D’après http://web17.ac-poitiers.fr/ASA/IMG/pdf/proposition_pedagogique_cycle_2.

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Cycle 2 Défi n°2 Objets

Construisez un pont en papier d’une hauteur de 30 cm permettant de relier
2 points distants de 30 cm et capable de supporter au moins 1 kg.
« La démarche, mise en valeur par la pratique de l’observation, de l’expérimentation et de la mémorisation, développe
l’esprit critique et la rigueur, le raisonnement, le gout de la recherche et l’habileté manuelle, ainsi que la curiosité et la
créativité. Des expériences simples (exploration, observation, manipulation, fabrication) faites par tous les élèves
permettent le dialogue entre eux, l’élaboration de leur représentation du monde qui les entoure, l’acquisition de premières
connaissances scientifiques et d’habiletés techniques. La mise en œuvre de ces démarches d’investigation permet aux
élèves de développer des manières de penser, raisonner, agir en cultivant le langage oral et écrit. » BO spécial n°11 du 26
novembre 2015
Permettre aux classes engagées de mettre en œuvre la démarche d’investigation, de faciliter l’acquisition de
connaissances scientifiques, de développer la production de traces écrites en sciences et de pratiquer l’oral à travers un
projet motivant.
Susciter la curiosité et faire évoluer la posture de l’élève face aux enseignements scientifiques : l’élève au cœur du défi,
acteur dans sa résolution.
• Permettre aux enseignant(e)s de mettre en œuvre la démarche d’investigation.
• Permettre aux élèves de s’approprier la démarche d’investigation, d’acquérir des connaissances et de construire
des concepts scientifiques.
• Favoriser la pratique de l’oral par des échanges, des confrontations au sein de la classe ou entre les élèves des
classes partenaires.
• Favoriser la pratique de l’écrit par la production de traces écrites aux différentes étapes de la démarche et la mise
en œuvre du cahier d’expériences.
Compétences Pratiquer des démarches scientifiques et technologiques
- Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionnement, observation,
travaillées expérience, description, raisonnement, conclusion. Domaine du socle : 4 (les systèmes naturels et les systèmes techniques)
Imaginer, réaliser
- Observer des objets simples et des situations d’activités de la vie quotidienne.
- Imaginer et réaliser des objets simples et de petits montages. Domaine du socle : 5 (les représentations du monde et l'activité humaine)
S’approprier des outils et des méthodes
- Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser une expérience ;
- Manipuler avec soin. Domaine du socle : 2 (les méthodes et outils pour apprendre)
Pratiquer des langages
- Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
- Lire et comprendre des textes documentaires illustrés.
- Extraire d’un texte ou d’une ressource documentaire une information qui répond à un besoin, une question.
- Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire tableaux).
Domaine du socle : 1 (les langages pour penser et communiquer)
Mobiliser des outils numériques
- Découvrir des outils numériques pour dessiner, communiquer, rechercher et restituer des informations simples.
Domaine du socle :2
Adopter un comportement éthique et responsable
- Développer un comportement responsable grâce à une attitude raisonnée fondée sur la connaissance.
Domaine du socle : 5 (les représentations du monde et l'activité humaine)
Se situer dans l’espace et dans le temps
- Construire des repères spatiaux :
• se repérer, s’orienter et se situer dans un espace géographique ;
• utiliser et produire des représentations de l’espace.
- Construire des repères temporels :
• ordonner des événements ;
• mémoriser quelques repères chronologiques. Domaine du socle : 5
Attendus de fin - Comprendre la fonction et le fonctionnement d’objets fabriqués ;
de cycle - Réaliser quelques objets.
Connaissances et - Observer, utiliser des objets techniques et identifier leur fonction ;
compétences - Réaliser des objets techniques par association d’éléments existants.
associées

L’objectif du défi : concevoir et réaliser un objet technique solide en papier selon une démarche
d’investigation adapté au projet de réalisation.
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 Des solutions possibles au défi

Matériaux utilisés :
Papier de récupération : magazines, photocopies, journaux (pas de carton, ni de papiers spéciaux), pas
d'autres moyens de fixation que de la colle, des attaches parisiennes, de la ficelle et du ruban adhésif
simple (scotch, pas de scotch armé ou autre ruban adhésif).

