mémoire_transfo
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Introduction générale
Introduction générale
L’industrie du réseau électrique est une industrie où est regroupé des composants
interdépendants dans un cycle de production-utilisation. Lorsque la tension est produite, elle
est transformée puis distribuée. Avant d’être utilisée par des utilisateurs finaux, elle est encore
transformée.
Les transformateurs de puissance sont des composants cruciaux aux réseaux d'énergie,
car ils permettent de transformer la tension à différents potentiels. À titre d'exemple, les
transformateurs élévateurs permettent de réduire le courant sur les lignes de transport en
augmentant la tension et par le fait même, de diminuer les pertes ainsi que la grosseur des
conducteurs. Les transformateurs sont des composants très coûteux. En termes
d'investissement, ils représentent pratiquement 60 % du coût total d'un poste de
transformation. Toute interruption de ces composants à cause des différentes perturbations
peut affecter la fiabilité de réseau entier et a un impact économique considérable sur le
système. Ainsi, la fiabilité et la rentabilité de ces composants sont intensément recherchées.
Le transformateur est l'un des éléments non linéaires les plus courants dans les systèmes
d'alimentation. La non-linéarité est causée par la caractéristiques de magnétisation du noyau
de fer du transformateur. La saturation est l'état atteint lorsqu'une augmentation du champ
magnétique externe appliqué ne peut pas augmenter l'aimantation du matériau plus loin, de
sorte que la densité de flux magnétique totale se stabilise, les transformateurs et les inducteurs
à noyaux ferromagnétiques fonctionnent de manière non linéaire lorsque le courant à travers
eux est assez grand pour conduire leurs matériaux de base dans la saturation. Cela signifie que
leur inductance et les autres propriétés varient en fonction des variations du courant de
commande. Dans les circuits linéaires, ceci est généralement considéré comme un départ
indésirable. Lorsque des signaux CA (courant alternatif) sont appliqués, cette non-linéarité
peut entraîner la génération d’harmoniques et distorsion d'intermédiation. En saturation, un
noyau de transformateur constitue une source de courant générant des harmoniques dont
certaines iront directement vers les enroulements primaires et secondaires.
Notre étude consiste à mettre en évidence la saturation et ses effets ainsi que les
conséquences sur le courant et la tension dans un transformateur avec et sans le phénomène
d’hystérésis.
Introduction générale
I.1 Introduction
Le transformateur est une machine statique qui permet de modifier la tension et le courant
dans un circuit. Grâce à lui, l'énergie électrique peut être transportée à grande distance de
façon économique et distribuée dans les usines et les maisons.
ce premier chapitre se consacrera au transformateur en général, le rôle, la théorie, les
principes de base et le fonctionnement.
I.2.1 Historique
Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs présentèrent les premiers un appareil dit « générateur
secondaire » à Londres en 1881 puis vendirent l’idée à la société américaine Westinghouse.
Ce peut avoir été là le premier transformateur de puissance mis en pratique. Ils présentèrent
également l’invention à Turin en 1884, où elle fut adoptée comme un système électrique
d’éclairage. Les premiers appareils employaient un noyau ouvert de fer, qui fut rapidement
abandonné pour un noyau circulaire plus efficace, présentant un circuit magnétique fermé.
William Stanley, ingénieur de Westinghouse, construisit le premier appareil pratique en 1885
après l’achat par George Westinghouse des brevets de Gaulard et Gibbs. Le noyau était
constitué de plaques de fer à enclenchement en forme de E. Cette version fut commercialisée
pour la première fois en 1886.
Les ingénieurs hongrois KárolyZipernowsky, OttóBláthy et MiksaDéri, de la société Ganz de
Budapest en 1885, créèrent un modèle très efficace basé sur le modèle de Gaulard et Gibbs.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
4
Chapitre I Généralités sur les transformateurs
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
I.2.4 Symbole
Ci-contre, deux symboles graphiques rencontrés pour la représentation des transformateurs
dans les schémas électriques ou électroniques.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
𝑬𝟐𝒆𝒇𝒇 = 𝟒. 𝟒𝟒.𝒇.𝑵𝟐.𝑨.𝑩𝒎𝒂𝒙
E1 eff N 1
= =m
E2 eff N 2
Aussi :
N 1 I2
=
N 2 I1
m : est appelé rapport de transformation
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Avec :
V1p et V2s tensions primaire et secondaire,
Ip et I2 courants primaire et secondaire,
I0 courant à vide,
E 1 et E2 tensions à vide idéales primaire et secondaire,
N1 et N2 nombre de spires des enroulements primaire et secondaire,
R1 et R2 résistance des enroulements primaire et secondaire,
XL1et XL2 inductance de fuites des enroulements primaire et secondaire,
Rc pertes fer,
Xm réactance magnétisante.
