BCH 0007-4217 1921 Num 45 1 3055
BCH 0007-4217 1921 Num 45 1 3055
BCH 0007-4217 1921 Num 45 1 3055
hellénique
Picard Charles, Macridy-Bey Th. Attis d'un Métrôon ( ? ) de Cyzique. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 45,
1921. pp. 436-470;
doi : https://doi.org/10.3406/bch.1921.3055
https://www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1921_num_45_1_3055
(PI. XIV-XVII)
I. — Circonstances de la découverte.
(1) On sait combien les édifices de Cyzique ont été souvent, et fâcheusement
exploités, depuis les temps antiques. La ville détruite a constamment servi de
carrière de marbre, et le dommage, au point de vue archéologique, historique,
est déjà irréparable. Sur la continuité de ces destructions, cf. G. Perrot et E.
Guillaume, Explorât, archéol. delà Galatie, etc., 1862, p. 71 : dévastations commises
par les habitants d'Erdek (Artaki), les plus voisins, a l'Ouest, du site présumé du
Temple d'Hadrien. M. Th. Reinach a rappelé [BCU, XIV, 1890, p. 521), qu'au temps
du premier voyage de Cyriaque d'Ancônedans la région, en 1431, on employait déjà
les pierres des ruines de Cyzique, pour la construction des maisons, ou d'édifices
publics, à Brousse. Cyriaque avait alors obtenu des autorités locales une
promesse de cessation du pillage. Elle ne fut pas tenue ; quand il revint, en 1444,
il n'y avait plus au «Temple d'Hadrien » que 29 colonnes debout, au lieu de 31,
vues précédemment; encore, pour la plupart, avaient-elles perdu leurs
chapiteaux. A une époque plus récente, ce sont encore les pierres de Cyzique qni ont
servi pour la construction et l'entretien des quais de la Corne d'Or. A cet filet,
les sultans avaient donné à leurs architectes de véritables firmans d'exploitation.
Nous avons pu voir récemment, dans une collection particulière de
Constantinople, diverses statues cyzicéniennes d'époque gréco-romaine, inédites, et
provenant ainsi des édifices mis à mal ; elles ont été, au moins, sauvées de la
destruction, et il sera intéressant de les faire connaître quelque jour.
attis-d'un' métrôon (?) de cyzique: 437
.
district ' de Karassi, dont dépend ■ Panderma, de rester, en
permanence à Cyzique,pour inspecter les travaux, en n'autorisant que
l'enlèvement des marhres sans valeur. Ce fonctionnaire devait;,
en outre,, informer la. Direction des Musées de toute découverte
intéressante.
exhumé. leUne
montre' mur,,
photographie
de- construction
que ·nous
évidemment
reproduisons
tardive,
ici (tig.
devant-
2)
'.·'.'■
F'?· 2. — Mur à niches, «levant lequel ont ftc5 trouvés le pilier «l'Attis et le pilastre «rulpté.
(Γ Ce n'est -pas assurément- celui qu'a signalé Th.. Wiegand, Athen. Mitt.,,
XXIX, l'J04, p. 2'JO, iiir. i3.. Le chapiteau vu par Th. Wiepand avait ue?5 proportions <
plusi fortes : haut. 0 m. 82. De plus, le type des feuilles d'acanthe diffère.
ATT1S D'UN MÉTRÔON (?) DE CYZIQUE 439
(1) Ch. Picard, Rev. de l'art anc. et moderne, xl, 1921, p. 246-247, et fig. 12.
440 τη; macridybey: et. πι; picard
Figr. i. — Cr.L.nne <?, ^,,Ι,,Κ-ρ. trouvé W ,l;llls |,. n.ari.-a^e, 4 : m. à l'Est «lu mur.
fort, est d'un mètre 40. Rllc est encore dressée- verticalement;
in- situ, sijlon toute vrais^mhlancH, — ilnris un marais,, d'oui
elle émerge de 2 m. environ. La décoration en. relief aurait.
