17 Polynomes Corrige

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Planche no 17. Polynômes.

Corrigé

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile
I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

no 1 :
1) Soit n ≥ 2. On a
n−1
Y n−1
Y n−1
Y
1 ikπ/n 1
an = (e − e−ikπ/n ) = n−1
eikπ/n
(1 − e−2ikπ/n ).
2i (2i)
k=1 k=1 k=1

Maintenant,
n−1
Y iπ
eikπ/n = e n (1+2+...+(n−1)) = eiπ(n−1)/2 (eiπ/2 )n−1 = in−1 ,
k=1
n−1
Y
1 1
et donc eikπ/n = .
(2i)n−1 2n−1
k=1
n−1
Y
Il reste à calculer (1 − e−2ikπ/n ).
k=1

1ère solution. Les e−2ikπ/n , 1 ≤ k ≤ n − 1, sont les n − 1 racines n-ièmes de 1 distinctes de 1 et puisque Xn − 1 =
(X − 1)(1 + X + ... + Xn−1 ), ce sont donc les n − 1 racines deux deux distinctes du polynôme 1 + X + ... + Xn−1 . Par
n−1
Y n−1
Y
suite, 1 + X + ... + Xn−1 = (X − e−2ikπ/n ), et en particulier (1 − e−2ikπ/n ) = 1 + 1... + 1 = n.
k=1 k=1
−2ikπ/n
2ème solution. Pour 1 ≤ k ≤ n − 1, posons zk = 1 − e . Les zk sont deux à deux distincts et racines

n n(n − 1) 2 n n n(n − 1) n n−1
du polynôme P = (1 − X) − 1 = −nX + X ... + (−1) X = X −n + X − ... + (−1) X .
2 2
Maintenant, zk = 0 ⇔ e−2ikπ/n = 1 ⇔ k ∈ nZ (ce qui n’est pas pour 1 ≤ k ≤ n − 1). Donc, les zk , 1 ≤ k ≤ n − 1,
sont n − 1 racines deux à deux distinctes du polynôme de degré n − 1 : −n + X − ... + (−1)n Xn−1 . Ce sont ainsi
toutes les racines de ce polynôme ou encore
n−1
Y
n(n − 1)
−n + X − ... + (−1)n Xn−1 = (−1)n (X − zk ).
2
k=1

En particulier, en égalant les coefficients constants,


n−1
Y
(−1)n × (−1)n−1 zk = −n,
k=1
n−1
Y
et donc encore une fois (1 − e−2ikπ/n ) = n.
k=1

Finalement,
n−1
Y kπ n
∀n ≥ 2, sin = n−1 .
n 2
k=1

2) Soit n un entier naturel non nul.


n
Y n n
1 i(a+ kπ ) kπ 1 Y −i(a+ kπ ) Y 2i(a+ kπ )
bn = (e n + e−i(a+ n ) ) = n e n (e n + 1).
2 2
k=1 k=1 k=1

Ensuite,

1
n
Y kπ iπ
e−i(a+ n ) = e−ina e− n (1+2+...+n) = e−ina e−i(n+1)π/2 .
k=1
n
Y n
Y
kπ kπ kπ
D’autre part, soit P = (X + e2i(a+ n ) )= (X − (−e2i(a+ n ) )). Pour tout k, on a (−e2i(a+ n )n = (−1)n e2ina .
k=1 k=1

Par suite, les n nombres deux à deux distincts −e2i(a+ n , 1 ≤ k ≤ n sont racines du polynôme Xn − (−1)n e2ina , de
degré n. On en déduit que, P = Xn − (−1)n e2ina .
Yn

Par suite, (e2i(a+ n ) + 1) = P(1) = 1 − (−1)n e2ina = 1 − e2ina+nπ , puis
k=1

1 −ina −i(n+1)π/2 1 π π
bn = e e (1 − e2ina+nπ ) = n (e−i(na+(n+1) 2 ) − ei(na+(n−1) 2 ) )
2n 2
π
1 −i(na+(n+1) π ) cos(na + (n + 1) )
= n (e 2 +e i(na+(n+1) π
)
2 ) = 2 .
2 2n−1
3)

kπ π kπ π π π
cn est défini ⇔ ∀k ∈ {1, ..., n}, a + / + πZ ⇔ ∀k ∈ N, a −
∈ + + πZ ⇔ a ∈
/ + Z
n 2 n 2 2 n
n
Y 1 e2i(a+kπ/n) − 1
Pour les a tels que cn est défini, on a cn = .
i e2i(a+kπ/n) + 1
k=1
n
ωk − 1 1 Y
Pour 1 ≤ k ≤ n, posons ωk = e2i(a+kπ/n) puis zk = . On a donc cn = n zk .
ωk + 1 i
k=1

