Procedure Prud'hommale
Procedure Prud'hommale
Procedure Prud'hommale
Devant le conseil des prud'hommes ne peuvent être traité que les litiges relatifs à l'exécution
Le demandeur qui est la plupart du temps le salarié, saisie le conseil des prud'hommes par voie
de requête. Cette requête doit contenir :
Les parties devant le conseil des prud'hommes peuvent se faire représenter par elle-même ou
par un avocat, ou encore par une des personnes citées ci-dessous.
Un représentant syndical peut représenter une partie devant les prud'hommes (Le code du
travail prévoit que l'on peut être représenté par un autre salarié, son conjoint, ou son partenaire
de PACS). L'employeur peut quant à lui être représenté par un membre de l'entreprise.
Si les parties ne parviennent pas à se mettre d'accords sur une conciliation, le BCO va fixer le
délai dans lequel les parties doivent s'échanger leurs pièces et leurs écritures, et la date à
laquelle les parties vont plaider. Ainsi le BCO sert d'une certaine manière d'organisateur de la
mise en état (échange de conclusion et de demande) des parties en leur laissant un délai comme
vu ci-dessus un délai.
La procédure prud'hommale est on le rappelle orale.
Le BCO peut ordonner la remise d'un certificat de travail, d'un défenseur même si celui-ci ne
s'est pas présenté.
Si l'obligation d'un employeur n'est pas sérieusement contestée, le juge va condamner
l'employeur à payer des provisions sur l'indemnité de licenciement.
Le jugement est en principe toujours le fruit d'un délibéré qui fait suite à la plaidoirie des
parties. Cette date est souvent séparée de 6 à 8 semaines de la date des plaidoiries. Le tribunal
doit indiquer la date ou le jugement sera rendu et notifié aux parties leurs décisions. Tout ce
qui se dit pendant le délibéré est couvert par le secret. Tous les jugements doivent
obligatoirement être signé par le juge président et le greffier. Il doit y figurer clairement le nom
des magistrats qui ont composé l'audience.
Le jugement mentionne aussi dans son dispositif les voies de recours qui s'offrent aux parties,
les prétentions des parties, les moyens à l'appui de ses prétentions et la motivation des juges.
Une fois que le jugement est rendu, signé et dactylographié, les parties vont obtenir une copie
du jugement, tandis que l'original (qu'on appelle la minute) reste auprès de la juridiction. La
partie gagnante dispose de la copie accompagnée de la formule exécutoire (que l'on appelle la
grosse), qui entraine exécution après avoir été remise au commissaire de justice.
Le jugement peut parfois faire l'objet d'une publicité (exemple jugement de tutelle publié au
répertoire civil).
L'autorité de la chose jugée
Le jugement à la même force probante qu'un acte authentique.
Néanmoins l'autorité de la chose jugée est toute relative, puisque seule les décisions définitives
(sans recours) ont réellement une telle autorité. Cette autorité a pour but d'interdire à une partie
de saisir la même ou une autre juridiction pour les faits sur lesquelles les juges ont statuer. Mais
pour que cette autorité puisse être valablement retenu, encore faut-il qu'il y ait :