ATTIS d'uN MÉTRÔON (?) DE CYZIQUE 441
(1) Nous nous bornons ici à signaler cette intéressante trouvaille, qui pourra
mettre, un jour, sur la voie de belles découvertes, dans le cas d'une exploration
exhaustive des ruines de Cyzique, œuvre à laquelle l'Ecole française d'Athènes
a songé. Sur la photographie prise par Bedri-bey, on voit les deux grands
dauphins disposas verticalement, de part et d'autre d'une tige droite, peut-être
terminé? par une feuille, plutôt par une pointe trident:; cf. une mosaïque de
Délos, Mon. Piol, XIV, 1907, pi. X, A en haut; et la frise des Thermes d'Agrippa,
à Rome; F. Benoit, Architecture, Antiquité, p. 473, lig. 315; au-dessous, une frise
de thons, représentés horizontalement. Quant au reste du décor,
vraisemblablement marin, nous ne pouvons nous prononcer. Nous n'avons pas remarqué,
pour notre part, la présence d'oiseaux. — C'est également aux soins de Bedri-bey
que les Musées Impériaux ottomans doivent d'avoir acquis deux consoles ou
acrotères archaïques provenant aussi de Cyzique :.Ch. Picard, lieu, de l'art anc. et
modern?, XL, 1H21, ρ- 164-16."'· ; en outre, un entablement dVdifice funéraire d'un
bon style, de la même*ville, et plusieurs stèles, recueillies dans la région. Un
arlicle du BCII fera connaître prochainement, en détail, ces pièces, avec d'autres
sculptures inédites de Cyzique.
(2) Sur ce temple, G. Perrot et E. Guillaume, /. l. (Explor. Galatie.) ; cf. pi. Ill ;
Rev. arch., lsfii, I, p. .Ό sqq.; cf. aussi Th. Reinach, BCII, XIV. 189S, p. 517 sqq.;
F. W. Ilasluck, C'/zia/s, p. 187-1*9.
^3} Rev. arch., l. L, p. 35·"», η. 1 : « Parmi les débris informes que nous avons
étudiés, nous avons reconnu des fragments de dauphins sculptés ».
(4) Le thon était déjà associé à la tête d'Attis, sur des monnaies du v« siècle
av. J.-C. : cf. V. Fritze, Nomisma, IV, 1909, p. .'Jô, et pi. III, >, 5, 7, 10.
442: TH. MACRIDY-BEY. ET CH. PICARD
pilastres, on voit (fig. 2) une niche cintrée (3), dont le fond était
constitué par le parement même du mur le plus épais. Sur la
figure 3, d'un coté, l'on remarque que la construction semble se
terminer au retour perpendiculaire; c'est cequ'indiqueraitaussi
la structure du pilastre quadrangulaire retrouvé là (fig. 6-7). De
l'autre coté, au contraire, on aperçoit la naissance de l'arc d'une
(1) M." H. Graillot, Le culte de C.ybele, p. .377, connaissant seulement l'Attis mutilé
de Brousse, dont nous ; parlerons ci-après, a pensé, à la suite- de 11." G. Mendel
{DCH, XXXIII, 1U09, p. 259; n° 8;, que cette statue, avec le pendant symétrique ;■
supposé icf. G. Mendel, l. L), avait pu décorer la porte d'un temple, ou peut-être
d'un enclos funéraire; le? observations exposées ci-après expliquent ; pourquoi *
nous renonçons à cette hypothèse.
(2) R.\Vallois, dans C. R: Ac. Inscr., 1912, p. 105 sqq.
ATTis î d'c:* métrôon (?) de cyzique 447:
LASTBJt.
SCULPTE
itCYZIQfflL
PEAN AIL
(1) C-est le nom que Pline donne aux colonnes de section carrée, Nat. Hist.
XXXVI, 23 et 56.
(2) A Délos, par exemple, à Yattique de la Stoa coudée de l'Agora; cf. R. Val-
lois, /. l., p. 107, et fig. 1 à la p. 108 ; â Pergame, à Yattique de la Stoa d'Attale.
