Stratégie Nationale D'inclusion Financière: Ministère Des Finances
Stratégie Nationale D'inclusion Financière: Ministère Des Finances
Stratégie Nationale D'inclusion Financière: Ministère Des Finances
DES FINANCES
Stratégie Nationale
d’Inclusion Financière
2023-2028
Juillet 2023
VISION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Il est admis par tous que les progrès en matière d’inclusion financière contribuent
significativement à l’accélération de la croissance économique et la réduction de la pauvreté.
L’accès aux services financiers et leur usage permettent aux agents économiques, notamment
de lisser leur consommation, de planifier leurs financements et de réaliser leurs projets.
Elaborer une stratégie nationale d’inclusion financière est une chose, la mettre en œuvre
en est une autre. Je voudrais saisir cette occasion pour inviter les acteurs nationaux et
internationaux à s’approprier ce document pour qu’ensemble, nous parvenions à relever le
défi de sa mise en œuvre et de l’amélioration de l’inclusion financière en RDC.
I.CONTEXTE ................................................................................................................19
II. ETAT DES LIEUX DE L’INCLUSION FINANCIÈRE EN RDC ................................23
1. Définition de l’Inclusion Financière .......................................................................................23
2. Cadre réglementaire et institutionnel du système
financier congolais ....................................................................................................................23
3. Paysage du système financier congolais .............................................................................25
4. Situation de l’inclusion financière ..........................................................................................39
III. PROBLÉMATIQUE DE L’INCLUSION FINANCIÈRE EN RDC ..........................49
1. Au niveau du Gouvernement : ..............................................................................................49
2. Au niveau des Autorités de Régulation et de Contrôle : ................................................49
3. Au niveau de la population : ..................................................................................................49
4. Au niveau des Institutions financières : ................................................................................50
Encadré 1 : Problématique liées au secteur des assurances ...................................................50
IV. STRATÉGIE NATIONALE D’INCLUSION FINANCIÈRE ...................................55
1. Vision ...........................................................................................................................................55
2. Objectifs ......................................................................................................................................55
3. Objectifs stratégiques ..............................................................................................................56
V. MISE EN ŒUVRE ET EVALUATION ...................................................................61
1. Cadre institutionnel ...................................................................................................................61
2. Mesure .........................................................................................................................................63
VI. PLAN D’ACTIONS ................................................................................................67
VII. RISQUES ET MESURES D’ATTÉNUATION ........................................................85
ANNEXE 1 : INDICATEURS DE MESURE DE L’INCLUSION FINANCIÈRE ................... 89
ANNEXE 2 : PROGRAMME NATIONAL D’EDUCATION FINANCIÈRE (PNEF),
PLAN D’ACTIONS.......................................................................................... 94
ANNEXE 3 : FEUILLE DE ROUTE DE L’INCLUSION FINANCIÈRE ................................. 98
Le nombre d’institutions évoluant dans le secteur financier est passé de 175 en 2009 à 287
en 2022. Sous l’effet de la monnaie électronique, le nombre de comptes dans le secteur
financier a atteint 21,5 millions en 2022 contre 1,1 million en 2009.
Au niveau du secteur des assurances, bien que les primes aient été multipliées par 2,9
depuis l’entrée des nouvelles entreprises en 2019, la densité d’assurance et le taux de
pénétration demeurent très faibles par rapport aux pays de la région.
Il est admis par tous que les produits et services financiers, lorsqu’ils sont accessibles,
compétitifs et adaptés aux besoins quotidiens de la population, contribuent à renforcer
le caractère inclusif de la croissance économique et favorisent la réduction de la pauvreté.
Pour réaliser cette vision et atteindre ces cibles, la SNIF compte une série d’actions
structurées autour de six objectifs stratégiques, à savoir : (i) Accès accru aux services et
produits financiers ; (ii) Davantage de crédits aux ménages et aux petites et moyennes
entreprises ; (iii) Utilisation accrue de l’argent mobile et autres services fintechs ; (iv)
Education financière et protection des consommateurs ; (v) Infrastructures et institutions
plus solides et (vi) Plus d’assurances adaptées aux particuliers et aux entreprises.
Considérant l’étendue du pays, un accent particulier est mis sur la digitalisation sur fond
d’un renforcement de l’éducation financière et de la protection des consommateurs ainsi
que des infrastructures du système de paiement.
Ce document de stratégie, qui a été élaboré suivant une approche participative par une
équipe multidisciplinaire, permettra d’assurer une coordination efficace et une meilleure
synergie des interventions des acteurs du secteur public, du secteur privé, de la société
civile ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Pour assurer le pilotage, le suivi et la mise en œuvre des actions retenues, il est constitué
un Comité de pilotage de la SNIF chargé, notamment d’édicter les grandes orientations
stratégiques et rendre compte au Gouvernement. Ce Comité de pilotage est assisté par le
Comité technique composé des experts du Ministère des Finances, des ministères sectoriels
concernés, de la BCC, de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) et
des associations professionnelles évoluant dans les secteurs bancaire et de la microfinance.
Le présent document est structuré en sept parties, à savoir : (i) Contexte ; (ii) Etat des lieux
de l’inclusion financière en RDC ; (iii) Problématique de l’inclusion financière ; (iv) Stratégie
nationale d’inclusion financière ; (v) Mise en œuvre et évaluation ; (iv) Plan d’actions et (vii)
Risques et mesures d’atténuation.
0,0
2015
2016
2010
2018
2013
2019
2020
2023
2011
2021
2017
2014
2012
2022
-2,0
-2,8
-4,0
12 11,0
10,5
CONTEXTE
10,1 10,1
10 9,3 9,0
8,3 8,1
7,8
8 6,9 Taux de croissance
6,5 6,7
6,4 du PIB réel
6 5,0 4,8 4,9 5,0 4,8
3,9 3,6
4 3,2 2,9 3,2 3,3
2 1,5
2022
-1,7
2015
2016
2010
2018
2013
2019
2020
2023
2011
2021
2017
2014
2012
-2
-4
Série2 Série3
50
40
30
Taux d'inflation
Taux de croissance
20 du PIB réel
15,4 15,8
13,1
11,2 11,5
9,8
10 7,2
9,5 4,6 5,3 8,9
8,5
7,2 6,9 2,7
7,2 6,9 6,8
1,1 1,0 0,8 5,8 6,2
3,7 4,4
0 2,4 1,7
2022
2015
2016
2010
2018
2013
2019
2020
2023
2011
2021
2017
2014
2012
Sur le plan national, la situation sécuritaire à l’est du pays ne favorise pas la réalisation
des grands projets de développement dans cette partie du territoire national. En outre,
elle constitue une source de dépassement budgétaire réduisant les marges de trésorerie
nécessaires au financement des investissements et des réformes.
Par ailleurs, la remontée des cours des matières premières favorise l’augmentation de la
production dans le secteur minier et l’accélération de la croissance économique. Le taux
de croissance du PIB réel a atteint 8,9% en 2022, contre 6,2% en 2021 et une moyenne en
Afrique subsaharienne de 3,9% en 2022.
Les réserves internationales se sont accrues, passant de USD 2,9 milliards à fin 2021 à USD
4,5 milliards à fin 2022, soit 8,2 semaines d’importation, renforçant la capacité de la BCC à
intervenir sur le marché des changes en cas de chocs de grande ampleur.
Toutefois, sous l’effet de l’envolée des prix du pétrole et des denrées alimentaires sur le
plan international, des pressions inflationnistes continuent d’être fortes. Le taux d’inflation
en glissement annuel est passé de 5,3% en 2021 à 13,1% en 2022. Il est prévu qu’il oscille
autour de 16,8% en 2023.
