RAPPORT PFE ABDELADIM (1) (2)
RAPPORT PFE ABDELADIM (1) (2)
RAPPORT PFE ABDELADIM (1) (2)
Sciences de l’environnement
Réalisé au sein de :
Intitulé
Amélioration du processus de la
Gestion des déchets au sein de la
société JACOB DELAFON
Présenté par : EL AIDOUNI Abdeladim
Soutenu le : 00/07/2023
JURY :
(Président)
(Examinatrice)
Dédicace
À mes chers parents
À ma chère femme,
À toute ma famille
Mes remerciements s’adressent également aux honorables membres du jury ayant accepté
d’examiner mon travail et de siéger à sa soutenance.
Avant-propos
Ce projet de fin d’étude de 5 mois est intitulé :
Un déchet : Toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble
abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon.
Recyclage : Réintroduction directe d’un déchet dans un cycle de production dont il est issu en
remplacement total ou partiel d’une matière première vierge.
Déchets industriels banals : Déchet non dangereux et non inertes résultant d’une activité
artisanale, commerciale, industriel ou tertiaire. (Papier, cartons, plastiques, bois…).
1
I. CHAPITRE 1 : ETAT DE L’ART
Présentation du groupe Köhler :
Köhler a été créé en 1873 par John Michael Köhler, fils d’un immigrant Autrichien, ce dernier
avait fait l’acquisition à Sheboygan, d’une fonderie de fonte et d’acier qui produit des outils pour
les fermes locales et divers objets ornementaux. En activité depuis plus de 130 ans, Köhler
continue à être géré par les descendants directs du fondateur, qui assurent le contrôle et la
direction de toutes les activités depuis le siège historique situé dans l’Etat du Wisconsin.
Actuellement présidé par Herbert Jr. Köhler, arrière-petit-fils du fondateur, Le groupe américain
Köhler est un leader mondial dans la production de cuisines et de mobilier de salle de bains, mais
c'est aussi et surtout une entreprise diversifiée qui a connu une croissance exponentielle dans
quatre secteurs d'activités : Kitchener & Bath Group, Interrois Group, Hospitalité & Real Estate
Group et Power Group
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situés dans différentes régions du Maroc (Tanger, Oujda, Casablanca, Rabat, Fès, Meknès, Safi,
Marrakech et Agadir)
L’usine JDM est située au Sud-Est de la zone industrielle Meghougha à Tanger d’une superficie
d’environ 10 hectares (4.000 m2 de surface couverte et 6.000 m2 de surface non couverte). Elle
produit actuellement 1,5 millions de pièces sanitaires par an ce qui est équivalent à 3500 pièces
par jour avec un effectif de 500 personnes.
La fiche signalétique :
La fiche signalétique de l’entreprise est présentée dans le tableau qui suit
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L'organigramme de la société céramique sanitaire Jacob Delafon
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trouvées dans une variété de formes, de tailles et de textures, et elles ont des propriétés uniques
telles que la résistance à la chaleur, la dureté, la résistance à la corrosion et la porosité. Les
céramiques sont largement utilisées dans une gamme d'applications industrielles, allant de la
fabrication de composants électroniques à la production de vaisselle et d'articles de décoration
Propriétés physiques : les céramiques ont des propriétés physiques uniques, telles que la
résistance à la chaleur, la dureté, la résistance à la corrosion, la porosité et la capacité à
conduire la chaleur et l'électricité.
Applications industrielles : les céramiques sont largement utilisées dans une gamme
d'applications industrielles, telles que la fabrication de composants électroniques, de
revêtements et de matériaux de friction, de pièces d'aéronefs, de prothèses dentaires et
d'implants médicaux.
Applications domestiques : les céramiques sont également utilisées dans des applications
domestiques, telles que la production de vaisselle, d'articles de décoration et de carreaux de
sol.
En résumé, les céramiques sont un matériau solide, inorganique et polyvalent qui est
largement utilisé dans les industries et les foyers pour leurs propriétés physiques uniques
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Services et processus de fabrication des pièces sanitaires chez JDM
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Préparation de pate :
L’usine utilise deux types de pates en fonction du produit final, La préparation des
pâtes (grès et vitreous) est contrôlée par le laboratoire.
En effet c’est lui qui garantit que la barbotine est conforme aux normes de
fabrication. Pour la préparation de pate viterous, 5 matières premières sont
utilisés : jus de broyage (le Feldspath, Silice, Casse cuite), jus d’argile (sanmix et
samblend), les deux jus sont mélangés dans un délayeur avec des proportions
définies et ajustement de densité, la barbotine passe par trois tamis de différentes
taille d’ouverture, puis la barbotine est pompé dans des cuve de stockage et
pompé par des conduites de barbotine qui passe en haut jusqu’au coulage pour
être utilisé.
Grès : Produit céramique, composé d'argile et de sable. La pâte de grès cuite vers 1280°C subit
une vitrification qui lui donne une dureté très importante. C'est le matériau inaltérable le plus
ancien du à l'homme connu sur notre globe.
Vitreous : Pâte vitrifiée, non translucide obtenue par cuisson oxydante à 1280- 1300°C. Utilisé
pour céramiques culinaires, sanitaires.
