Critères de Qualité Applicables Aux Plans Nationaux D'Adaptation Du Secteur de La Santé
Critères de Qualité Applicables Aux Plans Nationaux D'Adaptation Du Secteur de La Santé
Critères de Qualité Applicables Aux Plans Nationaux D'Adaptation Du Secteur de La Santé
REMERCIEMENTS iv
SIGLES ET ABRÉVIATIONS v
RÉSUMÉ D’ORIENTATION vi
INTRODUCTION 1
Généralités 1
Démarche visant à renforcer la résilience du secteur de
la santé face aux changements climatiques 3
But et public cible du document d’orientation 5
Principes directeurs 6
5 DOTATION EN RESSOURCES 24
5.1 Estimation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du PNAS 24
5.2 Stratégie de mobilisation des ressources 24
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 29
iii
REMERCIEMENTS
Les principaux auteurs et rédacteurs du rapport sont Amy Savage, Elena Villalobos Prats et Diarmid
Campbell-Lendrum du Département Environnement, changements climatiques et santé de l’OMS.
L’OMS accueille avec satisfaction les contributions des auteurs et arbitres scientifiques ci-après, qui ont
apporté leur précieux concours au présent document : Itsnaeni Abbas (OMS Indonésie), Julie Amoroso-
Garbin (CCNUCC), Borko Bajic (Institut de santé publique, Monténégro), Hamed Bakir (Bureau régional
de l’OMS pour la Méditerranée orientale), Peter Berry (Santé Canada), Mina Brajovic (OMS Monténégro),
Kristie Ebi (Université de Washington), Jonathan Drewry (Organisation panaméricaine de la santé – OPS),
Nasir Hassan (Bureau régional de l’OMS pour le Pacifique occidental), Inge Heim (Académie croate des
sciences médicales), Antoinette Kaic-Rak (OMS Croatie), Vladimir Kendrovski (Bureau régional de l’OMS
pour l’Europe), Saori Kitabatake (OMS Fidji), Waltaji Terfa Kutane (OMS Mozambique), Kelera Oli (OMS
Fidji), Guy Mbayo (Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique), Maylin Meincke (consultant indépendant),
Raja Ram Pote Shrestha (OMS Népal), Deryck Ramkhelawan (Ministère grenadien de la santé) et Malala
Ranarison (OMS Madagascar).
Sigles et abréviations v
RÉSUMÉ D’ORIENTATION
L’Accord de Paris sur le climat, signé à l’occasion de la vingt-et-unième session de la Conférence des Parties
(COP21) en 2015, fait fond sur la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
(ci-après, la Convention) et pourrait, s’il est mis en œuvre de façon effective, être considéré comme une
garantie mondiale pour la santé humaine. L’Accord met l’accent sur l’importance de l’atténuation dans le
cadre des efforts visant à éviter une hausse de la température mondiale supérieure à 2°C (voire, à 1,5 °C),
et sur l’importance de l’adaptation aux changements climatiques pour soutenir les pays exposés aux
incidences anthropogéniques des changements climatiques, bien que ces pays aient, pour beaucoup,
très peu contribué aux émissions mondiales (1).
Parmi les initiatives relevant de la Convention qui sont mises en œuvre pour aider les pays à faire face aux
difficultés posées par les changements climatiques figure le processus visant à élaborer et mettre en œuvre
des plans nationaux d’adaptation (PNA) et des mécanismes de financement de l’action climatique. Au
titre de l’article 7 de l’Accord de Paris, les États sont également tenus de prendre des mesures en matière
d’adaptation afin de placer les PNA au cœur de l’action visant à atteindre les buts de l’Accord de Paris.
Son alinéa 9 dispose que « [c]haque Partie entreprend, selon qu’il convient, des processus de planification
de l’adaptation et met en œuvre des mesures qui consistent notamment à mettre en place ou à renforcer
des plans, politiques et/ou contributions utiles » (2). Le processus d’élaboration et de mise en œuvre des
PNA vise à soutenir les besoins en matière de planification de l’adaptation à moyen et à long terme dans
les pays les moins avancés (PMA) et dans d’autres pays en développement afin de renforcer la résilience
face aux changements climatiques dans tous les secteurs pertinents (3).
Selon la définition de l’OMS, un plan d’adaptation du secteur de la santé (PNAS) est un plan élaboré
par le Ministère de la santé d’un pays dans le cadre du processus relatif au PNA. La mise en place
d’un PNAS est essentielle pour : hiérarchiser les mesures à prendre pour faire face aux incidences des
changements climatiques sur la santé à tous les niveaux de planification ; rattacher le secteur de la santé
aux programmes nationaux et internationaux de lutte contre les changements climatiques, notamment en
mettant davantage l’accent sur les cobénéfices pour la santé des mesures d’atténuation et d’adaptation
dans d’autres secteurs ; promouvoir et favoriser une planification coordonnée et inclusive en matière de
changements climatiques et la santé parmi les acteurs de la santé à différents échelons de l’administration
et dans les secteurs déterminants pour la santé ; et améliorer l’accès du secteur de la santé au financement
de l’action climatique. Un PNAS définit les mesures à prendre pour renforcer la résilience des secteurs
et systèmes de santé face aux changements climatiques et garantir qu’ils soient capables d’anticiper,
d’absorber et d’évoluer dans un contexte marqué par un climat changeant tout en améliorant la prise en
charge d’autres menaces pour la santé.
L’OMS a publié un document d’orientation relatif à l’élaboration du PNAS (4), dans lequel sont décrits les
principes et concepts fondamentaux qui caractérisent le processus national d’adaptation du secteur de
la santé, les aspects essentiels de l’adaptation du secteur de la santé aux changements climatiques et les
différentes étapes de l’élaboration du plan. Ce document est en phase avec les directives techniques visant
à élaborer et à mettre en œuvre des PNA établies par le groupe d’experts des pays les moins avancés
(LEG) (5). L’OMS a par ailleurs élaboré le Cadre opérationnel pour renforcer la résilience des systèmes de
santé face au changement climatique (6), qui aide les pays à mettre en place une approche systématique
et globale pour faire face aux incidences du changement climatique sur la santé. Une approche souple,
adaptée au contexte et d’inspiration nationale est à privilégier. Le PNAS doit reposer sur les meilleures
données disponibles, et être exhaustif dans sa façon de traiter les risques sanitaires sensibles au climat
et les mesures retenues pour renforcer la résilience du secteur de la santé (6). Il doit comprendre un plan
de mise en œuvre réalisable assorti d’échéances précises, une présentation des rôles et fonctions de
chaque mesure d’adaptation, ainsi qu’un plan de suivi et d’évaluation qui prévoie la possibilité de procéder
régulièrement à un réexamen et à une mise à jour du PNAS. Le processus et le plan final devraient en
outre permettre de porter à leur maximum les synergies entre les secteurs, en particulier les secteurs
Les pays rencontrent souvent des difficultés lorsqu’ils conçoivent, élaborent et mettent en œuvre leur
PNAS. Ce document devrait être utilisé parallèlement au document d’orientation relatif aux PNAS, et
constituer un appui supplémentaire dans la conception et la mise en place d’un PNAS de qualité qui puisse
s’adapter à des contextes nationaux spécifiques.
