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AVANT – PROPOS
II.1 INTRODUCTION 20
II.2 PERTE D’ÉNERGIE DES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE CHAUDS 21
II.3 AUTRES AVANTAGES D’ISOLATION DES BASES DE RÉSERVOIR 22
II.4 DÉLAI DE RENTABILISATION ET RENDEMENTS ANNUELS 24
II.5 ISOLATION EN CRYOGÉNIE 24
II.5.1 Critères physiques 24
II.5.1.1 Le coefficient de conductivité thermique 24
II.5.1.2 La masse volumique 25
II.5.1.3 Imperméabilité à la vapeur d'eau 25
II.5.1.4 Vieillissement 26
II.5.1.5 La chaleur spécifique 26
II.5.2 Critères mécaniques 26
II.5.2.1 La contraction thermique 26
II.5.2.2 La résistance mécanique 27
II.5.2.3 Les essais de traction 27
II.5.2.4 La tenue aux chocs 28
II.5.3 Critères de sécurité 28
II.5.4 Critères de mise en œuvre 28
II.5.5 Critères économiques 28
II.5.6 Les différents types d’isolations 28
II.5.6.1 Les mousses 28
II.5.6.2 Les poudres 29
II.5.6.3 La perlite 29
II.5.6.4 Les fibres 29
II.5.6.5 La Superisolation 30
II.5.6.6 L'isolation par le vide 30
II.5.7 Comparaison de l'efficacité des différents types d'isolation 31
II.6 EXERCICES D’APPLICATION 33
Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
III.1 INTRODUCTION 36
A. Le diamètre 38
C. Le mode de pose 38
F. La pression de service 40
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 51
Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
I.1 INTRODUCTION
L’industrie pétrolière a pour principale caractéristique la mise en œuvre de tonnage très
important d’hydrocarbure sous forme liquide ou gazeuse, elle se trouve donc dans l’obligation
de prévoir d’énormes capacités de stockage.
Divers types et quantités de produits pétroliers sont entreposés dans des réservoirs de
stockage hors-sol et souterrains. Ces réservoirs sont de différentes tailles et de différentes
formes et peuvent être construits avec une ou deux parois à partir de différents matériaux tels
que l'acier, le béton ou la fibre de verre.
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
Nous pouvons diviser le groupe des bacs en trois, en fonction de leurs états :
➢ Premier groupe en phase de remplissage.
➢ Deuxième groupe en phase de décantation.
➢ Troisième groupe en phase de vidange
Le choix de la capacité d’un parc de stockage est fait en fonction du débit véhicules et
des capacités des moyens de transport.
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
Les produits pétroliers sont classés en quatre groupes suivant leur pression de vapeur.
A chaque classe ou groupe correspond des types particuliers de réservoirs qui se différencient
essentiellement par la pression de service.
Le tableau (I.1) représente les classifications des produits stockés en fonction de la pression et
les types de réservoirs appropriés.
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
Tableau I.1 : Classifications des produits stockés en fonction de la pression et les types de
réservoirs appropriés.
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Les réservoirs de ces catégories sont utilisés pour le stockage de l’ammoniac réfrigéré,
du propane réfrigéré, du butane réfrigéré, etc.
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
Lorsque ces réservoirs doivent supporter une légère pression, leur toit est généralement
de forme sphérique et leur fond en périphérie peut être ancré sur une fondation circulaire en
béton. Pour éviter ces ancrages et la fondation qu’ils impliquent, le fond plat peut être remplacé
par un fond sphérique concave qui équilibre les effets de la pression sur le toit.
Les réservoirs cylindriques verticaux sont plus utilisés dans les cas où une
consommation plus élevée et des stocks opérationnels plus importants sont utilisés. Ces derniers
supportent des fluides de plus grande densité, et par conséquent, un poids spécifique plus
important.