Avec une superficie de 2.345.410 km2 et une population estimée à 109 millions d’habitants
en 2022, la croissance demeure cependant peu inclusive. Plus de 70% de la population vit
encore dans la pauvreté et la majorité évolue dans le secteur informel, en milieu rural et
est exclue du secteur financier.
Ranjit Sarai
L’inclusion financière rend compte de la possibilité pour les individus et les entreprises
d’accéder à toute une gamme de produits et de services financiers (transactions, paiements,
épargne, crédit, assurance) qui soient d’un coût abordable, utiles, adaptés à leurs besoins
et proposés par des prestataires fiables et responsables.
Banque africaine de développement (BAD)
L’inclusion financière englobe toutes les initiatives visant à rendre des services financiers
formels, disponibles, accessibles et abordables pour l’ensemble de la population. Cela
requiert une attention particulière en faveur des segments de la population historiquement
exclus ou mal desservis par le secteur financier formel.
Groupe consultatif d’assistance aux pauvres (CGAP)
Le CGAP définit l’inclusion financière comme une situation dans laquelle les ménages et les
entreprises ont accès à des services financiers appropriés et peuvent les utiliser de manière
effective.
République Démocratique du Congo
L’inclusion financière consiste à favoriser l’accès équitable aux services financiers adaptés et
abordables et leur utilisation par toutes les couches de la population et par les entreprises,
particulièrement les MPEM, en vue d’améliorer leur bien-être et leur résilience.
Depuis 2019, le Gouvernement a créé un marché des titres de la dette publique intérieure
qui repose essentiellement sur les Bons du Trésor et les Obligations du Trésor émis par le
Ministère des Finances.
Les Bons du Trésor sont des titres négociables à court terme tandis que les Obligations du
Trésor sont des titres négociables à moyen et long termes.
Outre les établissements de crédit et les sociétés financières, la RDC compte 23 Agrégateurs
(fintechs), 2 opérateurs de système de paiement monétique agréés par la BCC ainsi qu’un
réseau d’agents bancaires.
Institutions Nombre
Etablissements de crédit 108
Banques 14
Coopératives d’Epargne et de Crédit 78
Sociétés de Microfinance 15
Caisse d’Epargne 1
Sociétés financières 137
Entreprise de Micro-crédit 8
Institutions financières spécialisées 3
Autres Sociétés financières 5
dont EME 4
Messageries financières 81
Bureaux de change 40
Secteur des assurances 39
Entreprises d’assurance 10
Entreprises de réassurances 2
Intermédiaires d’assurance 27
Caisse de Sécurité Sociale 2
Fonds de garantie publique (FOGEC) 1
Total 287
1 Pour éviter la double comptabilisation, ce total n’inclut pas deux banques qui commercialisent des produits
d’assurances sur la liste d’intermédiaires d’assurance.
Supervision de la
Banque centrale
Bureaux de
change (40)
Entreprise de
COOPEC (78) Micro-crédit (8)
Institutions
Sociétés de financières
Secteur de la
Microfinance spécialisées (3)
microfinance
(15)
(101)
Supervision de
l'ARCA
Secteur des
assurances (39)
Supervision des
Entreprises Ministères
Entreprises Supervision du
de Sectoriels
d'assurance Ministère Sectoriel
(10) réassurances Caisse de
sécurité
sociale (2)
Intermédiaire Fonds de
s d'assurance Supervision du garantie
(27) Ministère Sectoriel
POSTE
A. Secteur bancaire
Le secteur bancaire congolais compte 14 banques en activité avec un réseau d’exploitations
composé de 445 points de service dont 371 agences et 74 guichets avancés.
S’agissant des ressources des banques, elles sont composées principalement des dépôts
qui représentent 75 % du total du passif alors que les fonds propres tournent autour de
8%.
Ces dépôts sont, pour l’essentiel, constitués en devises à près de 85 % et à court terme à
près de 80 %.
16,00 16,00
25%
14,00 14,00
10,00 10,00
15%
8,00 8,00
4,00 4,00
5%
2,00 2,00
- - 0%
2017 2018 2019 2020 2021 2022 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Total bilan Dépôts Crédits nets à la clientèle Fonds propres Total bilan Total bilan RDC /PIB
Source : BCC
En dépit de l’évolution positive des activités, le secteur bancaire congolais apparait peu
En développé comparépositive
dépit de l’évolution à la moyenne des pays
des activités, à faible bancaire
le secteur revenu de l’Afriqueapparait
congolais subsaharienne dont
peu développé
le totalà la
comparé des actifs atteint
moyenne 43,4à%
des pays du PIB.
faible B. deSecteur
revenu l’Afriquede la microfinance
subsaharienne dont le total des actifs
atteint 43,4 % du PIB.
Sur le plan géographique, le faible niveau de développement des infrastructures de base
Le secteur financier congolais compte 101bien
institutions de m
Surne favorise
le plan pas l’implantation
géographique, des banques
le faible niveau ded’épargnedans certains
développement des territoires du pays
infrastructures
et delescrédit, 15dusociétés de quand
base ne favorise
de microfinance et 8 entrep
pas même l’activité économique
l’implantation des banques pouvait le justifier.
dans certains Ainsi,
territoires duactivités
pays quand secteur
bien bancaire sont
même l’activité
fortementpouvait
économique concentrées. Depuis
le justifier. Ainsi,2019, plus dedu
les activités 95% des bancaire
secteur crédits ont
sontété accordésconcentrées.
fortement dans six
provinces
Depuis 2019, et plus
plus dede95%
95%desdescrédits
dépôtsont En dépit
ontété de
étéaccordés leur
effectuésdans nombre
danssixsept plus important
et plus de par
provinces.
provinces 95%rapport
des aux banq
comptent moins de points d’exploitation (186) que les banq
dépôts ont été effectués dans sept provinces.
B. Secteur de la microfinance faible pourcentage des actifs du secteur financier, soit environ
Le secteur financier congolais compte Graphique 3 : Total bilan du secteur
101 institutions de microfinance, dont bancaire et du secteur de la
78 coopératives d’épargne et de microfinance
Graphique 3 : Total bilan du secteur bancaire et du
secteur de la microfinance
crédit, 15 sociétés de microfinance et (2017(2017
- 2022,- en
2022, en pourcentage)
pourcentage)
99%
3,0 2,7 2,9
98% 3,7 3,6
En dépit de leur nombre plus 4,1
97%
important par rapport aux banques,
96%
les institutions de microfinance 95% 97,0 97,3 97,1
96,3 96,4
95,9
comptent moins de points 94%
Source : BCC
2 Rapport d’évaluation du secteur financier de la Banque mondiale Janvier 2023, page 16.
0,10
r qui s’est établi à 6,2 en
croissance %termes
venantdede 10,8 %
mobilisation
0,05
de l’épargne, laquelle est passée
contre la norme de 5% fixée par la BCC.
de USD 256,97 millions en 2020 à
0,00
2017 2018 2019 2020 2021 2022
En 2022,font
utions financières les banques
usage etdes
les agents
institutions de microfinance
bancaires pour lesont opérations
détenu un réseau
horsdede11 leurs
431
agents bancaires, dont 84,9 % détenus par les banques.
t guichets, lesquels permettent de sécuriser ainsi les opérations effectuées et rapprochent
tions financières de2leurs
Tableau : clients surservice
Points de leur lieu de travail financières
des institutions ou d’affaires.
(2018 - 2022)
Source : BCC
transactions globales de
USD 20,4 milliards.
