PFE Ali Amine FINAL
PFE Ali Amine FINAL
PFE Ali Amine FINAL
On remercie Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté d’entamer et
de terminer ce projet de fin d’études.
On tiens a remercier vivement les PDG des services de production Monsieur Lahbabi
(SIOF), et Mr REGUIG Aziz (MAROC MODIS) pour nous avoir permis de collecter toutes
les informations nécessaires pour notre étude de cas dans les bonnes conditions.
Tout d’abord, on exprime nos vifs remerciements à Madame BOUSELAMI Fatiha (SIOF)
et Madame BOUREFFADA Ayada (MAROC MODIS), on les remercie pour la qualité de
leur encadrement exceptionnel, pour leur patience, leur rigueur et leur disponibilité durant
la préparation de ce projet de fin d’études qui n’aurait pas pu avoir le jour sans leur aide
et encadrement.
Nos remerciements s’adressent également à tous nos professeurs pour leurs générosités et
la grande patience dont ils ont su faire preuve malgré leurs charges académiques et
professionnelles.
1
Sommaire
Remerciements................................................................................................................................................2
INTRODUCTION :........................................................................................................................................3
PARTIE I:.......................................................................................................................................................4
Analyse des risques.........................................................................................................................................4
(Principes et Méthodes)...................................................................................................................................4
CHAPITRE I : Principes de base de l’analyse des risques..........................................................................5
Chapitre II : la classification, Evaluation et méthodes de gestion des risques :........................................14
PARTIE II.....................................................................................................................................................20
Etude de cas.................................................................................................................................................. 20
Introduction...............................................................................................................................................21
Chapitre I : « SIOF ».................................................................................................................................22
Chapitre II: “MAROC MODIS”...............................................................................................................35
Conclusion générale..................................................................................................................................48
liste des figures………………………………………………………………………………………………………………………………………..49
liste des tableaux……………………………………………………………………………………………………………………………………..49
Bibliographie.................................................................................................................................................50
Webographie.................................................................................................................................................51
2
INTRODUCTION :
Alors quels sont les principaux risques pouvant entraver le bon fonctionnement de la
chaine de production et par quelles méthodes peut-on analyser ces risques ?
3
PARTIE I:
Analyse des risques
(Principes et Méthodes)
4
CHAPITRE I : Principes de base de l’analyse des risques
Produire, transformer, distribuer dans tous les domaines de l’industrie, des produits
alimentaires ou bien consommable ou les produits à usage quotidien sont des activités à
« risque ».
Dans leur pratique quotidienne, les entreprises de production soit les entreprises
agroalimentaires, les entreprises qui fabriquent des produits à usage quotidien, les
entreprises de textile qui exportent leurs produits en dehors du pays, les entreprises de
distribution des denrées alimentaires, les entreprises de restauration collective,…doivent
intégrer le fait que leurs produits sont pour la plupart « périssables » et « sensibles », ou
bien ils sont demandés par des clients dans un « délai bien déterminé » (Shiffers.B, 2011).
La gestion des risques représente un « challenge » en tout premier lieu pour les
entreprises, mais aussi pour les autorités qui doivent « traiter les risques », et définir les
limites entre ce qui est un risque « acceptable » et ce qui ne l’est pas.
5
I- Notion de Risque
Dans le cadre de notre sujet les risques dans la chaine de production sont interprétés
comme la résultante de l’application d’une menace sur une vulnérabilité et c’est tout ce qui
menace ou constitue un danger sur la sécurité et la santé des employés ou bien des matières
produites.
– Risque industriel : sont les incendies, les explosions ou bien une émission d’un
gaz toxique accidentellement.
Les risques industriels sont des risques liés à des causes technologiques qui ont lieu
lors des processus industriels, le plus souvent dans l’enceinte même des usines. Il est bien
connu que les industries mettent en œuvre, sur une grande échelle, une foule de produits et
de processus dangereux, présentant des risques d’accidents et de maladies.
6
modérées et affectent les salariés qui travaillent sur les lieux de l’accident. Il s’agit le plus
souvent de blessures et d’intoxications plus ou moins graves, quelquefois de décès.
Les causes et origines des risques professionnels sont très souvent identiques à
celles des risques industriels, et les mesures de prévention sont assez voisines. Cependant,
il existe des différences notables entre les deux types de risques, ce qui conduit à la
nécessité de mettre au point des mesures spécifiques pour chaque type. (Margossian N. ,
2006).
