Droit Des Libertés Publiques 2022

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Note d’information

Il s’agit de prises de notes de cours d’un étudiant.


Il se peut bien que des parties, des phrases, des
mots ou des lettres à certains mots ai été omis dans
ce cours. Il se peut aussi qu’il y ait une mauvaise
écriture des noms de certains auteurs ou d’arrêt
Pour les mots, phrases, noms ou parties
manquantes, il reviendra à chacun de changer ce
qu’il pense douteux et/ou de compléter ce qu’il
pense incomplet. Excusez-moi pour certaines
erreurs de frappes qui pourraient survenir.
Aussi s’agissant des sigles ou abréviations vous
verrez dans un premier temps qu’ils sont
complétement écris avant d’être abrégé.
Merci pour votre compréhension et bonne lecture
DROIT DES LIBERTES PUBLIQUES
PROFESSEUR PATRICE EZOA

17/01/2022

Introduction
Autrefois on ne parlait que de libertés publiques. Les libertés publiques ont
constitué un pilier de la justice française, mais au fil du temps cette notion a
perdu de sa spécificité.
Quelles sont les caractéristiques initiales des libertés publiques ?
Les libertés étaient entendues au sens des prérogatives, sans contrainte laissé
aux individus dont l'exercice n'exigeait de l'Etat qu'une abstention. Les libertés
publiques seront reconnues sur la base d'un raisonnement à contrario. Dans
cette perspective la notion de libertés publiques au sens stricte exclu les droit
de créance. Elles se caractérisent par une protection par la loi cf. l'art 4 de la
déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui affirme que la
liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas a autrui ainsi l'existence des droit
naturels de chaque homme n'a de bord que celles qui assurent aux membres
de la société la jouissance de ces mêmes droits. On peut reconnaitre les
libertés par un critère d'intervention de la puissance publique.
Quel a été le domaine des libertés ?
Les libertés constituaient un domaine ou pouvait s’épanouir un ensemble de
liberté défini par leurs objets.
Les grandes libertés ne sont pas limités aux personne seuls mais se manifestent
et comportent l'action d'autres personnes. Exemple: la liberté de réunion ou
d'association, la liberté de conscience et de culte.
Progressivement les libertés publiques ont été supplantées par une notion
nouvelle, droits et libertés fondamentaux, une notion apparue après la seconde
guerre mondiale grâce au droit international. Ex: la constitution allemande va
s'appeler loi fondamentale allemande, c'est d'elle qu'on tire la notion de la
dignité de la personne humaine. La cour de justice de l'UE a retenue
l'expression de loi fondamentale pour désigner les principes généraux
communs aux différents systèmes juridiques des Etats membres. (Art 340
paragraphe 2 traité sur le fonctionnement de l’UE)
Existait-il des droits et libertés avant la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen de 1789?
Avec la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 c'est l'individu
qui est mis en avant c'est lui le titulaire des droits et libertés et non les groupes.
Il s'agit de l'individu dans sa double qualité d'homme et de citoyen
En 1789 le seul groupe qui contait était la nation la protection des droits passe
alors par la volonté politique et non contre elle.
Le point aveugle des révolutionnaires était de considérer que le législateur
n'était plus un roi mais le représentant du peuple, il fera la promotion des
droits et libertés, dans ce sens l’existence des libertés est le fait de la loi et non
contre elle.
Section 2 : Quelques précisions technologiques et juridiques
Pourquoi les droits et les libertés de l'individu sont appelé droit et libertés
publics ?
L'adjectif public dans les libertés publiques renvoi non pas au collectif mais
plutôt a des droits et libertés protégé par le pouvoir public par une autorité
public. De cette manière les droits et libertés individuelles sont des droit et
libertés publics dans la mesure où ils sont protégés par une autorité publique.
Des questions légitimes peuvent surgir à savoir: doit-on protéger les libertés et
droit individuelles ou plutôt les groupes, les minorités. Les libertés individuelles
qui s'exercent collectivement ou des droits considérés comme des créances vis
a vis de l'Etat ou a contrario les dettes de celui-ci face à chaque individu?
Les droits et libertés doivent ils faire l'objet d’une protection par la loi ou
contre elle?
Paragraphe 1: Droit ou liberté
La distinction n'est pas évidente les deux notions sont intuitivement associé
dans la mesure ou affirme la liberté d'expression revient à garantir le droit de
s'exprimer librement. Les droits sont réputées être délimités et défini, porté sur
un objet précis tandis que les libertés semblent par naissance indéterminé. Ceci
découle en premier lieu du fait que la liberté est conçu comme antérieur a la
règle juridique et désigne Selon Jean Rivero: « un pouvoir d'autodétermination
en vertu duquel l'homme choisit son comportement personnel.»
L'autodétermination signifie ici la possibilité pour l'homme d'agir et d'opérer
des choix de comportement en l'absence de contrainte de nature juridique. La
liberté est constatée par l'ordre juridique et non constitué par lui. La différence
entre un droit et une liberté ressort du fait que un droit ne peux résulter que
d'un ordre juridique il est créé par le droit et non antérieur à lui, d'autre part il
est tendanciellement délimité en ce sens que l'acte juridique qui l'institut en
propose une définition.
Paragraphe 2: liberté fondamentale ou liberté publique
L'emploi des expressions « liberté publique et d'autre expression droit et ou
liberté fondamentale » s'inscrit dans un registre juridique. Il s'agit moins de
s’intéresser à la symbolique des déclarations qu'à l'étude des mécanismes
destinés à garantir et à rendre effectif les droits proclamés. En d'autres termes
les libertés qu'elles soient publiques ou fondamentales correspondent à une
sorte de juridisation des droits de l'homme.
A. Libertés publiques
L'origine de l'expression est issue de la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen de 1793 en son article 9 qui prévoit que la loi doit protéger les libertés
publiques et individuelles contre l’oppression de ceux qui gouvernent. Les
libertés renvoient à des facultés de faire, libertés reconnues et garanties par le
droit positif , les libertés sont publics d'une part car elle sont consacrée par la
puissance publique et d'autre part car elles contribuent à la définition du bon
gouvernement de la société moderne leur finalité n'est pas uniquement
individuelle mais aussi sociale.
L'expression liberté fondamentale ou droit fondamentaux est une expression
récente importé des pays ou le développement de l'État de droit et la
promotion des droits des individus ont opéré parfois essentiellement
juridictionnelle et plus précisément à l’initiative du juge constitutionnel. Ainsi
en Espagne ou en Allemagne les droits fondamentaux sont des droits garantis
par la constitution ou les traités internationaux et mis en œuvre pas le juge
constitutionnel. Il s'impose à tous les organes politiques non seulement à
l'administration mais aussi au législateur dont l’œuvre législative est soumise
au juge constitutionnel.
Les droit fondamentaux peuvent s'appliquer selon la loi c’est-à-dire par
application des normes qu'il consacre mais aussi selon à c’est-à-dire dans le
silence des dispositions formelles de la loi
Paragraphe 3 : les droits-libertés ou droits-créances.
La doctrine distingue deux catégories des droits de l'homme, les droit et
libertés d'un côté et les droit-créance de l'autre
A. La distinction
La distinction entre droit liberté et-droit créance a pu s'appuyer sur le droit, des
droits de l'homme qui ... Deux pactes de 1966 pacte international de droit civil
et politique d'un côté et de l'autre le pacte international de droit économique
et socioculturel. Dans le pacte international des droits de l'homme on trouve la
liberté d'expression, le droit a la vie dans le second pacte le droit au logement,
à l'alimentation, à l'éducation. Trois éléments sont mobilisés pour soutenir
cette distinction d’abord le mode de réalisation, les premiers seraient le « droit
de » dans la mesure où leurs satisfaction exige une abstention de l'État mais ici
l'individu ne doit pas être entravé par l'État dans la jouissance de ses droits et
libertés individuelles. Le second celui des droit-créance supposerait au
contraire une intervention active des pouvoirs publics sous forme de fourniture
de prestation et de services sociaux.
Ensuite « les droits à » auraient au contraire une coloration sociale et
poursuivrait l'objectif de réduire les inégalités d’ordre économique dans une
perspective de justice sociale. Les droits sociaux se veulent instrument de
transformation sociale par les correctifs qu'ils apportent au libéralisme
économique et par l'objectif de fraternité qu'il indique
Pour George Burdaud les ‘’droit de’’ auraient pour titulaire un homme abstrait,
un pur esprit tandis que ‘’les droits a'' auraient pour titulaire un individu
économiquement situé et socialement situé. Les premiers seraient de vrais
droit de l'homme dont le titulaire serait identifiable et dont la protection
pourrait être garantit en justice. Les seconds ne seraient que des succédanés.
Ex : Les droits de créance
B. L'atténuation de la distinction: obligation de protéger et de réaliser
La distinction a été critiquée. Dans bien des cas il est simplement erroné de
penser que les droits civils et politiques contenues supposent uniquement une
abstention de l’État.
Le droit impose à l’État de respecter de protéger et de réaliser peut importe
qu'il soit ‘’un droit de'' ou ‘’un droit à''.
-Obligation de respecter
Les droits qui s'imposent aux États sous la forme essentiellement d'une
obligation d'abstention qui leurs interdit de porter activement atteinte au droit
des individus ces obligations négatives sont 'd'application immédiate mais elles
ne suffisent pas elles même: tout l'enjeu elle résident dans la
définition d'obligation positive immédiatement applicable afin d’éviter que les
états invoquent l'insuffisance de leurs finances publique pour justifier une
atteinte au droit fondamentaux.
-Ensuite une obligation positive de protéger les bénéficiaires contre toute
violation perpétrée par des tiers notamment par la faveur de l'édition d'une
législation protectrice.
Section 3 : Droit de l'homme ou droit des hommes, les droits des peuples
On peut se demander si les droit fondamentaux appartiennent à l'individu ou a
des communautés, des groupes d'individu?

