Planche no 2. Trigonométrie circulaire réciproque.

Trigonométrie hyperbolique. Corrigé

no 1 1) Arcsin x existe si et seulement si x est dans [−1, 1]. Donc, sin(Arcsin x) existe si et seulement si x est dans [−1, 1]
et pour x dans [−1, 1], sin(Arcsin x) = x.
h π πi
2) Arcsin(sin x) existe pour tout réel x mais ne vaut x que si x est dans − , .
2 2
π π π π
• S’il existe un entier relatif k tel que − + 2kπ ≤ x < + 2kπ, alors − ≤ x − 2kπ < et donc
2 2 2 2
Arcsin(sin x) = Arcsin(sin(x − 2kπ)) = x − 2kπ.
 
x 1 1 x 1
De plus, on a k ≤ + < k + et donc k = E + .
2π 4 2 2π 4
π 3π π π
• S’il existe un entier relatif k tel que + 2kπ ≤ x < + 2kπ, alors − < π − x + 2kπ ≤ et donc
2 2 2 2
Arcsin(sin x) = Arcsin(sin(π − x + 2kπ)) = π − x + 2kπ.
 
x 1 1 x 1
De plus, k ≤ − < k + et donc k = E − .
2π 4 2 2π 4
3) Arccos x existe si et seulement si x est dans [−1, 1]. Donc, cos(Arccos x) existe si et seulement si x est dans [−1, 1] et
pour x dans [−1, 1], cos(Arccos x) = x.
4) Arccos(cos x) existe pour tout réel x mais ne vaut x que si x est dans [0, π].  x 
• S’il existe un entier relatif k tel que 2kπ ≤ x < π + 2kπ, alors Arccos(cos x) = x − 2kπ avec k = E .
2π
• S’il 
existe un
 entier relatif k tel que −π + 2kπ ≤ x < 2kπ alors Arccos(cos x) = Arccos(cos(2kπ − x)) = 2kπ − x avec
x+π
k=E .
2π
5) Pour tout réel x, tan(Arctan x) = x.
π
6) Arctan(tan x) existe si et seulement si x n’est pas dans + πZ et pour ces x, il existe un entier relatif k tel que
2  
π π x 1
− + kπ < x < + kπ. Dans ce cas, Arctan(tan x) = Arctan(tan(x − kπ)) = x − kπ avec k = E + .
2 2 π 2

no 2 1) 1ère solution. Posons f(x) = Arccos x + Arcsin x pour x dans [−1, 1].
f est définie et continue sur [−1, 1], dérivable sur ] − 1, 1[. De plus, pour x dans ] − 1, 1[,
1 1
f ′ (x) = √ −√ = 0.
1−x 2 1 − x2
π
Donc f est constante sur [−1, 1] et pour x dans [−1, 1], f(x) = f(0) = .
2
π
∀x ∈ [−1, 1], Arccos x + Arcsin x = .
2

2ème solution. Il existe un unique réel θ dans [0, π] tel que x = cos θ, à savoir θ = Arccos x. Mais alors,
 π  π π
Arccos x + Arcsin x = θ + Arcsin sin( − θ) = θ + − θ =
2 2 2
π π π
(car − θ est dans [− , ]).
2 2 2
1
2) 1ère solution. Pour x réel non nul, posons f(x) = Arctan x + Arctan . f est impaire.
x

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 1 1 1
f est dérivable sur R∗ et pour tout réel x non nul, f ′ (x) = − 2 = 0. f est donc constante sur ] − ∞, 0[ et
1 + x2 x 1
1+
x2
∗ π
sur ]0, +∞[ (mais pas nécessairement sur R ). Donc, pour x > 0, f(x) = f(1) = 2 Arctan 1 = , et puisque f est impaire,
2
π
pour x < 0, f(x) = −f(−x) = − . Donc,
2
 π
1  si x > 0 π
∀x ∈ R∗ , Arctan x + Arctan = 2π = sgn(x).
x  − si x < 0 2
2
i πh
2ème solution Pour x réel strictement positif donné, il existe un unique réel θ dans 0, tel que x = tan θ à savoir
2
θ = Arctan x. Mais alors,
 