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
Les réservoirs horizontaux sont principalement utilisés dans les cas où la consommation
de fluide est faible et où le poids spécifique du fluide en question est faible.
c) Réservoirs sphériques
Appelés aussi sphère, ils sont généralement supportés par des poteaux disposés au
niveau de l’équateur ou, quelquefois, par une jupe métallique ou un massif de béton placé sous
l’hémisphère inférieur (Figure I.3).
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
Figure I. 11 : Alarme indépendante de niveau très haut sur un bac à toit flottant
❖ La cuvette de rétention : Elle est destinée à recevoir le 75% du contenu réservoir en cas
des fuites (Figure I.12). Les cuvettes qui contiennent plusieurs réservoirs, doivent être
divisées en compartiments dont le nombre est déterminé en fonction de la capacité totale
des réservoirs.
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
La surface intérieure du fond du réservoir n'est pas protégée par cathode, mais on prévoit
une couche de résine époxy contre la corrosion interne due à la composition chimique du produit
stocké telle que la teneur en sels et soufres.
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Réponses
1. (c)
2. (b) et (c)
3. (a), (b) et (c).
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
Exercice 2
Un produit pétrolier a une tension de vapeur P0 = 0.8 bar. Il est stocké dans un réservoir
métallique.
1) A quelle classe appartient ce produit pétrolier ?
2) Déduire le type de réservoir utilisé pour le stockage de ce produit.
3) Donner un exemple du produit stocké.
Réponses
1) Classe 2
2) Sphère, cylindre.
3) Butane.
Exercice 3
1. Designer les principaux éléments du bac de stockage ci-dessous :
2. Un réservoir de capacité 106 litres est utilisé pour le stockage 354 tonnes de butane
a) Quel est le type de ce réservoir ?
b) Quel est l’état physique du butane stocké à 25°C ?
c) Quel sera le volume du réservoir nécessaire pour le butane à l’état gazeux à 25°C et
pression égale à sa pression de vapeur saturante.
d) Déduire le type de réservoir approprié.
Données : ρ (butane à 25°C) = 590 kg/cm3 ; P0 saturante (à 25°C) = 2.5 bars.
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Chapitre I : STOCKAGE DES HYDROCARBURES
Réponses
1. Principaux éléments du bac de stockage :
1. Event
2. Le toit
3. La virole
4. La robe
5. Le fond
6. La cuvette
2. a) Sphère ou cigare.
b) l’état physique du butane : liquide
c) Volume du butane à l’état gazeux : V = 60423.67 m3
d) Réservoir cylindrique vertical.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
II.1 INTRODUCTION
Les réservoirs de stockage sont utilisés pour contenir un grand nombre de liquides
organiques ou de gaz, y compris des matières premières, des produits intermédiaires, des produits
finis ou des sous-produits utilisables.
Chaque année, une grande partie de l’énergie est perdue en raison de réservoirs de stockage
chauds qui ne disposent pas d’une bonne isolation. Lorsque l’on cherche à minimiser les coûts, il
est important de tenir compte de la sécurité des travailleurs, mais aussi d’être sûr de préserver les
ressources et de les utiliser efficacement. Sans système d’isolation fiable, les réservoirs de stockage
peuvent perdre de l’énergie, entraîner des pertes financières et mettre les employés en danger.
L’efficacité énergétique et la sécurité de ces réservoirs sont d’autant plus importantes que
la demande mondiale en produits chimiques et en moyens de stockage et de manipulation
appropriés est grandissante.