ATTIS D'UN MÉTRÔON (?) DE CYZIQUE 449
,1' Dans la petite décoration, à Pompéi, nous connaissons du moins des types
similaires ; cf. au Musée de Naples, les Attis nos 207 et 12040 (statuettes de marbre,
représentées avec l'attitude conventionnelle, les bras croisés, une main portée au
menton. La statuette n° 207 garde quelques traces de polychromie!.
(2) C'est le nom latin donné par Vitruve, VI, 7.
(3) Portique des prisonniers perses a Spnrte, où l'on désignait la, ligure dile de
Mardonius, Vitruve. 1, 1. Pour les Caryatides, cf. Th. Ilomolle, Rev. arch., 1U17
p. 1 sqq.
(4) C'est le parti qu'a adopté en dernier lieu J. Dunn, dont la instauration diffère
de celle de Puchstein; cf. Handb. Archileklur. p. iil.'i sqq. 'Ug. 371-2:
hypothèses de Puchstein, et p. Î2G, fig. «i<S9 : nouvelle restitution proposée·. On pourrait
même l'aire remonter jusqu'à l'architecture égyptienne l'usage des Atlantes
adossés comme décoration de piliers dans les cours intérieures; à l'époque du
second Empire thébain, on trouverait ainsi à alléguer les exemples de la première
cour du temple de Médinnt-Habou Maspero, \'E;/!/pte, p. 12'J, tig. 231-, ou les
Atlantes du Ramesseum de Thèbes {ibid., p. 132, tig. 237), ou la décoration de
la cour du temple de Ramsès III à Karnak 'ibid., p. 136, fig. 245}.
450 TH. MACR1DY-I3EY ET CH. PICARD
il) A. Blouet, Expéd. de Mui-kp, III, pi. 88: J. Durm, Uundb., p. 'HiO, fig. '.VÔ2 A.
(2) J. Durm, l. L, p. .'U!l, iig. :',7i b.
(3) G. Mendel, Catal. des sculpt., Musées hnperlaur. Ottomans, II, p. 257 sqq.,
n« 541.
(4) Ch. Texier, Descript. de l'Asie- Mine tue, III, p. 28.
(o)G. Mendel, l. L, p. 23'J.
(6) J. Durm, llandb., p. :;6l. fi·,', .'tfi. Cf. J. S tu art et N. Revett, Antiquités
d'Athènes, t. III, ch. xi, pi. XLV, XLVI; E. Michcm, Cutal. sommaire Jeu
marbres du Louvre, p. 8G. n0* loUl-1^9 ί ; la n-stauratimi faite au Musée <lu Louvre
est conventionnelle; sur certains «les chapiteaux employés un remarque, au
lit d'attente de l'abaque, des traces circulaires.
ATTis d'un métrùon (?) decyzique 45 it
ι. . ^
Fis. s. — Pilier «l'Attis m-oustUm'. au Musie de (!nnstanlinople r ensemble).
III. — La date.
l· Les chapiteaux thasiens sont inédits; pour les volutes d'angle du chapiteau
«lii pilastre à l'Attis, cf. E. Strong, Roman sculpt., II, p. ,'iOS, pi. XCIV; même
période.
(2; E. Strong, Roman sculpt., I, p. 124, pi. XXXV. G. Mendel, Calai., II,
p. 178, date ce relief décoratif de 1ère d'Auguste.
;'3) Altert. v. Peryamon, IV, pi. XXXIX.
'4) (t. Mendel, CntaL, II, p. 176 sqq. (n° 493).
(.".) G. Mendel, l. /., p. 186 'n« 494;. Cf. E. Strong, l. /., 1, p. 126, pi. XXXVI,
pour un document trouvé dans le Forum romain, et dont le décor se rapprocherait
aussi de celui du pilastre quadrangulaire de Cyzique ; on se reportera également
au pilier sculpté de la crypte de Saint-Pierre, E. Strong, ibld., p. 127, fig. de
la pi. XXXVII.