ωk − 1
Puisque zk = , on a ωk (1 − zk ) = 1 + zk et donc, pour 1 ≤ k ≤ n, ωn n n
k (1 − zk ) = (1 + zk ) ou encore, les zk
ωk + 1

sont racines du polynôme P = (1 + X)n − e2ina (1 − X)n . Maintenant, les a + sont dans [a, a + π[ et donc deux à
n
deux distincts puisque la fonction tangente est injective sur tout intervalle de cette forme.
Yn
1er cas. Si e2ina 6= (−1)n alors P est de degré n et P = (1 − (−1)n e2ina ) (X − zk ). En évaluant en 0, on obtient
k=1
n
Y
(1 − (−1)n e2ina ) (−zk ) = 1 − e2ina .
k=1

D’où,
n
Y 1 − e2ina 1 − e2ina eina −2i sin(na) 1 sin(na)
zk = n 2ina
= inπ 2ina
= inπ/2 ina π = in π .
(−1) − e e −e e e −2i sin n(a − ) sin n(a − )
k=1
2 2
sin(na)
Finalement, cn = (−1)n π .
sin(n(a − ))
2
sin(2pa)
Si n est pair, posons n = 2p, p ∈ N∗ . cn = c2p = = (−1)p .
sin(2pa − pπ)
Si n est impair, posons n = 2p + 1. cn = c2p+1 = (−1)p tan((2p + 1)a).
π
2ème cas. Si e2ina = (−1)n , alors 2na ∈ nπ + 2πZ ou encore a ∈ + πZ. Dans ce cas, cn n’est pas défini.
2

no 2 : Tout d’abord
Xn+1 − 1 ′ (n + 1)Xn (X − 1) − Xn+1 nXn+1 − (n + 1)Xn + 1
Q = (1 + X + ... + Xn ) ′ = ( ) = = .
X−1 (X − 1)2 (X − 1)2

n(n + 1)
Ensuite, ω0 = 1 et donc, Q(ω0 ) = 1 + 2 + ... + n = . Puis, pour 1 ≤ k ≤ n − 1, ωk 6= 1 et donc, puisque ωn
k = 1,
2

2
nωkn+1 − (n + 1)ωn
k +1 nωk − (n + 1) + 1 n
Q(ωk ) = = = .
(ωk − 1)2 (ωk − 1)2 ωk − 1
Par suite,
n−1
Y n−1
n(n + 1) Y n nn (n + 1)
Q(ωk ) = = .
2 ωk − 1 n−1
Y
k=0 k=1
2 (ωk − 1)
k=1
n−1
Y n−1
Y
n n−1 n 2ikπ/n
Mais, X − 1 = (X − 1)(1 + X + ... + X ) et d’autre part X − 1 = (X − e ) = (X − 1) (X − ωk ). Par
k=0 k=1
n−1
Y n−1
Y
intégrité de R[X], (X − e2ikπ/n ) = 1 + X + ... + Xn−1 (Une autre rédaction possible est : ∀z ∈ C, (z − 1) (z − ωk ) =
k=1 k=1
n−1
Y n−1
Y
(z−1)(1+z+...+zn−1 ) et donc ∀z ∈ C\{1}, (z−ωk ) = 1+z+...+zn−1 et finalement ∀z ∈ C, (z−ωk ) = 1+z+...+zn−1
k=1 k=1
car les deux polynômes ci-contre coincident en une infinité de valeurs de z.)
n−1
Y n−1
Y
En particulier, (1 − ωk ) = 1 + 12 + ... + 1n−1 = n ou encore (ωk − 1) = (−1)n−1 n. Donc,
k=1 k=1
n−1
Y nn (n + 1) 1 (−1)n−1 nn−1 (n + 1)
Q(ωk ) = n−1
= .
2 (−1) n 2
k=0

π kπ
no 3 : Il faut prendre garde au fait que les nombres xk = cotan2 ( + ) ne sont pas nécessairement deux à deux distincts.
2n n
1er cas. Si n est pair, posons n = 2p, p ∈ N∗ .

p−1
X 2p−1
X
π kπ π kπ
Sn = cotan2 ( + )+ cotan2 ( + )
4p 2p 4p 2p
k=0 k=p
p−1
X p−1
X
π kπ π (2p − 1 − k)π
= cotan2 ( + )+ cotan2 ( + )
4p 2p 4p 2p
k=0 k=0

p−1
X
π (2p − 1 − k)π π kπ π kπ π kπ
Or, cotan2 ( + ) = cotan2 (π − − ) = cotan2 ( + ) et donc Sn = 2 cotan2 ( + ).
4p 2p 4p 2p 4p 2p 4p 2p
k=0
Mais cette fois ci,

π kπ π (p − 1)π (2p − 1)π 2pπ π


0≤k≤p−1⇒0 < + ≤ + = < = .
4p 2p 4p 2p 4p 4p 2
π
et comme, la fonction x 7→ cotan2 x est strictement décroissante sur ]0, [, les xk , 0 ≤ k ≤ p − 1, sont deux à deux
2
distincts.
π kπ
Pour 0 ≤ k ≤ p − 1, posons yk = cotan( + ).
4p 2p

e(2k+1)iπ/4p + 1
yk = i ⇒ e(2k+1)iπ/4p (y − k − i) = yk + i
e(2k+1)iπ/4p − 1
⇒ (yk + i)2p = e(2k+1)iπ (yk − i)2p = (−1)2k+1 (yk − i)2p = −(yk − i)2p
⇒ (yk + i)2p + (yk − i)2p = 0 ⇒ 2(y2p 2 2p−2
k − C2p yk + ... + (−1)p ) = 0
⇒ xp 2 p−1
k − C2p xk + ... + (−1)p = 0.

