3ème
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3ème
THÈME IV : Microbiologie
Chapitre I : Les microbes
Chapitre II : Défense anti – microbienne
Chapitre III : Infections et maladies microbiennes – éducation préventive
Chapitre IV : Sérum – Vaccin
THEME I
Organes et fonction
de relation
➢ Les tissus conjonctifs : ce sont des tissus de remplissage et d’emballage de nos organes.
Ils jouent un rôle nourricier et sont formés de cellules non jointives baignant dans une
substance fondamentale appelée matrice intercellulaire ou interstitielle. Ex : le tissu
sanguin, le cartilage.
➢ Les tissus speciaux : Ce sont des tissus constitués de cellules ayant subi de profondes
modifications par rapport à la forme cellulaire générale décrite. Ex : le tissu musculaire,
le tissu nerveux.
N.B. Un animal constitué d’une seule cellule est appelé animal unicellulaire ou protozoaire.
Ex : la paramécie, l’amibe, le trypanosome, …
Un animal constitué de plusieurs cellules est appelé animal pluricellulaire ou métazoaire.
Ex : l’Homme, …
I – Le squelette
1 - Définition
Le squelette est l’ensemble structuré des os du corps qui sont repartis entre la tête, le tronc
et les membres. Autrement dit le squelette est la charpente plus ou moins rigide qui soutient
le corps des vertébrés.
– Le crâne
C’est une boîte en forme de calebasse qui renferme l’encéphale. Il est formé de huit
(08) os solidement soudés les uns aux autres. Ce sont : le frontal, les deux pariétaux,
l’occipital (percé d’un trou où l’encéphale et la moelle épinière se communiquent), les deux
temporaux et les os du plancher.
– La face
Elle comprend 14 os dont 13 sont soudés entre eux et aux os du crâne et un seul (le
maxillaire inférieur) est mobile. Nous avons les orbites, les nasaux, les jugaux, les
maxillaires,…
b) Le squelette du tronc
– La colonne vertébrale
Elle comprend 33 vertèbres empilées les unes dans les autres et se répartissent
comme suit :
➢ 07 vertèbres cervicales (le cou)
➢ 12 vertèbres dorsales formant le dos
➢ 05 vertèbres lombaires formant le ventre
➢ 05 vertèbres sacrées et soudées formant le sacrum.
➢ 04 vertèbres coccygiennes formant le coccyx.
L’ensemble des 33 vertèbres est creusé d’un trou appelé canal rachidien où loge la moelle
épinière. Les vertèbres cervicales, dorsales et lombaires alternent avec des disques
cartilagineux : c’est ce qui donne une certaine souplesse à la colonne vertébrale.
N.B. La 1ère vertèbre cervicale ou atlas supporte la tête et permet les mouvements d’avant
en arrière. Les mouvements de rotations se font grâce à la 2ème vertèbre cervicale ou axis
autour de laquelle l’atlas peut tourner entrainant avec elle la tête.
– Les côtes
Le corps humain possède paires de côtes s’articulent en arrière aux vertèbres dorsales. On
a:
➢ 7 paires de vraies côtes qui se rattachent à l’avant au sternum par un cartilage
➢ 3 paires de fausses côtes qui se rattachent par un cartilage au cartilage de la 7ème paire
de vraies côtes.
➢ 2 paires de côtes flottantes aux extrémités libres.
– Le sternum
C’est un os plat situé à l’avant, à la partie supérieure et médiane du thorax, articulé
par ses bords avec les sept premiers cartilages costaux et avec les clavicules. Les 12
vertèbres dorsales, les côtes et le sternum forment la cage thoracique où logent les organes
du thorax (cœur, poumons …)
Ceinture Le L’avant Le
Parties Le bras La paume Les doigts
scapulaire coude bras poignet
Membres
supérieurs Omoplate Radius
Le carpe Le 14
Os et Humérus et
(carpien) métacarpe phalanges
clavicule cubitus
III – Les os
1– les différentes sortes d’os
Selon la morphologie, on distingue :
➢ Les os longs. Ex : le fémur, l’humérus,…
➢ Les os plats. Ex : les os du crâne, le sternum, l’omoplate, les côtes, …
➢ Les os courts. Ex : les vertèbres, les phalanges,…
Expérience N°1
Un os frais préalablement pesé est d’abord desséché puis laissé séjourner dans une
solution d’acide chlorhydrique. Au bout de 10 jours environ, l’os devient mou, flexible et
perd 2/3 de sa masse à frais. La partie perdue correspond aux substances minérales (eau,
calcium et sels divers)
Expérience N°2
Un os frais brulé au feu après être pesé conserve sa forme mais devient léger, blanc,
friable et perd 1/3 de sa masse à frais. Cette partie perdue correspond à la partie restante
dans l’expérience N°1 et représente la matière combustible ou organique de l’os. Elle est en
réalité la partie dure ou l’osséine. Les éléments chimiques qui le compose sont : C.H.O.N.
(Carbone, Hydrogène, Oxygène, Azote).
Expérience N°3
On réalise successivement les deux expériences. L’os est d’abord brûlé complètement.
Le reste (cendre) est mis dans une solution d’acide chlorhydrique. Quelques jours après, on
constate que la cendre disparait.
Conclusion
De ces trois expériences, il ressort que l’os est composé de deux parties :
➢ La matière ou substance organique : c’est l’osséine qui représente 1/3 ou 45% de la
masse de l’os frais.
➢ Les substances minérales : c’est l’eau et les sels minéraux qui représentent 2/3 de la
masse de l’os frais.
5 – Croissance des os
– Croissance en longueur
Pour comprendre la croissance en longueur des os, on procède par des
expériences.
Expérience N°1
Dans un os long de jeune animal à croissance normale, on introduit quatre (04)clous en
platine (matière inoxydable) A, B, C et D. Une zone de cartilage de conjugaison se situe entre
A et B et l’autre entre C et D.
Quelques semaines plus tard, on sacrifie l’animal. Après observation, on constate que la
distance BC n’a pas varié. Par contre les distances AB et CD ont augmentées.
Expérience N°2
Chez un jeune animal à croissance normale, on reprend l’expérience précédente mais
en prenant soin de supprimer les cartilages de conjugaison. Après sacrifice de l’animal, on
constate qu’il n y a aucune modification des distances par rapport aux clous.
Conclusion
Le cartilage de conjugaison est responsable des changements observés au niveau de
l’expérience N°1
En effet, chaque cartilage de conjugaison présente deux faces : une face épiphysaire et
une face diaphysaire. Le cartilage de conjugaison produit du côté épiphysaire du nouveau
cartilage tandis qu’au côté diaphysaire le vieux cartilage produit de la matière osseuse qui se
superpose d’où l’augmentation des distances AB et CD.
Au terme de la croissance, les cartilages s’ossifient complètement soudant ainsi les
épiphyses à la diaphyse. Croissance et durcissement des os se poursuivent jusqu’à l’âge de
vingt-cinq ans environ (avec des variations en fonctions du sexe et des divers facteurs
externes).
– Croissance en épaisseur
Pour comprendre la croissance en épaisseur, on procède par des expériences.
Expérience N°1
On enfonce un fragment de platine sous le périoste d’un os d’un animal vivant en
croissance normale. Quelques mois plus tard, on tue l’animal. On constate que le fragment
occupe une position différente vers l’intérieur tandis que sa position par rapport au centre
n’a pas variée. Cela signifie que l’os grandit en épaisseur.
Expérience N°2
On introduit un morceau de périoste dans un muscle vivant. Quelque temps plus tard,
on constate que la face inférieure du périoste produit de la matière osseuse.
Conclusion
L’os grandit par de nouveaux tissus osseux que le périoste élabore. Il est donc responsable
de la croissance en épaisseur des os. Ces couches ou tissus osseux sont continuellement
remaniés. C’est ce qui explique la soudure des os fracturés grâce à l’activité du périoste qui
diminue avec l’âge.
☆L’entorse ou la foulure : c’est une déchirure ou une distension des ligaments d’une
articulation.
☆La luxation ou déboîtement : c’est le déplacement d'un os hors de son articulation.
La synovite ou épanchement articulaire : c’est une sécrétion abondante de la synovie à la
suite d’un choc violent ou une inflammation de la synoviale.
Lagoutte : c’est une affection due à un dépôt d’acide urique au niveau des articulations par
une vie sédentaire ou une alimentation trop riche en viande. On parle aussi de rhumatismes
articulaires.
3 –Hygiène du squelette
Chez L’Homme, on appelle Hygiène l’ensemble des procédés concourant à maintenir
l’organisme en bonne santé. Les pratiques d’hygiène doivent assurer 3 grandes fonctions qui
sont :
Une bonne minéralisation des os, une croissance normale des os et une conformation
normale du squelette.
N.B. Il existe 4 petites glandes appelées glandes parathyroïdes situées sous la thyroïdes et
permettant avec leur sécrétion la fixation des sels sur l’osséine.
C- Nécessité d’adopte de bonnes attitudes physiques
Le squelette est d’une plasticité mais peut se déformer chez des individus qui prennent de
mauvaises attitudes physiques.On distingue :
➢ La scoliose : c’est une déviation latérale de la col. vertébrale vers la droite (scoliose
droite) ou vers la gauche (scoliose gauche). Pour l’éviter, on doit contrôler la position
assise (se tenir bien droit de sorte que les deux fessiers soient posés sur le banc).
➢ La cyphose ou dos rond : c’est la courbure exagérée de la partie dorsale vers l’arrière. On
peut l’éviter par des exercices physiques permettant une extension normale du rachis
dans une position généralement débout.
➢ La lordose : c’est une courbure exagérée de la partie lombaire vers l’avant. Elle se corrige
par des attitudes correctes tant dans la position assise que débout.