1 1  π  π π
Arctan x + Arctan = θ + Arctan = θ + Arctan tan( − θ) = θ + − θ =
x tan θ 2 2 2
π i π h
(car θ et − θ sont éléments de 0, ).
2 2
1 1 π π
3) cos2 (Arctan a) = 2
= 2
. De plus , Arctan a est dans ] − , [ et donc cos(Arctan a) > 0.
1 + tan (Arctan a) 1+a 2 2
1
On en déduit que pour tout réel a, cos(Arctan a) = √ puis
1 + a2
a
sin(Arctan a) = cos(Arctan a) tan(Arctan a) = √ .
1 + a2

1 a
∀a ∈ R, cos(Arctan a) = 2
et sin(Arctan a) = √ .
1+a 1 + a2

4) D’après 3),

1 − ab
cos(Arctan a + Arctan b) = cos(Arctan a) cos(Arctan b) − sin(Arctan a) sin(Arctan b) = √ √ ,
1 + a 2 1 + b2
ce qui montre déjà , puisque ab 6= 1, que cos(Arctan a + Arctan b) 6= 0 et donc que tan(Arctan a + Arctan b) existe. On a
immédiatement,
a+b
tan(Arctan a + Arctan b) = .
1 − ab
i πh i π πh iπ h
Maintenant, Arctan a + Arctan b est dans −π, − ∪ − , ∪ ,π .
2 2 2 2 i π πh
1er cas. Si ab < 1 alors cos(Arctan a + Arctan b) > 0 et donc Arctan a + Arctan b est dans − , . Dans ce cas,
  2 2
a+b
Arctan a + Arctan b = Arctan .
1 − ab i πh iπ h
2ème cas. Si ab > 1 alors cos(Arctan a+Arctan b) < 0 et donc Arctan a+Arctan b est dans −π, − ∪ , π . Si de
2 2
π iπ h
plus a > 0, Arctan a+Arctan b > − et donc Arctan a+Arctan b est dans , π . Dans ce cas, Arctan a+Arctan b−
2 2
i π πh a+b a+b
π est dans − , et a même tangente que Arctan . Donc, Arctan a + Arctan b = Arctan + π. Si
2 2 1 − ab 1 − ab
a+b
a < 0, on trouve de même Arctan a + Arctan b = Arctan − π.
1 − ab
En résumé,


 a+b

 Arctan si ab < 1

 1 − ab

a+b
Arctan a + Arctan b = Arctan + π si ab > 1 et a > 0 .

 1 − ab



 a+b
 Arctan − π si ab > 1 et a < 0
1 − ab

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no 3

ch(a + b) = ch a ch b + sh a sh b et ch(a − b) = ch a ch b − sh a sh b,
sh(a + b) = sh a ch b + ch a sh b et sh(a − b) = sh a ch b − sh b ch a
th a + th b th a − th b
th(a + b) = et th(a − b) = .
1 + th a th b 1 − th a th b

Deux démonstrations :

1 a 1
ch a ch b + sh a sh b = ((e + e−a )(eb + e−b ) + (ea − e−a )(eb − e−b )) = (ea+b + e−a−b ) = ch(a + b).
4 2

sh(a + b) sh a ch b + sh b ch a th a + th b
th(a + b) = = =
ch(a + b) ch a ch b + sh a sh b 1 + th a th b
après division du numérateur et du dénominateur par le nombre non nul ch a ch b.
En appliquant à a = b = x, on obtient :

2 th x
∀x ∈ R, ch(2x) = ch2 x + sh2 x = 2ch2 x − 1 = 2sh2 x + 1, sh(2x) = 2 sh x ch x et th(2x) = .
1 + th2 x

En additionnant entre elles les formules d’addition, on obtient les formules de linéarisation :