Modelage
Dans ce service, on fabrique des moules qui sont faits à partir d’une pièce appelée «Mère de
moules » ou «matrice ». Celle-ci est elle-même construite à partir d’une pièce fictive tracée
suivant un arrange effectué standard le département d’Ingénierie de Jacob Delafon en France.
Cette matrice est faite de résine et de gel qui sont importés d’Allemagneet de France. La pâte
de plâtre, obtenue à partir d’un mélange d’eau et de plâtre dans les proportions bien
déterminées est coulée dans la matrice. Au bout de 25 minutes, temps nécessaire à la Harding
du plâtre, on procède à l’extraction du moule. Il est ensuite introduitdans un séchoir pendant 4
à 7 jours afin de pomper l’humidité existante dans le moule.
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FIGURE 4 : MOULE MERE OU MARTICE FIGURE 5 : MOUL
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Pour le coulage manuel, la barbotine se remplie dans une citerne par des conduites
venant de l’atelier de préparation de pâte, puis les moules sont remplies manuellement,
et pour les chantiers verticaux qui sont semi-automatique où se fait le remplissage des
moules à travers des tubes placés dans les moules.
Un système de ventilation est prévu pour absorber l’humidité qui existe dans les pièces.
Après le raffermissement, les pièces passent au séchoiroù elles séjournent 16 heures.
Ce principe réside dans l’augmentation progressive de la température accompagnée
d’une diminution du taux d’humidité.
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Le coulage traditionnel : Le coulage traditionnel est manuel, on utilise les moules en plâtre. Le
coulage se procède comme ceci :
La formation d’épaisseur
• avec le temps le plâtre (le moule) absorbe de l’eau et une épaisseur ; CAKE se
forme au voisinage du plâtre cette épaisseur suivant la fonction : e= k√t .
• k : constante qui dépend au fait des caractéristiques barbotine ,séchage , moules
et conditionnement de l’atelier.
Le vidage
• Apres avoir obtenu l’épaisseur désirée on vide la barbotine qui reste encore
liquide et on obtient uniquement le ‘cake’ au voisinage du moule (forme de la
pièce)
Le raffermissement
• On laisse la pièce dans le moule un certain temps pour se raffermir avant de la
séparer du moule.
Le démoulage :
• C’est la phase de la séparation de la pièce du moule et la mise sur les plateaux
de démoulage.
La finition
• La finition est manuelle, les pièces sont finies avec des esthèques et lavées à
l’aide d’une éponge humide.
Le séchage
• Les pièces sont séchées doucement dans des séchoirs et suivant des courbes
bien étudiées.
Le coulage HPC :
Le coulage à haute pression se fait à l’aide de 5 machines qui possèdent des moules en résine ont
une plus longue durée de vie par rapport aux moules de plâtre.
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Une machine CUBIC, Une machine CIRCLE (SITTI), une machine PORVAIRE 2, une machine
UNIMAK et une machine CUBIC.
La circulation de la barbotine
La formation de l’épaisseur
Le vidage, la consolidation
Le raffermissement de la pièce
Notons bien que quel que soit le mode de coulage utilisé, la pâte céramique contient une
quantité d’eau qu’il est nécessaire d’évacuer avant la cuisson afin d’éviter les fentes ou la casse
des pièces, dues à un échauffement trop rapide.
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Préparation de l’email
L’émail après cuisson est la couche lisse, blanche et brillante qui donne à la pièce tout son éclat
et sa beauté.
Les émaux sont élaborés à partir de silice, de feldspath, craie, de kaolin parmi les qualités les plus
pures. On utilise des fondants énergétiques comme le borax, le carbonate de soude.
Dans une première étape l’opérateur prépare un mélange de Feldspath, Silice, kaolin et le bleu
de cobalt (colorant) qui subit à un broyage en présence de l’eau dans un broyeur remplie de 1/3
des billes d’aluminium. (6600 tours). Le temps de broyage varie selon la granulométrie des
matières. Le mélange broyé doit être toujours contrôlé au niveau de la densité et du refus de
tamis avant de passer à la deuxième étape. La densité doit être réglée à une valeur qui est égale
à environ 1800. Le contrôle de ces deux paramètres se fait en prenant un échantillon et en
utilisant les formules suivantes :
Quand les paramètres atteignent les valeurs admissibles , l’opérateur ajoute les ‘matières
tendres’ la Craie CCN, ZnO, Zircon, Bleu d’alcool, molochite, Feldspath.
La 3ème étape est le vidage du mélange qui subit un tamisage de 76µm, un déferrage électrique
et se pompe et passe par le délayeur et l’ajout d’une colle en gel avec une 30 minutes d’agitation
dans le but d’obtenir un mélange visqueux. Ce mélange subit un 2ème tamisage à l’aide d’un tamis
de 125µm, et un déferrage électrique. Ce mélange obtenu s’appelle ‘ l’émail vierge’
La dernière étape est celle du stockage de l’émail dans des cuves de stockage et le contrôle des
caractéristiques suivants ; la fusibilité, l’aspect des pièces ; la rhéologie de l’émail, la densité, le
ressuyage (la température d’absorption de l’eau que l’émail contient).