Les critères énoncés dans le présent document sont le reflet des enseignements qu’a tirés l’OMS, depuis
2012, de son action visant à aider les pays en développement à établir leur PNAS dans le cadre du
processus d’élaboration et de mise en œuvre des PNA. Un examen des PNAS existants, d’autres documents
pertinents et des consultations déterminantes avec des experts ont permis de mettre en évidence certains
des aspects clés de l’élaboration d’un PNAS de qualité ; c’est autour de ces aspects que s’articulent les
critères de qualité présentés dans ce document.
Les critères énoncés ne sont pas prescriptifs et doivent être adaptés à l’évolution de la situation dans
les pays, aux conditions climatiques incertaines et changeantes, ainsi qu’aux nouvelles connaissances
et technologies. Des études de cas par pays sont présentées tout au long du document pour illustrer la
façon dont ces critères sont mis en pratique dans des contextes spécifiques.
GÉNÉRALITÉS
Les changements climatiques ont des incidences sur la santé qui sont directes (blessures et décès
causés par des phénomènes météorologiques extrêmes) et indirectes (augmentation de la propagation
des maladies à transmission vectorielle, de la malnutrition et des problèmes de santé mentale), et portent
atteinte aux déterminants sociaux et environnementaux de la santé tels que l’air pur, l’eau potable, la sécurité
alimentaire et nutritionnelle et l’accès à un hébergement sûr. On trouvera dans la Figure 1 des exemples
de risques sanitaires sensibles au climat, de modes d’exposition et de facteurs de vulnérabilité. Selon des
chiffres très prudents de l’OMS, rien qu’entre 2030 et 2050, les changements climatiques devraient faire
environ 250 000 morts supplémentaires par an en raison de la malnutrition, du paludisme, de la diarrhée
et du stress thermique. Les incidences des changements climatiques font déjà peser une charge accrue
sur les systèmes de santé, ce qui est particulièrement problématique pour les pays et les communautés
qui ont des infrastructures sanitaires peu développées. On s’attend à ce qu’avec l’augmentation de la
température, la pression sur les systèmes de santé augmente encore davantage.
Introduction 1
Les changements climatiques menacent les progrès réalisés au cours des dernières décennies dans
les domaines de la santé et du développement, et l’inaction multiplie les risques futurs que font peser
les changements climatiques sur la santé. Ils sont susceptibles de bloquer, voire de faire reculer, les
avancées réalisées dans le domaine du développement dans de nombreux pays. S’attaquer aux incidences
des changements climatiques sur la santé est essentiel à la réalisation des objectifs de développement
mondiaux et des objectifs de développement durable. En outre, les avantages liés à la réalisation de ces
objectifs contribueront à renforcer la résilience des systèmes de santé. Les objectifs de développement
durable 2 (Faim zéro), 3 (Bonne santé et bien-être), 6 (Eau propre et assainissement), 7 (Énergie propre et
d’un coût abordable), 11 (Villes et communautés durables) et 13 (Action climatique) sont tous en rapport
direct avec les changements climatiques et l’action sanitaire. Les effets des changements climatiques
sur la santé touchent quant à eux presque tous les objectifs de développement durable d’une manière ou
d’une autre. Par conséquent, il est crucial que le secteur de la santé prenne une part active aux actions
nationales et internationales de lutte contre les changements climatiques et à la planification nationale
de l’adaptation.
En 1992, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (ci-après, la Convention)
a été adoptée par les pays et le Secrétariat de la Convention a été créé pour soutenir la lutte mondiale
contre les changements climatiques. Dans le cadre de ce combat, le processus visant à élaborer et mettre
en œuvre des plans nationaux d’adaptation (PNA) a été institué lors de la 16e session de la Conférence des
Parties (COP16 ; décision 1/CP.16) (7). Grâce à ce processus, il est plus simple d’évaluer les vulnérabilités
face aux changements climatiques, d’intégrer les changements climatiques à la planification nationale et
de faire progresser l’adaptation, en particulier dans les pays les moins avancés (PMA) et dans d’autres
pays en développement (8).
b) Favoriser l’intégration cohérente de l’adaptation aux changements climatiques dans les politiques,
programmes et activités existants ou nouveaux pertinents, en particulier la mise en place de processus
et de stratégies de planification, dans tous les secteurs concernés et à différents niveaux, selon les
besoins (9).
Plusieurs mécanismes techniques et financiers de soutien à l’élaboration des PNA ont été mis en place au
titre de la Convention (8), notamment : le groupe d’experts des PMA (LEG) (10), le Comité de l’adaptation (11)
et plusieurs mécanismes de financement de l’action climatique tels que le Fonds pour l’environnement
mondial (FEM) (12)1 et le Fonds vert pour le climat (FVC) (13). En 2012, le LEG a élaboré des lignes directrices
pour le processus relatif au PNA, y compris des directives techniques sur l’élaboration des PNA (5), afin
d’apporter un soutien aux Parties et aux organisations qui aident les Parties en matière d’adaptation.
1
Par l’intermédiaire du Fonds pour les pays les moins avancés et du Fonds spécial pour les changements climatiques.
Encadré 1. Définitions
Le présent document d’orientation définit les trois expressions ci-après, qui sont semblables et étroitement
liées :
Plan national d’adaptation du secteur de la santé (PNAS) : il s’agit d’un plan mené par le Ministère de la
santé dans le cadre du processus relatif au plan national d’adaptation (PNA). Le sigle « PNAS » renvoie au
plan/document lui-même.
Processus relatif au PNAS : il inclut les activités associées à l’élaboration du PNAS (document), ce qui inclut
la conduite d’une évaluation de la vulnérabilité et de l’adaptation en matière de changements climatiques et de
santé, la mise en œuvre du plan, le suivi et l’évaluation des extrants, des résultats et des impacts, et la mise à
profit des enseignements tirés pour éclairer la mise à jour régulière du plan.
Démarche visant à renforcer la résilience du secteur de la santé face aux changements climatiques : elle
inclut toutes les activités liées au renforcement de la résilience du secteur de la santé face aux changements
climatiques, ce qui comprend l’évaluation des incidences des changements climatiques sur la santé et
des retombées sanitaires positives des mesures d’atténuation, la planification en matière de changements
climatiques et de santé, le financement, la conduite d’actions climatiques et d’interventions dans le domaine
de la santé et le suivi des progrès réalisés (Figure 2). Ces activités peuvent être intégrées au processus national
global relatif aux changements climatiques – contributions déterminées au niveau national (CDN) et PNAS,
notamment.
Le processus relatif au PNAS, ainsi que le PNAS lui-même, contribuent à la démarche globale visant à renforcer
la résilience du secteur de la santé face aux changements climatiques.
