Notes Politiques Culture Fourragere
Notes Politiques Culture Fourragere
Notes Politiques Culture Fourragere
DESCRIPTION DE LA TECHNOLOGIE
DESCRIPTION TECHNIQUE
Un fourrage est constitué de plante ou partie de plantes (herbacées, ligneux) consommée par le
bétail. Dans le cadre de ce document les cultures fourragères irriguées sont constituées par des
graminées et légumineuses cultivées pour leur palatabilité, rendement et qualité fourragère.
Les agriculteurs possèdent toujours quelques têtes de petits ruminants recevant souvent un
complément fourrager issu d’un jardin. Toutefois, à ce jour la pratique des cultures fourragères n’est
pas systématique au sein de ces exploitations. Cette situation est surtout due à l’absence de
vulgarisation des cultures fourragères, à l’insuffisance de l’encadrement technique, à l’insuffisance
de l’eau et/ou au cout de l’eau d’irrigation.
Les cultures fourragères diversifiées et de bonne qualité permettront une meilleure alimentation
d’un certain nombre de bétail surtout les laitières en réduisant la vulnérabilité due à la dégradation
des parcours naturels. Ce maintien des productions animales aura un impact positif sur la sécurité
alimentaire des ménages par des apports des protéines animales et sur la fertilité des terres par la
restitution au jardin du fumier traité.
Technologie très pratiquée au sein des exploitations agricoles et a encore une marge de
développement. Mais les fourrages ne sont pas assez diversifiés en terme de légumineuse
Cette technologie ”culture fourragère”’ peut être considérée comme validée dans un
environnement pertinent (TRL5).
Le pays subit depuis plusieurs décennies des sécheresses récurrentes ayant pour conséquence :
pertes du bétail, paupérisation des éleveurs, exode vers les centres urbains surtout la capitale.
Face à la dégradation des terres pastorales due notamment à l’irrégularité des pluies, la pratique de
l’agro-élevage dans les zones potentielles constitue une des stratégies d’adaptation pour les
populations sédentaires ayant un périmètre agricole.
La pratique des cultures fourragères contribue à la réduction de la vulnérabilité par l’atténuation
des effets des sécheresses chroniques, à maintenir un minimum de production animale et
également à la génération de revenus. De plus, l’amélioration de la disponibilité fourragère répond
notamment aux documents politiques dont le plan directeur du secteur primaire (2009-2018) et le
Programme d’Investissement du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine.
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AMBITION DE LA TECHNOLOGIE
Dans les conditions climatiques du pays, le non-respect de mise en repos des parcours
communautaires et le dépassement de la capacité de charge des parcours entrainent la dégradation
continue des ressources naturelles sur lesquelles repose notamment l’élevage extensif. Cette
situation incite les agro-éleveurs sédentaires à pratiquer les cultures fourragères sous irrigation
dans les zones potentielles.
Cette technologie ”culture fourragère”’ peut être considérée comme validée dans un
environnement pertinent (TRL5).
Les politiques en place en relation avec la technologie « cultures fourragères » sont notamment :
- Etude du schéma-directeur pour l’irrigation et l’agriculture durable dans la zone sud de
Djibouti, rapport final, MAEM-RH et JICA 2014
- Vision Djibouti 2035, 2015
- Contribution Déterminée au niveau National ;
- Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA 2014-
2019, Djibouti)
- Plan directeur de développement du secteur primaire (2009-2018)
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POLITIQUES PROPOSEES POUR LA MISE EN PLACE DE LA TECHNOLOGIE
Dans le plan d’action technologique, les activités retenues pour le déploiement et la diffusion de la
technologie ”cultures fourragères” sont :
Dans le PAT, le cout lié à la mise en œuvre des activités de la technologie ”cultures fourragères”
est de 2 158 500 USD.
INFORMATIONS PRATIQUES
CONTACT
Nom et coordonnées du coordinateur EBT
M. Idriss Ismael Nour
Contact : 0025321351020 ou 77849504
E-mail : distri_play@yahoo.fr
https://tech-action.unepdtu.org/country/djibouti/