-Conduite à tenir
Pour éviter ces anomalies il faut toujours avoir de bonnes attitudes physiques (assise ou débout). Ces
trois déformations peuvent se corriger par des exercices musculaires.
1- Selon la localisation
On distingue :
- Les muscles squelettiques : ce sont les principaux muscles qui constituent l’ensemble des muscles
striés. Ils sont rattachés aux os. Exemples : le biceps.
- Les muscles peauciers : ce sont des muscles dont l’une des extrémités s’attache à la profondeur
interne de la peau. Exemples : les muscles peauciers du cou, les muscles peauciers de la face.
- Les muscles viscéraux : ce sont les organes internes de l’organisme. Exemple : l’estomac, le foie,
l’intestin.
2- Selon la couleur
On distingue:
- Les muscles rouges : encore appelé muscle strié, les muscles rouges comprennent les muscles
peauciers et les muscles squelettiques. Ils obéissent à la volonté et assurent les mouvements : ce
sont des muscles volontaires.
- Les muscles blancs: ils constituent la paroi des viscères ; ils sont formés de fibres musculaires lisses
et dépourvues de myoglobine (pigment respiratoire fixant l’oxygène), ce sont des muscles lisses. Ils
n’obéissent pas à la volonté : ce sont des muscles involontaires. Un viscère est un organe que
renferment les cavités du corps. Exemple : le cœur, les poumons, les intestins.
NB: le muscle cardiaque un gros muscle rouge composé de fibres musculaires striées liées entre
elles dont les contractions rythmées constituent les battements du cœur. Sa structure est
différente de celle du muscle strié squelettique, il est doué de mouvements involontaires.
3- Selon la forme
On distingue :
- les muscles plats (en éventail, en ruban). Exemples : les muscles pectoraux, abdominaux
Le muscle en fuseau comprend un ventre ou corps du muscle de couleur rouge et des extrémités
effilées de couleur blanche appelées tendons.
BicepsTriceps
Muscles en fuseau
Gastrocnemien
II – Structure d'un musclesquelettique .
1 – Structure macroscopique
Si l’on effectue une coupe transversale dans un muscle en fuseau, on observe de
nombreux faisceaux de fibres musculaires enveloppés par des cloisons de tissu conjonctif,
des nerfs et des vaisseaux sanguins.
2– Structure microscopique
Au microscope, on remarque que chaque fibre est une cellule, géante allongée, à
plusieurs noyaux dont le cytoplasme est rayé par des stries, d’où le nom de muscle strié. La
couleur rouge des muscles est due à un pigment voisin de l’hémoglobine appelé myoglobine.
Définition : l'élasticité est une propriété que le muscle a de s’allonger suite à une traction et
reprendre sa longueur initiale quand on supprime cette traction.
Tout comme le gastrocnemien, les autres muscles rouges sont élastiques. Cependant, si la
masse est trop grande, le muscle ne reprend plus sa longueur initiale car les fibres
musculaires se brisent.
2 – L’excitabilité
Expérience
Pour mettre en évidence l’excitabilité du muscle, détruisons l’encéphale et la moelle
épinière d’une grenouille en enfonçant une aiguille dans la boîte crânienne et le canal
rachidien. L’animal ainsi préparé est dit spinale (encéphale détruit) et démédullé (moelle
épinière détruite). La grenouille ne présente ni mouvements volontaires ni mouvements
involontaires. Mettons ensuite le gastrocnemien à nu. Quand on pique le muscle, il se
raccourcit brusquement et reprend sa forme initiale. On dit que le muscle est excitable.
Dégageons le nerf sciatique qui se rend au muscle. Après avoir suspendu la grenouille à une
potence, pinçons le nerf sciatique. Nous remarquons un mouvement du pied. Le
gastrocnemien se gonfle et se raccourcit. On dit que le muscle est excitable à l’intermédiaire
du nerf sciatique qui y pénètre.
Le muscle répond :
3) Contractilite
Le raccourcissement du muscle lors d’une excitation s’accompagne d’un gonflement
et d’un durcissement : on dit que le muscle se contracte. La contractilitéest donc une
propriété du muscle de reagir suite à une excitation en se raccourcissant et en se durcissant.
La contractilite et l’excitabilité sont aussi deux propriétés du muscle.
Avec ce dispositif on enregistre des myogrammes qui sont des courbes traduisant l’activité
musculaire. Alors on peut enregistrer :
b- Tétanos physiologique
Si on excite successivement le muscle, avec la même intensité et de façon rapprochée, il se
contracte de manière prolongée ; une telle contraction prolongée constitue un tétanos
physiologique. Le tétanos physiologique peut être parfait ou imparfait.
- lorsque les excitations sont très rapprochées et arrivent au muscle pendant sa contraction,
le myogramme se caractérise par un plateau rectiligne appelé tétanosphysiologique parfait.
- lorsque les excitations sont assez rapprochées et arrivent au muscle pendant son
relâchement, le myogramme présente une courbe en dent de scies appelées
tétanosphysiologiqueimparfait.
b) La fatigue musculaire
Au cours des exercices physiques intenses et prolongés l’oxygène (apporté par le sang)
s’épuise et le glucose se dégrade ; alors il y’a production de déchets : l’acide lactique et le
gaz carbonique qui s’accumulent dans le muscle. Cette accumulation des déchets dans le
muscle entraine la fatigue musculaire qui se manifeste par des malaises et des courbatures.
Une fatigue musculaire extrême conduit au surmenage musculaire grave et parfois mortelle.
1- Description
a – L’axe cérébro-spinal (S.N. central)
– L’encéphale
L’encéphale se trouve dans la boîte crânienne avec un poids moyen de 1500g chez
l’homme. Il comprend :
➢ Le cerveau ou encéphale antérieur : Il est formé de deux hémisphères cérébraux
dont la surface comporte de nombreux replis appelés circonvolutions. C’est la partie la plus
volumineuse chez l’homme et pèse environ 1200g. Les cavités des hémisphères sont
appelées des ventricules latéraux.
➢ L’encéphale moyen ou tubercules quadrijumeaux qui relient les deux hémisphères
cérébraux au cervelet.
➢ L’encéphale postérieur qui comprend le cervelet et le bulbe rachidien.
Le cervelet, d’un poids moyen de 150g est formé d’un lobe médian ou vermis médian et de
deux lobes latéraux ou hémisphères cérébelleux.
Le bulbe rachidien passe par le trou de l’occipital de la boîte crânienne de la partie inférieure
et loge dans le canal rachidien.
-La moelle épinière
C’est un long cordon blanc de 50 cm de long environ et ayant environ 1cm de diamètre. Elle
est renfermée à l’intérieur du canal rachidien. La moelle épinière comporte deux
renflements cervical et lombaire. Sur toute sa longueur elle est parcourue par deux sillons :
le sillon antérieur large et peu profond et le sillon postérieur profond et étroit. La moelle
épinière se termine au niveau de la deuxième vertèbre lombaire.
b – Les nerfs
On distingue deux types de nerfs selon leur l’origine. Nous avons :
- Les nerfs crâniens
Ils sont au nombre de douze paires et sortent de la boîte crânienne par des trous. Les nerfs
crâniens se rendent aux différentes parties de la tête en particulier aux organes de sens : les
yeux (nerfs optiques), les oreilles (nerfs auditifs), le nez (nerfs olfactifs), la langue (nerfs
gustatifs).
- Lesnerfs rachidiens
Il y a 31 paires de nerfs rachidiens qui naissent de la moelle épinière. Ils sortent du canal
rachidien entre deux vertèbres par le trou de conjugaison. Le nerf rachidien résulte de la
réunion de deux racines situées dans le prolongement des cornes grises. La racine antérieure
dans la corne antérieure et la racine postérieure dans la corne postérieure. Ces nerfs se
ramifient dans toutes les parties du corps et les derniers filets très fins se terminent dans
l’épiderme.
– La moelle épinière
L’observation de la coupe transversale de la moelle épinière montre que la substance
blanche renferme la substance grise.
Les cavités osseuses qui renferment les centres nerveux (canal rachidien et boîte crânienne)
leur constituent une protection plus sûre. De plus, entre les parois osseuses et les organes
nerveux, on trouve des enveloppes protectrices et nourricières appelées méninges. De
l’intérieur vers l’extérieur, on distingue :
➢ La pie-mère : enveloppe souple, elle est appliquée contre l’encéphale et la moelle
épinière. Elle est mince et riche en vaisseaux sanguins : c’est la membrane
nourricière de la substance nerveuse.
➢ L’arachnoïde ou méninge moyenne : elle est séparée de la pie-mère par un espace
remplie d’un liquide appelé Liquide Céphalo-rachidien (LCR) externe.
➢ La dure-mère : elle est dure et fibreuse ; une couche adipeuse la sépare des os du
crâne et les vertèbres. A l’intérieur des centres nerveux, se trouvent des cavités
(quatre ventricules dans l’encéphale et un canal dans la moelle épinière) remplies de
LCR interne communiquant avec le LCR externe par un orifice.
Certains micro – organismes (méningocoques) peuvent provoquer l’inflammation des
méninges : c’est la méningite.
3-Structure microscopique
a) De la substances blanche et grise.
La substance grise prélevée dans la corne de la moelle épinière montre de grandes
cellules au microscope appelées corps cellulaires. La substance blanche est formée de longs
filaments fins : ce sont des fibres nerveuses entourées chacune par une graine de substance
blanche appelée gaine de myéline. Le corps cellulaire a une forme étoilée et porte des
prolongements plus ou moins longs appelés dendrites.
