Introduction Le Programme GEREM Fianarantsoa Objec

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Introduction : le programme GEREM Fianarantsoa : objectifs et


démarches

Article · January 2007


Source: OAI

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3 authors, including:

Georges Serpantié Stéphanie M. Carrière


Institute of Research for Development Institute of Research for Development (IRD)
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1ntroduction
Le programme GEREM Fianarantsoa·
objectifs et démarches
Serpantié G., Carrière S. & Rasolofoharinoro

Concilier deux objectifs aussi ambitieux que le développement rural et la conservation des forêts exige
un bon éclairage de la scène. C'est le rôle de la recherche. De nombreuses connaissances existent
déjà sur la biodiversité, sur les sociétés et leurs modes de vie. Pourtant peu d'études se sont données
comme objectifs de mieux comprendre les interactions entre le milieu et ses habitants, et d'en tirer des
résultats directement utilisables par les gestionnaires de l'environnement et du développement, qui,
désormais, travaillent ensemble. Ces derniers doivent parfois réaliser des compromis quand les intérêts
des hommes et ceux de la conservation de la nature sont trop contradictoires. Afin de les élaborer en
connaissance de cause, la science apporte des informations fiables, potentiellement sources de
solutions. C'est le défi que s'est donné dès 1996 le programme GEREM (Gestion des Espaces Ruraux
et Environnement à Madagascar). Ce programme résulte d'un partenariat entre le Centre National de
Recherche sur l'Environnement (Madagascar, Département 10 Ecosystèmes Terrestres 10), et l'IRD
(France, Département 10 Ressources Vivantes 10 puis 10 Société et Santé 10)1. Cet ouvrage regroupe les actes
du séminaire de restitution de la deuxième phase, qui a eu lieu les 9-10 novembre 2006 à
Antananarivo, sanctionnant trois années de recherche. Dans cette introduction, le contexte
scientifique, les résultats de la première phase (1996-2002) ainsi que le contexte, les objectifs et la
démarche de la deuxième phase (2003-2007), objet de cette restitution, seront présentés.

Contexte et programme

Les modes de vies des peuples des forêts tropicales évoluent sous l'effet de nombreux facteurs tels que
l'accroissement démographique, les migrations, la promotion d'une agriculture (ou d'un élevage) à
orientation spéculative, le déclin des pouvoirs traditionnels dans la gestion des ressources, la
libéralisation de l'économie, etc. Ces changements peuvent entraîner des déséquilibres entre
l'exploitation des ressources naturelles et leurs dynamiques de régénération. Les milieux exploités
peuvent alors subir une dégradation parfois irréversible mettant en péril la durabilité de l'exploitation
et la biodiversité. Dans de telles situations de changement rapide, le référentiel technique des
communautés rurales devient insuffisant pour une éventuelle adaptation. Leur vulnérabilité s'accroît
tandis que des crises sociales, liées à une concurrence pour l'appropriation de ressources naturelles
peuvent survenir.
Des adaptations peuvent cependant naître de ces difficultés, les initiatives individuelles prenant le pas
sur la gestion communautaire des ressources. De nouvelles activités émergent avec des changements
d'affectation des différents espaces. Ainsi des contradictions apparaissent entre les impératifs de la
production et ceux de la conservation, entre les intérêts individuels et collectifs, requerrant des
solutions ou des compromis.

1 Les unités de recherches IRD concernées par ce programme ont été l'UR 100 : " Transitions Agraires et Dynamiques
Ecologiques" puis l'UR 168: " Dynamiques environnementales entre forêt, agriculture et biodiversité, des pratiques locales sur
la nature aux politiques publiques ".

