Management de La Qualité Contenu Examen
Management de La Qualité Contenu Examen
Management de La Qualité Contenu Examen
Wiame.chelfi@gmail.com
1
Plan
I. Concept qualité
II. Evaluation de la qualité
III. Management de la qualité
IV. Amélioration de la qualité
V. Certification des produits
2
I. Concept de la Qualité
Que signifie « Qualité » ?
3
Que signifie « Gestion de la qualité » ?
Gérer signifie : avoir un objectif, se donner les moyens nécessaires pour
l’atteindre, vérifier les résultats acquis, et s’il y a écarts, programmer
une action corrective
4
Que signifie « Gestion de la qualité » ?
5
Pour sa mise en œuvre il faut :
1) Se donner des objectifs et nommer les responsables qualité
(Management de la qualité)
6
Que signifie « Norme » ?
C’est un document de référence qui spécifie un ensemble de
caractéristiques décrivant un produit, un service, une méthode de
travail, de management, d’essais, …. C’est un document établi par
consensus entre les différentes parties concernées.
7
Exemples de normes :
8
DEFINITION ET VOCABULAIRE DE LA QUALITE
(ISO 9000)
9
Qualité
10
Exigence
Management
Activités coordonnées pour orienter et contrôler un organisme
11
Management de la qualité
Activités coordonnées permettant d'orienter et de contrôler un organisme en
matière de qualité
Planification de la qualité
Maîtrise de la qualité
12
Amélioration de la qualité
Partie du management de la qualité axée sur l'accroissement de la capacité à
satisfaire aux exigences pour la qualité
Amélioration continue
Activité régulière permettant d'accroître la capacité à satisfaire aux exigences
Efficacité
Efficience
13
Conformité
Satisfaction d'une exigence
Non-conformité
Non-satisfaction d'une exigence
Défaut
Non-satisfaction d'une exigence relative à une utilisation prévue ou spécifiée
Action préventive
Action visant à éliminer la cause d'une non-conformité potentielle ou d'une
autre situation potentielle
14
Action corrective
Action visant à éliminer la cause d'une non-conformité ou d'une autre
situation indésirable détectée
Correction
Action visant à éliminer une non-conformité détectée
Reprise
Action sur un produit non conforme pour le rendre conforme aux exigences
Reclassement
Modification de la classe d'un produit non conforme pour le rendre conforme à
des exigences
15
Réparation
Action sur un produit non conforme pour le rendre acceptable
pour l'utilisation prévue
Rebut
Action sur un produit non conforme visant à empêcher son usage tel que
prévu à l'origine
Spécification
Document formulant des exigences
Manuel qualité
16
Plan qualité
Document spécifiant quelles procédures et ressources associées doivent être
appliquées par qui et quand, pour un projet, un produit, un processus ou un
contrat particulier.
Audit
Processus méthodique, indépendant et documenté, permettant d'obtenir des
preuves d'audit et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans
quelle mesure les critères d'audit sont satisfaits.
Cercles Qualité
Groupe de 6 à 8 personnes volontaires guidé par un animateur, se réunissant
régulièrement pour résoudre des problèmes spécifiques. Le thème de travail
vise toujours une situation réelle.
17
Qualité totale
18
Les pionniers de la qualité :
Ecole japonaise et école américaine
19
Walter A. SHEWART
20
W. EDWARDS DEMING
Il est le grand promoteur de l’utilisation massive
des techniques statistiques dans l’industrie.
21
Joseph JURAN
Appliquant les théories de Shewhart depuis de
nombreuses années, J. Juran fit part de son
expérience en publiant «Quality Control Handbook».
Il propose pour la management 3 objectifs :
22
Kaoru ISHIKAWA
C’est l’inventeur des cercles de qualité.
Il est le concepteur d’une méthode de management
basée sur la qualité totale et adaptée à la culture
japonaise. C’est une méthode qui cherche en
particulier à connaître les exigences du client, à
devancer les apparitions des défauts et à définir au
mieux l’adéquation « coût-qualité »
Il a introduit sous formes graphiques accessibles, des
techniques statistiques de base (feuilles de relevés,
diagramme corrélation, … ).
Il a développé le diagramme cause – effet.