L’émail sera ensuite prêt à être utilisée et alimenté vers le service émaillage des pièces.
Emaillage
Ce service reçoit des pièces sèches du service coulage avec un pourcentage de teneur en eau de
30%.
Procédure de l’émaillage
Couvrir les pièces par l’email ; un enduit vitrifiable posé à la surface d'une céramique
afin dela durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer.
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Deux types de procédures existent :
l’automatique : C’est le rebot qui s’occupe de toutes les étapes de l’opération.
Manuel : L’émaillage se fait dans une tournette à huit pièces, l’ouvrier
reste à sacabine, ce sont les pièces qui tournent et viennent à lui.
A l’aide de pistolets à pression il applique trois couches d’émail, la première est destinée à
boucher les trous, les deux autres couches servent à la coloration. Suite à l’émaillage, les pièces
sont disposées sur des palettes d’enfournement et acheminées vers le four sur des chariots
automatisés montés sur une chaîne.
L’émail après cuisson est la couche lisse, blanche et brillante qui donne à la pièce
tout sonéclat et sa beauté.
L’entreprise se charge de préparer l’email utilisé pour émailler les pièces. Cela se fait dans un
atelier de préparation d’email
On travaille avec deux types de pates fluide ; la barbotine vitreous et la barbotine en grès,
les deux se diffèrent au niveau de l’utilisation, la composition, et ainsi la porosité et au niveau
des déformations des produits et sont préparées séparément dans deux services différents.
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Après cuisson la pâte vitreous a une porosité nulle (inférieure à 0,5%) et par conséquent une
déformation importante vu que la pâte commence à ce vitrifie.
Les composants de la barbotine vitreous ou en grès fin sont prélevés au moyen d’extracteurs des
silos et pesés dans des trémies balances ; après pesage, les matières premières sont déchargées
sur un tapis roulant et envoyées soit aux moulins broyeurs pour les matières dures, soit aux turbo
délayeur pour les matières plastiques.
La préparation de la barbotine de coulage est ensuite réalisée en trois phases :
LA PREMIERE PHASE : consiste à faire le broyage humide du Feldspath, Silice, la casse cuite issues
des pièces hors normes qui subissent un concassage à l’aide du concasseur (Figure 10) en un
broyeur pendant 3 à 6 heures à l’aide des billes de broyage en céramique. (Figure 9) Après
broyage, le jus de broyage est stocké dans deux cuves d'une capacité de 50 m3.
La deuxième phase : consiste à délayer l'argile à boule avec l’eau dans un turbo délayeur pendant
2 heures ; le jus d'argile obtenu est tamisé à l'aide d'un tamis vibrant avec une ouverture de
mailles de 125m puis un autre de 75m et stocké dans la cuve de préparation de barbotine vitreou
La dernière phase : consiste à mélanger dans un turbo délayeur pendant 2 heures un volume de
jus de sable et d'argile délayé en ajoutant du Kaolin, Sendblend et une partie de pâte récupéré
soit du nettoyage des services ou des pièces déformées lors du coulage, ou des pièces non cuites
hors normes. (Figure 11)
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FIGURE 12 : LA PATE DE RECUPERATION
Enfin la barbotine subit un déferrage afin d’éliminer le fer, pour que les paramètres rhéologiques
soient vérifiés et qu’elle soit stockée dans des cuves et prête à être alimentée aux services du
coulage.
Le processus de la préparation de pates de la barbotine a grès fin est le même que celui de la
barbotine vitreous, les deux pates se diffèrent au niveau de la composition au niveau de la
matière argileuse dont on ajoute la chamotte pour la barbotine grès fin.
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Les caractéristiques rhéologiques de la barbotine :
Les caractéristiques principales qui vont définir une barbotine de coulage sont : la densité, la
viscosité, la thixotropie, la stabilité.
La densité :
Le laboratoire :
Le laboratoire assure le contrôle des matières premières à l’arrivage, les contrôles des barbotines
de coulage et des émaux avant leur livraison aux services concernés. Le contrôle archéologique ;
tel que la densité, la viscosité et la thixotropie. Le contrôle physique tel que ; La résistance
mécanique, le retrait, la perte du feu, la déformation et la porosité.
En premier lieu, les produits coulés doivent avoir un séchage en plein air, afin de ne pas avoir des
casses dans la pièce, les produits sont disposés sur des convoyeurs pour une durée de 24 heures
avant d’être séchés dans les séchoirs en chambres ou le séchoir tunnel.
• Séchoirs en chambres :
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• La cuisson :
La cuisson représente une phase importante puisqu’elle donne aux pièces en céramique une
grande résistance aux chocs mécaniques et thermiques. En effet après l’émaillage, les pièces
passent dans des fours tunnels où elles sont cuites à une température maximale de 1316°C
pendant une durée de 14heures. Les courbes de cuisson sont aussi très bien étudiées dont les
pentes varient suivant le comportement du tesson et de l’émail.
• Four
Le four utilise du gaz propane pour réchauffement, les pièces résident 19 h dedans pour
assurer leur préparation, La salle de contrôle attenante garantit le suivi du processus de cuisson
depuis l'extérieur, des capteurs placés dans le tunnel sont directement reliés au tableau de
bord de la salle de contrôle. C’est ce processus qui va donner à la matière ses propriétés
définitives.