454 ; ΤΗ; MACRIDY-ΒΕΥ. ET CH. PICARD
(1^ C'est précisément de l'époque du, principat d'Hadrien que datent les statues;
de « Provinces », à la Basilique de Neptune, à Rome; ci-dessus, p. 4S2, n. 3;
elles témoigneraient de la même compréhension du rôle décoratif de la statue.
.
et dans certaines îles, à Thasos, par exemple; on comparera les statues et les
pilastres de l'Arc de Caracal la. — de dat'\ il est vrai, un peu plus tardive.
1} Hérodote, IV, 70 ; V. Fritz-, Sonti-sma. l. L, p. :j." ; II. Hepdin.L', Altis, p. 128;
IL Graillot, Le cuite, de Cf/bele, p. 21)1.
i-2) F. W. llasluck, Cyzicus, p. 157. p. 21i sq.; II. Graillot. l. L, p. 376: cf. aussi
p. 410-411.
>'i) II. Graillot. ibid., p. :jl(i. Preller-Robert, Gr. Mythol., 1. p. 649.
v4';Cf. Drexler, S eue. Piàlol. Jnhrb., CXLIX. ls'Ji, p. '.'rli-'Mïïi, d'après les monnaies
impériales: cf. Wroth, My nia, p. .">0. n° ;S2G, pi. XIII, 7. Une importante étude
sur le culte d'Attis a Cyzique a été publiée par V. Fnt.ze, Snnii-snui, IV. 190'J,
p. Πυ sqq.. et pi. III. L'auteur a il lus In' Ι,Ί. pu partie à l'aidf <W la nuitiistnatique,
la cérémonie de Ια στοώτ:; τ·?,; κλίν/,;: il rapporterait aux latnpadëphories
certains types d'Attis, mal compris, qui représentent des adorants avec torches.
(5. Cf. Ilarpocration, e-d. lîekker, s. ν. "λτττ,; : II. Ilepding, Atlis, p. 102 sqq.;
Marquardt, Cyzicus un.dse.in Oebi^L p. 'J'-> sqq.
'61 E. liabelon. Truite, CLXXIII, ^7-8; CLXX1V, 21-2: CLXXV. 18; CLXXVIII,
14; V. Fritze. l. L, p. X) et pi. III, 2, :;, 7, lu: cf. IL Graillot, Le Culle, de Cybèle,
p. 'M"), n. Î5. Pour le milieu du n" siècle av. J.-C, nous avons η η témoi<_rna<:e
de Nicandre de < 'olop bon. Alexiiih.tivmn.ka, 7 sqq., et Scl/ol. ail h. L, qui citait
à Cyzique, près des θαλάαχ: de 'Viirt Aoopivr,. Γοργαττ/,ριον d'Attis. Le dieu paraît
très fréquemment sur les monnaies d'époque antonine.
ATT1S D'UN MÉTRÔON (?) DE CYZIQUE 4θ7
FiUT. 1". — Altis Ίι* Brous·.»· [.ire |..Μ>1·'ππιι·μ. m.iiil r-,ιιιΐ rouimeut 11 statue r-tait adoss/'Ps
.
Fis. II. - AU» Je Bouyouk-Diri Rîm.J..,,pp .IVli .1, ÏAmb^a.l, .le Russi,. a Co..sUnliu.,ple
φ).
4G2 TH. MACHIDY-BEY ET CH. PICARD
(1) Cf. le commentaire de P. Arndt, qui verrait là « limage d'un deuil absorbé en -.
soi ». On notera que les autres Attis, qui avaient les bras reportés en arrière, ,
derrière le dos, sont aussi figurés le ventre nu, exhibant volontairement leur sexe ; ·
dans -■ tte * posture, rituelle^ il était ; expédient de cacher les avant-bras, qui,
visibles, eussent permis moins bien le dégagement des parties sexuelles; pour'
une autre explication possible de cette posture, cf. ci-dessus,- p. 449, n. :i.
(2) On a refait le nez et les lèvres.
(3) Cf. G. Mendel, /. /., p. 261. A comparer l'Antinoos Mondragone, ou le
Dionysos de la villa- Hadriana ; E. Strong, l. l., pi. LXXVI et LXXV1I, p. 248-250.