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Introduction

De plus, les mesures de développement et de conservation apportent de nouvelles contraintes, mais


aussi de nouvelles possibilités d'innovations techniques, économiques et sociales. Les populations
rurales sont incitées à innover, mais souvent dans un contexte d'incertitude et d'information
imparfaite. Certaines innovations proposées permettent de résoudre des problèmes spécifiques, à plus
ou moins long terme, d'autres débouchent sur des impasses, ou de nouveaux problèmes inattendus.
Les situations de cette nature entraînent parfois des" transitions agraires 112. Elles sont au cœur des
préoccupations du program~eGEREM, dont l'_o~bjectif scientifique.est d'apporter u.r,J,,~c1airage sur les
interactions natures-sociétés à Madagascar dans des régions où les enjeux environnementaux et de
lutte contre la pauvreté sont très prégnants. Pour celà, les interactions entre les systèmes agraires en
transition et les systèmes éçplogiques doivent être analysées, spatialisées et modélisées à différentes
échelles d'espace et de temps.
Après un premier programme mené en zone forestière sèche au Sud-Ouest dans la région de Tuléar
(1996-2002), le programme GEREM-Fianarantsoa a été initié en 2003 en zone forestière humide, dans
la région du couloir forestier Ranomafana-Andringitra. Le choix s'est porté sur deux régions
écologiquement et humainement contrastées afin d'embrasser en partie la diversité des situations
malgaches. Ce nouveau terrain, à la différence du premier, fait l'objet de mesures de conservation,
dans le cadre de la mise en.place du Système des Aires Protégées de Madagascar.

Résultats du programme GEREM Tuléar


De 1996 à 2002, le programme Gerem-Tulear, centré sur la forêt des Mikea et le plateau Mahafaly, a
étudié les relations entre les systèmes agraires et les écosystèmes forestiers du Sud-Ouest subaride dont
la dégradation est apparue particulièrement rapide et irréversible (Razanaka et al., 2001). Les causes
de cette dynamique sont d'origines diverses. Cette zone est caractérisée par l'importance des
migrations agro-pastorales mais aussi de citadins. Les opportunités économiques pour la' culture du
maïs, l'introduction de l'élevage dans les jachères, les déficiences du service des Eaux et Forêts (phase
de désengagement de l'Etat liée aux plans d'ajustement structurel) et la course à la terre résultant des
rivalités entre les sociétés autochtones et les migrants ont favorisé la dynamique de déforestation. Sous
l'effet de ces pressions, li~cosystème de cette région a perdu ses capacités de maintien et de
régénération, entraînant une perte de biodiversité. "
Ces résultats ont contribué à aider les organismes de conservation et de développement à élaborer des
mesures appropriées en faveur des écosystèmes du Sud-Ouest et des populations qui en dépendent.
Des pistes d'action et de suivi ont été proposées: soutenir des filières alternatives (arachide) pour
valoriser les friches, mettre en oeuvre avec les riverains une approche de gestion du territoire prenant
en compte à la fois le fonctionnement de l'écosystème, les contraintes agricoles et les modes de vie
des différents groupes soci.é;ll<!~" et une meillf,y.5~lyalorisationd,~),ajl,9rêt. .J-C/'1 .• ' ",' '-'
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Contexte des forêts.de l'Est .
... ; I J l \

Les forêts humides de l'Est de Madagascar sont réputées à la fois pour leur richesse en espèces, un
taux d'endémisme exceptionnel, la valeur de leurs essences de bois précieux, et pour leurs
dynamiques rapides de déforestation (Humbert, 1927 ; Green & Sussman ; 1990). Les populations

2 situations agraires instables, en recomposition, dans lesquelles les marges de manoeuvre se réduisent, posant de façon aiguë

des questions de viabilité écologique, technique, économique et sociale (Milleville, 2000).

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Le programme GEREM Fianarantsoa: objectifs et démarches