Test sur le matériau : le papier résiste à la tension, mais non à la compression.

Changer les propriétés du papier :

Lorsque nous tenons une feuille de papier dans nos mains, elle plie vers le bas parce qu’elle n’est pas
vraiment rigide. Mais lorsque cette même feuille est pliée, ses propriétés changent. La feuille de papier
est maintenant rigide et peut supporter des charges étonnamment lourdes.

Plier les feuilles de différentes manières (exemples non exhaustifs) :

L'expérience sur la force cachée du papier

Rouler une feuille, en un seul cercle, dans le sens de la largeur et la fixer avec des
morceaux de scotch. Elle doit former un cylindre. Ensuite, il ne reste plus qu'à
poser délicatement en équilibre un objet d’un poids de 1Kg : la feuille de papier
suffit à soutenir l’objet.

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Explications :
De manière simple : Ceci s'explique de manière très simple grâce à la forme cylindrique que l'on a donné
au papier. En effet, la forme cylindrique est la plus efficace pour la répartition des forces qui sont induites
par le poids de l’objet. Plus efficace car cette forme offre, pour le même périmètre, plus de surface par
rapport aux autres formes géométriques comme le carré ou le triangle. Un tube carré est moins robuste
car les arêtes constituent des points où les tensions s'accumulent au lieu de se répartir.

Si on prend notre cylindre, nous avons un périmètre de 29,7 cm, prenons également un carré de ce même
diamètre. Calculons à présent la surface des deux formes :
Pour le carré : 29,7 : 4 = 7,425 cm de côté ce qui nous donne une surface de 7,425² = 55,13 cm²
Pour le cylindre : 29,7 : (2 x 3,14) = 4,72 cm de rayon ce qui nous donne une surface de 3,14 x 4,72² =
70,092 cm²
Nous avons bien une surface plus grande grâce à la forme cylindrique ce qui implique donc une meilleure
répartition des forces.

Exemples de réalisations :

Selon la rigidité des cylindres, ils peuvent être

utilisés comme poutres principales ou être
pliés en forme de triangles ou de carrés avec
des diagonales.

Le triangle et le carré avec diagonales sont des

structures très solides agencées pour faire toutes
sortes de structures. Il est possible de construire
une structure solide en combinant des cylindres
rigides, des triangles et des carrés.

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 Proposition de séquence : déroulement possible, pistes de mise en œuvre

Étape 1 : Découvrir le défi

Étape 2 : Problématiser

L’enseignant(e) recueille les réactions spontanées des élèves au défi posé. Le problème doit être
clairement identifié par chaque élève qui doit respecter le cahier des charges suivant :
Le pont doit être réalisé avec du papier. Il doit être solide, permettre de relier 2 points éloignés de 30
cm, supporter au moins 1 kg et être placer à au moins 30 cm au-dessus du sol (les extrémités du pont ne
peuvent pas être collées au support). Il doit être réalisé uniquement avec du papier de récupération :
magazines, photocopies, journaux (pas de carton, ni de papiers spéciaux), pas d'autres moyens de fixation
que du ruban adhésif simple et de la colle (pas de scotch armé ou autre ruban adhésif). On ne peut pas
utiliser d'armature de métal, bois, carton plume, polystyrène, ...
Au-delà des exigences de construction et de poids, les élèves seront encouragés à être créatifs et invités à
utiliser le moins de matière possible tout en atteignant leur but.