1 1 1
ch a ch b = (ch(a + b) + ch(a − b)), sh a sh b = (ch(a + b) − ch(a − b)) et sh a ch b = (sh(a + b) + sh(a − b)),
2 2 2
et en particulier

ch(2x) + 1 ch(2x) − 1
ch2 x = et sh2 x = .
2 2
Z sin2 x √ Z cos √
2
x
no 4 Pour x réel, on pose f(x) = Arcsin t dt +Arccos t dt.
0 0 Zy
√ √
La fonction t 7→ Arcsin t est continue sur [0, 1]. Donc, la fonction y 7→ Arcsin t dt est définie et dérivable sur [0, 1].
0
Z sin2 x √
2
De plus, x 7→ sin x est définie et dérivable sur R à valeurs dans [0, 1]. Finalement, la fonction x 7→ Arcsin t dt est
0
définie et dérivable sur R. Zy
√ √
De même, la fonction t 7→ Arccos t est continue sur [0, 1]. Donc, la fonction y 7→ Arccos t dt est définie et dérivable
0
sur [0, 1]. De plus, la fonction x 7→ cos2 x est définie et dérivable sur R, à valeurs dans [0, 1]. Finalement, la fonction
Z cos2 x √
x 7→ Arccos t dt est définie et dérivable sur R.
0
Donc, f est définie et dérivable sur R et, pour tout réel x,

p √
f ′ (x) = 2 sin x cos x Arcsin( sin2 x) − 2 sin x cos x Arccos( cos2 x)
= 2 sin x cos x (Arcsin(| sin x|) − Arccos(| cos x|)) .
π
On note alors que f est π-pérodique et paire. Pour x élément de [0, ], f ′ (x) = 2 sin x cos x(x − x) = 0. f est donc constante
2
π π  π  Z 1/2 √ Z 1/2 √ Z 1/2
π π
sur [0, ] et pour x élément de [0, ], f(x) = f = Arcsin t dt + Arccos tdt = dt = . Mais alors,
2 2 4 0 0 0 2 4
par parité et π-périodicité,

Z sin2 x √ Z cos 2
x √ π
∀x ∈ R, Arcsin t dt + Arccos t dt = .
0 0 4

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 √ √ x
no 5 1) 1ère solution. Pour tout réel x, x2 + 1 > x2 = |x| et donc −1 < √ < 1. Ainsi f1 est définie et
2
x +1
dérivable sur R, impaire, et pour tout réel x,
 
1 1 2x 1 1
′
f1 (x) = √ − x √ = = Arctan ′ (x).
1 + x2
r
x + 1 2 (x + 1) x + 1
2 2 2 x 2
1−
1 + x2
Donc il existe une constante réelle C telle que pour tout réel x, f1 (x) = Arctan x + C.
x = 0 fournit C = 0 et donc,
 
x
∀x ∈ R, Arcsin √ = Arctan x.
x2 + 1
i π πh
2ème solution. Pour x réel donné, posons θ = Arctan x. θ est dans − , et x = tan θ.
2 2

x tan θ √
√ = p = cos2 θ tan θ = cos θ tan θ (car cos θ > 0)
x2 + 1 1 + tan2 θ
= sin θ

et donc

i π πh
f1 (x) = Arcsin(sin θ) = θ (car θ est dans − , )
2 2
= Arctan x.

2 1 − x2
2) 1ère solution. Pour tout réel x, −1 < −1 + 2
= ≤ −1 + 2 = 1 (avec égalité si et seulement si x = 0). f2
1+x 1 + x2
∗
est donc définie et continue sur R, dérivable sur R . Pour tout réel x non nul,

−2x(1 + x2 ) − 2x(1 − x2 ) −1 4x 1 2ε
f2′ (x) = 2 2
= 2
√ =
1 + x2
s
(1 + x ) 2 1+x 4x2
1 − x2
 
1−
1 + x2
où ε est le signe de x. Donc il existe une constante réelle C telle que pour tout réel positif x, f2 (x) = 2 Arctan x + C (y
compris x = 0 puisque f est continue en 0).
x = 0 fournit C = 0 et donc, pour tout réel positif x, f2 (x) = 2 Arctan x. Par parité,