rurales ont été désignées comme responsables du recul du couvert forestier. A travers ces populations,
des phénomènes ont été identifiés comme étant à l'origine de la déforestation : la croissance
démographique et le tavy, culture vivrière temporaire sur défriche-brûlis. Les forêts relictuelles et terres
environnantes sont devenues le théâtre de conflits de gestion entre les différents usagers (paysans,
exploitants forestiers ou miniers), les services de l'Etat, et de nouveaux acteurs aux intérêts parfois
divergents: promoteurs de l'écotourisme, ou agro-industriels cherchant des terres pour les plantations
(jatropha, canne à sucre etc).
La politique de gestion de ces espaces forestiers a fortement évolué depuis les anciens règlements
autoritaires et des modes de gestion sectoriels jusqu'aux programmes actuels de conservation se
voulant intégrés et participatifs (Weber, 1995 ; Bertrand & Randrianaivo, 2003 ; Rakoto Ramiarantsoa
& Blanc-Pamard, 2003; Kull, 2004).
Les multiples actions de conservation menées depuis la fin des années quatre-vingt dix symbolisent
désormais la volonté de l'Etat malgache, appuyée par des ONG internationales de conservation de la
nature, de grands bailleurs de fonds ainsi que par les institutions onusiennes", d'enrayer la
déforestation.
A ce contexte politique s'ajoutent également des difficultés économiques propres à la région de
Fianarantsoa, classée de longue date parmi les plus pauvres de Madagascar, du fait, d'abord, de ses
fortes concentrations de populations rurales (populations betsileo et côtières, Deschamps, 1959) et
plus récemment, suite à la crise de certaines filières agricoles dans le bas pays, telles que celle du café
(Blanc-Pamard & Ruf, 1992). De tels contextes sont sensibles, les forêts pouvant servir de ressources
d'appoint en matière forestière et foncière.
Alors que les zones humides de Madagascar étaient plus richement couvertes de forêts avant l'arrivée
de l'homme sur l'île, il y a deux millénaires, la forêt naturelle de l'Est dans la région de Fianarantsoa
subsiste essentiellement sous forme d'un couloir étroit et discontinu'. Le " couloir Ranomafana-
Andringitra {R.AJ " constitue la partie continue, d'une dizaine de kilomètres de largeur, qui relie les
deux parcs nationaux de Ranomafana et d'Andringitra, et ce dernier à la Réserve Spéciale du Pic
d'Ivohibe (Figure carnet central 1). Sa richesse biologique, en particulier son taux exceptionnel
d'endémisme, est un fait acquis (Goodman & Razafindratsita, 2001). Son rôle potentiel de corridor
écologique assurant les flux de gènes et l'adaptation des populations biologiques à long terme sont de
plus perçus comme essentiels pour la conservation de la biodiversité régionale, bien que cela ne soit
pas encore établi scientifiquement (Carrière-Buchsenschutz, 2006). Mais les enjeux de conservation
des forêts naturelles de la région de Fianarantsoa dépassent de loin la seule conservation de la
biodiversité qu'elles abritent : les forêts produisent du bois, dont certaines essences offrent des
matériaux de grande qualité à des artisans locaux au savoir-faire réputé, divers produits (miel,
bambous, plantes médicinales...) et abritent du gibier. Elles sont susceptibles de rendre des services
écologiques: la régulation des crues, la protection des versants et des sources, des effets sur les climats
environnants et sur l'atmosphère car elles représentent un stock de carbone. Enfin, elles portent des
valeurs esthétique, patrimoniale, symbolique et identitaire, qui justifient aussi des mesures de
protection, la participation des populations riveraines à leur gestion; et l'aménagement de sites
touristiques. .
Deux fronts de défriche, de chaque côté, menacent la pérennité ce couloir forestier (Rabetaliana et al.,
2000). Dans un contexte de décentralisation pour la gestion des forêts, plusieurs' ONG tentent

3·Six parcs nationaux (Marojejy, Masoala, Zahamena, Ranomafana, Andringintra, et Andohahela) situés dàns l'écorégion des
forêts humides de l'Est malgache sont inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 27 Juin 2007.
4 sur 9% de la surface de la province de Fianarantsoa, avec un taux annuel de perte de couvert de 1,2% (CI, 2002)