Les éléments V1, V2, N1et N2 fixent les tensions nominales et le rapport de transformation à
vide.
Les éléments R1 et R2 sont les résistances électriques des enroulements, et les pertes Joule
seront principalement dues au passage des courants I1 et I2 de charge dans ces résistances.
Les réactances XL1et XL2 correspondent aux flux de fuites de chacun des enroulements.
L’impédance équivalente (XL1 + (N2/N1)2 * XL2 ramené au primaire par exemple) représente le
flux de fuites de l’ensemble des deux enroulements. Elle induit une chute de tension, fonction
de la charge, représentative de l’impédance de court-circuit du transformateur. Elle est
fortement influencée par la configuration géométrique des enroulements entre eux. Le
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
transformateur est alimenté sous une tension V 1 variable, délivrant une tension V 2et traversé
par les courants I1 au primaire et I2 au secondaire.
I.3.4 Diagrammes de Kapp
Les tensions, courants et flux magnétiques du transformateur de la Figure précédente peuvent
être représentés selon des diagrammes vectoriels de la Figure ci-dessous, appelés diagrammes
de Kapp. Il y a le diagramme du côté primaire (a) et du côté secondaire (b).
La chute de tension totale en charge est donc variable en fonction du courant de charge. La
tension de court-circuit correspond à la chute de tension équivalente des chutes de tensions
primaires et secondaire au courant nominal.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Suivant la forme de circuit magnétique, on distingue deux dispositions principales qui sont :
Transformateur à colonnes
Le transformateur à colonnes est constitué de deux enroulements concentriques par phase. Ces
enroulements sont montés sur un noyau ferromagnétique qui se referme à ses extrémités via
des culasses afin d’assurer une bonne canalisation du flux magnétique.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Cette technologie est constituée de bobinages de forme cylindrique qui entourent les noyaux
du circuit magnétique. Les enroulements haute tension et basse tension sont imbriqués l’un
dans l’autre et elles peuvent être disposés sur un circuit magnétique comportant trois colonnes
ou noyaux ce type de circuit magnétique est dit à flux forcé.
Si un déséquilibre est important, on utilise les transformateurs à quatre ou cinq colonnes, dont
trois sont bobinées, les autres servent au retour des flux.
Les conducteurs sont de dimensions variables et de topologies multiples, selon les puissances
mises en jeux.
Transformateur à cuirassé
Pour ce type de transformateur, le circuit magnétique entoure complètement le bobinage, ce
qui lui confère un fonctionnement à ‘flux libre’.
La cuve assure le serrage de l’ensemble et le transformateur ainsi constitué est alors assuré
d’une excellente rigidité mécanique associée à une grande compacité. En contrepartie, le
confinement résultant rend plus difficile le refroidissement de l’ensemble.
Ces transformateurs sont utilisés principalement au sein des réseaux de transport et de
répartition, où les surtensions transitoires sont fréquentes. Voire dévastateurs de ces
surtensions sur les enroulements. Pour cela des écrans sont utilisés afin de réduire les
contraintes liées aux champs électriques dans les bobinages.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
de la suivante par du papier. Pour les appareils à haute tension et grande puissance, les
bobines, quelque fois fractionnées en galettes, sont constitués par du fil rond ou méplat isolé
au carton imprégné et séparées par des isolants tel que fibre de verre, mica, …etc. On
distingue trois dispositions principales des bobines sur les noyaux:
Bobinage concentrique simple
Le bobinage basse tension est enroulé sur le noyau et après isolement est recouvert par le
bobinage haute tension.
