Sans Titre
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PAR M. MBIEBPIEP KEUBENG MARTIAL , IS, Enseignant et prestataire de soins
Contenu :
Ces notions globales sont à connaître parfaitement pour effectuer un soin de qualité
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• signaler votre présence dans la chambre (voyant lumineux),
• fermer les portes et fenêtres,
• installer la personne soignée / l’opérateur,
• organiser l’environnement de travail.
- L’efficacité : (atteindre l’objectif fixé au départ) L’indicateur : • mesurer le résultat obtenu par
rapport à l’objectif.
- L’économie : (tenir compte des paramètres temps – gestes - matériel) Quelques indicateurs :
• réaliser le soin dans un délai raisonnable, • utiliser un matériel adapté et sans gaspillage,
• éviter les gestes inutiles ou répétitifs.
5- EVALUATION DU
- Définir les critères spécifiques à chaque situation avant l’exécution du soin,
- tenir compte des éléments de surveillance au cours de la réalisation du soin et des réactions de la
personne,
- évaluer le résultat du soin et le degré de satisfaction du patient si possible en fin de soin,
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- réajuster si nécessaire en fonction de l’évaluation, c’est à dire mesurer le résultat obtenu par rapport
au résultat attendu.
Disposer d’une tenue propre à chaque vacation afin de réduire l’apport de germes auprès des patients.
A la prise de fonction
Tout le personnel paramédical
7 -1- Matériel
- une tunique personnalisée, à manches courtes,
- un pantalon personnalisé
- chaussures personnelles réservées à l’activité professionnelle, nettoyables, confortables, silencieuses,
antidérapantes, fermées sur le dessus (prévention risque Accident d’Exposition au Sang et liquides
biologiques et Accidents d’Exposition aux risques Viraux)
7-2- Technique
- dans le vestiaire, enlever les vêtements de ville.
- Enlever les bijoux et la montre, ongles courts et sans vernis.
- Attacher les cheveux.
- Réaliser un lavage simple des mains
- Revêtir la tunique et le pantalon propres
- Mettre les chaussures de travail spécifiques.
- Réaliser une désinfection par friction des mains avant de quitter le vestiaire.
Les survestes ne doivent jamais être portées lors des préparations et réalisations de soins
RECOMMANDATIONS
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- Des fiches techniques doivent décrire la
technique à utiliser dans chaque cas.
- Si risque de contact avec du sang ou tout autre
produit d’origine humaine, les muqueuses ou
la peau lésée du patient, notamment à
Ports de gants l’occasion de soins à risque de piqûre
Les gants doivent être changés (hémoculture, pose et dépose de voie veineuse,
entre deux patients, deux activités. chambres implantables, prélèvements
sanguins…) et lors de la manipulation de tubes
de prélèvements biologiques, linge et matériel
souillés…
- Lors de tout soin, lorsque les mains du soignant
comportent des lésions.
- Si les soins ou manipulations exposent à un
risque de projection ou d'aérosolisation de
Port de sur-blouses, lunettes, masques sang ou tout autre produit d’origine humaine
(aspiration, endoscopie, acte opératoire,
autopsie, manipulation de matériel et linge
souillés…).
- Matériel piquant / tranchant à usage unique :
ne pas re-capuchonner les aiguilles, ne pas les
désadapter à la main, déposer immédiatement
après usage sans manipulation ce matériel dans
un conteneur adapté, situé au plus près du soin
et dont le niveau maximal de remplissage est
Matériels souillés vérifié.
- Matériel réutilisable : manipuler avec
précautions le matériel souillé par du sang ou
tout autre produit d’origine humaine.
- Vérifier que le matériel a subi un procédé
d’entretien (stérilisation ou désinfection)
approprié avant d’être utilisé1.
- Nettoyer et désinfecter avec un désinfectant
approprié les surfaces souillées par des
Surfaces souillées projections ou aérosolisation de sang ou tout
autre produit d’origine humaine.
RECOMMANDATIONS
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- Après piqûre, blessure : lavage et antisepsie au
Si contact avec du sang ou liquide biologique2 niveau de la plaie.
- Après projection sur muqueuse (conjonctive) :
rinçage abondant.
2- INDICATIONS
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⮚ Lavage simple :
- Arrivée et départ du service de soins, acte en rapport aux soins de confort et à l’hôtellerie.
- Soin infirmier non invasif : soins d’hygiène et de confort…
- Geste de la vie courante : se moucher, toilettes, … - Après chaque geste contaminant.
⮚ Lavage antiseptique :
- Soin auprès d’un patient immunodéprimé et/ou sous traitement immunosuppresseur.
- Soin auprès d’un patient porteur d’infection.
- Mise en place des mesures d’isolement septique ou aseptique.
- Après un soin à risque de contamination chez un patient ou dans tous les cas entre deux patients.
- Soin invasif (injection, ponction sanguine, …).
- Préparation et reconstitution alimentaire (poche d’alimentation, …).
⮚ Lavage chirurgical :
- Avant tout geste chirurgical ou nécessitant une haute asepsie.
Il se fait en fonction des situations, lorsqu’il y a sensation de mains sales et applicable à tout le personnel
hospitalier.
1- Matériel :
- point d’eau du réseau,
- poubelle avec une ouverture non manuelle,
- savon liquide.
- essuie-mains papier à usage unique.
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- rincer abondamment pour éliminer tous les résidus dus au savonnage pendant une durée égale
voir supérieure au temps de savonnage,
- sécher par tamponnement avec le papier à usage unique,
- si besoin, fermer le robinet avec le papier,
- jeter le papier dans la poubelle.
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5- DESINFECTION HYGIENIQUE DES MAINS PAR FRICTION
1. Objet :
Objectif spécifique :
Désinfection des mains avant le soin :
- réduire la flore globale
- éliminer la flore transitoire, notamment les bactéries multi résistantes, les virus à transmission
manuportée = protéger le patient
Désinfection des mains après le soin :
- éliminer la flore acquise au contact des patients, notamment les bactéries multi résistantes, les virus à
transmission manuportée
- protéger le soignant
- éviter la transmission manuportée des micro-organismes dans l’environnement du patient (poignée de
porte, chariot …)
2. Domaine d'application
Par : tous personnels hospitaliers, visiteurs … .
Quoi : désinfection des mains visuellementpropres (non souillées par des liquides ou matières
organiques), sèches et en l'absence de talc et poudre, à l’aide d’un produit hydro-alcoolique1.
Quand :
INDICATIONS EXEMPLES
Immédiatement avant un geste aseptique (et avant tout acte de soin invasif
avant la mise en place éventuelle de gants) contact avec une muqueuse contact avec
une peau lésée (pansement, injection)
1
Lorsque les mains sont visiblement souillées ou contaminées par du matériel organique (liquide biologiques, matière protéique),
lorsqu’une exposition à des germes sporulés est avérée ou suspectée, ainsi qu’après être allé aux toilettes, la nécessité de laver les mains
au savon et à l’eau sera requise.
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contact avec un dispositif médical
contact indirect (préparation d’aliments, de
médicaments, de set de pansement)
Après avoir pratiqué un geste à risque contact avec une muqueuse, une peau lésée,
d’exposition à un liquide biologique (et après un dispositif médical invasif, prélèvement et
le retrait des gants), sans AES. manipulation de sang ou autre liquide
biologique
entretien et maintenance : évacuation
d’urines, de selles, de vomissements,
nettoyage de lieux et matériels contaminés et
souillés etc ….
Après avoir touché du matériel dans Matériel, mobilier (lit, table de nuit), appareils
l’environnement du patient médicaux, effets du patient.
OBJECTIFS
- Assurer le confort et la sécurité du patient,
- prévenir l’apparition d’escarres, d’attitudes vicieuses, de chutes,
- prévenir l’apparition des complications liées à l’alitement prolongé(stase veineuse, atélectasie et
infections pulmonaires…),
- rechercher une position antalgique, favoriser l’autonomie du patient.
PRÉREQUIS
- Connaissance du handicap et de ses conséquences à court, moyen et long terme,
- connaissance de l’anatomie et de la physiologie de l’appareil locomoteur et neurologique, -
connaissance des critères d’utilisation du matériel nécessaire.
1- DÉFINITION
Installation du patient alité ou au fauteuil dans une position compatible avec sa maladie et/ou son
handicap.
2- INDICATION
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Tout patient nécessitant une aide, notamment :
- patient atteint de lésions médullaires, d’hémiplégie d’origine vasculaire ou neurologique,
- patient amputé de membres inférieurs ou supérieur, patient polyhandicapé,
- patient polytraumatisé présentant une fracture instable, ou un traction ou un plâtre ou un fixateur
externe, …
3- MATÉRIEL
Le matériel est choisi en fonction de la pathologie, du type d’intervention et de l’objectif de l’installation :
- oreillers, traversins, potence, orthèses, matelas spécifiques, cerceaux, corsets, fauteuil, fauteuil
roulant….
DECUBITUS DORSAL
♦STRICT
Contre-indication
Patient insuffisant respiratoire,
cardiaque, comateux ou
avec un réflexe de déglutition aboli
♦PROCLIVE 30°
♦DECLIVE OU TRENDELENBURG
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♦POSITION ASSISE OU DEMI-ASSISE
Consignes
- Maintien de la tête dans le plan du corps.
- Croisement des jambes séparées par un
large coussin.
- Calage de la position par un coussin
postérieur.
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DECUBITUS VENTRAL
Consignes
- Absence de coussin épais sous la tête.
- Protection des appuis iliaques.
- Présence de coussin sous la cheville
maintenue en angle droit.
Contre-indication
9- EVALUATION
- Choix de l’installation du patient compatible avec sa maladie et son handicap.
- Disponibilité des aides techniques nécessaires.
- Respect de l’alignement corporel.
- Respect de la fréquence des changements de position.
- Confort du patient.
- Soulagement de la douleur.
- Sécurité pas de chute pas de position vicieuse.
- Maintien de l’intégrité de la peau.
- Autonomie du patient.
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OBJECTIF
- Assurer l’hygiène, le confort et le bien être du patient admis.
PRÉREQUIS
- Introduction à l’hygiène et lavage simple des mains.
1- DÉFINITION
Habillage d’un matelas avec du linge propre, par l’équipe soignante le plus souvent, pour assurer confort
et hygiène au patient.
2- INDICATION
- Préparation de la chambre pour l’admission d’un patient.
3- MATÉRIEL
- 2 draps, couverture(s) si nécessaire, alèse (drap sup.), dessus de lit, oreiller, traversin, - taie
d’oreiller (drap supplémentaire), taie de traversin (drap supplémentaire).