Figure 2. Démarche visant à renforcer la résilience du secteur de la santé face aux changements
climatiques
Depuis plus de 12 ans, l’OMS aide les pays à renforcer la résilience de leur secteur de la santé face aux
changements climatiques, et notamment à planifier l’adaptation de celui-ci. En 2012, le programme sur
les changements climatiques et la santé a été élargi pour inclure un appui spécifique aux pays en matière
de représentation du secteur de la santé dans le cadre du processus d’élaboration et de mise en œuvre
du PNA. L’OMS soutient les ministères de la santé dans leur démarche visant à renforcer la résilience
du secteur de la santé face aux changements climatiques, et ce à de nombreux égards – elle les aide
notamment à conduire des évaluations de la vulnérabilité et de l’adaptation en matière de changements
Introduction 3
climatiques (ci-après, les évaluations V&A) et à élaborer un PNAS, dans le cadre du processus relatif au
PNA. Lorsque le secteur de la santé est plus avancé dans la planification de l’adaptation que ne l’est le
processus national, le PNAS peut être élaboré avant que le PNA ne soit mené à terme. L’OMS apporte un
soutien continu au processus relatif au PNAS par le biais d’ateliers, de formations et d’autres activités de
renforcement des capacités aux niveaux mondial, régional et national. Ces critères de qualité applicables
aux PNAS seront intégrés au dispositif d’assistance visant à aider les pays à élaborer ces plans.
Pour appuyer les pays dans l’élaboration de leur PNAS, l’OMS a établi des directives techniques relatives à
la protection de la santé contre les effets du changement climatique grâce à la planification de l’adaptation
du secteur de la santé (4). Ces directives cadrent avec les directrices techniques élaborées par le LEG (5)
pour soutenir les pays les moins avancés et les pays en développement dans la planification nationale de
l’adaptation. Cette cohérence favorise l’intégration efficace et utile du PNAS dans le PNA. L’élaboration d’un
PNAS s’inscrit nécessairement dans une dynamique constamment renouvelée en raison de l’évolution des
conditions, de l’accélération des changements climatiques et des incertitudes inhérentes au processus.
Les difficultés auxquelles sont confrontés les pays lorsqu’ils élaborent et mettent en œuvre leur PNAS
sont notamment les suivantes :
Conscience et compréhension insuffisantes des incidences des changements climatiques sur la santé,
tant au sein du Ministère de la santé que dans d’autres secteurs déterminants pour la santé ;
Manque de représentation du secteur de la santé dans l’ensemble du processus de lutte contre les
changements climatiques, notamment pour ce qui a trait à l’adaptation (programmes d’action nationaux
aux fins de l’adaptation, par exemple). Par conséquent, bien que plusieurs pays aient élaboré des plans
ou des stratégies sur les changements climatiques et la santé, dans de nombreux cas, ces efforts n’ont
pas été intégrés au processus national de lutte contre les changements climatiques ;
Manque de représentation du Ministère de la santé dans le processus visant à formuler et mettre en
œuvre le PNA ;
Absence de base de connaissances permettant d’éclairer l’élaboration du PNAS ;
Prise en compte d’un nombre limité seulement de risques sanitaires sensibles au climat ;
Décalage entre les principaux risques pour la santé sensibles au climat et les mesures d’adaptation
contenues dans les PNA/PNAS ;
Absence d’une série complète de mesures d’adaptation nécessaires à la mise en place d’un système
de santé résilient face aux changements climatiques ;
Absence de stratégie de planification des ressources pour la mise en œuvre du PNAS, notamment de
stratégie de mobilisation des fonds nécessaires.
Les éléments techniques clés permettant d’éclairer la mise en place d’un secteur de la santé résilient
face aux changements climatiques sont résumés dans le Cadre opérationnel pour renforcer la résilience
des systèmes de santé face au changement climatique (ci-après, Cadre opérationnel de l’OMS) (6) (voir
Figure 3), et sont particulièrement utiles à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans complets et
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12 Cadre opérationnel pour renforcer la résilience des systèmes de santé face au changement climatique
Introduction 5
PRINCIPES DIRECTEURS
Un ensemble de principes directeurs permet d’éclairer les éléments et les étapes du processus d’élaboration
et de mise en œuvre du PNA et du PNAS. Ces principes, qui sont décrits dans les directives techniques
établies par le LEG au titre de la Convention (5) et entérinés dans le document d’orientation relatif au
PNAS (4), sont rappelés ci-dessous. En effet, ils sous-tendent les critères et doivent être pris en compte
dans le cadre de l’application du présent document d’orientation.
Les critères de qualité auxquels obéissent les PNAS s’articulent autour de six axes:
1. Esprit d’initiative et environnement favorable
2. Coordination intersectorielle et cohérence des politiques
3. Traitement exhaustif des risques sanitaires sensibles au climat
4. Traitement exhaustif des options et des mesures d’adaptation
5. Dotation en ressources
6. Suivi, évaluation et communication des résultats
Critères
SECTION 1 : ESPRIT D’INITIATIVE ET ENVIRONNEMENT FAVORABLE
1.1 Un Ministère de la santé responsable de l’élaboration du PNAS
1.2 Approbation/adhésion du gouvernement
1.3 Participation active du secteur de la santé au processus d’élaboration et de mise en œuvre du PNA
1.4 Planification et programmation sanitaires basées sur les données relatives au climat
SECTION 2 : COORDINATION INTERSECTORIELLE ET COHÉRENCE DES POLITIQUES
2.1 Coordination et synergies avec les secteurs déterminants pour la santé
SECTION 3 : TRAITEMENT EXHAUSTIF DES RISQUES SANITAIRES SENSIBLES AU CLIMAT
3.1 PNAS reposant sur des bases factuelles
3.2 Traitement exhaustif des risques sanitaires sensibles au climat propres à des contextes spécifiques
3.3 Hiérarchisation des risques sanitaires sensibles au climat
SECTION 4 : TRAITEMENT EXHAUSTIF DES OPTIONS ET DES MESURES D’ADAPTATION
4.1 Options d’adaptation exhaustives pour traiter les risques sanitaires sensibles au climat
4.2 Examen des facteurs de vulnérabilité pour concevoir et cibler des mesures d’adaptation
4.3 Hiérarchisation des mesures d’adaptation du secteur de la santé
SECTION 5 : DOTATION EN RESSOURCES
5.1 Estimation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du PNAS
5.2 Stratégie de mobilisation des ressources
SECTION 6 : SUIVI, ÉVALUATION ET COMMUNICATION DES RÉSULTATS
6.1 Plan de suivi, d’évaluation et de communication des résultats relatif au PNAS
6.2 Mécanisme d’itérations périodiques du PNAS
En prenant les rênes, le Ministère de la santé permet non seulement de garantir que les compétences
sectorielles nécessaires soient mises au service des mesures relatives au PNAS, mais aussi de garantir
que les interventions en matière de lutte contre les changements climatiques et de santé soient bien
intégrées dans le secteur de la santé et voulues par celui-ci. L’esprit d’initiative et l’engagement du secteur
de la santé sont essentiels pour garantir une mise en œuvre efficace du PNAS. Ce rôle moteur peut se
manifester par la prise en compte ou l’intégration de la question des changements climatiques dans les
plans périodiques de développement du secteur de la santé et la programmation sanitaire. Il suppose
en outre de se coordonner avec l’équipe nationale chargée des changements climatiques, de s’investir
durablement dans les mécanismes de coordination du PNA et de collaborer avec les secteurs déterminants
pour la santé pour veiller à ce que la santé soit dûment protégée et promue dans le cadre des programmes
pertinents (santé urbaine, eau, assainissement et hygiène ou alimentation et énergie, par exemple). Une
telle démarche peut se traduire par la mise en place d’un mécanisme de coordination intersectoriel relatif
au PNA, tel qu’un groupe de travail sectoriel chargé du PNA ou un groupe consultatif technique.