18/01/2022

Chapitre 1 : Les fondements des libertés et des droits fondamentaux

Section 1 : La relation entre les droits fondamentaux et le système politique


L'expérience acquise des régimes politiques révèle que ces régimes qui ont
aménagé différentes formes de partage de pouvoir se sont révélé de plus en
plus favorable a l'essor des droit fondamentaux inversement les systèmes de
concentration de pouvoir qui peuvent donner l'effet inverse par exemple les
états religieux dont l’Iran et le Soudan dont la législation s'inspire de
l'interprétation du Coran et des actes du prophète Mahomet. Cette
interprétation resté figé a l'apparition toute les atteintes à l'identité sexuelle
ou à l'intégrité physique sont encore appliqué
Paragraphe 1: la féodalité et l'octroi des libertés aristocratiques
L'Angleterre a réalisé le mode accompli des libertés aristocratique a partir de la
grande charte qui reconnaissait un certains nombres de principes dont celui du
consentement a l’impôt. Elle reconnaissait aussi le droit d’être jugé par les
Pères sur le principe de la légalité. Il s'agit de la mania carta de 1215. Ces
libertés vont s’élargir au fur et a mesure. On a aussi la pétition des droits qui a
véritablement fait évoluer les libertés consacré par la magna carta adopté le 07
juin 1628. Elle apparait comme une proclamation des libertés individuelles.
L'Habeas corpus adopté en 1679, se définit comme l'ordonnance délivré par un
juge d'une court supérieur à la requête d'un individu qui s'estime
arbitrairement détenu et qui doit être présenté au juge dans un certain délai
afin que puis être vérifié la légalité de son emprisonnement. Le bill of right de
1689 est né dans une époque religieuse entre catholique et
protestant l'intervention est venu réaffirmer les pouvoirs du parlement et du
pouvoir législatif. Il établit également la garantie des droits politiques
supplémentaires notamment le droit des élections pour les parlementaires.
C'est ce qui a contribué à la naissance de la monarchie parlementaire.
Paragraphe 2: Droit fondamentaux et les démocraties libérales
Jean rivero a démontré que la relation entre démocratie et liberté n’était pas
forcément harmonieuse, il relate que la démocratie n'est pas garante de la
liberté, elle peut conduire à condamner toutes les résistances à travers la
liberté.
A. Les caractères généraux de cette relation
Une démocratie libérale présente des caractéristique qui lui sont propre et qui
découle de sa double nature, en effet elle constitue d'une part une naissance
démocratique avec la reconnaissance des libertés politiques ainsi que le climat
de la loi, mais elle conjugue aussi d'autre part une naissance libérale, avec
l'attachement des libertés individuelles avec la loi garante des libertés de
l'administration et la règle de la séparation des pouvoirs
1. La reconnaissance des libertés individuelles et politiques
Dans la philosophie libérale les libertés individuelles sont misent en valeur, les
libertés politique ne doivent exister que pour garantir les libertés individuelles.
Pour Benjamin Constant les libertés politique sont <<la liberté des anciens (la
citée grecs antique parlant des anciens) qui se distingue des libertés
individuelles (liberté des modernes respectueuse de la personne humaine ) >>
on retrouve l'idée que la démocratie doit être la servante de la liberté (jean
rivero)
Les libertés politiques ont une place de premier rang dans les transitions
démocratique qu'ont connu les régimes des Etats de l’Europe de l'est
La doctrine élargi le socle des libertés à la base des démocraties libérales ou il
est intégré la liberté de la presse et la liberté d'expression. Certains auteurs
font de cette reconnaissante un critère déterminant d'identification des États
de droit en s'appuyant sur le respect du pluralisme des partis politiques. La
liberté d'expression doit être vue aujourd'hui comme une composante
essentielle des démocraties libérale, elle fait parti des libertés clé pour pouvoir
parler d’État démocratique et d’État de droit, en ce sens il y a un lien évident
entre liberté individuel et liberté politique
2. La primauté de la loi
Elle repose sur une architecture à différent niveau. À la base le respect est
attachée à une certaine vision de la loi qu'elle soit issue du parlement ou de la
volonté du peuple, elle fonde la confiance de la tradition libérale mais a la loi.
Ensuite cette confiance à la loi va se matérialiser dans la compétence reconnue
pour le législateur qui adopte les textes qui garantissent les libertés publiques.
Au troisième niveau, le principe de la légalité, l'administration doit être
soumise par des normes supérieurs composé majoritairement par la loi
3. La séparation des pouvoirs
Les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire doivent être pleinement et
effectivement dissocié. Cette séparation nette est effective et lié a la finalité
qui est la protection de la liberté contre les risques auxquelles s'exposent la
concentration de toutes les prérogatives des puissances publiques au profil
d'un seul organe (cf art 16 de la ddhc)
B. Les variantes de cette relation
Il s'agit de répondre à la question de savoir si on doit se soumettre à la
constitution ou a la loi?
L’évolution est intervenu dans l'histoire juridique française qui est partit d'une
confiance absolu dans la loi car elle était l'expression de la volonté générale de
la loi, cette confiance est devenu par la suite relative, on est maintenant plutôt
soumis à la constitution qu'a la loi. Il y a des variantes entre les États qui
admettent le recours en cas d'inconstitutionnalité de la loi et ceux qui la
rejettent.
Faut-il parler du pouvoir judiciaire ou d'autorité judiciaire ?
Le concept de pouvoir judicaire ramène à un système institutionnelle qui
entraine une différence entre le judiciaire et l'exécutif on parlera d’autorité
judiciaire quand celle ci est incomplète.
C. Les philosophies libérales et le sous développement
Le sous développement s'entend comme une réalité économique et sociale
dont les ressources ne permettent pas de réaliser les droits économique et
sociaux. Il existe deux thèses l'une pour le lien entre sous développement et
liberté individuel et l'autre contre ce lien.
Selon les tenant de la thèse selon laquelle le lien entre sous développement et
droit fondamentaux n'existent pas, les libertés de types occidentales ne
peuvent être garantie dans les pays sous développé.
La seconde thèse qui nie le lien entre sous développement et liberté
individuelles, pour certains auteurs tel que Revelle les principaux droits dans la
déclaration universelle des droits de l'homme adopté par l’ONU sont autant
des droits qu'on l'on peut appliquer immédiatement et partout.
Paragraphe 3: les courants critiquant la philosophie libérale
A. La critique marxiste
Karl max a développé le matérialisme historique qui considère que les causes
profondes à l'œuvre de l'histoire humaine ne sont pas des facteurs idéologique
mais des forces matériels, dans cette logique Marx dénonce cette logique qui
conduit a l'affirmation des droits individuelles de la personne.
Pour Marx la liberté n'est pas lié à la personne mais résulte d'une conquête qui
est progressive qui passe par la révolution suivie d'une phase, d'une dictature
du prolétariat dictée par des avant-gardistes qui n'est autre que le partie
communiste.
B. La critique communautaire
Les différents courants politiques et philosophiques considèrent que l'homme
n'est qu'une composante qui le dépasse. Dans cette approche elle le conduit à
une atténuation de libertés publiques.
•Le catholicisme sociale traditionnaliste
Avec Joseph De Mestre
Pour lui l'homme et le pouvoir existent que pour la société elle même.
•La doctrine de l'action française
Charles Horace
L'individu est façonnée par la société
La société constitue un organe casi supérieur à tous.
•Le fascisme
Hitler
Pour lui <<tu n'est rien ton peuple est tout>>
Le fascisme se résume au principe selon lequel la personne ne peux être
considéré comme la fin de la société il en est seulement le moyen. Dans cette
idéologie la vie de la société consiste à faire de la personne humaine
l'instrument de ses fins sociales.
C. La critique liée au personnalisme
Le personnalisme a été fondée en 1994 par Marc sangnien il a fondé le
mouvement du sillon.
Le personnalisme reconnait des droits aux être humain et aux communautés
naturelles qui viennent limiter le pouvoir de l'État. Jacques Maritain a contribué
au renouveau du droit naturel en faisant la promotion du projet de la
déclaration des droits d’homme et du citoyen malgré tous les accords
idéologiques dans le monde. L'accord peut se faire non pas sur une commune
pensée spéculative mais sur une commune pensée pratique.
Paragraphe 4: les perspectives d'avenir
Deux thèses d'affrontent
Selon que l'on retienne le triomphe qui concerte la démocratie libérale ou sont
nécessaire dépassement
On à la théorie de la fin de l'histoire: c'est l'affirmation d'un universalisme qui
est construit sur l'idée d'une prévalence de l'État de droit. Il est essentiel que
les droits de l'homme soit protégé par un régime de droit pour que l'homme ne
sois pas contraint a la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
Cet universalisme reste cependant relatif. Dans la déclaration islamique des
droits de l'homme il est dit seul Dieu est la source de la loi donc de tous droits.
La seconde thèse va vers un dépassement de la démocratie libérale. Les
systèmes de la garantit des droits et libertés fondamentales sont confrontés a
différents défis. Premièrement il existe un problème de légitimité de la norme
qui s'impose puisque les juges sont de plus en plus appelé a créé et à faire
respecter la loi en dépassant leur strict pourvoir d'interprétation.
La mondialisation a réduit le champ des souverainetés nationales, les droits
transnationaux souffrent d'un vrai déficit démocratique. Les organisations
internationales apparaissent encore aujourd'hui comme de simples concerts
des nations. Il reste à organiser des contre-pouvoirs pour représenter la société
civile internationale par le renforcement des voies d'actions qui sont ouvertes
aux organisations intergouvernementales.
24/01/2022
Section 2 : les fondements juridiques des droits fondamentaux
Paragraphe 1 : les doctrines du droit naturel
A. L'évolution des doctrines
Plusieurs vagues sont à distinguer, les règles de droits peuvent être localisé
dans la philosophie grecques surtout dans la philosophie stoïciennes, pour
Aristote les hommes sont égaux devant la loi de l'univers en la revendication
des droits naturels sera légitimes face a un pouvoir tyrannique. C'est ainsi que
les racines droit naturel se retrouve dans l'apport chrétien sur trois plans:
- une affirmation forte de l'idée de la dignité humaine
-La revendication d'une égalité complète entre les hommes
-le christianisme vas permettre aussi de reconnaitre une idée de conscience
avec une séparation du temporelle et le spirituelle. Une expérience qui va se
prolonger au moyen âge où l'on énonce la notion des lois naturelles comme
expression de la volonté divine. St Thomas d'Aquin va théoriser une limite au
pouvoir du prince en lui assignant aux fonctions la réalisation du bien commun
pour ses sujets et la lutte contre les droits injustes.
A partir du 7ème siècle on connaîtra un mouvement de laïcisation des droits
naturels qui se déduit par la raison de la nature de l'homme. La théorie du droit
naturel va se moderniser et se prolonger vers contrat social. Pour Hobbes pour
que les hommes échappent à leur état de nature ils doivent passer un contrat
pour garder la paix et la sécurité en acceptant un pouvoir absolu. John Locke
est en faveur d'un pouvoir limité, il pense que le droit de propriété est un
pouvoir limité par sa création. Il développe aussi la liberté de conscience pour
lui toutes les convictions ont un droit absolu et universel à la tolérance. Jean
Jacques Rousseau propose lui une explication a l'injustice sociale primitivement
la terre n’était a personne mais ses fruits étaient a tous lorsque apparait le
droit de propriété, il chérit ce droit et entraine avec lui les convoitises et va
faire naître un état de guerre permanent. Pour mettre fin a cet état de guerre
permanant jean jacques rousseau propose un pacte de justice et de bonne foi.
Ce pacte va créer une société régénéré dans laquelle les hommes s'uniraient
dans la légalité et la richesse.
B. Les constantes des doctrines du droit naturel
Pour eux ils existent des prérogatives inhérente à l'être humain
Il existe un état de nature antérieur à la formation de toutes sociétés, les
hommes étant assujetties à aucune autorité.
Un système institutionnel particulier constitue la résultante de cette
construction doctrinale : le droit naturel s'impose au pouvoir politique même
sans texte.