90%
80%
l’équivalent en franc congolais 53% 53%
46% 44% 45%
70%
de USD 20,4 milliards. 60%
66% 70% 71%
64%
RDC compte 23 agrégateurs agréés par la BCC dont la majorité offre des solutions
t telles que les paiements sur les sites de e-commerce et l’acceptation des instruments
ectronique sur TPE.
30 RDC - Stratégie
ctivité des agrégateurs nationale d’inclusion financière 2023-2028
reste faible comparativement au potentiel du marché en
t dominé par 4 agrégateurs traitant un volume de 6,7 millions d’opérations pour une
E. Secteur de la Fintech
A fin 2022, la RDC compte 23 agrégateurs agréés par la BCC dont la majorité offre
des solutions d’encaissement telles que les paiements sur les sites de e-commerce et
l’acceptation des instruments de paiement électronique sur TPE.
Par ailleurs, la BCC a identifié 63 entités non autorisées ayant conclu des contrats de
fourniture des services de paiements avec les institutions financières pour la fourniture des
passerelles de paiement, des solutions monétiques et des canaux d’acceptation.
F. Moyens de paiement
Le paysage des paiements de détail reste très dominé par l’utilisation des espèces, à la
fois en monnaie locale et en dollar américain, avec un accès limité aux services financiers
formels. Cette situation induit des coûts importants pour l’économie du pays et un grand
nombre de risques. Outre les lacunes dans l’offre des services financiers digitaux, en termes
notamment de disponibilité, d’ergonomie et de coûts, cette situation est un héritage (i)
des années 90 caractérisées par l’hyperinflation, (ii) du caractère largement informel de
l’économie et de son niveau de dollarisation très élevé, (iii) de la méfiance et de la faible
éducation financière de la population et est perpétuée par un cadre de protection du
consommateur insuffisant.
Cet état de fait est exacerbé par le rôle prépondérant que joue le dollar dans l’économie.
En effet, la « dollarisation » de l’économie se traduit par le fait que plus de 90% de l’activité
bancaire se fait en dollar (95% des prêts bancaires et plus de 91% des dépôts sont libellés
en dollar américain). La domination du dollar américain est également confirmée par le fait
que les billets en franc congolais en circulation en 2022 s’élevaient à FC 3.796, 9 milliards
soit seulement USD 1,9 milliard ou USD 20,5 par habitant. L’utilisation intensive de dollars,
qui doivent être convertis en monnaie locale en de nombreux points d’interaction au
cours du cycle de vie des transactions, impose aux consommateurs et aux MPEM un coût
énorme qui est difficile à quantifier, entravant ainsi l’efficacité des systèmes de paiement
et minimisant les revenus disponibles.
Quant aux cartes bancaires, l’évolution notée semble ralentir comparativement à l’adoption
du portemonnaie électronique.
A fin décembre 2022, on dénombre 1.361.131 cartes en circulation dont la répartition par
technologie utilisée se présente comme suit : carte à bande magnétique (45,77%), cartes
sans contact (36,54%), carte à puce (17,39%) et cartes virtuelles (0,29%).
La BCC avait levé l’option d’un retrait progressif des cartes à bande magnétique sur le
marché étant donné la forte exposition au risque de contrefaçon adossé à cet instrument.
Variation 2021 à
Cartes par technologie 2019 2020 2021 2022
2022
Source : BCC
En ce qui concerne l’utilisation des autres instruments de paiement, il est souligné l’évolution
des instructions de paiement via le circuit interbancaire en l’occurrence le système
Automatic Clearing House (ACH). A ce titre, l’exercice 2022 reste dominé par le virement
représentant plus de 87% des échanges, suivi par le chèque avec 13% des échanges. A ce
jour, le prélèvement reste inutilisé dans la composante ACH.
-- 1.000
1.000 2.000
2.000 3.000
3.000 4.000
4.000 5.000
5.000 6.000
6.000
DAB TPE TPE
TPE ATM
ATM
Source : BCC
Du coté des TPE, le nombre total de ces terminaux est de 10.580 unités. Les 5 plus grandes
concentrations des TPE par province sont réparties comme suit : Kinshasa (4.445), le Kongo
Central (1.405), le Haut Katanga (1.366), le Nord Kivu (919) et le Sud Kivu (664). Les provinces
du Kasaï et de la Tshuapa ne disposaient d’aucun TPE en 2022.
Dominé par la branche non-vie (Incendie, Accidents et Risques Divers), le marché des
assurances congolais est en progression avec un taux de croissance de 35,2% de 2021 à
2022, portant ainsi le chiffre d’affaires au 31 décembre 2022 à USD 291,8 millions contre
USD 215,8 millions l’année précédente.
Source : ARCA
La RDC a amorcé depuis 2002 un vaste chantier de réformes du secteur financier national,
étant entendu qu’un système financier performant contribue efficacement à la croissance
économique. L’un des volets de cette réforme a porté sur la modernisation des systèmes
de paiement.
Par ailleurs, la BCC a publié en 2011, l’Instruction n°24 relative à l’émission de la monnaie
électronique et aux établissements de monnaie électronique afin d’encadrer l’activité
des Etablissements de Monnaie Electronique qui constitue un levier majeur de l’inclusion
financière en RDC.
Le système ATS assure la circulation rapide et sûre de la monnaie centrale entre les
participants. A fin décembre 2022, quinze (15) banques commerciales et la BCC sont
participants directs dans cette plateforme d’importance systémique. Le nombre total
d’opérations réglées à travers le système ATS a atteint son niveau le plus élevé de 390.934
ordres de paiement pour une valeur globale de FC 59.801 milliards à fin 2021.
Plateformes monétiques
En effet, les transactions en monnaie nationale du système MULTIPAY ont atteint un volume
de 308.053 opérations pour une valeur de FC 30,1 milliards contre un niveau de 1.798.101
opérations traitées pour une valeur de FC 76,2 milliards enregistrés une année plus tôt.
Pour leur part, les transactions en dollar ont atteint 44.801 ordres de paiement pour une
valeur de USD 37,2 millions contre un volume de 870.618 paiements effectués pour une
valeur de USD 112,9 millions.
Variation
Indicateurs 2020 2021 2022
2022/2021
Nbre des transactions DAB et TPE 270.054 1.798.101 308.053 -82,86%
Source : BCC
Il ressort de ces statistiques que les porteurs des cartes ont plus tendance à retirer des
espèces que d’effectuer des opérations de paiement dans le circuit formel. Cet état de
choses s’explique par le faible déploiement du réseau d’acceptation des paiements par
carte.
En effet, au 31 décembre 2022, après deux ans d’exploitation, le taux de participation des
prestataires des services de paiement au système de paiement Mosolo est de moins de 5%,
soit 5 banques et une institution de microfinance. En dépit du fonctionnement régulier du
Switch monétique national, force est de constater que son activité reste extrêmement faible
n’ayant traité que 1.018 transactions par carte depuis son lancement au mois de décembre
2020. Le Switch monétique national peine à saisir l’opportunité de devenir une plateforme
de référence en tant que fleuron de l’industrie monétique en RDC, suite notamment à
l’absence des établissements de monnaie électronique et de messageries financières.
La stratégie arrêtée par l’opérateur du réseau Mosolo pour impulser le volume des
transactions sur cette plateforme passe par l’urgence pour la BCC de finaliser le processus
de mise en place du cadre de gouvernance du Switch monétique national.