Les p nombres deux à deux distincts xk sont racines de l’équation de degré p : zp − C22p zp−1 + ... + (−1)p = 0 qui est
de degré p. On en déduit que

3
p−1
X
Sn = 2 xk = 2C22p = n(n − 1).
k=0

2ème cas. Si n est impair, posons n = 2p + 1, p ∈ N.

p−1
X 2p
X
π kπ π π kπ
Sn = cotan2 ( + ) + cotan2 + cotan2 ( + )
2(2p + 1) 2p + 1 2 2(2p + 1) 2p + 1
k=0 k=p+1
p−1
X π kπ
=2 cotan2 ( + )
2(2p + 1) 2p + 1
k=0

La même démarche amène alors à Sn = 2C22p+1 = n(n − 1).


Dans tous les cas,
n−1
X π kπ
cotan2 ( + ) = n(n − 1).
2n n
k=0

no 4 :
1) Pour tout réel a,
2p+1
X
ei(2p+1)a = (cos a + i sin a)2p+1 = Cj2p+1 cos2p+1−j a(i sin a)j
j=0

puis
p
X
sin((2p + 1)a) = Im(ei(2p+1)a ) = C2j+1
2p+1 cos
2(p−j)
a(−1)j sin2j+1 a.
j=0


Pour 1 ≤ k ≤ p, en posant a = , on obtient :
2p + 1
p
X kπ kπ
∀k ∈ {1, ..., p}, C2j+1
2p+1 cos
2(p−j)
(−1)j sin2j+1 = 0.
2p + 1 2p + 1
j=0

kπ π kπ
Ensuite, pour 1 ≤ k ≤ p, 0 < < et donc sin2p+1 6= 0. En divisant les deux membres de (∗) par
2p + 1 2 2p + 1

sin2p+1 , on obtient :
2p + 1
p
X kπ
∀k ∈ {1, ..., p}, (−1)j C2j+1
2p+1 cotan
2(p−j)
= 0.
2p + 1
j=0

kπ kπ π
Maintenant, les p nombres cotan2 sont deux à deux distincts. En effet, pour 1 ≤ k ≤ p, 0 < < .
2p + 1 2p + 1 2
π
Or, sur ]0, [, la fonction x 7→ cotan x est strictement décroissante et strictement positive, de sorte que la fonction
2
x 7→ cotan2 x est strictement décroissante et en particulier injective.
p
X
Ces p nombres deux à deux distintcs sont racines du polynôme P = (−1)j C2j+1
2p+1 X
p−j
, qui est de degré p. Ce sont
j=0
donc toutes les racines de P (ces racines sont par suite simples et réelles). D’après les relations entre les coefficients et
les racines d’un polynôme scindé, on a :

p
X kπ −C32p+1 p(2p − 1)
cotan2 =− 1 = .
2p + 1 C2p+1 3
k=1

4
puis,
p
X p
X
1 kπ p(2p − 1) 2p(p + 1)
= (1 + cotan2 )=p+ = .
kπ 2p + 1 3 3
k=1 sin2 k=1
2p + 1
2) Pour n entier naturel non nul donné, on a
n+1
X X 1n
1 1
un+1 − un = 2
− = > 0,
k k2 (n + 1)2
k=1 k=1

et la suite (un) est strictement croissante. De plus, pour n ≥ 2,


n
X n
X n
X n
X
1 1 1 1 1 1
un = =1+ <1+ =1+ ( − ) = 1 + 1 − < 2.
k2 k2 k(k − 1) k−1 k n
k=1 k=2 k=2 k=2

La suite (un ) est croissante et est majorée par 2. Par suite, la suite (un ) converge vers un réel inférieur ou égal à 2.
π π
3) Pour x élément de [0, ], posons f(x) = x − sin x et g(x) = tan x − x. f et g sont dérivables sur [0, ] et pour x élément
2 2
π π
de [0, ], f ′ (x) = 1 − cos x et g ′ (x) = tan2 x. f ′ et g ′ sont strictement positives sur ]0, ] et donc strictement croissantes
2 2
π π
sur [0, ]. Comme f(0) = g(0) = 0, on en déduit que f et g sont strictement positives sur ]0, [.
2 2
π π 1 1
Donc, ∀x ∈]0, [, 0 < sin x < x < tan x et par passage à l’inverse ∀x ∈]0, [, 0 < cotan x < < .
2 2 x sin x
kπ π kπ 2p + 1 1 kπ
4) Pour 1 ≤ k ≤ p, 0 < < et donc 0 < cotan < < . Puis, cotan2 <
2p + 1 2 2p + 1 kπ kπ 2p + 1
sin
2p + 1
(2p + 1)2 1 1
( ) 2 < . En sommant ces inégalités, on obtient
π2 k kπ
sin
2p + 1
2 Xp Xp Xp
π p(2p − 1) π2 2 kπ 1 π2 1 2p(p + 1)π2
= cotan < up = < = .
3(2p + 1) 2 (2p + 1) 2 2p + 1 k2 (2p + 1)2 kπ 3(2p + 1)2
k=1 k=1 k=1 sin2
2p + 1
π2 π2
Les membres de gauche et de droite tendent vers quand p tend vers l’infini et donc la suite (up ) tend vers .
6 6