Le Népal ne contribue pas de manière significative aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, ses émissions
ne constituant que 0,027 % des émissions mondiales et sa population, 0,4 % de la population mondiale (14).
De la région Teraï, de basse altitude, aux plus hauts sommets du monde, le Népal se caractérise par des
zones écologiques diversifiées, ce qui le rend particulièrement vulnérable face aux effets des changements
climatiques. Il est le théâtre de catastrophes causées par le climat (inondations et glissements de terrain, fonte
des glaciers, épuisement des sources d’eau, notamment) qui ont des incidences directes et indirectes sur la
santé publique. En raison des changements climatiques, on assiste à présent à l’apparition, dans les régions
montagneuses situées à plus de 2 000 mètres d’altitude, de vecteurs du paludisme, du kala-azar, de la dengue
et de l’encéphalite japonaise, qui se limitaient auparavant aux régions de basse altitude. Pour faire face à cette
situation, le Gouvernement népalais a élaboré un PANA en 2010, ainsi qu’une politique sur les changements
climatiques en 2011. Toutefois, les questions de santé n’ont pas été traitées comme il se devait dans la politique
sur les changements climatiques. Bien que des questions en lien avec les changements climatiques aient été
traitées dans certains documents relatifs aux politiques sanitaires, une approche systématique était nécessaire
pour aborder cette problématique émergente de façon exhaustive.
Le Ministère népalais de la santé s’est employé activement à reconnaître l’importance, au niveau national, de
l’adaptation du secteur de la santé aux changements climatiques. Le Ministère de l’environnement, en tant que
ministère de référence pour la question des changements climatiques, a participé aux travaux d’élaboration
préparatoires du PNA. Le Ministère de la santé a convenu de l’importance d’élaborer la composante santé du
PNA pour faire face aux incidences des changements climatiques sur la santé, et a pris l’initiative de commencer
à élaborer le PNAS avant que le processus d’élaboration et de mise en œuvre du PNA ne soit engagé. La création
d’un groupe de travail technique multisectoriel a permis de garantir une coordination étroite avec le Ministère
de l’environnement. Le délai de mise en œuvre préconisé du PNAS est de cinq ans, et ce afin de faciliter son
intégration dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre du PNA.
Conformément aux principes directeurs énoncés dans la Convention, le processus de planification de l’adaptation
du secteur de la santé a commencé par la collecte des meilleures données disponibles et la conduite d’une
évaluation V&A. Le groupe de travail technique relevant du Ministère de la santé a fourni des orientations
générales et a veillé à recueillir les contributions d’un ensemble de secteurs affiliés composés de représentants de
différents organismes de santé et d’autres parties prenantes, issus notamment des secteurs de l’environnement,
de l’approvisionnement en eau, de la météorologie, de l’énergie et des milieux universitaires.
Le 23 décembre 2016, le Ministère népalais de la santé a approuvé le PNAS (2017-2021). Une unité spécialisée
a été créée au sein du Ministère pour gérer la coordination globale de la mise en œuvre de celui-ci et son
intégration dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre du PNA. Les rôles et responsabilités afférents
ont été énoncés dans le plan d’action. Le rôle moteur du Ministère de la santé et l’appui offert par l’OMS, ainsi
que le dialogue soutenu engagé avec le Ministère de l’environnement et d’autres parties prenantes, ont été
propices à l’élaboration du PNAS. Celui-ci est en cours de mise en œuvre, et le processus visant à l’intégrer
au PNA est engagé. Le Ministère de l’environnement progresse dans l’élaboration du PNA et bénéficie à cet
effet du soutien continu du secteur de la santé. Le processus d’élaboration du PNAS a concouru à la création
d’un environnement plus porteur, ce qui permet au Népal de réunir les conditions propres à garantir que les
incidences des changements climatiques sur la santé au niveau national soient inscrites au rang des priorités.
Les Fidji, petit État insulaire en développement du Pacifique Sud comptant environ 900 000 habitants, sont
vulnérables face aux effets des changements climatiques. Le secteur de la santé fidjien considérait déjà les
risques pour la santé comme une priorité absolue avant que le processus d’élaboration et de mise en œuvre
des PNA ne soit établi. Un plan d’action stratégique sur les changements climatiques et la santé a été élaboré
en 2016 pour appuyer la vision, portée par le secteur de santé, d’une population fidjienne en bonne santé face
aux incertitudes dues aux changements climatiques. Ce plan d’action prévoit des mesures d’adaptation pour
prévenir et surmonter les risques sanitaires existants et futurs posés par les changements climatiques. En
outre, le comité d’orientation sur les changements climatiques et la santé, présidé par le Secrétaire permanent
du Ministère de la santé et des services médicaux, a souligné la nécessité d’établir un plan de sortie pour le
projet global aux Fidji (15), mis en œuvre de 2010 à 2014, et ce afin d’inscrire dans la durée l’action visant à
renforcer la résilience des systèmes de santé face aux changements climatiques aux Fidji.
Le Comité exécutif national chargé de la santé au sein du Ministère de la santé et des services médicaux a
approuvé l’élaboration du plan d’action, à laquelle ont participé différentes parties prenantes, à savoir : des
organismes relevant des pouvoirs publics (telles que la division chargée des changements climatiques au sein
du Ministère des affaires étrangères – qui a été transférée au Ministère de l’économie en 2017 –, le Ministère
de l’éducation, le Département de l’environnement et les Services météorologiques fidjiens), ainsi que des
universités, des organisations non gouvernementales nationales et des organisations régionales. Ce plan
d’action concourt au renforcement de la mission et de la vision du Ministère de la santé en s’appuyant sur les
six éléments constitutifs des systèmes de santé et les dix composantes du Cadre opérationnel de l’OMS, et fait
fond sur les engagements internationaux des Fidji (tels que l’Accord de Paris et le Programme de développement
durable à l’horizon 2030 (16)). Les Fidji étant très vulnérables face aux phénomènes météorologiques extrêmes,
notamment aux inondations et aux cyclones tropicaux, ce plan soutient également la mise en œuvre du plan
d’action national relatif à la gestion des urgences sanitaires et des catastrophes.