Identifiant unique
Pistes de solution
Graphique
Graphique 9 : Paysage
9 : Paysage du système
du système national
national dedepaiements
paiements de
delalaRDC
RDC
Source : BCC
4. Situation de l’inclusion financière
Suite à la mise en œuvre des réformes dans le secteur financier, y compris celles
recommandées par la Banque mondiale à l’issue de l’évaluation du secteur financier de
2013 et celles reprises dans la feuille de route MAP (Voir annexe 3), l’inclusion financière en
RDC a connu une amélioration au cours de ces dernières années comme l’attestent certains
indicateurs d’accès et d’utilisation. Cependant, les différents taux observés traduisent
encore un niveau très élevé d’exclusion financière, laissant des millions d’individus et des
milliers de MPEM dans l’impossibilité de bénéficier des avantages du système financier.
40%
100,0%
35%
30% 80,0%
25%
60,0%
20%
15% 40,0%
10%
20,0%
5%
0% 0,0%
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2011 2014 2017 2021
Taux de bancarisation Taux d'inclusion financière RDC Afrique Subsaharienne Pays développés
Source: BCC
Source : BCC
Les données ci-dessus attestent que le taux d’inclusion financière a connu une augmentation
sensible. Cependant, comparé à la moyenne de l’Afrique subsaharienne de 55%, il demeure
très faible. De plus, l’accroissement enregistré résulte beaucoup plus de l’offre de services
financiers numériques avec les Etablissements de Monnaie Electronique que du fait des
établissements de crédit.
Par ailleurs, il importe de rappeler que les résultats du diagnostic de l’inclusion financière
(MAP)3 indiquaient qu’en RDC :
- Les femmes sont légèrement plus exclues que les hommes. En moyenne,
les hommes ont un taux d’utilisation des services financiers légèrement
supérieur à celui des femmes ;
- La faible utilisation persiste sur les marchés de produits. La plupart des congolais qui sont
financièrement inclus se servent soit des transferts de fonds soit des produits d'épargne,
l’épargne étant le type de produit le plus utilisé. L’utilisation formelle du crédit et de
B. Numérisation et argent
l’assurance est encore mobile
très faible.
Suivant le rapport du FMI sur l’inclusion financière4, il y aurait 49,5 abonnés à la téléphonie
B. Numérisation et argent mobile
mobile pour 100 habitants en RDC, contre en moyenne 69,9 dans les pays fragiles
comparables à la RDC et 75,5 en Afrique subsaharienne. Quelque 16 % des adultes en
Suivant le rapport du FMI sur l’inclusion financière4, il y aurait 49,5 abonnés à la téléphonie mobile
RDC100
pour possèdent
habitantsun
encompte courant
RDC, contre mobile, contre
en moyenne 69,9 dansapproximativement 23 % dans les
les pays fragiles comparables à la États
RDC
fragiles subsahariens comparables.
et 75,5 en Afrique subsaharienne. Quelque 16 % des adultes en RDC possèdent un compte courant
mobile, contre approximativement 23 % dans les États fragiles subsahariens comparables.
De plus, 22 % des congolais ont indiqué avoir émis ou reçu des paiements numériques en
2021,
De un22chiffre
plus, % desproche desont
congolais 24 indiqué
% mesurésavoirpour
émislesouÉtats
reçu fragiles de la région
des paiements comparables
numériques en 2021,
un chiffre proche des 24 % mesurés pour les États fragiles de la région comparables à la RDC.ouIl
à la RDC. Il y a lieu d’indiquer que 17 % des congolais ont utilisé un téléphone mobile
yInternet pour avoir
a lieu d’indiquer queaccès
17 % àdesuncongolais
compte.ont Parmi les un
utilisé titulaires
téléphonede mobile
comptes, ou 67 % se pour
Internet sont avoir
ser-
accès à un téléphone
vis d’un compte. Parmi les titulaires
mobile de comptes,
ou d’Internet 67 % seunsont
pour ouvrir servis d’un
compte. Avectéléphone mobiledu
la progression ou
d’Internet pour ouvrir un compte. Avec la progression du nombre d’abonnés
nombre d’abonnés à la téléphonie mobile, ainsi que la modernisation des infrastructures à la téléphonie
mobile, ainsi que la modernisation
des télécommunications visant à en despermettre
infrastructures des télécommunications
la compatibilité visantde
avec les avancées à la
en
permettre la compatibilité avec les avancées de la téléphonie sans fil, la RDC
téléphonie sans fil, la RDC a plus de chances de devenir un véritable acteur des paiements a plus de chances de
devenir un véritable acteur des paiements numériques.
numériques.
Graphique11
Graphique 11: :Accès
Accèsmobile
mobile
Source
Source: :Rapport
Rapportdu FMI n°n°
22/211
ibilité des populations duaux
FMI services
22/211 financiers
points de service par 10.000 Taux de pénétration démographique sans agents bancaires
1,00
Néanmoins, lorsqu’on inclut les agents bancaires
0,50
dans l’évaluation, ce niveau s’améliore légèrement 0,12 0,12 0,12 0,12 0,12
adultes en 2022 contre 1,3 en 2018. Taux de pénétration démographique avec agents bancaires
Taux de pénétration démographique sans agents bancaires
Par ailleurs, le nombre de distributeurs automatiques de billets (DAB) est encore limité.
Par ailleurs, le nombre de distributeurs Source : 3BCC
Le rapport des services du FMI sur l’inclusion financière indique que la dernière enquête
automatiques de billets (DAB) est encore limité.
Lesurrapport
l’accèsdes
auxservices
servicesdu financiers
FMI sur avait recensé
l’inclusion 300 succursales
financière 5 de banques
indique que la dernièrecommerciales
enquête sur
en RDC
l’accès auxet 634 DAB.
services Le nombre
financiers de succursales
avait recensé d’établissements
300 succursales financiers pour
de banques commerciales 1 000
en RDC et
kilomètres
634 DAB. Lecarrés
nombre estderesté inférieur
succursales à 0,2 ces dernières
d’établissements financiersannées,
pour 1 un
000chiffre souvent
kilomètres carrésplus
est
resté
de 10inférieur à 0,2 cesaux
fois inférieur dernières années,mesurées
moyennes un chiffredans
souvent plus deÉtats
d’autres 10 fois inférieur
fragiles et aux moyennes
d’autres pays
mesurées
d’Afrique subsaharienne comparables à la RDC. Bien que le nombre d’implantationsà de
dans d’autres États fragiles et d’autres pays d’Afrique subsaharienne comparables la
RDC. Bien que
DAB pour 1 000le kilomètres
nombre d’implantations
carrés semble deavoir
DABprogressivement
pour 1 000 kilomètres
augmenté,carrés ilsemble avoir
faut encore
progressivement augmenté,
améliorer l’infrastructure.
il faut encore améliorer l’infrastructure.
Graphique
Graphique1313: Distributeurs automatiques
: Distributeurs automatiquespar
parrapport aux
rapport pairs
aux régionaux
pairs régionaux
Source: Rapport
Source : RapportduduFMI
FMIn° n° 22/211
22/211
D.
D. Caisses
Caissesvillageoises d’épargne
villageoises et de crédit,
d’épargne et demutuelles de solidaritéde solidarité
crédit, mutuelles
Lapopulation
La population congolaise
congolaise est est à plus
à plus de 65de%65 % rurale.
rurale. Le milieu
Le milieu rural
rural est est caractérisé
caractérisé par les
par les activités
activités de
agricoles, agricoles,
pêche oudedepêche ou de
cueillette. Danscueillette. Danslesceinstitutions
ce contexte, contexte, formelles
les institutions
ont du formelles
mal à s’y
ont du et
installer mal à s’y des
à offrir installer et àfinanciers
services offrir desrentables
servicesàfinanciers
une masserentables à une
critique des masse critique
populations. C’est
ainsi
des que les populations
populations. C’estrurales
ainsi et périurbaines
que ont trouvé
les populations 5 une alternative
rurales en mettant
et périurbaines ont sur pied une
trouvé des
structures financières informelles autogérées (caisses villageoises d’épargne et
alternative en mettant sur pied des structures financières informelles autogérées (caisses de crédit, mutuelles
de solidarité etc.)
villageoises qui leur permettent
d’épargne et de crédit,de regrouper
mutuellesleurs petites économies
de solidarité etc.) quiet leur
s’octroyer des prêts,
permettent de
soit pour acquérir les intrants, soit pour s’équiper.
regrouper leurs petites économies et s’octroyer des prêts, soit pour acquérir les intrants,
soit pour s’équiper.