11
Introduction

d'organiser, dans les cadres stratégiques du Plan d'Actions Environnementales 3 (PAE 3, 2003-2007)
et du Madagascar Action Plan, la conservation de ces forêts. Ces ONG appliquent les nouvelles
législations relatives au transfert de gestion des forêts aux populations locales et accompagnent les
effets collatéraux de la conservation par des projets d'intensification et de diversification agricole, de
reboisement, d'éducation environnementale et d'aménagement des infrastructures économiques.
La région du corridor fait frontière entre les Hautes-Terresbetsileo et le Bas-Pays tanala (Figure carnet
central 1). La lisière ouest est occupée par les populations betsileo pratiquant une riziculture irriguée
relativement intensive, ainsi que des cultures pluviales sur les flancs des collines, une exploitation
forestière artisanale et un peu d'élevage. Tandis qu'à l'Est, les populations tanala pratiquent une
agriculture itinérante sur défriche-brûlis relativement extensive (sur forêt ou sur jachères arbustives)
associée à diverses cultures de rente (café, canne à sucre, banane). Dans cette région complexe
s'opère un~ transition agraire sous l'influence entre autres de la pression démographique, des chutes
des prix des productions agricoles, des mesures de conservation et des transformations du milieu
écologique. ,
Peu de données sont disponibles sur l'intensité de la déforestation et sur les causes et les conséquences
de l'activité humaine sur le milieu et sa biodiversité. Les lieux où une action serait la plus nécessaire
et la plus urgente sont encore mal connus.
Ce couloir a été le premier site à faire l'objet de mesures de conservation, depuis 2000. Alors que leur
efficacité et leurs conséquences ne sont pas encore identifiées, les projets d'extension des aires
protégées, avec la création de nouvelles catégories (les NAP) sont déjà en cours dans le couloir R.A..
En 2006, ces mesures ont été étendues jusqu'à Fandriana au Nord et Vondrozo au Sud ainsi qu'à des
forêts isolées (figure carnet central 31). L'urgence de la conservation d'un ensemble forestier très élargi
semble avoir pris le pas sur la prise en compte de la diversité des processus de déforestation et sur la
recherche de compromis avec les dynamiques de développement locales (Carrière - Buchsenschutz,
2006). Il convient donc de nuancer les constats alarmistes de déforestation affichés par les acteurs de
la conservation, non seulement pour se rapprocher d'une analyse plus fine des processus, mais aussi
pour identifier les pistes d'une meilleure intégration du développement rural et de la conservation des
forêts.

Objectifs et démarche du programme GEREM-Fianarantsoa


Les recherches.de ce programme ont été centrées sur les interactions entre les pratiques d'exploitation
et usages locaux et la dynamique des milieux, qu'il s'agisse de milieux naturels ou plantés. L'accent a
été mis sur l'analyse des dynamiques spatiales en relation avec l'évolution des politiques
environnementales.
Les questions et hypothèses de recherche se posent à différentes échelles d'espaces et de temps et sont
abordées par trois axes disciplinaires majeurs:
~ une recherche agronomique sensu fato essentiellement axée sur la dynamique et la répartition des
contraintes et des ressources, des systèmes de production et d'activités aux échelles région,
territoires villageois, unité de production, et parcelle ou troupeau (fonctionnement, logiques, rôles,
changements d'états des milieux exploités, productivité et viabilité) ;
~ une recherche en écologie axée sur la dynamique des espèces et des milieux à travers les
successions végétales (régénération forestière), les interactions plantes-animaux (pour la dispersion
des graines), le rôle des perturbations sur ces dynamiques et la fonctionnalité du paysage;
~ une recherche en sciences humaines (géographie, ethnosciences) axée sur les relations des sociétés
rurales à leur espace ainsi qu'à leur environnement naturel (savoirs et usages de la nature), social
et politique, à deux échelles, régions, et territoires villageois.