Bobinage concentrique double
La moitié du bobinage basse tension est enroulé sur le noyau et isolé, puis en enroule le
bobinage haute tension et on l’isole et enfin, on termine par la deuxième moitié du bobinage
basse tension autrement dit, le bobinage haute tension est en sandwich entre les deux moitiés
basses tensions.
Bobinage à galette
Les bobinages hauts et bas sont fractionnés et constitués par des couronnes ou galettes qui sont
enfilées alternativement sur les noyaux.
Parfois pour les transformateurs à forte intensité, les bobinages sont calés à l’aide de ressorts
permettant des légers déplacements dans le cas de fortes actions électrodynamiques.
En distribution, les transformateurs sont à bobinage concentrique simple.
Réalisation
Suivant le mode de réalisation de bobinage on distingue les bobines en cylindre des celles en
hélice
- Enroulement en cylindre :
Ils sont soit en une seule couche, soit en plusieurs couches
Ils sont utilisés surtout comme bobinage BT pour des courants < 800 A en conducteur plat Les
bobines cylindriques en plusieurs couches en conducteur à section circulaire sont utilisées
comme enroulement HT pour une tension < 36 kv - Enroulement en hélice :
La bobine est composée de spires utilisant de 4 à 20 conducteurs de section carrée en parallèle.
Pour diminuer les pertes dues à la non-symétrie de distribution du flux, on réalise une
transposition des conducteurs au sein des spires.
Les enroulements en hélice sont les plus robustes et sont utilisés comme bobinage BT pour des
transformateurs de grande puissance (I > 300 A).
I.4.2 La cuve
La constitution de la cuve du transformateur est liée aux calculs thermiques de ce dernier.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
• Réservoir de l’huile.
• Assurer la résistance au court-circuit (pour les transformateurs cuirassés uniquement)
• Maintenir à l’intérieur de la cuve la majorité du flux de fuite produit par le courant
dans les enroulements.
Elle sert à la protection de la partie active du transformateur. Elle est ajourée pour permettre la
circulation naturelle de l’air autour du transformateur. Pour les transformateurs dans la
puissance dépasse 25 KVA, la surface lisse de la cuve devient insuffisante pour évacuer les
pertes dans les conditions normales d’échauffement, il faut alors prévoir une cuve de surface
ondulée.
I.4.3 Huile isolante
Les huiles minérales sont utilisées pour l'isolation des équipements électriques depuis la fin du
19eme siècle. À ce jour, l'huile constitue encore un composant important dans les installations
électriques et les transformateurs de puissance en particulier.
Mis à part les transformateurs de distribution soumis à des contraintes de fonctionnement
particulières, les transformateurs de puissance sont généralement remplis d'huile minérale.
L'huile a non seulement un rôle d'isolation électrique mais aussi de liquide de refroidissement.
Les principales qualités exigées pour ces huiles sont donc :
- une faible viscosité et un bas point d'écoulement pour assurer sa circulation; un point d'éclair
(ou point d'inflammabilité) élevé.
- une bonne stabilité chimique essentiellement vis-à-vis des phénomènes d'oxydation et de
décomposition.
- une rigidité diélectrique élevée.
L'huile minérale est un composé obtenu à partir du raffinage du pétrole brut. Elle est
composée essentiellement d'hydrocarbures, et en quantité très faible de composés soufrés, et
traces de composés organométalliques (Fe, Cu, Al, Na, etc.) qui peuvent affecter
considérablement ses propriétés électriques. Les hydrocarbures sont en général divisés en trois
grandes classes : paraffines, naphtènes, aromatiques.
Les paraffines et les naphtènes sont des hydrocarbures saturés, chimiquement stables mais
facilement oxydables à chaud, et ne diffèrent pas les uns des autres que par leurs structures
moléculaires et leurs caractéristiques physico-chimiques.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Les aromatiques sont insaturées et par conséquent moins stables (pouvant se montrer
chimiquement plus réactifs).
I.4.4 Refroidissement et isolation
I.4.4.1 Refroidissement
Lors de son fonctionnement, un transformateur est le siège de pertes, dont la plus grande partie
est localisée dans deux éléments principaux :
• Le circuit magnétique : ces pertes dépendent de l’induction c’est-à-dire de la tension
appliquée.