4- DÉROULEMENT DU SOIN
- Vérifier la propreté du matelas et du lit. Placer une chaise au pied du lit : déposer l’oreiller, le
traversin, puis le linge dans l’ordre inverse d’utilisation (taie, dessus de lit, couverture, drap de
dessus, alèse, drap de dessous).
- Poser le drap de dessous en l’équilibrant, enrouler le traversin puis border en commençant par les
pieds. Faire les coins du bas du lit. Poser l’alèse en glissant les bords supérieurs sous le traversin.
Border le tout.
- Poser le drap de dessus, la couverture et le dessus de lit puis border le tout, au bas du lit et faire les
coins. Faire le revers avec le drap de dessus. Mettre l’oreiller dans la taie et le placer sur le lit.
5- EVALUATION
- Sécurité : le lit comporte le frein et il est au niveau le plus bas. Les draps ne comportent pas de plis.
- Efficacité : les draps et les couvertures sont bordés, aux pieds, suffisamment. Le lit a un aspect
soigné. L’infirmière se coordonne avec l’aide. - Economie : 10 à 15 minutes.
- Ergonomie : rehausser le lit, utiliser la force des membres inférieurs, rechercher les points d’appuis
contre le lit, soulever le matelas avants bras à plat avec verrouillage lombaire, se mettre le plus près
possible de la charge, éviter les gestes et pas inutiles.
- Confort : le nombre de couvertures est adapté aux besoins du patient, le drap de dessus et les
couvertures doivent recouvrir les épaules.
PRÉREQUIS
- Introduction à l’hygiène, lavage simple des mains, confection d’un lit non occupé.
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1- DÉFINITION
Nettoyage de la literie et habillage du matelas avec du linge, par l’équipe soignante, pour assurer confort
et hygiène au patient, tous les matins lors de la toilette et dans la journée lors des changes si besoin.
2- INDICATIONS
- Entretien quotidien ou literie souillée.
3- MATÉRIEL
- 2 draps, couverture(s) si nécessaire, alèse (drap supplémentaire), dessus de lit, oreiller, traversin,
- taie d’oreiller (drap supplémentaire), taie de traversin (drap supplémentaire),
- gants non stériles, chiffonnettes, désinfectant de surface, solution hydroalcoolique pour antisepsie
rapide des mains.
4- DÉROULEMENT DU SOIN
- Placer une chaise au pied du lit. Déposer les coussins.
- Déborder le lit du patient puis replier dessus de lit, couvertures et draps en trois parties : rabattre le
tiers inférieur sur le tiers central puis rabattre le tiers supérieur. Rabattre le coté droit, puis le coté
gauche et déposer le tout sur la chaise. Désinfecter le matelas et procéder à la réfection du lit : cf.
confection d’un lit non occupé. Déposer les draps souillés dans le sac approprié.
5- BEVALUATION
- Sécurité : le lit comporte le frein. Les draps ne comportent pas de plis.
- Efficacité : les draps et les couvertures sont bordés, aux pieds. Le lit a un aspect soigné.
L’infirmière se coordonne avec l’aide. Les draps sales n’entrent pas en contact avec les draps
propres et ne sont pas agités. Ils ne doivent pas être déposés sur le sol, ni tenu contre le soignant. -
Economie : 10 à 15 minutes.
- Ergonomie : rehausser le lit, utiliser la force des membres inférieurs, rechercher les points d’appuis
contre le lit, soulever le matelas avants bras à plat avec verrouillage lombaire, se mettre le plus près
possible de la charge, éviter les gestes et pas inutiles.
- Confort : le nombre de couvertures est adapté aux besoins du patient, le drap de dessus et les
couvertures doivent recouvrir les épaules. La communication est efficiente avec prise en compte
des besoins du patient.
PRÉREQUIS
- Introduction à l’hygiène, lavage simple des mains.
- Confection d’un lit non occupé.
1- DÉFINITION
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Nettoyage de la literie et habillage du matelas avec du linge, par l’équipe soignante, pour assurer
confort et hygiène au patient alité, tous les matins lors de la toilette et dans la journée lors des changes si
besoin.
2- INDICATIONS
- Interdiction de levé sur prescription médicale.
- Etat du patient altéré.
3- MATÉRIEL
- 2 draps, couverture(s) si nécessaire, alèse (drap supplémentaire), dessus de lit, - oreiller, traversin,
- taie d’oreiller (drap supplémentaire), taie de traversin (drap supplémentaire),
- gants non stériles, chiffonnettes, désinfectant de surface, solution hydroalcoolique pour antisepsie
rapide des mains..
4- DÉROULEMENT DU SOIN
- Placer une chaise au pied du lit et y déposer un drap propre roulé (de moitié dans le sens de la
longueur) ou plié en accordéon.
- Déborder le lit du patient puis replier dessus de lit, couvertures et draps sur le patient.
- Retirer l’oreiller en fonction de l’état du patient puis le tourner sur le coté, l’aide assurant sa
sécurité.
- Rouler l’alèse et le drap de dessous vers le patient puis nettoyer la housse du matelas.
- Dérouler le drap de dessous et l’alèse vers le patient, envelopper le traversin puis border.
- Tourner le patient de l’autre coté et procéder de façon identique.
- Réinstaller le patient à plat, remettre l’oreiller après avoir changé la taie si besoin.
- Poser le drap de dessus, la couverture et le dessus de lit puis border le tout, au bas du lit et faire les
coins. Faire le revers avec le drap de dessus.
5-EVALUATION
- Sécurité : le lit comporte le frein et la sécurité du patient est assurée par l’aide. Les draps ne
comportent pas de plis.
- Efficacité : les draps et les couvertures sont bordés, aux pieds, suffisamment. Le lit a un aspect
soigné. L’infirmière se coordonne avec l’aide. Les draps sales n’entrent pas en contact avec les
draps propres et ne sont pas agités. Ils ne doivent pas être déposés sur le sol, ni tenu contre le
soignant. Le soin doit être opportum à l’état de santé du patient. - Economie : 10 à 15 minutes.
- Ergonomie : rehausser le lit, utiliser la force des membres inférieurs, rechercher les points d’appuis
contre le lit, soulever le matelas avants bras à plat avec verrouillage lombaire, se mettre le plus près
possible de la charge, éviter les gestes et pas inutiles.
- Confort : le nombre de couvertures est adapté aux besoins du patient, le drap de dessus et les
couvertures doivent recouvrir les épaules. Le patient est installé confortablement tout au long du
soin. La pudeur du patient est respectée. La communication est efficiente avec prise en compte des
besoins du patient.
OBJECTIFS
- Maintenir chez le patient une peau propre et saine.
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- Assurer bien être et confort.
- Développer les capacités de communication de la personne.
- Prévenir l’apparition de dégradations corporelles.
- Dépister les complications liées à une pathologie et / ou à l’alitement.
- Restaurer une image de soi positive chez la personne.
- Développer l’autonomie physique et psychique des personnes.
- Réhabiliter le schéma corporel.
- Accompagner et rassurer la personne en fin de vie.
PRÉREQUIS
- Notions de base en hygiène.
- Anatomie de l’appareil génital externe masculin et féminin.
- Notion d’autonomie.
- Notions de communication verbale et non verbale.
DÉFINITION
La toilette est un soin infirmier de confort, de bien être physique et psychologique, de maintien de
l’autonomie. C’est un soin personnalisé faisant appel à quatre techniques différentes selon la situation du
patient : toilette au lit, au lavabo, à la douche, en chariot douche.
- La toilette peut être réalisée par un infirmier, un aide soignant ou un auxiliaire de puériculture.
- Ce soin permet d’assurer l’hygiène corporelle et de prendre soin du corps dans son ensemble.
INDICATIONS
- Perte d’autonomie physique et / ou psychique partielle ou complète.
REMARQUES GENERALES
- Commencer par la toilette génito-anale si la personne est souillée.
- Ordre des parties du corps à laver : modulable selon la personne.
- Respecter les habitudes et la pudeur de la personne.
- Etablir une communication efficace pendant le soin.
- Ne pas faire de gestes à la place de la personne.
- Veiller à un rinçage et un séchage efficace.
- Assurer la sécurité du patient.
- Mettre en place les techniques d’ergonomie de la manutention des patients alités.
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CHAPITRE 8 : TOILETTE AU LIT
DÉFINITION
Technique de toilette séquentielle à l’eau non coulante réalisée au lit d’une personne. Elle permet
d’effectuer ou d’aider à effectuer les soins d’hygiène d’une personne dans l’incapacité de se lever.
MATÉRIEL
• Pour le patient
- Nécessaire au change,
- eau de toilette,
- vêtements de rechange,
- nécessaire pour la réfection de lit, - paravent si besoin.
• Matériel spécifique
- Couche et protection de lit si C.I. au bassin.
DÉROULEMENT DU SOIN
• Préparation du patient :
- Planifier le soin en fonction de l’état du patient de l’organisation du service.
- Prévenir la personne du soin, expliquer si besoin.
- Demander à la personne si besoin d’uriner ou d’aller à la selle avant la toilette.
Technique :
- Lavage des mains simple.
- Enlever le couvre lit et la couverture.
- Enlever oreiller et monter la partie supérieure du lit.
- Déshabiller partiellement la personne et maintenir drap sur le torse.
- Utiliser le gant de toilette pour le haut du corps. - Laver le visage, les yeux puis rincer,
sécher.
- Savonner le cou, les oreilles puis rincer, sécher.
- Découvrir les membres supérieurs.
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- Savonner les membres supérieurs l’un après l’autre, rincer, sécher.
- Renouveler eau de rinçage si besoin.
- Découvrir le torse puis savonner, rincer, sécher.
- Recouvrir le haut du corps avec une serviette ou un drap propre et sec.
- Renouveler eau de rinçage.
- Découvrir les membres inférieurs.
- Enlever bas de pyjama et maintenir le drap au niveau des organes génitaux.
- Utiliser le gant de toilette pour le bas du corps.
- Savonner, rincer et sécher les membres inférieurs.
- Renouveler eau de rinçage.
- Mettre les gants à usage unique.
- Découvrir les organes génitaux.
- Déborder le drap et l’alèse ; les replier sous les fesses.
- Installer la personne sur le bassin sauf C.I.
- Avec des lingettes ou gant de toilette à usage unique, savonner l’intérieur des cuisses et le
pubis.
- Rincer le pubis et la face interne des cuisses.
Femme :
- Savonner la vulve de haut en bas jusqu’à la zone anale.
- Rincer de haut en bas avec la bouteille d’eau.
Homme :
- Décalotter le gland et savonner la verge et le scrotum jusqu’à la zone anale.