Questionnement possible :
Qu’est-ce qu’un pont ? À quoi sert-il ?
Peuvent-ils être différents ? Comment peuvent-ils être aussi solides ?
Un pont est un ouvrage d'art destiné à permettre le franchissement d'un obstacle (cours d'eau, voie de
communication...) en passant par-dessus. Les ponts peuvent être fabriqués avec différents matériaux :
bois, béton, acier, pierre… Ils ont différentes formes (ponts suspendus, à haubans, poutres, en arches…).
Ils doivent être solides et pouvoir supporter une masse donnée. La partie sur laquelle la masse est posée
s’appelle le tablier.

Étape 3 : Définir la stratégie de recherche

Chercher des idées individuellement :

Afin de partir des représentations des élèves, il peut être intéressant de leur demander de représenter
individuellement sur leur cahier d’expériences, par des schémas et/ou par un court écrit, un système
permettant de relever le défi avec les matériaux à utiliser :
- descriptif de ce qu’il faut faire ;
- et aussi des résultats attendus.
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Confronter les propositions pour faire des groupes :
Plusieurs types de propositions vont sans doute apparaître. La phase de confrontation n’a pas pour
objectif d’éliminer des solutions mais de faire préciser, à chaque élève, le dispositif expérimental qu’il
souhaite mettre en place et de constituer des groupes proposant le même genre de solution.

Étape 4 : Mettre en œuvre la stratégie

Expliciter le dispositif expérimental :

Chaque groupe réalise une affiche présentant le dispositif retenu avec éventuellement différentes phases,
le matériel nécessaire et les résultats attendus. C’est l’occasion pour l’enseignant(e) d’amener les élèves
à utiliser un vocabulaire scientifique précis.
Expérimenter et conclure :
Après avoir récupéré tout le matériel nécessaire, les groupes s’engagent dans l’expérimentation afin de
réaliser une maquette « modélisant » le pont.
Au cours de la construction, les enfants pourraient se confronter à quelques problèmes comme :
- des difficultés d’assemblage des matériaux : comment pouvons-nous mieux fixer les différents
morceaux de papier ?
- l’effondrement du pont : que pouvons-nous faire pour le consolider ?
Les améliorations techniques peuvent être réglées par analyse et comparaison des différentes
productions (certains ponts sont plus résistants que d’autres. Leur forme et la façon dont ils sont
construits sont très importantes, renforcer les piles, les suspentes, reprendre le tablier, changer
d’appuis…).
Les élèves peuvent être amenés à mettre en œuvre plusieurs protocoles dont l’expérimentation, le
tâtonnement expérimental, la modélisation, l’observation, et/ou la recherche documentaire.
Une recherche et analyse documentaire (livres, photographies, vidéos…) sont pertinentes pour cette
expérience : faire découvrir aux élèves différents types de ponts, évoquer les caractéristiques et inventorier
les principes scientifiques (projection d’images de ponts, questionnement autour des matériaux utilisés, de
leur forme, du vocabulaire spécifique lié aux ponts). Pour solidifier un pont en papier, il est possible
d’utiliser : des piliers, des arches, des suspentes, des haubans.

Des vidéos :
- C’est pas sorcier - Les ponts / Viaduc de Millau : les sorciers font pont / Pont du Gard (à partir de 12
minutes de la vidéo) et Arènes de Nîmes : L'architecture gallo-romaine

Étape 5 : Confronter - structurer

Présenter les résultats :

Avec les deux affiches (celle réalisée avant l’expérimentation et celle présentant les résultats), chaque
groupe expose les conclusions de son expérimentation.

Identifier le dispositif « expert » :

Le dispositif le plus efficace est identifié. Pour que chacun puisse s’en saisir, il semble nécessaire de
proposer à tous les groupes de le mettre en œuvre. Un écrit avec schéma et court texte est élaboré sous
la forme d’une fiche de fabrication en ordonnant les étapes avec logique. Les différentes actions pourront
être illustrées par des photos. La formulation doit être précise quant au vocabulaire utilisé.