- Risque mécanique : Le risque mécanique est le plus important lors de tout contact
avec une machine.
- Le risque de blessure est dû à l’action mécanique d’éléments de machines, d’outils,
de pièces, ou de matériaux solides ou de fluides projetés. L'opérateur peut être
victime d'écrasement, cisaillement, coupure, happement, entraînement,
emprisonnement, choc, chute… Les conséquences des accidents sont souvent
graves pour les victimes : doigts ou membres écrasés, amputations, décès.
Ce genre de risque peut être dû aux éléments de transmission (chaine, courroies..), aux
éléments mobiles concourant au travail, a la mobilité des équipements.
Il existe d’autres risques sont lié à l’énergie qui alimente la machine et à sa
transformation : Risque électrique, hydraulique ou pneumatique, mais aussi risques liés au
bruit, aux températures extrêmes, aux vibrations ou encore aux produits polluants. Certains
sont liés aux matériaux mis en œuvre, d'autres encore aux positions de travail ou à
l'éclairage. Une machine peut présenter des risques lors de son fonctionnement normal si
elle a été mal conçue ou mal implantée. Une mauvaise utilisation de la machine est aussi
un facteur de risque. Une machine fonctionne rarement de façon isolée : elle s'intègre dans
un processus de production. Certains accidents se produisent à l'interface entre machine et
systèmes d'alimentation et d'évacuation des produits. Sur des machines-outils, et machines
avec organes en mouvement rapide.
- Risques électriques : Un contact direct est un contact avec une pièce nue sous
tension. C’est par exemple le contact avec une partie conductrice d’une borne de
raccordement, avec l’âme d’un conducteur dénudé …Un contact indirect est un
contact avec une pièce conductrice mise accidentellement sous tension. C’est par
exemple le contact avec une armoire métallique non reliée à la terre et dont
l’équipement électrique qu’elle contient présente un défaut d’isolement. (INRS,
2014).
- Risques physiques : sont des acoustiques (surdité par exposition aux bruits intenses),
vibratoires (atteintes ostéo-articulaires, troubles musculaires par les vibrations
transmises par des machines vibrantes comme les marteaux-piqueurs, les presses),
ceux causés par des rayonnements ionisants dus à la manipulation de matières
radioactives ou contaminées par la radioactivité.
- Risques chimiques : l’OMS définit les risques chimiques comme étant des risques
liés à l’utilisation de toute substance ou matière vivante ou inanimée composée de
7
molécules nocives pouvant causer des maladies à l’homme (OMS, 2017), leur
utilisation peut se faire dans des locaux industriels.
- Risques liés aux ambiances de travail : le bruit est un son provoquant une sensation
auditive gênante et désagréable. Une exposition prolongée au bruit peut avoir des
conséquences graves sur la santé des salariés allant de la fatigue auditive à la
surdité. Elle peut également entraîner : des troubles du sommeil (insomnies) ; des
troubles de la vigilance (diminution de l'attention et de la concentration) ; des
troubles de l'équilibre psychique (fatigue générale, instabilité de l'humeur,
irritabilité). (ACMS, 2017).
La qualité du travail du salarié peut, en conséquence, être altérée. Cette situation peut être
une source d'accident potentielle.
Depuis le début du 21e siècle, la gestion des risques connaît une véritable révolution
culturelle. Jusqu'alors fonction technique, centrée autour de l'achat de couverture
d'assurances, aujourd’hui elle est devenue une discipline managériale et transversale.
(Louisot J.-p. , 2010).
La gestion des risques dans une chaine de production s'attache à identifier, évaluer et
prioriser les risques relatifs aux activités d'une organisation c’est-à-dire les activités de
production dans une entreprise, quelles que soient la nature ou l'origine de ces risques,
pour les traiter méthodiquement de manière coordonnée et économique, de manière à
réduire et contrôler la probabilité des événements redoutés, et réduire l'impact éventuel de
ces événements.
Donc, la gestion des risques dans la chaine de production passe par son identification, la
détermination des contrôles existants, du risque résiduel, son évaluation et enfin le choix
d’une stratégie de couverture.
8
Les objectifs liés à la sécurité ont évolué avec le temps :
Dans les années 1970 les questions de sécurité ne traitaient pas les questions de
l’environnement.