Les réservoirs peuvent différer en conception et en équipement, et le type de construction
dépend de la température de stockage et des propriétés des produits à stocker. Il est essentiel de
procéder à une évaluation détaillée pour veiller à ce que tous les aspects soient pris en considération
afin de garantir que les produits puissent être stockés et manipulés de la manière la plus sûre et
efficace.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
Pour cette raison, il est impératif d’installer un bon système d’isolation thermique à la base
du réservoir afin de réduire les pertes d’énergie.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
Ensuite, le système d’isolation doit fournir une force de compression suffisante adaptée à
la conception du réservoir. Une force de compression insuffisante en cas de charge importante peut
entraîner un tassement et réduire les performances thermiques, ce qui peut provoquer une
augmentation de la viscosité ou une solidification du produit.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
II.5.1.4 Vieillissement
En dehors de la pénétration d'humidité, certains isolants, par suite de modifications
chimiques internes (réactions secondaires très lentes, migrations de constituants...) ou
externes (modifications de structure sous l'effet des rayons ultraviolets du soleil par
exemple) subissent des transformations qui altèrent (modifient) leurs caractéristiques initiales
d'isolation.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
Figure II.6 : (a) Courbe brut de traction - (b) Courbes de résilience (capacité d'un
matériau à absorber de l'énergie quand il se déforme sous l'effet d'un choc (déformation rapide),
en fonction de la température de certains matériaux
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
II.5.6.3 La perlite
Il s’agit de minuscules sphères provenant d’une roche volcanique du type silicate
d'alumine. Elle est finement broyée et expansée, donc totalement incombustible. La perlite
est peu coûteuse et elle peut être aisément mise en place.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
II.5.6.5 La Superisolation
Ce sont des matériaux relativement récents, dont l’utilisation s’est généralisée surtout
dans l’isolation des bacs de stockage des cryogènes tels que
l’Hélium et l’Hydrogène à très basses températures.
La superisolation peut être constituée de feuilles réflectrices (aluminium, cuivre), séparées
par des feuilles isolantes (type Linde tel que le nylon), ou bien par des feuilles, présentant
les caractéristiques d'être isolantes sur une face et réflectrices sur l'autre (mylar aluminisé).
Pour la réduction du transfert de chaleur par rayonnement, le vide est souvent combiné avec
des feuilles d’aluminium. L'application la plus répandue pour ce type d'isolant est le cryopompage.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
Ce procédé consiste en une application qui permet d'obtenir des vides très poussés
(de l'ordre de 10-12 torr). Le cryopompage est réalisé par condensation (cryocondensation) et par
adsorption (cryosorption) des molécules de gaz à pomper sur plusieurs surfaces portées aux basses
températures.
Malgré les grandes différences dans les valeurs du flux de chaleur transmis, il est certain
qu'un réservoir de grandes dimensions sera plus facilement isolé avec des poudres, que par
tout autre moyen. Par contre, les cryostats de laboratoire ainsi que les conteneurs de
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
transport de faibles capacités seront, soit super-isolés, soient isolés par l'utilisation d'une
garde d'azote.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
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1. La plus grande source de perte d’énergie se trouve au fond du réservoir de stockage chaud.
2. Un système d’isolation pour base de réservoir ne permet pas de protéger le contenu du
réservoir contre les attaques chimiques.
3. Le système d’isolation doit fournir une force de compression suffisante adaptée à la
conception du réservoir.
4. L’utilisation d’une isolation ininflammable ne permet pas de limiter les risques potentiels
d’incendie et de fumée inhérents aux réservoirs de stockage.
5. Le système d’isolation FOAMGLAS HLB (à support de charges lourdes) est un composant
central de plus de 50 % des systèmes d’isolation pour base de réservoir de GNL au monde.
Réponses
1. Juste.
2. Faux
3. Juste.
4. Faux.
5. Faux.
1. Pour isoler les réservoirs cryogéniques, on dispose d’un nombre important de matériaux
plus complexes.
2. Les isolants utilisés en cryogénie ont généralement un coefficient de conductivité
thermique supérieur à 0,050 W/m K.
3. Les isolants d’origine minérale sont ceux qui résistent le mieux au feu.
4. Les mousses sont utilisées pour les gros stockage cryogénique.
5. Les poudres entrent dans l’isolation thermique des fluides cryogéniques pour le réservoir
de taille moyenne type haute pression.