La présence de ces structures informelles permet aux populations rurales d’accéder aux
services financiers de proximité, adaptés à leurs activités et leur mode de vie avec possibilité
de s’entraider.
A ce jour, des milliers de transactions sont réalisées par ces structures qui, malheureusement
échappent à tout calcul du taux d’inclusion financière alors que ces populations ont
effectivement accès aux services financiers adaptés à leurs besoins.
Le défi qu’il convient de relever dans le cadre de la SNIF est de lancer un processus
d’identification de ces entités informelles, de capter les volumes d’opérations qui s’y
déroulent, d’établir une cartographie de ces institutions informelles et surtout d’appuyer
le développement des liens entre les caisses villageoises et les institutions financières
formelles.
Source : BCC
Les établissements de crédit justifient la faible proportion des crédits accordés aux MPME
La par
situation
le faitest
quedavantage
90 % despréoccupante au sujetrésulteraient
créances douteuses des MPME. de Suivant le rapport d’évaluation du
ces crédits.
secteur financier
Suivant le même de larapport
Banquede mondiale
la Banque
6
, 62% des MPME
mondiale, estimentduavoir
le segment desaux
crédit besoins
MPME financiers
reste
nonlargement
satisfaits, inexploité
variant entre USD 50 000 et USD 500 000. Le déficit de financement
en raison d’insuffisances dans l’infrastructure du crédit et le manque des MPME
équivaudrait à 26%
de politiques du PIB, ce
publiques qui est très
adaptées. Les élevé par rapport
principales à certains
contraintes de pays de la région
financement descomme
MPME le
Burundi (16%),
sont les la République
suivantes centrafricaine
: (i) une grande asymétrie (16%) et la Côte d’Ivoire
de l’information (7 %). (ii) des institutions
sur le crédit,
et politiques publiques insuffisantes (dont l’absence de mécanisme de partage des risques
de crédit) et (iii) un mécanisme inefficace de résolution de l’insolvabilité et du crédit. Il
est aussi indiqué : (i) une faiblesse des fonds propres des banques couplée à un taux
important de créances douteuses, (ii) un accès limité aux produits spécifiques aux PME
Source : ARCA
Des efforts en vue d’améliorer les performances globales du marché sont en cours
et prévoient notamment le développement de canaux de distribution innovants et la
mise en œuvre de l’assurance inclusive en RDC, avec en premier lieu le lancement de la
Microassurance et l’assurance indicielle au courant de l’année 2023. Cette initiative visant à
développer et commercialiser des produits d’assurances abordables permettra d’atteindre
la grande majorité de la population à faible revenu.
1. Au niveau du Gouvernement :
- le manque ou la mauvaise qualité des infrastructures (route, électricité, internet à
haut débit et permanent, identité numérique, etc.) ;
- l’instabilité politique, induisant notamment un mauvais climat des affaires ;
- l’absence d’un régime incitatif pour le secteur financier ;
- le faible niveau de revenu de la population ;
- l’étroitesse de l’écosystème pour rendre les services financiers numériques plus
attractifs et basculer vers une économie digitalisée ;
- la non-digitalisation des services de l’Etat (paiement des taxes et impôts,
règlement facture d’eau et d’électricité, etc.), ne permettant pas ainsi une
meilleure accessibilité des services gouvernementaux et une responsabilisation et
transparence accrues ;
- l’absence d’une entité dédiée à l’observation de la qualité des services financiers
et la médiation entre les consommateurs et les institutions financières.
3. Au niveau de la population :
- le faible niveau d’alphabétisation, surtout des femmes ;
- le faible niveau d’éducation financière ;
- la réticence vis-à-vis du secteur financier suite notamment aux faillites de certaines
grandes institutions financières, aux coûts des transactions et risques élevés ;
Bien que le marché de la micro-assurance est estimé à USD 61,8 milliards en 2022, la micro-
assurance n’est pas encore développée en RDC et de ce fait, ne participe pas suffisamment
à la résilience des populations vulnérables du pays alors que les impacts du changement
climatique, de la pandémie du Covid-19 ne font qu’accentuer leur exclusion.
- OS6.1 : Améliorer les options de gestion des risques pour atténuer les chocs
et promouvoir la prise de risques productifs
o A.6.1.1 : Etude sur le développement de l’assurance inclusive (particulièrement la
micro-assurance) en RDC ;
o A.6.1.2 : Encourager le développement de produits d’assurances inclusifs
destinés aux populations vulnérables, exclues, à faible revenu (micro-assurance,
assurance agricole, assurance indicielle, Assurance Mobile, etc.) - Offre adaptée
aux besoins des segments à faible revenu et/ou exclus ;
o A.6.1.3 : Régler les contraintes de paiement relatives aux primes et aux
indemnisations.
Ainsi le secteur congolais des assurances pourra pleinement contribuer à la réduction des
risques financiers pour les populations vulnérables, à l’amélioration de leurs conditions de
vie et de leur résilience aux chocs économiques.
1. Vision
La vision de la SNIF de la RDC, à l’horizon 2028, s’articule comme suit : « Améliorer l’accès
aux produits et services financiers formels, abordables et adaptés ainsi que leur usage
par la majorité de la population et des entreprises, particulièrement des MPME et ce,
de manière socialement responsable ».
Cette vision est en ligne avec le Programme économique du Gouvernement qui vise
notamment la consolidation de la stabilité du système financier, le renforcement du capital
humain, la croissance inclusive et la réduction de la pauvreté.
Le Gouvernement s’engage à mettre en œuvre toutes les actions retenues dans la SNIF en
vue de permettre, d’une part, aux populations congolaises d’accéder aux services financiers
et, d’autre part, aux petits entrepreneurs de développer et accroître leurs activités grâce à
des financements adaptés à leurs besoins et des partenariats innovants.
2. Objectifs
L’analyse des indicateurs du secteur financier congolais atteste que le taux d’inclusion
financière est encore bas.
S’agissant des autres cibles, il est prévu une évolution telle que reprise dans le tableau ci-
après :
Les actions préconisées pour atteindre ces cibles sont équilibrées et susceptibles de
satisfaire aussi bien l’offre que la demande des produits et services financiers afin de
susciter un secteur financier résilient et stable.
3. 3.Objectifs
Objectifsstratégiques
stratégiques
La La
SNIF dedelalaRDC
SNIF RDCcomprend
comprend sixsixobjectifs
objectifs stratégiques
stratégiques qui concourent
qui concourent à l’amélioration
à l’amélioration de l’accès
aux produits et services financiers et de leur usage par les populations les plus
de l’accès aux produits et services financiers et de leur usage par les populations lesdémunies et les
plus
MPME.
démunies et les MPME.
Chaqueobjectif
Chaque objectif stratégique
stratégique comporte des des
comporte objectifs spécifiques
objectifs avec actions
spécifiques avecclaires pourclaires
actions atteindre
pour
les cibles fixées à l’horizon 2028.
atteindre les cibles fixées à l’horizon 2028.