A la fin des années 1980 la notion de développement durable voit le jour prenant en
compte des considérations nouvelles telles que le traitement des déchets et le
recyclage. (Louisot, Gestion des risques, 2005)
De ce fait, la gestion des risques doit répondre avant tout à des exigences de sécurité,
celle-ci est relative à la sécurité des biens et des personnes, à la protection de
l'environnement et à l'amélioration des conditions de travail (hygiène et santé).
1.2- Qualité :
Qualité terme subjectif pour lequel chacun a sa définition, la qualité est apparue
selon les trois métas représentations suivantes :
Dans chacune des trois approches, la qualité est considérée comme un idéal qui doit
inspirer la confiance, confiance du producteur, du consommateur, mais aussi des
personnels impliqués dans la chaîne de la qualité.
En termes techniques, la qualité peut avoir deux significations selon « American Society
for Quality » :
1) Les caractéristiques d'un produit ou d'un service qui permettent de satisfaire les
besoins énoncés ou implicites.
9
2) Un produit ou un service qui ne comporte pas de lacunes. »
Selon ISO8402 – 1994 la qualité c’est l’ensemble des caractéristiques d’une entité
qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites, mais ISO 9000 – V
2000 à défini la qualité comme l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques à
satisfaire des exigences.
La qualité selon sigma 6 c’est le cadre qui permet de satisfaire les exigences du client
et du fournisseur quant à la valeur pour tout ce qui concerne les relations d'affaires.
Une politique de management des risques définit, avant tout, les niveaux de
risques (criticité) jugés acceptables. Dans ses objectifs stratégiques, l’entreprise intègre
aussi les exigences des parties prenantes… et en tout premier lieu celles de ses clients.
Le but de la direction de l’entreprise sera d’aboutir à un plan de maîtrise et de surveillance
des risques (PMSR) qui sera mis en œuvre et qui fera l’objet de « contrôles » adéquats.
10
L'élaboration du plan de maîtrise et de surveillance des risques se réalise aussi bien au
niveau d’une entreprise que d’un secteur tout entier. Il doit répondre à certaines règles de
base :
- Il se fera sur le mode participatif : c'est une condition essentielle à sa qualité, et en
particulier en ce qui concerne la pertinence de l’identification et de la
caractérisation des risques.
- L'élaboration des actions de maîtrise se fera également sur le mode participatif,
afin d'en optimiser le déploiement et l’acceptation.
- Le processus de révision sera piloté via des audits et/ou des revues de direction
périodiques, sur lesquels une communication adaptée sera faite vers le personnel.
- Les opérateurs impliqués dans les processus et concernés seront formés. C’est une
condition nécessaire à la qualité du déploiement et à leur motivation. Un système
de reconnaissance interne sera d’ailleurs mis en place.
- Un système d’autocontrôle sera mis en place, c’est-à-dire l’application du plan de
maitrise et de surveillance des risques (PMSR).
11
Chapitre II : la classification, Evaluation et méthodes de gestion des
risques :
Dans ce chapitre on va faire la classification des risques et leur évaluation selon la gravité et
la fréquence puis quelques méthodes pour leur gestion.
Classer les risques permet de déterminer quels sont les risques graves qu’il faut
maitriser en premier. En général, la priorité est établie en tenant compte de l'exposition des
employés et des risques d'accident, de blessure ou de maladie. Attribuer une priorité aux
risques permet d'établir un classement ou une liste des mesures à prendre.
Chaque entreprise détermine quelle technique conviendra le mieux pour chaque situation.
Pour classer les dangers, il faut connaître les activités accomplies sur le lieu de travail,
l'urgence des situations et surtout, faire preuve d'un jugement objectifs.
12
- Risques de fréquence et de gravité élevée (4) : les évènements se produisent
régulièrement et leurs conséquences sont à chaque fois significatives. Dans la majorité des
cas le décideur abandonne le projet à moins que le projet soit primordial pour le
développement de l'organisation. On parle alors de situation d'évitement.
En règle générale l'entreprise doit se focaliser sur les risques de fréquence faible et de
gravité élevée (2) et risques de fréquence élevée et de gravité faible (3), les gestionnaires
doivent se concentrer sur la réduction des risques de fréquence faible et de gravité élevée
(2), l'évitement s'applique aux risques de fréquence et de gravité élevée (4). Les risques de
fréquence élevée et de gravité faible (3) sont couverts par le recours à l'assurance.