1 − x2
 
∀x ∈ R, Arccos = 2 Arctan |x|.
1 + x2
i π πh
2ème solution. Soit x ∈ R puis θ = Arctan x. θ est dans − , et x = tan θ.
2 2
1 − x2 1 − tan2 θ
= = cos2 θ(1 − tan2 θ) = cos2 θ − sin2 θ = cos(2θ).
1 + x2 1 + tan2 θ
Donc

 2θ si θ ∈ 0, π
h h
i2 2 Arctan x si x ≥ 0
f2 (x) = Arccos(cos(2θ)) = i = = 2 Arctan |x|.
 −2θ si θ ∈ − π , 0 −2 Arctan x si x ≤ 0
2
√
3) La fonction x 7→ Arcsin 1 − x2 est définie et continue sur [−1, 1], dérivable sur [−1, 1] \ {0} car pour x élément de
[−1, 1], 1 − x2 est élément de [0, 1] et vaut 1 si et seulement si x vaut 0.
1−x
est défini et positif si et seulement si x est dans ] − 1, 1], et nul si et seulement si x = 1. f3 est donc définie et
1+x
continue sur ] − 1, 1], dérivable sur ] − 1, 0[∪]0, 1[. Pour x dans ] − 1, 0[∪]0, 1[, on note ε le signe de x et on a :

x 1 −(1 + x) − (1 − x) 1 1 ε 1 1
f3′ (x) = − √ − = −√ + √ .
2 1 − x
p r
1−x 2 2
1 − (1 − x ) (1 + x) 1−x 1+ 1−x 2 2 1 − x2
2 1+x
1+x

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 1 1 1
Si x est dans ]0, 1[, f3′ (x) = − √ = (− Arcsin) ′ (x). Donc, il existe un réel C tel que, pour tout x de [0, 1] (par
2 1 − x2 2
1 π
continuité) f3 (x) = − Arcsin x + C. x = 1 fournit C = . Donc,
2 4

π 1 1
∀x ∈ [0, 1], f3 (x) = − Arcsin x = Arccos x.
4 2 2

3 1 3
Si x est dans ] − 1, 0[, f3′ (x) =
√ = ( Arcsin) ′ (x). Donc il existe un réel C ′ tel que, pour tout x de ] − 1, 0] (par
2 1 − x2 2
3 π π
continuité) f3 (x) = Arcsin x + C ′ . x = 0 fournit − = C ′ . Donc,
2 2 4

3 π
∀x ∈] − 1, 0], f3 (x) = Arcsin x + .
2 4

4) f4 est dérivable sur D = R \ {−1, 0} et pour x élément de D, on a :

1 1 (x + 1) − x 1 1 x − (x − 1)
f4′ (x) = − − 2
+
x31 (x + 1)2
x (x − 1)2 x2
1+ 4 1+ 1 +
4x (x + 1)2 x2
4x 1 1 4x 4x
=− 4 − + =− 4 + = 0.
4x + 1 2x2 + 1 + 2x 2x2 + 1 − 2x 4x + 1 (2x2 + 1)2 − 4x2

f4 est donc constante sur chacun des trois intervalles ] − ∞, −1[, ] − 1, 0[ et ]0, +∞[. Pour x > 0, f(x) = f(1) = 0. Pour
1 π π π
−1 < x < 0, f(x) = lim f(t) = Arctan − (− ) + Arctan 2 = + = π.
t→ −1 2 2 2 2
t>−1
Pour x < −1, f(x) = lim f(t) = 0 et donc
t→ −∞