• Les enroulements : les pertes cuivre dépendent du courant de charge.
En dernier lieu, les flux de fuites sont susceptibles d’induire dans les pièces avoisinantes non
actives (pièce de serrage, cuve, couvercle) des courants de Foucault qui entraîne des pertes
parasites.
Toutes ses pertes, ont pour conséquence un échauffement du transformateur, ce qui nécessite
la mise en œuvre de moyens de réfrigération adéquat.
I.4.4.2 Mode de refroidissement
Le mode de refroidissement d’un transformateur est défini par 4 lettres dont la signification est
résumée par la figure ci-dessous.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
I.6.2 Autotransformateur
C’est un transformateur statique dans lequel les deux enroulements primaires et secondaire ne
sont plus distincts électriquement. Il ne comporte qu’un seul bobinage, le secondaire utilisant
une partie des spires du primaire. La totalité de l’enroulement peut jouer le rôle de primaire et
la partie de l’enroulement jusqu’au point intermédiaire le rôle de secondaire. Le courant
circulant dans le secondaire (enroulement commun) est alors la différence entre les deux
courants I1 et I2. Cette conception se traduit par une dimension réduite et un meilleur couplage
que pour un transformateur équivalent. La tension de court-circuit est donc plus faible et le
courant de court-circuit plus élevé que pour un transformateur équivalent.
Figure : Autotransformateur
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Couplage normalisés
Trois couplages sont particulièrement utilisés en pratique : ce sont les couplages normalisés
Yy 0, Dy 11, Yz 11.
a- Couplage étoile-étoile :
Pour le couplage étoile-étoile, les tensions aux bornes des bobines du primaire et du
secondaire de la même colonne sont des tensions simples. Ce qui permet de construire le
diagramme vectoriel. Le rapport de transformation est m=N 2/N1. Le déphasage θ de basse
tension par rapport à la haute tension est nul, ce qui donne un indice horaire I=0.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
c- Couplage étoile-zigzag :
Pour le couplage étoile zigzag, la tension aux bornes d’une phase du primaire est une tension
simple alors qu’une tension aux bornes d’une phase du secondaire est la somme des deux
tensions aux bornes de demi bobines ce qui permet de construire le diagramme vectoriel. Le
rapport de transformation est m= ).
Le déphasage θ entre les tensions est de (- π/6), en choisissant la première position positive
de l’angle, ce qui veut dire l’indice horaire est I=11.
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Comme toute machine électrique, le transformateur occasionne des pertes de puissance, ces
pertes sont causées par :
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Les pertes par effet joule dans les enroulements sont appelées également pertes cuivre, elles
dépendent de la résistance de ces enroulements et de l’intensité du courant qui les traverse,
elles sont proportionnelles au carré de l’intensité du courant.
P j=∑ Ri I i
2
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Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Le facteur de dissipation tan 𝛿 {10-4à 10-2}, est fourni par le fabricant du diélectrique employé.
25
Chapitre I Généralités sur les transformateurs
Les pertes qui se dégagent dans le noyau et les enroulements de transformateurs lors de son
fonctionnement se manifestent par de la chaleur qui conduit à l’échauffement des parties
constitutives de l’appareil. Son action se traduit par une destruction lente des isolants ou la
diminution de leur rigidité diélectrique pouvant par conséquent amplifier le risque d’avarie du
matériel.
I.9 Conclusion
Ce présent chapitre nous a permis de présenter de manière générale le transformateur de
puissance, dans deux parties essentielles : théorie et fonctionnement.
On a abordé leur rôle, principe et composants aussi l’autotransformateur et le transformateur
triphasé et ses couplages, ainsi que les pertes et les contraintes dont on consacre le chapitre
suivant pour les différentes perturbations dans un transformateur.
26
Chapitre II
Différentes perturbations dans un transformateur de puissance
lors de son fonctionnement
Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
II.1 Introduction
25
II.2.5 régime transitoire
On entend par régime transitoire le comportement de passage entre deux états
stationnaires.
Un défaut électrique est une anomalie électrique qui peut apparaitre sur une phase
(défaut monophasé) ou sur plusieurs phases (défaut polyphasé) d’une ligne (départs, arrivées,
liaisons) ou d’un demi-jeu de barres.