Pour résumer, on utilise le tableau ci-dessous :
Fréquence faible Fréquence élevée
13
Une évaluation des risques consiste en une inspection approfondie du lieu de travail
en vue d’identifier entre autres les éléments, situations et procédés qui peuvent causer un
préjudice, en particulier à des personnes. Une fois que le risque a été cerné, il faut analyser
et évaluer la probabilité et la gravité du risque. (CCHST, 2017).
Cette Evaluation permet :
Cr = (Pa) x (Ge)
Cette criticité peut être représentée dans un diagramme de Farmer qui utilise un
système de cotation de 1 à 4 pour la «probabilité» et de 1 à 4 pour la gravité des effets
observables :
14
Gravité des Types d’effet
effects sur la santé
Dommages
Importante 4 8 12 16 irréversibles
(mortel)
Effets limités
Faible 2 4 6 8
(de courte durée)
Aucun effet
Minime 1 2 3 4
connu
Probabilité
Minime Faible Modérée Importante
DEDUCTIVES
15
INDUCTIVES
Consiste à identifier les divers éléments dangereux présents dans le système étudié et
à examiner pour chacun d’eux comment ils pourraient conduire à une situation accidentelle
plus ou moins grave, suite à un évènement initiant une situation potentiellement
dangereuse.
• AMDE et AMDEC :
17
PARTIE II
Etude de cas
18
Introduction
Méthodologie :
Nous avons fait un questionnaire destiné aux ouvriers, couturières, contrôleurs de qualité,
mécaniciens, directeurs de productions et après la collecte des réponses nous avons élaboré
le QQOQCPC.
On a posé les questions sur différents types d’employés dans les différentes unités de
travail.
Après on a continué à observer les risques et prendre des notes.
Cette étude à durer un mois d’observation et de collecte de réponses.
- Premièrement nous présenterons les sociétés : son historique, ses activités et son
organisation.
-Deuxièment , en utilisant des outils qualité, le QQOQCPC et le diagramme
d’Ichikawa, nous procéderons à l’évaluation des risques professionnels, en traitant d’une
part les accidents de travail survenus et d’autre part en analysant les situations à risque.
19
Chapitre I : La gestion des risques dans l’entreprise « SIOF »
1- Présentation de SIOF :
La Société Industrielle Oléicole De Fès *SIOF*, est une société anonyme au capital
de 30 000 000 DH, crée en 1961 par la famille LAHBABI. Depuis sa formation, la SIOF
n’a pas cessé de développer ses moyens, et d’améliorer la qualité de ses produits. Au
départ, l’activité initiale de la société était simplement la pression des olives, l’extraction
de l’huile de grignon et la conserve des olives. Actuellement elle possède une unité de
raffinage de l’huile brute et une unité de conditionnement avec deux lignes de productions
pour la fabrication des bouteilles (de plastique) en format 0.5L, 1L, 2L et 5L.
Le 1èr site est situé à la zone industrielle Sidi Brahim, sur une superficie de 20000 m2
assurant la trituration des olives, la production des conserves d’olives et l’extraction
d’huile de grignon.
Le 2ème site est situé à la zone industrielle Dokkarat, il occupe une superficie de
12000 m2 assurant le raffinage et le conditionnement des huiles alimentaires.
Le 3ème site est situé aux régions d’Aïn Taoujtate assurant l’extraction de l’huile de
grignon.
La SIOF compte un effectif de 320 personnes permanentes dans les deux unités. La
production se fait 24h /24h afin d’atteindre une production maximale par jour.
20
Il est prévu que l’entreprise soit découpée en plusieurs ensembles, appelés « unités
de travail », et regroupant des salariés exposés à des risques similaires ou à des conditions
homogènes d’exposition aux risques professionnels.
A Unité de Raffinage
B Unité de Conditionnement
C Unité de Chaudière
D’après mes observations chaque jours et les questions adressées aux chefs de ces unité
concernant les risques qui peut être exposé dans les unités de production (Unité de
Raffinage, Unité de Conditionnement, Unité de Chaudière) de l’entreprise SIOF, j’ai
constitué une liste des risques qui se trouve dans la chaine de production, ces risques
peuvent être répétés plusieurs fois dans un lap de temps.