- Rincer avec bouteille d’eau. Re-calotter le gland.
Puis :
- Sécher, retirer le bassin.
- Installer la personne en décubitus latéral.
- Savonner, rincer et sécher les fesses et le pli inter fessier puis retirer les gants à usage
unique.
- Renouveler eau de rinçage.
- Utiliser le gant de toilette du haut du patient pour savonner, rincer et sécher le dos.
- Effectuer la prévention d’escarres au niveau des points d’appui.
- Habiller la personne soignée.
- Refaire le lit.
- Procéder au soin de bouche.
- Procéder aux soins esthétiques.
- Réinstaller la personne.
- Réaménager l’environnement du patient. (sonnette, tablette , barrières). - Nettoyer
et ranger le matériel.
DÉFINITION
Technique de toilette continue à l’eau coulante réalisée sur un chariot équipé d’un système d’évacuation
d’eau. Permet d’effectuer les soins d’hygiène d’une personne dans l’incapacité de se lever
MATÉRIEL
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- Un chariot douche conforme aux normes de sécurité, utilisable en salle de bains adaptée. -
Nécessaire pour la toilette et 1 drap supplémentaire.
DÉROULEMENT DU SOIN
• Préparation du matériel
- Vérifier l’état du chariot douche : freins de sécurité, barrières, nettoyage et
décontamination selon protocole CLIN.
- Vérifier circuit de l’eau et température de l’eau.
- Vérifier température de la pièce.
- Réunir les affaires de toilette dans la salle de bains.
• Préparation du patient
- Prévenir le patient, lui expliquer le soin, rassurer.
- Transférer le patient de son lit sur le chariot, à l’aide de son drap ou d’un tapis de
transfert.
- Couvrir le patient pour le transport jusqu’en salle de bains.
• Technique
- Découvrir le patient.
- Déshabiller le patient en maintenant le drap de transfert sous lui.
- Régler la température de l’eau.
- Placer la douchette dans un gant pour éviter les éclaboussures.
- Mouiller entièrement le patient.
- Savonner les différentes parties du corps.
- Laver les cheveux si besoin.
- Rincer avec la douchette chaque partie du corps au fur et à mesure.
- Sécher rigoureusement chaque partie lavée.
- Retirer le drap de transfert.
- Sécher le matelas du chariot.
- Placer un nouveau drap de transfert propre et sec sous le patient afin de le mettre sur un
plan propre et sec.
MATÉRIEL
- Nécessaire pour la toilette, tapis de sécurité (drap), une chaise recouverte d’un drap.
- Potence roulante si patient perfusé et bouteille à O2 si besoin.
DÉROULEMENT DU SOIN
• Préparation du matériel
- Installer la chaise dans la salle de bain ainsi que le tapis de sécurité. - Réunir le
matériel nécessaire à portée de main du patient.
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• Préparation du patient
- Prévenir le patient, puis le conduire à la salle de bain.
• Technique
- Déshabiller le patient partie par partie.
- Le patient effectue sa toilette suivant ses possibilités.
- Répondre à ses besoins et le guider dans ses gestes.
- Veiller à ce que la porte de la salle de bain soit fermée. - Evaluer l’état du patient tout
au long du soin.
DEFINITION
Technique de toilette permettant de maintenir un peau propre, d’observer toute anomalie et de procurer
une détente agréable à l’enfant.
REGLES DE SECURITE
DÉROULEMENT DU SOIN
• Préparation
L’infirmier choisit un matériel adapté à l’enfant :
- Bassine ou baignoire remplit au ¾ d’eau.
- Vérifie la température de la pièce (20-22°) et de l’eau à 37°.
- Plonge le coude pour s’assurer de la bonne température si absence de thermomètre de
bain.
- Place le matelas à langer à proximité, ainsi que le matériel, préparé au préalable.
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• Technique
- L’infirmier explique à la maman le déroulement du soin
- Enlève les bijoux qui risquent de blesser l’enfant et se lave les mains
- Installe la serviette sur le coussin de change
- Déshabille l’enfant, enlève la couche, essuie le siège si nécessaire et lui prend la
température.
- Réalise le soin à « mains nues » pour savonner l’enfant sur le coussin de change ;
Tous les gestes sont effectués avec douceur, en parlant à l’enfant
- Savonne l’enfant dans l’ordre suivant : tête, cou, membres supérieurs, tronc, abdomen,
dos, membres inférieurs puis en dernier le siège.
- Baigne l’enfant :
Place sa main gauche derrière sa nuque (tête de l’enfant à sa gauche et pieds à sa
droite) et saisit l’épaule droite de l’enfant. Ainsi la tête repose sur l’avant-bras
gauche de l’infirmier.
La main droite saisit les jambes à hauteur des chevilles. Cette main sert ensuite à rincer
les différentes parties du corps de l’enfant dans l’eau.
- Si l’enfant ne doit pas être baigné, l’infirmier le rince en suivant l’ordre du savonnage -
Sort l’enfant du bain en le tenant comme pour y rentrer.
- Le sèche en tapotant soigneusement et en insistant dans les plis (cou, aisselles, plis
inguinaux)
- Vérifie l’état de l’ombilic et réalise un soin selon le protocole en vigueur.
- Rhabille l’enfant.
- Nettoie le visage avec du lait de toilette spécifique au bébé.
- Procède au soin de nez : instille une goutte de sérum physiologique dans chaque narine,
puis roule une petite mèche de coton pour les nettoyer : changer à chaque fois et à
chaque narine.
- Procède au soin d’oreilles : (l’utilisation de coton tige ordinaire est interdit à l’intérieur
du conduit auditif) cependant, il est nécessaire de nettoyer le pavillon de l’oreille et le
sillon inter auriculaire avec de l’eau et du savon doux puis essuyer avec la serviette de
l’enfant.
- Procède aux soins des yeux : il n’y a pas de méthode particulière. Ne pas utiliser de
savon sur le visage qui risque de piquer les yeux et le nez de l’enfant. Les nettoyer avec
du sérum physiologique (changer de compresses à chaque fois et chaque œil)
Si l’œil coule, commencer par l’oeil le plus propre. Déplacer la compresse du coin le
plus propre vers le plus sale
- Après avoir mis l’enfant en sécurité dans le lit ou attaché dans un siège, Range
et nettoie le matériel
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OBJECTIFS
- Maintenir et/ou restaurer l’hygiène bucco-dentaire et le bien être buccal, lorsque la maladie ou le
handicap perturbent les caractéristiques physiologiques de la cavité buccale et des muqueuses (
lèvres, face interne des joues, palais, langue , gencives, dents ou prothèses dentaires, salive).
- Conserver l’intégrité des capacités fonctionnelles ( hydratation de la muqueuse buccale et des
lèvres, communication, alimentation), de l’estime de soi, des échanges relationnels.
- Garantir le confort de la personne soignée.
- Prévenir le développement microbien.
- Prévenir ou traiter les altérations bucco-dentaires liées aux pathologies, aux effets secondaires de
certaines thérapeutiques.
PREREQUIS
- Connaissance de l’anatomie de la cavité buccale.
- Identification de risque de fausse route aux liquides.
- Identification du degré de conscience et de coopération d’une personne.
- Identification du degré d’autonomie.
DEFINITION
L’hygiène de la cavité comporte deux types d’interventions :
- Le brossage des dents qui est réalisé, de préférence après chaque repas, ou 3 fois par jour même si
le malade ne s’alimente pas.
- Le soin de bouche :
• soin d’hygiène et de confort, réservé à des cas bien particuliers : hyperthermie,
déshydratation… • soin thérapeutique, lors de prescription de produits médicamenteux.
INDICATIONS
- Soins de la cavité buccale avec ou sans prescription de produits médicamenteux (intervention de la
sphère ORL, infection, candidose, hyperthermie, déshydratation, altérations buccodentaires liées
aux pathologies, aux effets secondaires de certaines thérapeutiques…).
- Patient dans l’incapacité de réaliser ce soin sans aide.
MATERIEL
Le matériel est choisi en fonction du niveau
- de coopération,
- de conscience,
- de dépendance de la personne soignée,
- de l’état de la cavité buccale.
DEROULEMENT DU SOIN
- Cf. fiche Règles générales des soins.
- Cf. fiches suivantes.
EVALUATION
- Respect du mode d’emploi du produit utilisé.
- Respect du temps de contact du produit sur les muqueuses.
- Ne pas faire saigner, ne pas faire mal.
- Limitation voire absence d’altération liée aux effets secondaires des thérapeutiques.
- Capacité fonctionnelle récupérée ou conservée.
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- Satisfaction du patient en terme de confort, de confiance en soi.
MATERIEL
- Serviette de protection,
- brosse à dents,
- dentifrice,
- verre d’eau,
- récipient pour cracher( haricot).
DEROULEMENT DU SOIN
- Demander au patient de décrire ses habitudes d’hygiène bucco-dentaire.
- L’installer en position demi assise ou selon son état de conscience en décubitus dorsal avec la tête
sur le côté ou en PLS.
- Brosser les dents avec la brosse recouverte de dentifrice devant, sur les côtés, pendant 2 à 3
minutes.
- Faire rincer la bouche, plusieurs fois à l’eau claire : maintenir le haricot sous le menton, pour que
la personne puisse cracher, essuyer le tour de la bouche.
- Demander au patient d’enlever ses prothèses dentaires, s’il n’y parvient pas lui enlever en
commençant par celui du haut, les rincer à l’eau courante, les déposer dans la boite à prothèse
remplie d’une solution nettoyante pour appareil dentaire, les laisser le temps du soin.
- Les brosser avec la brosse à dents et le dentifrice, les rincer.
- Les redonner au patient après lui avoir fait un soin de bouche.
- Veiller à ne pas faire tomber l’appareil dentaire, fragile, il peut se détériorer, et difficile à remplacer
car il est d’un prix élevé.
- Veiller à ne pas le perdre, identifier le récipient, pas mettre dans un papier ou un récipient risquant
d’être jeter par mégarde.
- Transcrire que le soin est accompli, et noter l’état de la cavité buccale : présence de dépôts
blanchâtres, de saignements, de douleur localisée.
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CHAPITRE 14 : SOIN DE BOUCHE
MATERIEL
- Un plateau,
- compresses,
- abaisse-langue en bois ou pince de Kocher,
- la solution, selon protocole du service, ou prescription,
- gants à usage unique,
- lubrifiant pour les lèvres, - haricot à usage unique.
DEROULEMENT DU SOIN
- Informer le patient du soin et le faire participer.
- Installer la personne en position demi assise, ou bien relevée avec des coussins.