no 5 : X6 − 7X4 + 8X3 − 7X + 7 = (X6 + 8X3 + 7) − (7X4 + 7X) = (X3 + 1)(X3 + 7) − 7X(X3 + 1) = (X3 + 1)(X3 − 7X + 7) et
3X5 − 7X3 + 3X2 − 7 = 3X2 (X3 + 1) − 7(X3 + 1) = (X3 + 1)(3X2 − 7). Donc,

(X6 − 7X4 + 8X3 − 7X + 7) ∧ (3X5 − 7X3 + 3X2 − 7) = (X3 + 1)((X3 − 7X + 7) ∧ (3X2 − 7)).
r r r
7 3 7 14 7
Maintenant, pour ε ∈ {−1, 1}, (ε ) − 7(ε ) + 7 = −(ε ) + 7 6= 0.
3 3 3 3
Les polynômes (X3 − 7X + 7) et (3X2 − 7) n’ont pas de racines communes dans C et sont donc premiers entre eux. Donc,
(X6 − 7X4 + 8X3 − 7X + 7) ∧ (3X5 − 7X3 + 3X2 − 7) = X3 + 1.

no 6 : Soit n ∈ N.

(X + 1)n − Xn − 1 est divisible par X2 + X + 1 ⇔ j et j2 sont racines de (X + 1)n − Xn − 1


⇔ j est racine de (X + 1)n − Xn − 1
(car (X + 1)n − Xn−1 est dans R[X])
⇔ (j + 1)n − jn − 1 = 0 ⇔ (−j2 )n − jn − 1 = 0.

Si n ∈ 6Z, (−j2 )n − jn − 1 = −3 6= 0.
Si n ∈ 1 + 6Z, (−j2 )n − jn − 1 = −j2 − j − 1 = 0.
Si n ∈ 2 + 6Z, (−j2 )n − jn − 1 = j − j2 − 1 = 2j 6= 0.

5
Si n ∈ 3 + 6Z, (−j2 )n − jn − 1 = −3 6= 0.
Si n ∈ 4 + 6Z, (−j2 )n − jn − 1 = j2 − j − 1 = 2j2 6= 0.
Si n ∈ 5 + 6Z, (−j2 )n − jn − 1 = −j − j2 − 1 = 0.
En résumé, (X + 1)n − Xn − 1 est divisible par X2 + X + 1 si et seulement si n est dans (1 + 6Z) ∪ (5 + 6Z).

no 7 : Soit P un polynôme non nul à coefficients réels.


Pour tout réel x, on peut écrire
k
Y l
Y
P(x) = λ (x − ai )αi ((x − zj )(x − zj ))βj ,
i=1 j=1

où λ est un réel non nul, k et l sont des entiers naturels, les ai sont des réels deux à deux distincts, les αi et les βi des
entiers naturels et les (x − zj )(x − zj ) des polynômes deux à deux premiers entre eux à racines non réelles.
l
Y
Tout d’abord, pour tout réel x, ((x − zj )(x − zj ))βj > 0 (tous les trinomes du second degré considérés étant unitaires
j=1
sans racines réelles.)
k
Y
Donc, (∀x ∈ R, P(x) ≥ 0) ⇔ (∀x ∈ R, λ (x − ai )αi ≥ 0).
i=1
Ensuite, si ∀x ∈ R, P(x) ≥ 0, alors lim P(x) ≥ 0 ce qui impose λ > 0. Puis, si un exposant αi est impair, P change de
x→ +∞
signe en ai , ce qui contredit l’hypothèse faite sur P. Donc, λ > 0 et tous les αi sont pairs. Réciproquement, si λ > 0 et si
tous les αi sont pairs, alors bien sûr, ∀x ∈ R, P(x) ≥ 0.
k
√ Y
Posons A = λ (x − ai )αi /2 . A est un élément de R[X] car λ > 0 et car les αi sont des entiers pairs. Posons ensuite
i=1
l
Y l
Y
Q1 = (x − zj )βj et Q2 = (x − zj )βj . Q1 admet après développement une écriture de la forme Q1 = B + iC où B et C
j=1 j=1
sont des polynômes à coefficients réels. Mais alors, Q2 = B − iC. Ainsi,

P = A2 Q1 Q2 = A2 (B + iC)(B − iC) = A2 (B2 + C2 ) = (AB)2 + (AC)2 = R2 + S2 ,

où R et S sont des polynômes à coefficients réels.

no 8 : Si P est de degré inférieur ou égal à 0, c’est clair.