Prolongements possibles

➢ Utiliser des matériaux différents (pâtes alimentaires, briques de lait, bâtonnets…)

➢ Sorties / visites : pour dessiner de « vrais » ponts, pour aller sur / sous le pont et observer, pour
comparer des ponts en métal, ponts en bois, ponts en arche avec des pierres.

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 Littérature de jeunesse et documentaires autour des ponts

Où est passée la rainette ? Le chat et l’oiseau Le Pont de pierres et la

Géraldine Elschner, Stéphane Girel Géraldine Elschner, Peggy Nille Peau d’images
Éditeur : Élan vert - Collection : Pont des arts Éditeur : Élan vert - Collection : Pont des arts Daniel Danis - École des
Loisirs
Antoinette la rainette rêve d’apparaître sur une Le chat nous conte son désir de liberté. Mais
des toiles de Monet ! Au cours des tentatives de avant d’aller danser sous la Lune, il doit sortir de Mung et Momo croient avoir
la grenouille pour y figurer, nous découvrons les sa cage dorée. Loiseau, qu’il aimerait tant échappé à l’horreur de la
peintures du maître sur les jardins de Giverny : croquer, sera son sauveur : il picore les barreaux guerre. Mais on leur a menti. Ils
plusieurs Nymphéas, Le Pont japonais, La de la fenêtre. Loiseau ne sera pas mangé comme racontent. Dans une langue qui
Barque... Les illustrations prolongent le tableau dans le poème de Prévert mais, devenu l’ami et mêle la poésie et la crudité
pour nous offrir une promenade dans ce célèbre non la proie, son portrait restera gravé dans la cruelle du réel, Danis écrit une
jardin. Découverte de Pont au-dessus d’un bassin mémoire du chat. fable d'espoir pour les enfants
de nénuphars de Claude Monet du monde.

Léo et l’homme du pont 21 éléphants sur le pont de Brooklyn Iggy Peck l'architecte
David Marchand, Guillaume Prevot Jones Prince, April et François Roca - Albin Andrea Beaty, David
Bayard Jeunesse - collection : J'aime lire Michel jeunesse Roberts - éditions Sarbac

Depuis quelques jours, sur le chemin de l'école, 1883 : le nouveau pont entre New York et
Léo croise un sans-abri. Cet homme à la barbe Brooklyn, triomphe de la technologie moderne,
hirsute et aux cheveux ébouriffés lui fait peur. Un vient d’être terminé après quatorze années de
matin, Léo trébuche et fait tomber son sac. travaux. Son inauguration donne lieu à de
Terrifié, il s'enfuit sans se retourner, abandonnant magnifiques festivités. Mais de nombreux
ses affaires... habitants se méfient et doutent de sa solidité...
Phineas T. Barnum, célèbre directeur du « plus
grand chapiteau du monde », décide de mettre fin
aux critiques et relève alors un formidable défi :
tester la résistance de ce monstre d’acier et de
bois de plus d’un kilomètre en organisant un
défilé de 21 éléphants.

Tous les ponts sont dans la nature Les ponts d'hier et d'aujourd'hui Les ponts
Didier Cornille - éditions HELIUM Savet Jean-marie - Éditeur : Maé-Erti Jacques Dayan - la grande
imagerie chez Fleurus
De tous temps, les ponts ont permis de franchir Faire un pont était, autrefois, à la portée de tout
les obstacles, de relier villes et villages et de le monde : il suffisait de jeter un arbre en travers Les différents types de ponts :
circuler mieux. de la rivière ou de tresser quelques lianes et le les ponts d'autrefois, quelques
Mais plus récemment la mise au point des tour était joué. Depuis quelque temps les grands ponts dans le monde,
procédés de construction métallique et de béton prouesses techniques se multiplient, à tel point construction du Viaduc de
a transformé leur conception, et facilité ainsi la qu'un non-spécialiste n'est plus en mesure de Millau. Des ponts originaux :
circulation des trains, des voitures et des camions. comprendre comment un pont est construit. pont en accordéon, pont qui
pivote...

