Résumé Chapitres 1et 2 Eco du Maroc (1)
Résumé Chapitres 1et 2 Eco du Maroc (1)
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En somme les résultats de ces orientations stratégiques ont eu un impact limité sur la
croissance économique, marquant des avancées timides.
Phase 2:
Plan d’ajustement structurel et libéralisation
(1983-1999)
Événements ayant conduit à l’adoption du PAS
Définition et objectifs du PAS
Les objectifs du PAS se concrétisent à partir de deux axes stratégiques
Phase 3:
Période de diversification et des réformes continues
à partir des années 2000.
Correction de la série 1 des travaux dirigés
• Choc pétrolier
• Chute des prix du phosphate
• Sécheresses sévères (1981)
• Endettement extérieur excessif
• Troubles sociaux à Casablanca (1981),
• conflit du Sahara
• Hausse des dépenses publiques.
• Augmentation de l'endettement extérieur.
• Forte inflation et déficits budgétaire et du compte courant.
• Réserves de change très faibles (seulement 15 jours d’importations).
• Pressions du FMI et de la Banque mondiale pour mettre en place des
réformes structurelles.
2. Citez deux réformes de libéralisation des échanges entreprises au Maroc
dans le cadre du PAS et leurs répercussions sur le commerce extérieur du pays.
• 1. Levée progressive des restrictions quantitatives sur les importations :
• Réforme : Les restrictions quantitatives ont été progressivement levées, atteignant un taux de
libéralisation de 90 % en 1993 (contre 38 % dix ans plus tôt).
• Répercussions sur le commerce extérieur : Cette mesure a ouvert davantage le marché marocain aux
produits étrangers, facilitant les importations et rendant le commerce extérieur plus flexible.
• 2. Réduction des droits de douane :
• Réforme : Un processus de réduction des droits de douane a été lancé en 1984, visant à simplifier la
structure tarifaire. Les plafonds de droits de douane, initialement très élevés (jusqu'à 400 %), ont été
réduits progressivement à 100 %, puis à 60 %, et enfin à 45 % en 1986.
• Répercussions sur le commerce extérieur : Cette baisse des droits de douane a favorisé la
compétitivité des produits marocains sur le marché international et a encouragé les échanges extérieurs
en rendant les importations et exportations plus accessibles.
3. La politique de privatisation a constitué un rôle central dans le processus du
désengagement de l'État. Quels étaient les objectifs de cette politique, et quels
secteurs ont été les plus affectés ?
• Objectifs de la politique de privatisation :
• Attirer les investissements étrangers.
• Renforcer les ressources budgétaires de l'État.
• Moderniser l'économie et les entreprises.
• Favoriser l'intégration sectorielle.
• Encourager le transfert de technologies.
• Promouvoir la régionalisation et créer des emplois.
• Élargir l'actionnariat à de nouvelles catégories sociales.
• Stimuler l'émergence de nouvelles générations d'entrepreneurs.
• Secteurs les plus affectés par la privatisation :
• Transports urbains.
• Location-gérance de bateaux de pêche.
• Hôtels des Offices de la pêche et du tourisme.
• Grandes entreprises agro-industrielles.
• Secteurs industriels, touristiques, et de services (notamment 44 entreprises industrielles, 38 dans le secteur
touristique, 18 sociétés de services, 9 banques et compagnies d’assurances, ainsi que 3 entreprises agricoles).
4. Décrivez les principales réformes apportés au système fiscal dans le cadre du
PAS au Maroc. Quels étaient les objectifs de ces réformes, et quelles étaient
leurs conséquences sur la répartition des impôts ?
• Principales réformes fiscales
• Substitution des anciens impôts analytiques par des impôts synthétiques :
La période 2016-2023 a été marquée par des fluctuations considérables témoignant des évolutions internes et des impacts
des différents événements internationaux. Les variations enregistrées en termes des indicateurs macroéconomiques traduisent
l’impact des crises, des stratégies de relance économiques ainsi que les défis structurels auxquels le Maroc a dû faire face durant
cette période.
Une augmentation globale du PIB a été enregistré pendant la période 2016-2023 passant de 101,35 Md$ en 2016 à 141,82
Md$ en 2023. Cette évolution témoigne des efforts consacrés par le Maroc pour dynamiser son économie. En effet, l’année
2023 a connu une augmentation du PIB soit un taux de 3,3%, une croissance portée par la reprise économique de la demande
intérieure et une réformation du secteur des industries manufacturière, du tourisme et des services.
L’année 2022 en revanche a connu un ralentissement de la croissance soit un taux de 1,5%. Ce recul s’explique
principalement par la sécheresse qui a affecté le secteur agricole, ainsi que par l’impact économique de la guerre de l’Ukraine
ayant perturbé les chaînes logistiques suite à la hausse des prix d’énergie et des matières première. Pour sa part, l’année
2020 a marqué un tournant majeur dans l’économie marocaine avec une récession historique de -7,2% du PIB, Cette chute sans
précédent découle des restrictions sévères liées à la pandémie de COVID-19, notamment la fermeture des frontières, la
paralysie de plusieurs secteurs clés comme le tourisme, et la baisse des échanges commerciaux.