0 si x ∈] − ∞, −1[∪]0, +∞[
∀x ∈ R \ {−1; 0}, f4 (x) = .
π si x ∈] − 1, 0[

1 1 π
no 6 0 ≤ Arctan + Arctan < Arctan 1 + Arctan 1 = et
2 5 2
1 1

1 + 1

2 5 = 7.
tan Arctan + Arctan =
2 1 1 5 9
1− ×
2 5
1 1 π 1 1 7 7 1 π
Comme Arctan + Arctan ∈ [0, [, on a donc Arctan + Arctan = Arctan . De même, Arctan + Arctan ∈ [0, [
2 5 2 2 5 9 9 8 2
et
7 1

7 1
 +
tan Arctan + Arctan = 9 8 = 65 = 1,
9 8 7 1 65
1− ×
9 8
7 1 π
et donc Arctan + Arctan = Arctan 1 = . Finalement,
9 8 4

1 1 1 π
Arctan + Arctan + Arctan = .
2 5 8 4

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no 7 (On va retrouver le résultat de l’exercice no h2 dans un cas particulier)
πh h πh i π πh
Soient a et b deux réels positifs. Alors, Arctan a ∈ 0, , Arctan b ∈ 0, et donc, Arctan a − Arctan b ∈ − , . De
2 2 2 2
plus,

tan(Arctan a) − tan(Arctan b) a−b

tan(Arctan a − Arctan b) = = ,
1 + tan(Arctan a) tan(Arctan b) 1 + ab
π π
et donc, puisque Arctan a − Arctan b ∈] − , [,
2 2
 
a−b
∀a ≥ 0, ∀b ≥ 0, Arctan a − Arctan b = Arctan .
1 + ab

2 (k + 1) − (k − 1)
Soit alors k un entier naturel non nul. Arctan = Arctan = Arctan(k + 1) − Arctan(k − 1) (puisque
k2 1 + (k − 1)(k + 1)
k − 1 et k + 1 sont positifs). Par suite, si n est un entier naturel non nul donné,

n
X Xn n+1
X n−1
X
2
un = Arctan 2
= (Arctan(k + 1) − Arctan(k − 1)) = Arctan k − Arctan k
k
k=1 k=1 k=2 k=0
π
= Arctan(n + 1) + Arctan n − .
4
π π π 3π
La limite de un vaut donc + − = .
2 2 4 4

3π
lim un = .
n→ +∞ 4

no 8 • Pour tout réel x, ch x > 0. Donc f est définie, continue et dérivable sur R. Pour tout réel x,
1
f ′ (x) = sh x − 1 = th x − 1 < 0.
ch x
f est donc strictement décroissante sur R.
• Etude en −∞. lim ch x = +∞ et donc lim f(x) = +∞. Cherchons une éventuelle droite asymptote.
x→ −∞ x→ −∞

ex + e−x
f(x) = ln − x = ln(ex + e−x ) − ln 2 − x = ln(e−x ) − x − ln 2 + ln(1 + e2x ) = −2x − ln 2 + ln(1 + e2x ).
2
Donc, f(x)−(−2x −ln 2) = ln(1+e2x ). Or, d’une part lim ln(1+e2x ) = 0 et donc la droite (D) d’équation y = −2x −ln 2
x→ −∞
est asymptote à la courbe représentative de f en −∞ et d’autre part, pour tout réel x, ln(1 + e2x ) > 0 et la courbe
représentative de f est strictement au dessus de (D) sur R.
• Etude en +∞.
ex + e−x
f(x) = ln − x = ln(ex + e−x ) − ln 2 − x = ln(ex ) − x − ln 2 + ln(1 + e−2x ) = − ln 2 + ln(1 + e−2x )
2
et f tend vers − ln 2 quand x tend vers +∞.
• Graphe.