Le corps cellulaire et la fibre nerveuse forment une cellule unique appelée cellule nerveuse
ou neurone. Le corps cellulaire est localisé dans la substance grise et la fibre nerveuse
terminée par une arborisation terminale est localisée dans la substance blanche.
renferme des groupes de faisceaux de fibres nerveuses. Les groupes de faisceaux baignent
dans un tissu conjonctif contenant des vaisseaux sanguins.
II – Propriétés du nerf
Dégageons le nerf sciatique et le muscle gastrocnémien d’une grenouille décérébrée (sans
cerveau) et demédullée (sans moelle épinière) ; excitons le nerf, le muscle se contracte. Le
nerf est donc excitable ; le muscle a reçu l’excitation puisqu’il s’est contracté. Le nerf est
aussi conducteur d’influx nerveux. En effet une perturbation (influx nerveux) a pris naissance
à partir du point excité et chemine dans le nerf pour atteindre le muscle. L’excitabilité et la
conductibilité sont les deux propriétés des nerfs.
Trajets des influx nerveux : sensibilité consciente (A) et motricité volontaire (B)
N.B. Les centres d’un hémisphère cérébral reçoivent les messages des organes de sens du
côté opposé.
b) Les aires sensitives et leur localisation
Le cerveau possède plusieurs aires : les aires motrices qui dirigent l’activité musculaire, les
aires d’association qui sont reliées à l’intelligence et à l’émotion et les aires sensitives. Parmi
les aires sensitives, on distingue :
- L’aire visuelle située dans le lobe occipital
• Les nerfs mixtes qui conduisent les deux types d’influx (sensitifs et moteurs).
Ex : les nerfs rachidiens, le nerf sciatique
IV – Hygiène du système nerveux
1 – La fatigue nerveuse etsurmenage
– Les manifestations
La fatigue nerveuse se manifeste par une lassitude générale, une incapacité d’effectuer un
quelconque mouvement, des maux de tête, une mémoire défaillante, l’insomnie, le manque
d’appétit, des troubles digestifs, des troubles cardiaques.
-Les causes
Le travail intellectuel engendre la fatigue nerveuse qui peut avoir pour cause:
➢ La monotonie d'un travail cérébrale intense
➢ Plusieurs activités menées abondamment à la fois
➢ Le manque de sommeil continuel
➢ L'inquiétude, les soucis familiaux, d'amour qui peuvent conduire à la neurasthénie
(affaiblissement nerveux amenant le découragement)
La vie moderne des villes (bruits, vibrations et agitations) pouvant conduire à la dépression
nerveuse (tristesse) ou surmenage nerveux.
-La prévention
Pour éviter la fatigue nerveuse, il faut se distraire, se détendre, dormir suffisamment,
favoriser l’acquisition de l’automatisme, éviter la monotonie dans le travail, la tristesse,
l’égoïsme, …, avoir toujours une bonne humeur.
2- Conseils pour fortifier le système nerveux
Pour fortifier le système nerveux, il faut :
- Discipliner sa vie (éviter la consommation des excitants)
- Organiser son travail (repos, distraction…)
- Pratiquer le sport
- Dormir suffisamment
- Avoir une bonne alimentation : le phosphore, le glucose, la vitamine PP (anti pellagreuse),
la vitamine B (antibéribérique) sont indispensables au bon fonctionnement du système
nerveux
Introduction
L’œil est l’organe de vision. C’est un organe de sens sensible à la lumière. Il transforme les
perceptions ou vibrations en influx nerveux qui est transmis au cerveau. Il détermine la
forme, la couleur et les dimensions des objets.
I- Anatomie de l’œil
L’œil est logé dans l’orbite. C’est un organe sphérique formé du globe oculaire et des
organes annexes.
1- Les organes annexes
Ce sont les organes qui entourent le globe oculaire et le protège. Ce sont :
➢ les cils et les sourcils
Les cils sont des poils qui se trouvent sur les paupières. Les sourcils sont des poils situés
vers le front. Les cils et les sourcils protègent l’œil contre les poussières, la sueur, le
vent…..
➢ Les paupières
Ce sont des replis de la peau reliés à l’avant de l’iris par une membrane transparente
appelé la conjonctive dont l’inflammation provoque la conjonctivite. Elles portent de
nombreux cils.
➢ Les glandes lacrymales
Situé au niveau des sourcils, elles sécrètent des larmes qui nettoient et humidifient
constamment le globe oculaire.
➢ les muscles oculaires(4 droits et 2 obliques)
Se sont des muscles qui assurent la fixation et les mouvements du globe oculaire.
2- Le globe oculaire
Le globe oculaire est formé de trois membranes qui entourent les milieux transparents.
a- les membranes de l’œil
Le globe oculaire est formé de trois membranes qui sont :
➢ la sclérotique : c’est la couche externe ; elle est épaisse et résistante.
C’est lamembrane de protection. Elle est blanche ,on l’appel blanc de l’œil. Sa partie
antérieure forme la cornée transparente.
➢ La choroïde : c’est la couche moyenne. Elle est riche en vaisseauxsanguins et
joue alors le rôle nourricier. Elle est noire à cause des pigments noires qu’elle renferme. Elle
joue le rôle de chambre noire. Elle est prolongée à l’avant par l’iris qui est percé d’un petit
trou central appelé pupille.
➢ La rétine : c’est la membrane interneet photosensible. Elle est constituée de
cellules visuelles (cônes et bâtonnets) et de neurones. Elle communique directement avec
le nerf optique et possède une tache jauneet un point aveugle.
2-l’accommodation
b- l’hypermétropie
L’hypermétrope ne distingue pas nettement les objets proches des yeux :soit le cristallin
est trop plat ou soit le globe oculaire est trop court. Les images des objets approchés se
forment en arrière de la rétine. La distance minimale de vision distinct(15 Cm) devient plus
grande .Cette anomalie peut être corrigée par des verres biconvexes (convergents ou à
bout mince).
2- hygiène de la vue
Pour conserver une bonne vue, il faut :
- protéger les yeux contre la poussière, les microbes et les insectes
- éviter de frotter les yeux avec les mains et objets sales
- éviter de lire ou d’écrire à la lumière trop vive, trop faible, rouge ou clignotante
- éviter de fixer les rayons solaires car les rayons ultraviolets peuvent provoquer le
décollement de la rétine dont la conséquence est la cécité. Une alimentation riche en
vitamine A est nécessaire pour une bonne vue.
THEME II
Organes et
fonction de
nutrition
Cas du lait
– L’eau
Chauffons de lait frais dans un tube à essai. Il se forme des gouttelettes d'eau sur les parois
du tube à essai. Le lait contient donc de l'eau.
Lorsqu’on ajoute au petit lait les mêmes réactifs que précédemment, on observe les
mêmes réactions de caractérisation, donc la présence des sels minéraux obtenus dans le cas
du pain (chlorures, calcium)
Introduisons dans un tube a essai une mie de pain. Versons dans le tube une solution de
sulfate de cuivre (CUSO4). La mie de pain prend une coloration bleue. Versons l’acide et
rinçons la mie de pain à l’eau. Introduisons ànouveau la mie de pain dans le tube à essai et
ajoutons cette fois de la soude (NaOH) ou lapotasse. La mie de pain prend une coloration
violète : c’est la réaction de Biuret caractéristique de la présence des protides.
4–Les lipides
–Les lipides du pain
De la mie de pain frottée sur du papier laisse une tache translucide et indélébile.
Apparemment le pain ne contient pas de lipides. Pourtant quelque gouttes de Rouge Soudan
III sur de la mie de pain donne une coloration rouge, ce qui prouve la présence des lipides
dans le pain. En réalité le pain contient des lipides mais à très faible quantité.
– Les lipides du lait
Du lait entier de vache est laissé au repos pendant 24 heures environ. Il se repose au-
dessus une substance jaunâtre qui laisse une tache translucide sur du papier. Le lait contient
donc des lipides appelés crème de lait. Le lait débarrassé de sa crème est appelé lait écrémé.
5 – Définition
Un aliment simple est un aliment constitué d’une seule catégorie de substances nutritives
absorbable dans l’organisme. On distingue deux grandes catégories d’aliments simples :
- Les aliments simples minéraux : eau, sels minéraux ;
- Les aliments simples organiques : glucides, protides, lipides.
Le pain est constitué de plusieurs aliments simples (eau, sels minéraux, protides, lipides,
glucides)
Le lait également est constitué de plusieurs aliments simples (eau, sels minéraux,
protides, lipides, glucides, vitamines)
On dit que le pain et le lait sont des aliments composés.
Un aliment composé est un aliment constitué de plusieurs aliments simples.
À la différence du pain, le lait contient tous les aliments simples (eau, sels minéraux,
protides, lipides, glucides et vitamines) pouvant maintenir l’organisme en santé : on dit que
le lait est un aliment complet.
II- Classification des aliments composés
On classe les aliments en deux grands groupes qui sont :
avec des plaies, des cheveux roux, raides et cassants, des troubles du comportement
(tristesse, pleurs répétés)
Causes
Le kwashiorkor est dû à une carence en protides dans l’alimentation. Il apparaît après le
sevrage, quand le lait maternel est remplacé par une alimentation à base de féculents, donc
pauvre en protides.
Prévention
Il faut éviter le sevrage précoce et enrichir l’alimentation de l'enfant en protides.
c) Le marasme
Symptômes
Le marasme se manifeste par la fonte des tissus musculaire et adipeux (graisses) donnant un
enfant extrêmement maigre, un retard de croissance, une peau flasque, un abdomen gonflé
et des yeux enfoncés dans l'orbite.
Causes
Le marasme est dû à une carence en aliments énergétiques dans l’alimentation (Les glucides
).