21
Risques
22
Méthode de 5M (Recherche des causes et effets) :
23
Figure 4:risque thermique
C- Risque liés à la sécurité (incendies et explosion)
24
E-Risque lié aux circulations internes
26
Figure 11: Risques lié aux machines
27
4- Hiérarchisation des risques
Il est nécessaire d’établir une hiérarchie des risques pour déterminer la criticité des
risques et les priorités, pour cela on va faire une estimation pour chaque situation
dangereuse en fonction de la gravité et de la fréquence.
L’exposition aux risques est fonctionnée de deux variables :
La gravité : une échelle de 1 à 4
Fréquence : une échelle de 1 à 4
4.1- La gravité :
4 Très grave
Accident ou maladie mortels
28
Note Fréquence (probabilité d’exposition aux dangers)
2 Faible ou probable
TAB.4 : Echelle de fréquence
Exposition de quelque jour par mois
3 Fréquente ou probable
29
Absence des dispositifs de explosion) 1
détection d’incendie
Electrocution, secousse
électrique A-B 1
Risque lié aux 4 3 12
Armoire électrique ouvertes contraintes physiques
Utilisation de produits
corrosifs pour le raffinage des
huiles
Ventilation inadaptée
Risque lié au produit
Nettoyage avec des produits chimique
chimique (soude, alcool) 1
Fumées de soudage
Absence de ventilation
Usage de grignon épuisé
30
accès à la zone de travail de la
machine
Cr = (Pa) x (Ge)
Cette règle nous permet de déterminer les niveaux de priorités
31
Importante 4 8 12 16
Modérée 3 6 9 12
Faible 2 4 6 8
Minime 1 2 3 4
Probabilité
Minime Faible Modérée Importante
Interprétation :
32
Chapitre II: La gestion des risqué dans l’entreprise “MAROCMODIS”
I- Présentation de la société:
1- Historique:
MAROC MODIS est une société anonyme filiale du groupe suisse TRIUMPH
International, elle a commencé son activité en juin 1989 avec un capital de 100 millions de
dirhams capital 100% suisse, elle est spécialisée dans la confection des sous-vêtements de
loisirs féminins et masculins. Son siège se trouve à Zurich en Suisse.
Depuis sa création, elle a pris pour caractéristique prépondérante le respect des délais
et des critères de qualité prédéterminés. Ce qui a assuré la pluralité des commandes et la
satisfaction des clients, MAROC MODIS a été obligée d’augmenter son personnel et aussi
son matériel.
C’est ainsi que la nouvelle usine a été reconstruite en 1991, l’effectif a évolué à environ 600
personnes répartis sur un atelier de coupe, un atelier de piquage et un autre de préfabrication
en plus de tous les services administratifs, commerciaux et comptables.
Le 17 juillet 1989, c’est le début de la grande aventure ou l’exiguïté et la modestie
des locaux (un hangar d’autobus transformé en atelier de couture) n’altèrent en rien
l’ambition et la vitalité de la petite équipe de trois personnes.
Bien que MAROC MODIS ait été entièrement incendié lors des émeutes du 14
décembre 1990 elle a poursuivi sa croissance spectaculaire en investissant dans des
nouveaux locaux de deux sites d’une superficie de 14464 m2 à Fès et 9950 m2 à Séfrou.
La société assure un aménagement spacieux conçu pour le bien être de chacun des
1750 employés aujourd’hui et prévoit d’autres créations d’emploi pour les années à venir.
Désormais solidement implantée à Fès et à Séfrou (absorption de SEFROU-MODIS par
MAROC MODIS suite à la fusion en date du 15/12/2005), MAROC MODIS revendique
aujourd’hui son rôle d’ambassadeur du savoir-faire marocain.
Un savoir-faire inégalé dont bénéficient déjà des marques de haute gamme telles que
TRIUMPH, HOM et SLOGGI qui s’exportent avec bonheur dans le monde entier.
La stratégie marketing de la société consiste à proposer différentes gammes d’un
même produit, chacune étant censée convenir à une situation différente pour modeler de
façon efficace et imperceptible la silhouette.
MAROC MODIS s’attache en effet à mener de multiples actions sociales afin de motiver
une équipe dont le dynamisme, le professionnalisme et les compétences sont les clés d’une
réussite exemplaire.