−3 −2 −1 1 2 3
−1

−2

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 1
no 9 1) f est définie et dérivable sur D = R \ { }.
2
2) Pour x élément de D,

1 −2 1 1 x2 − 1
f ′ (x) = 2x Arctan + (x2 − 1) = 2x Arctan − 2 .
2x − 1 (2x − 1)2 1 2x − 1 2x − 2x + 1
1+
(2x − 1)2
1 1 x2 − 1
De plus, pour x non nul : f ′ (x) = 2xg(x) où g(x) = Arctan − .
2x − 1 2x 2x2 − 2x + 1
3) Pour x élément de D \ {0},

1 1 2x(2x3 − 2x2 + x) − (x2 − 1)(6x2 − 4x + 1)

g ′ (x) = − −
2x2 − 2x + 1 2 x2 (2x2 − 2x + 1)2
2 2 4 2
−2x (2x − 2x + 1) + 2x − 7x + 4x − 1 2x4 − 4x3 + 9x2 − 4x + 1
= = − .
2x2 (2x2 − 2x + 1)2 2x2 (x2 − 2x + 1)2

Maintenant,
2 
4 3 2 2 2 2 2 2 3
2
2x − 4x + 9x − 4x + 1 = 2x (x − 1) + 7x − 4x + 1 = 2x (x − 1) + 7 x − + > 0.
7 7
   
1 1
Donc, g est strictement décroissante sur ] − ∞, 0[, sur 0, et sur , +∞ . En +∞, g(x) tend vers 0. Donc g est
  2 2
1 1 π 3
strictement positive sur , +∞ . Quand x tend vers par valeurs inférieures, g tend vers − + < 0 et quand x tend
2 2 2 2
1
vers 0 par valeurs supérieures, g(x) tend vers +∞. Donc g s’annule une et une seule fois sur l’intervalle ]0, [ en un certain
    2
1 1
réel x0 de 0, . g est de plus strictement négative sur x0 , et strictement positive sur ]0, x0 [. Quand x tend vers −∞,
2 2
g(x) tend vers 0. Donc g est strictement négative sur ] − ∞, 0[. Enfin, puisque f ′ (x) = 2xg(x) pour x 6= 0, on a les résultats
suivants :    
′ ′ 1 ′ 1
sur ] − ∞, 0[, f > 0, sur ]0, x0 [, f > 0, sur x0 , , f < 0, sur , +∞ , f ′ > 0. Comme f ′ (0) = 1 > 0, on a donc : sur
   2  2  
′ 1 ′ 1 ′ 1
] − ∞, x0 [, f > 0, sur x0 , , f < 0 et sur , +∞ , f > 0. f est strictement croissante sur ] − ∞, x0 ] et sur , +∞
2   2 2
1
et est strictement décroissante sur x0 , .
2

no 10 Soit x un réel.
100 100 100
!
X 1 X X
2 kx −2 −kx
S= sh(2 + kx) = e e −e e .
2
k=1 k=1 k=1

Si x = 0 alors directement S = 100 sh 2 6= 0. Si x 6= 0 alors ex 6= 1 et e−x 6= 1. Dans ce cas,

100x 100x
 −100x
  −100x

1 2 x1−e −2 −x 1 − e 1 2 x1−e −2 1 − e
S= e e −e e = e e +e .
2 1 − ex 1 − e−x 2 1 − ex 1 − ex
après multiplication du numérateur et du dénominateur de la deuxième fraction par ex . Pour x 6= 0, on a donc :

S = 0 ⇔ ex+2 (1 − e100x ) + e−2 (1 − e−100x ) = 0 ⇔ ex+2 (1 − e100x ) + e−2−100x (e100x − 1) = 0

⇔ (1 − e100x )(ex+2 − e−100x−2 ) = 0 ⇔ ex+2 = e−100x−2 (car x 6= 0)
4
⇔ x + 2 = −100x − 2 ⇔ x = − .
101

4
S = − .
101

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 2 th x 1 + th2 x 2
no 11 On a vu au no 3 que pour tout réel x, th(2x) = 2
ce qui s’écrit pour x non nul : = ou
1 + th x th x th(2x)
1 2
encore th x + = ou finalement
th x th(2x)

