Méthodes - Fonctions usuelles
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Pour déterminer le nombre de solutions d'une équation f(x) = ℓ où f est une fonction
continue, on étudie la fonction f de sorte de partager R en intervalles où la fonction
est strictement monotone, et on résout l'équation sur chaque intervalle. Sur chaque
intervalle I = [a, b] où f est strictement monotone, l'équation peut avoir au plus une
solution. Elle a exactement une solution si ℓ ∈ [f(a), f(b)] (voir cet exercice).
Pour démontrer une inégalité du type f(x) ≤ g(x), on pose h(x) = f(x) − g(x) et on
étudie la fonction h (variations, étude aux bornes, etc…) dans le but de prouver que l'on
a toujours h(x) ≤ 0 (voir cet exercice).
Pour démontrer une inégalité du type f(x, y) ≤ g(x, y), qui fait intervenir deux
variables x et y, une possibilité est de fixer une des deux variables, disons y, puis, cette
valeur étant fixée, d'introduire les fonctions f1 (x) = f(x, y) et g1 (x) = g(x, y) qui ne
dépendent plus que d'une seule variable. On peut alors procéder comme dans le point
précédent (voir cet exercice).
La méthode en vidéo
Pour résoudre une équation ou une inéquation faisant intervenir des sommes de
logarithmes, on commence par déterminer l'ensemble des réels pour lesquels cette
(in)équation a un sens. On utilise ensuite les propriétés algébriques du logarithme pour
ramener l'(in)équation à une forme où n'apparaît plus qu'un logarithme. On utilise
ensuite l'injectivité du logarithme ou sa croissance pour le faire disparaître (voir cet
exercice ou celui-là.)
Pour calculer arcsin(machin), il faut essayer d'écrire machin sous la forme sin(truc)
avec truc ∈ [0, π]. Attention! On n'a pas en général arcsin(sin(x)) = x : ceci n'est vrai
que si x ∈ [−π/2, π/2]. Eventuellement, on se ramène à cet intervalle par les
propriétés de la fonction sinus (périodicité, etc...) (voir cet exercice).
y = arcsin x sin y = x
{ ⟺ { .
x ∈ [−1, 1] y ∈ [−π/2, π/2]
Il faut donc vérifier que y est dans le bon intervalle, puis calculer son sinus (voir cet
exercice).
Pour démontrer une relation sur les fonctions trigonométriques réciproques faisant
intervenir une ou plusieurs variables, on introduit souvent une fonction dépendant de
cette variable, on la dérive et on montre que la fonction est constante en prouvant que
la dérivée est nulle (voir cet exercice ou celui-là).
Fonctions usuelles
Mathématicien du mois