Graphique 15 : Objectifs Stratégiques de la SNIF de la RDC
Graphique 15 : Objectifs Stratégiques de la SNIF de la RDC
Objectif Stratégique
No 1
Accès accru aux services et
produits financiers
Objectif Stratégique
No 6
Plus d’assurances adaptées
aux particuliers et aux
entreprises
A. A.Objectif
Objectif stratégique 1 : Accès
stratégique 1 : Accès accru accru aux services
aux services et produitset produits financiers
financiers
L’inclusion
L’inclusionfinancière estreconnue
financière est reconnue comme
comme un instrument
un instrument essentiel
essentiel pour atteindrepour atteindre
au moins 7 des au
moins 7 des 17deObjectifs
17 Objectifs de développement
développement durable (ODD),durable
à savoir : (ODD),
ODD 1 à: «savoir : ODDde1la: «pauvreté
Eradication Eradication
»;
ODD 2 : « Lutte contre la faim » ; ODD 3 : « Accès à la santé » ; ODD 5
de la pauvreté » ; ODD 2 : « Lutte contre la faim » ; ODD 3 : « Accès à la santé » ; ODD 5 : : « Egalité entre les
sexes » entre
« Egalité ; ODDles 8 :sexes
« Accès
» ;àODD
des emplois décents
8 : « Accès » ; ODD
à des emplois 9 : «décents
Innovation
» ; et
ODD infrastructures » et
9 : « Innovation
ODD 10 : « Réduction des inégalités ».
et infrastructures » et ODD 10 : « Réduction des inégalités ».
Considérant l’étendue de la RDC, il est prévu des actions qui visent principalement à accroitre
Considérant l’étendue de la RDC, il est prévu des actions qui visent principalement à
l’utilisation des moyens de paiements électroniques et, ainsi, l’accessibilité de la population aux
accroitre
servicesl’utilisation
financiers. des moyens de paiements électroniques et, ainsi, l’accessibilité de la
population aux services financiers.
L’accès aux crédits à des coûts abordables est un facteur de développement autant
pour les ménages que pour les MPME en ce qu’il permet à ces derniers de réaliser des
investissements au-delà de leur épargne et d’envisager un avenir meilleur.
A cet effet, cet objectif stratégique reprend des actions qui visent à réduire l’asymétrie
d’informations entre les institutions financières et les emprunteurs et, ainsi, à agir sur le
coût de crédit.
Il prévoit en outre la création d’une institution spécialisée dans les crédits à moyen et long
termes en faveur des MPME pour réduire le gap important constaté dans ce segment du
marché.
Cet objectif stratégique reprend des actions qui visent à accroitre l’utilisation de la monnaie
électronique de manière à promouvoir une inclusion financière responsable à tous les
niveaux de la société congolaise.
Il est, en outre, prévu la promotion des transferts par monnaie électronique, le développement
des fintech ainsi que l’assouplissement des conditions d’ouverture des comptes pour les
personnes vulnérables à l’aide de KYC simplifiés.
L’éducation financière constitue la base de l’inclusion financière. Elle doit être accompagnée
d’une bonne politique de protection des consommateurs en vue de favoriser l’accès à des
services et produits financiers de meilleure qualité à des coûts abordables.
Ainsi, cet objectif stratégique reprend les actions permettant la mise en œuvre du Programme
National d’Education Financière (Annexe 2) et la vulgarisation de la règlementation sur la
protection des consommateurs des services financiers.
Les agents bancaires sont des canaux de distribution nécessaires pour faciliter l’accès aux
services financiers des populations résidant dans les milieux caractérisés par l’absence ou
l’insuffisance d’infrastructures.
En ce qui concerne des institutions financières plus solides, l’objectif est de doter le secteur
financier d’un cadre juridique efficace susceptible d’assurer la pérennité de l’offre des
services financiers.
L’objectif de cet axe est de promouvoir la culture des assurances en RDC afin de développer
un secteur d’assurance inclusif avec des produits adaptés permettant à toute la population
congolaise de disposer des options de gestion des risques pour atténuer les chocs et
inciter à la prise des risques productifs.
Il reprend des actions aussi bien à l’endroit des (futurs) assurés et bénéficiaires de contrats
d’assurance que du régulateur, étant donné que ce dernier a pour principale mission de
protéger les consommateurs et de veiller à la solidité de l’assise financière des sociétés
d’assurances.
Pour assurer le pilotage, le suivi et la mise en œuvre des actions impliquant plusieurs
acteurs, il est institué un Comité de pilotage de la SNIF, en abrégé Comité de pilotage.
Le Comité de pilotage est présidé par le Ministre ayant les finances dans ses attributions.
Le Comité de pilotage est assisté par le Comité technique de mise en œuvre de la SNIF, en
abrégé Comité technique, créé par Arrêté du Ministre des Finances.
Le Comité technique est composé des membres du groupe de travail mis en place par
le Ministre des Finances pour l’élaboration de la SNIF, notamment les représentants du
Ministère des Finances, de la BCC, de l’ARCA, de l’ACB, de l’APROCEC, de l’ANIMF et de
l’INS. Ses activités sont coordonnées par le Responsable en charge du secteur bancaire du
Cabinet du Ministre des Finances.
2. Mesure
La réussite de la mise en œuvre dépend en partie de la possibilité de mesurer les progrès,
ainsi que de communiquer les résultats des interventions. Le Ministère des Finances suivra
et évaluera les actions et les résultats recommandés, et fournira des comptes-rendus
réguliers aux divers organes gouvernementaux.
Le suivi systématique des activités est recommandé, complété par le suivi annuel
des objectifs axés sur les résultats et les réalisations, notamment l’Accès, l’Utilisation,
l’Accessibilité financière, l’Adéquation, le niveau de Connaissance Financière et la protection
des Consommateurs.
Banque mondiale
Délais de
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Indicateurs de l’action Entité responsable
réalisation
OS1.1. : Accroi- A.1.1.1 : Stimuler l’uti- Mettre en place un cadre régle- Le cadre réglementaire est BCC Juin 2024
tre l’utilisation des lisation des paiements mentaire et opérationnel pour publié
moyens de paiement électroniques tester les services de paiement
électronique innovants.
Fixer une date limite pour l’émis- La note circulaire fixant la date Ministère des Finances Déc 2023
sion de la carte Mosolo (carte limite d’émission de la carte et la BCC
émise par toutes les banques et Mosolo est publiée
acceptée par tous)
Fixer par Décret l’obligation de Le Décret est publié Ministères des Fi- Déc 2024
payer le salaire de tous les secteurs nances, Ministère du
par voie bancaire (établissements Travail, Primature
de crédit et sociétés financières).
A.1.1.2 :Améliorer la Encourager, notamment par les - Arrêté fixant les incitations MinFin, BCC et Déc 2024
couverture et la fiabi- incitations fiscales, les Prestataires publié. les partenaires au
lité des Guichets Au- de Services Financiers à améliorer développement
tomatiques Bancaires la couverture à l’échelle nationale - Nombre de DAB, GAB et de
(GAB), des Distribu- des points d’accès aux terminaux Points d’accès ouverts.
teurs Automatiques de paiement (Points d’acquisition et - Pourcentage de territoires
de Billets (DAB), des d’acception). avec point d’accès.
67
canaux d’acquisition
web et des agents ban-
caires;
Délais de
68
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Indicateurs de l’action Entité responsable
réalisation
Mettre en place une plateforme Réseau d’agents bancaires BCC, Min Fin Déc 2024
pour la digitalisation et l’agrégation développé
des activités des agents bancaires.
Mettre en place un système ban- Le système bancaire centralisé BCC et partenaires au Déc 2025
caire centralisé pour informatiser des microfinances et COOPEC développement
l’activité des institutions de mi- est opérationnel
crofinance et des COOPEC pour
faciliter leur intégration au switch
monétique national.