Xn
Sinon, posons P = ak Xk avec n ∈ N∗ .
k=0

n
X
P(P(X)) − X = P(P(X)) − P(X) + P(X) − X = ak ((P(X))k − Xk ) + (P(X) − X)
k=0
n
X
= ak ((P(X))k − Xk ) + (P(X) − X).
k=1

Mais, pour 1 ≤ k ≤ n, (P(X))k − Xk ) = (P(X) − X)((P(X))k−1 + X(P(X))k−2 + ... + Xk−1 ) est divisible par P(X) − X et il
en est donc de même de P(P(X)) − X.

no 9 :
l
X
1) Posons P = ai Xi où l ≥ 1 et où les ai sont des entiers relatifs avec al 6= 0.
i=0
l
X l
X l
X
P(n + km) = ai (n + km)i = ai (ni + Ki m) = ai ni + Km = m + Km = m(K + 1),
i=0 i=0 i=0

où K est un entier relatif. P(n + km) est donc un entier relatif multiple de m = P(n).

6
2) Soit P ∈ Z[X] tel que ∀n ∈ N, P(n) est premier.
Soit n un entier naturel donné et m = P(n) (donc, m ≥ 2 et en particulier m 6= 0). Pour tout entier relatif k, P(n + km)
est divisible par m mais P(n + km) est un nombre premier ce qui impose P(n + km) = m. Par suite, le polynôme
Q = P − m admet une infinité de racines deux à deux distinctes (puisque m 6= 0) et est donc le polynôme nul ou encore
P est constant.

no 10 :
1) Déjà, P0 est dans E.
1
Soit n un naturel non nul. Pn = (X + 1)...(X + n) et donc, si k est élément de {−1, ..., −n}, Pn (k) = 0 ∈ Z.
n!
1
Si k est un entier positif, Pn (k) = (k + 1)...(k + n) = Cn n+k ∈ Z.
n!
Enfin, si k est un entier strictement plus petit que −n,
1 1
Pn (k) = (k + 1)...(k + n) = (−1)n (−k − 1)...(−k − n) = (−1)n Cn −k−1 ∈ Z.
n! n!
Ainsi, ∀k ∈ Z, P( k) ∈ Z, ou encore P( Z) ⊂ Z.
2) Evident
3) Soit P ∈ C[X] \ {0} tel que ∀k ∈ Z, P(k) ∈ Z (si P est nul, P est combinaison linéaire à coefficients entiers des Pk ).
Puisque ∀k ∈ N, deg(Pk ) = k, on sait que pour tout entier naturel n, (Pk )0≤k≤n est une base de Cn [X] et donc, (Pk )k∈N
est une base de C[X] (tout polynôme non nul ayant un degré n, s’écrit donc de manière unique comme combinaison
linéaire des Pk ).
Soit n = degP.
Il existe n + 1 nombres complexes a0 ,..., an tels que P = a0 P0 + ... + an Pn . Il reste à montrer que les ai sont des
entiers relatifs.
L’égalité P(−1) est dans Z, fournit : a0 est dans Z.
L’égalité P(−2) est dans Z, fournit : a0 − a1 est dans Z et donc a1 est dans Z.
L’égalité P(−3) est dans Z, fournit : a0 − 2a1 + a2 est dans Z et donc a2 est dans Z...
L’égalité P(−(k + 1)) est dans Z, fournit : a0 − a1 + ... + (−1)k ak est dans Z et si par hypothèse de récurrence, a0 ,...,
ak−1 sont des entiers relatifs alors ak l’est encore.
Tous les coefficients ak sont des entiers relatifs et E est donc constitué des combinaisons linéaires à coefficients entiers
relatifs des Pk .

no 11 : On prend n ≥ 2 (sinon tout est clair).


Q = (X − eia )(X − e−ia ) est à racines simples si et seulement si eia 6= e−ia ou encore e2ia 6= 1 ou enfin, a ∈
/ πZ.
1er cas. Si a ∈ πZ alors, P = 0 = 0.Q.
2ème cas. Si a ∈/ πZ, alors

P(eia ) = sin a(cos(na) + i sin(na)) − sin(na)(cos a + i sin a) + sin((n − 1)a)


= sin((n − 1)a) − (sin(na) cos a − cos(na) sin a) = 0.

Donc, eia est racine de P et de même, puisque P est dans R[X], e−ia est racine de P. P est donc divisible par Q.

n−1
X
P = P − P(eia ) = sin a(Xn − eina ) − sin(na)(X − eia ) = (X − eia )(sin a Xn−1−k eika − sin(na))
k=0
ia
= (X − e )S.

Puis,

7
n−1
X n−2
X n−2−k
X
S = S − S(e−ia ) = sin a eika (Xn−1−k − e−i(n−1−k)a ) = sin a(X − e−ia ) eika ( Xn−2−k−j e−ija )
k=0 k=0 j=0
n−2
X n−2−k
X n−2
X X
= sin a(X − e−ia ) ( Xn−2−k−j ei(k−j)a ) = sin a(X − e−ia ) ( ei(k−j)a )Xn−2−l
k=0 j=0 l=0 k+j=l
n−2
X l
X
= sin a(X − e−ia ) ( ei(2k−l)a )Xn−2−l
l=0 k=0

Maintenant,
l
X 1 − e2i(l+1)a sin((l + 1)a)
ei(2k−l) a = e−ila = .
1 − e2ia sin a
k=0

Donc
n−2
X X n−2
sin((l + 1)a) n−2−l
S = sin a(X − e−ia ) X = (X − e−ia ) sin((l + 1)a)Xn−2−l ,
sin a
l=0 l=0

et finalement
n−2
X n−2
X
P = (X − eia )(X − e−ia ) sin((k + 1)a)Xn−2−k = (X2 − 2X cos a + 1) sin((k + 1)a).
k=0 k=0

no 12 : Soit P un polynôme de degré n supèrieur ou égal à 2.