2 1
∀x ∈ R∗ , th x = − .
th(2x) th x

Soient n un entier naturel non nul et x un réel non nul. D’après ce qui précède,
n
X n 
X n+1
X n
X 2k
2k+1 2k 2k 2n+1

k k 1
un = 2 th(2 x) = − = − = − .
th(2k+1 x) th(2k x) th(2k x) th(2k x) th(2n+1 x) th x
k=0 k=0 k=1 k=0
n+1
Ensuite, pour x > 0, th(2 x) tend vers 1 quand n tend vers l’infini. Donc un tend vers +∞ quand n tend vers +∞ si
x > 0 et vers −∞ quand n tend vers +∞ si x < 0.
√
no 12 1) Pour tout réel x de [−1, 1], sin(2 Arcsin x) = 2 sin(Arcsin x) cos(Arcsin x) = 2x 1 − x2 .
2) Pour tout réel x de [−1, 1], cos(2 Arccos x) = 2 cos2 (Arccos x) − 1 = 2x2 − 1.
1 1 1−x
3) Pour tout réel x de [−1, 1], sin2 ( Arccos x) = (1 − cos(Arccos x)) = .
2 2 2
4) Soit x ∈ R.
p √
x2 + 1 > x2 = |x| = Max{x, −x}.
√ √
Donc, x2 + 1 + x > 0 et x2 + 1 − x > 0. L’expression proposée existe pour tout réel x. De plus,
p p p p 
ln( x2 + 1 + x) + ln( x2 + 1 − x) = ln ( x2 + 1 + x)( x2 + 1 − x) = ln(x2 + 1 − x2 ) = ln 1 = 0.

5) L’expression proposée est définie sur R∗ et impaire. Soit alors x > 0.

 s 
2 2 2 2
   
x −1 x −1
(x − 1)  = ln 1 (x2 − 1 + x4 − 2x2 + 1 + 4x2 )
p
argsh = ln  ++ 1
2x (2x)2
2x 2x
   
1 2 1 2
q
2 2 2
= ln (x − 1 + (x + 1) ) = ln (x − 1 + x + 1) = ln x
2x 2x
 2 
x −1
Par imparité, si x < 0, argsh = − ln(−x). En résumé, en notant ε le signe de x,
2x

x2 − 1
 
∗
∀x ∈ R , argsh = ε ln |x|.
2x

6) L’expression proposée existe si et seulement si 2x2 −1 ∈ [1, +∞[ ou encore x2 ∈ [1, +∞[ ou enfin x ∈]−∞, −1]∪[1, +∞[.
Cette expression est paire. Soit donc x ∈ [1, +∞[.

q p  p 2 
2 2 2 2 2 2 2
argch(2x − 1) = ln(2x − 1 + (2x − 1) − 1) = ln(2x − 1 + 2x x − 1) = ln x+ x −1
 p 
= 2 ln x + x2 − 1 = 2 argch x

Par parité, on en déduit que

∀x ∈] − ∞, −1] ∪ [1, +∞[, argch(2x2 − 1) = 2 argch |x|.

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7) Soit x ∈ R.

r r
ch x − 1 ch x − 1 ch x − 1
argth existe ⇔ ch x + 1 6= 0 et ≥ 0 et ∈] − 1, 1[
ch x + 1 ch x + 1 ch x + 1
ch x − 1
⇔ ∈ [0, 1[
ch x + 1
ch x − 1 ch x − 1 ch x + 1 − 2 2
Mais, d’une part, ≥ 0 et d’autre part, = = 1− < 1. L’expression proposée existe
ch x + 1 ch x + 1 ch x + 1 ch x + 1
donc pour tout réel x et est paire. Ensuite, pour x réel positif, on a

r
ch x − 1 √ √ √ √
1+ p
ch x + 1 ch x + 1 + ch x − 1 ( ch x + 1 + ch x − 1)2 2 ch x + 2 ch2 x − 1
r = √ √ = =
ch x − 1 ch x + 1 − ch x − 1 (ch x + 1) − (ch x − 1) 2
1−
ch x + 1
p
= ch x + sh2 x = ch x + | sh x| = ch x + sh x = ex

Par suite, x étant toujours positif,

r
ch x − 1 1 x
argth = ln(ex ) = .
ch x + 1 2 2
Par parité, on a alors
r !
ch x − 1 |x|
∀x ∈ R, argth = .
ch x + 1 2