Mettre en place le système d’acqui- Le système pour acquisition BCC et partenaires au Déc 2024
sition d’instruments de paiement des terminaux de paiement est développement
(ATM, etc) partagé à implémenter mis en place.
par la société monétique nationale
pour faciliter le déploiement des
terminaux de paiement sur toute
l’étendue du territoire national.
Renforcer la fonction de surveil- - Nombre d’IMF, COOPEC BCC Mars 2024
70
Entité Délais de
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Indicateurs de l’action
responsable réalisation
OS2.1. : Déverrouiller A.2.1.1 : Régler Moderniser la Centrale des Une centrale des risques Min Fin, BCC et Déc 2024
l’intermédiation pour les contraintes risques afin d’en faire un outil modernisée est opérationnelle partenaires au
l’investissement réglementaires du efficace de contraintes des développement.
crédit (inefficacité débiteurs pour le recouvrement
de la garantie, des créances.
alternatives,
réglementation de la
Centrale des Risques,
etc.).
Créer les bureaux de crédit. La loi sur le bureau de crédit Min Fin et BCC Mars 2024
est promulguée
Mettre en place des sûretés Existence des mécanismes de Min Fin et BCC Mars 2024
compatibles aux situations sûretés compatibles avec les
sociales des clients pour l’accès personnes à faible revenu
au crédit.
72
Délais de
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Indicateurs de l’action Entité responsable
réalisation
OS3.1 : Étendre A.3.1.1 : Mettre en Finaliser l’étude sur la Etude réalisée Min Fin, BCC et Mars 2024
l’empreinte et place des mesures inci- collecte des taxes et impôts Partenaires
l’utilisation des tatives pour l’utilisation par carte bancaire et par
moyens de paiement de paiements électro- monnaie mobile à travers le
alternatifs niques tels que le paie- switch monétique national.
ment des impôts, taxes
et rentes dus à l’Etat,
paiement des factures
d’eau et d’électricité, le
paiement de loyers, les
frais scolaires et aca-
démiques, les dimes et
offrandes, etc.
Mettre en place une Plateforme de paiement opéra- Min Fin et BCC Juin 2024
plateforme de paiement tionnelle
Promouvoir le paiement des Pourcentage de retraités payés Min Fin, CNSSAP, Juin 2025
rentes et autres prestations par monnaie électronique CNSAP, BCC
sociales en monnaie électro-
nique.
OS3.2 : Tirer profit des A.3.2.1 : Élargir les ca- Intégrer les messageries Messageries financières inté- - BCC Déc 2026
transferts de fonds naux de transferts de financières au Switch grées
pour attirer et parta- fonds transfrontaliers monétique national afin de
ger des ressources pour permettre aux favoriser le transfert et la
prestataires d’offrir réception des fonds sur les
davantage ce type de comptes bancaires et les
services porte-monnaie électronique.
A.3.2.2 : Faciliter les Mettre en place un texte ré- Texte réglementaire sur les me- BCC Déc 2025
options d’envoi ciblé glementaire sur les mesures sures d’identification-
sur les transferts de d’identification simplifiée des
fonds liés au capital bénéficiaires des transferts
humain (par exemple sociaux et des autres catégo-
l’éducation, la santé, les ries vulnérables de la popula-
affaires). tion (KYC).
Elaborer une réglementation Règlementation sur BCC, Min Intérieur, Déc 2025
sur l’identification de la clien- l’identification de la clientèle CENAREF
tèle à distance (eKYC) pour publiée
favoriser la fourniture des
services financiers digitaux
pour les populations rurales
et péri-urbaines.
Concevoir et promouvoir Nombre de produits financiers BCC, Min Déc 2028
l’offre des produits et ser- conçus sectoriels,
vices financiers digitaux associations
adaptés aux jeunes, aux professionnelles
femmes et aux populations
73
D. Objectif stratégique 4 : Education financière et protection des consommateurs
74
Délais de
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Indicateurs de l’action Entité responsable
réalisation
OS4.1 : Mettre en A.4.1.1 : Poursuivre Mettre en œuvre les actions Programme mis en œuvre BCC, Ministère de Décembre 2028
œuvre le Programme la mise en œuvre du prévues dans le Programme l’enseignement
National d’Education Programme National National d’Education Finan- primaire et secon-
Financière d’Education Finan- cière (Voir annexe 2) notam- daire, partenaires
cière ment l’intégration de l’édu- au développement,
cation financière dans les Associations pro-
programmes d’enseignement fessionnelles
primaire et secondaire
A.4.1.2 : Intégrer le Actualiser le module «Assu- Module «Assurances» et mes- ARCA, Min Fin, Décembre 2024
module «Assurances». rances» avec l’assistance sages-clés actualisés. partenaires au
d’un consultant et mettre à développement et
jour les messages-clés sur BCC
l’assurance.
OS4. 3 : Finaliser et A.4.3.1. Vulgariser la Vulgariser les instructions Textes vulgarisés BCC Juin 2024
vulgariser la réglemen- première série des relatives aux services
tation sur la protection textes sur la qualité bancaires offerts à titre
des consommateurs des services financiers gratuit, au taux effectif
des services financiers global, à la gestion des
plaintes de la clientèle et aux
conditions des banques.
A.4.3.2. Elaborer et Elaborer les instructions Instructions élaborées - BCC, ARCA et Min Déc 2024
vulgariser la deu- portant sur : (i) le traitement Fin
xième série des textes équitable des clients ; (ii) la
réglementaires. protection et confidentialité
des données des clients ; (iii)
le surendettement et (iv) la
concurrence.
75
des textes réglementaires. Fin
Délais de
76
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Indicateurs de l’action Entité responsable
réalisation
A.4.3.3. Mettre en Mettre en place, au sein de Entités mises en place ARCA, BCC Juin 2025
place la supervision l’ARCA et de la BCC, une enti-
de la conduite du té dédiée à la supervision de
marché la conduite du marché.
Elaborer les procédures for- Procédures élaborées BCC, ARCA Juin 2025
malisées de supervision de la
conduite du marché.
Développer les directives et Directives et règlements rédi- ARCA et Parte- Déc 2025
règlements sur la protection gés et publiés naires au dévelop-
des consommateurs dans le pement
secteur des Assurances
Mettre en place les procé- Procédures de Gestion des Min Fin, BCC, ARCA Déc 2025
dures de Gestion des Récla- Réclamations et plaintes opéra-
Délais de
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Indicateurs de l’action Entité responsable
réalisation
OS5.1 : Étendre l’em- A.5.1.1. : Régler les Renforcer les liens entre les Liens entre les prestataires de BCC Déc 2025
preinte et l’utilisation contraintes de paie- prestataires des services finan- services financiers renforcés
des moyens de paie- ment du dernier par- ciers (PSF).
ment alternatif cours
Améliorer la fiabilité des DAB/ Nombre des DAB/GAB et TPE BCC Déc 2028
GAB et TPE. opérationnel
Réduire les insuffisances in- Nombre des DAB/GAB et TPE BCC et Min sectoriel Déc 2028
frastructurelles (électricité, opérationnel.
internet, télécoms, transport,
etc).