C. L'influence et les faiblesses de ces doctrines


Ces doctrine sont particulièrement marquantes dans la ddhc de 1789/ il se
réfère aux droits naturels inaliénable et sacré de l'homme (la philo du droit
naturel a influencé la ddhc de 1789), l’église catholique également prône
toujours un discours fondé du droit naturel. Le juste naturaliste était très
critiqué par les écoles allemandes et anglaises dans le mouvement de
l'utilitarisme, la croyance dans le caractère absolu dans le droit naturel est de
plus en plus attaquée par la législation et la jurisprudence. On critique le droit
de propriété et le caractère illusoire, immuable du droit de propriété
(Si on s’aligne à la philosophie du juste naturalisme ce sont les droits
inaliénables, immuables qui s'imposent a tous.)
Paragraphe 2 les conceptions positivistes
Le positivisme juridique postule que le droit naturel ne peut exister que s'il est
intégré dans le droit positif forme de l'ensemble de normes juridique dont la
portée est à la fois générale et impersonnelle. Les libertés ne sont admises que
si elles sont posées par des auteurs juridiques. Les libertés s'entendent comme
des situations juridiques légales et réglementaires dans lesquelles l'individu se
vois reconnu le droit d'agir sans contrainte dans le cadre des limites fixées par
le droit positif en vigueur et déterminé éventuellement sous le contrôle du juge
par l'autorité de police chargé du maintien de l'ordre public. Le droit positiviste
s'est épanouie dans la première partie du 8ème siècle avec Jeze Gaston et
Malbergue, il dresse une barrière comme une métaphysique du droit, le droit
ne doit pas selon cette doctrine se confondre avec la justice d'où le rejet par le
positivisme de la thèse de la supranationalité de certains droits fondamentaux.
La faiblesse du droit positiviste réside dans l'exclusivité, c'est-à-dire l'absence
d'un droit non prévu par les normes. Appliqué de manière radicale ce courant
peut conduire au pure légalisme, (le légalisme : une fois que le droit l'a dit
même absurde on le fait quand même)

Section 3 : les principes cardinaux des libertés et droit fondamentaux


Paragraphe 1: le principe d'égalité
A. Effets et contenu du principe d'égalité
Le principe d'égalité est polysémique et transversale, il y a plusieurs approches
pour cette notion.
L'égalité des droits ou l'égalité devant la loi. Cette conception est classique et
inscrite dans la ddhc et dans les règlementations contemporaines traduites par
l'interdiction des discriminations arbitraires. Elle impose a l'État, le devoir
public, le devoir d'abstention, il doit faire respecter la règle de non
discrimination dans les relations des personnes et veiller à ce que dans les
relations entre les personnes il n'y ait pas de discrimination
L'égalité à la loi
Cette notion fonde des politique publics de lutte contre les inégalités sociales
et la réalisation de l'égalité des chances, cette égalité prend en compte
l'égalité originelle et matérielle entre les individus. C'est un principe au
caractère transversal marqué car il permet la réalisation des libertés et des
droits fondamentaux. Son socle est la non discrimination au regard des
opinions de sexe et de la race etc.
Les sources de ce principe d'égalité:
(Les sources du droit écrit Les sources jurisprudentielles)
Le principe d’égalité à été d'abord reconnue comme un principe général de
droit et reconnu par le conseil d'État ce principe est opposable au détenteur
du pouvoir réglementaire arrêt du CE, arrêt de 1913 roubeau. C'est aussi un
principe fondamentale arrêt sieur darmon
Le conseil d'État a consacré le principe d'égalité devant les charges publics
(arrêt couiteas)
Ex d'exam: Le principe d'égalité comme droit fondamentale/
L'égale accès à la fonction publique (arrêt barelle et arrêt demoiselle janet)
Le principe d'égalité est aussi appliqué par le juge judiciaire il est aussi
considéré comme un principe constitutionnel.
Quelques sources internationales : la notion de discriminations trouve sa
source dans le droit économique américain locale ensuite dans le droit
internationaux public puis dans les droits interne nationaux.
Conventions des nations unies pour l’élimination de la discrimination des
femmes 1980
La conventions européennes de droits de l'homme du 4 novembre 1959 en son
article 4 prévoit une interdiction des discrimination a la jouissance des droits et
libertés reconnues par la convention
Le principe de non discrimination est également contrôlé par le juge.
Paragraphe 2 : l'effectivité du principe d'égalité
Malgré toutes les garanties l'effectivité du principe relève de nombreux
membres, les pouvoirs publics tentent d'apporter des réponses à travers les
politiques publiques

