Bacteriologie RappelM1 2024
Bacteriologie RappelM1 2024
Bacteriologie RappelM1 2024
Présenté par
Dr Gaël MOUREMBOU
1
Objectifs
Connaître les différentes flores
bactériennes, et les maladies dont
certaines sont responsables
PLAN
I-Généralites
Leur taille varie de 1 à 10 microns (μm). Elles ne sont donc visibles qu'au
microscope optique (×103) ou au microscope électronique (×106)
Généralités
2. STRUCTURES CONSTANTES
Chromosome
ADN bicaténaire, circulaire, unique
Séquences essentiellement codantes
Information génétique en rapport avec la versatilité métabolique et
inversement
Se duplique et s'égrège au cours de la division cellulaire
Les plasmides
ADN bicaténaire, circulaire
réplication indépendante de celle du chromosome
gènes de virulence et de résistance aux ATB
gènes métaboliques
Généralités
2. STRUCTURES CONSTANTES
Paroi bactérienne
bactéries est la paroi cellulaire.
différence de la structure et de la composition chimique de la paroi
cellulaire mise en évidence grâce à la coloration de Gram.
Gram positif
90% peptidoglycane
Gram négatif
5 à 20 % peptidoglycane
Lipoprotéines
Membrane externe (LPS)
Généralités
2. STRUCTURES CONSTANTES
Paroi bactérienne
3. STRUCTURES INCONSTANTES
– La capsule
• nature polysaccharidique
• rôle protecteur
• pouvoir pathogène
• contre la phagocytose
– Les spores
• hautement résistante à la dessiccation, à la chaleur et aux agents
chimiques.
• forme de résistance aux conditions défavorables
Généralités
4. AUTRES CARACTERISTIQUES
• Taille
- De l'ordre du µm
• Forme variable:
Généralités
5. TRANSFERT DU MATERIEL GENETIQUE
• Famille : “Entérobactiaceae”
• Genre : “Escherichia”
1. Approche phénotypique
2. Approche génomique
2.1- Le GC%
2.2-Hybridation ADN/ADN
2.3-Analyse de l’ARN ribosomal: la phylogénie
Généralités
Identification bactérienne
Caractéristiques phénotypiques
Morphologiques
Biochimiques
Antigéniques
Caractéristiques génétique
Recherche de gène spécifique d’espèce
Séquence du gène de l’ARN ribosomal 16S
Identification phénotypique: morphologique
Uniquement orientation
Cocci Bacille
6 - 8 min 30 s
D’après Clark et al. CMR 2013 - Seng et al. JCM 2013 & Kliem et al. Curr Opin Microbiol 2012
Identification phénotypique: Antibiogramme
Milieu liquide
Milieu solide
Identification phénotypique: Immunologique
Anticorps spécifiques
Immuno-flororescence
Particule fluorescente
Particule de latex
Immuno-agglutination
Identification phénotypique: Immunologique
Test immuno-chromatographique
Antigène urinaire :
• Légionnelle
• Pneumocoque
Exp: Strep-test
Identification moléculaire
Prélèvement
PCR
Séquençage
Bactériologie en pratique
médicale
Prélèvements biologiques
Types de prélèvements:
Ecouvillonages (nez; gorge; œil; lésions; vésicules…)
Liquides de ponction :
Liquide céphalo-rachidien (LCR)
Liquide broncho-alvéolaire (LBA)
Liquide articulaire
Sang; Urines; Selles;...
Biopsies tissulaire
Foie, rate…
Cutané
Pulmonaire, ganglionnaire
Valve cardiaque
Impératifs
transport rapide
Transport conservation + 4°C, -80°C, T° ambiante
Prélèvement réalisé le plus tôt possible
Type de bactérie et milieu de culture
• Bactéries extracellulaires:
– Milieu axénique (éventuellement enrichi)
– Culture « facile »,
• Atmosphère d’incubation :
– Aérobie, Anaérobie, Microaérophilie, CO2
• Température d’incubation :
– Optimum: 35-37 °C
– Mycobacterium marinum : 28 à 30°C
– Listeria sp. : 4°C
• Durée d’incubation :
– Classiquement: 2 à 10 jours
– 1 mois : Bartonella sp.
Les flores bactériennes
Flore commensale
• Antibiotiques :
– But thérapeutiques
– Effet indésirable des antibiothérapies
Flore intestinale hospitalière
• Conséquences
• Modifiée par :
– Manuportage
– Antiseptiques
– Antibiotiques
• Espèces résistantes :
– Staphylococcus aureus
– Acinetobacter,
– Pseudomonas sp.
– Staphylococcus coagulase négatives
Flore oro-pharyngée commensale
Flore normale
• Ecosystème stable
– 105-107/g/ml dans la salive 1010-1011/g
• Fortes variations de l’écosystème (hygiène
buccodentaire)
– Oui :
• Streptocoques aérobies et anaérobies (S. pneumoniae)
• Neisseria spp.
• S. aureus
• diphtéroides, anaérobies
– Non :
• Pseudomonas sp.