- Le patient inconscient est installé en décubitus dorsal, la tête sur le côté ou PLS.
- Après lavage des mains, préparer les tampons c’est à dire déplier la compresse et l’enrouler serrée
autour de l’abaisse-langue.
- Imbiber le tampon de solution.
- Eliminer le surplus de liquide en pressant le tampon sur le bord du verre.
- Nettoyer la cavité buccale :palais, gencives, face interne des joues, langue et lèvres.
- Répéter plusieurs fois l’opération, en changeant de tampons.
- Pratiquer le soin en maintenant avec le pouce l’extrémité de la compresse, ce qui permettra de
dérouler pour la jeter, sans toucher la partie sale.
- Faire rincer la bouche avec la fin de solution, excepté pour le patient qui a perdu ses réflexes de
déglutition.
- Essuyer la bouche et réinstaller le patient.
- Informer et éduquer le patient sur l’utilité du soin de bouche régulier, sur la technique du soin, sur
l’action du produit que l’on utilise.
- Transcrire que le soin est accompli, et noter l’état de la cavité buccale : présence de dépôts
blanchâtre, de saignements, de douleur localisée.
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CHAPITRE 15 : LA DIURESE
OBJECTIFS
- Surveiller l’évolution d’une pathologie et/ou les effets d’un traitement.
- Evaluer l’état général d’une personne.
- Prévenir et/ou dépister une complication.
PRÉREQUIS
- Connaissance de l’indication de la surveillance de la diurèse.
DÉFINITION
Mesure de la quantité d’urine émise sur 24H ; ce résultat fait partie des pertes liquidiennes et est utilisé
pour calculer le bilan entrée/sortie liquidien.
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INDICATIONS
- Surveillance d’un patient en réanimation,
- insuffisance rénale ou cardiaque,
- post-opératoire,
- déshydratation ou rétention d’eau, …
MATÉRIEL
- Un bocal à urine.
- Des gants non stériles.
DÉROULEMENT DU SOIN
- Prévenir le patient qu’il doit conserver ses urines sur 24 heures.
- Le bocal est vidé et lavé en vue de la diurèse de la journée.
- La personne doit uriner dans le bocal, sur le bassin, ou dans le pistolet. - La diurèse s’effectue
sur 24H, toujours à la même heure le matin.
- Noter les résultats.
EVALUATION
- Respect des consignes et de la technique.
- Exactitude du résultat obtenu.
CHAPITRE 16 : LA TEMPERATURE
OBJECTIFS
- Connaissances de la thermorégulation.
- Connaissances des indications particulières à la surveillance de la température.
PRÉREQUIS
- Analyser les valeurs de constantes vitales pour :
• surveiller l’évolution d’une pathologie et / ou les effets d’un traitement,
• évaluer l’état général d’une personne, • prévenir et / ou dépister une complication,
• participer à l’élaboration d’un diagnostic.
DÉFINITION
C’est la mesure de la température corporelle effectuée avec un thermomètre. Elle exprime le degré de
chaleur de l’organisme en degré Celsius dit centigrade.
Valeurs physiologique :
- La température corporelle est comprise entre 36°5 et 37°5
Variations physiologiques :
- Elle augmente légèrement avec l’activité physique, le travail cérébral et la digestion. - Elle
varie en fonction :
• du rythme nycthéméral,
• du cycle menstruel,
• du climat, de la température ambiante,
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Différentes méthodes de mesure de la température corporelle :
La prise de température est un soin qui s’inclut dans la prise des constantes vitales d’un patient, au même
titre que la prise de pouls, de pression artérielle, de fréquence respiratoire et d’échelle visuelle
analogique.
INDICATIONS
- Surveillance systématique au cours d’une hospitalisation:
• à tout patient entrant,
• en pré, per et postopératoire, • lors de prescription de surveillance horaire ou toutes les 2
h, toutes les 4h, matin et soir (toujours à la même heure).
- Surveillance d’un syndrome infectieux :
• hyperthermie > ou = 38°5,
• hypothermie < ou = 36°5,
• lors de frissons, sueurs, malaise, signes de réaction septique pouvant correspondre au
passage de germes dans le sang,
• lors de convulsions.
- Surveillance d’un syndrome malin dû aux neuroleptiques.
MATÉRIEL
- Pour l’hygiène :
• compresses propres et produit désinfectant,
• le thermomètre cutané doit être propre et désinfecté entre chaque patient et des embouts à
usage unique sont utilisés pour le thermomètre tympanique.
- Pour le soin :
• thermomètre cutané, tympanique, capteur autocollant thermique,
• plateau,
• haricot,
• lubrifiant si besoin type Vaseline.
DÉROULEMENT DU SOIN
Température cutanée
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- Le patient est au calme, de préférence en position allongée.
- Vérifier que la colonne de Gallium soit descendue dans l’ampoule de l’embout du thermomètre
(pour la prise de température buccale, l’embout est plus large et plat).
- Donner le thermomètre au patient avec une compresse, le lui placer si besoin.
- Lui demander de le garder en place une minute.
- Après la prise de température, essuyer le thermomètre avec une compresse.
- Lire la température.
- Déposer la compresse et le thermomètre dans un haricot. - Noter le résultat sur la feuille
de température.
- Nettoyer le thermomètre après chaque usage dans la salle de soins, « coté septique » :
• ne jamais utiliser d’eau chaude,
• trempage dans la solution antiseptique pendant 10 minutes au moins,
• brossage (brosse réservée à cet effet) avec gants non stériles,
• rinçage,
• séchage avant de l’immerger dans le flacon d’alcool ou de le ranger dans un étui
individuel.
Pour la prise de température rectale où le risque de lésion de la muqueuse anale est présent, le
thermomètre est individuel et reste dans la chambre du patient.
Pour les prises de température axillaire ou inguinale, le thermomètre doit être maintenu 5 minutes au
creux de l’aisselle ou au pli de l’aine.
Pour la prise de température buccale,le thermomètre est placé sous la langue, légèrement de côté.
Pour la prise de température frontale, le test autocollant est appliqué sur le front, au dessus des sourcils et
gardé 15 secondes, temps qui peut différer selon les fabriquants.
A l’exception de la prise de température rectale, toutes les autres méthodes cutanées nécessitent que
l’on ajoute 0,5°à la température affichée.
Température auriculaire
- Le thermomètre auriculaire permet de capter les rayons infrarouges que notre corps émet.
- Introduire le capteur muni d’un capuchon à usage unique, dans l’oreille du patient.
- Faire pivoter l’appareil de 30° en arrière pour être en face du tympan.
- Lire l’affichage de la mesure entre 1 et 3 secondes.
- Noter le résultat sur la feuille de température.
- Jeter l’embout usagé dans le haricot.
EVALUATION
OBJECTIFS
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- Surveiller l’évolution d’une pathologie et/ou les effets d’un traitement,
- Evaluer l’état général d’une personne, prévenir et/ou dépister une complication…
PRÉREQUIS
Anatomie et physiologie du système respiratoire
DÉFINITION
Ensemble des mouvements respiratoires ; un mouvement respiratoire est constitué par une inspiration et
une expiration. L’appréciation de la respiration porte sur le rythme, la fréquence et l’amplitude
respiratoire.
Valeurs physiologique :
- Nouveau né : 40 mouvements/minute
- Enfant : 30 à 36 mouvements/minute
- Adulte : 16 à 20 mouvements/minute
La fréquence respiratoire s’accélère pendant l’effort musculaire, le stress, les émotions, l’exposition à la
chaleur, … La fréquence respiratoire diminue lors du sommeil ou du repos, …
INDICATIONS
- Surveillance d’un patient hospitalisé dans le but de détecter une anomalie respiratoire,
- Syndrome de détresse respiratoire, décompensation cardiaque ou respiratoire,
- Surveillance post-opératoire, …
MATÉRIEL
- Une montre avec trotteuse.
DÉROULEMENT DU SOIN
- Prendre la fréquence respiratoire à distance des variations physiologiques.
- Mettre la personne soignée au repos pendant ¼ d’heure. Se laver les mains.
- Compter à la vue, pendant une minute les mouvements respiratoires.
- Chez l’adulte : regarder les mouvements du thorax ou poser la paume de la main sur le thorax.
- Chez l’enfant : le dévêtir légèrement et compter en regardant la respiration abdominale.
- Noter les résultats.
EVALUATION
- Respect des consignes et de la technique et exactitude du résultat obtenu.
- Evaluation pertinente de la fréquence, du rythme et de l’amplitude par rapport à la personne.
CHAPITRE 18 : LE POULS
OBJECTIFS
- Surveiller l’évolution d’une pathologie et/ou les effets d’un traitement. - Evaluer l’état général
d’une personne.
- Prévenir et/ou dépister une complication.
PRÉREQUIS
- Anatomie et physiologie du cœur et des vaisseaux.
DÉFINITION
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Distension des artères sous la poussée sanguine provoquée par la contraction du ventricule gauche. Elle
permet la détermination de la fréquence cardiaque et l’évaluation du rythme et de l’amplitude des
pulsations.
Valeurs physiologique : la fréquence cardiaque diminue avec l’âge.
- Nouveau né : 130 à 140 pulsations/minute.
- Enfant : 80 à 110 pulsations/minute.
- Adulte : 70 à 80 pulsations/minute.
- Personne âgée : 55 à 60 pulsations/minute.
La fréquence cardiaque s’accélère pendant l’effort musculaire, la digestion, le stress, les émotions,
l’exposition à la chaleur, la grossesse, et l’élévation de la température corporelle.
INDICATIONS
- Pathologie cardiaque : insuffisance cardiaque, troubles du rythme, …
- Insuffisance respiratoire, crise d’asthme, …
- Surveillance systématique de tout patient en pré et post opératoire
- Hyperthermie
- Dépistage d’une phlébite, …
MATÉRIEL
- Une montre avec trotteuse.
DÉROULEMENT DU SOIN
- Prendre le pouls à distance des variations physiologiques.
- Mettre la personne soignée au repos pendant ¼ d’heure.
- Se laver les mains.
- Choisir le lieu de la prise de pouls (artère carotide, artère humérale, artère radiale : la plus
habituelle, artère fémorale, artère poplitée, artère tibiale, artère pédieuse et artère temporale).
- Positionner l’index et le majeur sur l’artère du patient en exerçant une légère pression.
- Compter à chaque sensation de soulèvement de l’artère, sur un minute. - Noter les résultats.
EVALUATION
- Respect des consignes et de la technique.
- Exactitude du résultat obtenu.
- Evaluation pertinente de la fréquence, du rythme et de l’amplitude par rapport à la personne.