Prévention
Pour prévenir le marasme, il faut donner à l’enfant suffisamment d’aliments riches en
glucides mais aussi en protides et en lipides.
d) Définitions
- Maladie par carence : maladie due à l’absence ou à l’insuffisance dans l’alimentation
d’un ou de plusieurs aliments simples.
- Malnutrition : c’est un état de nutrition incorrecte due à une carence, à un excès ou
à un mauvais équilibre des rapports alimentaires.
- Sous-alimentation : c’est un état d’insuffisance quantitative des apports
alimentaires.
- Suralimentation : c’est un état d’apport alimentaire excessif se traduisant par des
maladies comme l’obésité, l’hypervitaminose A, l’hypervitaminose D…
b) Besoins quantitatifs
Définition de la ration alimentaire
La ration alimentaire est la quantité et la qualité d’aliments qu’il faut consommer chaque
jour pour être en bonne santé. La ration alimentaire dépend de l’âge, du sexe, de l’activité…
- La pulpe dentaire, substance vivante qui occupe la cavité centrale creusée dans
l’ivoire renfermant des vaisseaux sanguins et des nerfs sensitifs.
- Le cément, substance osseuse qui recouvre la racine
Interprétation
- Tube A : pas de transformation en l’absence de salive fraîche.
- Tube B : la salive fraîche transforme l’amidon cuit en un sucre réducteur.
- Tube C : la salive fraîche ne transforme pas l’amidon cru.
- Tube D : la salive bouillie est inactive sur l’empois d’amidon.
Conclusion
- Dans les conditions proches de l’organisme (à 37°C), la salive fraîche transforme
l’amidon cuit en un sucre réducteur, le maltose, comme le montre les résultats du tube B.
- Grâce à la salive, les grosses molécules d’amidon sont fragmentées en petites
molécules d’un sucre appelé le maltose. Cette fragmentation des grosses molécules en
petites molécules constitue la digestion chimique. La salive est donc un suc digestif.
Un suc digestif est une substance sécrétée par une glande digestive et qui est capable de
transformer un aliment en corps soluble.
- En quelques minutes et à 37°C, la salive fraîche transforme l’empois d’amidon en un
sucre réducteur, maltose.
La même transformation peut être obtenue en remplaçant la salive fraîche par l’acide
chlorhydrique et en portant le tube à ébullition à 100°C pendant une heure environ.
- Comme on le constate, la salive accélère la réaction de fragmentation de l’empois
d’amidon à une température compatible avec la vie : la salive est un catalyseur biologique.
Son principe actif est une enzyme appelée l’amylase salivaire spécifique de l’amidon cuit.
Une enzyme ou diastase est une molécule agissant très rapidement en petite quantité et à
la température du corps pour la transformation des aliments. En effet, les enzymes sont
généralement détruites à des températures élevées c’est-à-dire par la chaleur (tube D) et
inactive à des températures relativement basses.
Les aliments restent plusieurs heures dans l’estomac. Grâce aux contractions des muscles
gastriques, ils y subissent un brassage très énergétique, c’est-à-dire qu’ils sont mélangés et
imprégnés de suc gastrique.
- Action chimique
Le suc gastrique contient de l’acide chlorhydrique et des diastases qui agissent sur les
protides : la présure (abondante chez les bébés) qui coagule la caséine du lait et la pepsine
qui transforme les protides en polypeptides.
A la fin de la digestion gastrique, on obtient une bouillie fluide, acide appelée chyme
stomacal qui est envoyé par saccades dans l’intestin grêle.
c) Au niveau de l’intestin
L’essentiel de la digestion chimique s’effectue dans l’intestin grêle. Les aliments y subissent
l’action de la bile et de deux sucs digestifs (suc pancréatique et suc intestinal) :
- La bile n’est pas un suc digestif car elle ne contient pas d’enzymes digestives. Elle
neutralise l’acidité du chyme stomacal et émulsionne les lipides facilitant ainsi l’action des
enzymes digestives ;
- Le suc pancréatique et le suc intestinal renferment l’essentiel des enzymes digestives
capables de transformer totalement les trois catégories d’aliments simples organiques en
corps solubles.
Le suc pancréatique renferme l’amylase, la protéase et la lipase. Le suc intestinal renferme
la maltase, la saccharase, la lactase et les polypeptidases.
A la fin de la digestion dans l’intestin grêle, on obtient une bouillie blanchâtre appelée chyle
intestinal qui renferme les nutriments.
Un nutriment est un corps simple soluble issu de la digestion ou non et capable de traverser
la villosité intestinale. Le chyle est composé des nutriments suivants :
- L’eau et les sels minéraux présents dans les aliments composés et ne subissent pas
de digestion ;
- Le glucose issu de la digestion des glucides ;
- Les acides gras et le glycérol provenant de la digestion des lipides ;
- Les acides aminés issus de la digestion des protéines.
3) Absorption intestinale
L’absorption intestinale des produits solubles de la digestion ou nutriments se fait par les
villosités intestinales. Ainsi :
- L’eau, les sels minéraux, les acides aminés, le glucose passent directement dans le
sang en suivant les vaisseaux sanguins : c’est la voie sanguine ;
- Les acides gras et le glycérol passent dans la lymphe en suivant les vaisseaux
lymphatiques : c’est la voie lymphatique.
La digestion est un phénomène important pour l’organisme. Grâce à ses actions mécanique
et chimique, elle transforme les grosses molécules d’aliments en molécules plus petites ou
nutriments absorbables par l'organisme.
N.B. les résidus non digérés des aliments sont refoulés dans le gros intestin où ils se
transforment en excréments expulsés par l’anus.
2) Hygiène de la digestion
Un frottis sanguin
Observation
Ce frottis sanguin observé au microscope montre :
- De nombreuses cellules anucléées (sans noyau) en forme de disque biconcave, les
globules rouges ou hématies ;
b) La sédimentation
Prélevons du sang frais et mettons-le dans un tube. Ajoutons dans ce tube du citrate de
sodium qui est un anticoagulant. Ce sang est donc rendu incoagulable et laissé au repos.
Quelques heures plus tard on observe une sédimentation du sang. Ce sang sédimenté
montre 2 parties principales :
- Une partie supérieure constituée d’un liquide jaunâtre surnageant : le plasma ;
- Une partie inférieure constituée d’hématies et de leucocytes.
étrangers.
les causes. On s’est donc rendu compte que dans certains cas, les hématies possèdent des
protéines membranaires appelées antigènes ou agglutinogènes et dans le plasma sanguin il
y a des protéines appelées anticorps ou agglutinines.
Il y a donc agglutination du sang lorsqu’il y a incompatibilité entre le sang du
donneur et celui du receveur. A partir de ces travaux, les chercheurs sont arrivés à
déterminer les différents groupes sanguins
a) Système ABO
Sur la membrane des hématies, on peut trouver deux agglutinogènes (antigènes) :
agglutinogène A et agglutinogène B.
Le plasma ou le sérum peut renfermer deux agglutinines (anticorps) : agglutinine anti-A et
agglutinine anti-B capables d’agglutiner les hématies.
- L’agglutinine anti-A agglutinine les hématies portant l’agglutinogène A ;
- L’agglutinine anti-B agglutinine les hématies portant l’agglutinogène B.
Donc un même sang ne peut pas renfermer à la fois l’agglutinogène A et l’agglutinine anti-A,
ni l’agglutinogène B et l’agglutinine anti-B.
Connaissant l’existence des agglutinogènes et des agglutinines, on a les groupes sanguins
suivants :
- Le sang dont les hématies portent l’agglutinogène A est nommé sang du groupe A ;
- Le sang dont les hématies portent l’agglutinogène B est nommé sang du groupe B ;
- Quand les hématies ne portent ni l’agglutinogène A ni l’agglutinogène B, c’est du
sang du groupe 0 ;
- Quand les hématies portent l’agglutinogène A et l’agglutinogène B à la fois, c’est du
sang du groupe AB.
On distingue ainsi quatre grands groupes sanguins dans le système AB0.
Pour que la transfusion sanguine soit possible les globules rouges du donneur ne doivent pas
être agglutinés par le sérum du receveur. Dans le système AB0, les possibilités de transfusion
sanguine compatibles sont :
- Les transfusions sanguines intragroupes, c’est-à-dire que le donneur et le receveur
sont du même groupe (A donne à A, B à B, AB à AB, 0 à 0) ;
- Les transfusions sanguines inter-groupes respectant le schéma ci-après.
Pour déterminer le groupe sanguin auquel appartient un sang donné, on utilise trois sérums-
test contenant respectivement des agglutinines (anticorps) anti A, anti B et anti A + anti A.
On dépose les différents sérums-test sur une lame et on laisse tomber sur chacun une goutte
du sang dont on veut connaître le groupe.
L’observation microscopique de chaque lame permet de repérer les gouttes où le sang est
agglutiné, c’est-à-dire que les hématies sont collées les unes aux autres formant des
grumeaux.
Le tableau ci-dessous résume les tests de détermination des groupes sanguins dans le
système AB0.
Sérum-test sang Sang de Patricia Sang de Bila Sang de Josué Sang de Rachid
Sérum anti A
Sérum anti B
Sérum anti A +
sérum anti B
b) Le facteur Rhésus
Sur la membrane des hématies on peut trouver un autre agglutinogène, le facteur Rhésus.
Les individus qui possèdent ce facteur sont dits Rhésus positif (Rh+), les individus qui ne le
possèdent pas sont dits Rhésus négatifs (Rh-).
Il n’ya jamais d’anticorps anti-rhésus dans le plasma des individus à leur naissance.
Cependant, les sujets Rh- peuvent élaborer l’anticorps anti-rhésus si on les transfuse avec du
sang Rh+. De la même manière une femme en grossesse d’un fœtus Rh+ peut élaborer des
anti-corps anti-Rhésus.
