Control Mesure&integ2
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Exer i e 1. Questions de ours. 1+2+2=5
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1) É rire ave les quanti ateurs la onvergen e µ-presque uniforme d'une suite
de fon tions mesurables (fn )n>1 vers une fon tion mesurable f .
2) Dénir la tribu tensorielle Σ1 ⊗Σ2 sur l'espa e produit Ω1 ×Ω2 lorsque (Ω1 , Σ1 )
et (Ω2 , Σ2 ) sont deux espa es mesurables.
3) Donner les deux onditions équivalentes qui dénissent une famille H équi-
intégrable de L1 (Ω, Σ, µ; R) lorsque l'espa e (Ω, Σ, µ) est σ -ni.
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Exer i e 2. On note par R l'ensembles des nombres réels et par B(R) la tribu 1+2+2=5
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borélienne de R.
1) Montrer que A = {A ∈ B(R) : A = −A} est une tribu sur R.
Montrons que A est une tribu sur R.
(i) Le vide est R sont lairement des éléments de A .
(ii) Si A ∈ A alors A ∈ B(R) et A = −A. On a (R \ A) ∈ B(R) et
x ∈ (R \ A) ⇐⇒ x ∈
/ A ⇐⇒ −x ∈
/ A ⇐⇒ −x ∈ (R \ A) ⇐⇒ x ∈ −(R \ A)
d'où (R \ A) = −(R \ A) et (R \ A) ∈ A .
(iii) Si pour tout entier n > 1, An ∈ A alors −An = An ∈ B(R) et par suite
S
+∞
A= An est élément de B(R). Si x ∈ A alors on peut trouver un entier p > 1
n=1
tel que x ∈ Ap = −Ap , d'où −x ∈ Ap ⊆ A, 'est-à-dire −A ⊆ A. De même on
montre que A ⊆ −A.
2) Cara tériser les fon tions f de R dans R qui sont A − A mesurables.
Indi ation. Considérer pour tout x ∈ R, A(x) = {f (x), −f (x)}.
Soit x ∈ R. Si f est A − A mesurable alors A(x) = {f (x), −f (x)} ∈ A et par
suite f −1 (A(x)) ∈ A . Puisque x ∈ f −1 (A(x)), (−x) ∈ f −1 (A(x)), 'est-à-dire
f (−x) ∈ {f (x), −f (x)}. Les fon tions f de R vers R qui sont A − A mesurables
sont B(R) − B(R) mesurables et vérient |f (x)| = |f (−x)| pour tout x ∈ R.
Ré iproquement si f est B(R) − B(R) mesurable et vérie |f (x)| = |f (−x)|
pour tout x ∈ R, alors pour tout A ∈ A si f −1 (A) est non vide et x ∈ f −1 (A)
alors f (−x) ∈ {f (x), −f (x)} ⊆ A et par suite −x ∈ f −1 (A) et f −1 (A) ∈ A .
3) Cara tériser les fon tions g de R dans R qui sont A − B(R) mesurables.
Indi ation. Considérer pour tout x ∈ R, {g(x)}.
Soit x ∈ R. Si g est A −B(R) mesurable alors B(x) = {g(x)} ∈ B(R) et par suite
g −1(B(x)) ∈ A . Puisque x ∈ g −1 (B(x)), (−x) ∈ g −1 (B(x)), 'est-à-dire g(−x) =
g(x). Les fon tions g de de R vers R qui sont A − B(R) mesurables sont B(R) −
B(R) mesurables et vérient g(x) = g(−x) pour tout x ∈ R. Ré iproquement si
g est B(R) − B(R) mesurable et vérie g(x) = g(−x) pour tout x ∈ R, alors
1
pour tout A ∈ A si g −1 (A) est non vide et x ∈ g −1(A) alors g(−x) = g(x) ∈ A
et par suite −x ∈ g −1 (A) et g −1 (A) ∈ A .
☎
+1+1+2=5
✆ Exer i e 3. Soit A la lasse des sous-ensembles A de Z tels que
pour n > 0 : 2n ∈ A ⇐⇒ 2n + 1 ∈ A.
1) Montrer que A est une tribu sur Z.
Il est lair que le vide et Z sont éléments de A . Montrons que A est stable par
passage au omplémentaire et par réunion dénombrable.
(i) Si A ∈ A alors si n est un entier non nul et 2n ∈ (Z\A) ⇐⇒ 2n+1 ∈ (Z\A).
D'où (Z \ A) ∈ A .
(ii) Soit (Ap )p>1 une suite d'éléments de A . Si n est un entier non nul on a
[
+∞ [
+∞
2n ∈ Ap ⇐⇒ ∃p0 > 1 : 2n ∈ Ap0 ⇐⇒ 2n + 1 ∈ Ap0 ⇐⇒ 2n + 1 ∈ Ap .
p=1 p=1
Si lim µ(An ) = 0, alors pour µ > 0 qui apparait i-dessus, il existe N > 1 tel
n→+∞ Z Z
que ∀n > N , on a µ(An) 6 µ et par onséquent f dµ 6 |f | dµ 6 ε.
An An
2
2) Si µ(Ω) < +∞ et f est µ-intégrable et stri tement positive.
(i) Montrer que lim µ([f < ]) = 0.
1
p→+∞ p