Une modification de la valeur du courant (sur une ligne) par rapport à sa valeur nominale
(dépassement d’un seuil).
Une modification de la valeur de la tension (entre le demi jeu de barre et le neutre) par rapport à
sa valeur nominale (dépassement d’un seuil).
II.2.8 Le court-circuit
Elévation brutale de l’intensité de 10 à 1000 In dans un circuit due à une liaison accidentelle
de deux points de potentiel différents (PH et N).
II.2.9 La surcharge
Elévation de l’intensité de 1 à 10 In d’un circuit due par exemple à une surabondance des
récepteurs.
26
Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
II.3 Le court-circuit
27
a) Effets thermiques
Le passage du courant de court-circuit dans les transformateurs crée des échauffements
excessifs. L’effet thermique est tellement rapide que le transformateur n’a pas le temps de
dégager la chaleur excessive accumulée à l’intérieur, car le processus de refroidissement est
lent. Cela a des conséquences négatives sur le transformateur.
L’effet thermique provoqué par le courant de court-circuit ne doit pas dépasser la tenue
β= I2*t [A2*s]
Où :
t : le temps maximum de réaction des protections (ce temps est estimé à 2s : voir norme
CEI 60076).
I : est la valeur du courant symétrique qui est donné par l’expression suivante :
= √3∗(�𝑠+�𝑡) 𝑈
𝐼 [kA]
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Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
J : la densité de courant de court-circuit en ampère par millimètre carré (A/mm 2), basée
sur la valeur efficace du courant de court-circuit symétrique.
t : la durée, en second(s).
b) Effets dynamiques
Un transformateur parcouru par un courant de court-circuit est le siège de forces
électrodynamiques très importantes qui sont à l’origine de la déformation géométrique du
transformateur.
i=I*k* (II.5)
K=1+exp (-0.01/Ta)
Tel que :
Ta=R/X (II.6)
R : résistance de court-circuit
X : réactance de court-circuit
29
Figure : variation de coefficient de choc en fonction de R/X.
Remarquons que pour les courts-circuits proche des sources, le coefficient se
rapproche de la valeur maximale 2 il est choisi généralement entre 1,7 à 1,8. Pour les défauts
lointains, le coefficient de choc est sans influence sur la valeur de courant de courtcircuit
total, il avoisine la valeur 1. La tenue dynamique est déterminée en fonction du coefficient de
choc et du courant maximum de court-circuit.
II.4 Surtension
Une surtension est toute tension entre un conducteur de phase et la terre, ou entre
conducteurs de phase, dont la valeur de crête dépasse la valeur de crête correspondant à la
tension la plus élevée pour le matériel, définie par la norme CEI 71-1.
Une surtension est dite de mode différentiel si elle apparaît entre conducteurs de phase ou
entre circuits différents. Elle est dite de mode commun si elle apparaît entre un conducteur de
phase et la masse ou la terre.
Leur caractère varié et aléatoire les rend difficiles à caractériser et n’autorise qu’une
approche statistique en ce qui concerne leur durée, leurs amplitudes et leurs effets. Le tableau
2.2 présente les principales caractéristiques de ces perturbations.
En fait, les risques se situent essentiellement au niveau des dysfonctionnements, de la
destruction de matériel et, en conséquence, du non continuité de service. Ces effets peuvent
apparaître sur les installations des distributeurs d’énergie ou sur les installations des
utilisateurs.
30
Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
31
• Et le coup de foudre « indirect » tombant à proximité d’une ligne, sur un pylône métallique,
ou, ce qui revient au même, sur le câble de garde, (mis à la terre, ce câble relie les sommets
des pylônes, il est destiné à protéger les conducteurs actifs des coups de foudre directs).
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Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
Une surtension due à un défaut d’isolement apparaît sur un réseau triphasé, lorsque le
neutre est isolé. En effet, lors d’un défaut d’isolement entre une phase et la masse ou la terre
(blessure d’un câble souterrain, mise à la terre d’un conducteur aérien par des branchages,
défaut dans un équipement…), la phase concernée est mise au potentiel de la terre et les deux
autres sont alors soumises, par rapport à la terre, à la tension composée U = V.