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
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Réponses
1. Juste.
2. Faux.
3. Juste.
4. Juste.
5. Faux.
Exercice 3
1. Quels sont les principaux critères pour le choix d'un bon mode d'isolation ?
2. Citer quelques types d’isolants.
3. Designer les principaux éléments d’un réservoir cryogénique.
Réponses
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Chapitre II : L’ISOLATION DANS LES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
D’HYDROCARBURES
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
III.1 INTRODUCTION
Dans l’industrie de pétrole, les problèmes de transport se posent dès que le pétrole brut
est extrait du gisement et, à partir de cet instant, à tous les stades successifs de son traitement
et de son acheminement jusqu’au point de consommation, tous les modes de transport sont
utilisés.
Les navires pétroliers et les pipelines sont les moyens les mieux adaptés au transport du
pétrole brut depuis les champs de production jusqu’aux raffineries. Ils sont également utilisés
pour le transport massif des produits pétroliers ou produits finis à partir des raffineries jusqu’au
centre de consommation.
Les chemins de fer sont les mieux adaptés au transport des fuels lourds (produits
pétroliers utilisés comme combustibles, dont la viscosité rend difficile le transport par pipelines)
ainsi qu’au transport de moindre importance dans le cas de la distribution des produits finis.
Enfin, le transport par la route est adapté aux transports des produits finis depuis les
dépôts de stockage jusqu’au point de distribution (station-service). L’industrie de pétrole fait
appel à un éventail complet de moyens de transport.
Selon le produit transporté, les pipelines portent des noms spécifiques : gazoduc,
oléoduc, etc…... Les principaux systèmes de transport par canalisation concernent :
✓ Le gaz naturel, transporté par gazoduc (figure III.1) ;
✓ Les hydrocarbures liquides, dont surtout le pétrole, transportés par oléoduc
(figure III.2).
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
A. Le diamètre
Le diamètre de la canalisation est déterminé en fonction du débit des produits
acheminés, Ø = f (volume de produit à transporter, viscosité).
C. Le mode de pose
Dans le mode de pose, on distingue deux types de pipelines :
❖ Les pipelines aériens (en surfaces)
L’avantage de ce mode est que les fuites sont facilement détectables et les travaux de
réparation des fuites sont moins coûteux et plus faciles. L'inconvénient est que
l'installation n'est pas à l'abri des actes de sabotage.
❖ Les pipelines souterrains
Les inconvénients sont : Les fuites ne sont pas détectables facilement. Les travaux de
réparation sont fastidieux et nécessitent une mise à nu du réseau.
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
La pose des pipelines se fait selon des techniques qui font intervenir un matériel important :
➢ Des tracteurs à grue qui transportent et posent des tubes sur les tracés ;
➢ Bulldozers : ouverture de la voie ;
➢ Trancheuses, pelles ou explosifs : le creusement de la tranchée ;
➢ Machines à revêtir.
Les coefficients de sécurité autorisés figurent dans les règlements élaborés par les
autorités administratives. Il varie en fonction de la densité des populations des zones traversées.
Les coefficients de sécurité sont d’autant plus sévères que la densité correspondante est grande.
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
F. La pression de service
La pression maximale de service ou la pression de service de la canalisation est la
pression développée par le produit qui circule dans la canalisation dans les conditions normales
d’exploitation.
Dans le cas des oléoducs, un des principaux risques est une fuite due à la corrosion des
canalisations (le CO2 et l’hydrogène sulfuré contenus dans le pétrole attaquent les parois
métalliques), notamment dans des conditions extrêmes comme en Sibérie.
La capacité de transport des navires pétroliers est exprimée en « tonnes de port en lourd
(tpl) ou DWT pour « deadweight tons » en anglais. Cela correspond à leur chargement
maximum. La vitesse moyenne d’un navire transportant 250 000 tonnes de pétrole est d’environ
15 nœuds, soit près de 28 km/h.