La synthèse de sa démarche est connue sous le nom
des « sept outils de la qualité »
23
Phillip B. CROSSBY
Contre la notion « Niveau de Qualité Acceptable », il proposa la
méthode « Zéro défaut »
La non qualité d’un produit se traduit par une perte, fonction des
écarts de production constatés sur le produit.
25
II. Evolution de la qualité dans le temps
26
• la nécessité pour l’homme de résoudre des problèmes de plus en
plus complexes,
• l’ouverture des marchés aux produits et aux services,
• la croissance foudroyante des moyens de communication et
d’échange
27
L'évolution du concept de la qualité depuis sa naissance jusqu'à nos
jours, se décline en 4 étapes.
28
L'ère du contrôle
29
L'ère de la prévention
Dans les années 50, il est jugé plus rentable de sensibiliser et de former
les personnes à la qualité, plutôt que de rectifier les défauts de
fabrication. Ce sont les Japonais qui ont développé les cercles de qualité
prenant en compte le facteur humain, dans le but d'impliquer tout le
personnel, le rendre efficace et responsable . C’est l’époque du
développement du marché de la consommation.
30
L'ère de la stratègie
L'exigence du client vis à vis de son fournisseur est de plus en plus forte.
L’assurance de la qualité consiste à pouvoir garantir à sa clientèle un
niveau de qualité constant et à présenter un cahier des charges de
production complet permettant d’expliquer les différentes méthodes
appliquées pour y parvenir.
31
2000: Seconde évolution des normes ISO 9000.
La famille ISO 9000:2000 n'est plus constituée que de quatre normes principales :
ISO 9000: Systèmes de management de la qualité - Principes essentiels et
vocabulaire
QUALITE
TOTALE
MANAGEMENT
DE LA
Respect de la
ASSURANCE DE QUALITE société
LA QUALITE
MAITRISE
DE LA CONFIANCE Qualité Coût
QUALITE PRE-ETABLIS Délais, SAV
Tri/Inspection MSP, Etudes respectés "Simultanés"
défaillances, Autocontrôle, «systématiquement»
...
33
Le concept qualité a évolué pour s’adapter à la réalité économique
Ecart de compétitivité s’accroît entre entreprise avec démarche qualité Nécessité de la qualité
et entreprise sans 34
Dans les années de la production de masse
36
La notion de valeur ajoutée
Les activités à valeur ajoutée (VA) :
Celles qui transforment ou modifient un produit en
ce qui est vendu au consommateur et pour
lesquelles il perçoit une valeur.
37
III. MANAGEMENT DE LA QUALITE
38
39
LES COUTS DE LA QUALITE
40
Satisfaction
du besoin du Raison d’être d’une
client entreprise ?
Création de
marge pour
l’entreprise
Satisfaction
de l’intérêt
général
41
BESOIN
détection du besoin
mesure de la satisfaction
du besoin
spécification
emploi et entretien
conception
vente
prototype
essais distribution
stockage
fabrication
contrôle
cheminement idéal
cheminement réel Cout de NQ = cheminement réel – cheminement idéal
42
Dans le contexte actuel d’un marché mondial très compétitif,
43
LES CONSTITUANTS DU PRIX DE REVIENT
COÛTS VARIABLES
DE PRODUCTION
PRIX
•Achats matières premières
et consommables
DE
•Main d’œuvre de production
• Frais généraux
DPART • Amortissements
• Frais financiers
RÉSULTATS
44
COÛTS DE NON QUALITÉ
Situation de départ Situation si les CNQ diminuent
matières matières
premières premières
CNQ
CNQ
main
main d’œuvre
coût de
CA d’œuvre coût de CNQ
revient ou
ou CNQ revient ou
dépenses
recettes dépenses
amortissement
amortissement matériel
CNQ
matériel
CNQ
charges et
taxes
charges et marge
taxes } supplé-
mentaire
nouvelle
marge marge
CNQ
économisés
€1 €100 € 10 000
46
La non-qualité : 5 % Dépenses inutiles
du C.A. Produit
détérioré
(Coût direct) remboursement client
Stock excessif
Temps
perdu
La non-efficacité : 8 % Action de
du C.A. correction Équipement sous
Coûts indirects
utilisé
47
Nom : coût résultant de la non-qualité
Surnom : CNQ
Dernier domicile connu : partout dans l’usine,
le bureau d’études, les services, etc.