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Le programme GEREM Fianarantsoa: objectifs et démarches

Ces investigations complémentaires ont été menées puis des objets communs d'étude ont été identifiés
pour constituer des thèmes de recherche interdisciplinaires. Dans chaque thème, une approche
spatiale à différentes échelles (couloir, territoire villageois) a été associée à une analyse des processus
impliquant à la fois l'homme (les systèmes de production, les empreintes de la société sur l'espace) et
la nature (le milieu physique, les écosystèmes et les paysages).
Le premier de ces thèmes communs a porté sur la structure et l'évolution du couloir dans les domaines
physique, biologique et humain. Le second a analysé les systèmes d'exploitation (activités et espace),
à travers une approche centrée sur les pratiques et les usages, les pratiques, la dynamique écologique
de certaines ressources, et l'adaptation des populations rurales aux contraintes et opportunités
(contraintes naturelles, socio-économiques, politiques et ressources disponibles). Le troisième thème
visait à comprendre la dynamique des écosystèmes, leur origine, leur maintien, leur régénération afin
de mettre en exergue la biodiversité qui se rattache à chacun de ces espaces pour les différentes étapes
de la succession végétale après perturbation.
Deux démarches complémentaires ont d'abord été adoptées:
- une démarche d'analyse des processus au sein d'unités paysagères communes: la diversité, la
structure et le fonctionnement des systèmes de production et des écosystèmes (niveau parcelle-
station, niveau paysage) ont été étudiés. Les outils de base de cette démarche comprennent des
suivis diachroniques et synchroniques, des enquêtes rétrospectives et des typologies. Par exemple,
les paysages de cultures temporaires et de jachères ont été examinés à partir de dispositifs
d'enquêtes communs impliquant plusieurs chercheurs s'intéressant ensemble au milieu végétal, au
sol et à l'érosion, aux pratiques agricole, aux usages, à l'histoire culturale, au foncier, et ce à trois
échelles, la parcelle, le territoire de l'exploitation agricole et le versant;
- une démarche de spatialisation, permettant d'identifier et de représenter les dynamiques
écologiques et humaines et leurs interactions à trois niveaux: région, terroir et exploitation. Un
système d'information géographique intégrant l'ensemble de ces données a été élaboré.
Ces investigations ont permis de produire, sous forme de mémoires et de publications (cartes, textes,
modèles spatiaux formalisés ou chorèrnes), des modèles graphiques ou littéraires de compréhension
des systèmes, processus et dynamiques.
Cette première étape a fourni les éléments nécessaires pour une modélisation informatique de la
dynamique d'occupation des sols au niveau régional et paysager. Cette démarche se poursuit à travers
le programme" Modélisation de l'Environnement à Madagascar" (Univ. de Fianarantsoa-IRD UR 168,
2007-2009).
Les différents modèles produits (littéraires, graphiques, informatiques) permettent de valider voire de
généraliser les résultats, puis de tester différents scénarios d'évolution de la forêt et des systèmes
agraires. Ils constituent des outils d'aide à la décision particulièrement recherchés par les gestionnaires
dans cette région.

Résultats et plan de la restitution

Le séminaire de restitution était organisé en quatre sessions survies chacune d'un débat où des
chercheurs, enseignants, étudiants, opérateurs et responsables en matière de développement et de
conservation étaient invités à participer. Tous les thèmes abordés par l'équipe du programme GEREM-
Fianarantsoa n'ont pu être présentés dans le cadre de ce séminaire.
Pour cet ouvrage, visant un large public, les éditeurs n'ont sélectionné que certains exposés. Des
publications scientifiques couvrant l'ensemble des recherches menées sont déjà parues et d'autres
sont à venir.

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Introduction

Les présentations sont organisées en trois parties.


- La première partie examine les dynamiques environnementales dans la région du couloir de
Fianarantsoa. Le résumé du débat porte sur les manières dont les différents acteurs se représentent
les populations locales, la forêt et la déforestation.
La seconde partie rend compte des pratiques locales, des dynamiques écologiques qui s'ensuivent
et de la construction des paysages. Le résumé du débat est consacré aux connaissances à mobiliser
pour identifier et accompagner des mesures de conservation ou de gestion environnementale
durable.
La troisième partie évoque la diversité des réponses aux actions de conservation et de
développement, puis aborde des pistes d'action et de recherche pour mieux concilier
développement et conservation dans la gestion des activités et des territoires. Le résumé du débat
qui a impliqué des acteurs importants de la gestion du couloir de Fianarantsoa (CMP, projet ERI,
USAID, CI), porte sur l'avenir de ce Il corridor ".

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