Le processus fidjien d’élaboration et de mise en œuvre du PNA a débuté en 2017 avec l’élaboration du cadre
fidjien relatif au PNA. Le document Fiji NAP: a pathway towards climate resilience (PNA des Fidji : la voie vers
la résilience climatique) a ensuite été élaboré en 2018 par la Division chargée des changements climatiques
et de la coopération internationale, coordonnée par un comité interministériel, qui relève du Ministère de
l’économie. Dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre du PNA, une série d’ateliers de consultation
réunissant l’éventail des parties concernées au niveau national ont été organisés, ainsi que des entretiens clés
avec des experts et des représentants d’organisations régionales et de la société civile nationale. Comme le
plan d’action pour la santé avait été élaboré avant que le processus d’élaboration et de mise en œuvre du PNA
ait été engagé, le secteur de la santé disposait d’une base d’adhésion solide. Le secteur de la santé faisait
partie des 14 groupes de travail techniques multi-acteurs désignés dans le cadre de l’élaboration du PNA.
Chaque groupe a fait un bilan complet des politiques existantes dans son secteur et s’est prêté à un exercice
de hiérarchisation. Dans le cas du secteur de la santé, de nombreuses mesures d’adaptation ont été fusionnées
à partir du plan d’action et d’autres documents pertinents, tels que l’évaluation de la vulnérabilité face aux
changements climatiques élaborée par la Banque mondiale. Le PNA prévoit une section sur la santé dans
sa partie dédiée aux priorités sectorielles pour l’adaptation et fait allusion à la santé dans d’autres secteurs
comme la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’infrastructure (Figure 4). Les nombreux travaux du secteur
de la santé sur les changements climatiques et la santé ont permis à celui-ci d’asseoir sa contribution au PNA
global sur des bases solides.
Renforce les systèmes et les infrastructures pour Des services médicaux et de santé résilients
faire face aux incidences néfastes de la variabilité capables de résister aux phénomènes environne-
Santé
climatique et des changements climatiques futurs. ments et climatiques futurs.
Contribue à garantir que la durée de vie complète Des infrastructures résilientes capables de
des investissements est atteinte en réduisant les fonctionner selon les modalités futures et de
Infrastructures
risques environnementaux et climatiques. répondre aux besoins à venir.
Processus global
relatif au PNA
Fuente: (4)
L’Indonésie est l’un des pays les plus vulnérables au monde face aux
effets des changements climatiques, et les changements et la variabilité
climatiques continuent d’avoir des incidences sur la santé publique dans
le pays. Au niveau régional, les changements climatiques font ressortir
une augmentation de la température de l’air allant jusqu’à 1,250 °C. En
raison de la variabilité et des changements climatiques, les risques et
les résultats en matière de santé se dégradent – maladies à transmission
vectorielle (comme le paludisme et la dengue), Maladies à transmission
hydrique et autres maladies liées à l’eau (comme le choléra et les maladies
diarrhéiques), notamment. S’agissant des risques sanitaires moins
directement sensibles au climat (sécurité alimentaire et nutritionnelle
et maladies non transmissibles, par exemple), le suivi et l’évaluation au
niveau national en vue de prévoir les incidences de la variabilité et des
changements climatiques doivent être améliorés.
Le Gouvernement indonésien a montré sa ferme volonté de faire face
au changement du climat mondial. Depuis les années 1990, le pays a
activement contribué à l’action mondiale de lutte contre les changements
climatiques, notamment en ratifiant l’Accord de Paris par la loi n° 16/2016.
Au niveau national, l’Indonésie a œuvré en faveur de l’adaptation
en élaborant, en 2014, le Plan d’action national sur l’adaptation aux
changements climatiques.
En outre, les changements climatiques, y compris les phénomènes météorologiques extrêmes, font peser
des risques sur les systèmes de santé et sur le fonctionnement et l’infrastructure des établissements. La
résilience face aux changements climatiques et la viabilité écologique des établissements de soins sont
des éléments pouvant être intégrés aux processus et programmes de planification de la santé. Le Cadre
opérationnel de l’OMS (6) et les orientations de l’OMS sur les établissements de santé résilients face au
changement climatique et écologiquement viables (17) sont des outils utiles pour renforcer la résilience
des systèmes de santé et améliorer le fonctionnement des établissements de soins face aux changements
climatiques.
Le PNAS s’avère dans un premier temps un processus et un outil utiles pour intégrer les changements
climatiques dans le secteur de la santé, et ce le temps que l’ensemble de la programmation sanitaire
s’appuie sur les données relatives au climat. Chaque pays devra définir le processus qu’il suivra pour
intégrer l’adaptation aux changements climatiques et d’éventuelles mesures d’atténuation dans des
programmes de santé publique et des plans de développement du secteur de la santé spécifiques. Des
stratégies et des mesures visant à renforcer, par le biais de ces programmes, la résilience et la viabilité
écologique seront mises en place à différents niveaux opérationnels, selon le contexte national et les
mécanismes institutionnels existants.
Le climat jordanien est méditerranéen, et consiste en des étés chauds et secs et des hivers frais et humides. En
raison des changements climatiques, les températures devraient augmenter, et il est possible que les vagues
de chaleur et de sécheresse augmentent également. La rareté des ressources en eau pourrait également être
exacerbée par les changements climatiques, ce qui aurait un impact considérable sur l’approvisionnement en
eau douce des secteurs municipal et agricole. Les tempêtes de sable et de poussière augmentent en fréquence,
en durée et en intensité. Les risques pour la santé liés au climat comprennent les maladies respiratoires, les
maladies d’origine hydrique et alimentaire, les maladies à transmission vectorielle, ainsi que les problèmes de
nutrition et de santé au travail.
Entre 2012 et 2014, un comité d’orientation de haut niveau présidé par le vice-ministre de la santé a supervisé
l’élaboration de la Stratégie et du plan d’action nationaux d’adaptation du secteur de la santé aux changements
climatiques (ci-après, la Stratégie d’adaptation). Le comité d’orientation a également piloté l’intégration de la
Stratégie d’adaptation dans la stratégie nationale relative à la santé et le plan d’action s’y rapportant.
La participation des parties prenantes à un stade précoce était essentielle pour garantir l’adhésion du pays
aux progrès/résultats enregistrés. Elle a également contribué à une mise en œuvre efficace et à accroître les
chances de s’inscrire dans la durée et d’obtenir un impact à long terme. Six équipes techniques ont contribué à
la mise au point de la Stratégie d’adaptation, qui s’articule autour de six effets sur la santé sensibles au climat de
rang prioritaire, à savoir : i) les vagues de chaleur, ii) la nutrition, iii) les maladies d’origine hydrique/alimentaire,
iv) les maladies à transmission vectorielle, v) la santé au travail et vi) les maladies d’origine respiratoire/
transmises par l’air. Chaque équipe était dirigée par le responsable chargé de la question correspondante
au sein du Ministère de la santé et se composait de membres du Ministère de la santé, de chercheurs et de
représentants d’autres secteurs pertinents.