OBJECTIFS
- Surveiller l’évolution d’une pathologie et/ou les effets d’un traitement.
- Evaluer l’état général d’une personne.
- Prévenir et/ou dépister une complication.
PRÉREQUIS
- Anatomie et physiologie du cœur et des vaisseaux.
DÉFINITION
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Pression sous laquelle le sang circule dans les vaisseaux ; elle est due à la force de contraction du cœur, la
force de résistance des vaisseaux et la masse sanguine.
L’écart entre la tension maxima et la tension minima se nomme la tension différentielle ; elle peut être
pincée ou élargie.
Valeurs physiologique :
- TA systolique ou maxima < 140 mmHg.
- TA diatolique ou minima < 90 mmHg.
La TA s’élève avec l’âge :
- Enfant : 70mmHg / 40mmHg.
- 20 ans : 110mmHg / 70mmHg.
- 50 ans : 120-150mmHg / 70-80mmHg.
Variations physiologiques :
- La TA s’élève avec l’exercice, la digestion, le stress, les émotions, le froid…
- La TA diminue avec le repos, le sommeil, la chaleur, la grossesse, …
INDICATIONS
- Surveillance ou dépistage d’une hypo ou d’une hypertension artérielle,
- Surveillance hémodynamique d’un patient dans le cadre d’une hospitalisation (si risque de
décompensation cardiaque, en post opératoire, dépistage d’un état de choc…), - Pathologie
cardiaque…
MATÉRIEL
- Appareil à tension, stéthoscope
- Produit antiseptique pour nettoyage et désinfection du brassard et du stéthoscope.
DÉROULEMENT DU SOIN
- Prendre la tension artérielle à distance des variations physiologiques.
- Mettre la personne soignée au repos pendant ¼ d’heure.
- Se laver les mains puis vérifier que l’appareil de mesure soit à zéro mmHg et fermer l’écrou de
décompression.
- Repérer l’artère humérale ; placer le stéthoscope et le maintenir d’une main sans appuyer.
- Gonfler le brassard jusqu’à 30 mmHG au dessus de la TA systolique habituelle du patient.
- Dégonfler lentement et sans à coup : l’apparition du 1er bruit est la TA maxima et le dernier bruit
entendu est la TA minima.
- Noter les résultats puis nettoyer le matériel.
EVALUATION
- Respect des consignes et de la technique, exactitude du résultat obtenu.
- Evaluation pertinente du résultat par rapport à la personne.
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LE PRELEVEMENT VEINEUX
OBJECTIFS
- Soin à visée diagnostique ou thérapeutique,
- surveillance de l’évolution d’une maladie,
- surveillance de l’effet d’un traitement, …
PRÉREQUIS
- Anatomie vasculaire du bras,
- connaissance des examens biologiques sanguins.
DÉFINITION
Recueil d’un échantillon de sang d’une veine superficielle dans un ou plusieurs tubes pour examen(s) en
laboratoire.
INDICATIONS
- Analyse cytologique : numération formule sanguine, plaquettes, …
- Analyse chimique : ionogramme, étude de la coagulation, …
- Analyse sérologique : hépatite B ou C, HIV, …
- Analyse bactériologique : hémoculture, …
- Analyse immunologique…
MATÉRIEL
- Plateau décontaminé, haricot à usage unique,
- compresses stériles,
- alcool à 70°ou Bétadine alcoolique, antiseptique non alcoolisé si taux d’alcoolémie à doser,
- gants non stériles, protection de lit,
- tubes de prélèvement adaptés à la prescription médicale,
- corps de pompe à usage unique,
- aiguille fixe ou aiguille à ailettes adaptés au diamètre de la veine,
- garrot décontaminé et de taille adaptée, sparadrap,
- solution hydro-alcoolique pour antisepsie rapide des mains,
- bons de laboratoires conformes à la prescription (cf. cours sur les examens de laboratoire), -
container à objets piquants ou tranchants.
DÉROULEMENT DU SOIN
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- Prévenir le patient la veille ou le plus tôt possible et lui expliquer le but de l’examen et le délai de
retour des résultats.
- Vérifier, si l’examen le nécessite, que le patient est à jeun et/ou l’horaire de prélèvement. -
Réaliser un lavage antiseptique des mains.
- Préparer le matériel nécessaire sur le plateau de soins.
- Installer le patient confortablement, le bras à plat en appui vers le bas. Retirer ou remonter la
manche et vérifier l'état de propreté cutanée.
- Si le patient est perfusé, a subi un curage ganglionnaire axillaire, est paralysé ou porteur d’une
fistule artério-veineuse de dialyse : effectuer le prélèvement de sang au bras opposé. - Disposer la
protection de lit sous le bras.
- Réaliser une antisepsie rapide des mains.
- Ouvrir le sachet de compresses stériles.
- Adapter le système de prélèvement et le système de ponction puis mettre la paire de gants non
stériles. Choisir une veine par la vue et le toucher.
- Repérer le point de ponction, positionner et serrer le garrot, 10 cm environ au dessus. Faire
pratiquer par le patient quelques contractions de la main, tapoter la veine ou masser le bras dans le
sens de la circulation veineuse (poignet, pli du coude).
- Effectuer la préparation cutanée du patient avec des compresses imbibées d’alcool et toujours en
partant du site de ponction vers l'extérieur (diamètre 5 cm) : faire un premier passage et jeter la
compresse dans le haricot, puis repasser sur la même zone avec une deuxième compresse imbibée
d’alcool.
- Immobiliser la veine et ponctionner à l’aiguille, biseau tourné vers le haut à environ 45°dans le
sens du retour veineux. Ponctionner la veine.
- Adapter les tubes au fur et à mesure. Retourner les tubes plusieurs fois, à l’exception des tubes
secs.
- Desserrer le garrot.
- Désadapter le dernier tube.
- Oter l’aiguille et la jeter dans un container spécifique. Le reste du matériel étant jeté dans le
haricot.
- Comprimer le point de ponction avec une compresse sèche environ une minute, ne pas faire plier
le bras.
- Placer une compresse sur le point de ponction et la fixer avec du sparadrap. - Retirer la
protection de lit.
- Retirer et jeter les gants non stériles.
- Réinstaller confortablement le patient et si besoin, lui servir une collation.
- Identifier les tubes dans la chambre du patient avec ses étiquettes et les acheminer au laboratoire
dans les sachets prévus à cet effet accompagnés des demandes d’examens remplies et étiquetées
(GBEA).
- Respecter la traçabilité de l’examen.
EVALUATION
- Respect des règles d’hygiène et d’asepsie.
- Ponction réalisée sans risque d’Accident d’Exposition au Virus.
- Confort du patient assuré et ergonomie pour l’opérateur.
- La douleur de la personne a été limitée et sa réaction est proportionnée. - Capital veineux préservé.
- Préparation du matériel : support choisi nettoyé et désinfecté, tout le matériel est présent. -
Le déroulement du soin est conforme au protocole.
- Le patient ne doit pas présenter d’hématome ou d’inflammation.
- Les tubes sont correctement remplis, non transvasés, …
- Les tubes sont acheminés avec les bons correspondants vers le laboratoire. - Le matériel est
rangé et les transmissions sont faites.
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CHAPITRE 20 : PRELEVEMENT PAR VOIE VEINEUSE PERIPHERIQUE
Technique :
- Après un lavage antiseptique des mains préparer le matériel nécessaire sur un chariot ou un plateau de
soins propre (nettoyé et désinfecté).
- Installer le patient et disposer la protection de lit.
- Réaliser une antisepsie rapide des mains.
- Ouvrir les emballages stériles pour une préhension facile sans faute d’asepsie.
- Adapter le système de prélèvement et le système de ponction.
- Mettre les gants non stériles.
- Repérer le site de ponction en positionnant et serrant le garrot.
- Réaliser la préparation cutanée du patient avec une compresse imbibée d’alcool, jeter la compresse,
puis avec une deuxième compresse imbibée d’alcool effectuer un deuxième passage sur la même
zone.
- Ponctionner la veine pour le prélèvement sanguin.
- Adapter les tubes au fur et à mesure.
- Desserrer le garrot, et évacuer l'aiguille souillée dans le conteneur avec le corps de pompe à usage
unique (Vacutainer® réf 36 48 87), ou désadapter si corps de pompe à usages multiples.
- Après compression du point de ponction avec une compresse sèche, mettre en place un pansement.
- Enlever la protection de lit puis jeter les gants.
- Identifier les prélèvements et remplir complètement le bon avant l'envoi au laboratoire, en respectant
les Précautions Standard.
- Procéder au nettoyage-désinfection et rangement ou évacuation du matériel utilisé.
- Réaliser un lavage antiseptique des mains.
- Faire les transmissions écrites sur le dossier de soins infirmiers du patient.
DÉFINITION
Recueil d’un échantillon de sang au niveau des capillaires afin de doser le taux de glycémie. Le taux
normal est de 4 à 6,1 mmol/L soit 0,8 g/L à 1,1 g/L.
INDICATIONS
- Diabète de type I (insulinodépendant) et de type II (non insulinodépendant),
- Alcoolémie importante,
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- Effets secondaires de certains médicaments,
- Malaise inexpliqué, …
OBJECTIFS
- Soin à visée diagnostique,
- surveillance de l’évolution d’une maladie,
- surveillance de l’effet d’un traitement, …
PRÉREQUIS
- Connaissance des examens biologiques sanguins.
MATÉRIEL
- Plateau décontaminé, haricot à usage unique,
- compresses non stériles,
- gants non stériles, lecteur de glycémie avec bandelettes adaptées, lancettes ou autopiqueur, -
container à objets piquants ou tranchants.
DÉROULEMENT DU SOIN
• La préparation du matériel :
- Il est important de rappeler au patient l’importance de ce geste, car s’il a touché un produit
alimentaire ou autre avec des propriétés sucrées (fruit, parfum, …) le résultat de sa glycémie
peut être faussé.
- Lavage des mains au savon doux non parfumé, jamais d’alcool, ni de solution alcoolique car
pouvoir hypoglycémiant.
- Le patient se lave les mains selon nos conseils : eau chaude et non brûlante (l’eau chaude
favorise la dilatation des capillaires et l’obtention immédiate d’une goutte de sang bombée
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sans presser le doigt. Une manipulation trop longue du doigt avant l’obtention d’une goutte
suffisante fausse le résultat de la glycémie).
- Les mains sont mouillées avant le savonnage, lavage des mains sans oublier les espaces
interdigitaux.
- Rinçage abondant des mains, doigts vers le haut. Le jet d’eau stimule la pulpe donc la
dilatation des capillaires d’une part et les règles d’asepsie sont respectées d’autre part.
