KCNQ3 des canaux
potassium. La réduction des courants potassiques des canaux mutés est pro-
épileptiques des mutations dans des gènes codant pour des protéines des ca-
pointes centrales et temporales uni ou bilatérales, et dans 30% des cas aussi
Une crise frontale se présentera par une crise motrice simple clonique ou
frontales.
petit nombre de neurones dans un foyer épileptique peut être détectée par
l’EEG comme une pointe. Les neurones au sein d’un foyer épileptique sont
citation est donc bien plus importante que l’inhibition, ce qui sera la cible
dité (phase tonique - 30 sec), cris (diaphragme, thorax), perte d’urine, cya-
seule.
6 Physiopathologie endocrinienne
thyroı̈diens et surrénaliens.
6.1 Définitions
Les hormones sont des messagers produits par une glande endocrine (ver-
mones sont produits par des neurones. Les hormones ont une fonction de
communication, intégrant la réponse de différents organes pour maintenir
pothalamus est une région cérébrale située dans la base du crâne antérieur.
ennes.
ment.
tumoral).
diabète insipide (manque de ADH) qui sera corrigée avec une hormone artifi-
la maladie de Cushing).
6.3 Physiopathologie thyroı̈dienne
glande endocrine sécrétant les hormones thyroı̈diennes T3-T4. Elle est constituée
Lors d’une maladie de Graves, le goitre diffus toxique est causé par la pro-
diagnostic se pose par dosage de TSH (qui sera diminué, sauf dans le cas
les niveaux sanguins des hormones thyroı̈diennes seront bas. Les signes
sage de TSH sanguine (qui sera élevée dans l’hypothyroı̈die primaire) et des
sur le bord supérieur du rein et est subdivisée en deux parties. La partie cor-
l’adrénaline et la noradrénaline.
lies cliniques causées par une exposition prolongée à des niveaux élevés de
relative à une néoplasie des surrénales. Les signes cliniques associés avec
respiratoire, 22 Caractéristiques
hypophysaire, démyélinisante, 80
110
aériennes, 32 Diverticulose et diverticulite
mucociliaire, filtration et
Effet du tabac sur les voies
taux de déposition, 27
aériennes, 27
Constipation, 48
Effet Windkessel, 18
Crise généralisée de type absence,
Embolie pulmonaire, 35
99
Emphysème pulmonaire, 31
Crise généralisée tonico-clonique,
Endocardite, 11
98
Entérocolites d’étiologies
Crises généralisées associées à des
connues, 50
mutations des gènes des
Epilepsie, 97
canaux ioniques, 101
Epilepsie partielle bénigne à
Crises généralisées atoniques, 101
pointes
Crises généralisées myocloniques,
centro-temporales, 102
101
Estomac, 42
Cycle respiratoire et volumes
Exploration fonctionnelle de
respiratoires, 31
l’activité cardiaque, 6
37 Généralités, 97
Introduction et histologie
Néphrosclérose, 67
digestive générale, 38
Nerfs crâniens, 75
Kwashiorkor, 19 Neuroanatomie et
neurophysiologie, 69 Pneumothorax, 31
Péricardite, 10
Sténose carotidienne, 17
Pancréas, 58
Syndrome coronarien aigu (SCA),
Pancréatite, 60
9
Panhypopituitarisme, 106
Syndrome de Guillain-Barré, 82
Physiologie cardiovasculaire, 4
hypophysaire, Tuberculose, 28
105
Ulcère gastroduodénal, 43
Physiopathologie surrénalienne,
Pneumonie, 28 Vomissements, 45