Chaque équipe a évalué la vulnérabilité de son programme face aux changements climatiques et l’état de
préparation du programme existant, a passé au crible et recensé des stratégies d’intervention et a mis au point
le plan d’action pour l’adaptation. De plus, chacune d’entre elles a formulé quatre demandes de financement
couvrant les principaux domaines d’action prioritaires. Les six équipes ont considéré que la mise en place
d’un système d’alerte rapide – par le renforcement des liens entre surveillance des maladies et changements
climatiques et environnementaux – était un domaine d’action prioritaire commun.
La Stratégie d’adaptation présente des arguments solides et des mesures concrètes venant appuyer la
programmation sanitaire basée sur des données relatives au climat.
La participation active de ces différents secteurs à l’élaboration et à la mise en œuvre du PNAS contribuera
probablement à en accroître l’efficacité. Les secteurs déterminants pour la santé les plus pertinents
dépendront du contexte national et pourraient inclure l’eau et l’assainissement, l’agriculture et la sécurité
alimentaire, la gestion des catastrophes, les infrastructures, l’aménagement urbain, l’aménagement rural,
la gestion des zones côtières, la gestion des terres, la biodiversité et les écosystèmes. Ces secteurs sont
en bonne logique associés à toutes les étapes de l’élaboration du PNAS, y compris aux évaluations V&A
et à la définition et la hiérarchisation des mesures d’adaptation. Le PNAS pourrait par ailleurs présenter
les mécanismes intersectoriels et institutionnels en place et recenser d’autres mesures à mettre en œuvre
dans le cadre du plan afin de garantir la coordination et la synergie avec les secteurs déterminants pour
la santé.
étaient conviés des représentants de tous les secteurs considérés comme Broj ugovora: TF/HR/P3-M1-O1-0101
nécessaires pour l’adaptation aux changements climatiques (tels que l’eau, Podaktivnost 2.3.1.:
l’énergie, l’agriculture, la santé et le tourisme). Chacun des représentants IZVJEŠTAJ O PROCIJENJENIM UTJECAJIMA I
RANJIVOSTI NA KLIMATSKE PROMJENE PO
a fait un résumé des activités existantes. Cela a permis à l’équipe POJEDINIM SEKTORIMA
Les mesures liées à la santé prévues dans le PNA mettent l’accent sur
l’adoption d’une approche multidisciplinaire et sont principalement Ovaj projekt financira
Europska unija
Projekt provodi
EPTISA Adria d.o.o.
Le mieux serait de mener une évaluation V&A complète avant de rédiger le PNAS. Toutefois, si cela n’est
pas possible, un examen sur dossier de toutes les données disponibles peut servir de base à l’élaboration
du PNAS. Une évaluation V&A complète peut alors être incorporée dans le PNAS en tant qu’activité
afin de guider la planification future et les versions ultérieures du plan. Des mises à jour régulières de
l’évaluation V&A sont ensuite effectuées pour tenir compte des facteurs d’incertitude inhérents aux
prévisions climatiques et à la planification de l’adaptation, et d’autres changements liés à des circonstances
pertinentes. Des orientations techniques formulées par l’OMS (18) permettent d’appuyer la conduite d’une
évaluation V&A.
Vulnérabilité :
Charge de morbidité actuelle Effets nocifs et
bénéfiques pour la
Programmes actuels de santé dans d’autres
Définir le périmètre protection de la santé secteurs
géographique et les effets sur
la santé à étudier ;
Déterminer les questions à
traiter et les étapes à inclure ;
Impacts futurs :
Déterminer le cadre de
l’action publique dans lequel Variation de la charge hors
changement climatique Communication et
s’inscrit l’évaluation ; mise en œuvre du plan
Projections des impacts
Mettre en place une équipe de sanitaires du changement
projet et un plan directeur ; climatique
Instaurer un processus pour
les parties prenantes ;
Élaborer un plan de Adaptation :
communication. Identifier et classer par ordre de
priorité les interventions Suivi et évaluation
supplémentaires
Identifier les ressources et les
obstacles à la mise en œuvre
Encadré 7. Évaluation de la vulnérabilité et de l’adaptation – mettre l’accent sur la lutte contre les
changements climatiques et sur la promotion de la santé en Éthiopie
Le Ministère de la santé éthiopien a conduit la première évaluation V&A en 2015, qui faisait fond sur des
données secondaires relatives à l’exposition, à la vulnérabilité et à la capacité d’adaptation obtenues auprès
de l’Agence nationale de météorologie, de l’Agence centrale de la statistique, du Ministère de la santé et de
l’Institut éthiopien de santé publique, ainsi que dans des publications.
L’évaluation V&A a fait ressortir que l’Éthiopie avait enregistré une hausse de température au cours du
siècle dernier. Il est attendu que les changements climatiques induits par l’homme entraînent une hausse
supplémentaire et sans précédent de la température au cours des cent prochaines années, et les phénomènes
climatiques extrêmes (tels que les inondations et les épisodes de sécheresse) constituent une menace
permanente. Les principaux résultats et risques sanitaires sensibles au climat recensés dans l’évaluation
comprenaient la diarrhée, le paludisme, la fièvre jaune et la dengue, et des mesures d’adaptation visant à faire
face à ces risques ont été préconisées.
Le secteur de la santé a tiré des enseignements clés des processus relatifs à l’évaluation V&A et au PNAS.
• Les changements climatiques touchent les populations vulnérables pour une part disproportionnée en
raison de capacités d’adaptation insuffisantes et de l’absence de mécanismes adéquats pour faire face à ce
phénomène.
• Le personnel de santé n’avait généralement pas conscience des effets des changements climatiques, le
renforcement des capacités et la gestion des connaissances revêtant donc une importance cruciale.
• L’évaluation V&A a permis de réduire la confusion qui existait au sujet des risques sanitaires liés aux
changements climatiques et a fourni une orientation claire et des bases solides pour l’élaboration d’un PNAS
reposant sur des bases factuelles.
• Les efforts déployés devraient être axés sur la mise en place de mesures préventives afin de protéger la
population contre les maladies et les risques sanitaires sensibles au climat.
• Les processus relatifs à l’évaluation V&A et au PNAS ont contribué au développement d’une expertise
multisectorielle et multidisciplinaire, notamment au transfert des connaissances vers les universités du pays.
• Les données qui ont été produites grâce à l’évaluation V&A peuvent être mises au service d’un système
d’alerte rapide et de surveillance relatif aux maladies sensibles au climat, projet qui a déjà été mis à l’essai
dans 11 établissements de santé éthiopiens au cours des quatre dernières années.
Source : (20)
Les risques sanitaires sensibles au climat qui ne sont pas traités spécifiquement durant la période initiale
peuvent encore être abordés dans le cadre d’actions visant à renforcer la résilience des systèmes de
santé. En outre, il est recommandé de continuer d’étudier ces risques dans le cadre d’évaluations V&A
périodiques afin de suivre tout changement de priorités.