Taille : en moyenne 5 % du chiffre d’affaires
Coûts de prévention
48
Coûts résultant de la Non-Qualité
frais d’après-vente
retards de paiement
sous-emploi des agents commerciaux
manutentions supplémentaires
surcoûts divers
49
Coûts résultant de la Non-Qualité
Coûts de détection = CD
dépenses engagées pour vérifier la conformité des produits aux exigences de qualité :
matériel, méthode et technique de contrôle
Contrôle réception,
en cours de fabrication,
final,
essais avant lancement production,
laboratoire,
métrologie des équipements de mesure,
Coûts de prévention = CP
investissements humains et matériels engagés pour vérifier, prévenir et réduire les
anomalies.
entretien préventif,
formation,
élaboration des documents,
assurance qualité,
audit…
50
CD + CP = Coûts de la Conformité
=
Investissements volontaires
Pour
Produit conforme
aux exigences des clients
51
CDI + CDE = Coûts de la Non Conformité
=
Dépenses involontaires
Coûts constatés dans l’entreprise
Coûts constatés chez l’utilisateur
52
Comment calculer les coûts ?
Le calcul de ces coûts s'appuie sur des données qui existent dans
l'entreprise ou en clientèle et qu'il faut collecter auprès des personnes de
l'entreprise habilitées à disposer des informations qui permettent
d'effectuer ou dévaluer le chiffrage:
• Services de comptabilité,
• Service de contrôle de gestion,
• Documents administratifs, techniques ou commerciaux
• Enquêtes de satisfaction réalisées auprès des clients
• ……..
53
Coût de la non-qualité (CNQ)
Type d’entreprise Forme CNQ
(en % CA)
54
IV. AMELIORATION DE LA QUALITE
55
Amélioration de la qualité
La démarche équilibrée
OBSERVATIONS FAITES LORS DES DIAGNOSTICS
56
Amélioration de la qualité
La démarche équilibrée
57
Amélioration de la qualité
La démarche équilibrée
DOMAINE DE L’ORGANISATION
58
LA DÉMARCHE ÉQUILIBRÉE
métrologie
autres outils(*)
PRÉVENTION
Durer et progresser
Garder en mémoire
Mesure des résultats obtenus
Implication de tous
Formation
Action de réduction des écarts
Choix des priorités
Chiffrage des coûts de NQ
Détection des dysfonctionnements
Coordination et animation
Engagement du chef d’entreprise
SENSIBILISATION À LA QUALITÉ
60
Les difficultés
Croire que la qualité est un problème technique.
C’est un problème culturel.
Croire que les gens se motivent au travers d’outils.
Ils se motivent sur des « pourquoi ».
L’implication réelle de la direction est insuffisante.
Les vrais blocages ne viennent pas de la base.
On ne sait pas quoi améliorer.
Beaucoup de défauts ne sont pas identifiés comme
tels.
Les outils de l’efficacité collective ne sont ni connus, ni
maîtrisés.
Cela génère des comportements frileux.
des COMMENT ?
des POURQUOI ?
Il faut donc
de la MOTIVATION des METHODES
l’ENGAGEMENT DE CHACUN
du PROFESSIONNALISME
Un succès collectif
61
Les acteurs
62
Amélioration de la qualité
La démarche équilibrée
Les facteurs facilitant la mise en œuvre du projet QUALITÉ
la volonté de la direction
l’implication de la direction
la volonté et l’implication de la hiérarchie
la pratique du management participatif
les moyens et les hommes
la formation
l’information
le climat général au sein de l’entreprise
la politique salariale l’ancienneté du personnel
la connaissance de l’environnement
63
Outils de la qualité
64
Outils de la Qualité
Brainstorming
Fiches de relevés
QQOQCP
Diagramme Cause Effet
Diagramme Pareto
PDCA
benchmarking
65
Les outils ont donc pour finalité principale de permettre aux membres d’un
groupe de :
se comprendre
s’exprimer librement
structurer les idées
faire le tour du problème
les outils qualité les plus utilisés pour la résolution des problèmes qualité
au sein de l’entreprise. Nous verrons les 6 outils de base recommandés par
Ishikawa.