Les pièces conformes : Ces pièces sont conditionnées et destinées au magasin des
produits finis ;
Les pièces à réparer : Ces dernières sont réparées à froid (Résine dentaire/ meulage) ou
réparée à chaud en les réintroduisant dans un four de recuisons ;
Les pièces mises au rebut.
Assurance qualité
Dans ce service les responsables et operateurs servent à assurer la stabilité de la
qualité de la production à un niveau fixé dans le cadre de la politique de qualité de
l'entreprise. Pour cela ils contrôlent les produits triés et leurs critères pour vérifier s’ils
correspondent aux spécifications attendues.
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Magasin produits finis
Le magasin est la dernière destination des pièces finis et conforme aux normes, ou les pièces sont
emballées et inventoriés puis sortent de l’usine par des camions de transport de marchandises.
Le service de la maintenance
Le rôle du service maintenance consiste à maintenir ou à rétablir les biens (machines, engins…)
dans un état qui leur permet d’effectuer les fonctions requises.
La maintenance corrective, elle est effectuée lorsque les machines tombent en panne de
façon imprévisible.
La maintenance préventive dont les interventions sont programmées selon un planning
quotidien
Le service de sécurité et l’environnement
Outre les attentes et la satisfaction des clients, aujourd’hui toute entreprise doit se préoccuper
de la sécurité de son personnel et des impacts environnementaux générés par ses activités. Ainsi,
les principaux axes sur lesquels travaille le responsable sécurité et environnement avec ses
collaborateurs sont les suivants :
Veiller à l’application et d’un bon déroulement des procédures de gestion des déchets et des
traitements des eaux à l’intérieur du site d’épuration
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II. CHAPITRE 2 : GESTION DE DECHETS
Définition :
La gestion des déchets désigne l'ensemble des activités et des processus visant à collecter, traiter,
transporter, stocker et éliminer les déchets de manière efficace, sûre et respectueuse de
l'environnement. Elle comprend également la mise en place de mesures visant à réduire la
quantité de déchets produits à la source, ainsi que leur réutilisation, leur recyclage ou leur
valorisation énergétique. L'objectif de la gestion des déchets est de minimiser les impacts
négatifs des déchets sur l'environnement, la santé humaine et la qualité de vie.
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Les stratégies de la gestion des déchets :
JDM utilise 2 types de stratégies afin de gérer ses déchets :
Exemples d’entreprises :
GREENMAR : pour valoriser les déchets banals (Carton, Plastique et Ferrailles) et
traitement des déchets dangereux
LAFARGE : pour les déchets de plâtre et de ciments.
CEDRIC : pour les déchets réfractaires
Les traitements en interne :
Il s’agit de la mise en œuvre directe par JDM, ce traitement a un avantage économique, plus
précisément la limite des transports de déchets et il cible une gestion efficace des ressources
afin de limiter le gaspillage, Il s’agit du recours au recyclage qui permet d’utiliser la matière
première issue des déchets et boucler la boucle pour atteindre les objectifs de l’économie
circulaire.
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Le recyclage de la barbotine :
La barbotine est recyclée par le principe qu’on appelle ‘ retour-barbotine’.
La barbotine préparée en service de préparation de pate est alimentée vers des citernes
d’alimentation pour le coulage (coulage traditionnel et coulage HPC) qui se procède toujours en
excès de la barbotine.
Le service du coulage traditionnel possède un ensemble de vannes qui distribuent la barbotine
soit vers les moules venant des cuves d’alimentation ou l’inverse, ou des cuves vers les fosses.
Quand l’opérateur finit le coulage du chantier il ouvre la vanne de régulation du tube de retour
de la barbotine qui subit un transfert vers une fosse premièrement par des caniveaux, puis il fixe
le flexible de la barbotine dans le tube de conduite de la barbotine qui va se transporter de la
fosse au service de préparation de pates à l’aide d’une pompe à membrane qui sert à pomper la
barbotine sous une haute pression avec une disponibilité de l’alimentation en air comprimé.
Donc il y’a aucune perte de pâte à ce niveau-là la barbotine non utilisée est toujours recyclée et
réutilisée pour le prochain coulage des pièces.
Il est nécessaire que les barbotines de coulage soient suffisamment liquides afin de remplir
rapidement et complètement le moule, en atteignant tous les recoins. Ainsi, la barbotine recyclée
est ajustée lors du processus de préparation des pâtes pour garantir que ses caractéristiques
rhéologiques soient appropriées.
Le recyclage des émaux
L’email est récupéré dans des bacs mis aux cabinets d’émaillage et subit à nouveau un
délayage, un tamisage, un déferrage et enfin un stockage avec l’email préparé.