(Remarque. Pour 5), 6) et 7), on peut aussi dériver chaque expression)

8) Pour x > 0,

 
ch(ln x) + sh(ln x) 1 1 1
= x+ +x− = 1.
x 2x x x

no 13 √ √ √ √
1) ch x√= 2 ⇔ x = ±√argch 2 = 2
√ ± ln(2 + 2 − 1) = ± ln(2 + 3). Les solutions sont ln(2 + 3) et − ln(2 + 3) (ou encore
ln(2 − 3) car (2 + 3)(2 − 3) = 1).    
1 1 1 1
2) Une solution est nécessairement dans − , . Soit donc x ∈ − , .
2 2 2 2
√ √
Arcsin(2x) = Arcsin x + Arcsin(x 2) ⇒ sin(Arcsin(2x)) = sin(Arcsin x + Arcsin(x 2))
q √ √ p p p
⇔ 2x = x 1 − (x 2)2 + x 2 1 − x2 ⇔ x = 0 ou 1 − 2x2 + 2 − 2x2 = 2
q
⇔ x = 0 ou 1 − 2x2 + 2 − 2x2 + 2 (1 − 2x2 )(2 − 2x2 ) = 4
q
⇔ x = 0 ou 2 (1 − 2x2 )(2 − 2x2 ) = 1 + 4x2
⇔ x = 0 ou 4(4x4 − 6x2 + 2) = (4x2 + 1)2
r r
2 7 7
⇔ x = 0 ou 32x = 7 ⇔ x = 0 ou x = ou x = −
32 32

1 1
Réciproquement, pour chacun des ces trois nombres x, la seule implication écrite est une équivalence si x est dans [− , ]
2 2
r !2
7 14 16 1 √ π π
(ce qui est le cas puisque ± = ≤ = ( )2 ) et Arcsin x + Arcsin(x 2) est dans [− , ]. Mais,
32 64 64 2 2 2

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 r r r r r
7 7√ 7 7 8 1 π
0 ≤ Arcsin + Arcsin( 2) = Arcsin + Arcsin ≤ 2 Arcsin = 2 Arcsin √ =
32 32 32 16 16 2 2
r r r r
7 7√ π 7 7√ π
et donc Arcsin + Arcsin( 2 ∈ [0, ]. De même, par parité, Arcsin(− ) + Arcsin(− 2) ∈ [− , 0] ce qui
32 32 2 32 32 2
achève la résolution.
 √ √ 
14 14
S = 0, ,− .
8 8

3) Soit x ∈ R. Arcsin x existe si et seulement si x ∈ [−1, 1]. Ensuite,

p p
Arcsin(2x 1 − x2 ) existe ⇔ x ∈ [−1, 1] et 2x 1 − x2 ∈ [−1, 1]
⇔ x ∈ [−1, 1] et 4x2 (1 − x2 ) ∈ [0, 1] ⇔ x ∈ [−1, 1] et 4x2 (1 − x2 ) ≤ 1
⇔ x ∈ [−1, 1] et 4x4 − 4x2 + 1 ≥ 0 ⇔ x ∈ [−1, 1] et (2x2 − 1)2 ≥ 0
⇔ x ∈ [−1, 1]
√ √
Pour x ∈ [−1, 1], sin(2 Arcsin(x)) = 2 sin(Arcsin x) cos(Arcsin x) = 2x 1 − x2 = sin(Arcsin(2x 1 − x2 )), et de plus,
√ π π
Arcsin(2x 1 − x2 ) ∈ [− , ]. Par suite,
2 2
h π πi
x solution ⇔ x ∈ [−1, 1] et 2 Arcsin(x) ∈ − ,
2 2  
h π πi 1 1
⇔ x ∈ [−1, 1] et Arcsin(x) ∈ − , ⇔ x ∈ −√ , √ .
4 4 2 2
 
1 1
S = −√ , √ .
2 2

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