En tenant compte du système AB0 et du facteur Rhésus :
- On a les groupes sanguins suivants : A Rh+ ou A+ ; A Rh- ou A- ; B Rh+ ou B+ ; B Rh- ou
B- ; AB Rh+ ou AB+ ; AB Rh- ou AB- ; 0 Rh+ ou 0+ ; O Rh- ou 0- ;
- Les possibilités de transfusion sanguine sont :
• A l’intérieur d’un même groupe : A+ donne à A+ ; A- à A- et à A+ ; B+ à B+ ; B-
• Entre groupes différents, il faut respecter le schéma des transfusions
sanguines compatibles. En plus il faut savoir que pour le facteur rhésus, Rh+ donne à Rh+ ;
Rh- à Rh- ; Rh- à Rh+ ;
• Les vrais donneurs universels sont 0- et les vrais receveurs universels AB+.
1) La drépanocytose
a) Les symptômes et les causes
✓ Les symptômes
La drépanocytose se caractérise par des crises périodiques au cours desquelles le malade
présente les signes suivants :
• Des douleurs osseuses et musculaires ;
• Des troubles respiratoires et cardiaques ;
• Une anémie chronique pouvant entraîner la mort ;
• Un amaigrissement, un affaiblissement et des fièvres ;
• Un ictère (jaunisse) ;
• Un gonflement du foie, de la rate et des épiphyses.
✓ Les causes
La drépanocytose est due à la présence dans le sang d’une hémoglobine anormale notée
HbS. L’hémoglobine normale étant l’hémoglobine A notée HbA.
Dans de mauvaises conditions d’oxygénation, l’hémoglobine S (HbS) donne un précipité
dans les hématies qui durcissent et se déforment en croissant ou en faucille. On les appelle
alors des drépanocytes ou hématies falciformes.
La transformation massive des hématies en drépanocytes est à l’origine de l’anémie. La
destruction de ces drépanocytes inutiles explique les crises drépanocytaires.
La drépanocytose est une maladie héréditaire répandue dans la race noire. Elle se transmet
aux descendants par des parents qui possèdent l’hémoglobine S (HbS).
b) Définition
La drépanocytose est une maladie héréditaire liée à la présence dans les hématies d’une
hémoglobine anormale qui remplace l’hémoglobine normale A. Elle est encore appelée
anémie à hématies falciformes. D’après la répartition de ces hémoglobines dans la
population, on distingue :
- Les individus AA ; ils ne possèdent que l’hémoglobine A et sont sains ;
- Les individus AS ; ils possèdent à la fois l’hémoglobine A et l’hémoglobine S et sont
légèrement drépanocytaires ;
- Les individus SS ; ils ne possèdent que l’hémoglobine S et sont fortement
drépanocytaires ; on enregistre dans ce groupe un fort taux de mortalité en bas âge.
c) Moyens de lutte contre la drépanocytose
✓ Prévention
• Faire des examens médicaux (test d’Emmel et / ou électrophorèse de
l’hémoglobine pour connaître la nature de son hémoglobine) ;
• Eviter les mariages entre porteurs de l’hémoglobine S.
✓ Traitement
La maladie est incurable mais le malade peut être soulagé par des transfusions sanguines et
l’utilisation de médicaments. Toutefois, le drépanocytaire doit éviter tout sport violent,
soutenu et prolongé, la fatigue, le paludisme, l’abus d’alcool et les milieux mal oxygénés.
2) L’hémophilie
L’hémoglobine est une maladie héréditaire due à l’absence de facteurs de coagulation dans
le sang. La moindre blessure peut engendrer une hémorragie importante. Seuls les hommes
en sont atteints et ce sont les femmes qui peuvent la transmettre.
1 – Le cœur
a_ Observation et dissection d’un cœur de mammifère
L’observation externe d’un cœur de mouton montre qu’il a la forme d’un cône présentant
deux parties :
- Une partie supérieure formée de deux petites masses symétriques et de consistance
flasque appelée les oreillettes ;
- Une partie inférieure ferme au toucher, bien irriguée par des vaisseaux sanguins
appelé les ventricules.
De la partie supérieure du cœur partent deux sortent de vaisseaux sanguins :
- Les artères à paroi élastique ;
- Les veines à paroi flasque.
Pour la dissection du cœur d'un mammifère, il faut :
- Inciser l’artère pulmonaire et prolonger l’incision dans le ventricule droit en restant le
plus près possible du sillon vertical délimitant les deux ventricules : le ventricule droit est
ainsi ouvert.
- Inciser de même l’artère aorte et le ventricule gauche : le ventricule gauche est ainsi
ouvert.
Cette dissection permet d’observer l’anatomie interne du cœur.
b_Description du cœur humain
Le cœur est situé dans la cage thoracique, entre les deux poumons, juste au-dessus
du diaphragme. De forme pyramidale, il comprend deux moitiés indépendantes constituées
chacune de deux cavités : une cavité supérieure, l’oreillette à paroi musculaire fine et une
cavité inférieure, le ventricule à paroi musculaire épaisse.
Le cœur est donc un muscle creux à quatre cavités, appelé le myocarde. Il est
entouré d’une membrane appelée le péricarde. Chaque oreillette communique avec son
ventricule par un orifice auriculo-ventriculaire muni de valvules (valvule mitrale à gauche et
tricuspide à droite).
Le cœur est irrigué par un système de vaisseaux nourriciers ou vaisseaux coronaires.
une artère
b – Les veines
Les veines sont des conduits à paroi mince. Elles sont peu contractiles et peu élastiques. Les
veines arrivent dans les oreillettes ; elles conduisent le sang des organes vers le cœur.
L’intérieur des veines est garni de valvules afin que le sang coule toujours dans le même sens
sans possibilité de retour.
Les fines ramifications des veines sont des veinules.
Une veine
c – Les capillaires
Les capillaires sont des vaisseaux sanguins de très petit diamètre, contractiles et à paroi très
mince. Ils sont situés dans les organes entre les artérioles et les veinules.
1 – Fonctionnement du cœur
Des observations montrent que le cœur est animé de mouvements rythmiques, les
battements cardiaques. Chez l’homme adulte, le cœur bat en moyenne 70 fois par minute.
Chaque battement est une contraction du cœur qui s’effectue en trois temps :
- La contraction simultanée des oreillettes ou systole auriculaire au cours de laquelle
le sang est chassé des oreillettes vers les ventricules. Cette phase dure 0,1 second ;
- La contraction simultanée des ventricules ou systole ventriculaire au cours de
laquelle le sang est chassé des ventricules vers les artères. Cette phase dure 0,3 second ;
- Un repos général du cœur ou diastole générale au cours duquel le cœur, en se
reposant, augmente de volume et aspire le sang des veines qui vient remplir les oreillettes.
Cette phase dure 0,4 second.
L’ensemble de ces trois temps constitue la révolution cardiaque qui est le tour complet
du fonctionnement du coeur. Comme on le constate, le temps de travail du cœur (0,4s) est
égal à son temps de repos (0,4s) : c’est pourquoi on dit que le cœur est un muscle
infatigable.
Le rythme cardiaque est le nombre de révolutions cardiaques par minute ou le nombre
de battements cardiaques par minute. Le rythme cardiaque varie selon l’âge, le sexe,
l’activité exercée…
L’activité cardiaque est un réflexe bulbaire. Son rythme peut être modifié par la
peur, l’émotion, les excitants.
C. Les veines
Le sang des capillaires, après les échanges, est recueilli par les veines qui le conduisent vers
le cœur. La pression sanguine dans ces veines est faible mais suffisante pour l’acheminement
du sang au cœur.
3- Trajet du sang
Le trajet du sang dans l’organisme comprend deux circuits : la grande circulation ou
circulation générale et la petite circulation ou circulation pulmonaire.
b) L’athérosclérose ou l’artériosclérose
C’est le dépôt de cholestérol dans les artères rendant la circulation du sang difficile.
c) Hypertension et Hypotension
➢ L’hypertension artérielle est une élévation anormale de la tension artérielle par rapport à
la normale (supérieure à 14 et à 9).
➢ L’hypotension artérielle est une baisse anormale de la tension artérielle par rapport à la
normale (inférieure à 12 et à 7).
2 – Les poumons
Chez l’homme, ils sont au nombre de deux et situés au-dessus du diaphragme et dans la
cage thoracique. A l’intérieur des poumons, les bronches se divisent en bronchioles qui se
terminent par de petits sacs appelés vésicules pulmonaires. On dénombre environ 4 millions
de vésicules pulmonaires qui, étalés donneront une surface d’environ 200 m2. Les poumons
sont enveloppés par une membrane appelée la plèvre. Les poumons ne possèdent pas de
muscles. Entre les vésicules se trouve du tissu conjonctif.
N.B. Au niveau de la trachée artère, la partie appliquée contre l’œsophage est molle, ce qui
facilite la déglutition.
➢ Après une expiration forcée, il reste toujours dans les poumons 1,5 l d’air : c’est l’air
résiduel.
L’air courant (0,5 l), l’air complémentaire (1,5 l) et l’air de réserve (1,5 l) constituent la
capacité vitale avec un volume de 3,5 l d’air. Cette capacité vitale et l’air résiduel constituent
la capacité totale avec un volume de 5 l d’air.
Le soufflet thoracique
Ce tableau montre que l’air expiré est pauvre en dioxygène et riche en dioxyde de carbone ;
l’air inspiré est pauvre en dioxyde de carbone et riche en oxygène.
L’air expirée est saturée en vapeur d’eau et sa température est de 37ºC.