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 Documents ressources sur les ponts

Un pont est un ouvrage d’art, réalisation du génie civil, destiné à permettre le franchissement d’un
obstacle (cours d’eau, voie de communication...) en passant par-dessus. Un pont peut supporter une
route, une voie ferrée, un canal ou une canalisation (oléoduc, aqueduc...). Il peut être mobile (pont
levant). Un pont provisoire peut aussi être constitué par des bateaux spécialisés (pont de bateaux).La
construction de ponts est devenue indispensable pour franchir de nouvelles voies de communication,
infranchissables de manière simple ou dangereuses pour les usagers.

La nécessité des ponts : une approche historico-géographique

Parmi les objets techniques, nul doute que dès les débuts de l’humanité, les ponts y avaient une place de
choix. Si en tant que chasseur cueilleur, l’homme ne voyait peut-être pas la nécessité de l’effort de
construction pour passer au-dessus d’un obstacle, il en est devenu tout autrement à partir de la
sédentarisation et donc des échanges entre clans, tribus, villages. Le passage répété à un même endroit a
sollicité la réflexion : faire des efforts à chaque passage, de rivière, ravin, canyon... ou construire une
bonne fois pour toute une liaison nécessitant un effort important, mais se révélant économique et
pratique à terme. Les premiers ponts consistaient en de simples troncs d’arbres abattus et jetés entre les
deux rives de la rivière, puis arrivèrent les pontons et les ponts en corde essentiellement en Amérique et
Asie (ce qui éveilla d’ailleurs la curiosité des Européens). Ces ponts de
corde se rencontraient encore assez fréquemment au siècle dernier. Mais
les maîtres incontestables en la matière furent les Romains (environ 600
avant J-C), qui construisirent des ponts de bois soutenus par des piliers,
puis utilisèrent la maçonnerie (taille de pierre). Après la chute de l’Empire
Romain, il resta en Europe de nombreux ponts en arcs, en pierres
massives, témoignant de l’habileté des Romains. Mais pendant des siècles, Pont du Gard
personne ne poursuivit leur ouvrage et cet art se perdit.

L’histoire des ponts modernes commença avec le remplacement des arcs

en demi-cercles par des formes elliptiques (pont de la Concorde à Paris).
Cette nouvelle forme autorisait une portée beaucoup plus grande des arcs
de ponts. Avec l’invention de l’acier au XVIIIe siècle, le bois et la pierre ne
constituaient plus les seuls matériaux, et les premiers ponts métalliques
apparurent (pont de Londres au-dessus de la Tamise). Pont de la Concorde à Paris
Les ponts d’acier devinrent le symbole de la modernité et certains
devinrent même de réels chefs-d’œuvre de leur époque (exemple des
ouvrages de l’ingénieur Gustave Eiffel).
Ponte Maria Pia (Eiffel)-Porto
Connaissances technologiques - Lexique des termes étudiés
Durant sa construction, le pont doit toujours se trouver en équilibre sous peine de s’écrouler. Un pont
surveillé par des techniciens et bien entretenu peut durer plusieurs millénaires comme le pont du Gard.
On utilise aussi le mot ouvrage d’art pour parler d’un pont car c’est souvent une construction esthétique
et artistique.

On distingue trois grandes familles de ponts :

à arc, à poutres, à câbles

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 Les ponts en arc
Les ponts à voûtes ou en arc ont une forme arquée et sont dotés
de culées à chaque extrémité. Les premiers ponts en arc connus,
notamment le pont d’Arkadiko, ont été construits par les grecs. Le
poids du pont exerce une poussée dans les culées à chaque
extrémité. Ils ont longtemps été assemblés par des pierres. La
pierre la plus haute et posée en dernier est appelée clé de voûte.
De nos jours, ils sont en béton.
Pont mycénien de Kazarma 1300 av JC

• Voûte : structure principale, celle qui franchit l’obstacle.