- Séchage des mains avec des serviettes en papier ou une serviette en éponge propre : la peau
est sèche et chaude.
- Le séchage parfait de la peau évite l’étalement de la goutte et l’hémodilution par l’humidité
de la peau.
• Rangement du matériel :
- La lancette est jetée dans un container sans jamais la toucher avec les doigts. La bandelette est
enlevée et jetée.
- Le lecteur est éteint.
- La tête de lecture est nettoyée (au savon neutre ou liquide spécifique).
- Le matériel est rangé dans un endroit sec, à l’abri de la lumière, à une température entre +4° et
+30° pour limiter les risques de dérèglement du lecteur et l’altération de la plage réactive.
- Lavage antiseptique des mains.
EVALUATION
- Respect des règles d’hygiène.
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- Ponction réalisée sans risque d’Accident d’Exposition au Virus.
- Confort du patient assuré et ergonomie pour l’opérateur.
- La douleur de la personne a été limitée et sa réaction est proportionnée.
- Le déroulement du soin est conforme au protocole.
- Le matériel est rangé et les transmissions sont faites.
PRÉREQUIS
- Anatomie.
- Connaissances pharmacologiques.
- Fiche des principes d’administration et de surveillance des traitements médicamenteux.
- Règles d’hygiène et d’asepsie.
- Connaissances sur les accidents d’exposition aux virus. - Calculs de dose.
DÉFINITION
Traitements médicamenteux administrés par une voie autre que la voie entérale Les
voies d’administration sont :
- Intramusculaire (I.M.)
- Intraveineuse (I.V.)
- Sous-cutanée (S.C.)
- Intradermique (I.D.)
Buts :
- Préventif : vaccinothérapie …
- Thérapeutique : antibiothérapie …
- Diagnostique : dépistage d’allergies …
INDICATIONS
- Administration d’un traitement non disponible par voie entérale. Exemple : Insuline, tests
allergologiques …
- Administration d’un traitement à un patient dans l’incapacité de prendre un traitement par voie
orale.
Exemple : Coma, vomissements (chimiothérapie, gastro-entérite), trouble de la déglutition …
- Administration d’un traitement non assimilable par le tube digestif. Exemple : résection intestinale
importante …
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- Administration d’un traitement exigeant une posologie précise calculée en fonction du poids et de
la taille.
MATÉRIEL
PRESENTATION DU MATERIEL
Les seringues
• Stériles,
• en plastique (à usage unique) ou en verre selon certains produit,
• de taille et de capacité variables ( 1 ml, 2 ml, 5 ml, 10 ml, 20 ml, 50 ml): le choix s’effectue en
fonction de la quantité de produit à injecter,
• seringues spécifiques : - insuline,
- tuberculine,
- désensibilisation,
- seringues pré-remplies.
Les aiguilles
• Stériles,
• usage unique,
• de taille et de calibre (Gauge-G) variables : le choix s’effectue en fonction de la voie d’injection,
de la morphologie du patient, du liquide à injecter :
- I.M. : aiguille longue à biseau long (couleur de l’embase verte, 21G),
- I.V. : aiguille courte à biseau court (couleur bleue, 23 G),
- S.C. : aiguille courte à biseau long (couleur orange, 25 G),
- I.D. : aiguille très courte (= 1cm), fine, à biseau court (couleur orange ou jaune, 25 G),
- Trocart : aiguille de gros calibre utilisée pour les préparations (couleur rose, 18 G, marron clair, 19
G).
MATERIEL REQUIS
TECHNIQUE DE PREPARATION
- Sortir tout le matériel nécessaire.
- Vérifier le dosage, l’intégrité du produit, la date de péremption …
MONTAGE DE LA SERINGUE
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- Ne découvrir que la partie qui va s ‘adapter à la seringue (embase).
- Fixer l’embase de l’aiguille à la seringue.
- Reposer l’ensemble dans l’emballage stérile.
PREPARATION A PARTIR D’UNE SOLUTION
Le produit ainsi préparé selon le dosage et la voie d’administration prescrits doit être injecté
IMMEDIATEMENT par la personne qui a préparé l’injection.
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EVALUATION
- Respect des règles d’hygiène, d’efficacité, de sécurité, de confort avant, pendant et après le soin.
RESPECT DE LA PRESCRIPTION :
- nom du produit,
- date, heure et validité de la prescription,
- dosage, posologie, forme et voie d’administration, - injection du produit en totalité.
CONFORMITE AU PROTOCOLE :
- matériel adapté à la prescription,
- site d’injection approprié et individualisé, - technique d’injection respectée.
COMPLICATIONS POSSIBLES :
- inflammation du tissu conjonctif,
- hématome,
- adénite,
- abcès, septicémie,
- nécrose (si emploi d’une solution hypertonique).
CONSIGNES
- Suivre les règles d’hygiène et d’asepsie, de sécurité, d’efficacité, de confort,
- il est indispensable de commencer le traitement en utilisant les veines des extrémités des membres
pour préserver le réseau veineux,
- ne jamais injecter de Chlorure de Potassium (KCl) par voie veineuse directe.
MATERIEL
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
- Garrot propre
- Sparadrap
- Protection
- Pommade anesthésiante éventuellement à poser avant le soin (20 minutes avant) - Gants non
stériles
DEROULEMENT DU SOIN
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
PREREQUIS
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
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CONSIGNES
- Suivre les règles d’hygiène et d’asepsie, de sécurité, d’efficacité, de confort, - respect des lieux
d’injection.
Il faut choisir des tissus interstitiels lâches, loin des tendons et des saillies osseuses :
- face externe du bras,
- face antérieure de la cuisse,
- région sus et sous épineuse de l’omoplate, - région deltoïdienne, - région abdominale.
MATERIEL
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
DEROULEMENT DU SOIN
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
- Préparer le matériel et le produit médicamenteux (cf. Fiche Injections par voie parentérale),
- installer confortablement le malade,
- repérer et aseptiser le lieu d’injection,
- pincer la peau entre le pouce et l’index,
- piquer perpendiculairement ou latéralement (45°, dans le sens de la circulation veineuse, le biseau
tourné vers le haut ) au plan de ponction selon la corpulence de la personne, la taille de l’aiguille...
Introduire rapidement l’aiguille jusqu’à la garde à la base du pli,
- relâcher le pli sauf pour l’injection d’insuline ou d’anticoagulant,
- injecter le liquide lentement,
- lorsque tout le produit est injecté, comprimer la peau près de l’aiguille avec une compresse sauf
pour les injections d’insuline,
- retirer l’ensemble seringue / aiguille (maintenir l’embase).
Après une injection d’insuline, ne pas désinfecter à l’alcool et ne pas frictionner car la diffusion du
produit médicamenteux serait trop rapide.
PREREQUIS
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale
CONSIGNES
- Suivre les règles d’hygiène et d’asepsie, de sécurité, d’efficacité, de confort,
- respecter strictement les horaires,
- utiliser la seringue contenue dans le conditionnement,
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- effectuer l’injection dans le tissu cellulaire sous-cutanée de la ceinture abdominale (région
antérolatérale) ou de la cuisse (face antérieure), tantôt à droite, tantôt à gauche,
- maintenir le pli cutané pendant l’injection,
- ne pas purger les présentations en dose unique (si nécessité de purger pour adapter la prescription :
purger la seringue aiguille vers le bas).
MATERIEL
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
TECHNIQUE
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
DEFINITION
Injection d’un produit médicamenteux dans le tissu musculaire.
CONSIGNES
- Respect des sites d’injection :
- La région fessière : choisir le ¼ supéro-externe de la fesse afin d’éviter l’atteinte du nerf sciatique
ou des vaisseaux.
- 1/3 moyen antéro-externe de la cuisse.
- La partie supérieure antéro-externe du bras si impossibilité d’atteindre le muscle fessier : choix
d’une aiguille plus courte.
- Dans le cas d’une série d’injection, alterner les côtés d’injection (fesse droite puis gauche) et
utiliser toute la surface du ¼ supéro-externe afin de favoriser une meilleure diffusion du produit
- Attention le muscle fessier ne peut être utilisé chez le nourrisson et le très jeune enfant car il n’est
pas suffisamment développé par la marche.
- La quantité du tissu adipeux chez la personne doit déterminer la longueur de l’aiguille utilisée pour
atteindre le muscle.
DEROULEMENT DU SOIN
- Préparer l’injection (cf. fiche préparation).
- Installer confortablement le malade de préférence allongé.
- Pour favoriser la détente du muscle fessier lors de l’injection, le fémur doit être en rotation externe
: couché sur le ventre avec les orteils tournés vers l’intérieur ou couché sur le côté avec la jambe
de dessous allongé et celle de dessus fléchie.
- Repérer le site d’injection et procéder à désinfection cutanée , solution hydroalcoolique pour
antisepsie rapide des mains.
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- Tendre la peau de la fesse avec le pouce et l’index de l’autre main.
- D’un geste sec et rapide enfoncer l’aiguille jusqu’à l’embase perpendiculairement jusqu’à la peau -
Sans lâcher l’embase, adapter la seringue.
DEUXIEME METHODE
- Adapter l’embase de l’aiguille sur la seringue.
- Tendre la peau de la fesse avec le pouce et l’index de l’autre main.
- D’un geste sec et rapide enfoncer l’aiguille jusqu’à l’embase perpendiculairement jusqu’à la peau.
COMPLICATIONS
- Retour de sang dans la seringue, lors de la ponction,
- Malaise vagual,
- Douleur au point de ponction,
- Douleur extrêmement vive en cas de ponction du nerf sciatique.
22-5 - L’INJECTION INTRADERMIQUE
DEFINITION
Injection d’un allergène ou d’un produit médicamenteux dans le derme.
PREREQUIS
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
CONSIGNES
- Suivre les règles d’hygiène et d’asepsie, de sécurité, d’efficacité, de confort, - respecter les
lieux d’injection :
- essentiellement face interne et externe de l’avant bras,
- face externe du bras,
- face externe de la cuisse,
- l’effet « peau d’orange » doit être obtenu : apparition au niveau de la peau d’une petite
surélévation blanche et gaufrée,
- s’il s’agit d’un test allergique : encercler le point d’injection d’un trait de stylo afin de pouvoir
ultérieurement lire la réaction.
MATERIEL
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
DEROULEMENT DU SOIN
- Cf. Fiche de soins sur les injections par voie parentérale.