Paragraphe 3: la relativité du principe d'égalité au regard de la discrimination


positive
A. Les dérogations admises par la jurisprudence
La dérogation du principe d’égalité est reconnue par la convention européenne
des droits de l'homme. Une différence de traitement peut être justifiée par un
but légitime et un rapport raisonnable de proportionnalité
B. La notion de discrimination positive
La revendication en faveur ... Est très ancienne, si l’égalité des droit précède de
l'arbitraire et de la puissance publique dans un contexte d'inégalité sociale,
l'équité pousse à trouver les instruments d’égalités des chanvres, la
matérialisation de cette notion parait de plus en plus centrale dans les Etats
ainsi égalité des chances apparait comme un instrument économique de la
société. La discrimination positive s'analyse comme étant une discrimination
juridique de traitement créé a titre temporaire dont l'autorité normative
affirme qu'elle a pour but de favoriser une catégorie déterminé de personnes
physiques morales aux détriments d'une autre afin de compenser une inégalité
de fait préexistante.
C. La question de la parité
Le principe d'égalité à l’origine faisait que toute discrimination était prohibé, le
conseil constitutionnel avait en ce sens sanctionné une loi instaurant un
système de cota par sexe aux métiers électifs municipaux. Une révision
constitutionnelle vas être engagé et poser le principe de parité. Le principe de
la souveraineté nationale a été complété par un alinéa par lequel la loi favorise
un égal accès des femmes et des hommes aux fonctions et aux mandats. La
révision cons du 3 janvier 2008 qui va modifier l'article 1er de la constitution,
qui va élargir la portée du principe de parité en affirmant que « ainsi qu'aux
responsabilités professionnelles et sociales ». La parité devient une exception
au principe d'égalité
D. L'état actuel du débat
Les frontières du principe de l'égalité restent discutés là ou elles sont attachés à
la citoyenneté
Section 4: le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine
De ce principe d’équité découle de d’autres principes juridiques qui touchent a
la protection du corps humains aux lois bioéthiques pour garantir l'intégrité de
la personne face a la science, dans ses relations dans le monde du travail ou
avec l'administration. Ce concept est souvent présenté par la doctrine comme
étant le fondement des droits de l'homme. (Pour la doctrine tous les droits de
l'homme découlent de la dignité de la personne humaine c'est parce que
l'homme est digne qu'il ne mérite pas qu'on le bloque il doit pouvoir jouir de sa
liberté d'aller et de venir)
Paragraphe 1: la thèse de la dignité comme fondement des droits
fondamentaux
Toute la doctrine établit un lien entre la dignité et les droits de l’homme, les
droits de l'homme trouvent effectivement leurs bases dans le principe de
moralité universelle du au respect de la dignité de la personne humaine. En se
fondant sur les droits naturels voir la dignité comme un principe philosophique
qui inspire le droit mais qui n’a point de valeur juridique en soi. En revanche
pour d'autre comme le prof Bertrand Matthieu, la dignité constitue le principe
matriciel du droit de l'homme elle engendre d'autres pouvoir de portée et de
valeur différentes. Pour Mireille Delmas Martine soutient que la dignité
humaine protège l'humanité qui suppose à la fois la singularité de chacun et
son égal appartenance à la communauté humaine. Certains auteurs voient
dans cette double dimension le fruit d'un développement historique dans cette
notion.
La première étape est de la philosophie de Kant il correspondrait a une vision
libérale de la dignité.
La seconde étape est intervenu depuis la seconde guerre ainsi la dignité n'est
plus seulement celle de la personne mais celle de la famille humaine présente
et à venir. Alors que la dignité libérale reposerait sur la grandeur de l'homme,
la dignité de l'humanité serait une dignité qui éviterais à l'homme la répression,
elle se fonderait sur la nature commune de tous les hommes et non pas de ce
qui différencie les uns des autres.
Dans la décision de 1994 du conseil constitutionnel sur le droit bioéthique il a
apprécié pour la première fois le principe de la dignité en se fondant sur
préambule de la constitution de 1946. Pour le conseil constitutionnel la
sauvegarde de la dignité de la personne humaine est un principe à valeur
constitutionnelle.
Paragraphe 2: Comment définir la dignité
Certains auteurs ont eu a dire que la notion de dignité est insusceptible de
juridisation. On peut reconnaitre que la dignité est difficile à définir. Le résultat
est un long cheminement lié à l'apport de dimension religieuse et
philosophique. La finalité de la dignité est de protéger tout ce qui est
irréductible chez les humains, elle s’inscrit dans une dimension collective
pouvoir qualité de droit de l'humanité. La dignité de la personne humaine
avant d'être concept juridique était un concept religieuse et philosophique
dans la pensée chrétienne la dignité de la personne se fonde lors de la création
de l'homme à l'image de Dieu. Selon d'Aquin la dignité réside, la personne
appartient et a une volonté autonome, bien plus tard Kant va rappeler que
l'homme en tant que tel possède une dignité fondamentale. Une partie de la
doctrine estime que l'homme a jouit d'une dignité et que cela devrait être
accepté par tour ce monde. Le caractère universel de la dignité trouve son
fondement dans le droit naturel
Le procès de Nuremberg a dénoncé pour la première fois les violations de la
dignité humaine(les survivants nazis ont été jugés) 10 décembre 1948 la ddh
est adopté par les nations unies.
Section 5 : la dimension individuelle du respect de la dignité de la personne
humaine
Paragraphe 1 : le lien être discrimination et dignité de la personne
Toute forme d'exclusion fondé sur la race la religion le sexe est interdite dans la
mesure où elle vient heurter la dignité qui appartient a tout individu, ce
principe implique l'absolu égalité de tous les hommes. L'article 225-1 du code
pénal <<...>> ce lien entre discrimination et atteinte de la dignité de la
personne a pousse les pouvoirs publics à prendre en compte ce handicap
physique et mentale dans la société
Paragraphe 2: le lien entre traitement inhumain et dégradant et le principe de
la dignité de la personne humaine
Le droit prohibe et sanctionne tout acte de torture car ce type de
comportement est une négation du respect du principe de la dignité de la
personne. La cour européenne des droits de l'homme définit celui sui
provoque volontairement des souffrances mentales ou physique d'une
intensité particulière
Le traitement dégradant est celui qui humilie devant les autres ou la pousse à
agir contrairement à sa conscience cf arrêt tyrer 1978.
Paragraphe 3 : l'indisponibilité de la dignité de la personne humaine
Elle est affirmé par une partie de la doctrine juridique a partir du moment ou
elle admet la dignité hors commerce juridique, on ne peux renoncer a la dignité
car un individu ne peux s'exclure de l'humanité, cette indisponibilité est affirmé
par le droit positive cf la cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire
morsan sur orge
La cour européenne des droits de l'homme à affirmé le consentement n'est pas
un fait justificatif de l'atteinte à la liberté
Section 6: La dimension sociale du respect de la dignité dû à la personne
humaine
Certains auteurs estiment que la dignité ne doit pas être étendue aux droits
sociaux aux motifs qu'il ne s'agit plus de la personne mais de l'individu mais de
l'individu avec ses tensions sociales. Cette thèse défendue par Bertrand
Matthieu, ils peuvent trouver leurs origines dans les conditions économique et
sociale défavorable.
25/01/2022
Le principe
C'est grâce aux ressources qu'il procure que le travail contribue au maintien de
la dignité de la personne humaine. Ce principe de dignité affirme que le droit à
des ressources et prestations suffisantes pour vivre on peut donc dire que le
principe de sauvegarde de la dignité humaine a des prescriptions. Le logement
est le signe de l'organisation de la vie privée. (Le bien être est il un droit
fondamental?) L'idée du bien être peut inspirer celle des droits fondamentaux.
La personne doit être placée dans son milieu social. Toute la philosophie du
droit confère a la notion de bien être une puissance justificative de toute
bonne fois
La notion de bien être est sous-jacente au bien économique
Le bien être renvoie a un seuil de la garantit de la personne humaine, car ce
seuil va garantir sa dignité. En droit international le bien être se caractérise par
le droit a un niveau de vie suffisant prévu dans la ddhc.
Le bien être fonde aussi la reconnaissance du droit fondamentale que toutes
personnes doit être à l’abri de la faim.