• entérobactéries
Flore oropharyngée hospitalière
180
160
140
117
120
100
80
60 53
38
40 32
23 21
17
20 13 12 9 8 5 5 4 3 3 3 3 3 2
0
Exemple de bactéries à Gram positif
Les coques à Gram Positif
Morphologie Genre Espèce Nom courant Habitat Pouvoir pathogène
aureus Staphylocoque
peau
doré
endocardites
pneumonies
méningites
Diplocoques Streptococcus pneumoniae pneumocoque voies respiratoires
otites
Les Staphylocoques
Définition
– Genre Staphylococcus
– les principales espèces:
• S. aureus
• S. epidermidis
• S. saprophyticus
Habitat
– Flore commensal cutanée et muqueuse des
mammifères et des oiseaux.
– portage muqueuse nasale: 1/3 des sujets
normaux S. aureus
Staphylococcus aureus
– L'espèce S. aureus
• Coagulase positive
• Production de nombreuse toxines et d’enzymes :
facteurs de virulence responsables de pathologies
spécifiques
– Entérotoxines
– Exfoliatines A et B
– TSST-1: choc toxique staphylococique
– Leucocidine de Panton Valentine
– Action à distance du foyer infectieux
Staphylococcus aureus
• Formes localisées:
Panaris Impetigo
Staphylococcus aureus
• Formes généralisées :
– Formes intestinales :
• Toxi infection alimentaire (absorption de toxine préformée dans des
aliments contaminés)
• Entérocolite aiguë post-antibiothérapie
DEFINITION
• Genres Streptococcus
• cocci à Gram positif
• catalase négative
• métabolisme anaérobie
Les Streptocoques
• Streptocoques du groupe B :
– portage humain (intestinal et vaginal) et animal
Streptococcus pyogenes
groupe A de LANCEFIELD
L'angine rouge
Impétigo
Erysipèle
Surinfection de plaies
bactériémies
fièvre puerpérale
La scarlatine
Streptococcus pyogenes
POUVOIR PATHOGENE
• Affections auto-immunes
– néphrite post-streptococcique
• infections aiguës :
• DEFINITION
– Cocci à Gram positif
– aspect en diplocoque, lancéolé, en "flamme de
bougie" et en courtes chaînettes
– non sporulé, immobile
– capsulé (plus de 80 types sérologiques de
capsule).
Streptococcus pneumoniae
• HABITAT
– Commensal des voies aériennes supérieures.
– Colonise l'oropharynx par contacts
interhumains dès les premiers jours de la vie
– Portage dans la flore normal de l'oropharynx
(15 à 30% de la population, en permanence ou
par intermittence)
– Augmentation du portage en hiver.
Streptococcus pneumoniae
• POUVOIR PATHOGENE
– Infections de la sphère ORL :
sinusites, otites, mastoïdites
– Infections oculaires :
conjonctivites.
– Infections ostéoarticulaires :
arthrites. Septicémies (et
endocardites) : fréquent avec
pneumonie et méningite
– Infections pulmonaires :
pneumonie lobaire aiguë,
broncho-pneumonie, bronchite,
surinfection des bronchites
chroniques
– Infections neuro-méningées :
méningites
– Infections des séreuses :
péricardites, pleurésies,
péritonites.
Listeria monocytogenes
Pouvoir pathogène
– Listériose de l'adulte et de l'enfant :
• les personnes âgées et immunodéprimées.
• INCUBATION
– De 2 à 10 jours avec une moyenne de 3 à 4 jours.
• MODE DE TRANSMISSION
– Le plus souvent par l’intermédiaire de gouttelettes provenant des voies
aériennes supérieures, générées en particulier lors de la toux, des
éternuements, de la parole d’un sujet infecté.
– La promiscuité est une notion importante pour la
transmission de N. meningitidis
– Transmission
• par le biais d’aliments contaminés crus ou peu cuits
(viande hachée, volailles, charcuterie, mayonnaise,
glace, eau, œufs et produits à base d’oeuf, produits
laitiers, fruits de mer…)
• interhumaine oro-fécale et/ou manuportée, ou par
contact avec des animaux infectés
Salmonelles
– Signes cliniques
• Fonction de la dose ingéré, de l’état immunitaire, de
l’âge
• diarrhées, fièvre (38-39°C), céphalées, douleurs
abdominales, nausées, vomissements
• chez le nourrisson et le sujet âgé : déshydratation +++
Klebsiella pneumoniae
• Habitat
– Bacille Gram-négatif aérobie
– Germe ubiquitaire présent dans l’eau, le sol,
– les plantes (légumes et fruits)
– Germe ne faisant pas partie des flores microbiennes «normales»
de l’homme
– Germe pouvant coloniser le tube digestif, l’oropharynx et les
zones cutanées humides (aisselles, périnée…)
Pseudomonas aeruginosa
• Pouvoir pathogène
– Infections nosocomiales
– multi-résistantes aux antibiotiques
– portes d'entrée probables sont nombreuses et ont été précisées
dans 2/3 des cas :
- urines (16%)
Acinetobacter baumanii
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