La quantité d’azote n’a pas changé car l’azote n’est pas un gaz respiratoire.
du dioxyde de carbone grâce aux alvéoles pulmonaires qui présentent les caractères
favorables suivants :
-Les alvéoles sont très nombreux, environ 700 million pour les deux poumons
-Ils ont une grande surface de contacte
-Ils ont des parois très minces
-Ils sont richement vascularisés à cause de nombreux capillaires qui les traversent.
b) hygiène de la respiration
Pour assurer une bonne respiration, il faut :
-Eviter le tabac car il provoque des bronchites chroniques, des pneumonies graves, des
tuberculoses et des cancers du poumon.
-Vivre le plus possible au grand air.
-Assurer une bonne aération des lieux habités.
- N’est pas respiré par la bouche
-Pratiquer des exerces physiques.
- Quand les reins cessent de fonctionner et que les constituants de l’urine restent dans
le sang, la mort survient.
La toxicité de l’urine s’explique par une concentration élevée de déchets azotés surtout
l’urée, mais aussi par la présence de matières colorantes.
La composition qualitative et quantitative d’un litre d’urine normale comparée à celle d’un
litre de plasma montre que :
- La plupart des éléments de l’urine (eau, chlorures, sulfates, phosphates, urée, acide
urique) existent dans le plasma mais leurs concentrations sont plus élevées dans l’urine que
dans le plasma ;
- Certains constituants de l’urine (pigments, ammoniaque, acide hippurique) n’existent
pas dans le plasma mais dans l’urine.
- L’urine ne contient pas de substances organiques (protides, glucoses, lipides)
pourtant présentes dans le plasma.
2) Rôles du rein
L’étude comparée de la composition du plasma et de celle de l’urine montre que :
- Les reins laissent passer certains constituants du plasma et les concentrent dans
l’urine (eau, sels minéraux, urée, acide urique). Vis-à-vis de ces substances, les reins jouent
le rôle de filtre sélectif ;
- Les reins s’opposent au passage des substances organiques (protides, lipides,
glucides) jouant ainsi le rôle de barrière ;
- Les reins fabriquent d’autres substances (ammoniaque, pigments) jouant
ainsi un rôle sécréteur ;
- Les reins extraient les déchets du plasma, jouant ainsi un rôle épurateur ;
THEME II
Organes et
fonction de
reproduction
b) Définition de la puberté
La puberté est le passage de l’enfance à l’adolescence. Elle est marquée surtout par
l’apparition des caractères sexuels secondaires, le développement et la maturation
des organes génitaux avec les manifestations des fonctions sexuelles. Elle prépare
donc l’organisme de l’individu à devenir apte à la reproduction.
Remarque
Chez la jeune fille encore vierge, l’orifice vaginal est partiellement fermé par une fine
membrane appelée hymen.
Les appareils génitaux constituent les caractères sexuels primaires. Ils différencient l’homme
de la femme.
Un spermatozoïde humain
III. La maternité
un spermatozoïde différent. Les deux œufs qui en résultent évoluent chacun pour donner un
bébé : on parle alors de faux jumeaux. Ceux-ci peuvent être de sexes différents ou de même
sexe mais ils ne se ressemblent pas et n'ont pas le même placenta.
b) La grossesse
Nidation
L’œuf issu de la fécondation, tout en se divisant, migre vers l’utérus. Il se fixe alors à la
muqueuse utérine où il s’implante : c’est la nidation. Six (06) à sept (07) jours environ se
sont écoulés depuis la fécondation.
Les différentes phases de la grossesse
La grossesse qui dure neuf mois environ, commence dès la nidation et se termine à
l’accouchement. Elle comprend deux phases : la phase embryonnaire et la phase fœtale.
- La phase embryonnaire : elle dure deux mois au cours desquels l’œuf se développe
et donne l’embryon et les annexes embryonnaires indispensables à sa vie.
Ces annexes embryonnaires sont :
* L’amnios, c’est une poche remplie du liquide amniotique dans lequel baigne l’embryon et
qui le protège contre les chocs ;
* Le placenta, organe de fixation et d’échanges, est étroitement lié à la paroi de l’utérus.
Il assure les échanges des gaz respiratoires (oxygène, gaz carbonique) et des substances
dissoutes (nutriments, déchets, médicaments, alcool…) entre la mère et le fœtus.
* Le cordon ombilical : il relie l’embryon au placenta.
A la fin de cette phase, on reconnaît chez l’embryon la tête avec l’ébauche de certains
organes : les yeux, le tronc, les côtes, les membres…
- La phase fœtale : elle dure sept mois au cours desquels les caractères distinctifs de
l’espèce humaine se précisent davantage. A cinq mois, le fœtus a déjà la forme humaine.
Cette phase se termine par l’accouchement.
2- Parturition et allaitement
a) Parturition ou accouchement
Lorsque le fœtus arrive au terme de son développement utérin, il se produit un
accouchement. L’accouchement ou parturition est l’ensemble des phénomènes qui
aboutissent à l’expulsion du fœtus hors de l’organisme maternel. Il comporte trois phases
successives : la dilatation, l’expulsion et la délivrance.
- La dilatation
C’est la phase durant laquelle le col de l’utérus s’ouvre progressivement grâce à des
contractions de plus en plus importantes de la paroi utérine, suivies de la rupture de
l’amnios.
- L’expulsion
C’est la phase pendant laquelle le fœtus traverse le col de l’utérus, le vagin et la vulve, la
tête en avant, sous l’effet des contractions des muscles de l’utérus, des muscles abdominaux
et du diaphragme.
- La délivrance
C’est l’expulsion du placenta. Elle suit la naissance de l’enfant et marque la fin de
l’accouchement.
Remarque
La césarienne consiste à ouvrir chirurgicalement la paroi abdominale, puis celle de l’utérus
pour en extraire l’enfant lorsque sa naissance par les voies naturelles est impossible. Les
causes des césariennes sont multiples : fœtus trop gros, mauvaise présentation du fœtus,
étroitesse du bassin de la mère…
b) Allaitement
Définition et différents types d’allaitement
L’allaitement est l’alimentation du bébé uniquement par le lait. L’allaitement peut être :
- Maternel: l’enfant est nourri au lait de sa mère ;
- Artificiel : l’enfant est nourri au biberon avec du lait en conserve ;
- Mixte, l’enfant est nourri au biberon et au lait maternel.
Avantage de l’allaitement maternel
Le lait maternel est sans aucun doute le meilleur aliment pour l’enfant car :
- Il contient toutes les catégories d’aliments (aliment complet) nécessaires au bon
développement de l’enfant ;
- Il ne risque pas d’être souillé, car il passe directement du sein à la bouche du bébé ;
- Il contient des hormones et des anticorps qui aident le bébé à résister aux
infections ;
- Il favorise aussi la relation mère-enfant et sécurise l’enfant. Le premier lait de la mère
est un liquide jaunâtre, visqueux et très nutritif, le colostrum.
Conditions d’un bon sevrage
Le sevrage est l’arrêt définitif de l’allaitement maternel.
Pour un bon sevrage, il faut :
- Eviter d’arrêter brusquement l’allaitement ;
- Entreprendre un sevrage progressif qui consiste à remplacer une tétée, deux tétées
puis successivement plusieurs tétées par des repas de plus en plus complexes jusqu’au
sevrage complet.
N.B.
Il est recommandé que l’allaitement maternel dure au moins six mois.
CHAPITRE IV : LA CONTRACEPTION
I. Définition
La contraception est l’ensemble des méthodes qui empêchent de façon temporaire et
réversible, la grossesse.
II. Méthodes contraceptives
1) Les méthodes naturelles
Il existe plusieurs méthodes naturelles de contraception : le coït interrompu, la méthode des
températures, la méthode OGINO, la méthode de la glaire cervicale…
a) Le coït interrompu ou méthode de retrait
Il consiste à retirer le pénis du vagin avant l’éjaculation, ce qui interrompt le rapport sexuel.
- Avantages
Cette méthode ne coûte rien, de plus, elle maintient le contact direct.
- Inconvénients
• Son taux d’échec est très élevé, car son succès demande une grande
vigilance de l’homme qui doit se retire à temps.
• Il cause aussi des frustrations chez le couple.
b) La méthode des températures
Elle consiste à utiliser la température de la femme pour déterminer la période de fécondité
et éviter les rapports sexuels durant cette période. En effet, la température de la femme
varie en fonction de la période du cycle menstruelle : elle est toujours plus basse avant
l’ovulation et après l’ovulation . La femme doit prendre sa température rectale chaque matin
au réveil avant de se lever, à la même heure avec le même thermomètre afin d’établir des
courbes de température de son cycle. La période d’infécondité de certaine femmes
commence trois jours après le début de l’élévation de la température et cela jusqu’aux
prochaines règles.
- Avantages
• Ne nécessite aucun moyen mécanique ou chimique.
• Méthode peu coûteuse et maintient le contact direct.
- Inconvénients
• Méthode contraignante.
• Le jour de l’ovulation n’apparaît pas toujours nettement.
• Cette méthode ne peut pas être utilisée par les femmes dont la courbe de
température est irrégulière.
c) La méthode du Dr. Ogino
D’après le docteur Ogino, inventeur de la méthode, la période de fécondité de la femme se
situe entre le 12e et le 19e jour du cycle. Il préconise donc l’abstinence durant cette période.
- Avantages
• Cette méthode ne nécessite aucun moyen mécanique ni chimique.
• Elle ne coûte rien et maintient le contact direct.
- Inconvénients
Le taux d’échec est élevé, car la date de l’ovulation est toujours imprévisible.
d) La méthode de la glaire cervicale
Cette méthode repose sur l’observation de la glaire cervicale. La glaire est un mucus secrété
par les glandes cervicales du col de l’utérus. En effet, l’aspect de cette glaire varie en
fonction des phases du cycle. Pendant la période féconde, cette glaire est particulièrement
abondante, fluide et filante. Il faut donc s’abstenir pendant cette période.