De façon plus précise, lors d’un défaut d’isolement sur la phase A, un facteur Sd de défaut à la terre
est défini par le rapport de la tension des phases B et C par rapport à la terre, à la tension simple du
réseau.
L’équation ci-après permet de calculer Sd :
Sd )/k + 2 (II.7)
Avec k = X0/Xd
Xd étant la réactance directe du réseau vu du point de défaut, et Xo la réactance homopolaire.
A noter que :
• si le neutre est parfaitement isolé, soit X .
• si la mise à la terre du neutre est parfaite soit X0 = Xd : Sd = 1.
• si, comme dans le cas général, X0≤3Xd : Sd≤ 1,25.
b) surtension sur une longue ligne à vide (effet Ferranti) :
Une surtension peut se produire lorsqu’une ligne longue est alimentée à l’une de ses
extrémités et non chargée à l’autre. Elle est due à un phénomène de résonance qui se
manifeste par une onde de tension à croissance linéaire le long de la ligne. c) surtension par
ferro-résonance :
La surtension est alors le résultat d’une résonance particulière qui se produit lorsqu’un
circuit comporte tout à la fois un condensateur (volontaire ou parasite) et une self avec circuit
magnétique saturable (un transformateur par exemple). Cette résonance peut apparaître
surtout lorsqu’une manœuvre (ouverture ou fermeture d’un circuit) est réalisée sur le réseau
33
avec un appareil dont les pôles sont séparés ou à fonctionnement non simultané. d)
surtension de résonance :
Le phénomène de résonance se rencontre sur les réseaux électriques quel que soit leur niveau
de tension.
Il peut être rencontré par exemple dans le cas d’un régime de neutre compensé (bobine
de Petersen) utilisé pour minimiser les courants de défaut en MT. Il peut aussi être à l’origine
de destructions diélectriques au thermiques ou de vieillissement prématurés de matériels
électriques par surtension et par surintensité (résonance harmonique…).
Surtensions de commutation
Ces surtensions sont générées dans les lignes électriques, principalement en raison des deux
motifs suivants:
34
Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
35
isolement est effectif à des fréquences nominales du réseau, tandis que pour les formes d'onde
assimilées à la foudre le transformateur provoque peu d'atténuation.
II.4.3.2 Surtensions induites
Le champ électromagnétique provoqué par les décharges électriques, induit des
courants transitoires dans les équipements à proximité, en les transmettant à l'intérieur des
installations et en endommageant les équipements.
II.4.3.3 Surtensions par couplage capacitif
Il existe toujours un couplage capacitif, également appelé capacité parasite, entre n’importe
quelle paire de conducteur.
Plus la rapidité de la forme d’onde de tension impliquée est grande, plus les surtensions par
couplage capacitif sont importantes.
II.4.3.4 Augmentation du potentiel dans les prises de terre
Ce mécanisme est un cas particulier des surtensions conduites mentionnées auparavant mais
vu son incidence élevée, elles vont être mises en relief dans un paragraphe spécifique.
Lorsqu’un coup de foudre atteint la terre, le courant de décharge peut élever le potentiel de
terre à plusieurs milliers de volts autour du point d’impact dans le terrain comme conséquence
du courant qui se disperse.
Tout objet sur le terrain touché aura la tension associée à ce moment, ce qui peut être à
l'origine d'une différence de tension dangereuse par rapport à d'autres points de l'installation.
Il faut particulièrement prêter attention aux éléments métalliques enterrés, comme les
canalisations et les prises de terre.
36
Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
37
endommager les matières isolantes et d’autre part provoquer la rupture des conducteurs par
suite de la dégradation de leur résistance mécanique.
• Augmentation de température.
• Augmentation de flux de fuite, augmentation des pertes locales par courant de Foucault et
augmentation de température des points chauds.
• Combinaison flux principale + flux de fuite diminue les possibilités de surexcitation.
• Variation de température et modification des teneurs en eau dans les isolants et dans l’huile.
• Traversées et changeurs de prises soumis à des contraintes plus élevées.