2- Le processus de Production :
33
Matelassage :
Coupe :
Montage (couture) :
Emballage :
Dispatching :
34
L’emballeur choisi une commande de la zone d’attente et commence la répartition.
Les boites ou colis doivent être déjà en ligne, avec des couvercles et des sacs en plastique.
L’emballeur commence à mettre chaque taille de lot de la commande dans une boite. Après
avoir mis toutes les tailles dans les boites, l’emballeur rempli une fiche de répartition en
mentionnant pour chaque taille la qualité appropriée et le genre de colis correspondant. Puis
il la transmet avec le bon de commande à l’agent du dispatch advice, qui procède à
l’impression des étiquettes selon la fiche de répartition et scanne le code figurant sur les
étiquettes afin d’assembler une palette.
Par la suite l’emballeur peut fermer les colis avec des couvercles et scotchs.
Palettisation :
La palette est pesée, l’étiquette de palette est imprimée. L’opération permet de traiter
où classer virtuellement les palettes pour atteindre une liste de colisage (shipment).
Après avoir collé les étiquettes et la destination, l’emballeur passe au filmage des palettes
c’est-à-dire le fait d’enrouler chaque palette avec du plastique à l’aide du robot PAC.
Finalement, l’emballeur transporte la palette a la zone d’export, cette dernière est réservée a
recevoir 99 palettes ce qui est équivalent à 3 remorques.
Facturation :
Récupération des données : une fois la commande est réceptionnée de la production elle est
reconnue par un bon de commande.
Le total des pièces comptées par taille est marqué sur le bon de commande tout en séparant
le premier, le deuxième et le troisième choix.
Après l’emballage et le traitement du Dispatch-advice de la commande, on récupère le bon
pour le traitement pré facturation sur le programme AS400. Cette opération consiste à :
35
Figure 13: Processus de production dans MAROC MODIS
36
II- Analyse des risques :
6 Unité de santé 4
7 Unité des méthodes 4
8 Unité qualité 30
37
Chaque entreprise est découpée en plusieurs unités de travail, et regroupant des
salariés exposés à des risques similaires ou à des conditions homogènes d’exposition aux
risques professionnels
38
Ecrasement Absences de gants Ecrasement d’ongle Porter des gants
adaptés adaptés
Manque de
sensibilisation aux
risques mécaniques
C’est un sigle résumant une méthode empirique de questionnement pour décrire précisément
une situation en posant les questions :
Qui ? : Qui est concerné ?
Ou ? : Lieu.
39
QUI QUOI OU QUA COMMENT POURQUOI COMBIEN
ND
Convoyeur Collision Entre un 22/0 Accident de Méthode Souvent
contre une service et un 5/20 transpalette 5M
couturiere autre 17 contre un
qui pousse chariot
un chariot.
Ouvrier Glissage Sur toutes les 05/ Glissage a Méthode Rarement
lignes de 2017 cause de 5M
production l’eau sur le
sol
Mécanicien Ecrasement Service 2015 Lors de la Méthode Une ou
D’ongle mécanique ou reparation de 5M deux fois
sur la ligne de la machine par an
production
Ouvrier Chute de Unité de 2016 Déversement Méthode Une seule
plein pied déchargement de l’eau sur 5M fois
le sol (Durant
trois ans)
40
B- Ecrasement d’ongle lors de la réparation d’une machine par les mécaniciens :
41
D- Risque lié aux circulations internes :
42
Tableau 12: Grille d'évaluation des risques professionnels
INTERPRETATION :
Tous les risques sont importants et nécessitent des mesures préventives pour les éliminer,
(voir la grille d’évaluation dans la partie précédente) dans notre étude on va commencer à
traiter les risques forts et non acceptables par des actions immédiates, les autres risques
(moyens et à améliorer) seront traités par la suite. Les actions proposées sont les suivants :
43
Pour les risques mécaniques :
- L’arrêt des machines en cas d’intervention
- Sensibiliser le personnel aux risques mécaniques
44
Conclusion générale
Notre projet de fin d’étude au sein de l’entreprise SIOF et l’entreprise MAROC MODIS, à été
l’occasion pour nous mettre en application de la partie théorique que nous avons pu acquérir à
travers la formation marketing et management opérationnel.
En fait, nous avons été amenés à observer et diagnostiquer les situations à risque dans les
deux sociétés.