• Arc : courbe décrite par la voûte.
• Tablier : plate-forme horizontale (ou pente faible) permettant le franchissement de l’obstacle.
• Culée : élément massif servant de point d’appui aux extrémités du tablier.
• Fondations : assurent la transmission et la répartition des charges ou de l’ouvrage sur le terrain.

Ce schéma est un support utilisable pour les élèves mais à adapter

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Les ponts à poutres (métalliques ou en treillis, en béton) comportent des poutres horizontales
soutenues par des piles à chaque extrémité. Les premiers ponts à poutres étaient de simples troncs
d’arbres jetés entres les deux rives d’une rivière, et autres simples structures similaires. De nos jours, les
ponts à poutres sont de grands ponts à poutres-caissons en acier. Le poids au-dessus de la poutre
applique une compression verticale sur les piles à chaque extrémité du pont.

• Pile (ou pilier ou pylône) : élément intermédiaire support des poutres.

• Portée : longueur d’une pile à l’autre.

Ce schéma est un support utilisable pour les élèves mais à adapter

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Les ponts à câbles (suspendus ou à haubans) permettent les portées les plus longues jusqu’à
plusieurs kilomètres. Ils sont soutenus par des câbles.

1. Les ponts suspendus :

• Câble porteur : câble qui reprend les efforts transmis par les suspentes.
• Suspente : tige verticale reliant le tablier aux câbles porteurs.
• Câbles d'ancrage : câble reliant les câbles porteurs au massif d'ancrage.

2. Les ponts à haubans : depuis 40 ans, les ponts suspendus s’effacent au profit d’une autre
technique, plus légère et plus audacieuse pour la partie bétonnée.

• Hauban : câble tendu entre la partie haute de la pile et le tablier pour supporter ce dernier.
• Pylône : support de câble suspendu ou de haubans. On l’appelle aussi mât.

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 Pont à câbles Ce schéma est un support utilisable pour les élèves
mais à adapter
Et d’autres ponts

Pont basculant Pont de singe Pont levant Pont pivotant

Un défi de taille : un pont en papier peut-il supporter 20 personnes à la fois ?

En 2007 l’architecte Shigeru BAN, de nationalité japonaise, a installé un pont en papier sur la rivière
française, à côté du Pont du Gard. La structure a été construite avec des tubes de carton et pouvait porter
20 personnes à la fois. L’architecte Shigeru BAN a innové la construction écologique avec la réutilisation
de tubes de carton. Il a fait beaucoup de différentes structures et bâtiments avec ce matériau. Il est très
connu pour ses refuges en carton destinés aux sinistrés des séismes au Japon, en Turquie, en Inde ou aux
réfugiés du Rwanda.
Le pont en papier a une structure qui possède 281 tubes de carton. Les tubes ont un diamètre de 11,5 cm
et une épaisseur de 1,19 cm, contenant chacun une barre filetée.
Les marches sont en papier et plastique recyclés, et les fondations sont constituées de boites en bois
remplies de sable et de pierres trouvées sur place.
Le pont a été construit en un mois par un groupe de 24 étudiants français et 3 étudiants japonais en
architecture.

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 Corpus de photographies de ponts :
http://www.pedago66.fr/lamap66/images/petitpatapont/petitpatapont.pdf
Ponts de différents types : pont en bois, en pierre, métallique, en béton, à haubans, suspendu

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 Pont de Nibelung
Pont d’Avignon Tarr Steps dans le Somerset

Pont Royal à Orléans

Pont Neuf Paris Viaduc de Millau

Pont du Gard
Viaduc de Garabit 1884 Iron Bridge 1779 en Angleterre

Pont de Gladesville en Australie Pont de l’ile de Ré

Golden Gate de San Francisco
1937

Pont de Saint Nazaire 1975

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 Les ponts en poésie

Le petit pont de pierre « Le pont Mirabeau »