66
I. Brainstorming
Définition
67
Pour pratiquer cette méthode, il y a lieu de respecter les règles suivantes :
68
En pratique, il est conseillé ce qui suit :
69
Méthodologie
La méthodologie de mise en pratique de cet outil se présente comme suit :
70
3- Phase de discussion et de classement des idées (10 mn)
Les participants passent en revue l'ensemble des idées inscrites au tableau,
éliminent celles qui manifestement n'ont pas de relation avec le
dysfonctionnement constaté.
71
II La fiche de relevés
Quels sont les défauts les plus importants ? Quelle est exactement leur
nature ? Quelles sont leurs causes ?
72
Un groupe de travail composée par les personnes concernées par le
problème se réunit et analyse en commun la situation.
Tout le monde est d’accord que le défaut existe mais diverge selon leur
nature et leur importance.
73
La fiche de relevés
74
Exemple
Nous avons constaté des défauts sur blocs :
• Quels sont exactement ces défauts ?
• Quelle est leur importance ?
• Quelles sont les causes possibles ?
Après un brainstorming, le groupe sur la base de son expérience établit une
liste des différents défauts possibles et convient de l’unité sur laquelle se
feront les mesures.
On retient les défauts suivants (ne pas dépasser 8 à 10 défauts):
• About arraché
• Fissuration de la paroi
• Chevauchement des planches
• About écorné
• Texture du béton
• Trace de rouille
• Paroi percée
• Autres
75
Exploitation:
76
Autres applications possibles de fiches de relevés:
• Suivi des réclamations client
• Suivi d’évolution des coûts
• Les mesures satisfaction client
77
III La méthode QQOQCP
78
Conditions d’utilisation
Le groupe doit avoir au préalable identifié un problème à analyser, ou retenu
une action d’amélioration.
L’outil sera alors utilisé pour :
• définir un problème de façon complète ;
• planifier la (les) solution(s) à mettre en œuvre : construction d’un plan
d’action.
Organisation
• Bien préciser l’objectif aux participants : recherche d’informations sur le
problème ou définition d’un plan d’action.
• Se baser sur les règles du brainstorming, pour approfondir chacune des 6
questions : QQOQCP.
79
Réalisation
80
La réponse systématique à la question complémentaire « pourquoi ? »
vient valider chacune des réponses aux autres questions, en explorant les
causes ou les finalités.
Exploitation
Procéder à la synthèse de toutes les idées émises sur les différentes questions
pour établir un plan d’action impliquant concrètement chaque participant.
Vérifier que chacun a compris son rôle dans l’action à entreprendre et est en
mesure de donner suite.
81
2 Pour la recherche d'informations sur le problème
Pourquoi ? C'est la question que l'on doit poser après chacune des autres
questions. Elle permet de confirmer chacune des réponses.
82
1. S’astreindre à apporter des réponses aux questions suivantes :
De quoi s’agit-il ? Que fait-on ?
Q. Quoi
(Nature du problème ? Pourquoi est ce
Conséquences ? ainsi ?
Quantités et coûts impliqués?
Qui est concerné Pourquoi lui ou
Q. Qui ? (qui le subit ?) eux ? P.
Pourquoi ?
En quel endroit ? Pourquoi ici ?
En quel lieu le problème apparaît- Question à
O. Où ? poser après
il? Sur quelle machine ou quel
poste de travail le détecte-t-on ? chacune des
Comment le fait on ? autres
C. Comment ?
Pourquoi le faire questions.
(matériel, matière, méthode, ) comme ça ? pour
Quand le problème apparaît ? confirmer
Q. Quand ?
A quel moment le problème a-t-il Pourquoi le faire à chacune des
été découvert ? Quelle est la ce moment ? réponses.
fréquence de son apparition?
83
2. Apporter au moins une réponse à chaque question.
84
Etude de cas 1:
Qui Qui est concerné par Physiothérapeute enseignant et encadrant avec une
le problème, formation en biomédicale.
85
Quoi Quel est Il n'existe pas au sein de la Faculté qui enseigne la
le physiothérapie une unité de recherche permettant de :
problème
? faire comprendre aux étudiants des notions de
neurophysiologie en leur montrant des signaux biologiques
et mécaniques concrets
86
Où En quel lieu le Dans tous les départements de physiothérapie
problème se pose à la Faculté de Santé Publique.
t-il ?
Quand À quel moment Les TP en Neurophysiologie, en
le problème Biomécanique
apparaît-il ? Lors de la réflexion pour instaurer des
études de troisième cycle en physiothérapie.