Nous avons analysé et évalué les risques dans la chaine de production à travers des règles et
des méthodes comme la méthodologie QQOOCP et Ishikawa et qui ont pour but de proposer
des actions concrètes pour la réduction des risques professionnels.
Pour améliorer la sécurité au sein de l’entreprise, nous avons proposé un livret d’accueil
« sécurité » qui permettra d’informer et sensibiliser les salariés, et une réunion hebdomadaire
portant sur la sécurité permettra d’en faire le suivi avec les responsables de production et le
directeur technique.
45
LISTE DES FIGURES
Figure 1: naissance d'un risque (Bruno Schiffers, 2011).................................................................................5
Figure 2: Rôle de gestionnaire de risque(Bruno Shiffers, 2011)...................................................................11
Figure 3: déploiement (Bruno Shiffers, analyse des risques et autocontrole en production, 2011)...............13
Figure 4:Risque lié aux bruits.......................................................................................................................25
Figure 5:Risques lié à l'incendie et l'explosion..............................................................................................26
Figure 6: Risques lié à la chute des travailleurs et objets..............................................................................26
Figure 7: Risque lié aux circulations internes...............................................................................................27
Figure 8:Risque lié à l'électricité...................................................................................................................27
Figure 9: Risque lié au produit chimique......................................................................................................28
Figure 10: Risques lié au manque d'hygiène.................................................................................................28
Figure 11: Risques lié aux machines.............................................................................................................29
Figure 12: Risques lié a l'éclairage insuffisant..............................................................................................29
Figure 13: Processus de production dans MAROC MODIS.........................................................................39
Figure 14: accident de circulation.................................................................................................................43
Figure 15: Ecrasement d'ongle......................................................................................................................44
Figure 16: Blessures aux jambes...................................................................................................................44
Figure 17: Accident de circulation interne....................................................................................................45
46
Bibliographie
47
Webographie
48
Table des matières
Remerciements................................................................................................................................................2
INTRODUCTION :........................................................................................................................................ 3
PARTIE I:.......................................................................................................................................................4
Analyse des risques.........................................................................................................................................4
(Principes et Méthodes)...................................................................................................................................4
CHAPITRE I : Principes de base de l’analyse des risques..........................................................................5
I- Notion de Risque................................................................................................................................6
II- Types des risques dans une chaine de production...............................................................................6
III- gestion des risques dans une chaine de production :.......................................................................8
1- Objectifs de la gestion des risques :........................................................................................9
2- Rôle d’un gestionnaire de risques :.......................................................................................10
Chapitre II : la classification, Evaluation et méthodes de gestion des risques :........................................14
I- Classification et évaluation des risques............................................................................................14
1- Cartographie des risques, fréquence et gravité :....................................................................14
2- Evaluation des risques :........................................................................................................16
II- méthodes d’analyse de risques dans la chaine de production...........................................................18
1- Les méthodes d’analyses de risques dans la chaine de production........................................18
2- Les principes de quelques méthodes d’analyse des risques :....................................................18
PARTIE II.....................................................................................................................................................20
Etude de cas.................................................................................................................................................. 20
Introduction...................................................................................................................................................21
Méthodologie :..............................................................................................................................................21
Chapitre I : « SIOF ».................................................................................................................................22
I- Présentation et Identification de l’entreprise « SOCIETE INDUSTRIELLE OLEICOLE DE
FES » :.......................................................................................................................................................22
1- Présentation de SIOF :.........................................................................................................22
2- Identification des unités de travail :......................................................................................23
3- Identification et hiérarchisation des risques..........................................................................23
4- Hiérarchisation des risques...................................................................................................30
5- l’évaluation des risques.........................................................................................................31
Chapitre II: “MAROC MODIS”...............................................................................................................35
I- Présentation de la société:.................................................................................................................35
49
1- Historique:............................................................................................................................35
2- Le processus de Production :................................................................................................36
II- Analyse des risques :........................................................................................................................40
1- Evaluation des risques professionnels :.................................................................................40
2- Analyse de l’historique des accidents de travail :.................................................................41
3- Diagramme d’ICHIKAWA (Méthode 5M) :........................................................................43
Conclusion générale......................................................................................................................................48
LISTE DES FIGURES..................................................................................................................................49
LISTE DES Tableaux...................................................................................................................................49
Bibliographie.................................................................................................................................................50
Webographie.................................................................................................................................................51
50