4.2 EXAMEN DES FACTEURS DE VULNÉRABILITÉ POUR CONCEVOIR ET CIBLER DES MESURES
D’ADAPTATION
Les incidences néfastes des changements climatiques ne touchent pas toutes les populations de la
même manière, et les populations les plus vulnérables sont celles qui risquent d’en subir les effets les
plus grands (23). Les différences en matière d’impacts sanitaires sont fonction de toute une série de
facteurs, parmi lesquels figurent le degré de vulnérabilité et la capacité d’adaptation des différents groupes
d’individus. Les inégalités actuelles en matière de santé font que certaines populations sont plus vulnérables
face aux incidences des changements climatiques sur la santé. Des facteurs environnementaux, sociaux
et de santé publique influent sur l’ampleur et la répartition des risques sanitaires sensibles au climat
(Figure 7). Par exemple, les données suggèrent que les changements climatiques n’ont pas les mêmes
incidences sanitaires sur les femmes et les hommes. Cela s’explique par des facteurs biologiques et
socioculturels (normes, rôles et rapports de genre, notamment) et par le fait qu’ils n’ont pas le même accès
aux ressources et les mêmes possibilités d’exercer un contrôle sur celles-ci. Le guide de l’OMS intitulé
Mainstreaming gender in health adaptation to climate change programmes (en anglais) pourrait être utile
à ce stade du processus (24).
Il est également important de tenir compte d’autres inégalités en matière de santé (comme celles dont
sont victimes les personnes vivant avec un handicap ou une maladie chronique sous-jacente) et d’autres
populations vulnérables (comme la communauté LGBTQI – lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers
et intersexes). L’évaluation V&A aidera à définir quelles sont les personnes les plus vulnérables et la façon
dont cette vulnérabilité pourrait être infléchie à l’avenir. Il serait souhaitable que le PNAS envisage les
différentes catégories de populations vulnérables (par exemple, par zone géographique, sexe, âge ou statut
socioéconomique) pour chaque risque sanitaire sensible au climat de rang prioritaire et tienne compte
de ces catégories dans le cadre de la planification et de la hiérarchisation des mesures d’adaptation. La
Figure 7 présente toute une série de facteurs de vulnérabilité à prendre en considération.
FACTEURS DE VULNÉRABILITÉ
Hiérarchiser les mesures d’adaptation permet de favoriser la mise en place d’un PNAS réaliste et applicable,
et de traiter les principaux risques sanitaires sensibles au climat tout en favorisant la planification à long
terme. Les options d’adaptation qui ne se voient pas attribuer le rang de priorité durant la période initiale
peuvent être incluses dans des versions ultérieures du PNAS. La dernière série de mesures d’adaptation
prioritaires retenues dans le PNAS doit être exhaustive, cibler les populations vulnérables et permettre
de faire face aux risques sanitaires sensibles au climat de rang prioritaire.
Les petits États insulaires en développement tels que la Grenade sont touchés pour une part disproportionnée
par les conséquences néfastes des changements climatiques. Une évaluation V&A a été menée à terme dans
le pays en 2016, dans le cadre de l’élaboration du PNAS de la Grenade. L’évaluation V&A a permis de recenser
les risques sanitaires directs et indirects liés aux changements climatiques et servira de base à la planification
stratégique ultérieure ainsi qu’aux initiatives que prendra la Grenade pour ériger un système de santé résilient
face aux changements climatiques. En particulier, elle a conduit à l’élaboration du Plan d’action sur la santé et
les changements climatiques et de la Stratégie nationale sur les changements climatiques et la santé.
En dépit du degré d’incertitude inhérent aux prévisions climatiques et de la complexité des incidences sur
la santé à la Grenade, des mesures d’adaptation prioritaires ont été établies. Ces mesures ont pour objet de
contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité dues aux phénomènes météorologiques extrêmes,
à l’accès à une eau sans risque sanitaire, à la protection de la sécurité alimentaire et au renforcement de
l’assainissement, ainsi qu’à une surveillance et une maîtrise renforcées des maladies à transmission vectorielle.
Un processus de hiérarchisation a été mené, dans le cadre duquel les mesures d’adaptation potentielles ont
été réparties entre les différents éléments constitutifs du système de santé et classées par degré de priorité et
selon leur accessibilité économique. Un exemple de composantes d’un système de santé, hiérarchisées selon
leur degré de priorité, est présenté dans le Tableau 3.
Personal sanitario:
Les recommandations de l’évaluation V&A faisaient ressortir que le système grenadien d’informations sanitaires
et de surveillance des maladies devait être renforcé afin qu’il soit possible de suivre les épidémies et de rattacher
à l’avenir les ensembles de données sanitaires aux données météorologiques. Ainsi, une mesure essentielle
d’adaptation du secteur de la santé définie dans l’évaluation V&A était l’intégration des données climatiques et
environnementales dans le système de surveillance des maladies, afin de mettre à niveau et de rationaliser le
système national d’informations sanitaires.
Les recommandations de l’évaluation V&A faisaient ressortir que le système grenadien d’informations
sanitaires et de surveillance des maladies devait être renforcé afin qu’il soit possible de suivre les épidémies et
de rattacher à l’avenir les ensembles de données sanitaires aux données météorologiques. Ainsi, une mesure
essentielle d’adaptation du secteur de la santé définie dans l’évaluation V&A était l’intégration des données
climatiques et environnementales dans le système de surveillance des maladies, afin de mettre à niveau et de
rationaliser le système national d’informations sanitaires.
Les autres domaines d’action prioritaires incluaient : i) l’intégration des initiatives relatives aux hôpitaux sûrs et
aux hôpitaux intelligents dans le plan stratégique du secteur de la santé ; ii) la recherche ainsi que l’évaluation
du degré actuel de préparation du système de santé aux catastrophes ; iii) l’amélioration de la gestion du
matériel d’urgence, ce qui inclut les kits sanitaires d’urgence ; iv) le réexamen du programme de formation sur
la réduction des risques de catastrophe dans le but d’y inclure les maladies et les risques sanitaires sensibles
au climat ainsi que les mécanismes d’urgence ; v) l’organisation d’une formation adéquate à l’intention du
personnel de santé et des bénévoles dans les communautés (une fois par année) ; vi) la mise en place d’un
système de communication (alerte rapide) par SMS.
2
De plus amples informations sur le processus d’évaluation V&A de la Grenade sont disponibles à l’adresse suivante : http://
health.bmz.de/what_we_do/climate_health/Vulnerability_assessments/20_climate_change_affecting_health_grenada/index.
html, consulté le 12 novembre 2020. 2020.
En mai 2020, le PNAS du Monténégro, à savoir le Programme monténégrin sur l’adaptation aux changements
climatiques dans le secteur de la santé, ainsi que le plan d’action relatif à sa mise en œuvre, ont été approuvés
le gouvernement du pays. Ce PNAS a été élaboré dans le cadre d’un processus inclusif et avec la participation
active de toutes les institutions compétentes du pays. La vision commune ainsi que le concept de résilience
climatique du système de la santé pour faire face et s’adapter aux changements climatiques et répondre aux
besoins sanitaires accrus ont été inscrits dans le plan d’action du processus, dont il a été convenu lors de
plusieurs réunions soutenues par le Bureau régional OMS de l’Europe au cours des trois dernières années. L’un
des objectifs stratégiques était de garantir l’allocation de ressources humaines et financières suffisantes pour
protéger les individus et les communautés contre les effets des changements climatiques sur la santé.