(4) G. Mendel,· ibid.
ATTis d'un ■ métro on (?) de î.yzique 46οι
il) P. Arndt signalait qu'on aurait trouvé !au même endroit)? à Cyzique, une
,
pareille figure adossée,. représentant, un, satyre. La pièce est à Liverpool; cf.·.
S. Reinach, Ilépert. statuaire, II, p. 141, n° ± ; mais il. s'agit, d'après le dessin -
d'un Pan à la syrinx : si la grandeur 'inconnue; de ce fragment Je permettait, il
serait intéressant de présumer son appartenance à l'édifice des Attis; Attis était
quelquefois représenté lui-même avec la. syrinx; cf.' S. Reinach, . Répert.
■
Mon. fig., p. 113, pi. 133, n. 3. Au-dessus, la feuille de lierre avec -corymbes..
Dionysos en Attis figure sur îles monnaies antonines..
">, E. L. Hicks,-.IBM, IU, n" «()<): cf. cependant W. i)uàndt, De- Baccho, etc..
Dissert, philol. halenses, XXI, p. π, 1!)13, p. ;.26fi.
(6p V. Fritze, Nomisma, p. 33 ; P." Perdrizet, Cultes et mythes, p. 86 et n. 1..
468 i TH. MACRIDY-BEY- ET CH. PICARD <■
.
theit », qu'employait. le savant allemand 1 On arrivera aussi à%
mieux, restituer, l'aspect «lu; curieux:é(Jifice ι éalisé à Cyzique·
■
par les artistes contemporains d'Hadrien; Autour d'unportique
sacré, la série des Attis,. semblables et, cependant divers,
devait :; présenter, aux yeux: des fidèles de la mère des dieux,
comme la Iraductionplastique de: certains syncrétismes
religieux qu'admettait l'époque, et, dont s la; période des Sévères
allait encore accroître la complexité.
V. — Observations. .
Nous avons noté plus haut (1) qu'à notre1 sens, Je type de
l'Attis hermaphroditique az7<?, qualifié « ionien », paraissait plus-
ancien; que; celui'· de l'effigie cultuelle^ reproduite, à l'époque
impériale, sur les monnaies cyzicènes (2). C'est M: G., Mendel,
qui; le premier, axvupourquoicertaines des parastades
décorées de statues, trouvées à; Cyzique, pourraient· reporter
l'esprit vers les figurations adoptées spécialement dânsles pays de
culture ionienne (3). Tout: ce que Mi (t. Mendel a écrit, à-· ce-'
sujet, sur: l'importance des originalités provinciales- que l'on,
constate principalement- en. Anatolie '< sous l'apparente unité
que l'art attique a constituée à son profit », mérite-fort;d'être
retenu: Non, moins suggestives paraissent: aujourd'hui.; les
observations du; môme savant à propos de- la: persistance ai
Cyzîque de l'ionisme primitif (4)..
Si, comme nous l'avons indiqué, le culte d'Attis, dans la
puissante ; cité de.* la>. Dindyméné, a; eu; des traditions; qui
remontaient jusqu'aux guerres médiques (o),, son ι apparition
pourrait être datée même des temps ioniens. C'est à ces siècles-
de l'archaïsme qu'on4 devra, logiquement attribuer hv creation»
du ? modèle- de Γ Attis; ailé, divinité l ptérophore, analogue à ♦
(1) P. 457.
(2: H. Graillot, l. /., p. 377," n. 2.
(3) l. /., p. 262. Pour les Caryatides,- cf. Th. Homolle, BC7/,'XX1II,' 18'J9, p. 615
sqq.; pour les portes décorées de reliefs, ibid., XXIV," 1900, p. 567; n. o.
(4} fîC/i,XXXIlI, 1909; p. 232: Catal., II. p. 228 sqq. (à propos des nos 525 et 526).
(">) Monnaies ; cf. ci-dessus, p.. 456, n. 6.
469"
ATTISd'uN MÉTRÔON (?) DE CYZIQUE,