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
Dans le cas de transports en citernes, par voies routière ou ferrée, ces panneaux
contiennent les informations suivantes :
En partie supérieure, le numéro d'identification du danger : Ce code numérique composé
de deux ou trois chiffres identifie les dangers présentés par la matière (Figure III.8).
Le tableau (III.1) représente une description des codes de danger ADR (Accord for
dangerous goods by road).
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
Dans la seconde partie de la plaque (Figure III.8), on trouve le code matière qui est le
numéro ONU sous lequel est référencé le type de produit transporté (près de 3000 numéros
existants). C’est un numéro d’ordre chronologique des matières évaluées par l’ONU. C’est
toujours un numéro composé de 4 chiffres, un seul numéro est attribué à chaque matière. Il
permet d’identifier la matière concernée. En voici quelques exemples :
✓ 1017 = chlore
✓ 1114 = benzène
✓ 1202 = gasoil - 1203 = essence
✓ 1428 = sodium
✓ 1789 = Acide chlorhydrique en solution
✓ 1830 = Acide sulfurique
✓ 2809 = mercure
✓ 2820 = acide butyrique
✓ 3374 = acétylène sans solvant
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
Le chemin de fer présente l’avantage de pouvoir toucher une clientèle très importante et
de transporter des quantités importantes de produits pétroliers en un seul trajet. Le transport des
produits pétroliers peut se faire par wagons-citernes isolés ou par train complet (Figure III.10).
On distingue trois types de wagon-citerne : Les wagons-citernes ordinaires qui sont destinés au
transport des produits pétroliers ne nécessitant pas de grandes mesures à prendre.
Les wagons-citernes munis de réchauffeurs qui sont destinés au transport des fiouls
lourds. Les wagons-citernes munis de réchauffeurs et de calorifuge qui sont destinés pour le
transport des bitumes et des lubrifiants.
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
Le transport ferroviaire reste le seul moyen d’alimenter massivement des dépôts qui ne
sont reliés à la ressource ni par un réseau de pipeline, ni par voie maritime. Bien que les
compagnies de chemin de fer aient adapté leur tarification, cela reste un mode de transport
couteux
L’avantage du train est d’être plus mobile, de pouvoir emprunter toutes les voies ferrées
existantes et de s’adapter à la demande en ajoutant si besoin des wagons supplémentaires. Cette
solution reste considérée comme dangereuse, car les accidents, bien que très rares, sont
spectaculaires.
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
Réponses
(b), (d), (h) et (j) sont justes ;
(a), (c) (e), (f), (g) et (i) sont fausses
Exercice 2
Le gaz naturel est transporté par canalisation en acier supportant une pression de 70 bars. Ces
tubes sont enterrés à environ 1m de profondeur.
a) Quel est le tube de cette voie de transport ?
b) Calculer le coefficient de sécurité de cette canalisation sachant que Rp = 8.5 MPa.
c) A quelle catégorie appartient le tracé de cette canalisation ?
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Chapitre III : TRANSPORT DES HYDROCARBURES
Réponses
a) Pipelines souterrains appelés gazoduc.
b) Cs = 0.823
c) Catégorie 2 : zone désertique.
Exercice 3
1) Comment signaler le transport de matières dangereuses ?
2) Que signifie le code ADR ? 23
3) Que représente les codes de la plaque de danger suivante : 1017
4) Parmi les plaques de danger suivantes, indiquer ceux qui ne sont pas présentés selon les normes
en justifiant votre réponse :
Réponses
1) Plaques orange avec code de danger et plaques avec symboles de danger.
2) ADR : Accord for dangerous goods by road c’est-à-dire : Accord pour le transport des
marchandises dangereuses par la route.
3) Représentation des codes de la plaque de danger :
23 : gaz comprimé inflammable ;
1017 : chlore.
4) La première plaque est juste par contre les autres plaques sont fausses.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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