87
Combien Quel est le budget Un budget de 30.000 euros étalé sur
nécessaire pour la mise 3 ans permet de démarrer d'une
en place de ce laboratoire manière acceptable.
de recherche ? Il faut allouer un budget annuel de
5.000 euros en moyen après les trois
premières années.
88
Comment Sous quelle Impossibilité de réaliser des TP.
forme le Il n'est pas possible de parler des études
problème de troisième cycle en physiothérapie en
apparaît-il ? l'absence d'un laboratoire de recherche.
89
IV Le diagramme Causes-Effet
90
Comment organiser les idées ?
92
3ème étape : classer les causes
93
Main matériel matière
d’œuvre
Effet
méthode milieu
Avantage diagramme :
94
4ème étape : trouver la (ou les) cause(s) la (ou les) plus importante(s)
• dégager les causes qui méritent d'être vérifiées ; si, pour le groupe, un
choix ne fait pas l'unanimité, on peut procéder à un vote de pondération
95
5ème étape : vérifier
96
Absence d’une unité de recherche au département de physiothérapie dans les facultés
de médecine de la santé publique (voir précédent) .
97
Exercice en groupe:
Problème : quelles sont les causes ayant conduit à une faible scolarisation de
la fille dans le milieu rural?
98
V Diagramme de Pareto
Cet outil est basé sur la loi des 80-20 mise en évidence par Vilfredo PARETO :
80% de la richesse du monde est détenue par 20% des pays, ...
99
Qui utilise le diagramme de Pareto ?
Le diagramme de Pareto est un outil de présentation et d'aide à la prise de
décision parfaitement adapté au travail en groupe. Il permet :
• à chaque membre du groupe, d'analyser clairement et rapidement la
situation : Pareto indique le poids relatif de tous les problèmes rencontrés et
recensés ;
• à l'ensemble du groupe d'établir des priorités d'action : Pareto classe les
problèmes d'une manière décroissante en fonction de leur poids.
100
Voici l’exemple d'une fiche de relevés de défauts de fabrication de panneaux
de façade dénombrés entre les semaines 40 et 44
Fiche établie par l'équipe Finition lorsqu'elle réceptionne les panneaux après
démoulage
101
Nbre de défauts par Nbre
Dispositions prises
semaine total
Nature des
Code Livraison en
défauts 5 Mise au Réparati
40 41 42 43 44 l'état avec info.
semaines rebut on
clients
Attente mal
1 3 5 3 6 1 18 1 17 0
positionnées
Salissures sur pare.
2 2 0 3 1 3 9 0 9 0
intérieur
Salissures sur pare.
3 2 2 5 2 3 14 0 14 0
extérieur
Menuiseries
4 6 5 8 4 6 29 0 29 0
abimées
5 Angles épaufrés 2 2 4 0 3 11 0 11 0
Glissière de joint
6 0 0 0 2 0 2 0 2 0
déformée
Fixation de l'étai
7 1 0 0 1 1 3 0 3 0
bouchée
8 Erreur marquage 1 1 0 1 0 3 0 3 0
9 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0
TOTAUX 17 15 23 17 17 89 1 88 0
102
Comment construire le diagramme ?
103
Fréquence
Chiffres Nbre de défauts
Types de défauts d'apparition des
code observés
défauts en %
1 Attentes mal positionnées 18 (18/89) = 20,2
Salissures sur parement
2 9 (9/89) = 10,1
intérieur
Salissures sur parement
3 14 (14/89) = 15,8
extérieur
4 Menuiseries abîmées 29 32,6
Types de défauts
4 1 3 5 2
105
Toutefois, avant de décider de l'action à entreprendre, il est souvent utile de
compléter le Pareto établi en fréquence d'apparition par un autre Pareto
établi en coût ou en fréquence pondérée (cotation par démérites).