- Avantages
• C’est une méthode naturelle qui ne coûte rien.
• Elle favorise aussi le contact direct.
- Inconvénients
• Cette méthode demande un certain apprentissage.
• Elle est contraignante.
2) La méthode chimique
Cette méthode utilise des substances chimiques, les spermicides capables d’immobiliser
ou de tuer les spermatozoïdes.
Les spermicides se présentent sous forme de mousse, de suppositoires vaginaux
solubles, de crèmes, de gelées de comprimés…
La femme doit les introduit dans son vagin quelques minutes avant le rapport sexuel.
- Avantages
• Le taux d’échec est faible si le spermicide est correctement utilisé.
- Inconvénients
• Les spermicides peuvent provoquer des irritations des muqueuses, voire de
véritables éruptions.
• Méthode contraignante, car il faut placer le spermicide avant le rapport
sexuel et le maintenir pendant quelques heures après.
Il nécessite un savoir faire, une hygiène rigoureuse (pose, retrait, entretien). Son utilisation
est très contraignante ;
Le stérilet ou Dispositif Intra Utérin (DIU)
Le stérilet est un petit appareil en plastique ou en cuivre, souple, flexible comportant un fil. Il
est placé dans l’utérus par le médecin juste après la fin des règles pour une période de deux
ans et empêche la nidation.
- Avantages
Bien placé, il est efficace avec une longue durée après la pose.
- Inconvénients
Il provoque des hémorragies et rend les règles abondantes. Il peut être rejeté par l’utérus,
peut être à l’origine d’infections génitales et exige des visites régulières chez le médecin.
5) Les méthodes chirurgicales
Ces méthodes consistent :
- Chez la femme, à la ligature des trompes ou vasectomies ;
- Chez l’homme, à la section des canaux déférents.
Ce qui empêche la rencontre des gamètes. Ce sont donc des méthodes radicales,
irréversibles donc définitives. Cette méthode est efficace à 100%.
CHAPITRE IV : L’AVORTEMENT
1) Définition
L’avortement est l’expulsion de l’embryon ou du fœtus avant la date de sa viabilité, c’est-à-
dire avant le début du 7e mois. En d’autres termes, un avortement est une interruption de la
grossesse avant le début du 7è mois.
2) Les différents types d’avortements
On distingue essentiellement deux types d’avortements : l’avortement spontané ou fausse
couche et l’avortement provoqué, volontaire ou IVG (interruption volontaire de grossesse).
- L’avortement spontané est celui qui survient de lui-même sans intervention
extérieur. Il se déclenche et évolue de lui-même.
- L’avortement provoqué est l’interruption volontaire de la grossesse ou l’interruption
sur décision médicale.
THEME IV :
Microbiologie
La microbiologie est la science qui étudie les organismes qui ne peuvent être étudiés qu’au
microscope. La microbiologie englobe l’ensemble des disciplines biologiques qui concernent les
micro-organismes, notamment la bactériologie, la virologie la parasitologie, la microbiologie
alimentaire... Elle s’est développée grâce à la microscopie et étudie non seulement l’organisation
morphologique des micro-organismes, mais aussi leur mode de vie.
Bourgeonnement de la levure
5) Défense
Lorsque les conditions de vie sont défavorables (substances nutritives épuisées, manque
d’eau, manque d’oxygène pour les microbes aérobies obligatoires, présence d’air pour les
microbes anaérobies obligatoires, variations importantes de température …), les microbes
forment des organes de résistance : les spores et les kystes.
On distingue comme mode de formation d’un organe de résistance :
- La sporulation des bactéries ou formation d’une spore : la bactérie condense son
contenu dans une sorte de sphère aux parois épaisses pour former la spore. La spore, en
menant une vie ralentie, permet à la bactérie de résister à des conditions de vie
défavorables. Lorsque les conditions de vie redeviennent favorables, la spore germe et
donne naissance à une nouvelle bactérie qui va se multiplier activement.
•La pasteurisation : elle consiste à chauffer l’aliment frais (lait) à 80°C pendant
quelques dizaines de secondes. Les bactéries sont tuées, mais les spores
résistent. Ce procédé permet une conservation limitée dans le temps.
• La stérilisation : procédée utilisé dans la préparation des conserves, elle
consiste à chauffer l’aliment à 120°C pendant 30 minutes. Les spores et les
bactéries sont tuées. Ce procédé permet une conservation plus longue.
- La conservation par le froid
Pour cela, les aliments sont placés à basse température soit dans un frigidaire
à environ 4°C (conservation limitée à quelques jours), soit dans un
congélateur à -20°C (conservation prolongée). Par ce procédé, on empêche
seulement le développement des microbes mais on ne les tue pas.
- La conservation par dessiccation
On sèche l’aliment pour priver les microbes d’eau et empêcher ainsi leur
développement.
- La conservation par les substances chimiques.
On utilise l’alcool, le vinaigre, le sel de cuisine… Ces substances chimiques
créent un milieu impropre au développement des microbes.
La phagocytose consiste à englober les microbes dans une vacuole digestive afin de les
digérer.
- Les lymphocytes
Ce sont des globules blancs sensibilisés par tout corps étranger microbien qui pénètre dans
l’organisme. Ils réagissent en produisant soit :
• Des anticorps : substances chimiques spécifiques capables de neutraliser les
microbes ;
• Des antitoxines : substances chimiques spécifiques capables de neutraliser les
toxines microbiennes (poisons ou substances nocives).
Immunité acquise
Après avoir contracté certaines maladies infectieuses, si l’organisme parvient à guérir, il
conserve la « mémoire » de la lutte engagée. L’individu devient alors réfractaire au germe
de la maladie contractée. On dit que l’organisme est immunisé contre cette maladie.
L’immunité est la propriété que possède un organisme vivant de développer des moyens de
défense contre l’introduction d’un élément étranger (microbe, toxine).
III. L’infection microbienne
1) Définition
L’infection microbienne est la pénétration, puis la multiplication des microbes pathogènes
dans l’organisme.
Les principales voies de pénétration des microbes dans l’organisme sont : la voie
respiratoire, la voie digestive, la voie sexuelle, les blessures (plaies, piqûres, morsures,
égratignure).
2) Les étapes de l’infection microbienne
a) La réaction inflammatoire
Quelques jours après la pénétration des microbes dans l’organisme, l’organisme répond par
une réaction inflammatoire locale. Ses signes sont la rougeur et la chaleur, le gonflement et
la douleur.
Les causes des quatre signes de la réaction inflammatoire s’expliquent comme suit :
- Les microbes secrètent des toxines qui provoquent un afflux massif de sang dans la
région lésée et la dilatation des capillaires sanguins entraînent la chaleur et la
rougeur ;
- Du plasma sort à travers la paroi des capillaires dilatés et pénètre dans les tissus, ce
qui provoque le gonflement ;
- Les toxines microbiennes irritent les terminaisons nerveuses sensitives de la région
lésée d’où la douleur.
Par l’attraction des toxines microbiennes (chimiotactisme), de nombreux polynucléaires
sortent à travers la paroi des capillaires sanguins dilatés (diapédèse) et se rassemblent
autour des microbes qu’ils vont phagocyter. Soit ils arrivent à les digérer et l’infection
s’arrête. Soit ils n’arrivent pas à les digérer, ils sont détruits et l’infection continue.
Quelquefois, si l’inflammation se prolonge, il ya formation d’un abcès. L’abcès est une sorte
de cavité formée dans le tissu dans laquelle s’accumule du pus. Le pus est un liquide
blanchâtre contenant des polynucléaires morts ou vivants, des débris de tissu morts et des
microbes morts).
Après l’élimination du pus, et l’intervention des polynucléaires et des macrophages, la plaie
peut guérir et se cicatriser. Dans le cas contraire, l’infection va se poursuivre plus loin dans
l’organisme.
b) La réaction ganglionnaire
Les microbes qui ont passé la barrière inflammatoire sont entraînés dans la circulation
lymphatique jusqu’aux ganglions lymphatiques, provoquant :
- L’inflammation des vaisseaux lymphatiques ou lymphangites ;
- L’inflammation des ganglions lymphatiques ou adénites. Les adénites sont lorsque les
ganglions grossissent, deviennent durs et douloureux.
Cette réaction ganglionnaire fait intervenir :
• Les lymphocytes ganglionnaires qui produisent des anticorps pour affaiblir les
microbes ;
• Les polynucléaires ganglionnaires dont le rôle est de phagocyter les microbes
affaiblis.
Si l’organisme est vainqueur, l’infection s’arrête. Dans le cas contraire, les microbes
franchissent la barrière ganglionnaire et passent dans la circulation sanguine.
c) Septicémie et toxémie
- Les microbes déversés dans le sang prolifèrent et envahissent tout l’organisme : c’est
la septicémie.
- Dans le cas où les germes microbiens restent au lieu de pénétration et sécrètent des
toxines, celles-ci peuvent envahir tout l’organisme, provoquant une toxémie
(invasion de l’organisme par les toxines microbiennes).
A cette étape, la défense de l’organisme est assurée par le foie et la rate. En effet, ces deux
organes renferment de nombreuses cellules phagocytaires qui capturent et détruisent les
microbes. Par ailleurs, les lymphocytes de la rate produisent des anticorps et des antitoxines
capables de neutraliser respectivement les microbes et leurs toxines.
Si ces deux barrières sont franchies et sans traitement, la mort peut survenir.