Posons P = λ(X − z1 )(X − z2 )...(X − zn ) où λ est un complexe non nuls et les zk des complexes pas nécessairement deux
à deux distincts.

n Y
X n
X P
P′ = λ ( (X − zj )) = ,
X − zi
i=1 j6=i i=1

et donc
n
P′ X 1
= .
P X − zi
i=1

Soit alors z une racine de P dans C. Si z est racine de P (et donc racine de P d’ordre au moins 2) le résultat est clair.
Sinon,
n n
P ′ (z) X 1 X z − zi
0= = = .
P(z) z − zi |z − zi |2
i=1 i=1
n
X
1
En posant λi = , (λi est un réel strictement positif) et en conjugant, on obtient λi (z − zi ) = 0 et donc
|z − zi |2
i=1

n
X
λi zi
i=1
z= n = bar(z1 (λ1 ), ..., zn (λn )).
X
λi
i=1

8
no 13 : On suppose que n = degP ≥ 1.
On pose P = λ(X − z1 )(X − z2 )...(X − zn ) où λ est un complexe non nul et les zk sont des complexes pas nécessairement
deux à deux distincts.
Xn
P′ 1
D’après l’exercice précédent, = .
P X − zk
k=1
P′ 1
Si P est divisible par P ′ , ∃(a, b) ∈ C2 \ {(0, 0)}/ P = (aX + b)P ′ et donc ∃(a, b) ∈ C2 \ {(0, 0)}/ = ce qui montre
P aX + b

P
que la fraction rationelle a exactement un et un seul pôle complexe et donc que les zk sont confondus.
P
En résumé, si P ′ divise P, ∃(a, λ) ∈ C2 / P = λ(X − a)n et λ 6= 0.
Réciproquement, si P = λ(X − a)n avec λ 6= 0, alors P ′ = nλ(X − a)n−1 divise P.
Les polynômes divisibles par leur dérivée sont les polynômes de la forme λ(X − a)n , λ ∈ C \ {0}, n ∈ N∗ , a ∈ C.

no 14 : Soit P un tel polynôme. −2 est racine de P + 10 d’ordre au moins trois et donc racine de (P + 10) ′ = P ′ d’ordre au
moins deux.
De même, 2 est racine de P ′ d’ordre au moins deux et puisque P ′ est de degré 4, il existe un complexe λ tel que
P = λ(X − 2)2 (X + 2)2 = λ(X2 − 4)2 = λ(X4 − 8X2 + 16) et enfin, nécessairement,

1 8
∃(λ, µ) ∈ C2 / P = λ( X5 − X3 + 16X) + µ avec λ 6= 0.
5 3
1 5 8 3
Réciproquement, soit P = λ( X − X + 16X) + µ avec λ 6= 0.
5 3

P solution ⇔ P + 10 divisible par (X + 2)3 et P − 10 est divisible par (X − 2)3


⇔ P(−2) + 10 = 0 = P ′ (−2) = P ′′ (−2) et P(2) + 10 = 0 = P ′ (2) = P ′′ (2) ⇔ P(−2) = −10 et P(2) = 10

 λ(− 32 + 64 − 32) + µ = −10

32 64
5 3 ⇔ µ = 0 et λ( − + 32) + µ = 10
32
 λ( − 64 5 3
 + 32) + µ = 10
5 3
75
⇔ µ = 0 et λ =
128
75 1 5 8 3 15 5 25 3 75
On trouve un et un seul polynôme solution à savoir P = ( X − X + 16X) = X − X + X.
128 5 3 128 16 8

no 15 : Les polynômes de degré inférieur ou égal à 0 solutions sont clairement 0 et 1.


Soit P un polynôme de degré supérieur ou égal à 1 tel que P(X2 ) = P(X)P(X + 1).
Soit a une racine de P dans C. Alors, a2 , a4 , a8 ..., sont encore racines de P. Mais, P étant non nul, P ne doit admettre
n
qu’un nombre fini de racines. La suite (a2 )n∈N ne doit donc prendre qu’un nombre fini de valeurs ce qui impose a = 0 ou
n n
|a| = 1 car si |a| ∈]0, 1[∩]1, +∞[, la suite (|a2 |) est strictement monotone et en particulier les a2 sont deux à deux distincts.
De même, si a est racine de P alors (a − 1)2 l’est encore mais aussi (a − 1)4 , (a − 1)8 ..., ce qui impose a = 1 ou |a − 1| = 1.
En résumé,

(a racine de P dans C) ⇒ ((a = 0 ou |a| = 1) et (a = 1 ou |a − 1| = 1)) ⇒ (a = 0 ou a = 1 ou |a| = |a − 1| = 1).