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- repérer et aseptiser le lieu d’injection,
- d’une main, tendre la peau,
- de l’autre, saisir la seringue et introduire l’aiguille tangentiellement à la peau, le biseau vers le
haut,
- dès que le biseau a disparu sous l’épiderme, injecter lentement le produit. Il se forme
immédiatement une petite surélévation blanche, gaufrée (peau d’orange),
- exercer près de l’aiguille une légère pression avec une compresse et retirer l’ensemble seringue /
aiguille (maintenir l’embase),
- marquer par un dessin l’emplacement de l’injection.
OBJECTIF
- Obtenir une action plus rapide que les autres voies d’administration.
PREREQUIS
- Anatomie vasculaire (P86)
- Pharmacologie et calculs de dose
- Règles d’hygiène et d’asepsie
- Précautions standard
DEFINITION
Injection intraveineuse prolongée (d’une quantité donnée), de solutés iso ou hyper toniques, contenant ou
non des médicaments.
INDICATIONS
- Réhydratation par des solutés,
- hypovolémie,
- restauration de l’équilibre hydro-électrolytique,
- traitement médicamenteux (antibiotiques, catécholamines…), - nutrition parentérale.
MATERIEL
Spécifique à la préparation :
- Flacons de perfusion et produits médicamenteux selon prescription
- Tubulure, dispositif de réglage de débit, robinet, rampe, boîtier
- Si besoin, pied à sérum et panier à sérum nettoyés et désinfectés
Spécifique à la ponction :
- Protection de lit à usage unique
- Garrot nettoyé et désinfecté
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- Matériel sécurisé : cathéter veineux périphérique , butterfly…..
Divers :
- Compresses stériles
- Solutions antiseptiques : moussante, dermique et dermique contenant de l’alcool - Solution
antiseptique pour antisepsie rapide des mains
- Eau stérile
- Tondeuse à lame à usage unique si dépilation nécessaire
- Gants stériles
- Adhésifs de fixation stériles (stéri-strip)
- Pansement adhésif stérile prêt à l’emploi
- Sparadrap de fixation
- Containeur à aiguilles
- Haricot jetable
DEROULEMENT DU SOIN
EVALUATION
-Respect des critères du soin .
- SURVEILLANCE DE LA PERFUSION :
Locale
- Surveiller le bras, le point d’insertion (absence de chaleur, rougeur, induration, douleur, œdème).
- Surveiller l’absence d’inflammation et/ou d’extravasation.
Générale
- Pouls, tension artérielle, température.
- Diurèse (équilibre entre les entrées et les sorties).
- Contrôles biologiques sur prescription médicale.
- Surveillance des effets indésirables des médicaments.
Spécifique
- Respecter les cycles, les horaires.
- Rechercher les causes de dysfonctionnement.
Si le débit s’accélère
- Vérifier la présence d’une fuite (tubulure désadaptée).
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- Vérifier étanchéité : raccord, robinet, rampe.
- Vérifier le blocage de la roulette, s’assurer que le patient n’accélère pas le débit.
Si le débit ralentit
- Vérifier l’efficacité de la prise d’air.
- S’assurer que la tubulure n’est pas coudée et que le filtre n’est pas noyé. - Vérifier le point
d’injection : aiguille collabée à la veine, …
Si le débit s’interrompt :
- Vérifier que le cathéter n’est pas bouché.
- S’assurer qu’il n’y a pas de diffusion du produit dans les tissus (extravasation).
Objectif: préparer des solutés de perfusion de façon aseptique, avec un minimum de manipulations.
Matériel:
- un haricot, et un conteneur à objets piquants tranchants,
- les produits médicamenteux et le soluté en fonction de la prescription médicale,
- un set de transfert OU trocarts stériles à usage unique, et seringues stériles à usage unique de
contenance adaptée,
- une tubulure de perfusion stérile à usage unique, et panier pour flacon en verrerie,
- des compresses stériles,
- solution antiseptique dermique (Cf. P.E. 04. 01. 06.), contenant de l’alcool.
Technique :
- Avoir à sa disposition la prescription médicale écrite, datée et signée.
- Etre en tenue de travail propre, adaptée au secteur d’activité, cheveux attachés.
- Réaliser une désinfection par friction des mains (Cf. P.E. : 04. 05. 02.) puis préparer sur le plan de
travail le nécessaire à la préparation de la perfusion.
- Vérifier les dates de péremption des produits et des matériels, la limpidité et l’intégrité des perfusats.
- Réaliser un lavage antiseptique des mains (Cf. P.E. : 04. 05. 01. 02.).
- Enlever les opercules, et désinfecter tous les bouchons en les arrosant de solution antiseptique
dermique contenant de l’alcool, en laissant en contact environ pendant une minute avant d’essuyer
l’excédent avec une compresse ; si besoin d’ampoule(s), saisir l’embout autocassable à l’aide d’une
compresse imprégnée de solution antiseptique dermique contenant de l’alcool pour le casser.
- Ouvrir les emballages des matériels stériles pour permettre leur préhension sans faute d’asepsie.
- Disposer la tubulure munie de sa prise d’air dans le flacon, purger la tubulure, puis clamper.
- Adapter trocart et seringue pour préparer les produits à injecter dans le flacon de perfusat : vérifier
l’absence de précipité.
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- Jeter au fur et à mesure les déchets dans le haricot et éliminer les matériels piquants tranchants dans le
conteneur.
- Inscrire sur le flacon préparé le nom du patient, le numéro de la chambre, le contenu du perfusat et la
durée de la perfusion.
- Jeter ce qui doit l’être, nettoyer et ranger le matériel, puis réaliser un traitement adapté des mains
adapté à l’activité à suivre.
Si utilisation de sets de transfert, respecter les recommandations du fabricant pour les manipulations après
avoir correctement désinfecter les bouchons en les arrosant de solution antiseptique dermique contenant
de l’alcool.
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CHAPITRE 25 : LE CHARIOT DE SOINS
PREPARATION DU CHARIOT
- Vider et nettoyer le chariot et la poubelle avec le désinfectant prêt à l’emploi : avant et après chaque
pansement ( date de préparation notée sur le flacon ).
- Laisser sécher (temps d’action du désinfectant), ne pas rincer.
- Evaluer le matériel nécessaire.
DEROULEMENT DU SOIN
1er étape :
- prévoir et vérifier la propreté de la chambre (ménage fait),
- prévenir le patient et organiser l’espace de soin,
- réaliser un lavage antiseptique des mains puis se rendre auprès du patient avec le chariot,
- mettre le dispositif de signalisation de présence, vérifier fermetures portes et fenêtres,
- installer confortablement le patient en respectant sa pudeur et placer la protection si besoin (drap
ou absorbex),
- s’installer avec confort : lit à hauteur, poubelle du chariot à l’opposé du patient (mais pas contre le
lit du voisin !), veiller à ne pas tourner le dos au patient.
2ème étape :
- faire une antisepsie rapide des mains,
- disposer le matériel nécessaire pour le pansement :
- les pinces et les compresse stériles,
- ouvrir les flacons nécessaires sur le plan de travail,
- mettre des gants jetables propres pour ôter le pansement sale sans toucher la plaie, l’observer et
mettre le tout dans la poubelle du chariot, observer la plaie, - faire antisepsie rapide des
mains,
- si nécessaire mettre le champs stérile.
ème
3 étape :
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- faire un tampon au dessus du champs stérile et l’imbiber au dessus de la cupule propre,
- selon protocole CLIN : effectuer la détersion et l’antisepsie de la plaie puis du pourtour de la plaie
de façon minutieuse en respectant le mode d’utilisation du produit ( effectuer : la détersion, le
rinçage et séchage et appliquer l’antisepsie) ou protocole du service, - couvrir la plaie avec
des compresses stériles et appliquer sparadrap ou bande, - ôter la protection et ou le champs
stérile.
4ème étape :
- réinstaller le patient, veiller à son confort (sonnette, tablette etc…) et à la satisfaction d’un éventuel
besoin ( boire …),
- reboucher les flacons utilisés,
- déposer les pinces souillées dans le haricot et, si besoin, la lame dans le container,
- vider le haricot contenant les compresses souillées dans la poubelle,
- fermer la poubelle avant de sortir de la chambre, près de la porte d’entrée,
- faire une antisepsie rapide des mains,
- enlever le dispositif de présence,
- mettre le champs et la poubelle dans le local approprié,
- réaliser un lavage antiseptique des mains,
- nettoyer et ranger le chariot dans la salle de soins,
- effectuer les transmissions écrites et orales dans le dossier de soins.
EVALUATION
- Respect des critères du soin : sécurité, efficacité, confort et économie.
- Respect du temps de réalisation pour le confort du patient et la sécurité du soin.
- Evaluation de la plaie : évolution de la cicatrisation (transmissions écrites et orales).
- Evaluation du pansement : occlusif, confortable et esthétique,
- Pas de signe d’allergie (peau, périphérie eczémateuse ou fragilisée).
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CHAPITRE 26 : LES PANSEMENTS
DEFINITION
C’est le recouvrement d’une plaie par un dispositif de protection cutanée occlusif.
LEGISLATION ET RESPONSABILITE
Décret en vigueur : 29 juillet 2004 – Code de la santé publique
- Titre du texte : Profession d’infirmier ou d’infirmière
- Chapitre : 1er - Article : R4311-75
INDICATION
- Plaies chirurgicales. - Plaies traumatiques.
OBJECTIFS
- Eviter toute contamination microbienne de la plaie. - Surveiller l’évolution de la cicatrisation.
PRE-REQUIS
- Règles générales pour effectuer un soin.
- Connaissances dans le domaine de l’hygiène.
- Connaissances des premiers signes d’une infection locale.
MATERIEL
- Cf : fiche de préparation du chariot
Objectif : protéger une plaie d’une possible contamination, absorber des exsudats sanglants, appliquer
une thérapeutique, un antiseptique et éviter toute contamination lors de la réfection d’un
pansement.
Matériel :
- chariot de soin ou plateau, nettoyé et désinfecté,
- haricot si besoin, 1 poubelle à ouverture non manuelle, protection de lit à usage unique imperméable si
nécessaire,
- 1 contenant pour la décontamination du matériel,
- 1 plateau avec des pinces stériles,
- si besoin 1 paire de ciseaux nettoyée et désinfectée, ou une lame de bistouri montée à usage unique
stérile,
- gants stériles non talqués selon la technique choisie, et gants à usage unique, non talqués, -
compresses stériles,
- pansement(s) adhésif(s) stérile(s), et sparadrap si besoin,
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- solution antiseptique moussante
- solution antiseptique dermique de la même gamme que la solution moussante (Cf. P.E. : 04. 01. 06.),
- eau stérile ou sérum physiologique à patient unique,
- solution hydro-alcoolique (Cf. P.E. : 04. 01. 11.),
- collecteur à objets piquants, tranchants, si nécessaire,
- produit nettoyant - décontaminant pour l’instrumentation médico-chirurgicale (Cf. P.E. : 04. 01. 20), si
nécessaire.