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Le recyclage des pièces hors normes mises au rebut :
Les pièces rebuts sont recyclées par concassage dans le but de fabriquer la casse cuite qu’on a
cité précédemment dans les processus de préparation de pâte. Le concassage commence par
couper les pièces rebuts sur quatre morceaux environ dans un concasseur à marteau. Puis, ces
morceaux passent dans un autre concasseur pour encore diminuer leur taille. Ensuite, un
concassage final dans un concasseur à mâchoires pour passer par la suite au tamisage. Il existe
deux tamis, un de 6mm pour la casse cuite de vitreous et un autre de 450µm pour la casse cuite
de grès. A la fin, les casses cuites sont stockés dans des ‘big-bags’ pour les délivrer aux services
de préparation des pâtes vitreous et grès pour qu’elles soient réutilisées dans le processus de
fabrication.
L’épuration des eaux usées :
L’eau est un élément majeur au processus industriel, JDM utilise l’eau potable pour préparer la
barbotine et les émaux. Ces eaux usées sont traitées et réutilisées au sein de l’usine, c’est ce
qu’on appelle un circuit fermé.
Les eaux usées sont traitées dans la station d’épuration des eaux contenant des matières
céramiques en suspension ou solides.
Remarque : La valorisation autant qu’une des stratégies curatives ne constitue pas
constitutivement des solutions pour traiter tous les déchets émis par JDM, le problème lié à la
valorisation est dû à l'opération de recyclage en termes de faisabilité et des coûts
essentiellement, comme c’est le cas pour les galettes.
Les stratégies préventives :
Il s’agit des actions faites en amont visant à faciliter la gestion ultérieure des déchets. Elle
intervient lors de la production des pièces et vise à réduire notamment la quantité de déchets
produits.
La prévention s'exprime en termes quantitatifs (poids, volume ou nombre d’unités) et qualitatifs
(diminution de nocivité due à la présence de métaux lourds ou d'éléments chlorés par exemple).
Cette stratégie de prévention va être mise en œuvre dans le but de réduire les taux de rejets à la
source et ainsi réduire les quantités de galettes générées par mois, et mettre en place des actions
convenable dans chaque service concerné en modifiant des procédés industriels.
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Quelques-uns déterminent la gestion selon le type des déchets, d’autres traitent le suivi des
déchets pour une meilleure gestion. En dernier lieu vient le contrôle, les infractions et les
sanctions des producteurs des déchets.
Le décret n° 2-07-253 porte la classification des déchets et fixe la liste des déchets
dangereux (Symbole DD), les déchets sont inventoriés et classés, en fonction de leur nature et
de leur provenance, dans un catalogue dénommé « Catalogue Marocain des Déchets ».
FIGURE 16 : EXTRAIT DU DECRET N° 2-07-253, MONTRANT LA LISTE DES DECHETS ET LEURS CMD
L’article 32 exige que le transport des déchets dangereux doivent être accompagné d’un
bordereau de suivi comportant les informations concernant l’expéditeur, le transporteur, le
destinataire, la nature et la quantité des déchets, le mode de transport et les modalités de leur
élimination.
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Décret n° 2-14-85 du 28 rabii I 1436 (20 janvier 2015) relatif à la gestion des déchets
dangereux.
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Présentation du projet :
Dans le cadre de la politique d’amélioration continue de la filiale Jacob Delafon Maroc, le service
(HSE) hygiène sécurité environnement élabore une feuille de route afin de faire face aux menaces
et de prendre profit des opportunités dans le but d’éradique au maximum les risques
environnementaux. C’est dans ce cadre, que la section hygiène sécurité environnement m’a
confié un projet d’amélioration et de valorisation de processus de la gestion des déchets, qui
consiste à mettre à jour ce processus depuis la génération à la source jusqu’à l’élimination des
déchets,
La mission principale est de repérer les points d’amélioration sur le processus de la gestion des
déchets, dans le but de réduire les impacts sur l’environnement des déchets générés par
l’entreprise et d’améliorer la prestation de ces derniers en termes des coûts d’élimination et des
gains, et surtout pour répondre aux exigences de la politique environnemental de la société qui
entre dans le cadre de la norme ISO 14001.
Pour atteindre ces objectifs, une préparation et planification des tâches et des actions sont
nécessaires, en ce qui concerne la maîtrise du processus, la connaissance des paramètres et
indicateurs, et aussi le suivi de ces travaux afin d’aboutir aux objectifs tracés, de garder toujours
la traçabilité, et de s’améliorer en continue.
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Établir une cartographie du processus de la gestion des déchets dans JMD.
Aménagement de la zone de déchets.
Établir un inventaire des déchets.
Structurer les pistes d’amélioration.
Élaborer un plan d’action pour la mise en place de la solution et actions en vigueurs.
Une sensibilisation du personnel.
Une mise à jour du plan de contrôle.
Démarche du travail :
Nous allons mettre en place une approche méthodologique globale pour exécuter notre projet,
en utilisant la méthode DMAIC. Cette méthode de résolution de problèmes nous permettra
d'atteindre les objectifs du Lean Six Sigma, tels que la satisfaction des clients, l'optimisation des
ressources, le bien-être au travail et la protection de l'environnement. DMAIC est une approche
expérimentale, analytique et scientifique qui sera mise en œuvre sous la forme d'un projet. Les
cinq phases de la méthode DMAIC sont définies comme suit :
TABLEAU 3 : LES CINQ PHASES DE LA DEMARCHE DMAIC
Define Consiste à poser le problème (comme la non-conformité aux attentes, des coûts de
(Définir) production trop élevés, un mal-être des collaborateurs ou encore de la pollution
environnementale et mal organisation de zone de déchets)
Measure Consiste à objectiver l’existence du problème en quantifiant son ampleur au moyen
(Mesurer) d’un indicateur
Analyze Une fois le problème confirmé, vient la phase Analyse, qui consiste à rechercher les
(Analyser) causes racines du problème au moyen de techniques d’investigations telles que
l’analyse du processus et l’analyse des données.