Maintenant, |a| = |a − 1| = 1 ⇔ |a| = 1 et |a| = |a − 1| ⇔ a ∈ C((0, 0), 1) ∩ med[(0, 0), (1, 0)] = {−j, −j2}.
Donc, si P ∈ R[X] est solution, il existe K, α, β, γ, K complexe non nul et α, β et γ entiers naturels tels que P =
KXα (X − 1)β (X + j)γ (X + j2 )γ (−j et −j2 devant avoir même ordre de multiplicité).
Réciproquement, si P = KXα (X − 1)β (X + j)γ (X + j2 )γ = KXα (X − 1)β (X2 − X + 1)γ .
√ √
P(X2 ) = KX2α (X2 − 1)β (X4 − X2 + 1)γ = KX2α (X − 1)β (X + 1)β (X2 − 3X + 1)γ (X2 + 3X + 1)γ ,

et

9
P(X)P(X + 1) = KXα (X − 1)β (X2 − X + 1)γK(X + 1)α Xβ (X2 + X + 1)γ
= K2 Xα+β (X − 1)β (X + 1)α (X2 − X + 1)γ (X2 + X + 1)γ .

Par unicité de la décompôsition en produit de facteurs irréductibles d’un polynôme non nul, P est solution si et seulement
si P = 0 ou K = 1 et α = β et γ = 0.
Les polynômes solutions sont 0 et les (X2 − X)α où α est un entier naturel quelconque.

no 16 : a est solution du problème si et seulement si X5 − 209X + a est divisible par un polynôme de la forme X2 + αX + 1.
Mais

X5 − 209X + a = (X2 + αX + 1)(X3 − αX2 + (α2 − 1)X − (α3 − 2α)) + (α4 − 3α2 − 208)X + a + (α3 − 2α).
α4 − 3α2 − 208 = 0
Donc a est solution ⇔ ∃α ∈ C/ . Mais, α4 − 3α2 − 208 = 0 ⇔ α2 ∈ {−13, 16} ⇔ α ∈
a = −α3 + 2α
√ √ √ √
{−4, 4, i 13, −i 13} et la deuxième équation fournit a ∈ {56, −56, 15i 13, −15i 13}.

no 17 : On note que P(1) = 1 6= 0 et donc que l’expression proposée a bien un sens.


5
X 5 5
ak + 2 X 3 X 1 P ′ (1) 12
= (1 + )=5−3 =5−3 =5−3 = −31.
ak − 1 ak − 1 1 − ak P(1) 1
k=1 k=1 k=1

no 18 :
1)

 x+y+z=1
 xy + xz + yz
S⇔ = 1 ⇔ σ1 = 1, σ2 = σ3 = −4

 xyz
xyz = −4
⇔ x, y et z sont les trois solutions de l’équation X3 − X2 − 4X + 4 = 0
⇔ x, y et z sont les trois solutions de l’équation (X − 1)(X − 2)(X + 2) = 0
⇔ (x, y, z) ∈ {(1, 2, −2), (1, −2, 2), (2, 1, −2), (2, −2, 1), (−2, 1, 2), (−2, 2, 1)}

2) Pour 1 ≤ k ≤ 4, posons Sk = xk + yk + zk + tk . On a S2 = σ21 − 2σ2 . Calculons S3 en fonction des σk . On a


X X X X X
σ31 = S3 + 3 x2 y + 6 xyz = S3 + 3 x2 y + 6σ3 (∗). Mais on a aussi S1 S2 = S3 + x2 y. Donc, x2 y =

σ1 (σ21 − 2σ2 ) − S3 . En reportant dans (∗), on obtient σ31 = S3 + 3(σ31 − 2σ1 σ2 − S3 ) + 6σ3 et donc,
1
S3 = (−σ31 + 3(σ31 − 2σ1 σ2 − S3 ) + 6σ3 ) = σ31 − 3σ1 σ2 + 3σ3 .
2
Calculons S3 en fonction des σk . Soit P = (X − x)(X − y)(X − z)(X − t) = X4 − σ1 X3 + σ2 X2 − σ3 X + σ4 .

P(x) + P(y) + P(z) + P(t) = 0 ⇔ S4 − σ1 S3 + σ2 S2 − σ3 S1 + 4σ4 = 0


⇔ S4 = σ1 (σ31 − 3σ1 σ2 + 3σ3 ) − σ2 (σ21 − 2σ2 ) + σ3 σ1 − 4σ4
⇔ S4 = σ41 − 4σ21 σ2 + 4σ1 σ3 + 2σ22 − 4σ4 .

Par suite,

 

 σ1 = 0 
 σ1 =0
 
−2σ2 = 10 σ2 = −5
S⇔ ⇔

 3σ3 = 0 
 σ3 =0
 
2σ22 − 4σ4 = 26 σ4 =6
⇔ x, y, z, et t sont les 4 solutions de l’équation X4 − 5X2 + 6 = 0
√ √ √ √
⇔ (x, y, z, t) est l’une des 24 permutations du quadruplet ( 2, − 2, 3, − 3)

10
no 19 : Le polynôme nul est solution. Soit P un polynôme non nul de degré n solution alors n = n − 1 + n − 2 et donc
n = 3. Posons donc P = aX3 + bX2 + cX + d avec a 6= 0.