Technique :
- Etre en tenue propre adaptée au secteur d’activité.
- Respecter les Précautions Standard tout au long du soin.
- Contrôler la prescription médicale sur le dossier de soins infirmiers.
- Informer le patient du geste qui va être réalisé.
- Fermer les fenêtres et les portes de la pièce où le pansement va être réalisé.
- Réaliser un lavage antiseptique des mains (Cf. P.E. : 04. 05. 01. 02.).
- Préparer le matériel sur le chariot de soins ou le plateau préalablement nettoyé, désinfecté.
- Installer le patient confortablement et en position adaptée en fonction du pansement à réaliser - après
la toilette et la réfection du lit, pour respecter sa sécurité et sa pudeur.
- Mettre une protection de lit si nécessaire.
- Réaliser une friction des mains avec une solution hydro-alcoolique (Cf. P.E. : 04. 05. 02.).
- Oter le pansement avec un gant non stérile à usage unique.
- Jeter le pansement et le gant dans le haricot.
- Observer la plaie.
Il est impératif d’effectuer la réfection du pansement immédiatement
- Réaliser un traitement hygiénique des mains par friction.
- Ouvrir les emballages des paquets stériles sur le plan de travail du chariot de soins, ou le plateau, sans
faute d’asepsie.
- Dévisser les bouchons des flacons des solutions et ouvrir les flaconnages.
- Enfiler le gant stérile ou se saisir des pinces stériles côté préhension.
- Déterger la plaie du centre vers la périphérie à l’aide de compresses imbibées d’antiseptique
moussant.
- Changer de compresses autant de fois que nécessaire.
- Rincer la plaie au sérum physiologique ou à l’eau stérile.
- Sécher la plaie.
- Appliquer l’antiseptique dermique du centre vers la périphérie.
- Laisser sécher.
- Recouvrir la plaie suivant la prescription médicale.
- Réinstaller le patient.
- Evacuer les déchets.
- Immerger les pinces utilisées immédiatement dans le bac contenant la solution de nettoyant -
décontaminant pour l’instrumentation médico-chirurgicale.
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PAR M. MBIEBPIEP KEUBENG MARTIAL , IS, Enseignant et prestataire de soins
- Nettoyer et désinfecter puis ranger ce qui doit l’être, en particulier le chariot de soins (Cf. P.E. 04. 06.
05. 10.).
- Réaliser un lavage antiseptique des mains.
- Noter le soin sur le document approprié
Objectif : protéger une plaie d’une possible contamination, évacuer par un système de drainage des
exsudats, des gaz physiologiques et éviter toute contamination lors de la réfection d’un
pansement.
Matériel :
- chariot de soin, nettoyé et désinfecté,
- haricot,
- 1 poubelle à ouverture non manuelle,
- 1 contenant pour la décontamination du matériel, si nécessaire,
- 1 plateau avec des pinces stériles,
- si besoin 1 paire de ciseaux nettoyée et désinfectée, ou une lame de bistouri montée à usage unique
stérile.
- matériel spécifique selon le type de drainage,
- gants stériles non talqués selon la technique choisie,
- gants à usage unique, non talqués,
- compresses stériles,
- pansement(s) adhésif(s) stérile(s),
- sparadrap si besoin,
- solution antiseptique moussante
- solution antiseptique dermique de la même gamme que la solution moussante
- solution hydroalcoolique
- eau stérile ou sérum physiologique à patient unique,
- matériel de prélèvement bactériologique si prescription médicale,
- tablier ou surblouse à usage unique si besoin,
- pansement « américain » stérile,
- protection de lit à usage unique imperméable,
- collecteur à objets piquants, tranchants, si nécessaire,
- produit nettoyant - décontaminant pour l’instrumentation médico-chirurgicale si nécessaire.
Technique :
- Etre en tenue propre adaptée au secteur d’activité.
- Respecter les précautions Standard tout au long du soin.
- Contrôler la prescription médicale sur le dossier de soins infirmiers.
- Informer le patient du geste qui va être réalisé, et fermer les fenêtres et les portes de la pièce où le
pansement va être réalisé.
- Réaliser un lavage antiseptique des mains
- Préparer le matériel sur le chariot de soins préalablement nettoyé, désinfecté.
- Revêtir la surblouse ou le tablier à usage unique si besoin.
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- Installer (après la toilette et la réfection du lit) le patient confortablement et en position adaptée en
fonction du pansement à réaliser, pour respecter sa sécurité et sa pudeur.
- Mettre une protection de lit imperméable puis réaliser un traitement hygiénique des mains par friction
- Oter le(s) pansement(s) avec un gant non stérile à usage unique, et jeter le pansement et le gant dans le
haricot.
- Observer la plaie, et réaliser un prélèvement bactériologique si prescription médicale.
Il est impératif d’effectuer la réfection du pansement immédiatement.
- Réaliser une friction des mains avec une solution hydro-alcoolique.
- Ouvrir les emballages des paquets stériles sur le plan de travail du chariot de soins, ou le plateau, sans
faute d’asepsie.
- Dévisser les bouchons des flacons des solutions et ouvrir les flaconnages.
- Enfiler le gant stérile ou se saisir des pinces stériles côté préhension.
Quelque soit le système de drainage, l’antisepsie
cutanée se fera de la région la moins contaminée vers la
région la plus contaminée.
- Déterger la plaie du centre vers la périphérie à l’aide de compresses imbibées d’antiseptique
moussant. : changer de compresses autant de fois que nécessaire.
- Rincer la plaie au sérum physiologique ou à l’eau stérile.
- Sécher la plaie, Appliquer l’antiseptique dermique du centre vers la périphérie, Laisser sécher.
- Isoler au fur et à mesure par des compresses chaque région traitée.
- Couvrir la plaie et prévoir un pansement « américain » stérile si écoulement.
- Immerger immédiatement les pinces dans la solution de nettoyant - décontaminant ou enlever et jeter
les gants.
- Réaliser une friction des mains avec une solution hydro-alcoolique et réinstaller le patient.
- Jeter la blouse ou le tablier à usage unique utilisé(e) puis évacuer les déchets.
- Nettoyer et désinfecter puis ranger ce qui doit l’être, en particulier le chariot de soins
- Noter le soin sur le document approprié.
Objectif : absorber des exsudats sanglants ou purulents, appliquer une thérapeutique, et protéger une plaie
infectée et éviter une surinfection par la réfection du pansement.
Matériel :
- chariot de soin, nettoyé et désinfecté,
- haricot,
- 1 poubelle à ouverture non manuelle,
- collecteur à objets piquants, tranchants, si nécessaire,
- protection de lit à usage unique imperméable,
- 1 contenant pour la décontamination du matériel, si nécessaire,
- 1 plateau avec des pinces stériles,
- si besoin 1 paire de ciseaux nettoyée et désinfectée, ou une lame de bistouri montée à usage
unique stérile.
- gants stériles non talqués selon la technique choisie,
- gants à usage unique non talqués,
- compresses stériles,
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PAR M. MBIEBPIEP KEUBENG MARTIAL , IS, Enseignant et prestataire de soins
- pansements adhésifs stériles,
- sparadrap si besoin,
- solution antiseptique moussante (Cf. P.E. : 04. 01. 05.),
- solution antiseptique dermique de la même gamme que la solution moussante (Cf. P.E. : 04.
01. 06.), - solution hydro-alcoolique (Cf. P.E. : 04. 01. 11.),
- eau stérile ou sérum physiologique à patient unique,
- matériel de prélèvement bactériologique si prescription médicale,
- surblouse ou tablier à usage unique selon le type d’isolement septique prescrit,
- pansement « américain » stérile,
- produit nettoyant - décontaminant pour l’instrumentation médico-chirurgicale (Cf. P.E. : 04.
01. 20), si nécessaire.
Dans le cas d’un isolement septique (Cf. P.E. : 04. 07. 03.), nous vous rappelons que le chariot de soins de
rentre pas dans la chambre et donc que le matériel nécessaire à la réfection du pansement devra être
disponible dans la chambre, et renouvelé en quantité nécessaire et suffisante.
Technique
- Etre en tenue propre adaptée au secteur d’activité.
- Respecter les Précautions Standard tout au long du soin.
- Contrôler la prescription médicale sur le dossier de soins infirmiers.
- Informer le patient du geste qui va être réalisé.
- Fermer les fenêtres et les portes de la pièce où le pansement va être réalisé.
- Réaliser une désinfection hygiénique des mains (Cf. P.E. : 04. 05. 01. 02.).
- Préparer le matériel sur le chariot de soins ou le plateau préalablement nettoyé, désinfecté.
- Installer le patient confortablement et en position adaptée en fonction du pansement à réaliser -
après la toilette et la réfection du lit, pour respecter sa sécurité et sa pudeur.
- Mettre une protection de lit à usage unique, réaliser un traitement hygiénique des mains par
friction (Cf. P.E. : 04. 05. 02.).
- Oter le pansement avec un gant non stérile à usage unique.
- Jeter le pansement et le gant dans le haricot.
- Observer la plaie.
- Réaliser le prélèvement bactériologique si prescription, il est impératif d’effectuer la réfection
du pansement immédiatement.
- Réaliser un traitement hygiénique des mains par friction.
- Ouvrir les emballages des paquets stériles sur le plan de travail du chariot de soins, ou le
plateau, sans faute d’asepsie.
- Dévisser les bouchons des flacons des solutions, ouvrir les flaconnages.
- Enfiler le gant stérile ou se saisir des pinces stériles côté préhension.
- Déterger la plaie du centre vers la périphérie à l’aide de compresses imbibées d’antiseptique
moussant.
- Changer de compresses autant de fois que nécessaire.
- Rincer la plaie au sérum physiologique ou à l’eau stérile.
- Sécher la plaie.
- Appliquer l’antiseptique dermique du centre vers la périphérie.
- Laisser sécher.
- Recouvrir la plaie suivant la prescription médicale.
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- Réinstaller le patient.
- Jeter la surblouse ou le tablier utilisé(e), et évacuer les déchets.
- Immerger les pinces utilisées immédiatement dans le bac contenant la solution de nettoyant -
décontaminant pour l’instrumentation médico-chirurgicale.
- Nettoyer et désinfecter puis ranger ce qui doit l’être, en particulier le chariot de soins (Cf. P.E.
04. 06. 05. 10.).
- Réaliser un lavage antiseptique des mains.
- Noter le soin sur le document approprié.
10. Grille d’évaluation
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