Improve Vise à déterminer la solution permettant d’éliminer la cause du problème
(Améliorer)
Control Permet de vérifier que la solution donne satisfaction et met en place un système de
(Contrôler) maintien de l’amélioration dans le temps.
Planification du projet :
La planification est parmi les phases d’avant-projet les plus importantes permettant d’avoir une
vision globale des actions à mener au cours de la mission. Pour ce faire, le diagramme de GANTT,
c’est un outil permettant de présenter le planning prévisionnel établit du projet pour rendre plus
simple le suivi de son avancement. Il permet également de visualiser l’enchainement et la durée
des différentes tâches exécutées durant le stage comme illustré dans la figure suivante :
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FIGURE 18 : PLANNING DU PROJET GANTT
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III. CHAPITRE 3 : DIAGNOSTIQUE ET ANALYSE DE
L’EXISTANT
La première phase _ Définir :
La charte du projet :
La charte du projet est un élément clef de la phase de construction d'un projet. Elle va présenter
de manière synthétique notre situation, l’objectif à atteindre, le périmètre concerné ainsi que les
principaux jalons temporels.
Noms et Prénommes Fonction temps réservés % Acquisition des outils de collecte Budget du projet
ELAIDOUNI Abdeladim Ingénier HSE 90% Standardisation des emplacement
OUACHCHAM Hicham Responsable HSE 20% Etiquetage
Trois agents Agent SG 30% Sensibilisation
EL OUADRASSI Hassan chef d'équipes SG 10% Contrôle
vue globale du Project KPI's
Simplifier et standardiser la collecte état actuelle objectif
Améliorer le processus de triage a la source taux de recyclage : 60% taux de recyclage : 100%
Etablir le traitement a la source taux de tri : 80% taux de tri : 100%
Assurer la conformité des espaces de stockage
Objectifs Gains et Economie
Chercher les pistes d'amélioration du processus Réduction et optimiser le temps et les ressources affectes au tri
Mettre en place des action d'amélioration Améliorer le taux de déchdets recyclable
Contrôle d'application des solution Améliorer la score de 5S de l'usine
Champ du Project Risque et contraintes
Indisponibilité des parties prenantes
Usine JACOB DELAFON MAROC Dépassement du budget
Dépassement du délai
Jalons du Project
Cartographie des déchets
Choix et consultation des outils de collecte des déchets
Formation des instruction de travail
Sensibilisation
Mise a jour du plan de contrôle
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L’outil QQOQCP :
Afin d’illustrer la mission de stage, j’ai choisi structurer les taches en utilisant la méthode «
QQOQCP », C’est un outil qui adopte une démarche d'analyse critique constructive basée sur le
questionnement systématique.
L’outil SIPOC :
Les diagrammes SIPOC sont un élément essentiel des initiatives Lean Six Sigma et font partie
du cycle DMAIC. Le diagramme SIPOC est un outil de visualisation permettant de créer une
cartographie en identifiant tous les éléments pertinents associés à un processus, en définissant
Fournisseurs (Suppliers) : Tout rôle, système ou connexion interprocessus qui fournit des
intrants au processus.
Intrants (Inputs) : Les intrants sont des éléments transformés, consommés, utilisés ou traités
tout au long du processus.
Processus (Process) : Une liste des étapes du processus.
Sortants (Outputs) : Un extrant est un résultat produit par le processus.
Clients (Customers) : Tout rôle, système ou connexion interprocessus qui reçoit les sorties
du processus.
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FIGURE 21 : L'OUTIL SIPOC
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Le diagramme SIPOC est réalisé afin de cartographier le processus est de décrire d’un point
de vue global, le processus qui doit être amélioré.
Dans cette phase nous allons se baser sur une mesure qualitative en définissant les
déchets qui sont générés de chaque zone et poste de travail, leurs localisations
intermédiaires et finale pour savoir les conditions de collecte et stockage (et évaluer leur
conformité), et une mesure quantitative en définissant leurs fréquences de collecte, les
quantités produites.
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La nature du déchet, sa classification et la fréquence de la collecte nous permettra ainsi, de
savoir si les conteneurs sont adaptés pour chaque type en matière de management visuel, et
de volume du conteneur.
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Situation du tri à JDM :
La situation du tri au sein de JDM Lorsque le tri des déchets à la source n’est pas respecté,
on est ramené à faire face à des conséquences sérieuses, le tableau suivant contient un
résumé de ces conséquences
TABLEAU 5 : CONSEQUENCES LIES AU NON-TRI
Mélanger des déchets carton avec les réclamations ont été signalés à cause de ce
les débris de bois ou/et avec les problème, ce qui a engendré non seulement le perd du
déchets de type plastique. temps en faisant le tri à nouveau par les opérateurs dans
la zone de stockage de déchets, mais présente aussi un
risque de blessures par les débris du bois pour ces
opérateurs.