106
Un groupe composé des responsables des différents secteurs d'activités
(fabrication, parc et chargement, bureau d'études, service commercial,
laboratoire, gestion, etc.), va classer chaque défaut selon 4 familles
d'importances différentes :
Une fois cette répartition effectuée, le groupe va définir des coefficients et les
appliquer à chaque famille de défauts. Ainsi :
•défauts «critiques» pondérés par un coefficient 4,
• défauts «majeurs» pondérés par un coefficient 3,
• défaut «mineur » pondérés par un coefficient 2,
• défaut divers pondérés par un coefficient 1
107
L'application de ces coefficients modifier le Pareto en fréquence pour lui
donner une allure qui soit proche du mode d'appréciation auquel pense le
groupe, donc l'entreprise. On obtient ainsi le diagramme suivant :
108
Fce
Cod Nature des Coeff. Fréquence
d'apparitio Majoration
e défauts criticité pondérée
n
80,8/258,3 =
1 Attentes mal positionnées 20,2 4 (20,2 X 4) = 80,8
31,3%
Salissures sur parement 20,2/258,3 =
2 10,1 2 (10,1 X 2) = 20,2
intérieur 7,8%
Salissures sur parement
3 15,8 2 (15,8 X 2) = 31,6 12,2
extérieur
Types de défauts
1 4 5 3 2
110
Analyse des défauts en coût
Dans notre cas «les attentes mal positionnées» constituent, dans la méthode
par démérites, le défaut prioritaire puisqu'il «pèse» 31%. Sur la période
considérée de 5 semaines, il coûte :
111
Le diagramme de PARETO est une démarche rigoureuse et pragmatique
qui facilite le travail de groupe. Il permet d'une manière simple :
•de visualiser l'importance respective des observations faites lors des
relevés ;
•de définir des priorités d'action ;
•d'apporter des éléments lors de la recherche de solutions correctives.
•Il est couramment appliqué en production mais peut également être
utilisé dans d'autres domaines tels que le traitement des réclamations
clients, les enquêtes satisfaction, la facturation, la sécurité...
•Il est l'outil complémentaire de la méthode «causes-effet» (outil de
réflexion en commun pour éliminer les causes de défauts) dans la lutte
contre les coûts résultant de la non-qualité.
•En l'établissant périodiquement, le groupe pourra apprécier l'évolution
des résultats et mesurer l'efficacité de la solution corrective qu'il a
retenue.
112
Exercice en groupe
A partir des données du tableau suivant, construire un graphique de Pareto et
un graphique de Pareto sur les coûts. A quels problèmes devrait on s’attaquer
en priorité ?
Problème Nbre d’incidences Coùt
A 29 500
B 5 2 000
C 12 200
D 23 1 000
E 4 12 000
F 4 50
G 8 100
H 11 25
I 1 40
113
Nbre Coût par Fréquence
Problème d’incidences incidence Fréquence cumulée
A 29 500
0,30 0,30
D 23 1 000
0,24 0,54
C 12 200
0,12 0,66
H 11 25
0,11 0,77
G 8 100
0,08 0,86
B 5 2 000
0,05 0,91
F 4 50
0,04 0,95
E 4 12 000
0,04 0,99
I 1 40
0,01 1,00
Total
97 15915
114
Solution
0,35
0,30
0,25
Fréquence
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
A D C H G B F E I
Problèmes
115
14 000
12 000
10 000
Coûts
8 000
6 000
4 000
2 000
0
E B D A C G F I H
Problèmes
116
Les actions à prendre ne sont pas les mêmes dans les 2 cas :
117
PDCA
118
Plan
Do
Amélioration
permanente
Act
Check
119
V. CERTIFICATION DE PRODUITS
125
Définition de la certification
Une certification est une procédure par laquelle un
organisme agréé et extérieur à une entreprise
garantit que :
• un produit,
• un service,
• un système d'organisation,
• un processus...
127
Certification ISO
Les certifications ISO concernent principalement les
méthodes de management de la qualité employées pour
mener à bien la production d'un produit ou d'un service.
• L'approche processus,
• L'orientation client.
129
130
mettre en place la certification ISO
9001
1. Connaître son contexte
2. Définir les objectifs et rédiger sa politique Qualité
3. Identifier ses enjeux internes et externes
4. Identifier et suivre ses parties intéressées
5. Décrire son périmètre de certification (processus)
6. Impliquer le personnel et affecter les moyens
7. Assurer la maitrise de ses produits et/ou prestations
8. Maitriser les achats et les prestataires externes
9. Mesurer la satisfaction des clients
10. Surveiller et évaluer les performances
11. Améliorer / progresser
131
Comment être certifié ISO 9001 ?
132
Bonne révision
133