Section 7: le débat entre universalisme et l'activisme des droits de l'homme

Paragraphe 1: les origines des droits de l'homme et de l'universalisme


A. Les fondements philosophiques
Les droits de l'homme renvoient à un concept moderne, l'idée d'instituer les
droits universels provient d'un idéal à établir et à faire régner les droits
antérieurs à des juridictions positives. Le positivisme juridique avait besoin d'un
antidote celui des droits de l'homme. Ces fondements trouvent leurs origines
dans le droit naturel. L'application des droits de l'homme est apparue avec le
ddhc
B. Les dimensions de l'universalité
Le premier mouvement d'ordre étique est représenté par la déclaration
universelle des droits de l'homme des nations unies du 10 décembre 1948,
cette déclaration a été rédigé par une commission
C'est le premier texte qui a considéré que les droit fondamentaux devait être
inaliénable et déclaré donc comme universel. Cette déclaration sera la source
de toutes les règles des grands textes adoptés sur les droits de l’homme.
L’universalité des droits de l'homme renvoie a deux acceptions, une dimension
spatiale et la responsabilité de protéger
(La dimension spatiale : cela signifie que les droits doivent être garanties et
effectif partout pour les êtres humains sans restrictions [confus à revoir] )
La responsabilité de protéger : c'est le respect à la fois de la dignité et des
droits de l'homme formulé à la fois dans la charte des nations unies.
C. La problématique de la responsabilité collective des nations unies
(Après la deuxième guerre mondiale les états ont pris l'engagement de garantir
la paix et la sécurité dans la charte de San Francisco ce système avec l’UNESCO
[Flou]). Le non respect de l'engagement face a l'engagement d'un état face à la
charte entraine une responsabilité collective devait le conseil de sécurité. Cette
responsabilité collective théorique de protéger repose sur l'art 24 la charte des
nations unies qui confère à la collectivité internationale d'assurer la paix et la
sécurité. Elle apparait comme l'outil principal pour assurer les droits de
l'homme et cela permet de transcender les différences des identités des
caractéristiques etc. Il est évident qu'a l'heure actuel cette responsabilité
collective pensée en 1945 a été plus que malmené elle a du mal a se
relever face aux prises de guerre conduite jusqu'à ce jour.
Paragraphe 2: la contestation de la doctrine universaliste des droits de
l'homme
En droit internationale l'État peut doser son engagement vis a vis des traités,
soit il ne ratifie pas le traité, sois il ratifie et émet des réserves, dans ce cas
même si le traité a une vocation universelle le fait que certains états n'y adhère
pas est une entorse à l'universalité du projet. Faire une approche purement
statistique n'est pas déterminante pour qualifier le traité d’universelle ou non
Qi la ddhc Elle fait aussi référence a l'idée de devoir mais elle reste déterminé
ou domine pas le domaine occidentale libérale. L'adoption des deux pactes
scellera pour l’époque un certain désaccord. L'universalité des droit de
l'homme va
Les thèses relativistes viennent contester par ailleurs l'universalité de cette
déclaration, le prof oberdorff souligne que l'universalisme des droits de
l'homme peut se heurter à d'autres droits culturels. La thèse du relativisme
culturelle soulève plus d'argument quand il est relevé dans un espace régionale
précis. Il existe bien une conception africaine des droits de l'homme par
exemple charte africaine des droits de l'homme 1981 qui prend en
considération l'idée d'une spécificité africaine qui renvoie à un type de pensée.
Il ressort de cette conception africaine que les droits de l'homme ne sont pas
séparables des droits des peuples. Par ailleurs les droits de l'homme ne sont
pas dissociables de ses devoirs envers les entités comme la famille, l'État voir la
communauté africaine. La doctrine affirme que pour les états musulmans il y a
une hiérarchie qui fait que la charriât l'emporte sur tous les pouvoirs
internationaux notamment les droits de l'homme. Il y a de ce fait une adoption
conditionnelle des textes internationaux l'universalisme est donc menacé par
plusieurs approches.
Chapitre 2: aperçu historique et perspective contemporaine : les différentes
générations des droits de l'homme
Section 1 l'affirmation des droits de la première génération
Paragraphe1: Les déclarations des droits de l'homme
Le mouvement du sud de l'indépendance américaine est l’un des facteurs qui a
contribué aux déclarations des droits sur cette déclaration lorsque chacun de
ces Etats accèdent à leurs indépendances. Chacun des états élabore une
constitution et la majorité d'entre elle est précédé d'une déclaration de droits
.La conception américaine de la liberté est marqué par l'esprit des... elles se
réfèrent toute à la notion du droit naturel ,ces idées vont être déclaré dans
déclaration d'indépendance de l'Amérique de 1876 la philo concerne les
aspects concret : la citoyen américain a conquis sa liberté en maitrisant un
univers hostile et de ce fait il n'entend pas d'être privé des fruits de sa victoire.
Il croit que l'autonomie individuelle trouve sa justification dans l'effort et la
force probante de la réussite. Ce qui est important en ce qui concerne le cadre
américain c'est qu'on y affirme la supériorité du texte constitutionnel, on y
affirme l'idée de constitutionnalité. Cette construction se retrouve à l'échelle
fédérale comme à celle des états fédéré. Cette priorité va bénéficier de
garantie avec la mise en place d'un contrôle par voie d'exception de
constitutionalité. Le développement de ce contrôle s'est établi et on dénote
une différence en deux lignes médianes. Les libertés non fondamentales qui
peuvent être restreinte par des lois et des règlements deuxièmement des
libertés protégés par la cour suprême des USA.
Parmi ces droits fondamentaux certains sont énoncé a partir de la constitution
mais aussi sur la base d'éléments qui sont issue de la pratique américaine (la
jurisprudence, la cour suprême)
Paragraphe 2: une concrétisation législative des libertés publiques
En France la troisième république a été considéré comme l'âge d'or des
libertés. C'est sous la troisième république que les textes fondamentaux vont
émerger, avec eux l'apparition de la tradition républicaine des libertés, qui va
permettre l'affirmation de certaines grandes libertés.
La loi du 03 juin 1781 sur la liberté de réunion, liberté d'association, vont être
le socle des libertés publiques. Ce sont des lois qui excluent systématiquement
l'autorisation préalable. On pourra assister a une déviation des traditions
républicaines car le parlement va réagir au gré des circonstances politiques et
va se réaliser la démonstration que la loi pouvait apparaitre comme protectrice
des libertés mais aussi agressive. Le décret de loi va même toucher la
réglementation de certaines libertés.
Section 2 : la consécration des droits de seconde génération
Les droits de la première génération sont rattachés à une liberté-autonomie
fondé sur les prérogatives individuelles. Les droits de la seconde génération ont
vocation à créer des droit-créances sur la société. Dans déclaration girondine
du 27 avril 1793 fait référence au droit naturel et y sont adjoint de nouveau
droit sous l'appellation de garantie sociale. La déclaration montagnarde 24 juin
1793 accorde une place déterminante à l'égalité et aux droits sociaux. Les
droits sociaux vont émerger dans la constitution de 1946 en réaffirmant les
droits de la ddhc 1789 et traduire surtout des préoccupations humanitaires.
Cette constitution assigne une finalité sociale à l'État.
Le préambule de 1946 fait partie du bloc de constitutionnalité c’est-à-dire
norme de référence pour le juge constitutionnel. On retrouve les droits
reconnue aux travailleurs et les droits sociaux de l'individu dans le cadre de la
famille. En ce qui concerne les droits reconnues aux travails
on retrouve le droit a l'emploi, le droit de grève et les libertés syndicales.
Section 3: Nous orientons nous vers une troisième génération? L'orientation
vers une troisième génération
Paragraphe 1 Le droit au développement
La doctrine prétend qu'il existe des droits de la troisième génération, les droits
de solidarité et leur propagation se situent dans les années 1970. Ce sont les
droits a la paix, le droit au développement, le droit a un environnement. On
peut donc rattacher ces droits de l'homme à la notion de fatalité
Cette troisième génération est souvent corrélé au droit de l'humanité à la
science et à la technologie. Ces droits qu'on connait on une extension du point
de vue de leur contenu. Une extension des bénéficiaires de ce droit est perçue.
On reconnait les droits des personnes vulnérables. Le droit a la formation et à
la participation aux décisions environnementales a été posé de ns plusieurs
texte comme notamment la révolution des états européens
Cette référence a ce droit a été reprise dans la déclaration de rio de 1992.
Le contenu des droits de la troisième génération notamment le droit au
développement se matérialise par une aide public au droit de développement
en direction des pays pauvres. Le droit au développement ne s'entend comme
un simple droit c'est un droit qui se conçoit de manière globale et il peut se
définir par un but qui est le vrai développement il a vocation à assurer un vrai
établissement de la collectivité entière. Le devoir de solidarité d'un pays riche
en vue de sauvegardée l'égalité.
Paragraphe 2: La contestation des droits de troisième génération
Une partie de la doctrine s'oppose à une troisième génération des droits de
l'homme. Pour Rivero et Pérot, pour ces auteurs ces pseudos droits
provoqueraient une illusion de l'idée des droits de l'homme. Il est reproche à
ces droits de contribuer à diluer le concept des droits Q de l'homme. Tous
droits doit justifier sa qualification, ils doivent avoir un objectif précis et être
opposable. Pour Rivero les droits de la troisième catégorie souffrent de leurs
caractères flous et insaisissables de leurs titulaires, ils soulignent l'incertitude
de leur opposabilité. Ce sont des droits en constructions et on ne peut leurs
exiger le respect des mêmes standard que ceux façonnés par les droits
fondamentaux. Quand au grief de ces nouveaux droits qui en feraient de faux
droits seul Rivero il est possible d’échelonner le niveau de réalisation de ces
droit notamment le droit à l'environnement.
Chapitres 3 : les sources de libertés et des droits fondamentaux
Section 1 : les sources internes
Paragraphe 1: Les sources infra constitutionnelle
A. Les sources écrites
1. La prédominance de la loi
Depuis 1749 il y a une confiance en la loi pour garantir les libertés publiques. Si
cette confiance est manifeste envers la loi c'est parce que contrairement au
règlement elle a un fondement incontestable. Avec de nouvelles dispositions la
loi ne peut plus régir dans tous les domaines, elle est donc amenée à poser des
principes. Les matières relatives à libertés publiques stricto sensu, la loi fixe les
règles concernant les droits civiques et les garanties fondamentales des
citoyens pour l'exercice de leurs libertés. Les droits économiques et sociaux la
nationalisation des entreprise, le transfert des entreprises du secteur public au
secteur privé. Tous ces domaines sont régis par la loi.
2. La fonction résiduelle des autres normes
a. La ddhc de 1789 et le préambule 1946
Maurice Haurie, León défendaient la thèse de la valeur supra constitutionnelle
de la ddhc
Carré de Malberg en estimant qu'elle avait perdu toute valeur juridique a cette
déclaration en estimant qu'elle avait disparu depuis 1792.
La jurisprudence a refusé de voir dans la ddhc des prescriptions contraignante.
Le débat va se prolonger sur la quatrième république. La jurisprudence va
ensuite s'infléchir à partir des années 1950. Le conseil d'Etat a identifié le
premier principe fondamentale par les lois de la république, dans un arrêt du
11 juillet 1846 a l'hôpital des amicales des anamides de paris, le juge judiciaire
a parveni a se référer a une position selon laquelle tout être humain...
Déclarer illicite une clause discriminatoire inséré dans un testament (tribunal
civile de le seine juillet 1947) cette reconnaissance reste fragile tant qu'un
contrôle de constitutionnalité ne s'est pas établi sur une base.
b. Les libertés publics et le pouvoir réglementaire
Le pouvoir réglementaire devait fixer le domaine d'application des lois sans
dénaturer leur esprit. L’exercice des libertés publics ne se conçoit pas sans
l'exercice de fonction de contrôle il relève de la police administrative. La police
administrative trouve sa justification dans l'objectif de protection de l'ordre
public qui nécessite l'organisation des tâches administratives. Un pouvoir
réglementaire est reconnu a différentes autorités de police administrative qui
sont de nos jours le premier ministre titulaire d'un pouvoir réglementaire et au
plan local le préfet de département et le maire au nom de sa commune. Le
domaine de police administratif ne peut pas être entièrement codifié et le
législateur a perdu son monopole de la dignité normative.
Arrêt laborre conseil d'État 08 aout 1919.
Ce pouvoir propre a pour objet de combler un vide législatif et de maintenir
l'ordre public. Le conseil d'État a attribué les mêmes prérogatives au président
qu’aux ministres, arrêt jamar 7 février 1936
B. Les sources jurisprudentielles
Ces sources nous viennent exclusivement des principes généraux de droit qui
sont formulé par le conseil d'État sur la base d'une construction théorique
achevé a partir de 1946. Ces principes ne remettent pas en cause la suprématie
de la loi car ils remplissent une fonction variable qui vient combler cette
carence de la loi
1. La régulation des PGD (principes généraux de droit) par le Conseil d'État
Plusieurs caractères fondent la notion de pgd ils sont d'abord d'origines
jurisprudentielle et sont formes par le juge et posés dans des arrêts de principe
qu'il applique. Certains pdg ont été élaborés à partir des textes existant c'est le
cas du principe de la liberté de conscience, d'autre ne découlent pas
directement de texte précis mais lié à la prise en compte d'un cadre
constitutionnel, c'est le cas du principe du pouvoir hiérarchique. Le conseil
d'Etat prend le soin de préciser que les textes dans lesquelles il va rechercher
les pgd ne sont qu'une source d'inspiration et non une source normative, d'où
la formule fréquemment utilisé : ''les pgd résultant du préambule de 1946''
Les pgd ont des caractères générales et l'élaboration est emprunt de
généralisation et de la systématisation
Généralisation :Il consiste à extraire une règle d'un texte pour lui conférer une
portée suffisamment large( arrêt de société du journal aurore 25, 1948) le
conseil d'État vas poser un pdg qui est le principe de non-rétroactivité des actes
administratif est affirmé d'un pgd la loi ne dispose que pour l'avenir et n'a pas
d'effet rétroactif
Avec la technique de systématisation le pgd a une connotation encore plus
abstraite car le pgd non pris sur la base d'un texte précis mais de l'esprit de la
« civilisation juridique » il est donc normal que ces citoyens français puissent
venir vivre à Abidjan (regroupement familial) arrêt justi
Un débat dans les années 1960 relatif au rang des pgd dans la hiérarchie des
normes certains auteurs soutenaient que le pgd avait une valeur
constitutionnelle, ces textes présentaient un avantage celui d'expliciter
comment un pgd pouvait être opposable. Guy pereman chapu, le pgd avait une
valeur supra règlementaire et infra législatif. Progressivement le conseil d'État
a affirmé la valeur supra-réglementaire face aux ordonnances non ratifié
(conseil d'État du 24 novembre 1961 fédération nationale des syndicats de
police)
Principe de Contradictoire
Principe de sécurité juridique
Principe de non rétroactivité des actes administratif
2. La fonction palliatrice rempli par les principes de droit généraux
Les pgd ont été conçu pour combler les lacunes des normes écrites, certains
s'appliquent même en l'absence de texte, une norme préétablit peut être
corrigé même à l'encontre d'une disposition impérative de la loi.
Paragraphe2: la reconnaissance constitutionnelle des libertés et droits
fondamentaux
A. Les sources de la jurisprudence du conseil constitutionnel ou la référence à
la constitution et au bloc de constitutionnalité
C'est grâce a la décision de 07 juillet 1971, décision française ''liberté
d'association'' que le bloc de constitutionnalité s'est enrichi dans trois
nouveaux domaines.
Il y a quatre éléments qui composent le broc de constitutionnalité
Premier élément les droits proclamé par la constitution de 1958.
Deuxième élément les droit de la ddhc (certains auteurs parlent de catéchisme
des droits de l'homme) cette déclaration révèle différent principes qui sont
désormais encrée dans l'ordre normatif d'un État
Troisième élément les droit du préambule de 1946
Il s'agit ici de la catégorie constitue par les principes politique économique et
sociaux qui sont particulièrement nécessaire à notre temps. Parmi ces principes
figure le droit d'asile qui découle de l'alinéa 2ème du préambule de 1946
quatrième élément: lois de la république
La notion figure dans le préambule de 1946 sans que ce principe ne soit pour
autant énoncé.
Le principe des droits de la défense a été aussi énoncé par le juge
constitutionnel sans pour autant s'appuyer sur une base textuelle.