A.5.1.2 : Réduire les Mettre en place l’identifiant Identifiant financier unique mis BCC et CENAREF Déc 2025
contraintes de docu- financier unique pour améliorer en place
mentation du pays l’accès aux services financiers.
d’envoi
A.5.1.3 : Créer des Augmenter les échanges com- Volume d’échanges commer- BCC et Min Fin Déc 2026
options formelles merciaux et la participation ciaux réalisés dans le cadre de
favorisant les flux aux systèmes de paiement la SADC, COMESA, PAPSS, ABCA
commerciaux régionaux (SADC, EAC, COME- en matière de paiements électro-
SA, PAPSS, ABCA) niques
78
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Indicateurs de l’action Entité responsable
réalisation
A.5.1.4 : Prendre des Publier une instruction interdi- Instruction publiée BCC Juin 2025
mesures pour l’inter- sant les clauses d’exclusivité
diction des clauses dans les accords de parte-
d’exclusivité impo- nariat avec les messageries
sées aux banques financières de catégorie B
locales ou leurs
agences par les mes-
sageries financières
internationales
OS5.2 : Améliorer les A.5.2.1 : Renforcer Former les décideurs et les Nombre de décideurs et de BCC Déc 2025
options de gestion des les capacités des régulateurs sur les innovations régulateurs formés sur les inno-
risques pour atténuer décideurs, des ré- financières et la meilleure com- vations financières et la compré-
les chocs et promou- gulateurs et des préhension du marché finan- hension du marché financier
voir la prise de risques prestataires afin de cier congolais
productive stimuler le marché et
soutenir l’innovation
OS5.3 : Renforcer les A.5.3.1. Mettre en Elaborer le Décret portant créa- Décret promulgué Min Fin, BCC Déc 2024
80
Indicateurs de Délais de
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Entité responsable
l’action réalisation
OS6.1 : Améliorer les A.6.1.1 : Etude sur le Recruter un cabinet ou un consul- Etude réalisée ARCA, partenaires au Déc 2023
options de gestion des développement de tant avec assistance de parte- développement
risques pour atténuer l’assurance inclusive naires actifs dans le secteur de la
les chocs et promou- (particulièrement la micro- micro-assurance/assurance inclu-
voir la prise de risques assurance) en RDC sive et effectuer l’étude
productifs
A.6.1.2 : Encourager Sur base des axes identifiés par Nombre de ARCA, Association des Juin 2025
le développement de
produits d’assurances l’Etude sur le développement de produits d’assu- sociétés d’assurance et de
inclusifs destinés aux l’Assurance Inclusive, convenir rance inclusive réassurance du Congo
populations vulnérables, avec les opérateurs d’assurances développés et
exclues, à faible revenu des produits à développer en RDC commercialisés
(Micro-assurance, pour renforcer l’Inclusion Finan-
assurance agricole,
assurance indicielle, cière
assurance Mobile, etc.) -
Offre adaptée aux besoins
82
Objectifs spécifiques Actions Actions détaillées Entité responsable
l’action réalisation
A.6.2.4 : Encourager les Assurer la promotion des métiers Campagnes or- ARCA et partenaires Juin 2025
métiers d’intermédiation d’intermédiation du secteur des ganisées
dans le secteur des assu- assurances sur l’ensemble du ter-
rances (courtiers, agents ritoire congolais
généraux, bancassureurs,
etc.) et des canaux de dis-
tribution innovants
Mettre en place des règles de Règlement rédi- ARCA Juin 2025
distinction des affaires à conclure gé et publié
exclusivement au travers d’inter-
médiaires d’assurances (Règle-
ment ARCA)
Développer des canaux de distri- Nouveaux ca- ARCA et partenaires Janvier 2026
bution adaptés à la population naux de distribu-
exclue du système traditionnel tion opération-
nels
Le Comité de Pilotage en collaboration avec les parties prenantes veillera à ce que ces
risques et d’autres risques éventuels soient suivis et atténués.
Faciliter la construction
d’une économie verte et Détails Fréquence Responsable
financièrement inclusive
Pourcentage d’investisse-
67 ments verts financés par le … Annuelle BCC
secteur financier formel
Pourcentage du portefeuille
de crédit des banques, IMF et
68 … Annuelle BCC
COOPEC destiné aux activités
vertes
Pourcentage du portefeuille
69 … Annuelle BCC
de crédits au secteur agricole
Un groupe de travail pour l’intégration de l’EF dans les écoles a été formé et
va définir le contenu, identifier les branches d’accueil, élaborer les référentiels
et le matériel didactique. Après le pilotage des outils dans un nombre limité
d’écoles, les outils seront retravaillés et validés. Une attention particulière
sera ensuite portée à la formation des enseignants aux principes de la gestion
des finances personnelles ainsi qu’aux techniques efficaces d’enseignement.
L’application dans les classes sera suivie dans la mesure du possible.
Groupes cibles Ecoliers
Justification L’intégration des modules d’éducation financière dans les programmes
par rapport aux scolaires répond à la nécessité de changer les comportements dès le plus
principesdirecteurs
jeune âge. L’intégration dans les programmes scolaires et la formation des
enseignants vont demander un investissement initial important. Cependant,
une fois intégrés, un grand nombre d’écoliers pourra en profiter chaque
année, sans coût additionnel.
Groupes cibles Jeunes, femmes, personnes vivant en milieu rural, entrepreneurs et travailleurs
Justification par Cette activité est considérée comme étant particulièrement efficace car elle se
rapport aux prin- base sur des structures et des organisations déjà présentes, et dont l’existence
cipesdirecteurs ne dépend pas de la durée du PNEF. De plus, le développement d’un guide gé-
nérique va permettre l’optimisation des ressources. Du fait de leur connaissance
des groupes cibles, les formateurs et les multiplicateurs seront les mieux
placés pour adapter les informations à ces groupes cibles.
Le paquet sera développé et piloté avec une station radio à grande portée. Les
chansons de la campagne seront obtenues à l’issue d’un concours radio qui sera
organisé pendant la phase pilote. Après l’évaluation du pilote, le paquet sera
affiné, traduit en plusieurs langues et distribué à un réseau de radios commu-
nautaires.
Description de Une boîte à outils, basée sur les messages clés et avec des outils adaptés aux
l’activité différents groupes cibles, sera développée au fur et à mesure, afin d’être uti-
lisée dans les autres activités prioritaires et par d’autres acteurs intéressés ou
actifs dans l’éducation financière. Selon la demande et les opportunités qui se
présentent, la boîte à outils pourra, en plus des messages clés, contenir des
brochures basées sur les messages clés, des affiches et des boîtes à images,
des bandes dessinées, des scripts pour des pièces de théâtre, des applications
mobiles, des manuels de formation, des guides de sensibilisation, des jeux, des
supports vidéo, des chansons, etc.
Groupes cibles Ecoliers, jeunes, femmes, personnes vivant en milieu rural, entrepreneurs et tra-
vailleurs
Justification Le développement centralisé d’une boîte à outils permet de réduire les coûts
par rapport aux et garantit la neutralité et la qualité des outils. Les différents acteurs auront la
principesdirecteurs possibilité d’adapter les outils à leurs besoins et aux besoins spécifiques de leurs
groupes cibles. La mise en ligne des outils permettra une dissémination à grande
échelle et à faible coût. En ce qui concerne la création de nouveaux outils,
l’adaptation et la contextualisation des outils existants (en RDC ou dans d’autres
pays) sera privilégiée pour minimiser les coûts de développement.
Basées sur une analyse des expériences existantes, des recommandations sur
l’évolution des évènements seront données et des structures (supplémentaires)
pour la mise en œuvre à grande échelle seront identifiées.
Groupes cibles Ecoliers, jeunes, femmes, personnes vivant en milieu rural, entrepreneurs et
travailleurs.
Justification Cette activité est basée sur les expériences et l’expertise acquises lors des der-
par rapport nières années. De nombreux acteurs sont déjà impliqués dans la mise en œuvre
aux principes des évènements, ce qui facilitera la mise en œuvre à plus grande échelle.
directeurs