P(2X) = P ′ (X)P ′′ (X) ⇔ 8aX3 + 4bX2 + 2cX + d = (3aX2 + 2bX + c)(6aX + 2b)
⇔ (18a2 − 8a)X3 + (18ab − 4b)X2 + (4b2 + 6ac − 2c)X + 2bc − d = 0
⇔ 18a2 − 8a = 18ab − 4b = 4b2 + 6ac − 2c = 2bc − d = 0
4
⇔ a = et b = c = d = 0.
9
4 3
Les polynômes solutions sont 0 et X .
9

no 20 : 0 n’est pas racine de P.


p
On rappelle que si r = , (p ∈ Z∗ , q ∈ N∗ , p ∧ q = 1) est racine de P, alors p divise le coefficient constant de P et
q
q divise son coefficient dominant. Ici, p divise 4 et q divise 12 et donc, p est élément de {±1, ±2, ±4} et q est élément de
1 1 2 4 1 1 1
{1, 2, 3, 4, 6, 12} ou encore r est élément de {±1, ±2, ±4, ± , ± , ± , ± , ± , ± , ± }.
2 3 3 3 4 6 12
2 1
Réciproquement, on trouve P( ) = P( ) = 0. P est donc divisible par
3 4
2 1
12(X − )(X − ) = (3X − 2)(4X − 1) = 12X2 − 11X + 2.
3 4
√ √
2 2 −1 + i 7 −1 − i 7
Plus précisément, P = (12X − 11X + 2)(X + X + 2) = (3X − 2)(4X − 1)(X − )(X − ).
2 2

1 1
no 21 : Pour n ≥ 0, posons Pn = (X − 1)2n − X2n + 2X − 1. Pn (0) = Pn (1) = Pn ( ) = 0. Pn admet 0, 1 et pour racines
2 2
et est donc divisible par X(X − 1)(2X − 1) = 2X3 − 3X2 + X.
Si n = 0 ou n = 1, le quotient est nul. Si n = 2, le quotient vaut −2.
Soit n ≥ 3. On met succesivement 2X − 1 puis X − 1 puis X en facteur :
n−1
X
Pn = ((X − 1)2 )n − (X2 )n + (2X − 1) = ((X − 1)2 − X2) (X − 1)2k X2(n−1−k) + (2X − 1)
k=0
n−1
X n−1
X
= (2X − 1)(− (X − 1)2k X2(n−1−k) + 1) = (2X − 1)(− (X − 1)2k X2(n−1−k) + 1 − X2n−2 )
k=0 k=1
n−1
X 2n−1
X
2k−1 2(n−1−k)
= (2X − 1)(−(X − 1) (X − 1) X − (X − 1) Xk )
k=1 k=0
n−1
X 2n−1
X
= (2X − 1)(X − 1)(− (X − 1)2k−1 X2(n−1−k) − Xk )
k=1 k=0
n−2
X 2n−1
X
= (2X − 1)(X − 1)(− (X − 1)2k−1 X2(n−1−k) − Xk − 1 − (X − 1)2n−3 )
k=1 k=1
n−2
X 2n−3
X 2n−3
X
= (2X − 1)(X − 1)(− (X − 1)2k−1 X2(n−1−k) − Xk − (−1)2n−3−k Ck2n−3 Xk )
k=1 k=1 k=1
n−2
X 2n−3
X 2n−3
X
= X(2X − 1)(X − 1)(− (X − 1)2k−1 X2n−2k−3 − Xk−1 − (−1)2n−3−k Ck2n−3 Xk−1 )
k=1 k=1 k=1

11
no 22 :
n+m−1
X
1 = (X + (1 − X))n+m−1 = Ckn+m−1 Xk (1 − X)n+m−1−k
k=0
n−1
X n+m−1
X
= Ckn+m−1 Xk (1 − X)n+m−1−k + Ckn+m−1 Xk (1 − X)n+m−1−k
k=0 k=n
n−1
X n+m−1
X
= (1 − X)m Ckn+m−1 Xk (1 − X)n−1−k + Xn Ckn+m−1 Xk−n (1 − X)n+m−1−k
k=0 k=n

n+m−1
X n−1
X
Soient U = Ckn+m−1 Xk−n (1 − X)n+m−1−k et V = Ckn+m−1 Xk (1 − X)n−1−k . U et V sont des polynômes tels
k=n k=0
que UXn + V(1 − X)m = 1. De plus, pour n ≤ k ≤ n + m − 1, deg(Xk−n (1 − X)n+m−1−k ) = k − n + n + m − 1 − k = m − 1 < m
et donc deg(U) < m et de même pour 0 ≤ k ≤ n − 1, deg(Xk (1 − X)n−1−k ) = k + n − 1 − k = n − 1 < n et deg(V) < n.

12

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