B. Le statut des droits fondamentaux constitutionnelles


a. La hiérarchie interne des normes constitutionnelle
La multiplication des droits fondamentaux pose un problème concernant leurs
incompatibilités entre eux. Pour les droits fondamentaux de premier rang ils
représentent les droits prééminents, avec différent caractère. Premièrement ils
ne sont pas susceptibles d'être réglementé par le législateur que s'ils
s'emploient à respecter les garanties. Deuxièmement la liberté est la règle, la
restriction est l'exception: une règle de proportionnalité doit s'appliquer quand
une loi restreint un droit fondamentale pour un objectif d'uniformisation avec
un principe constitutionnel. Troisièmement il présente une uniformité
d'application du statut et les conditions d'exercice de ces droits sur tout le
territoire de la république. Le critère d'identification d'un droit fondamentale
de premier rang réside dans la jurisprudence dite du cliquet de l'antiretour qui
garantit le respect des situations acquises. En matière de liberté fondamentale,
elle s'est établit après 1984 et pose une intangibilité des situations existantes
en matière de liberté fondamentales. Elle a conduit par exemple a une série de
limitation apporté a la durée de la garde à vue.
Les droits fondamentaux de second rang
Les droits fondamentaux de second rang s’identifie du fait qu’ils ne présentent
pas le caractère ni général ni absolue qui leur est conféré par la jurisprudence
constitutionnel, des limitations peuvent être apportés a ces droit tant qu'ils
n'en sortent pas dénaturer. L'application de ces droits ne peut pas être
uniforme sur le territoire. N'étant pas intangible, ces droits cèdent avec une
norme fondamentale de premier rang, ces droits recouvrent principalement
des libertés économiques des droits économiques et sociaux. Entre dans cette
catégorie le droit de propriété, la liberté d'entreprendre le juge considère que
seuls les restrictions arbitraires et abusives sont contraire à la ddhc. Une
décision du 16 janvier 1982 décision dite loi de nationalisation
On a les droits économiques et sociaux: Le droit de grève, la liberté de
communication audiovisuelle, le respect de la liberté d'autrui ou la
préservation du caractère pluraliste des courants socioculturels.
2. Les garanties apportés par la reconnaissance de règles à valeur
constitutionnelle
Les règles à valeur constitutionnelle sont peu précises que les principes a valeur
constitutionnelle. Elles sont destinées à garantir les principes dont elles
découlent. Leur utilité se vérifie sur le plan institutionnel et sur le plan
procédural.
a. Sur le plan institutionnel
Il se rattache au principe de l'indépendance des juridictions l'existence de la
juridiction administrative et le caractère spécifique de ces fonctions. Cela
permet d'établir la continuité de la jurisprudence constitutionnelle entre la
décision fondatrice du principe de l'indépendance et une décision ultérieure
érigeant la définition d'une réserve de compétence de la juridiction
administrative. (Arrêt du 23 juillet 1987 dite conseil de la concurrence)
b. Sur le plan procédural
Ces règles se sont construites progressivement et l'ensemble a fini au court du
temps par décider tout un système de garantie. Ici on peut décider un socle de
garantie qui a été donné pour droit à la sûreté et au principe de la liberté
individuelle. Suivant la jurisprudence constitutionnelle toute mesure restrictive
de ces libertés doit s'accompagner du respect des droits de la défense
C. L'extension des droits de garanties fondamentales
1. Les facteurs d'extension liée au pouvoir d'interprétation du juge
constitutionnel
Le juge constitutionnel a interprété largement son pouvoir de contrôle à la
conformité des droits de la constitution en élargissant la norme de référence
par un vaste bloc de constitutionnalité. Ces imprécisions qui résultent de la
formulation adopté dans certains textes comme la ddhc. Le deuxième élément
est lié à la contradiction entre les libertés-autonomie de la ddhc et les droits
sociaux ajouté par le préambule de la constitution de 1946.
Le troisième élément est l'indétermination initiale des principes fondamentaux
reconnus par les lois de la république.
Quatrième élément: la limitation des normes à valeur constitutionnelle a
énoncé des droits fondamentaux.
2. Les effets du pouvoir d'interprétation du juge constitutionnel
Le juge n'a pu étendre le bloc de constitutionnalité sans se référer à des
dispositions expresse. Ainsi le juge a reconnu une valeur constitutionnelle à
des principes ou objectifs non précisément formulés dans le texte
constitutionnel.
26/01/2022
a. Les injonctions d'objectifs à valeur constitutionnel
Cette notion est une création du juge constitutionnel. Parmi ces
objectifs certains n'ont pas été rattaché à un texte comme la notion de
sauvegarde de l'ordre public, pour autant leurs formulations a pour effet
de créer des obligations à la charge du législateur qui doit chercher à les
atteindre sans édicter des mesures qui s'en écartent ou qui
accompliraient un recul. Le conseil constitutionnel a admis des
prolongements au droit de disposer pour toutes personnes à un
logement décent. Sauf que l'objectif a valeur constitutionnelle ne peut
aboutir à contraindre le créancier sui poursuit cette personne à devenir
propriétaire d'un bien sans qu'il n'ait entendu acquérir ce bien par le prix
fixé par le juge. (Si toute personne a droit a un logement décent le juge
ne peux pas obliger quelqu'un a acquérir un logement aussi il ne peut
pas intervenir dans le prix qui va être fixé par le vendeur, il se contente
de dire que chaque personne a droit a un logement décent, le pouvoir
public doit donc veiller a cela) Cela est contraire au principe de libre
consentement qui doit précéder l'acquisition de la propriété car le
vendeur possède le droit de disposer librement de son patrimoine.
b. L'élargissement des principes à valeur constitutionnel
(Différence entre objectif a valeur cons et principe a valeur cons?)
L'élargissement des principes à valeur constitutionnel découle tel ou tel
principe a valeur cons et fait application d'une interprétation
constructive d'une norme de référence
Ex: le préambule de 1946 proclame que tout être humain sans distinction
de race de religion ou de croyance possède des droit inaliénable et sacré.
Dans cette formulation générale. C'est a partir d'une formulation
constructive de ce préambule que le conseil constitutionnel a dégagé le
principe de sauvegarde de la personne humaine contre toutes formes de
dégradation. (Décision du 27 juillet 1994 décision di loi bioéthique)
On va considérer que le respect de l'être humain commence dès sa
conception.
D. La critique du gouvernement des juges
1. La formulation de la thèse du gouvernement des juges
Cette thèse met en cause une transgression du principe de la séparation
des pouvoirs dont l'un des effets consiste à éviter la confusion entre le
juge constitutionnel et le pouvoir normatif. Il en résulte normalement
que le juge est la bouche de la loi. Lorsqu'on évoque le gouvernement
des juges c'est une manière de dénoncer une juridiction qui statut sans
texte, s'arroge (s'attribue) un pouvoir normatif. Le juge ne doit pas
réécrire des textes. La limite ainsi apporté à son pouvoir d'interprétation
signifie que le juge constitutionnel ne peut opposer au législateur que les
principes aux règles à valeur constitutionnelle qui ne serait pas en son
pouvoir de créer ex nihilo (sans fondement) sauf à se comporter en
pouvoir constituant secondaire. (Le juge doit avoir un fondement textuel
aux actes qu'il fonde). Le gouvernement des juges est un phénomène qui
se manifeste lorsque pour résoudre un litige le juge fait appel à sa propre
subjectivité au-delà de ce qu’autorisent les textes dont il faut faire
l'application.
2. Le débat relatif au gouvernement des juges
Le procès du gouvernement des juges a été instruit bien des fois suivant
l'importance de lois réelles ou symboliques.
Souvent le fondement théorique de ce réquisitoire peut varier, il a été
justement relevé par rapport à la voie de contestation la plus radicale,
l'esprit qui les animes est toujours le même : le contrôle juridique de la
constitutionnalité des lois. Parler du gouvernement des juges c'est dont
contester ou remettre en cause le conseil constitutionnel ou le juge
constitutionnel.
Il y a une autre thèse qui met en œuvre la séparation des pouvoirs, elle a
été développé par le prof Dimitri George lapprof, pour lui le conseil
constitutionnel excèderait la limite des contrôlez de la constitutionnalité
des lois en utilisant la technique des réserve d'interprétation. En effet,
cette technique peut à la rigueur être accepté quand le conseil
constitutionnel l'utilise pour donner un sens à la loi juge non contraire a
la constitution, dans ce cas d'espèce le juge constitutionnel juge la loi de
son venin car:
Premièrement lorsque le juge va jusqu'a préciser comment la loi devra
être appliqué. Une décision dans laquelle le juge a assorti que des
décisions d'exercice de regroupement familial des étrangers prévu par
une loi validé sous la réserve d'interprétation en précisant que le
demande de regroupement peut être formulé avant un certain délai.
Décision du 12 et 13 aout 1993 décision maitrise de l'immigration.
Deuxièmement lorsque le juge complète les termes de la loi par des
adjonctions. Dans ce cas il apparait comme un co-législateur
(Quels sont les griefs qui caractérise le gouvernement du juge? Répondre
en s'appuyant sur laproff)
Comment défendre le juge constitutionnel ?
Premièrement dans le cadre de la méthode de contrôle de la validité des
lois la technique des réserves d'interprétation est utilisée par un grand
nombre de juridictions.
Deuxièmement ''la réécriture de la loi'' par le juge constitutionnel est
une œuvre pédagogique du juge qui livrerai une interprétation validant
constructive prévenant ainsi une méconnaissance à venir du principe
constitutionnel dégagé par le législateur.
Le pouvoir normatif du juge constitutionnel en interprétant réside dans
le fait que par son interprétation il vient à créer du droit. Ce processus de
création a façonné la charte des droits fondamentaux et la plupart des
commentateurs constitutionnel ont relevé que depuis les années 1990 le
juge recours moins aux principes fondamentaux reconnues par les lois de
la république. (Le juge abandonne l'édiction de principes et objectifs sur
le fondement des textes moins expressifs)
Paragraphe 2: les interactions avec la jurisprudence du conseil d'État
A. Les principales tendances de l'évolution
L'apparition du conseil constitutionnel dans le système français a apporté