II.5.2 Type de transformateur de puissance
Un transformateur de grande puissance est plus vulnérable aux surcharges qu’un transformateur
plus petit à cause de :
• Augmentation des volumes sous contrainte diélectrique.
• Flux de fuite plus important.
• Efforts de court-circuit plus important.
• Température du point chaud plus difficile à déterminer.
On distingue donc trois types de transformateurs ayant chacun des limites admissibles différentes
de surcharge et de température.
• Transformateurs de distribution
2500kVA et 33kV
• Transformateur de moyenne puissance
100 MVA et Ucc (%) 25-0,1*Sr (MVA)
• Transformateurs de grande puissance
>100 MVA ou Ucc (%) > 25-0,1*Sr (MVA)
38
Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
39
la plaque signalétique. Dans ce type de chargement, la température du point chaud peut
atteindre 180 ° C pour une courte période de temps avec une forte perte de vie d'isolation.
Les principales caractéristiques de ce type de chargement sont:
• Conditions d'opération hautement improbables sur le système de transmission.
• On s'attend à ce qu'il se produise une ou deux fois sur la vie normale d'un
transformateur et il dure généralement peu de temps (moins d'une demi-heure).
La surcharge des transformateurs pour un court délai peut être acceptable en cas de panne ou
perte d'alimentation dans le système. Selon la norme CEI, l'acceptable durée de ce type de
charge est inférieure à la constante de temps thermique de transformateuret dépend de la
température de fonctionnement avant d'augmenter les charges, généralement une demiheure.
Pour éviter tout échec, ce type de chargement devrait être diminué ou le transformateur doit
être déconnecté dans ce délai.
Historiquement, de nombreux utilisateurs se sont appuyés sur la capacité de surcharge de
courte durée de transformateurs lors des conditions d'urgence dans le système. Dans le point
économique de voir et pendant des conditions particulières, il peut être nécessaire d'utiliser
jusqu'à 50% ou même plus de la durée de vie du transformateur correspondante pour
empêcher un arrêt sérieux.
Cependant, pour effectuer une surcharge importante des transformateurs, des informations
fiables sont nécessaire pour prédire les températures des points chauds et la perte de vie
d'isolation.
En outre, les risques doivent être pris en considération lors de l'utilisation de ce type de charge.
Les surcharges.
Les surtensions.
Les courts-circuits.
L’aptitude du transformateur à résister à ces sollicitations dépend de :
La conception de transformateur.
40
Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
La durée de vie d'un transformateur est déterminée par sa durée de vie d'isolation. Le
vieillissement de l'isolation dépend principalement de la température du point chaud. La vie
normale d'un transformateur, lorsqu'il est utilisé à la température de point chaud de 110 ° C
est de 180 000 heures ou 20,55 ans. Le pourcentage de perte de vie en 24 heures d'une telle
opération est de 0,0133%. Plus la température du point chaud ça sera élevée, plus la
détérioration de l'isolation grande, le pourcentage de perte de vie est élevé pour les mêmes 24
heures de fonctionnement. Cela signifie que chaque fois qu'un transformateur est chargé au-
delà de la note de la plaque signalétique, il y a une perte supplémentaire de vie qui en résulte,
réduisant la durée de vie globale du transformateur. Mais en raison d'économie il peut être
judicieux de charger le transformateur au-delà de la plaque signalétique évaluant
indépendamment de la perte de vie supplémentaire.
41
II.5.6 Vieillissement thermique des isolants
Tableaux II-3 : tableau de surcharge (a) et (b) présente la consommation de vie d’un
transformateur de puissance.
(a)
(b)
Ces tableaux donnent l’évolution de l’échauffement de l’huile au sommet et de
l’échauffement du point chaud en fonction du temps.
42
Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
Exemple
10h à 104°C et 14 h à 86°C consommeraient (10*2) plus (14*0,25)=23,5 h de vie pour un
fonctionnement de 24 h.
Il est à noter qu’au-dessous de 80°C, la consommation de vie peut être considérée comme
négligeable.
43
Tableau II-5: exemple dégradation thermique pour deux saisons.