Les fluctuations de la croissance pendant la période qui précède la pandémie du Coronavirus s’expliquent en principe par
la contribution du PIB non agricole dans l’activité économique, un ralentissement de la demande intérieure ainsi que par la part
de la contribution des échanges extérieurs.
b. En termes du taux d’inflation :
Le taux d'inflation au Maroc a enregistré une hausse notable au cours des années
2023 et 2022, atteignant respectivement 6,1 % et 6,6 %. Cette montée de l'inflation a été
principalement provoquée par des chocs externes, notamment la flambée des prix
mondiaux des matières premières, les perturbations des chaînes logistiques
engendrées par la pandémie de COVID-19, ainsi que les répercussions de la guerre en
Ukraine. À cela s'ajoutent les effets de la sécheresse, qui a persisté pour la cinquième
année consécutive, impactant fortement les coûts de l'énergie et des denrées alimentaires.
En 2020, durant la pandémie de COVID-19, l'inflation est restée stable à 0,71 %, un
niveau similaire à celui observé entre 2016 et 2019. Cette stagnation s’explique par une
forte contraction de la demande intérieure, les ménages et les entreprises ayant réduit
leurs dépenses en raison des restrictions sanitaires et de l’incertitude économique. Par
ailleurs, la stabilité des prix des produits alimentaires de base, favorisée par un
approvisionnement maîtrisé, a également contribué à contenir l'inflation malgré le
contexte de crise mondiale.
c. En termes du taux de chômage :
La période 2016-2019 a été marquée par une certaine stabilité de l'emploi au Maroc.
Cependant, l’émergence de la pandémie de la COVID-19 a profondément perturbé cette
situation. Le taux de chômage a ainsi considérablement augmenté pour atteindre 11,9 %
en 2020, en raison de la fermeture et de l’arrêt de nombreuses activités
économiques, avec 60 % des entreprises suspendant leurs opérations en avril 2020,
selon le HCP.
En dépit de la reprise partielle de l'économie, le taux de chômage a continué de
croître, atteignant 13 % en 2023. Cette situation met en évidence la forte dépendance
du Maroc vis-à-vis du secteur agricole pour la création de l’emploi ainsi que
l'impact durable de la pandémie sur le marché de l'emploi qui complique davantage
les perspectives de croissance tirée par l’emploi. La crise sanitaire a exacerbé les défis
structurels du marché du travail, rendant encore plus urgents les efforts nécessaires pour
promouvoir une reprise inclusive et durable.
2. Principaux secteurs ayant contribué à la reprise et à la croissance économique :
Les indicateurs économiques du Maroc en 2023 révèlent une situation économique marquée par des défis
importants.
Le PIB du Maroc bien qu’il soit en amélioration par rapport aux années précédentes soit un taux de
croissance de 3.3%, témoigne d’une forte dépendance de l’économie marocaine à certain secteurs limités,
marquant ainsi la non diversification de l’économie marocaine et relèvent l’impératif de la mise en place des
plans de diversification pour stimuler la croissance économique en visant différents secteurs d’activité.
D’autres part, un taux d’inflation de 6.1% relève une pression inflationniste considérable. Cette situation
se répercute néfastement sur le pouvoir d’achat particulièrement en termes des produits de base tels que
l’alimentation et l’énergie. Cette augmentation des prix impacte la consommation et la stabilité économique
accentuant les défis socio-économiques notamment pour les populations vulnérables.
Cela va de soi pour la situation de l’emploi un taux de chômage de 13% indique une difficulté à intégrer
une part significative de la population active dans l’emploi, ce qui se répercute négativement sur la
croissance et le développement en raison de l’importance primordiale de l’aspect social dans le progrès d’une
nation. En somme, les défis économiques actuels du Maroc sont étroitement liés à des problèmes structurels,
notamment le manque de diversification économique, une inflation élevée et un chômage important, qui
nécessitent des réformes ciblées pour stimuler une croissance inclusive et soutenue.
4. Analyse du classement du Maroc à l’échelle continentale :
4. Le chômage
5. Le budget de l’Etat
Correction de la série 2 des travaux dirigés
Formule:
B. Taux de sous-emploi
Définition : Le sous-emploi décrit une situation où les travailleurs occupent des emplois insuffisants en termes d'heures ou
de conditions de travail par rapport à leur capacité ou leur volonté. Cela inclut les personnes travaillant involontairement à
temps partiel ou occupant des postes inadaptés à leurs qualifications.
Formule:
C. Taux d'activité
Définition : Le taux d'activité mesure la proportion de la population en âge de travailler qui participe activement au
marché du travail, qu'elle soit employée ou à la recherche d'un emploi.
Formule :
D. Calcul des indicateurs
Les évolutions des taux de chômage, de sous-emploi et d'activité entre 2019 et 2023 reflètent les
défis structurels et conjoncturels de l'économie marocaine, marquée par des crises successives.
L'augmentation notable du taux de chômage (de 9,16% à 12,98%) est un indicateur direct des
tensions sur le marché du travail, exacerbées par la pandémie de COVID-19, la sécheresse, et la
hausse des coûts mondiaux due aux crises géopolitiques. Parallèlement, le sous-emploi, bien que
relativement stable (autour de 8%), met en évidence la précarité croissante des emplois disponibles,
notamment dans des secteurs comme l'agriculture et les services, où les conditions de travail se sont
détériorées.
En même temps, le déclin progressif du taux d'activité (de 45,84% à 43,64%) signale une baisse
de la participation des travailleurs potentiels au marché de l’emploi, probablement en raison d’un
découragement face à l’insuffisance des opportunités ou à des conditions peu attractives. Ces
dynamiques sont intimement liées : la hausse du chômage alimente la précarité, tandis que la baisse
de l’activité économique réduit les perspectives d’emploi formel.