quelques problèmes, alors que le conseil d'État avait reconnu au pouvoir
réglementaire la faculté d'édicter des contraventions, le conseil
constitutionnel avait estimé que les peines ne pouvaient être établies
que par la loi. (Décision du 28 novembre 1973 mesure privative de
liberté)
Au fil du temps un dialogue s'est établi entre le conseil constitutionnel et
le conseil d'État. Cela a permis donc un rapprochement de leurs
jurisprudences et des accords réciproque. (Arrêt société eky du 12 février
1960) par ailleurs le conseil cons s'est inspiré des PGD inspiré par le
conseil d'État, il lui a aussi emprunté certaines technique d'appréciation
comme dans le cadre d'un contrôle restreint. Le conseil d'État a accepté
que sa jurisprudence soit partiellement influencée par celle du conseil
constitutionnel.
Question prioritaire de constitutionnalité(QPC)
B. Le conseil d'État en matière de construction du principe à valeur
constitutionnelle
Le conseil constitutionnel joue un rôle clé mais il ne faut pas pour autant
négliger l'organisation juridictionnelle qui ne garantit pas un monopole
du conseil constitutionnel dans l'interprétation et l'appréciation des
normes de rang constitutionnel. Il y a eu un processus de
constitutionnalisation des PGD, il a ensuite conféré une valeur
constitutionnelle. Ex: le principe de la continuité des service publics
(Décision du 25 juillet) (Arrêt Koné de 03 janvier 1993 une affaire
d'extradition d'un homme d'affaire malien)
Section 2: les sources internationales et européennes
Le système de protection de la promotion des droits de l'homme est un
phénomène récent car il s'est mis en place après la seconde guerre
mondiale. Antérieurement il existait des moyens de protection des
droits de l'homme come l'abolition de l'esclavage ou l'interdiction de la
traite des êtres humains. Le processus d'affirmation des droits de
l'homme au plan mondial et régional a été un processus qui a été
concomitamment. C'est le contient européen qui occupe dans ce
mouvement une place particulière, il est pour cela érigé fréquemment en
modèle. Il s'appuie sur la cour européenne des droits de l'homme, ces
droits et libertés fondamentaux déterminent les frontières à ne pas
dépasser et les libertés et les actes à suivre notamment dans le domaine
économique et social. Ces derniers sont considérés comme des droits
élémentaires admis qui permettent la libération de l'homme de la
terreur mais aussi disette. L'émergence d'une protection internationale
constitue quelque-chose de tout à fait révolutionnaire, l'onde de choc de
cette révolution est tout à fait majeur, pendant des siècles ce qui relevait
du sort des personnes était une question exclusive du domaine propre
du l'État et non pas une question étudié au niveau international, elle
relevait du principe de la non-ingérence aux questions intérieures. Avec
l'émergence des droits régionaux, l'État n'a plus tous les droits. On
comprend mieux pourquoi il est souvent affirmé que les droits de
l'homme en tant que doctrine apparaissent comme subversifs car
destinée à susciter des tensions et conflits contre l'État. Si on considère
que les droits de l'homme constituent une action de libération (de
l'homme) alors la question des droits de l'homme n'est pas une affaire
purement intérieure. La positivisation des droits de l'homme dans le
cadre du droit international a introduit une mutation dans la mesure où
à la différence de ce qui a été admis par le droit international classique,
l'État n'a plus le pouvoir de fixer le sort de ses ressortissants. Certains
organisations internationales vont reconnaître la capacité d'un
particulier ou à son représentant de saisir certains organes qui sont
conventionnelles ou chargé de la protection des droits de l'homme. Mais
pour en bénéficier encore faut il que l'État ai ratifié la convention qui
organise ces possibilités. Le comité des droits de l'homme est
conventionnelle, créé par un traité il peut être saisit par des particuliers,
il relève d'un pays qui a ratifié la convention qui a créé ce comité.
Paragraphe 1 : Les apports du droit international
Il y avait un vrai besoin d'encrer la défense des droits de l'homme à
l'échelle mondiale, cette déclaration va donc procéder directement de la
charte des nations unies signée le 26 juin 1945 à San Francisco et qui fait
référence dans son préambule aux droits fondamentaux, cette charte
inscrit l'encouragement au respect des droits de l'homme. Cette
déclaration présente des éléments
On y affirme également la liberté de penser et de conscience.
Cette déclaration comporte une trentaine d'article sont d'abord énoncé
l'ensemble des droits de la personne en tant qu'individu. Ensuite les
droits de la personne située dans le cadre familiale ou patrimoniale. Les
libertés publiques et politiques qui découlent de la liberté d'expression
et enfin les droits économiques sociaux et culturels y sont énoncés. Le
principe de non discrimination la soumission des individus à la loi sont
présent aux articles 28 à 30 de la déclaration universelle. Cette
déclaration comporte certaines ambiguïtés. Ex le droit à la vie y est
présent sans pour autant préciser la définition et les périmètres du droit
à la vie, c'est aussi le cas du droit de de propriété. La rédaction de
l'article 17 est bizarre dans la mesure ou il opère une conciliation entre
l'approche libérale et l'approche collectiviste, il a aussi affirmé qu'une
personne seule ou accompagné a le droit à la propriété. Il y a aussi
quelque silence sur fautes d'accords puisque la libéralité de commerce et
d'industrie n'est pas mentionnée dans cette déclaration. Cette
déclaration a une portée juridique faible puisqu’elle a été adopté dans le
cadre d'une résolution de l'Assemblée Nationale, elle n'a donc pas une
force contraignante mais elle devrait être la première étape en vue
d'aboutir à une seule convention en matière des droits de l'homme mais
cela ne s'est pas fait a cause de l'antagoniste est ouest qui a bloqué le
processus de rédaction, il a donc fallu attendre en 1966 pour avoir les
deux grands textes internationaux. Souvent dans le cadre des nations
unies on adopte une grande déclaration et on fait tout pour qu'une
convention vienne reprendre et approfondir les droits de la déclaration
initiale, à côté de la déclaration universelle il y a tout un corpus
conventionnelle qui a forgé un véritable système international des droits
fondamentaux. D'autres conventions répondent à des besoins de
protection spécifique, comme c'est le cas de la convention internationale
de la répression des crimes et génocides, la déclaration de deux pactes
forment ensemble la charte internationale des droits de l'homme.
D'autres grandes conventions ont été adopté en matière de droit de
l'homme par les nations unies on peut penser à la convention nationale
relative a l'annulation de la discrimination raciale de 1965.
La convention internationale contre la torture
On peut ajouter à ce corpus une référence qui est la convention de
Rome de 1998. La CPI
La protection organisé a cette convention se dessine en rupture avec un
principe selon lequel la justice répressive relève de la compétence
respective de chaque État.
Paragraphe 2: les apports du droit européen
A. La convention européenne des droits de l'homme adopté le 04
novembre 1950
Cette convention présente un texte qui affirme les droits et libertés qui
sont essentiellement des droits de nature civils et politiques. Elle est
complétée par une série de protocole additionnelle, ce qui montre que le
texte a considérablement évolué depuis 1959. Quand on parle de
protocole additionnel il faut distinguer deux éléments :
Premièrement les protocoles matérielles qui sont présentés comme des
traités qui viennent enrichir un texte préexistant
Deuxièmement les protocoles de nature procédural ou institutionnel qui
viennent modifier les règles de procédure et les institutions créé par la
convention (CEDH) il nécessite l'unanimité pour entrer en vigueur. La
force de la convention tient à une double originalité. Normalement elle
possède une assise idéologique qui a réuni les États qui sont unis par une
communauté libérale, elle vient ainsi consacrer les principes propres des
États. La convention s'applique à des Etats qui ont une forte parenté, un
principe peut-être important celui de la prééminence du droit qui est
posé dans le préambule de la convention animé d'un même esprit du
respect de la liberté. L'élément le plus important de cette convention est
la création de la cour européenne des droits de l'homme qui peut
condamner les Etats en cas de méconnaissance des principes affirmé
dans son protocole. Les arrêts rendus pas cette cours ont un caractère
définitif et sont revêtu de l'autorité de la chose jugé, une articulation est
prévu entre les juridictions nationale et la cour européenne des droits de
l'homme. Pour saisir la cour européenne des droits de l'homme il faut un
épuisement des voies de recours internes dans un délai de six mois après
la décision interne définitive (si une décision est rendue par le tribunal de
première en France il faut aller en appel puis en cassation et attendre un
délai de six puis enfin saisir la cour européenne des droits de l'homme)
Qui sont les bénéficiaires de la CEDH ?
Selon l'article 1er de la convention L'État contractant reconnait à toutes
personnes les droits et libertés garanties autrement dit les droits
énoncés bénéficient non seulement aux ressortissants mais aussi à
toutes les personnes qui sont sur le territoire national qu'il y soit en
situation irrégulière ou non.
31/01/2022
B. Les autres textes de l'union européenne
1. Les conventions ressortant du conseil de l'Europe
On peut citer la charte sociale européenne du 18 octobre 1961. Elle
énonce des droits créances notamment le droit au travail le droit des
conditions de travailler, la rémunération équitable, on y affirme aussi les
droits a l'orientation et a la formation professionnel. Cette charte vient
complètement à un certain égard la convention européenne des droits
de l'homme qui est plutôt axé sur les droits civils et politiques mais ne
traite pas les droits économiques et sociaux. Pour autant la portée de la
charte est beaucoup plus faible que la CEDH dans la mesure où elle fait
peser sur les États parties des obligations de moyens qui doivent être
traduites dans des politiques publiques appropriées. Concernant la
charte sociale européen le conseil d'État a considéré qu'elle ne créé
d'obligation qu'entre les parties et pas entre les particuliers directement.
(Arrêt Association de réinsertion sociale du limousin 02 mai 2002)
Convention européenne sur l'imprescriptibilité contre les crimes de
guerre et crimes contre l'humanité