Les réfractaires mélanges avec les perd au niveau de nombre de voyage puisque le tonnage
déchets banals quant à lui augmente aussi.
les big-bag ne sont pas recycle et Le non-respect du tri cause le perd du temps en faisant
mélange avec autre type de déchets le tri à nouveau par les opérateurs dans la zone de
et jetés dans la décharge publique stockage.
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FIGURE 23 : LES SOURCES DE GASPILLAGE (8 MUDAS)
Nous évoquerons divers problèmes de gaspillages selon le type, que nous allons prendre en
considération lors de la proposition des solutions, mais nous nous concentrerons sur les zones
les plus critiques.
- Attentes et Les moules en plâtre (gypse) sont casse Zone de stockage des
gaspillage du temps pour faciliter le transport et les réutiliser déchets des moules
au niveau de la société LAFARGE
Le prestataire exige que le déchet soit
propre et casse en petit morceau, alors les
opérateurs au niveau de la zone de
stockage, perdent leurs temps en casse et
en nettoyant Ces moules
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- Attentes et Non tri des déchets : Toute l’usine
gaspillage du temps Mélange les types des déchets
- Surproduction des les galettes (Les eaux épurées et les boues Station d’épuration de
déchets l’eau industrielle usée
solides)
- Surproduction des Gaspillage des big-bag Zone de préparation de
déchets pâtes et émaux
- Défauts
- Surproduction des Problèmes mécaniques des machines de Magasin produit final
déchets production, provoquant le gaspillage de Magasin pièces de
- Défaut l’emballage plastiques durs, carton et rechange
bois
- Défaut Demande de beaucoup d’emballage, Magasin produit final
La méthode des "5 pourquoi" est une technique d'analyse de la cause racine qui consiste à
poser la question "pourquoi" plusieurs fois pour déterminer les causes profondes d'un
problème. En creusant au-delà des symptômes apparents, cette méthode permet d'identifier
les véritables causes sous-jacentes. Elle encourage une réflexion approfondie et critique pour
comprendre les relations de cause à effet. En utilisant cette approche, on peut résoudre les
problèmes de manière durable en s'attaquant aux causes fondamentales plutôt qu'aux
symptômes.
TABLEAU 7 : LA METHODE DE ‘5POURQUOI’
5 POURQUOI RESPONSE
Pourquoi le tri sélectif n’est-il pas respecte Il y a un manque d’aménagements et
dans la zone de déchets ? d’organisation dans la zone
Pourquoi il y a un manque d’aménagements En raison d’un manque de sensibilisation et
et organisation ? formation des employés sur l’importance de
tri
Pourquoi les employés manquent-ils de Il se peut que la direction de l’entreprise
sensibilisation et formation sur le tri des n’ait pas accord suffisamment d’attention à
déchets ? l’éducation environnementale et au tri
Pourquoi la direction n’accorde-t-elle pas Un manque de ressources, comme le temps
suffisamment d’attention à l’éducation et les personnes
environnementale et au tri de déchets ?
Pourquoi y a-t-il un manque des Les dirigeants ne sont pas conscients des
ressources ? avantages environnementaux du tri sélectif
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ANALYSE DE RISQUE (AMDIC)
La méthode AMDEC pour Analyse des Modes de Défaillance, de leurs effets et de leur
criticité, c'est la traduction de l‘anglais FMECA, (Failure Modes, Effects and Criticality Analysis).
Il s'agit d'une méthode d'identification des modes potentiels de défaillances pouvant toucher
un produit, un processus ou un système (systèmes au sens large composé d'éléments
fonctionnels ou physiques, matériels, logiciels, humains ...), avant qu'elles ne surviennent avec
intention de les éliminer ou de minimiser les risques associés. Largement diffusée, notamment
dans l'industrie, elle permet de hiérarchiser (prioriser) les actions d'amélioration à conduire
sur ce produit, ce processus ou ce système, en travaillant par ordre de criticité décroissante.
Dans notre cas, l’élaboration des grilles est effectuée en se basant sur la démarche
de brainstorming, et les observations faites au niveau des visites terrain, ainsi que
l’expérience du groupe de travail et des employés puisque ceux-ci peuvent cibler les
niveaux d’écarts et proposer des pistes d’amélioration pour les nouvelles procédures en
place. Le tableau suivant regroupe les échelles de cotation de chaque paramètre :
TABLEAU 8 : TABLEAU DE COTATION POUR AMDEC
Ces trois facteurs sont combinés pour déterminer le niveau de risque de processus (criticité).
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IV. CHAPITRE 4 : PREENTATION DE LA SOLUTION
La quatrième phase _ Améliorer :
Zone pour les cartons : cette zone est destinée à recevoir les cartons, les papiers et les
emballages en carton. Il est important de disposer les cartons à plat afin de maximiser l'espace
de stockage et de faciliter leur enlèvement ultérieur. Si possible, les cartons devraient être
démontés et pliés pour prendre encore moins de place
Zone pour les plastiques : cette zone est destinée à recevoir les bouteilles en plastique, les
sacs en plastique, les emballages en plastique et autres produits similaires. Il est important de
les empiler pour maximiser l'espace de stockage.