Les ponts « Le vieux pont »

Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts,
ceux-ci droits, ceux-là bombés, d'autres
descendant ou obliquant en angles sur les
premiers, et ces figures se renouvelant dans les
autres circuits éclairés du canal, mais tous
tellement longs et légers que les rives, chargées
de dômes, s'abaissent et s'amoindrissent.
Quelques-uns de ces ponts sont encore chargés de
masures. D'autres soutiennent des mâts, des
signaux, de frêles parapets…

Arthur Rimbaud

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 Les ponts en arts visuels

http://www.histoiredesarts32.com/arts%20du%20visuel/Archi-PONTS.pdf

Pont ou bateau ?
Au loin un pont dans un ciel nuageux mais plus on se rapproche plus le bateau prend place sur le ciel
bleu….. (Illusion d’optique)

The Sun Sets Sail, Rob Gonsalves

Les ponts en chanson

« Sur le pont d’Avignon »

« Sur le pont de Nantes »
« Sous les ponts de Paris » Tino Rossi
« Le petit pont de bois » Yves Duteil

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 Projet interdisciplinaire LES PONTS

FRANÇAIS QUESTIONNER LE TEMPS ET L’ESPACE

Lexique : sur les formes et parties de ces L’aménagement du territoire :
constructions (une arche, un tablier, un l’environnement proche : les ponts de …
pilier…), les matériaux utilisés, les lieux Les ponts dans le monde (répartition et
franchis… localisation).
Les expressions : couper les ponts, faire
le pont, un pont aérien…
Des citations : « L’homme n’est pas fait
ENSEIGNEMENT MORAL ET CIVIQUE
pour construire des murs mais pour
« Des ponts pour relier les hommes »
construire des ponts » de Lao-Tseu.
Jumelage entre les villes et les
Des poésies : « Les ponts » d’Arthur
cultures.
Rimbaud, « Le vieux pont » de Maurice
Échanges linguistiques.
Rollinat.
Ponts intergénérationnels.

MATHEMATIQUES
Résoudre des problèmes de Projet
modélisation du pont impliquant des interdisciplinaire
longueurs et des masses. LES PONTS
Reproduire des solides formant les ARTS PLASTIQUES
différentes parties du pont et les À partir d’une photographie
comparer en utilisant le vocabulaire (prise avec les élèves de la
approprié. classe par exemple) ou
d’images de magazines, y
coller ce qui peut devenir un
pont en détournant la
EPS fonction habituelle des
L’acrosport. objets (un pont de fleurs, de
Les jeux dansés. chaises, de billes…).
Les activités athlétiques : Land Art.
traverser, sauter un obstacle.

ÉDUCATION MUSICALE NUMERIQUE

Des chants Création d’un rallye web sur les
« Sur le pont d’Avignon », ponts.
« Sous les ponts » de Tino Rossi, Écrire un compte-rendu
« Le petit pont » d’Yves Duteil. d’expériences en utilisant le
traitement de texte.

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 La démarche d’investigation
Les activités scientifiques et technologiques réalisées à l’école primaire ne visent pas seulement
l’acquisition d’un premier capital de connaissances, mais cherchent à développer chez l’enfant des
capacités et des attitudes (être curieux, questionner, avoir envie de comprendre, argumenter…)
Dès l’école maternelle, les enfants sont initiés à la démarche d’investigation qui développe la curiosité,
la créativité, l’esprit critique et l’intérêt pour le progrès scientifique et technique.
Les objectifs sont la compréhension et la description de la nature et du monde créé par l'Homme et la
maîtrise des changements induits par l'activité humaine.
La démarche d’investigation s’appuie sur le questionnement des élèves. Elle peut être représentée par
une succession de phases :

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Des étapes pour des démarches d’investigations scientifiques

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