Pour atteindre cet objectif, le Ministère monténégrin de la santé a nommé un groupe de travail national sur les
changements climatiques et la santé. Ce groupe, composé de représentants d’établissements de santé clés, a
été chargé d’élaborer et de mener à bien la politique nationale d’action en matière de changements climatiques
et de santé. Ses membres se sont employés à concevoir le plan d’action et à recenser les changements requis
en mettant à profit leur compréhension renforcée de ce qui fonctionne et pourquoi, en déterminant où des
améliorations étaient nécessaires et en recensant les problèmes devant être traités pour garantir une mise en
œuvre efficace des politiques et des programmes. L’accent a été mis sur l’allocation de ressources humaines et
financières suffisantes et les approches permettant de surmonter les obstacles institutionnels.
Les mesures prévues dans le Programme sont de grande ampleur, cohérentes, coordonnées et complémentaires.
Les besoins stratégiques reposent sur des travaux de recherche et des bases factuelles, et les mesures
d’intervention visant à renforcer les systèmes de santé et à intégrer la santé dans les politiques d’autres secteurs
font le meilleur usage possible des subventions publiques. Le plan de mobilisation des ressources, rédigé par
le groupe de travail, constituait un élément clé du Plan d’action relatif à la mise en œuvre le Programme. Dans
le cadre de l’élaboration de ce plan de mobilisation, une méthode a été utilisée pour cerner les éléments clés
entourant chaque activité, notamment : les indicateurs de performance ; les indicateurs de résultats avec coûts
de départ, coûts à mi-parcours et coûts finaux ; l’institution responsable de la mise en œuvre ; le calendrier ; le
financement nécessaire total ; les sources de financement. Au cours de leurs réunions, les membres du groupe
ont examiné les sources de financement de chaque activité énoncée dans le Programme, en tenant compte
des éventuelles sources de financement internes et externes. Afin de suivre les progrès des établissements
de santé en matière de préparation aux changements climatiques, le Plan d’action prévoit les trois niveaux
de réalisation suivants : i) système de santé publique et services de santé insuffisamment prêts à faire face
aux changements climatiques ; ii) système de santé publique et services de santé en meilleure mesure de
faire face aux changements climatiques ; iii) système de santé publique et services de santé prêts à faire face
aux changements climatiques. Les progrès réalisés pour garantir la résilience du système de santé face aux
changements climatiques seront favorisés par l’effort de planification prévisionnelle qui transparaît de la stratégie
de mobilisation des ressources.
Dotation en ressources 25
6 SUIVI, ÉVALUATION ET COMMUNICATION DES
RÉSULTATS
Le plan de suivi, d’évaluation et de communication des résultats prévoit des indicateurs à tous les niveaux
(extrants/processus, résultats et impact) assortis de délais spécifiques à court, moyen et long terme,
ainsi que les rôles et responsabilités assignés aux différents secteurs et des exigences en matière de
communication des résultats. Les résultats obtenus pourront alors être utilisés pour éclairer la planification
continue et future de l’adaptation, ce qui inclut les versions ultérieures du PNAS. L’alignement du plan de
suivi, d’évaluation et de communication des résultats sur les exigences et le calendrier du PNA en matière
de suivi, d’évaluation et de communication des résultats, ainsi que sur d’autres échéanciers nationaux
et internationaux de présentation de résultats en matière de santé et de lutte contre les changements
climatiques (tels que les CDN et les communications nationales), favorise la cohérence et l’homogénéité et
permet de réduire la charge administrative. Il est souhaitable de veiller à ce que les informations pertinentes
relatives à la mise en œuvre du PNAS soient intégrées dans les CDN, les communications nationales et
les autres processus relatifs aux changements climatiques et à la santé.
La publication du LEG intitulée Monitoring and assessing progress, effectiveness and gaps under the
process to formulate and implement national adaptation plans: The PEG M&E tool (7) (en anglais) décrit 10
fonctions essentielles du processus d’élaboration et de mise en œuvre des PNA et un système de mesure
commun pour évaluer ces fonctions. Utilisé conjointement avec les directives du PNAS, cet outil de suivi
et d’évaluation des progrès, de l’efficacité et des lacunes dans le processus relatif au PNA est utile pour
éclairer l’élaboration d’un plan de suivi, d’évaluation et de communication des résultats relatif au PNAS.
En février 2018, une équipe intersectorielle chargée du PNAS composée de représentants du Ministère de la
santé, du développement communautaire, du genre, des personnes âgées et des enfants, du Bureau de la
vice-présidente – Division de l’environnement, de l’Agence météorologique tanzanienne, du Ministère de l’eau
et de l’irrigation, du Ministère des finances et des affaires économiques, de la Muhimbili University of Health
and Allied Sciences et de la Sokoine University of Agriculture, ainsi que de l’OMS et de l’Agence allemande de
coopération internationale, se sont réunis dans le cadre d’un atelier de cinq jours en vue de mener à bien le
projet de PNAS tanzanien.
À l’issue d’une des sessions, dirigée par un consultant de l’Agence allemande de coopération internationale,
un plan complet de suivi, d’évaluation et de communication des résultats relatif au PNAS tanzanien a été
mené à terme. Les travaux d’élaboration de ce plan s’appuyaient sur le cadre décrit à la Figure 8 et sur les
principes directeurs relatifs à la participation collective de l’ensemble des secteurs à tous les niveaux, à la
transparence et à la responsabilité.
Évaluation
Objectifs du
PNAS
Objectifs Suivi et
évaluation
stratégiques
Mesures
d’adaptation Suivi
Le cadre logique suivi-évaluation a orienté la mise au point d’indicateurs à chaque niveau, notamment
d’indicateurs permettant de mesurer et de suivre les progrès (indicateurs de processus/d’intrants et d’extrants)
et d’indicateurs permettant de mesurer et d’évaluer l’efficacité du PNAS (indicateurs de résultats). Ce plan
complet de suivi, d’évaluation et de communication des résultats définit les indicateurs, les moyens de
vérification, la fréquence de la communication des résultats et l’institution en charge de chaque objectif et
mesure. En outre, il pose les jalons de l’évaluation périodique du PNAS lui-même, sur la base de sa pertinence,
de son efficacité et de son utilité. Il vise à garantir que le PNAS soit mis en œuvre comme prévu, et régulièrement
réexaminé et mis à jour afin que l’objectif global, qui est de garantir la résilience du système de santé tanzanien
face aux changements climatiques, soit atteint.
1. COP24 special report: Health & climate change. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2018
(https://www.who.int/globalchange/publications/COP24-report-health-climate-change/en/, consulté
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handle/10665/258818/9789242565072-fre.pdf?sequence=1, consulté le 15 novembre 2020).
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