Exemple simple Réel dégradation thermique 24 h à 98°C
Dégradation
thermique
1 journée d’été 18 h à 98°C : 18*1=18 24*1=24
6 h à110°C : 4*6=24
1 journée 16 h à 80 °C : 0.125*16=2 24*1=24
d’hiver 8 h à 92°C : 0.5*8=4
Total 48 48
b) Évolution du gaz libre à partir d'un isolant adjacent à la structure métallique parties
liées par un flux électromagnétique produit par des courants d'enroulement ou de plomb peut
également réduire la résistance diélectrique.
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Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
f) L'accumulation de pression dans les bagues pour les courants supérieurs à la notation
pourrait entraîner les fuites de joints, la perte d'huile et l'échec diélectrique ultime ...
g) Une résistance accrue dans les contacts des changeurs de prises peut résulter d'une
accumulation de produits de décomposition de l’huile dans un haut très localisé région de
température au point de contact lorsque le changeur de prises est chargé au-delà de sa
notation. À l'extrême, cela pourrait entraîner une fuite thermique condition avec arc de contact
et évolution violente des gaz.
Pour ces raisons, il faut être prudent lors du chargement de transformateur au-delà de leur
indice de la plaque signalétique. Par conséquent, il faut veiller à ce que les températures
supérieures d’huile sont maintenues dans des limites raisonnables lors de la surcharge, car
elles déterminent la santé et la longévité du transformateur.
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Le chiffre en regard de la flèche précise, pour chaque courbe de surcharge, le rapport
souhaitable entre la charge habituelle et la puissance nominale pour pouvoir tolérer la
surcharge indiquée par la courbe.
Les courbes sont données pour la température ambiante normale qui correspond selon la
CEI 60076 à :
(a) (b)
Figure :Surcharge cycliques journalières
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Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
Exemple :
De même lors des manouvres des récepteurs, des surcharges brèves mais très importantes
peuvent apparaitre (par exemple : démarrage de moteur).
Elles sont également admissibles sous réserve qu’elles ne dépassent pas les limites indiquées
par les courbes ci-contre.
Exemple :
(a) (b)
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Figure : Surcharges brèves
Les facteurs qui limitent la quantité de charge que le transformateur peut supporter au-delà
de la note de la plaque signalétique est :
• La température la plus chaude,
• La température supérieure de l'huile, et
• Les cotes des bagues et des changeurs de prise.
La température du spot le plus chaud est définie comme «la température la plus chaude du
courant portant des composants d'un transformateur en contact avec un isolant ou un fluide
isolant. En raison des pertes dans un transformateur, la température du bobinage du
transformateur est supérieure à la température ambiante. Cependant, la température augmentée
n'est pas uniforme dans tous les endroits d'enroulement. Il y a un endroit où la température est
maximale et cette température est connue comme le point le plus chaud, ou tout simplement la
température à chaud. Pour un fonctionnement sûr les limites de température de point chaud du
transformateur sont définies dans le tableau II-8.
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Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
Plus le chargement du transformateur est élevé, plus la température du spot est élevée
et la température maximale de l’huile sera. Le transformateur ne doit pas être chargé de sorte
que ces limites sont dépassées ou des dommages au transformateur peuvent se produire.
L'équipement auxiliaire comprend principalement les bagues et les changeurs de prise du
transformateur. Une baguette est une structure isolante comprenant une centrale conductrice,
ou fournissant un passage central pour un conducteur, avec possibilité de montage sur une
barrière, conduisant ou autrement, dans le but d'isoler le conducteur de la barrière et conduire
le courant d'un côté de la barrière à l'autre. Un changeur de prise est à 6 dispositifs de
sélecteur, qui peut inclure des contacteurs d'interruption de courant, utilisé pour changer et
transformer les robinets avec le transformateur alimenté et à pleine charge.
o Les transformateurs plus anciens ne sont pas nécessairement conçus de cette façon.
II.5.11 Accessoires limitant les possibilités de surcharge
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Chapitre II Différentes perturbations dans un transformateur de puissance lors de son fonctionnement
Dans la suite de ce travail, nous étudierons la saturation de noyau magnétique et ces effets
sur les grandeurs physiques de transformateur de puissance.
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Chapitre III
Modélisation du poste HTA de Abomey-Calavi
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Chapitre IV
Simulation sur simulink du transformateur du poste
HTA de Abomey-Calavi et ses pertes
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