La convention européenne pour la prévention des peines comme la
torture ou le traitement dégradant.
La convention contre la traite des êtres humains, celle qui protégé les
humains contre la violation des données personnelles.
2. L'émergence d'une protection des droits de l'homme à l'échelle de
l'union européenne.
Les traités qui avaient institués les communautés européennes étaient
discret sur les droits de l'homme car ils énonçant une certaine liberté
économique construit dans un certain cadre limité puisque ces
communauté devait permettent une réalisation de l'union économique.
Mais cette perspective a rapidement été enrichie par la jurisprudence de
la cour de justice qui a progressivement dégagée des principes généraux
en se fondant sur les traditions constitutionnelles communes des
différents États membres. Il a été par exemple énoncé le principe de la
sécurité juridique, le principe de conventionalité le respect du droit de la
défense.
Section 3: les sources sous régionales et continentales africaines
Il existe peu d'instruments régionaux destinés à la garantie des droits et
libertés fondamentales comparativement à l'Europe. On peut néanmoins
citer quelques-uns dont la charte africaine des droits de l’homme et des
peuples
(Question : les raisons pour lesquelles il y a moins d'instruments ou de
textes organisant les droits fondamentaux en Afrique)
Paragraphe 1: la charte africaine des droits de l'homme et des peuples
La charte africaine de droits de l'homme et des peuples à été adopté le
28 juin 1981 par les chefs d'état et de gouvernement à Nairobi.
Il s'agit d'un instrument juridique sans précédent en africaine en
matières de garanties de droits fondamentaux. Cette convention
régionale à la différence d'une déclaration (différence déclaration et
convention) notamment la déclaration universelle des droits de
l'homme se veux d'être une charte doté d'une force contraignante. En
entrant en vigueur le 28 octobre 1986 la charte africaine des droits de
l'homme et des peuples fait naître à la charge des États parties des
obligations notamment celle d'assurer l'effectivité et la garantie des
droits proclamés dans la charte. Dans son article premier les États parties
s'engagent à adopter les mesures législatives ou autres pour les
appliquer. Cet instrument africain vient ainsi compléter et renforcer les
mécanismes de protection internationale. La convention de San José de
Costa Rica relative au droit de l'homme pour le prof Degni-segui la
charte a été le fruit des souffrances atroces des peuples africains qui ont
atteint un seuil intolérable en République centrafricaine et en Uganda. Le
texte a été adopté à l'unanimité par les 50 membres de
l'instance suprême de l'OUA. Il importe de souligner le protocole
additionnel de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples
portant création de la cour africaine des droits de l'homme adopté au
Burkina Faso le 9 juin 1998
Paragraphe 2 : La convention relative aux réformes
Il existe une convention
La convention de loua régissant les aspects propres aux réfugiés en
Afrique à été adopté le 10 septembre 1969 et entre en vigueur le 20
janvier 1974. Le complément régional efficace de la convention des
nations unies relatifs aux réfugiés adoptés en 1959 à Genève, elle se
définit elle même comme (le complément régional efficace) de la
convention des nations unies relative au statut des réfugiés adopté à
Genève le 28 juillet 1951
Paragraphe 3 : La convention relative à l'enfant
Il s'agit de la charte africaine des droits et du bien être de l'enfant adopté
par loua en juillet 1990 elle est entre en vigueur le 29 novembre 1999
Une faible adhésion des États toute fois on peut se réjouir du fait qu'il
existe des textes protecteur engendrant une diversité de droits protégés.
Paragraphe 4 : Protocole A/SPI/12/10 sur la démocratie et la bonne
gouvernance additionnel au Protocole relatif au mécanisme de
prévention et de gestion de règlement des conflits, de maintien de ma
paix et de la sécurité
Les États membres de la CEDEAO se sont d'ores d'un document juridique
qui par des principes et valeurs qu'il consacre est une constitution selon
une partie de la doctrine africaine (Ismaël ) le protocole a été signé a
Dakar le 21 décembre 2001 comme l'indique son titre officiel il se
rattache au protocole dit de Lomé adopté en décembre 1999 qui porte
sur le mécanisme de prévention de gestion de règlement des conflits de
maintien de la paix et de la sécurité. Plus indirectement ils se rattachent
à d'autres instruments soit dans le cadre même de la CEDEAO soit dans
un cadre plus large panafricain ou non.
Le contenu de la portée du protocole
Il se compose de trois chapitres dont le premier au contenu très riches
est relatif « principe », il s'agit d'abord de ce que les auteurs du texte
appelle les « principes de convergences constitutionnelles » il est
question d'une série d'option constitutionnelle que le protocole
considère comme commun aux États membres de la CEDEAO on peut
dont y voir un volet politique de l'intégration économique qui est l'objet
initiale de la CEDEAO. Nous avons le principe de la séparation des
pouvoirs, le respect du droit du pouvoir du parlement et de ses
membres, l'indépendance de la justice les droits de la défense reconnue
aux avocats, la transparence des élections et le bannissement de tous
maux anticonstitutionnelle d'accession au pouvoir
Un système de financement des partis politiques est encouragé. Les Etats
membres de la CEDEAO doivent assurer l'exercice sans entraves de
liberté publiques et doivent également élaborer des statuts particuliers
pour les anciens chefs d'État. L'ambition du protocole sur la bonne
gouvernance est également remarquable par le fait qu'il ne se limite pas
à formuler des principes simplement « politiques » touchant des
principes fondateurs de l'État, ils s'intéressent à l'homme situé ou encore
à la « démocratie sociale » ce protocole cite les droits et devoirs de l'État
notamment la lutte contre la pauvreté et la promotion du dialogue
social.
Quelques difficultés d'application du protocole
La première difficulté liée à ce protocole tiens à sa nature juridique, les
suites réservées au principe dépendent des Etats partis.
La nature conventionnelle du protocole induit une incertitude sur les
conditions d’application.
Il devient un instrument juridique matériellement constitutionnel. Les
dispositions qu'il renferme touchent les matières constitutionnelles.
La mise en œuvre du protocole pourrait être contrariée par les
circonstances
données.
Chapitre 4 : Les limites à l'exercice des libertés et des droits
fondamentaux
Section 1 la règlementation des droits et libertés en
Paragraphe 1 :L'intervention a priori de la puissance publique
A. Les différents régimes
1. Le régime déclaratif de la déclaration préalable
Le système mis en place de la déclaration préalable correspond à une
formalité antérieure à l'exercice d'une liberté.
L'auteur de la déclaration
Détermination de l'objet de la déclaration
Identifier l'autorité destinataire de la déclaration.
2. Le régime d'habilitation
a. L'autorisation préalable
Dans le régime de l'autorisation préalable le fondement doit être
législatif
C'est un mécanisme et un mode de contrôle généralisé.
L'agrément
Il procure à son bénéficiaire des avantages spécifiques, ici
l'administration s'assure en contrepartie du concours du secteur privé
que certaines tâches seront accompli dans le but d'un intérêt collectif.
Quels sont les effets juridiques de l'agrément ?
Les avantages peuvent consister dans le renforcement de la capacité
juridique d'organisme reconnue a la partie civile pour la défense
d'intérêt collectif.
3. Le régime d'interdiction
Le pouvoir d'interdire l'exercice d'une liberté publique est conféré à
l'administration à l'égard d'une situation particulière. Ce pouvoir peut
être doublement caractérisé.
-Un pouvoir général qui s'exerce sans texte suivant un motif public
-La combinaison de ce pouvoir avec d'autres prérogatives
B. La confrontation des régimes
Le principe est la gradation des effets sur les libertés, tout ce qui n'est
pas interdit par la loi est permis. Au fil du temps on assiste à un
dépassement de la différence entre ces trois types de régimes.
L'intensité forte du contrôle est condensée par le caractère
circonstanciel de l’interdiction. Le particulier qui désire agir n'a pas
d'initiative à prendre auprès de l’administration, la liberté reste donc le
principe. L'influence libérale du régime répressif peut être atténué de
deux façons
Soit par un contrôle a priori de l'exercice de la liberté
Soit par des mesures d'interdiction prises dans le cadre de pouvoir de
police administratives qui sont motivés par des exigences d'ordre public.
Paragraphe 2 : l'intervention a posteriori de la puissance publique
A. Les libertés et sanctions pénales
Certaines libertés s'exercent dans les conditions limité par l'exercice
d'infractions pénales
Premièrement l'évocation d'une compétence exclusive pour que le
législateur fixe les peines applicables. Le statut d'indépendance entraîne
une compétence exclusive du juge judiciaire pour le prononcé de toutes
sanctions. Cette marque de libéralisme dans les sanctions pénales
s’exprime aussi avec le régime des sûretés personnelles. Elles
représentent une des composantes de la sûreté individuelle.
B. Liberté et sanction administratives
L'unique exception à l'exclusivité de la sanction pénale est la
reconnaissance d'une exécution d'office en cas d'urgence.
Tout comme.la sanction pénale ce sont des mesures prises en
considération de la personne constitutive de punition les sanctions
administratives se distinguent de celles pénales de deux manières à
savoir :
L'autorité chargé de les prononcer n'est pas une juridiction mais un
organisme administratif
Le pouvoir de répression administratif s'apprécie a l'égard des
personnes étrangères à l'administration
Paragraphe 3 le sort des droits civil et politique
Le sort des droits civils et politique
Le pacte civils et politique met en œuvre trois ou quatre sorte de droit
politiques, les droits indérogeables les droits limitables et les droits non
limitable
A. Les droits dérogeables
Ce sont des droits auxquelles on ne peut déroger même dans les pires
situations
B. Les droits limitatifs
Ce sont des droits qui peuvent connaitre des limitations
Les droits non limitables sont des droits qui ne sauraient s'accommoder
de restrictions
Ex: droit de participer à la vie publique, l'égalité devant la loi
Paragraphe 2: le sort des droits sociaux et économiques
Quelle est le sort des droits sociaux et économique ?

Fait par Monaco.

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