Zone pour les déchets divers : cette zone est destinée à recevoir tous les autres types de
déchets qui ne sont pas des cartons ou des plastiques. Cela peut inclure des déchets
alimentaires, des déchets de jardinage, des déchets de construction ou de rénovation, et tout
autre type de déchet qui ne peut pas être recyclé ou composté. Les déchets doivent être
correctement triés et disposés dans des sacs ou des conteneurs appropriés pour minimiser les
odeurs et les risques de contamination.
Benne pour les déchets réfractaires : dans cette zone ou cette benne, nous allons disposer les
débris de construction de four, les objets volumineux et autres déchets qui ne peuvent pas
être recyclés ou compostés. Il est important de disposer les déchets de manière organisée
pour éviter les risques de blessures ou de dommages matériels dans un sac (big-bags). Par
exemple, les matériaux de construction tels que les briques, les tuiles ou les pierres peuvent
être empilés les uns sur les autres pour maximiser l'espace. Nous allons également veiller à ce
que les déchets réfractaires soient correctement triés avant d'être déposés dans cette zone,
en séparant les matériaux tels que le bois, le métal ou le verre qui peuvent souvent être
recyclés.
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Benne pour les big-bags de matière première : dans cette zone, nous allons disposer tous les
grands sacs de matière première utilisés dans la production. Ces sacs peuvent être recyclés ou
réutilisés, il est donc important de les stocker séparément pour faciliter leur gestion ultérieure
Il est important de noter que cette organisation de la zone de déchet est basée sur le principe
de tri et de la séparation des déchets à la source, afin de faciliter le recyclage et le traitement
ultérieur des déchets. Nous allons également veiller à ce que la zone de déchet soit maintenue
propre et ordonnée, pour minimiser les risques de contamination et d'odeurs désagréables
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Les bennes de déchets divers mise en décharge avant
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L’amélioration des standards 5S de la zone de stockages des déchets
TABLEAU 9 : STANDARD 5S
Par ailleurs et afin de les impliquer dans les objectifs et assurer un taux de respect
du tri sélectif de 100% comme indiqué dans le cahier des charges, une stratégie de
sensibilisation doit être tout d’abord mise en œuvre.
Affiches de communication :
Le management visuel et un outil de sensibilisation en excellence, donc des affiches
signalétiques en interne sont mis à disposition
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FIGURE 26 : FICHE DE TRI SELECTIF
Nous avons effectué une fiche d’inspection hebdomadaire des zones de stockage des déchets
industriels dangereux et déchets banale
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FIGURE 28 : FICHE D’INSPECTION DE LA ZONE DE STOCKAGE DE DECHETS DANGEREUX
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oublier notamment la sensibilisation afin de s’assurer que toutes personnes aillant été
informée et sensibilisée, et à quel point le tri sélectif a été respecté. Pour ce faire, il faut donc :
Étape 3 : Effectuer des tests de validation des instructions de travail ainsi que
de la fréquence de collecte.
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CONCLUSION
Le stage PFE intitulé "Amélioration de processus de la gestion des déchets" a été une
expérience très enrichissante. Au cours de ce stage, j'ai eu l'opportunité de travailler sur un
projet qui vise à améliorer la gestion des déchets et à contribuer à la préservation de
l'environnement.
Le projet a consisté à analyser les processus existants de la gestion des déchets et à proposer
des solutions pour les améliorer. Grâce à une analyse minutieuse des processus de collecte,
de tri et de traitement des déchets, j'ai pu identifier des points faibles qui empêchaient une
gestion optimale des déchets.
Les solutions proposées ont été mises en œuvre en collaboration avec les parties prenantes
impliquées dans la gestion des déchets. Ces solutions ont permis d'améliorer
considérablement la collecte, le tri et le traitement des déchets, en réduisant les coûts et en
contribuant à la préservation de l'environnement.
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REFERENCES
*) https://fr.wikipedia.org/wiki/Kohler_Company
(2*) https://aujourdhui.ma/economie/le-groupe-jacob-delafon-mise-sur-le-
maroc-69495
(3*)https://www.academia.edu/31700236/Jacob_delafon_sa_industrie_de_ceram
ique_sanitair
(4*) http://www.ceramique-et-faience.com/ceramique_technique.php
(5*) http://ceramique-francaise.com/wp-
content/uploads/2016/02/ouvragecicf2avecfiligrane.pdf
(6*) http://ceramique-francaise.com/wp-
content/uploads/2016/02/ouvragecicf2avecfiligrane.pdf
(7*) http://ogabathuler.free.fr/Francais/Ceramiques/matieresprem.html
(8*) https://alteo-environnement-gardanne.fr/IMG/pdf/les_as-alteo-260912.pdf
(11*) https://www.techniques-ingenieur.fr/fiche-pratique/environnement-
securite-th5/gerer-une-installation-classee-dt98/realisation-d-un-inventaire-
dechets-identification-de-son-gisement-0784/
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