3) L’asepsie et l’antisepsie
Les découvertes de Pasteur aboutirent à la mise au point de deux méthodes pour lutter
efficacement contre l’infection microbienne. Ces méthodes sont : l’asepsie et l’antisepsie.
a) L’asepsie
C’est la méthode préventive qui consiste à détruire les microbes et à empêcher leur
introduction dans l’organisme.
Pour cela, il faut stériliser par la chaleur (sèche ou humide) les instruments chirurgicaux, les
vêtements, les pansements, l’air des salles d’opération…
b) L’antisepsie
C’est la méthode préventive qui consiste à détruire les microbes existant sur la peau et dans
la plaie.
Pour cela, on utilise des produits antiseptiques (alcool, formol, éther, teinture d’iode, eau
oxygénée, mercurochrome, savon, eau de javel…).
I – L’œuvre de Pasteur
1 – Théorie de la génération spontanée et travaux de Pasteur
Tout liquide organique exposé à l’air libre se décompose et devient trouble. Bien avant les
travaux de Pasteur, l’Homme a eu de sérieuses difficultés pour la conservation de ses
aliments. L’observation microscopique d’un bouillon en décomposition montre la présence
de germes (microbes). Ce sont ces germes qui sont responsables de la décomposition. D’où
proviennent donc ces germes ?
Avant les années 1660, les savants préconisaient que les germes de la décomposition de
la matière organique naissent de façon spontanée à partir de la matière inerte ou
inorganique : c’est la théorie de la génération spontanée. Comment des êtres vivants
peuvent – ils naître sans parents ? Cela est scientifiquement inconcevable.
Le chimiste et microbiologiste français Louis Pasteur entreprisalors des travaux contre la
théorie de la génération spontanée et mis en évidence dans les années 1862 la présence des
germes dans l’air. Pour effondrer la théorie de la génération spontanée, Pasteur dû passer
par plusieurs expériences.
Première expérience
Dans un ballon à col ouvert, Pasteur chauffe un bouillon qui devient stérilisé et limpide.
Déposé à l’air libre, ce bouillon devient trouble.
Pasteur chauffe ensuite un autre bouillon qui devient limpide et stérilisé. Cette fois il
prend soin de fermer le col à la flamme pendant la stérilisation. Ce bouillon reste
indéfiniment limpide donc stérile.
➢ Si l’organisme est affaiblit et/ou les microbes sont très virulents, ils prennent le dessus
sur la défense leucocytaire. Les microbes peuvent élaborer des toxines qui neutralisent
les phagocytes (toxémie) ou la phagocytose peut être défaillante. L’ensemble des
phagocytes (morts ou vivants) et des microbes (morts ou vivants) forment le pus qui
s’accumule à l’intérieur : c’est l’abcès. L’échec local des phagocytes entraine une
multiplication des microbes qui se propagent à travers les veines et les vaisseaux
lymphatiques (septicémie) tout en provoquant une lymphangite (inflammation des
vaisseaux lymphatiques) ou qui restent sur place mais produisent des toxines. Dans les
deux cas, l’infection se heurte à la barrière des ganglions lymphatiques : c’est la réaction
ganglionnaire. Les ganglions lymphatiques renferment en grand nombre les phagocytes
immobiles qui détruisent les microbes à leur passage. Ils produisent également des
substances spécifiques appelées anticorps ou anatoxines qui neutralisent les toxines
sécrétées par des microbes toxigènes. A cet effet les ganglions s’enflent et deviennent
douloureux.
➢ Lorsque la barrière ganglionnaire est débordée, on assiste l’adénite (inflammation des
ganglions lymphatiques) et l’infection se généralise. Le foie, les reins, les glandes
sudoripares entrent en jeu. Le foie détruit les microbes ou les toxines en grande
quantité, les reins et les glandes sudoripares éliminent les toxines respectivement par
l’urine et la sueur. Si ces organes prennent le dessus, l’infection est stoppée et il y a
guérison. Dans le cas contraire, la mort survient.
…) hallucinations, fièvre et
Tumeurs d’organes déshydratation et mort par
Amaigrissement et diarrhée chronique conduisant à asphyxie entre 3 à 5 jours)
la mort La rage paralytique (douleurs
vertébrales, paralysie du corps,
difficultés respiratoires et de
déglutition et mort entre 4 à 12
jours)
Se transmet par : Se transmet en général par la
Transmission
Le traitement se fait par La prophylaxie passe par : Le traitement se fait par des
l’injection du sérum La lutte contre l’alcoolisme antibiotiques (pénicilline, des
antitétanique. Le dépistage tétracyclines…)
La prévention repose sur L’isolement des malades
Lutte
Paludisme
Se manifeste par :
Manifestations
Plasmodium
sang.
La phase sanguine : les mérozoïdes pénètrent dans les hématies, les éclatent et libèrent les
corps en rosette ou en rosace qui génèrent eux aussi les mérozoïdes.
Chez l’anophèle: en piquant un paludéen, l’anophèle absorbe en même temps le sang et les
parasites (sporozoïdes, mérozoïdes, corps en rosette). Les sporozoïdes et le sang sont
digérés et les autres formes évoluent pour donner des gamètes mâles et femelles dont
l’union donne un œuf logé dans le tube digestif du moustique. Chaque œuf donne des
parasites qui migrent dans les glandes salivaires de l’anophèle où ils acquièrent la forme
infestante et le cycle peut recommencer.
Sérum Vaccin
Le sérum est une suspension d’anticorps Le vaccin est une suspension de germes
spécifiques dans un sérum sanguin d’animal ou de toxines microbiennes tués ou à virulence
mieux toléré par l’organisme humain. atténuée ou modifiée.
Le sérum : Le vaccin :
➢ Confère une immunité passive ➢ Confère une immunité acquise
➢ Est une suspension d’anticorps déjà ➢ Stimule la fabrication d’anticorps dans
fabriqués l’organisme
Périodes Vaccins
16 à 18 mois Rappels
THEME V
Les fléaux
sociaux
Chapitre I Alcoolisme
2 – Au plan social
L’alcoolisme a des conséquences désastreuses sur la société : On note une perte de
responsabilité de l’alcoolique, les violences familiales conduisant aux divorces, la
délinquance, l’appauvrissement de la famille, les risques de conception d’enfants idiots, des
charges pour la société, des risques d’accident de travail et de la circulation
III – Lutte
1 – Lutte préventive
➢ Règlementer et limiter la production, la circulation, la commercialisation et la
consommation d’alcool.
➢ Sensibiliser, informer, éduquer les populations sur les conséquences de l’alcool
➢ Interdire les publicités d’alcool
➢ Edicter des lois pour punir les contrevenants
2 – Lutte curative
Elle est basée sur la volonté d’arrêter de boire et l’utilisation des cures de désintoxication
alcoolique.
Le tabagisme est une intoxication provoquée par la consommation abusive de tabac sur
toutes ses formes (cigarettes, tabac à chiquer, à priser, à piper ...). Le tabagisme est une
toxicomanie Le tabac renferme la nicotine (substance très toxique), des goudrons
(substances cancérigènes) et le monoxyde de carbone.
I – Effets du tabagisme
1 - Au plan individuel
Affectant la santé à plusieurs niveaux, le tabac,
➢ entraine une baisse de la capacité pulmonaire et augmente les risques de cancer des
poumons
➢ favorise les accidents cardio-vasculaires, l’installation de l’artériosclérose et
l’hypertension artérielle
➢ est très dangereux pour les femmes enceintes car la nicotine peut traverser la barrière
placentaire et provoquer de dommages sur le fœtus
2 – Au plan social
Le tabagisme appauvrit la famille et augmente les risques de prises en charges médicales
(augmentation des risques de cancer)
II – Lutte
Elle est identique à celle de l’alcoolisme
1 – Définitions
Une toxicomanie est une absorption de façon régulière et importante d’un stupéfiant ou
toute autre substance susceptible d'engendrer un état de dépendance physique et psychique.
Un stupéfiant est une substance dont la consommation prolongée et régulière peut
entraîner une dépendance et dont l'usage sans autorisation est réprimé par la loi
La Loi N°043/96/ADP du 13 novembre 1996 portant CODE PENAL prévoit des peines en
matière de drogue en ses articles 441, 442, 443, 444, 445, …
Article 439 :
La production, la fabrication, le transport, l’importation, l’exportation, la détention,
l’offre, la cession, l’acquisition et l’usage des substances ou plantes ou la culture des plantes
classées comme vénéneuses sont interdites.
Article 441 :
Sont punis d’un emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans et d’une amende de
10.000.000 à 50.000.000 francs, ceux qui produisent ou fabriquent de manière illicite des
stupéfiants.
Lorsque les faits sont commis en bande organisée, la peine d’emprisonnement est le
maximum prévu à l’alinéa précédent et l’amende portée au double.
Article 442 :
Sont punis d’un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et d’une amende de
5.000.000 à 20.000.000 francs, ceux qui exportent de manière illicite des stupéfiants.
Lorsque les faits sont commis en bande organisée, la peine d’emprisonnement est de
dix (10) à vingt (20) ans et l’amende portée au double.
Article 443 :
Sont punis d’un emprisonnement à vie et d’une amende de 10.000.000 à 50.000.000
francs, ceux qui dirigent ou organisent un groupe ou une bande en vue de commettre les
infractions déterminées a l’article 439.
Article 444 :
Sont punis d’un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et d’une amende de 1.000.000 à
10.000.000 francs, ceux qui transportent, détiennent, offrent, cèdent, acquièrent des
stupéfiants.
Article 445 :
Est puni d’un emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans et d’une amende de 1.000.000 à
1.500.000 francs, quiconque cède ou offre de manière illicite des stupéfiants à une personne
en vue de sa consommation personnelle.